Une chasse aux sorcières désigne la recherche hystérique et la répression de personnes accusées de pratique de la magie noire.

« Le procès des sorcières de Salem est un épisode fameux de l'histoire coloniale des États-Unis qui entraîna la condamnation et l'exécution de personnes accusées de sorcellerie en 1692 dans le Massachusetts. Généralement analysé comme découlant d'une période de luttes intestines et de paranoïa puritaine, ce procès se solde par l'exécution de vingt-cinq personnes et l'emprisonnement d'un bien plus grand nombre. »

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1692, village Salem...

« Brûlez-les, brûlez-les tous, ces sales chiennes de Satan. »

Cria l'un des villageois, avant que ses confrères le suivent dans son élan. Le révérend Samuel Parrisse se tint face à trois jeune femme, portant avec lui un livre dans les mains. Il était ici pour juger Abigail Williams, Ann Putnam et Betty Parris, qui sont accusées d'avoir envoûté certains concitoyens et d'être des sorcières ou des magiciennes, alliées de Satan et qui l'admettent eux-mêmes.

« Les procès en sorcellerie s'achèvent finalement en octobre 1692, les accusés sont progressivement mis en liberté jusqu'au printemps suivant. Officiellement, le gouverneur royal du Massachusetts, Sir William Phips, met un terme à la procédure après l'appel formé par le clergé bostonien mené par Increase Mather. »

Wikipédia...

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La chasse aux sorcières, a toujours été la chose qui me poussait à haïr les humains, ils osaient nous traiter de pute du diable, de prêtresse de Satan et je ne sais quoi encore. Moi et mes trois soeurs avons passé notre enfance à fuir les hommes. Nous étions jeunes, orphelines et sorcières. Notre mère a été jugée de sorcellerie et condamnée à mort pour cela. Mon nom est Anna, Anna Fanalis Campell... Je suis, la plus jeune soeur parmi les trois autres filles, mais je suis, la plus protectrice, la plus forte. J'ai toujours été, la plus forte, que ce soit dans les études, la magie où l'art du combat. Lorsque nous avons commencé à vivre en fuyant les hommes, la plus grande d'entre nous, avait 16 ans, moi étant la plus jeune, je n'avais que 13 ans. Nous avons traversé toutes les terres vastes de Ouest, pour rejoindre les côtes américaines. Nous avions toutes les quatre l'idée de quitter le pays, les sorcières Campell étaient recherchées par tous les chasseurs de prime de la pire race.

Je me souviens que m'a famille était grande, était noble et sage, qu'elle utilisait la magie pour être en communion avec la nature... Les Campell étaient des Métamorphes, mes soeurs étaient des Métamorphes, je suis une Métamorphe. Cependant, à cause d'une malédiction qui m'a été jeté par une autre sorcière, ennemie de mes parents, je ne suis pas une Métamorphe comme les autres. Je n'ai pas le bonheur de me transformer comme je le souhaite et puis, quand vient la métamorphose, c'est le néant total. Je sais juste, qu'au réveille, je suis nue, ensanglanté d'un sang qui n'est pas le mien, ayant le goût du fer dans la bouche. Il a fallu que ma famille m'enchaîne durant les nuits de plaine Lune, pour ne pas que je m'en prenne, à eux. Ma première métamorphose a eu lieu au commencement de ma puberté, quand j'ai eu mes premières pertes de sang et donc à 12 ans, peu de temps avant que les hommes juge nos parents pour sorcellerie.

En 1615, côtes américaines...

Je souffle mes derniers voeux aux étoiles à mon 14e anniversaires, nous embarquant clandestinement à bord d'un navire qui partait en direction de l'Europe. Nous devions quitter l'Amérique, car ma tête et celle de mes soeurs finiraient sur un pieu en bois. Dans la famille, on dit que la lune nous parle, qu'elle nous informe, nous guide et nous protège. Dans mon cas, lorsque la lune m'appelle, je souffre et je perds l'esprit dans un néant de colère et de souffrance. Sous ma forme humaine, je suis, deux fois plus forte qu'un être humain normal, je suis haltérophile. C'est pour cela que j'ai toujours, que je me suis toujours considérée comme celle qui devait protéger mes soeurs. La plus grande de mes soeurs, était lectrice de rêve, j'étais la seule, parmi elle, avoir la force de sept guerriers sous ma forme humaine. Mes soeurs n'aimaient pas trop l'idée de me faire voyager dans une longue distance avec le sicle lunaire arrivant à son paroxysme.

La magie dans tout cela, c'est que tant que mes yeux ne croisent pas la lueur envoûtante de la lune et que je n'entends pas l'appel de la nuit que me fait parvenir la lune, le loup ne sort pas. Presque deux années que nous vivons avec cette malédiction, au final nous nous sommes adaptées.

« Qui va là ?! Capitaine, venez donc voir, quel genre de marchandise clandestine nous avons trouvé là ! »

Nous étions toutes les quatre, nous avions faim et froid, quatre jeunes fille dans la fleur de l'âge en face d'hommes des mers n'ayant pas goûté à la saveur féminine depuis des années. Mes soeurs étaient des Métamorphes, mais leur forme Fusionnelle n'était pas celle d'un animal que l'on pourrait craindre. Quand l'un des hommes s'approcha tout en commençant à défaire sa ceinture, le sourire aux lèvres, dévoilant ses dents pourris. Celui-ci cracha à terre une morve de couleur marron, l'humain me montra une facette écoeurant de l'humanité. Mais il n'était pas le seul, les autres hommes derrière lui le suivirent et commencèrent à enlever leurs boutonnières. La colère était à son paroxysme, à la vue de leur sexe d'une puanteur à mon odorat de louve. La plus grande de mes soeurs, celle qui avait eu ses 17 ans avant que j'eusse mes 14 ans, se lever et demanda à nous laisser de grâce, qu'elle seule paierai pour le fait d'être montée sur le navire clandestinement.

Des rires de la part des hommes.

« Allez baisse-toi et montre dont, comment tu vas payer ton voyage et celui de tes sœurs. »

La peine me prit au coeur, la colère et triste de voir ma soeur, dans une telle situation. Elle n'était clairement pas consentante et quand un des hommes, alla toucher l'endroit intime de ma soeur, celle-ci le repoussa. De voir ma soeur, prendre leurs machins entre ses mains, était plus qu'insupportable, alors voir l'homme, insister sur l'endroit qu'il lui était défendu... Je ne pus résister à lui planter le bout tranchant d'un miroir brisé, dans ses jugulaires. Les hommes remontèrent leur pantalon tandis que moi, je m'étais éclipsée hors de la cave où j'étais avec mes soeurs. Celles-ci ne m'ont pas suivi, ce qui n'est pas le cas des hommes qui s'apprêtaient à violer ma soeur. Si elles ne m'ont pas suivi la raison est plus qu'évidente, il faisait nuit, le ciel était dégagé et la lune était belle et ronde... Tandis que les hommes pointaient des canifs dans ma direction, mes yeux allèrent se poser sur la lune, se laissant bercer par les chants Lunaires, l'appel de la nuit.

