ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »

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 ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »

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Oz
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CITATION DU PERSONNAGE : La magie est une science qui nous échappe...

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Oz
MessageSujet: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 30 Avr 2013 - 0:48

ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  Tumblr_m2vu1nQaEs1r5ruse
« Mon problème, c'est que je suis trop sensible... »

    Des cris, des explosions, des rires non rassurant, les ténèbres... encore les ténèbres. Je rêvais autrefois d'être la fée de Peter Pan, je rêvais de voler à travers les étoiles jusqu'au matin et rejoindre le pays imaginaire. Je rêvais de connaître d'innombrables aventures, bien plus fantastiques les unes que les autres, bien plus merveilles. Je n'ai jamais rêvé d'être une princesse attendant son prince charmant, j'ai toujours rêvé d'être le chevalier qui secoure la princesse dans la plus haute tour du château. Je n'étais pas une bagarreuse, serte, mais une grande rêveuse pour sûr. J'aimais imaginer être le capitaine d'escadron, ou le capitaine d'un navire de pirate. Et puis, un jour, j'ai rêvé d'être le capitaine Kirk... J'ai commencé à aimer les films futuristes, d'où l'apparition de ma passion pour les gadgets. J'ai rêvé devenir la plus grande scientifique de l'histoire, résoudre les équations d'Einstein, créer des gadgets révolutionnaires.

    Puis un jour, j'ai un nouveau rêve à la fin de mes études scolaires au lycée, devenir une grande justicière... Je suis allée à l'université pour faire des études en droit, en ressortir avec un diplôme et rentre dans le FBI pour devenir un agent spécial. Je croyais que devenir un agent du FBI, me permettrait d'être une justicière, j'aurai dû juste devenir flic pour cela... C'est les flics qui courent après les voyous, moi j'avais atterri dans la police criminel. Ce que je faisais n'était pas aussi héroïque et amusant qu'un flic courant après un voyeur exhibitionniste, ou un voleur de sac à mamie Bernadette. Là où j'ai atterri, j'étais forcé de voir les clichés de victimes de meurtres, parfois en série d'homme, de femme et même d'enfant. Et puis, finis les rêves, retour à la réalité, rien en ce monde ne permet la place au compte de fée, ou à la magie, ce n'est que des histoires à dormir debout. La vérité, c'est les criminels et les victimes, les équations et les réponses aux équations, la science et la technologie... Point.

    Point... point ? Je me lève en sursaut, le coeur battant à vif allure, la respiration saccadée, je me penche la tête sur le côté avant de vomir ce qui venait de remonter coupant subitement mon sommeil. Un « merde » s'échappe de ma bouche, tandis que la respiration commence à ralentir d'elle-même. Je regarde autour de moi, je ne reconnais rien, j'ignore même comme j'ai atterri ici, je sais, une seule chose... c'est que mes côtes mes font atrocement mal. D'ailleurs, sous mon t-shirt, il y a des bandeaux de pansement tout autour du corps sous la poitrine. C'est d'ailleurs d'après ces bandeaux, que je réalise, que quelques-unes de mes côtes étaient fracturées. Je me lève néanmoins, sortant hors du lit sur lequel j'étais... Pour me rendre à la salle de bain où la première chose, que j'effectue, c'est de me prendre un verre d'eau avec ce que je trouve sous la main servant de récipient. Puis je prends une serviette avec moi pour venir essuyer la saleté dans la chambre, que j'ai causé.

    En nettoyant un vertige me prend, me faisant chavirer sur le sol froid... Combien de temps n'ai-je pas mangé ? Combien de temps ai-je dormi ?

    Je tente de trouver la cuisine, je me rends compte qu'il n'y a pas de cuisine... Juste, une chambre, un W.C et une salle de bain. Suis-je dans une chambre d'hôtel ? Quelque minute plus tard, je dépose la serviette avec laquelle j'ai nettoyé le sol dans la baignoire et me couche de nouveau sur mon lit. J'avais de plus en plus de vertige en restant debout et mes côtes me faisaient affreusement mal. Je regarde par la fenêtre, il faisait nuit, vue la forme de la lune dans le ciel, la pleine lune était passé... Pleine Lune qui était censé être le 25 avril et j'ai perdu connaissance dans la soirée du 20 ou peut-être 21 avril... Quel jour en est aujourd'hui ? Perdu connaissance... Je me rends compte que, ce qui s'est passé à l'orphelinat, c'était vrai, je ne l'ai pas rêvé... Mon coeur se met à battre rapidement, je me relève de nouveau, je regarde partout autour de moi à la recherche de mon arme de service... Je devais retourner là-bas, je devais sauver les enfants. Aucune présence de mon arme, tant pis j'irai sans...

    J'enfile un pantalon et ma veste, je me rue sur la porte qui semble celle de l'entrée... J'avais peur là-bas, car je ne comprenais pas ce qui se passait et j'étais sous l'effet des somnifères. Là, je suis furieuse, je dois trouver un téléphone et contacter les autorités, la police écossaise pourra m'aider à sauver les enfants qui ont survécu, attrapé ses assassins. Et...

    Je m'arrête, la porte d'entrée ouverte, face à l'homme qui se tient derrière le seuil... Je pose mains sur ma bouche en pousse un soupire d'effrois.

    « J'aurais préféré, n'avoir qu'imaginé ta présence ce soir-là... Je recule et attrape un crayon sur le meuble, je pointe celui-ci vers lui. Tu es un tueur c'est ça ? Tu as aussi tué ses enfants, ce soir-là, hein ? Je... Je vais appeler la police et si... si tu t'approches, je cris. »

_________________

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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 30 Avr 2013 - 2:46

ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  L8Bzs
C'est avec une appréhension certaine que je quitte le petit supermaché du coin et que je me dirige vers l'hotel -l'auberge, pardon- de Little Norton, plus proche voisin de ce qu'était le village de Little Angleton il y a 10 jours à peine. Et ce n'est absolument pas par hasard si j'ai choisi cet endroit : ce village est suffisamment éloigné de Mystery pour que Nancy soit en sécurité, mais suffisamment proche pour que je puisse assister sans peine aux réunions des sorciers noirs.

Et là dessus, je remercie grandement les dons qui m'ont été offert puisque je ne sais franchement pas comment nous aurions pu survivre dans l'état dans lequel nous étions tous les deux sans cela. Après son sauvetage, j'ai parcouru je ne sais combien de kilomètres avec Nancy dans les bras alors que le contre coup dû à l'utilisation abusive de mes pouvoirs commençait à se faire grandement ressentir (le fait que je tentais de maintenir mes facultés auditives afin de guetter toute présence humaine et/ou magique n'aidant en rien).

Quand nous sommes arrivés à Little Norton, j'étais complètement vidé, autant moralement que physiquement.

Heureusement que j'ai pu donner des soins magiques à Nancy tout le long du chemin sinon, je ne suis pas sûr qu'elle se serait remise de cette fameuse nuit... Elle a réussi à tenir le temps que je reprenne des forces et j'ai ensuite pu utiliser de la magie runique sur elle pour réparer ce que j'étais capable de réparer.