Les Campell sont des sorciers puissants, car leurs forces résident dans leur union avec les éléments naturels. Mon élément naturel était la nuit de pleine lune, la nuit ou mon âme est libre, la nuit ou mon côté animal se dévoile sous les étoiles argentées. Les hommes, qui au début semblaient confiant, l'étaient un peu moins à la couleur de mes yeux bleutés qui devinrent aussi argenté que la couleur de la lune. La peur vint après que mon corps devint plus imposant, plus monstrueux. La peur devint affolement dès que le loup était là et affamé. Les plus chanceux sauterai par-dessus bord, les moins chanceux seront massacrés et il en fut ainsi. Jusqu'au matin, mes soeurs étaient restées, enfermées dans la cave. Elles m'ont retrouvé inconsciente, nue entre les cadavres déchiquetées de ces malheureux le lendemain. Nous aurions pu être perdues, mais les côtes françaises étaient à portée de vue, une fois assez proche, nous primes une barque et voguèrent jusqu'au port.

Nous étions aux Havres, mais nous n'allions pas y rester, nous devions nous éloigner le plus loin possible du navire et disparaître. Nous aurions pu trouver un endroit désert et en faire notre demeure en y construisant une cabane avec un jardin, mais où que nous rendions, nous étions persécutées... Parce que nous étions quatre jeunes et magnifiques femmes, nous n'étions jamais à l'abri des hommes emplis de perversité. Nous voulions devenir plus forte et arrête de fuir devant n'importe quel homme ivre, ou main du roi. Nous avons décidé de parfaire nos connaissances en magie et devenir des érudits, devenir de grandes sorcières, respecter par les autres et craints, même si nous étions seulement que quatre. Les quatre dernières Campell, partirent en voyage afin de s'enrichir en connaissance magique. Nous traversâmes la France et c'est à Saint Germain, que nous y fîmes la connaissance de la famille De Fressancourt, nous partageâmes nos quelques connaissances.

Une famille généreuse qui fut très hospitalière à notre égare, nous connaissions les situations des Rois et Reines de ces terres grâce ces personnes. Poursuivre notre quête le plus vite possible et ne pas s'installer, étaient devenus notre principale tâche. Nous étions jeunes et les De Fressancourt ont été bien trop aimable pour nous accorder leur bonne hospitalité, nous ne devions pas en abuser. A travers de notre chemin, nous avions rencontré quelques voyantes, des magiciens, ils nous apprenaient tout ce qu'il y avait à savoir sur les reliques magiques, les Runes, les incantations, tout était inscrit dans notre manuscrit. Nous quittâmes les territoires français, nous entreprîmes un voyage à travers toute l'Europe. En Allemagne nous rencontrâmes de façon hasardeuse, la famille Von Ringelstein d'une grande Noblesse, ils acceptèrent de converser avec nous sur leur connaissance magique durant un voyage... Nous tombâmes aussi sur la famille Schmitt, qui fut la première famille à nous parler de l'exorcisme et Orphéo.

Une famille un peu fou à première vue, mais aimable dans un certain sens. Orphéo, parmi mes soeurs, j'étais la seule intrigue par cette organisation. Je crois que j'étais la seule, parmi elles, à croire à leur existence. Même Kate, la plus grande d'entre nous toutes, ne pouvait point concevoir que sous le nez des chasseurs de sorcières, il y avait un groupe de sorcier presque partout en Europe. Et puis, si Orphéo existe vraiment, nous pourrions en apprendre beaucoup plus sur la magie que nous l'espérions. Bien évidemment, étant la plus jeune, je n'étais pas vraiment prise au sérieux dans mes paroles, à par quand mon sujet concerne ma malédiction. Les années passèrent, nous devînmes de vraies femmes, plus forte, plus expérimentée. Nos connaissances n'étaient, néanmoins, pas about de notre désir de savoir. En Roumanie, j'ai été séparée de mes soeurs à cause d'une horde de brigand. Mes soeurs Kate, Dolores, Gin avaient été attrapées une nuit.

J'étais partie chercher du bois pour le feu, pensant que rien ne pouvait perturber cette nuit pourtant si calme, en revenant elles n'étaient plus là. J'ai marché pendant des jours à leur recherche, je n'avais rien pour indice, que les traces laissées par l'unique chariot de la région, elles m'eussent conduit vers des pleines vertes. C'est d'ailleurs en ce paysage verdoyante, qu'elles s'achevèrent, me laissant dans mon désarrois. Je venais de marcher des jours sans boire, ni manger, la soif me faisait violence et la faim me tirailler les entrailles. Le loup à l'intérieur de mon être, était près à tout pour ce nourrir, je pouvais le sentir, je savais qu'à la prochaine pleine Lune, il y aura de malheureuses victimes à cause de moi. J'avais perdu connaissance avant même que ma conscience me l'informe, lui qui était plongé dans une rivière de tristesse et de regret, mes soeurs sont mes raisons de vivre. Quand j'ouvris les yeux de nouveau, j'étais tenue sous un abri.

« As-tu bien sommeillé, sorcière ! »

Je me redresse d'un mouvement de sursaut, paniquer sur le coup, de nombreuses questions vagabondent de toutes parts dans mes pensées confuses. Une femme entra dans cette cabane dont les murs semblaient être fait de peaux d'animaux.

« Grand-mère, laisses notre invité se reposer... Pardonne-là, elle est comme ça, avec tout le monde.

- Mais je dis la vérité, il y a de nombreux Horks qui tournent autour d'elle.

- Les Horks n'existent pas, ce n'est qu'une légende de nos ancêtres, grand-mère.

- Mais je les vois en ce moment et autour de cette jeune fille. Elle se retourne vers moi et rajoute. Toi, tu y crois mon enfant ? »

Je regarde la grand-mère avec des yeux étonnés, je n'aurais jamais cru rencontrer quelqu'un comme elle un jour. Je la regarde et je lui dis ceci...

« Alors, vous êtes aussi capable de les voir Vieille femme ? Même mes soeurs étaient incapables de les voir. »

La femme et la grand-mère me regardèrent avec deux grands yeux ronds, apparemment, au campement où j'ai été recueillie, personne ne croyait aux histoires de la vieille femme. La grand-mère se rapprocha de moi et sourit.

« Je savais que tu étais une sorcière, tout le monde l'est ici ne t'en fais pas, il y a pas de risque que tu finisses sur un bûcher avec nous. Elle s'interrompit un moment, demanda à la femme d'aller nous chercher quelque chose à boire et rajouta en ce retournant vers moi. Alors, qu'elle est donc ta malédiction ?

- Pardon ?

- Tu n'es pas au courant, seul ceux ayant été maudits peuvent voir ces fameux oiseaux visible dans l'obscurité.

- Que sont-ils ?

- Des messages de l'au-delà, ils sont l'énergie de toutes choses, de la magie, de l'âme, de la nature... Les légendes de notre tribut les nomme les Horks.

- Des messagers ?

- Quand quelqu'un meurt, on peut voir des Horks sortir de son corps, ces Horks sont les messagers qui constituent l'âme d'un être... Tous les êtres vivants étaient des Horks autrefois et tous êtres vivants redevient des Horks à la mort. Nous faisant partie d'un flux, qui nous dépasse, ce flux qui est la vie elle-même. Ah, je suis confuse, je ne me suis même pas présentée, je suis Telma Annabeth Hellsing, je suis la cheffe du village. »

Voilà une chose que je devrais rajouter au manuscrit, une fois que j'aurais retrouvé mes soeurs, je leur raconterai les croyances des roumains sur les Horks. Il est dommage que cela ne fasse pas partie de la science connue sur la magie, que ce ne soit qu'une simple légende, si moi et la vieille femme pouvant le voir, pourquoi pas d'autres personnes. La femme de tout à l'heure revint avec de bol en bois remplie d'un liquide chaud dont l'odeur délicieuse parfumant la misérable pièce, alla titiller mes narine et acidifier ma gencive. Mon ventre cria son envie de se repaître de ses aventures, je pris volontiers, le bol contenant le liquide et les quelques morceaux de viande couper avec amour. Ce repas et l'eau que l'on me passa avec la soupe, n'était qu'un simple repas de roturier, pourtant des larmes coulaient le long de ma joue. J'avais tellement faim, tellement soif, que la mort n'était plus très loin de m'entraîner avec lui vers les Limbes.

Après le repas, j'ai fait la connaissance du reste de la tribut « Hellsing » qui semblait vivre en nomade. D'après la vieille dame, il descendait vers l'ouest pour s'installer en France. Je leur dis, sous le ciel non chaland et nuageux, que je voyageais depuis le nouveau monde en compagnie de mes soeurs aînées. Je ne lui ai point caché mon inquiétude sur ce qui a pu advenir de la vie de mes soeurs, je lui ai dit que les traces du chariot m'avait amené jusqu'à ces terres. J'étais en route vers un périple des plus dangereux, si je continuais sur cette voie, je rencontrerai bien pire que de simple chasseurs de sorcière, d'après la vieille femme... C'était pour cela qu'elle et sa tribut s'en allèrent vers les territoires de l'Ouest. Mais songer à abandonner mes soeurs, n'était en aucun cas dans une idée à garder dans mon âme et entant que fière Sorcière du nom de Campell, je me battrai pour sauver mes soeurs du grand faucheur lui-même s'il le faut.

Grand-mère accepta ma décision, elle me comprenait, car il y a quelques années, il y a bien des Lunes... C'est elle qui se tenait à ma place et qui vivait ma situation, les Horks autour d'elle en sont la preuve. Chaque Horks à son histoire à raconter, si on est ouvert d'esprit, on peut entendre leur chuchotement. Je partirai donc demain, alors que la nuit semblait calme un homme ensanglanté vint en courant, paniqué. Il cria, qu'il nous avait encerclé, qu'ils étaient là, les loups. Après tout ici, c'était leurs territoires et le campement était en plein dedans. Néanmoins, toutes les voix se tuent, tous les regards étaient fixés sur ma personne. L'un des loups était à mes côtés, un loup noir d'une grande beauté aux yeux d'un bleu clair. Quand ma main effleura son pelage, les autres loups sortirent des bois et vinrent vers moi. Ce n'était pas la première fois que les loups me parlaient, mais c'était la première fois que des gens me voyaient leur parler. Depuis ce soir-là, les gitans me surnomma "la mère des loups"...

La veille de mon départ, la vieille femme demanda à ce que l'on me soit donné arme et monture, pour le long voyage jusqu'à la Transylvanie, là où mes soeurs sont retenues en captivité jusqu'à la prochaine pleine lune. Après ça, elles seront brûlées sur un bûcher pour être purifié par les flammes d'après Telma, jamais je ne le permettrai. Après avoir fait mes adieux à grand-mère Telma, sans plus tarder je pris route vers la Transylvanie. Dans trois jours, la lune sera pleine, dans trois jours le loup à l'intérieur se déchaînera. Je me devais d'atteindre la Transylvanie avant que la lune soit pleine, je me devais de sauver mes soeurs l'esprit lucide. Je n'oublierai jamais ce fameux soir où j'ai retrouve Kate, avec le bras ensanglanté. Elle n'a, jusqu'à aujourd'hui encore, jamais avoué que s'était moi qui lui avais infligé cela, pourtant c'était plus qu'évident. Nous étions dans une région épargnée des loups et la griffure de Kate était belle et bien celle d'un Loup.

1621, Village de la région de la Transylvanie...

J'arrive enfin au village dont m'avait parlé, grand-mère. J'espère que j'y trouverai mes soeurs toujours avec un coeur qui bat dans la poitrine. Il est encore bien tôt dans cette matinée frileuse, quand je pénètre dans le village. J'étais vêtue d'une armure aux couleurs de la tribut nomade des Hellsing, cachée et capuchonnée par une longue cape noire. Je descends du cheval arriver au centre du village, l'ambiance semblait bien triste en ces lieux, même pas un coq pour chanter le soleil qui vient. Aujourd'hui, est le jour de mon 20e anniversaires, quelle ironie, c'est en ce même jour, que ce soir la pleine Lune se manifestera et que le loup se déchaînera. L'eau des chevaux n'étaient nullement potable, les chiens et chat que je croisais, étaient mal nourrit. Le désespoir et la pauvreté semblaient avoir fait de ce lieu sa demeure principale. Dans un silence de mort, une silhouette sortie d'une des cases avec ce qui pourrait être des vêtements dans un grand bac.

C'était là, une femme d'un certain âge, peut-être aussi âgée que Grand-mère Telma. Etant la seule personne que je croise à ce bon matin d'hiver, je l'arrête pour lui demander si elle pouvait me guider vers un certain chariot transportant trois jeunes femmes. Malheureusement, la vieille femme ne comprit guère les mots sortis de ma bouche, je ne parlais guère le Roumain. Je devrais me débrouiller seule, d'après la grand-mère Telma, ceux qui ont capturé mes soeurs, ne sont pas des chasseurs de sorcière ou des chasseurs de prime, conventionnels, j'ai à faire, à des Paladins. Les Paladins étaient connus comme étant des chevaliers religieux, ayant le Pouvoir de purifier le mal. Les Paladins les plus connus de l'histoire, étaient les Templiers. Pourquoi y a-t-il des Paladins dans cette partie du monde, pourquoi il y a encore des gens qui prétendent être des Paladins ? Qui sont-il donc ?

Au-dessus du petit village sur la colline se tenait un château auquel, on pouvait voir des torches embrasées à chacune des tours. C'est ici que j'y ferai la rencontre des Paladins et que je leur ferai goûter de mon épée. Je repris ma monture qui s'était trouvé du foin, vu son museau quelque peu humide, il s'est contenté de l'eau qu'il put trouver pour se revigorer. Un cheval intelligent, prendre ce qu'on lui donne tant qu'on lui donne. Nous partîmes au galop en direction du château, c'était là-bas que se trouvaient mes soeurs, je le sentais et j'en aurai bientôt le coeur nette. J'évite l'entrée principale, évidemment, l'infiltration était toujours plus réfléchie que de foncer tête baissée. Sur les murs, Est du château, j'eusse la chance de trouver une grille menant à une galerie souterraine. J'entrepris d'y faire mon raccourci vers l'enceinte du château, l'endroit où j'avais atteint en premier semblait être les cellules.

« Anna ?! »

L'appellation de mon nom fit rater un battement à mon coeur pourtant si fort, la voix appartenait à celui d'un homme. J'étais à la fois déçu, qu'il ne s'agisse pas de l'une de mes soeurs, mais intriguer de connaître la raison pour laquelle le mystérieux inconnu, connaissait mon nom. L'homme était assis dans la pénombre, je ne pouvais que distinguer sa silhouette. Je suis sur d'une chose, c'est que la voix de cet homme ne m'a point semblé étrangère, au contraire, j'y ressens l'émotion de mon enfance. Je ne suis alors que plus intriguée par ce personnage, je me rapproche de la cellule.