Enfin bref... sachez que si je suis anxieux, ce n'est en rien à cause de mes chers comparses... Disons plutôt que j'appréhende le moment où je vais devoir faire face à Nancy et à ses questions (qu'elle est en droit de poser, bien sûr) sur les évènements récents ainsi que mon degré d'implication. Et je l'avoue franchement : j'hésite à être honnête avec elle, surtout vis-à-vis dudit degré d'implication.

Mais bon... l'improvisation, ça me connait puisque la vie que je mène en est un exemple type...

J'inserre donc la clef de la chambre dans la serrure et, une fois la porte ouverte, je suis surpris de trouver Nancy debout, terrifiée et visiblement pas en pleine forme. Je reste d'ailleurs tellement stupéfait qu'aucun son ne sort de ma bouche : je me borne à la fixer sans un mot, sans un bruit, tandis qu'elle me dévisage avec une profonde déception sur le visage.

Elle se penche alors tout à coup vers le bureau pour... s'emparer d'un... d'un crayon... et le pointer dans ma direction. Je n'en demeure que plus déconcerté, comme vous vous en doutez...

    « J'aurais préféré n'avoir qu'imaginé ta présence ce soir-là... Tu es un tueur c'est ça ? Tu as aussi tué ses enfants, ce soir-là, hein ? Je... Je vais appeler la police et si... si tu t'approches, je cris. »

Je ne peux retenir un frisson en entendant le mot « tueur » sortir de sa bouche, surtout quand il est associé au mot « enfants ». Je suis peut-être un soldat de Rosenrot, mais j'ai toujours mis un point d'honneur à épargner la vie des innocents (et par innocents j'entends tout ce qui se situe en dessous de la quinzaine).

D'ailleurs, je n'ai pas été particulièrement emballé par la prise du Mystery et, si j'avais pu m'abstenir de m'y rendre, je l'aurais fait. Mais si je m'en étais exempté, je n'aurais jamais pu la sauver : ce qui fait que depuis ce soir là, je remercie l'inflexibilité de Mademoiselle* qui, malgré le lien qui m'unit à Mikeal, m'a demandé de venir.

Enfin... ordonné serait plus juste.

Je fronce donc les sourcils de colère face à ce qu'elle ne se donne même pas la peine d'insinuer. Je claque la porte derrière moi avec agressivité, m'avance silencieusement dans la pièce, dépose sèchement mes courses sur le petit bureau dessous la fenêtre et me tourne vers elle, les bras croisés sur la poitrine :

    « Je n'ai, et en aucune façon, levé la main sur des enfants alors je te conseille d'arrêter vite fait tes insinuations parce que je suis du genre susceptible, même si je n'en ai pas l'air. Et laisse-moi te dire que les seules personnes que j'ai massacré sont celles qui ont osé s'en prendre à toi, cette nuit-là : celles-ci même et personne d'autre. »

Je laissais paraître bien moins que ce que je ressentais : j'étais profondément touché qu'elle puisse croire que... bon, il est vrai que ma position puisse prêter à confusion, mais tout de même ! C'était comme si elle m'avait transpercé le torse de sa main pour m'arracher le cœur et l'écraser devant mes yeux.

Très désagréable.
En plus d'être douloureux...

Je lui tourne le dos (tout en me demandant ce qu'elle compte me faire avec un stupide crayon parce qu'à part me crever les yeux, je ne vois pas...) tout en m'avançant de nouveau vers la porte d'entrée que j'ouvre brusquement.

    « Mais si tu as si peur de moi que ça, je t'en prie, la sortie est par là. Je ne te force à rien et je ne voudrais pas que tu me colles l'étiquette de ''séquestreur'' à celle de ''tueur''. Seulement, si tu décides de rester, je te serais reconnaissant d'éviter de hurler parce que je n'aurais pas d'autre solution que de fermer cette bouche moi-même et je ne suis pas sûr que tu apprécies le traitement. »

Moui, ce serait une excellente excuse pour l'embrasser, en plus.
Surtout que ça fait un bail que j'en meurs d'envie.
Mais peu importe...

    « Si tu décides de rester, je te demande de te calmer, de poser ce truc ridicule et de t'asseoir. Maladroite comme tu es, tu serais capable de te blesser avec la mine de ce crayon... Et puis, j'ai eu un mal fou à te soigner avec mes runes, alors comprends bien que je ne voudrais pas que tous mes efforts partent en fumée. »

Je soupire, un peu exaspéré, surtout parce que je dois lui changer ses bandages, en plus.

    « Et si ça peut te rassurer, la petite que tu as tenté de sauver avant de te faire assommer à été mise en sureté par des exorcistes. Qui plus est, et je te le jure sur la vie de mon frère, je n'ai rien fait à personne et n'ai aucunement participé à ce massacre de quelque manière que ce soit. »

Spoiler:


Dernière édition par Alexander O'Callaghan le Mar 28 Mai 2013 - 0:33, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 30 Avr 2013 - 4:44

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« Mon problème, c'est que je suis trop sensible... »

    Je le regarde paniquer, m'imaginant à cause de la peur tout plein de trucs morbides, qu'il allait me faire, surtout que j'ai beaucoup regardé « SAW » ses derniers temps. Mais au fond de moi, bien que ma pensée était, contre lui, mon coeur était pour lui. Je sentais, que j'étais heureuse d'être avec lui, mais la crainte était présente, plus que le reste malheureusement. Les mots sortirent d'eux-mêmes, je ne pensais pas, que cela l'atteindrait, je suis une idiote quand j'ai peur et j'agis comme une idiote ne prenant pas le temps de réfléchir à la situation pourtant si claire. J'étais vivante alors, que j'avais senti la mort caresser mon âme. On a même pris soin de me soigner, qui d'autre à par lui a pu faire cela... Il semble énerver maintenant, il rentre à l'intérieur de la chambre, je continue à reculer et j'ai tellement envie de crier, mais la porte est fermée, il aura le temps de me faire plein de trucs avant de s'enfuir... Je suis irrécupérable. Je continue à le voir comme une menace, alors que dans le fond...

    Je devrais le remercier de m'avoir sauvé la vie.

    « Je n'ai, et en aucune façon, levé la main sur des enfants, alors je te conseille d'arrêter vite fait tes insinuations parce que je suis du genre susceptible, même si je n'en ai pas l'air. Et laisse-moi te dire que les seules personnes que j'ai massacré sont celles qui ont osé s'en prendre à toi, cette nuit là. Et celles-ci même et personne d'autre. »

    Je devrais l'inculper pour meurtre par préméditation oui... Le mot « massacré » est sorti de sa bouche d'un ton non loin troublé, comme si c'était une habitude de tuer chez lui. Mais... mais, mon coeur rata tout de même un battement quand il a dit ça, il a tué pour moi... Pourquoi je trouve ça sexy, je dois être fatiguée sûrement et puis, je suis peut-être encore trop dans le flou, enfin pas dans mon état normal, quoi... Je continue à le regarder silencieusement, essayant de faire redescendre ma panique et laisser mon calme reprendre le dessus. Il me tourne le dos et retourne vers la porte d'entrer, il l'ouvre brusquement et rajoute...