« Oui, c'est bien toi... Oh seigneur, tu as tellement grandi Anna. »

Mes yeux se remplirent de larmes, soudainement, pourquoi ? Je l'ignorai, tout comme j'ignorai pourquoi la voix de cet homme allait droit au coeur. L'homme se leva et se rapprocha, mes mains serrèrent les barreaux sans que ma volonté ne puisse les manipuler de nouveau, paralyser par l'envie de connaître l'identité de l'homme. Il se rapprocha encore et une fois en face de moi, à seulement quelques mètres, le visage éclairé par la clarté de torche d'intérieur... Je ne pus me retenir de l'attraper entre les barreaux pour tenter une accolade, un misérable, petit câlin entre une fille et un père disparu.

« Père, je croyais que les chasseurs de prime avait fait de toi un martyr. Je suis tellement heureuse de te voir. »

Mes larmes tombaient à flots, l'émotion me fit presque oublier ce pourquoi j'étais ici. Après avoir demandé à père de reculer, j'inscrivis une Rune d'eau et de feu qui le tout unis invoque l'acide qui ronge le fer du verrou de la cellule. Une fois la porte ouverte, je me réfugie dans les bras de celui-ci, je ne voulais plus le lâcher. Il semblait terriblement faible, il était mal nourrit, son visage était meurtri par la faim. Le bonheur laissa place à la colère, que faisait-il subir à mon père ? Je sortie un bout de pain et de la viande séchée de mon sac, je le donne immédiatement à Père. Il me demanda quelle folie m'avait poussé à venir dans le repère des Paladins, si je me faisais attraper ce soir, je serais exécutée comme les autres. Les autres ? C'est alors, que je remarque la présence des pauvres personnes autour de nous, enfermées séparément dans des cellules. Hommes, femmes et même enfants, père me dit alors que lui et ces personnes seront exécutés ce soir.

Je lui dis que Kate, Dolores et Gin étaient ici aussi, que si je ne les trouvais pas elles risqueraient de subir ce même sort. Je pus entrevoir l'émotion de tristesse sur le visage de père, en lui disant que toutes ses filles étaient en ces lieux. J'irai chercher mes soeurs, puis on partira tous ensemble, lui avec nous, il était hors de question que nous soyons séparés à nouveau. J'étais déterminée, à les sauver tous, ils étaient des sorciers, j'inscrivis les Runes d'eau et de feu sur chaque cellule pour libérer ces pauvres gens. J'entendis la voix de mon père, crier mon nom avec effrois, quand je voulus savoir ce qu'il l'avait si soudainement effrayé, je reçue un coup qui me fit perdre connaissance. Mon réveil fut douloureux, je pouvais sentir le sang couler encore le long de mon front, puis redescendre sur ma joue. Ma vue fut d'abord flou, puis quand elle vint à se rétablir mon père se tenait en face de moi, les mains et les pieds enchaîner.

Je n'avais plus de voix, mais je voulus crier, supplier, conjurer de laisser mon père. J'entendis mon nom à seulement quelque mètre de moi, je me retourne et j'aperçois Gin et à côté d'elle, il y avait Kate et Dolores, elles étaient toutes trois en larmes, je l'étais aussi. Nous étions nous quatre attachées aux bûchers, l'un des hommes portant entre ses mains une bible, s'approcha vers nous, derrière lui y avait cinq autres personnes.

« Anna, tu étais celle qui manquait parmi les Campell, je suis ravie que tu sois des nôtres

- Qui êtes-vous ?! Criais-je avec rage.

- Oh... Et bien, on nous connaît sous bien des noms, les Paladins, les messagers de Dieu, Les Illuminati.

- Les Illuminati ?

- C'est un mouvement religieux. Repris Kate, elle rajoute. Elle est partout dans le nouveau monde, c'est elle qui a exterminé tous les Campell. »

Et ils veulent finir le boulot, ils prétendent être des hommes de Dieu, ce ne sont que de viles criminels, des humains... des humains que je méprise. Le soit disant prêtre, pris mon épée et se rapprocha en direction de la nuque de mon père. Mon coeur se mit à battre plus fort, mes soeurs pleuraient, la situation m'échapper, comment ai-je pu en arriver-là ? De toutes mes forces je suppliais le prêtre de laisser de grâce, la vie sauve à mon père, qu'il pouvait me prendre à sa place, que je ne me défendrai point. Il se contenta de rire, comme les autres autres hommes derrière lui. Je criais, je suppliais à nouveau ses hommes, je suppliais le bon Dieu, s'il y en avait un dans les cieux, de laisser mon père, à la petite fille égoïste que j'étais. Quand l'homme dit des mots en latin et quand il prononça le mot « Amen », mon père me regarda fièrement. Pitié, était le dernier mot qui sortie de ma bouche et les dernières paroles qui sortie de celle de mon père fit...

« Je dirais à vôtre mère à quel point, vous avez grandi ! »

L'épée sépara peu après ses mots, sa tête du reste de son corps. Je reste un moment sans réaction avant, de hurler de peine, de tristesse, de mélancolie, puis à la suite hurler de rage. Toutes mes peines, toute ma tristesse, tout mon sentiment d'espoir, se transforma ont une fureur qui me dépassait moi-même. Les hommes qui riaient envoyant la tête de mon père, rouler au sol, se turent en me fixant paniqué... Ils auraient, jamais dû faire ça, ma colère leur sera destinée et fuir maintenant est inutile. Mes yeux avaient déjà emprunté la couleur du blanc argentée de la lune, je regardais ces hommes, ces humains avec une haine incomparable.

« Je vous tuerai, JE VOUS TUERAI TOUS ! »

Criais-je, hurlais-je, crachais-je avec mépris, quand les nuages laissèrent les rayons de la lune parcourir mon corps, je pus me délecter de leur peur avant que la bête prenne ma place. Je ne vois généralement, que très rarement ce que je fais, une fois la lycanthropie entamée... Mais ce soir-là, je me souviens de tout, je me souviens d'avoir dévoré chacun de leur coeur pourri sans leur laisser à chacun d'eux, un espoir de revoir la lumière du soleil. Le lendemain, c'est mes soeurs qui vinrent me réveiller. En me transformant en Lycan, j'ai détruit les liens qui nous retenaient toutes les quatre sur le bûcher. Pour ne pas que je les attaque, elles se sont cachées dans un endroit où mon odorat ne les repérait point. Je me couvris d'une cape que m'avait apporté Kate et à la suite, nous nous dirigeâmes vers notre père. Nous prîmes sa tête et son corps, puis nous l'enterrâmes à l'extérieur du château. Difficilement, nous reprîmes notre périple vers le savoir, nous ne devions pas abandonner.

Un jour nous serions suffisamment fortes pour terrasser, ceux qui font de nous des victimes.

1624, Ecosse, Manoir des Mystery...

« Les sœurs Campell, c'est un honneur de vous rencontrer enfin, Fergus Liam Mystery, enchanté. »

Nous nous installâmes sur le canapé qui nous était proposé aimablement, notre voyage s'achevait avec la famille Mystery. Après le combat en Roumanie, il y a trois ans nous avons continué à découvrir les secret de la magie. Ce qui a valu que nous soyons connues, est le fait que nous ayant inventé le sort d'hibernation qui consiste à plonger un sorcier d'un sommeil hivernal grand durer. Cela permettra au sorcier de traverser les âges sans vieillir, ou mourir de vieillesse. Malheureusement, se sort ne marche que sur de petits animaux pour l'instant, sur un être humain, il consomme énormément d'énergie. C'est à cause de sort que nous sommes ici, aujourd'hui... Mystery représente Orphéo et d'après ce que nous savons sur Orphéo, il représente l'autorité magique de notre monde. Le très cher Fergus demanda très vite quel était les Runes utilisés pour créer la chambre d'hibernation, qu'elle était le génie qui inventa le sort, mes soeurs me regardèrent aussitôt.