    « Mais si tu as si peur de moi que ça, je t'en prie, la sortie est par là. Je ne te force à rien et je ne voudrais pas que tu me colles l'étiquette de ''séquestreur'' à celle de ''tueur''. Seulement, si tu décides de rester, je te serais reconnaissant d'éviter de hurler parce que je n'aurais pas d'autre solution que de fermer cette bouche moi-même et je ne suis pas sûr que tu apprécies le traitement. »

    M'a-t-il entendu ravaler ma salive à l'instant ? Il faut dire que sa dernière phrase est loin d'être rassurante, comment comptait-il s'y prendre pour fermer, ma bouche ? Allait-il prendre une aiguille et coudre les lèvres, ou me faire un sourire de clown. Je pars loin, je sais, mais c'est mon imagination qui est comme ça, j'y peux rien. Une fois que, j'entends un truc, je l'imagine d'une autre façon morbide... Montrez-moi la photo du trident de Poséidon, je vais vous sortir qu'il s'agit de la fourche du diable.

    « Si tu décides de rester, je te demande de te calmer, de poser ce truc ridicule et de t'asseoir. Maladroite comme tu es, tu serais capable de te blesser avec la mine de ce crayon... Et puis, j'ai eu un mal fou à te soigner avec mes runes, alors comprends bien que je ne voudrais pas que tous mes efforts partent en fumée. »

    Maladroite ? Mais c'est qu'il a raison en plus, zut... Il se souvient encore du café dans l'avion, je parie. J'ai envie pleurer maintenant, parce que c'est la honte, voilà. Je laisse tomber le crayon au sol, avant de me laisser tomber sur le lit, en position assise... J'admets que le fait de reste debout, m'a grandement épuisé, surtout parce que j'ai faim.

    « Et si ça peut te rassurer, la petite que tu as tenté de sauver avant de te faire assommer à été mise en sureté par des exorcistes. Qui plus est, et je te le jure sur la vie de mon frère, je n'ai rien fait à personne et n'ai aucunement participé à ce massacre de quelque manière que ce soit.

    - Je te crois. Pardonne-moi de t'avoir accusé. »

    Dis-je en ayant repris un ton calme et sérieux, le regard perdu dans le vide. Je rajoute...

    « Exorcistes ? Qu'est-ce que des prêtres du Vatican viendraient faire ici ? Et puis, c'est quoi les Runes, est-ce ces petites lettres, toutes droites sorties d'un jeu de rôle Elfique en ligne ? »

    Je me retourne vers lui...

    « Attends, ne me dit pas que tu crois aussi à la magie ? Oui, parce que c'est quand même absurde... »

    Je m'allonge à la suite sur mon lit, le bandeau commence à me démanger, combien de temps a-t-il été sur moi ? Je ferme les yeux un moment, puis je les ouvre avant de me redresse en enlevant mon t-shirt. Pas de soucis pour Alexander, je ne me sens pas gêner devant lui et puis, j'ai encore mon Soutif sur moi...

    « Tu veux bien me remplacer les bandeaux ? »

    Oui, je viens de lui demander de retirer mes bandeaux de la manière la plus simpliste du monde... Je ne peux pas le faire seul sans forcer mes côtes à faire des mouvements, autant que ce soit l'homme qui est dans toutes mes pensées qui s'en charge, n'est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 30 Avr 2013 - 6:24

    « Je te crois. Pardonne-moi de t'avoir accusé. »

Je toussote, gêné. Bon sang, pourquoi faut-il qu'elle parvienne à me mettre dans tous mes états ? Je suis pourtant réputé pour être un homme au sang-froid remarquable et surtout, un homme qui ne se met pas en colère pour si peu.

Attendez... ce n'était pas « si peu » ! Elle m'accusait, et injustement en plus, d'être une sorte d'ogre dévoreur d'enfants... Bien sûr qu'il y avait de quoi se vexer et se mettre en colère ! C'est pas comme si c'était quelque chose de surprenant, bordel !

J'ai dit « bordel » ? Nom d'un saint, elle me fait vraiment perdre la boule...

    « Bien. Parfait. Mais je ne te pardonne pas tout de suite, et pas la peine de me regarder avec ces yeux là : tu as beau être adorable, tu ne mérites pas que je t'excuse sur-le-champ après ce que tu as osé me dire. »

Je referme la porte délicatement et me dirige vers mon sac de courses, un petit sourire satisfait sur les lèvres. Je commence à en déballer le contenu quand sa voix s'élève à nouveau pour dire :

    « Exorcistes ? Qu'est-ce que des prêtres du Vatican viendraient faire ici ? Et puis, c'est quoi le Rune, ces petites lettres, toutes droites sorties d'un jeu de rôle Elfique en ligne ? »

Je laisse tomber le paquet de bonbons acides que je tenais en main pour me retourner subitement vers elle... aurais-je à tout hasard... ? Non, c'est impossible. Elle est forcément douée. Magique. Attendez, pourquoi ça m'importe ? Je suis un Sorcier Noir, il en va de mon devoir de rendre la magie connue aux yeux de tous, que ce soit humains ou non, et...

… et merde. Qu'est-ce qu'elle veut dire ? Elle cherche à me rendre fou ou bien... ?

    « Des prêtres du Vatican ? Un jeu de rôle elfique ? Mais de quoi est-ce que tu... ? »

Elle me coupe, comme si ce que je venais de dire n'avait pas franchement d'importance, et rajoute :

    « Attends, ne me dit pas que tu crois aussi à la magie ? Oui, parce que c'est quand même absurde... »

Cette femme cherche définitivement à me rendre fou. Elle est en train de me dire qu'elle, qui a vécu dans le Mystery Orphanage pendant je sais pas combien de temps au milieu d'êtres dotés de dons et de pouvoirs extraordinaires, trouve la magie absurde ? Malgré ça ? Malgré ce qu'il s'est passé pendant l'attaque des Noirs ?

Non mais dites-moi je rêve...

    « Parce que tu n'y crois pas ? Tu es une humaine douée et tu n'y crois pas ? »

Je l'observe s'allonger sur la couche, stupéfait.

Je me demande si, si jamais je lui fais une petite démonstration des pouvoirs que je possède, elle commencera à crier ? Bah... qu'à cela ne tienne, j'exécuterais mes menaces.
Et je l'embrasserais.

    « Tu veux bien me remplacer les bandeaux ? »

Heu... et c'est tout ? Tu remets en doute tous les fondamentaux du monde magique, que tu trouves soit dit en passant « absurde » hein, tu me signifies en gros que je suis fou en plus d'être idiot parce que je crois à quelque chose d'aussi chimérique pour toi et tu oses terminer sur un « sois gentil tout doux et serviable et remplace-moi mes bandages » !?

Et elle retire ses fringues en plus ! Enfin son t-shirt... ! Son père ne lui a donc jamais dit que les hommes avaient des réactions bien à eux lorsqu'une femme -en l'occurrence elle qui, en plus d'être sans défenses, se trouve être franchement désirable- se dénude devant eux ?

Je détourne les yeux et déglutit péniblement. Nom d'un chien ! J'avais déjà eu du mal dans l'avion à me tenir correctement et à résister à l'envie de la coincer entre deux couloirs pour... enfin... mais là, elle est vraiment décidée à me faire tourner la tête ! En attendant, il faut tout de même que je réagisse. Et puis je l'ai déjà vue à moitié... euh...