« J'ai donné le concept, mais c'est mes soeurs qui ont fait le reste...

- Anna n'aime pas avoir tous les applaudissements. M'interrompis Kate, elle rajouta. C'est elle qui inventa le sort d'hibernation, qui trouva les Runes et l'incantation qui va avec, car elle est capable de parler à ce qu'elle appelle les Horks. »

Les Horks ouvrent la voie sur la sagesse de l'esprit et la connaissance... j'ai médité, jour après jour afin d'entendre ce que me disait les Horks. Chaque Rune a un message à livrer, chaque Rune représente une couleur précise, en mélangeant ces couleurs on donne forme à une nouvelle couleur, à un nouveau élément... Comme par exemple l'eau et le feu qui donnent naissance à la vapeur, ou l'acide. J'explique lentement à Monsieur Fergus, qu'avec l'aide de mes soeurs nous fusionnâmes plusieurs Runes pour trouver les bons cercles Runiques capables de matérialiser le pouvoir de la chambre à hibernation ? Ce qui nous avait poussé à le faire, était autre que le fait, que nous ne voulions plus vivre à cette époque-ci. Mais bon, ce n'est pas seulement à cause du fait que la chambre d'hibernation permettre de traverser les âges que Orphéo s'est intéressé à nous. C'est surtout parce que la chambre, une fois dedans, permet de soigner même les blessures mortel.

« La chambre d'hibernation pourra révolution le Monde de la magie, des guildes de médecin pourront utiliser la chambre pour soigner ceux atteints du cancer. Il pourront soigner tout le monde sans distinction des races, l'aide au monde. »

Me dit-il... Je me lève et je lui passe un parchemin contenant la fameuse « recette » du sort pour créer une chambre d'hibernation, bien sûr je ne lui passe, seulement les formules capables de créer une chambre de soin seulement. Je le saluts et me dirige vers l'extérieur, mes soeurs se lèvent et en font de même. Fergus m'arrêta dans mon Elan...

« Anna, que pensez de ce nom « L'Ordre Blaidd Ddrwg » ?

- Méchant loup ?

- Vous êtes devenu connue en Roumanie Anna, comme étant la mère des loups, n'est-ce pas ? On sauvant cette enfant Jørgensen en Suède grâce à votre chambre d'hibernation, vous avez inspiré quelques sorciers à créer une guilde de médecin, l'ordre Blaidd Ddrwg. Cela prendra du temps avant qu'elle soit officiellement reconnue comme une guilde de médecin, mais on peut déjà dire qu'ils sont déterminés.

- Alors, prenez bien soin du sort que je vous ai légué, M. Mystery... Sur ce, mes meilleures salutations. »

Il a un bon fond, mais depuis que cette nuit en Roumanie, depuis que j'ai vu mon père, se faire lâchement tuer... Je hais les humains, ce jeune Jørgensen je l'ai sauvé, car c'était un sorcier et que s'il mourait, les humains gagneraient en surnombre. Je ne peux pas concevoir, qu'Orphéo accueille des humains dans leur groupe, les humains sont des monstres sans coeur, qui ne mérite qu'une chose, être asservie. Pour obtenir notre invention, Orphéo nous récompensâmes d'une grande somme de pièce d'or. Nous étions riches et grâce à cette richesse, les soeurs Campell faisait désormais partie de la noblesse. Nous ne voulions plus retourner aux Etats-Unis, nous voulions tourner la page alors nous décidâmes de nous installer en Suisse, dans la région où vivait quelques gitans immigrés. Nous y bâtiront un manoir, le manoir Campell et nous y vivrons avec les gitans. Notre voyage était achevée dans un sens, même si dans mon coeur, il restait plein de terre à découvrir.

1625, Manoir Campell

« Qui êtes-vous et qu'est-ce qui vous a amené en notre demeure ? Dit Kate d'un ton Inquiet.

- Ne soyez pas sur la défensive, je ne suis là que pour vous faire une proposition. Mon nom est Colin Jeffrey Sullivan. »

J'étais restée, assise en retrait dans les pièces où mes soeurs s'entretenaient avec ce Sullivan, je n'avais aucune idée de ce pourquoi il était là et je ne voulais pas savoir. S'il était là à la demande d'Orphéo, je ne voulais pas savoir, tout ce qui vient d'Orphéo ne m'intéresse plus. Je ne voulais pas avoir à vivre ou travailler main dans la main avec les humains, non, plus jamais. Les humains vous trahiront toujours où bout d'un moment, ils me font peur. J'entends vaguement Dolores, lui demander qu'elle était cette proposition, j'attrape la tasse contenant ma boisson chaude et m'apprête à le boire tout en lisant un paragraphe du manuscrit que nous avons rempli de connaissance avec le temps.

« Une guerre ! »

Ma tasse m'échappe de la main et vint s'écrase sur le sol froid et marbre. Mon regard se fixe sur le rouquin, je me lève pour le rejoindre, je me tiens debout face à lui, non pas avec des yeux de colère, pourquoi le serai-je pour l'instant ?

« Une guerre ? »

Demandais-je, réellement intriguée. Une guerre contre qui ? Quelle était la cause de cette guerre ? Plein d'autres questions attendant une réponse, se manifestaient dans mon esprit. L'homme se leva, il était grand, bien plus que moi, très imposant, mais je suis bien plus grande que lui et plus imposante à la fois dans mon coeur et encore plus durant la pleine lune. Je n'ai pas peur de lui, mais je n'ai d'ailleurs aucune raison d'avoir peur de cet homme. Je lui demande de m'expliquer en détail qui est l'adversaire et pourquoi nous demander notre aide à nous précisément.

« Je suis ravie de vous voir enfin Anna, vous êtes une sorcière très connue dans notre monde, la mère des loups... Voilà là, un joli surnom. Ceux contre qui la guerre a été clairement déclarée, vous avez déjà rencontré quelques-uns de leurs adeptes par le passé, ils se font nommer les Illuminatis. Un groupe d'extrême religieux, chasseurs de sorcière.

- Oui, je m'en souviens et ils ont regretté d'avoir croisé ma route.

- C'est exactement la raison pour laquelle, je suis ici. En réalité, il s'agit d'un groupe de sorciers noirs voulant prendre le pouvoir sur Croix et il manipule des humains doués pour cela. Je sais que vous détestez autant les humains que nous, si ce groupe gagne la bataille, ils anéantiront des milliers de sorciers femme et enfant y compris. Simplement pour avoir le Pouvoir.

- Sur Croix ?

- Exact ! Ma famille n'est pas liée à cette organisation, mais nous leur prêtons nos forces pour éviter un génocide. »

Cet homme était malin, il savait comment me faire gagner à sa cause sans pour autant que je lui rétorque une quelconque phrase. Nous restâmes à nous regarder, yeux dans les yeux, silencieusement, à jauger nos forces, deux meneurs à n'en pas douter. Nos mains se serrèrent, mes sœurs à la suite se leva et alla préparer nos affaires pour le voyage. Sans que j'eusse demandé à l'homme si Croix avait des alliés à sa cause, il me répondit comme si mon esprit parvenait aux siens.