    « Tu es décidément une femme bien téméraire. Ça a déjà été assez difficile pour moi de m'occuper de tes blessures quand tu étais inconsciente, mais comment veux-tu que je me maîtrise quand tu te déshabilles de ton propre chef ? Oh... à moins que tu penses que je suis de marbre ? Ou que je suis gay...? »

Et avant que la pensée rattrape les gestes, je me lance vers elle, la relève un peu brutalement, la tourne et la rapproche jusqu'à coller son dos contre mon torse. De là, je caresse doucereusement ses épaules du bout des doigts, avant de descendre le long de ses bras et de m'échouer sur le soyeux de son ventre. Puis une de mes mains s'élève jusqu'à ses cheveux pour dégager le passage à mes lèvres qui, frémissantes, laissent un sillon brûlant sur sa mâchoire.

Puis ma bouche roule lentement jusqu'à son oreille et je lui souffle, d'une voix rauque :

    « Faut-il que je te fasse l'amour une bonne fois pour toutes pour que tu comprennes ? »

C'est quand je perçois une sorte de sursaut de sa part que je reprends mes esprits. Et que je m'éloigne. Loin. De l'autre côté de la pièce, à dire vrai. Juste à côté du bureau. Je suis dos à elle et je continue de farfouiller mon sachet de courses (auquel je trouve subitement un intérêt tout particulier) comme si rien ne s'était passé. Comme si...

Comme si je n'avais pas perdu le contrôle.

Mais qu'est-ce qui a bien pu me prendre, sans rire ?

Je secoue la tête pour chasser les pensées pas très... pas très décentes qui affluent dans ma tête. Et puis je tousse à nouveau de gêne.

Pathétique. Je suis pathétique.

    « Hum... Bon. Assieds-toi que je te replace tes bandeaux. Et mange ce casse-croûte en attendant : je suppose que tu dois être affamée. Bon, ce ne sont que des sandwich et je sais que ce n'est pas très ragoutant mais, dès que tu iras mieux, on ira manger où tu voudras. »

Et je lui tends les deux paquets de sandwichs, plus une bouteille de soda et un sachet de bonbons.
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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 30 Avr 2013 - 17:14

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« Mon problème, c'est que je suis trop sensible... »

    « Parce que tu n'y crois pas ? Tu es une humaine douée et tu n'y crois pas ? »

    Ses derniers paroles me parvinrent à peine à l'oreille que j'étais déjà dans mon nuage, songeant à tout et à rien. Je me demande, ce qu'aurait été le monde sans Nancy Drust... Il n'aurait sûrement pas à changer, personne ne me connaît, même mes cousins et cousines éloignés ne me rendent pas énormément visite, voire quasi pas une fois. Peut-être que si la gentille et la pathétique Nancy Drust, pouvait mourir, cela arrangerait certain et cela fera des heureux. Qui sait ? Je mettais coucher dos au lit, jetant un regard en coin à Alexander discrètement... On a du mal à imaginer que sous sa veste, se cache à étalon. Au moins, il sait comment parler aux femmes même sous son accoutrement, je dois avouer qu'il m'a fait beaucoup d'effet en haussant le ton, s'affirmant. Je ferme les yeux et je me demande si je suis attirante, ma première et ma dernière nuit avec un homme c'était en dernière année de lycée et ce fut une mauvaise expérience.

    J'enlève mon haut, laissant paraître ma peau, les bandeaux et mon Soutif. Je rejette un regard en coin vers Alex, avant de le regarder droit dans les yeux. L'idée qu'il me trouve attirante m'intrigue plus au point, va-t-il me demander poliment de remettre mon t-shirt et avoir un peu de décence, ce qui serait fatal pour mon égo, où va-t-il accepter de changer mes bandeaux ainsi. Accepter d'être proche de mon corps nu, résister à la tentation, où être de marbre ? De marbre, ce mot se met à raisonner dans mon esprit, subitement, me rappelant que je suis une binoclarde intellectuelle et que les binoclardes intellectuelles finissent seul.

    « Tu es décidément une femme bien téméraire. Ça a déjà été assez difficile pour moi de m'occuper de tes blessures quand tu étais inconsciente, mais comment veux-tu que je me maîtrise quand tu te déshabilles de ton propre chef ? Oh... à moins que tu penses que je sois de marbre ? »

    Oh non, mon égo en prendrait un coup...

    « À moins que tu crois que je sois gay ? »

    Ce serait du gâchis, pour les femmes... Une catastrophe, un rêve qui se briserait sur les falaises telle une vague déchainée. Mais alors, s'il n'est pas de marbre, ou gay, me trouve-t-il a son goût... D'ailleurs, je suis incapable de voir la réaction de son visage, il est trop loin et j'ai ni mes lunettes, ni mes lentilles de vue. Après sa dernière phrase, il s'avança d'un pas rapide légèrement inquiétant dans ma direction. Il m'attrapa, me leva et me retourna pour coller mon dos à son torse... Je reste muette ne comprenant pas ce qui se passait, l'avais-je choqué au point de l'énerver à nouveau ? Mais un frisson de désir parcourra mon corps, quand celui-ci se mit à caresser avec douceur mes épaules nues et découvertes du bout de ses doigts d'homme. Mon coeur commence à battre à un rythme plus élevé, la respiration s'accélère.

    Je reste silencieuse, ne sachant pas quoi dire, quoi faire quand la chimie de deux êtres se confronte ainsi. Ses mains, déjà si entreprenantes viennent descendre le long de mon bras pour se tracer un chemin jusqu'au centre de mon ventre. Je ferme les yeux et serre les dents pour ne pas les laisser passer un gémissement de « plaisir », évidemment... Ses mains sont froides, les effets de leurs contactes sur ma peau, ne sont que plus expressifs. Il ne s'arrête pas seulement ses caresses audacieuses que je ne tente pas d'arrêter la progression, une expérience doit aboutir à un résulta, n'est-ce pas ? L'une de ses mains, remonte jusqu'à ma chevelure pour y dégager un passage jusqu'à mon oreille. Un second frisson me parcoure de nouveau le corps, à la sensation de sa respiration si proche de mon oreille, mon coeur continue d'en battre plus vite. D'une voix roque, déterminé à montrer sa virilité, il me dit...

    « Faut-il que je te fasse l'amour une bonne fois pour toutes pour que tu comprennes ? »

    BAM....

    Mon coeur s'arrêta nette sur le coup, ce que je venais d'entendre de sa bouche en fut trop à supporter. Un "Bam" qui fit sursauter chaque partie de mon être, mon coeur repris une allure accélérée, bien plus grande encore. S'il voulait mettre la lionne en chaleur, dans un sens, il a réussi et avec ses derniers mots, il a même gagné son intégral soumission... Je pose ma main contre ma poitrine tandis qu'il retourne vers le sac de course avec lequel, il est arrivé. Mon coeur semble vouloir sortir de ma poitrine et je reste dos à l'homme pour ne pas qu'il s'aperçoive, qu'il m'a atteint. Je crois que cette expérience a été très enrichissante, beaucoup trop pour mon petit coeur.

    « Hum... Bon. Assieds-toi que je te replace tes bandeaux. Et mange ce casse-croûte en attendant : je suppose que tu dois être affamée. Bon, ce ne sont que des sandwich et je sais que ce n'est pas très ragoutant mais, dès que tu iras mieux, on ira manger où tu voudras. »

    Je lui souris, enfin j'essayais de lui faire un sourire bien que très gêné par ce qui vient de se passer. Et j'attrape les substances nutritives, qu'il me tend... Mais je dois avouer que pour l'instant, je n'y prête que peu d'importance... Mon regard ne l'a pas lâché, depuis qu'il m'a tendu les deux sandwichs, je dépose ceux-ci sur le lit... Je me lève pour me rendre jusqu'à lui, ce n'est pas bon pour moi d'être debout, mais j'ai besoin d'avoir des éclaircissements.

    « Pourquoi m'avoir sauvé la vie ? Que ressens-tu pour moi ? »

    Cette question n'aura pas de réponse, car à peine venais-je de la poser qu'un vertige me prit. Ma tête tournait et mes côtes m'élançaient de douleurs, ce fut que de très peu, que je faillis sombrer dans les songes de l'évanouissement. Avant, qu'il tente de me persuader de retourner m'allonger, j'insiste sur ma question, j'insiste à rester debout face à lui, exigeant une réponse.

    « Ce... ce que tu viens de me dire à l'instant, ce... ce n'est pas une chose que j'ai l'habitude d'entendre me concernant, cela m'atteint beaucoup... »

    Je m'approche encore de lui et une fois à quelque centimètre de lui, je rajoute d'une voix fébrile...

    « Montre-moi ce que tu comptais faire pour fermer, ma bouche, je suis intriguée... Si tu ne fais rien, je risque fort de pousser malencontreusement un cri désagréable. »

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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 30 Avr 2013 - 20:32

Aah... Je suis décidément un empoté. Comment ai-je pu me laisser submerger par le désir physique ? D'autant plus que je me suis toujours targué d'être un véritable gentleman avec les femmes : comment ai-je pu en arriver à un point où je néglige totalement la partie où elle a été gravement blessée et où je me joue de ses faiblesses ? Parce que si j'avais décidé de continuer, je n'aurais certainement pas pu m'arrêter. Et elle non plus, d'ailleurs.

C'est que je m'investis toujours à fond dans ce que j'entreprends, vous voyez ?

    « Pourquoi m'avoir sauvé la vie ? Que ressens-tu pour moi ? »

J'amarre mes pupilles dans les siennes, complètement abasourdi par sa subite franchise. Elle me pose ce genre de question alors que même moi je n'en détiens pas la réponse, bien que je la vois arriver comme un avion dans le ciel.

Et la voilà qui, en plus de parvenir à me déstabiliser par ses simples paroles, se rapproche d'un peu trop près à mon goût, d'autant plus près que je n'ai pas encore réussi à faire taire toutes les pulsions qui m'habitent depuis que je l'ai touchée plus que je n'aurais dû.

Pourquoi l'avoir sauvée ? Quels sentiments à son égard ?

Et bien... je sais qu'elle me plaît. Beaucoup. Beaucoup trop. Tant et si bien que je ne saurais même pas quoi lui répondre, autant vis-à-vis de mes sentiments que sur les raisons qui m'ont poussé à l'épargner plutôt que d'accomplir mon devoir de Noir.

Je me mordille les lèvres le temps d'une seconde, profondément troublé, et je la vois qui tangue et qui chancelle sur ses deux jambes. Non mais quel idiot je fais ! Je franchis les quelques pas qui nous séparent, inquiet, et la rattrape d'une main de fer tout en m'évertuant à laisser une certaine distance entre nous. Quelle idée de l'obliger à se lever et à rester debout, aussi ! Là, je la verrais bien me coller une baffe pour calmer mes ardeurs et m'aider à reprendre mes esprits...

D'ailleurs, je me la foutrais bien moi-même, cette claque, si elle ne me distrayait pas autant !

    « Ce... ce que tu viens de me dire à l'instant, ce... ce n'est pas une chose que j'ai l'habitude d'entendre me concernant, cela m'atteint beaucoup... »

Je lève un sourcil étonné, plaque un peu plus son corps contre mon torse et, décidé sans vraiment l'être, je lui susurre :

    « Es-tu en train de sous-entendre que je me joue de toi ? Ne me tente pas, vilaine. N'essaies pas de m'obliger à te montrer physiquement combien tu es... affreusement appétissante. Mmh... Tu risquerais vraiment de le regretter. »

De là, c'est elle qui se penche encore plus vers moi et qui murmure à quelques centimètres à peine de mon visage et d'un ton indécemment enroué :

    « Montre-moi ce que tu comptais faire pour fermer ma bouche, je suis intriguée... Si tu ne fais rien, je risque fort de pousser malencontreusement un cri désagréable. »

Mes yeux se vrillent sur ses lèvres et ne s'en détachent plus pendant ce qui me paraît être des heures. Cette qualité qu'elle a de me prendre totalement au dépourvu me réduit décidément au silence à chaque fois. En plus de me faire perdre mes moyens. J'aimerais hurler « Alex, mon vieux, reprends-toi bon sang ! Je t'ai connu avec plus de maîtrise de soi et plus de jugeote ! Tu ne te donnes même pas la peine de résister devant ses petits numéros de charme ! » mais ma bouche reste obstinément close et mes pupilles continuent contre mon gré à la dévorer du regard.

Puis soudain, c'est un peu comme un si quelque chose se brise en moi. Tout se fait blanc et, ignorant de cette petite voix qui me dit de me battre pour reprendre le dessus sur mon désir pour une simple humaine, je laisse mes ongles valser lentement sur la chair de son dos, parcourant son échine pour y laisser une marque invisible mais connue de moi seul. Je la bloque ensuite contre ma poitrine pour qu'elle ne s'échappe pas de mon emprise et rapproche mon visage de son cou. De là, mes lèvres se posent sur la soie de sa peau une fois, puis deux, puis une autre et encore une autre, comme désireuses de s'y créer un chemin pour mieux s'y graver.

Et ce n'est que l'introduction à mes desseins.

Je remonte ensuite pour mordiller le lobe de son oreille avant d’embrasser son épaule puis de nouveau sa gorge, une main caressante dans ses cheveux. Mes doigts libres serpentent sur sa peau, dorlotant son flanc nu, quand je me décide à embrasser son visage -sans pour autant toucher le point de non retour : ses lèvres.

    « Hmm... téméraire... -ma bouche se pose avec tendresse sur sa joue- vraiment très téméraire... -puis glisse de son front- j'adore ça chez toi... -jusqu'à son nez- avec cette faculté que tu as de me surprendre sans cesse... -en passant par ses paupières closes- en plus d'être si désirable, bien sûr... »

Je la déguste avec passion tandis que mes mains se baladent à nouveau sur ses épaules nues et que mes doigts dansent dans le creux de son cou. Je penche ensuite sa tête en arrière et murmure...