« Les O'Callaghan, les Jørgensen et les Al Hattal nous prêtes mains forte...

- Mais face à une armée, vous savez que cela ne sera pas suffisant.

- Que nenni... Même si certain n'appartient en rien à des familles nobles, Croix possède en ses rang de nombreux sorciers et sans compter les Hassanssins.

- Hassanssins ? Je dois avouer que j'ai toujours préféré les guerriers Sparte, que les Hassanssins des Perses.

- J'espère, que j'aurais l'honneur de combattre à vos côtés durant la guerre. »

Nos mains ne s'étaient pas lâchées durant notre petit dialogue pour mettre les choses aux claires. Nos mains se lâchèrent, puis l'homme se dirigea vers la porte. Nous nous étions compris, il se retourna vers moi et rajouta que des navires américains se dirigeaient vers les côtes françaises. Dans un mois, la bataille aura lieu et sous le nez du roi de la France, sans que celui-ci ne s'en rende compte. La première bataille aura donc lieu sur les côtes françaises. Les gitans que j'eusse rencontré en Roumanie étaient des sorciers de sang pur, j'espérais qu'ils m'aideraient à protéger les nôtres d'un génocide. Je fis donc, envoyer aussi des pigeons voyageurs à eux, mais aussi au quelque brave pirate que je connaissais. Ils répondirent tous présent...

***************

1625, France, au large des côtes de Normandie

Le début du cauchemar... Une cinquantaine de navires comportant des sorciers et sorcières de toutes âges, mais aussi des pirates et des gitans, qu'on avait payé d'une grande somme d'argent pour apporter un soutien marin... Moi et mes soeurs étions à la tête du premier navire en compagnie des O'Callaghan. Colt chargé à la ceinture, épée dans le fourreau. Je leur avais déjà fait un discoure avant de prendre la mer, étant donné, que Colin m'avait choisi comme étant la meneuse du groupe des guerriers de la division maritime. Car c'était là, notre tâche, nous devions repousser le plus de navire possible. La bataille sur les terres avaient déjà commencé, il y avait déjà de nombreux sorciers noirs Européens qui s'opposaient à la suprématie de Croix. Les sorciers noirs d'Amérique devaient être à tout prix vaincu, ils ne devaient point parvenir aux terres et prêter mains fortes à leurs alliés.

Je demande l'attention de tout le monde et le silence vint, afin d'écouter mes dernières paroles avant la bataille.

« Le moment est venu, où chacun d'entre nous, va combattre pour ce qu'il chérisse le plus en ce bas monde. Entendez ces tambours au loin, ils fêtent déjà notre mort, car pour eux nous ne sommes qu'une gêne qui bientôt, goûterons à leurs épées et leurs canons. Je sais ce que vous pensez, qu'ils sont trop nombreux et qu'on n'aura aucune chance. Nous sommes qu'une cinquantaine de navire, ils sont plus d'une centaine, vous avez donc raison d'avoir peur. Mais comprenez bien, que c'est, cette peur qui vous montre que le danger est bien réel, que si nous abandonnons, la mort est certaine. Connaissez-vous l'histoire de Leonidas Ier de sparte ? Il est resté célèbre par son opposition héroïque face aux Perses lors de la bataille des Thermopyles, durant laquelle il trouve la mort. Il mena 300 hoplites spartiates, ainsi que 700 soldats des cités de Thèbes et de Thespies, afin de combattre jusqu'au sacrifice, malgré une infériorité numérique prononcée face aux Perses, pour laisser aux Grecs le temps d'organiser leur défense. »

Je m'arrête un moment, regardant chacun de leur visage essayant de comprendre là où je voulais en venir. Je rajoute d'un ton plus calme...

« Faisons comme ces spartiates, combattons pour que la nouvelle génération connaisse une vie paisible, même si nous devons nous sacrifier. Je dégaine mon épée et ils en font tous de même et cette fois, je hausse le ton avec colère. Ils penseront nous terrasser sans difficulté, montrons-leurs qu'ils foncent droit sur le mur le plus imprévisible de l'Europe. »

Puis les cris de rage et de fierté retentit abord du navire, puis les cinquante autres navires suivirent notre élan. Entendre nos cris de guerre de leur allié, leur donnait espoir...

« Les sons des tambours ennemis approchaient tout comme les navires, alors que tous se mirent à leur poste de combat, Anna regarda le ciel. Ses soeurs restèrent à ses côtés, armées de leurs épées, Anna regarda le ciel sans nuage et elle dit ceci. « La tempête approche, il faut faire d'elle notre allié au moment venu ». Ses soeurs ni virent qu'un ciel bleu, mais leur attention se portèrent très vite sur les vaisseaux américains en face d'eux. L'ordre d'Anna fut de diriger les canons en direction de navires ennemis, chacun d'entre eux remplis d'obus contenant de l'huile. Les cinquante navires d'Anna avança en formation pyramide, une tactique Spartiate qui consiste pour un petit groupe, d'attaquer tout en résistent aux assauts. Quand vint le moment de faire dérouler les couleurs, l'ordre de faire feu fut déclaré. Les projectiles tirés par les canons des deux camps adversaires, fusèrent.

Anna continua scruter le ciel bleu d'un calme olympien, elle ordonna de faire signe aux autres navire d'utiliser les projectiles à bombes d'huiles inflammable. La première étape était de faire enflammer les premiers navires, deuxième étapes trouver et détruire le cerveau, donc trouver le navire principal qui commande la mission. La pyramide était à plus de vingt mètres des premiers vaisseaux ennemis, les projectiles à bombe d'huiles inflammables les percutèrent. Seulement dix navires sur une centaine s'embrasèrent, puis quinze et vingt, pour finir vingt-trois navires prirent feu aux tires de canon des bombes d'huiles. Anna ordonna de remonter les voiles, personnes comprirent exactement pourquoi, cependant ils exécutèrent ses ordres sans commentaire, les autres navires alliés firent de même. Les flammes des navires ennemis, passèrent d'un navire ennemis à l'autre soudainement. Un vent de l'Est s'était levé et elles poussèrent les flammes à l'Ouest, vers l'ennemi.

On passa de vingt-trois navires embrasés à trente, quarante, puis cinquante, leurs bateaux était assez proche et leurs voiles étaient baissés... Les cris de joie des sorcières perçaient le souffle de la tempête en approche, le vent avait amené avec lui des nuages orageux, seul Anna resta silencieuse, le visage impassible observant au-delà des navires en feu. Les humains et sorciers à bord des vaisseaux presque en ruine, se jetèrent dans l'océan qui malheureusement pour eux, n'allait pas tarder à se déchainer. La pyramide passa entre les navires enflammés, les frôlant au passage. Anna demanda à ses soeurs qu'elle était la situation des navires Oméga, ceux qui attaquaient et servaient à la fois de bouclier. Kate, sa soeur aînée, lui dit que les coques du navire en tête, du flan droit et gauche, était touché, mais les bateaux pourraient encore voguer. Anna se retourna vers le messager, elle fit un signe de la tête et le messager agita un drapeau rouge à l'arrière du bateau.

Le drapeau rouge signifiait que les navire Delta qui étaient restés jusqu'à présent à l'arrière, pouvaient passer à l'action. Ces navires-là étaient bien plus armée que les navires Oméga, la formation pyramide devinrent la formation corbeau et prirent la forme d'ailes déployées. Cinquante navires pour cinquante navires, Anna ordonna de déplier de nouveau les voiles, maintenant qu'ils eussent passé la barrière de navires en feu, qu'ils avaient eux-mêmes créé. Les canons tiraient des deux côtés et des navires coulaient des deux camps, la plus jeune des soeurs Campell eu un regard déterminé, qui voulait tout dire... leur reste de l'équipage comprit que la mère des loups avait bien la nette intention de gagner cette bataille. Quand celle-ci dégaina son épée, à l'approche de la collision de leurs navires contre ceux de l'ennemi et qu'elle pointa celle-ci vers le ciel crachant des éclaires, tous dégainèrent leurs épées, près à combattre avec férocité et acharnement. »

« Préparez-vous à l'abordage ! »

Dis-je, alors que la collision de nos navires étaient proches, les Horks influaient en masse autour de nous, cela signifie que la magie de sorciers n'était plus au repos. Et puis, à la collision les téléporteurs et les véloces se précipitèrent sur l'ennemi. Chacun des deux camps abordaient les navires adversaires, le combat au canon avait laissé place au combat à l'épée, la piraterie était magnifique. Je fusille un lévitant humain qui me prit pour cible. Moi et mes soeurs formaient un cercle pour ne pas avoir d'angle mort et nous combattîmes ensemble. Un des hommes fonça dans ma direction, nos épées se croisèrent à plusieurs reprises. Cela se voyait qu'il avait de l'expérience dans l'escrime, mais je pouvais voir et prévoir chacun de ses mouvements, j'étais plus forte et plus rapide que lui, je devais remercier mes capacités de lycan. Je fis en sorte que mon épée dévia la sienne, en profitant de son déséquilibre pour lui planter mon épée dans le coeur.

Je laisse mes soeurs, pour me rendre dans le garde de manger et en ressortir avec bouclier enchanté. Durant mon dernier combat, j'avais repéré le clergé deux navires en partant du mien, je devais traverser un navire, qui appartenait à l'ennemie. J'abordais le navire sur lequel la collision avait eu lieu, je pare une boule de feu avec mon bouclier, puis la lame d'une épée et je contrattaque. Je pare et je contrattaque, puis pare de nouveau tout en faisant des victimes sur mon chemin, tout en avançant vers le prochain navire. Je monte en hauteur, j'attrape une corde et la transforme en liane et je me balance jusqu'au navire du clergé. J'atterris sur mes deux jambes, bouclier et épée en main. Trois hommes me chargèrent, j'en fis de même pour les surprendre la première. J'offris un coup de bouclier avec la force de mon corps à celui du centre, je pivote directement à la suite sur 180 degré, pour enfoncer mon épée dans l'estomac de celui à la droite de l'homme au centre, tout en lâchant un hurlement de rage, tout en parant du bouclier l'épée de celui gauche...

Je fais, revenir l'épée à mon aise en la faisant tournoyer, je l'enfonce sans plus tarder dans le second homme. Il restait plus que celui dont j'avais fait gouter de la solidité de mon bouclier, nous nous regardâmes, il faisait tournoyant son épée. Les vagues étaient de plus en plus grande, les vents de plus en plus forts, il pleuvait des cordes et le ciel crachait de nombreux éclairs qui illuminaient les nuages sombres. L'homme fonça vers moi, l'épée en l'air, j'évitais son premier coup, pare de justesse le second coup d'épée, je lui donne à nouveau un coup de bouclier pour le repousser. Autour de nous, mes camarades et les siens s'entre-tuaient. Mon adversaire était fort et très agile, aussi fort que moi et aussi agile. Ma force et mon agilité me viennent de mon côté loup, tandis que lui, il a dû énormément s'entraîner. Je laisse mon bouclier, tomber à mes pieds, fait tournoyer mon épée tout en me positionnant en garde de combat. Il me sourit, il comprit sûrement, que cette fois je le prenais au sérieux.

Nous fonçâmes pour nous affronter, chacun de nos mouvements étaient soigneusement placés, néanmoins contrés. Cet homme était capable tout comme moi de prévoir le mouvement de son adversaire, ce qui prouve qu'il a de l'expérience dans le domaine du combat au corps à corps. Notre échange de coup dura une bonne dizaine de minute, sans que l'un de nous deux flanchent, j'avais raison de me défaire de mon bouclier... Contre lui, il était inutile, il me ralentissait plus qu'autre chose. J'affronte l'homme à arme égale.

« Mon ennemi a-t-il un nom ?

- On me nomme Djibrïl G. Warren-Halliwell.

- G ? Tu es un porteur du nom « G ».

- Exact !

- Je comprends d'où te viens cette force, je dois te tuer. »

Au moment où j'ai dit cela, un téléporteur l'attraper et l'emmena, ce n'est pas un téléporteur de notre groupe. Je me rendis très vite compte ce pourquoi ce Djibrïl fut évacué par l'un des siens, nous venions de remporter la bataille. Les derniers navires ennemis survivants prirent la fuite, nous avions gagné le combat, nous avons repoussé les alliés des extrémistes de l'Europe. Nous retournâmes vers les côtes avec seulement, cinq navires qui plus est, endommagés.

« La première bataille s'acheva avec succès, cet exploit menez par les soeurs Campell fut retenu de tous. Les Américains n'ont guère retenté de passer au travers du mur le plus imprévisible de l'Europe, ainsi fut surnommé les cinquante navires de l'union magique Européen. Les batailles du côté des Ecossais étaient victorieuses, de même que sur les terres françaises. La guerre n'était pas finie pour autant... »

1627, Grèce, Thermopyles...

« Ils sont plus de trois milliers de combattant esclave et sorcier en face de nous, nous sommes que 500... Certes, mais nous sommes 500 Sorciers de Croix ! Nous les vaincrons et nous gagnerons cette bataille. »

Les épées qui frappent les boucliers avec rythme comme pour se motiver à la bataille, comme pour faire gonfler la rage de combattre dans le coeur. Les soeurs Campell se tinrent à la tête de l'armée, Kate motiva les fiers guerriers sorciers pirates et gitans qui acceptèrent de nous prêter leurs forces, ils ne seront pas un sacrifice à oublier. Gin et Dolores étaient toutes deux, aux côtés du clan Gitans qui ne nous avaient pas lâché, depuis le début de la guerre. Pour ma part, je me tenais au côté du Chef de la famille Sullivan, Colin Jeffrey Sullivan... Les O'Callaghan était de la partie, de même que de nombreuses familles de sorciers noirs, notre union formait plus de 500 sorciers de chaque pays allié à Croix. Colin me regarda, un moment, j'en fis alors de même, que cherchait-il à voir en moi ?

« Jouons un jeu, très chère...

- Quand est-il ?

- Celui qui a le plus de victime à son compte remporte, là partie... Si vous gagnez, j'accepterai n'importe lesquels de vos souhaits.

- Et si je perds ?

- Vous deviendrez ma femme et mère de mes futurs enfants ? »

"La complicité d'Anna Fanalis Campell et Colin Jeffrey Sullivan, commencèrent depuis ce moment. Durant la bataille magique de Thermopyles, Anna tua 113 personnes, Colin 115 et ils comptèrent tous deux leurs victimes un à un, à voix haute durant la bataille pour ne pas oublier le compte. A la fin du combat Colin alla récupérer son due, qui n'était autre qu'Anna elle-même, ils s'embrasèrent parmi les dépouilles des victimes de la guerre. La bataille de Thermopyles fut la dernière grande bataille et pour finir, la guerre entre les familles de sorciers noirs pris fin en août 1629. Peu après, le mariage d'Anna Fanalis Campell et Colin Jeffrey Sullivan, fut annoncé, Anna devint, Anna Fanalis Campell-Sullivan. Elle tenait à garder son nom, dernier vestige de sa famille."