    « Tu es sûre que c'est ce que tu veux ? Parce qu'une fois que je t'aurais embrassée, il n'y aura pas de retour en arrière possible. Une fois que je t'aurais embrassée Nancy, je ne serais plus capable de m'arrêter... »
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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMer 1 Mai 2013 - 1:22

ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  Tumblr_m2vu1nQaEs1r5ruse
« Mon problème, c'est que je suis trop sensible... »

    « Es-tu en train de sous-entendre que je me joue de toi ? Ne me tente pas, vilaine. N'essaies pas de m'obliger à te montrer physiquement combien tu es... affreusement appétissante. Mmh... Tu risquerais vraiment de le regretter. »

    Je n'attends que cela, de regretter mon audace. Je ne sous-entends rien, je dis juste que tu es le premier à me désirer pour ce que je suis et pas pour ce que je devrais être pour les autres. J'aimerai le tenter jusqu'à ce que ses crocs m'agrippe la chair, jusqu'à ce qu'il me profane mon sanctuaire intime. Suis-je appétissante, même dans l'état affreuse dans lequel je suis... Oh mon dieu ? J'ai à la fois envie de lui, mais aussi envie de me prendre une douche froide... Je dois sentir mauvais, comment le savoir ? Impossible de sentir ma propre odeur... Mais lui, il a été si proche de moi, si intime, peut-être que mon odeur n'est pas encore au niveau de celle de fauve. Je m'étais rapprochée de lui, toujours le corps à moitié nue. Je n'y prêtais à peine attention, malgré qu'apparemment mon corps lui faisait effet. A quelque centimètre de lui, je lui demande, l'ordonne presque de me faire ce qu'il comptait me faire tout à l'heure, si je criais.

    Mes jambes tremblent de fatigue, mais je désire une seule chose venant de lui... Ses lèvres. Je les désire depuis notre rencontre dans l'avion, une rencontre que j'accuse Cupidon d'avoir monté de toute pièce. Alors que l'homme en face de moi commence, devient plus agréable avec mon corps, celui-ci me joue de tour. L'environnement autour de moi devient flou, ma tête tourne nettement au ralentie. Je peux entendre de bourdonnement dans ma tête et les caresses de cet homme semble raisonner à l'intérieur de mon crâne, à tel point que le son en est désagréable. Je crois, que mon corps veux faire comprendre que j'ai dépassé mes limites qu'il est temps que j'arrête d'ignorer mes faiblesse en restant de bout. J'essaye de ne pas y penser, tandis qu'Alex sur ma peau fiévreuse, je passe mes bras autour de sa nuque, collant ma poitrine à son torse. Je ferme les yeux essayant d'oublier la douleur, je suis têtue...

    « Hmm... téméraire... vraiment très téméraire... j'adore ça chez toi... avec de cette faculté que tu as de me surprendre sans cesse... en plus d'être si désirable, bien sûr... »

    Le désir qui me parcoure en ce moment pour lui et la douleur, s'affronte dans bataille intérieur où ma volonté est influencée. Mon corps est un fruit qu'il savoure lentement et j'aimerai qu'il me savoure autre part dans un endroit bien précis.

    « Tu es sûre que c'est ce que tu veux ? Parce qu'une fois que je t'aurais embrassée, il n'y aura pas de retour en arrière possible. Je ne serais plus capable de m'arrêter... 

    - Faut-il que je te fasse l'amour pour que tu comprennes... Je ne te ai pas répondu, je crois... Mais, qu'importe, tu connais ma réponse à cette question ? »

    Dis-je en resserrant mon étreinte sur lui, pour lui montre que je n'ai pas peur de ce qui va suivre... Je ferme à nouveau les yeux et pose ma tête sur son torse, en me demandant ce qui m'arrivait. J'étais considérablement différente de d'habitude, vouloir faire l'amour avec lui, alors que nous sommes de parfaite étranger... Est-ce une façon simpliste pour moi d'oublier ce qui s'est passé, à l'Orphelinat. Les larmes coulèrent le long de mon visage, en songeant à l'orphelinat, prouvant que mon attitude entreprenante était dû à cela. Je mets à pleurer dans ses bras, coupant toute progression de désir sexuel envers lui. J'étais en colère, frustrée et triste de n'avoir été qu'un pion inutile, incapable de protéger des enfants, que je connaissais particulièrement pour certain. Je donne un coup, dans la poitrine dure d'Alex...

    « Tu aurais dû me laisser là-bas, je n'ai même pas pu protéger ces enfants, c'est moi qui aurait dû mourir à leur place. »

    Je redonne un coup, puis une autre... Des coups inutiles, sans force... Jusqu'à que je perde connaissance et sombres dans les ténèbres à nouveau... Je n'aime pas le noir, j'ai toujours eu peur du noir, tout comme j'ai toujours eu peur d'être confrontée au monstre sous le lit. Mais très vite les ténèbres s'écarte, cela durer que quelque seconde, pourtant des minutes, peut-être des heures se sont écoulés durant ma perte de connaissance. Je manque de glucose... Je regarde autour de moi, je suis rassurée de voir Alex près du bureau, il n'a pas remarqué mon éveil... Ce qui m'intéresse, c'est les deux sandwichs de tout à l'heure. J'en attrape un l'ouvre la boite et mange, je vais essayer de reprendre des forces, c'est le plus important... D'une voix cassée, je chuchote...

    « De l'eau, s'il te plaît... »

    Ma gorge était sec et j'avais grand besoin de l'hydrater, je ne voulais pas non plus retenter l'expérience de me déplacer par moi. Je suis pas cinglée pour autant, j'attends qu'Alex revient avec le verre d'eau pour lui demander quelle heure il était. Je pouvais apercevoir l'aube au loin, j'ai dû dormir un moment...

_________________

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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 28 Mai 2013 - 0:26

C'était la énième fois que je relisais tous les éléments que j'avais recueilli sur la disparition de Meda, et cette énième fois était motivée par l'alliance Rosenrot-Croix. Il faut que quelqu'un veille en permanence sur Kim, chose que je ne peux pas me permettre parce que c'est une mêlée et parce que par dessus tout elle reste une Stevenson.

Je dois retrouver Andromeda au plus vite.
Il le faut.
Il faut que je découvre ce qu'il lui est arrivé.
Je ne plus me permettre de prendre mon temps, de traîner comme je l'ai fait jusqu'à maintenant.

Le souci, c'est que les choses ont sensiblement changées.
Et les problèmes se sont accumulés sur ma route.

Sur cette pensée, ma tête se tourne instinctivement vers le visage endormi de Nancy. Je la fixe intensément au travers des verres de mes lunettes, partagé.

Une personne de plus à protéger.
À protéger en secret, qui plus est.

Ce que ça signifie ? Oh ! Simplement des tonnes et des tonnes de tracas en perspective. La rayer de la carte, en profiter pendant qu'elle dort, là, innocemment dans ce lit, réglerait un tas d'ennuis. Et d'un claquement de doigt, pour tout dire. Il me suffirait juste de m'emparer de ce poignard, là, celui qui est sur la table de chevet et de la transpercer avec, de l'égorger.

Et puis ce serait terminé.
Comme ça.
Comme ça a commencé.
En un clignement de paupière.
Sur un souffle.
Un battement de cœur.