1640, Suisse...

« Quand la construction du manoir sera aboutie, elle deviendra la demeure des Sullivan »

Dit Colin fièrement à ses deux fils et sa fille, le premier Calvin à dix ans, second Leo sept ans, la fille Daenerys est âgée de cinq ans et pour finir, le dernier encore dans mon ventre depuis, maintenant huit mois, déjà. Ce sont mes enfants, Colin tenait avoir une grande famille bien que les Sullivan soient déjà bien nombreux. Le temps passèrent, je mis au monde une autre fille, Amélia. Le Manoir Sullivan fut construit à la fin de l'été 1640, mes soeurs vivaient avec moi et les Sullivan au Manoir, nous avions légué le Manoir Campell au Hellsing, manoir qui devint le Manoir Hellsing.

1650, Suisse Manoir Sullivan...

« Vous êtes sûr que cela va marcher. Demanda Colin, les yeux rougis par les larmes.

- Oui, mais plus jamais vous la serrerai dans vos bras à nouveau. Dit l'une des soeurs Campell.

- Peu importante, si cette magie peu la sauver... Prenez ma vie comme offrande. »

Les trois soeurs Campell ainsi que le Sullivan, se tenait autour d'un corps inconscient gisant dans son sang. C'était la le corps de l'héroïne de la guerre magique, qui est autre que Anna elle-même. La dernière pleine Lune lui fut fatal, des villageois à avait fait appel à une étrange personne maîtrisant la chasse au loup... Le plus troublant c'est que ce mystérieux homme semblait sans talent magique, un chasseur français du nom d'Argent. Apparemment, il connaissait déjà les points faibles d'Anna, comme si ce chasseur avait déjà chassé d'innombrables loups-garous, avant Anna elle-même, ce qui est peu probable. Il avait utilisé une balle en argent qui se logea près du coeur d'Anna, celle-ci ne se réveilla plus après le coup. Colin fut désespérée de retrouver sa femme gisant dans la forêt, pas très loin de sa demeure, lui qui pensait que les chaînes dans les cachots étaient suffisantes pour retenir la force bestiale d'Anna. Tout semblait dire que rien ne pouvait sauver Anna de la mort.

C'est alors que Kate, Dolores et Gin lui parla de l'invention d'Anna. La chambre d'hibernation, qui servait à la fois de chambre temporelle, mais aussi de soin... Si nous utilisions la chambre de soin pour Anna, elle sera sauvée... Mais vu son état, il faudrait bien plus d'une année pour la sauver de la mort, dit alors Kate.

« Combien de temps ? Dit Colin...

- La balle s'est logée près du coeur et celle-ci continue lentement son chemin vers le coeur en question à chaque battement. L'argent brûle la chair d'Anna, dans peu de temps l'argent aura pénétré son coeur et elle mourra. Annonça fébrilement Gin.

- Combien de temps j'ai dit ?! Haussa-t-il du ton.

- 10 ans, c'est tout ce que nous pouvant faire et elle ne sera pas complètement rétablie... Fit Dolores, en larme sachant que c'est sa petite soeur qui est allongée sur le lit, respirant difficilement. Tout semblait noir, tout d'un coup... L'idée semblait bien à première vue, mais la mort leur faisait barrage et elle voulait l'âme d'Anna. Puis, Kate ramena la lumière à nouveau...

- Une vie pour une vie, c'est-ce que Anna disait...

- Que veux-tu dire ? Exclama Colin, qui était devenu soudainement intrigué par les paroles de Kate. Celle-ci ajouta...

- On peut la sauver de la mort, seulement si on a de quoi offrir à celle-ci une nouvelle âme... Un échange équivalent. Et j'accepte de donner ma vie pour elle... »

En général, la chambre d'hibernation, fait hiberner un être que pendant une année, car l'énergie magique employée pour l'hibernation est colossale. Mais un jour Anna émit l'hypothèse que si un sorcier utilisait sa propre vie pour faire hiberner un être, celui-ci hibernerai durant toutes les années que le sorcier sacrifier aurait dû vivre... La chambre d'hibernation est en quelque sorte la fontaine de Jouvence. C'est ce qu'expliqua Kate, elle rajoute...

« Ce qui fait que si je donne ma vie comme source d'énergie pour alimenter la chambre, Anna hibernera pendant 100 ans environ, elle sera largement sauvée et rétablie de ses séquelles »

Ni Gin, ni Dolores et ni Colin comptaient laisser Kate, donner sa vie « seule » pour sauver Anna, pourquoi serait-elle la seule à avoir toutes les gloires à sauver un être qu'il aime et eux regarderai sans rien faire c'est ça ? Ils se mirent à rire un moment à cette idée, qui semblaient tous avoir eu. Colin fit ses adieux à ses enfants déjà adulte pour certain, il leur expliqua la situation, leur dit, que les enfants de tes enfants devront savoir qu'Anna vivra à l'intérieur d'un tombeau de cristal, ils devront la protéger et la garder secrète au monde extérieur... Elle était leur trésor le plus précieux, la mère de tes fils et filles à venir. Peu après cela, c'est la dernière fois qu'on vit le héros Colin Jeffrey Sullivan et les soeurs Campell...

L'histoire de Anna au fil des années devint une légende, que les plus vieux Sullivan continuent à raconter à leurs petits enfants. La légende raconte que quand Colin et les sœurs Campell donna leur vie pour Anna, leurs corps partirent en poussière bleuté rejoignant les étoiles dans le ciel.

Je suis une personne qui n'a pas vraiment un caractère particulier, je suis plutôt une personne qui aime rester dans son coin. Je n'aime pas non plus parler avec les étrangers à part, pour les saluer, bien évidemment comme je suis toujours dans moins coins, même les salutations sont rares. Je suis une personne très solitaire et silencieuse, je peux paraître être quelqu'un de renfermer qui souhaiterait ne jamais être par-ci où par là... Cependant, c'est le contraire, j'aime observer ce qui m'entoure, connaître l'inconnu. Je suis une personne calme, qui ne réagit pas aux insultes, mais qui sait comment répondre au coup. Je n'aime pas faire du sport, si seulement cela m'ennuie, mais j'aime l'art du combat et je fais, partager cette passion avec d'autre. Je peux paraître faignante, c'est le cas, je l'ai toujours été et je ne le cache pas. Je hais les humains, au point même que l'idée d'avoir un esclave me répugne. Bref, je suis une personne ordinaire, niveau caractère... Je n'aime pas les personnes qui se vantent, ou les mauvais bougres. Je peux devenir violente et colérique si je vois, entends un, ou plusieurs mots qui ne me plaisent pas...

Je suis petite de taille, enfin je fais exactement 1,63m... En réalité c'est plutôt une taille moyenne pour une femme, donc oubliez le mot petit. Je n'ai pas un corps de femme au foyer, mais celle d'une guerrière, celle d'une Lycan. On peut voir mes tablettes abdominales, car je n'ai pas énormément de graisse sous la peau. Je suis souple, très souple, durant mon périple en Asie, j'ai appris beaucoup de choses... Notamment les différentes positions du Kâmasûtra, c'était passionnant... Bref, ma vie.

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