Mais les choses les plus simples à dire ne sont pas forcément les plus faciles à faire...

Une complication ? Bien sûr ! Laquelle ? Je ne peux définitivement pas m'y résoudre.

Nom d'un saint, j'ai le chic pour attirer les ennuis comme le miel attire les mouches...

Je m'en retourne donc à mes recherches, las mais concentré plus que jamais, plongeant de tout mon saoul dans des centaines de pages couvertes d'informations et parsemées de quelques photos. Je suis d'ailleurs en train de fixer une image de Meda et de moi souriants et adolescents, mélancolique, quand une petite voix me tire du fil de mes pensées.

    « De l'eau, s'il te plaît... »

Je ne réponds pas, pas tout de suite, ne me donne même pas la peine de la regarder. Je pose le cliché sur la table, me lève, m'empare d'une grande bouteille d'eau et je lui sers un grand verre tout en me dirigeant vers elle, verre que je lui tends lorsque je ne suis qu'à quelques centimètres d'elle.

    « Ça fait trois jours que tu dors. »

Je ne lui demande pas comment elle va, si elle se sent bien, si elle a mal quelque part, si elle veut quelque chose, n'importe quoi, si elle veut se doucher, s'habiller, marcher, se balader...

Rien.

Je reste froid, de marbre.
Statique. Immobile.
Je n'exprime rien du tout derrière les verres de mes lunettes. Je me contente de regarder par la fenêtre.
Silencieux. Muet. Aphone.

De votre point de vue, et même du sien, on pourrait croire que je tente de garder mes distances vis-à-vis d'elle et de l'attraction qu'elle exerce sur moi, vis-à-vis de ce qu'il s'est passé entre nous, il y a trois jours de cela.

Pour sa propre sécurité. Pour la mienne aussi, et pour ma santé mentale.

Or, il n'en est rien.

Je me redresse sans un sourire, sans un mot, sans un regard et me rassoie à mon bureau. Une main ferme emprisonne mon menton, le bout de mes doigts dessinent des formes imaginaires sur le PVC de la table, et je soupire, dans le silence qui règne dans la pièce.
J'empêche mon regard de dériver vers elle. Je l'en empêche de toutes mes forces.

Tu aurais dû me laisser là-bas, je n'ai même pas pu protéger ces enfants, c'est moi qui aurait dû mourir à leur place.

J'aurais dû mourir à leur place...


Ça m'a échappé.
Je n'aurais pas dû y penser.
Je n'aurais pas dû.

Le voile de mes paupières s'abaisse brutalement sur mes pupilles. Un sombre frisson me transcende le corps avec violence. La fureur se répand dans ma bouche et couvre ma langue d'un goût vif et âpre. Sous le coup de la colère subite, je me dresse de tout mon long, fais tomber la chaise sur le sol avec fracas et abat mon poing avec force sur le mur qui me fait face.

    « Nom de dieu, Nancy, comment as-tu pu dire une chose pareille !? »

Dans mon trouble, je passe ma main sanglante et tremblante dans mes cheveux. J'ai l'impression de sombrer dans quelque chose de brûlant et d'obscur, tandis que tout le sang froid et le flegme dont je suis pourvu se liquéfient comme neige au soleil.

    « J'aurais dû te laisser là-bas ? J'aurais dû te laisser mourir et rester les bras croisés ? C'est ça ? Peut-être. Peut-être bien que tu as raison. Et tu sais pourquoi ? Parce que je me rends bien compte maintenant à quel point nous sommes différents, tous les deux : j'ai en horreur les femmes qui ne savent que se plaindre, se morfondre sur elles-même et sur le passé au lieu d'aller de l'avant et de tenter de sauver les choses qu'il est encore possible de sauver aujourd'hui. »

Je retire mes lunettes et les jette bruyamment dans les feuilles éparpillées sur la planche de la table. De là, j'amarre mes iris dans les siennes et lâche, glacial :

    « Tu n'as pas pu sauver ces enfants ? C'est vrai. Tu en étais incapable, et tu sais pourquoi ? Parce que ça -je m'empare avec rage de son revolver et le fracasse contre le mur- dans mon monde, c'est comme jeter une pierre dans un ruisseau pour arrêter un torrent. Tu croyais faire quoi, avec ce jouet ? Menacer ? Arrêter les méchants ? Comment veux-tu défendre tout ce qui t'es précieux si tu ne crois pas en la seule chose qui aurait pu t'aider à les protéger ? »

Je ne suis pas le dernier à aller au front mais grogner, débattre, se fâcher, aboyer, casser les vitres et parler plus fort que les autres n'a jamais été mon fond de commerce. De fait, je me trouve particulièrement cruel avec elle. En temps normal, je me serais assis à côté d'elle, je l'aurais prise dans mes bras, lui aurait prêté mon épaule pour sécher ses larmes.

Sauf que je m'en trouve parfaitement incapable.

Quand elle a osé laisser cette phrase sortir de sa bouche, juste avant de s'effondrer dans mes bras, mes oreilles ont bourdonnés si fort et mes joues sont devenues tellement brûlantes sous la colère que ça m'en a littéralement coupé le souffle. Je l'ai soulevée brusquement et allongée dans le lit.

Puis je suis allé prendre l'air, histoire de me calmer.
Ça m'a pris toute la nuit et ça n'a quasiment pas servi.

Je me mets très rarement en colère, surtout pour des choses aussi ridicules et futiles.
Or, ça n'est plus aussi ridicule et futile à mes yeux, surtout si ça vient d'elle.
Et ça me rend fou quand je vois dans l'état dans lequel ça me met, et surtout quand je vois dans l'état dans lequel ça la met elle.

Je calque mon souffle sur les battements de mon cœur, me mordille les lèvres de honte et ferme les yeux.

    « Pardonne-moi, Nancy mais je ne veux plus t'entendre dire un truc pareil sinon, je vais vraiment devoir m'assurer qu'aucun mot de sorte de cette bouche. »

Je reviens vers le lit, souris doucement, m'assoie auprès d'elle, déploie mes doigts et les laisse glisser doucement sur la peau douce de son visage.

    « Tu as le droit de me trouver cruel. Tu as le droit de taper du pied, du poing sur la table, de hurler, de pleurer, de me gifler si tu veux, mais je vais te poser une question, Nancy. Une seule. Une question vitale qui exige une réponse claire et précise, et dont le futur dépendra. »

Ma main glisse dans sa nuque et je la ramène tendrement contre mon torse. Mon nez enfouit dans ses cheveux, mes doigts caressants dans son dos, je lui murmure tranquillement :

    « Si tu veux, je peux te montrer, je peux te prouver que la magie est bel et bien là. Nancy, veux-tu apprendre à t'en servir ? Non, plutôt... Nancy, veux-tu me laisser une chance de te prouver son existence ? »
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MessageSujet: Re: ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »    ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  EmptyMar 28 Mai 2013 - 3:37

ALEX&NANCY ✟ « J'ai une chose à te dire »  Tumblr_m2vu1nQaEs1r5ruse
« Mon problème, c'est que je suis trop sensible... »

    Parfois on croit connaître une personne, mais on ignore que ce n'est seulement qu'on apparence, l'apparence que celui qu'on croît connaître veut bien nous faire connaître de lui... Je sais, je ne vous apprends rien, mais un petit rappel pour le plaisir ne fait pas de mal. Je disais, qu'en est-il du cœur de cette personne en question, le connaissez-vous ? Apprendrez-vous à le connaître avec le temps ? Apprendrais-je à connaître le cœur d'Alexander et lui, le mien avec le temps ? Il ne le montre pas immédiatement, je le sens tendu à tel point que l'atmosphère de la pièce en est étouffante. Il est en colère, je le sais et je comprends sans vraiment avoir à réfléchir pourquoi il est en colère. Je le sais, car j'essaye de comprendre son cœur dès l'instant où je l'ai rencontré... Mais lui, arrivera-t-il a comprendre mon cœur et ceux pourquoi ses mots sont sortie de ma bouche, peu de temps avant que je perdre connaissance ?

    « Ça fait trois jours que tu dors. »

    Froid, distant, de si loin, alors que pourtant si près, sa voix me semble parvenir. J'ai un goût amer dans la gorge et je me contente de tenir le verre dans mes mains, ayant perdu l'envie de boire, alors que la soif me tiraille l'intérieur. Mais je ne regrette pas mes paroles, même si elles ont brisé le lien entre moi et le prince charmant de mes rêves, je ne regrette rien. Car, plus que de perdre son amour pour moi, s'il ressentait, ne serait-ce qu'une quelconque émotion à mon égard, s'est... S'était de voir les enfants, mes petits camarades avec qui je transformais mes journées en un périple riche d'aventure, avec qui je partageais divers histoires de conte de fée avant d'aller dormir... les voir mourir devant moi, sans pourvoir faire quoi que ce soit, alors que je suis « flic ». Je regarde le verre, toujours avec ce même goût âcre dans la bouche, ne désirant toujours pas boire ce verre malgré ma soif... Je crois que j'attends, ce qu'il allait me dire avant...

    « Nom de dieu, Nancy, comment as-tu pu dire une chose pareille !? »

    Je sais.
    Comment ai-je pu le dire.
    C'est ce que je me demande aussi...

    « J'aurais dû te laisser là-bas ? J'aurais dû te laisser mourir et rester les bras croisés ? C'est ça ? Peut-être. Peut-être bien que tu as raison. Et tu sais pourquoi ? Parce que je me rends bien compte maintenant à quel point nous sommes différents, tous les deux : j'ai en horreur les femmes qui ne savent que se plaindre, se morfondre sur elles-même et sur le passé au lieu d'aller de l'avant et de tenter de sauver les choses qu'il est encore possible de sauver aujourd'hui. »

    A présent, je baisse la tête... Je ne veux définitivement pas de cet eau, j'ai trop honte de le boire après cette révélation. J'ai honte parce qu'il a raison, j'abandonne à cause de la souffrance dans ma poitrine. C'est tellement moi ça, abandonner quand tout m'échappe, Ashley me le disait souvent avant de quitter la maison familiale et partir. Elle ne m'a jamais aimé pour mon entêtement à ne croire, que ce que je vois et en à la logique scientifique. Pour ceux qui demande qui est Ashley, il s'agit de ma petite sœur qui me considère plus que comme une étrangère, qu'une grande sœur. Elle est partie depuis qu'elle a 18 ans, sans plus jamais me recontacter, sans jamais redonner signe de vie. Je ne l'ai pas cherché, j'ai pensé que cela était une perte de temps, elle est aussi débrouillarde que moi et je n'ai jamais tenu à être un poids dans sa vie. J'aurai tout de même tenu à lui dire, que nous avons un petit frère, enfin bref...

    « Tu n'as pas pu sauver ces enfants ? C'est vrai. Tu en étais incapable, et tu sais pourquoi ? Parce que ça... Il s'empare de mon arme de service et le fracasse contre le mur. Dans mon monde, c'est comme jeter une pierre dans un ruisseau pour arrêter un torrent. Tu croyais faire quoi, avec ce jouet ? Menacer ? Arrêter les méchants ? Comment veux-tu défendre tout ce qui t'es précieux si tu ne crois pas en la seule chose qui aurait pu t'aider à les protéger ? »

    La magie ?
    Je préfère croire encore à la pierre, que je suis certaine de tenir sa matière réelle qui défini son existence solide, entre mes mains. Et puis, ce n'est qu'un simple pierre qui est venue à bout de Goliath. Mais j'ai beau me dire ça, je ne serais explique la force invisible qui m'a mis dans ce piteux états de santé, ce soir-là.

    Le verre entre les mains, poser entre mes genoux, toujours remplie de son liquide transparent et je me contente de le fixer, silencieuse. Je suis presque sûre de sentir les larmes montées aux yeux, presque parce que je ne prête à peine attention à mon état d'esprit, perdu dans le flux de mon esprit, perdu dans ce verre d'eau, perdu dans les paroles de colère d'Alexander. Et quand, je sens la larme perler aux coins de mes yeux, venant peu à peu brouiller ma vue, je bats des paupières pour chasser ses larmes indésirables. Larmes qui se mirent à couler le long de mon visage, larmes que j'essuie immédiatement de mon visage rougis par l'émotion. Maintenant, je regrette mes paroles, je regrette mon entêtement qui m'a déjà fait perdre l'amour d'une sœur, je regrette de n'avoir pas cru à la réalité que ce montrait pourtant si évidente sous mes yeux. Je crois, que ça fait longtemps, que je n'ai pas eu d'homme dans ma vie, pour me rappeler un peu les règles de la vie.

    « Pardonne-moi, Nancy mais je ne veux plus t'entendre dire un truc pareil sinon, je vais vraiment devoir m'assurer qu'aucun mot de sorte de cette bouche. »

    Mon regard se pose sur lui.
    Silencieuse et intriguée...
    Le ton de sa voix est mon brute, tout d'un coup.
    Et il revient vers le lit, il sourit de nouveau et s'assoit près de moi, pose ses doigts sur mon visage qui sensiblement, me font toujours de l'effet.

    « Tu as le droit de me trouver cruel. Tu as le droit de taper du pied, du poing sur la table, de hurler, de pleurer, de me gifler si tu veux, mais je vais te poser une question, Nancy. Une seule. Une question vitale qui exige une réponse claire et précise, et dont le futur dépendra. »

    Un temps de silence et il rajoute...

    « Si tu veux, je peux te montrer, je peux te prouver que la magie est bel et bien là. Nancy, veux-tu apprendre à t'en servir ? Non, plutôt... Nancy, veux-tu me laisser une chance de te prouver son existence ? »

    Je le regarde, avant de détourner le regard en question et de fermer les yeux... J'ai envie de dire non, car cela remettrai en cause tout ce que j'ai appris, qui est la logique et la science. Et puis, il est vrai que j'ai peur, peur de rentrer dans un monde ou j'ignore tout, un monde ou je serais inutile, ou mes talents scientifique serait inutile. Je respire, avant de prendre enfin une gorgée de mon verre d'eau. Puis, je repose mon regard sur Alex...

    « Je suis prêtre... »

    A recevoir le choc...

_________________

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