The Red Wedding.

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 The Red Wedding.

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Admin | Sorcier Noir ~ Chef de Croix
EMPLOIS/LOISIRS : Chef de Croix et des Cross
LOCALISATION : Sarzeau ou peut-être derrière toi ?
CITATION DU PERSONNAGE : « La mort rattrape ceux qui la fuient. »

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DATE D'INSCRIPTION : 13/03/2012

Niveau du personnage
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Niveau: 10 - Chef
Dorian C. Cross
Dorian C. Cross
Admin | Sorcier Noir ~ Chef de Croix
MessageSujet: The Red Wedding.   The Red Wedding. EmptyVen 14 Juin 2013 - 15:10


   
   
   
   
   
   
       
       
       
   
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The Red Wedding. 634175AvaLouyse2 & The Red Wedding. 568464DanielCraig002
Louyse Y. Creutz & Dorian C. Cross

 
Le vent souffle sur la ville de Sarzeau. C’est le seul bruit qui peut troubler le calme ambiant qui règne sur la ville. Tout est silencieux dans la pénombre ambiante caractéristique à la nuit. Le vent transporte avec lui une certaine froideur pour ce mois de juin. C’est la nuit du 13 au 14 Juin 2013. Rien ne semble annoncer un tel bouleversement dans le monde magique ou bien même dans le monde des non doués. Pourtant, un événement qui va peut-être changer la face des choses est en train de se préparer. Tout est plongé dans le noir dans la ville, aucune habitation n’a de lumières allumées dans une pièce, comme si quelqu’un avait ordonné une discrétion totale et avait rendu la ville totalement déserte.  Les arbres, malgré le vent qui soufflait à intervalles réguliers, ne semblaient même pas vouloir faire craquer leur branche, comme s’ils avaient peur.
Car c’est ce qui régnait sur la ville.

- Article 212 :  Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance.
 
Un climat de peur, une atmosphère pesante et une tension palpable. Le ciel était chargé de nuages noirs, comme menaçant d’éclater à tout moment sur le village et créer une nouvelle apocalypse. Après tout, n’était pas ce qui se préparait sur Sarzeau ?  Un bruissement se fit entendre dans le calme ambiant. Quelqu’un avait bougé sur le toit d’une maison. Il était habillé en noir et presque indétectable. Il tenait un fusil d’assaut à la main. En regardant de près, il y avait une vingtaine de personnes éveillée dans la ville, chacune sur un toit, tenant un lourd fusil à la main. Peut-être d’autres encore étaient présents mais leur camouflage était parfait et ils en demeuraient presque indétectables. Avaient-ils tué les habitants de Sarzeau pour assurer la sécurité de quelqu’un ? C’était vraisemblable.
 
- Article  213 : Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille, ils pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir.
 
Dans l’hôtel de ville, le silence régnait un peu moins, bien qu’il fallait vraiment être dans la pièce pour entendre ce qui se disait. Une goutte de sueur coula sur la tempe d’un homme plutôt petit et au crane dégarni. La perle salée acheva sa course sur le sol mais ne troubla nullement la concentration qui régnait dans la pièce. Il y avait 6 personnes dans la pièce, 5 hommes et 1 femme. Il y avait bien sur le maire, c’était indiqué sur l’écharpe qu’il portait autour du cou, qui récitait ce que doivent entendre des mariés avant de se passer la bague au doigt. Il était en sueur car un homme le pointait de son fusil et avec un doigt sur la détente, prêt à la presser au moindre faux pas de l’homme. Deux autres hommes assistaient à la cérémonie silencieusement, dont un plus petit que l’autre. A son visage, il faisait enfant ou peut-être jeune adolescent. Malgré cela, il avait un regard sévère et mature. Enfin, il y avait l’homme et la femme qui se tenaient la main, debout devant le maire. L’homme était dans un costume impeccable, avec comme des reflets pourpres. En vérité, c’était des reflets couleur Pourpre de Tyr. La couleur des empereurs romains, venant directement d’un coquillage appelé Murex brandaris. Ce n’était pas simplement un colorant artificiel, non l’homme l’avait réellement fait importé à partir de ces coquillages. Tout était impeccable et brillait d’une lueur étrange. Comme quelque chose de magique. Il adressa un sourire discret à sa future femme qui se tenait à côté d’elle.
 
- Article 214 :Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des époux aux charges du mariage, ils y contribuent à proportion de leurs facultés respectives.
 
Elle était resplendissante.
Vêtue d’une robe blanche aux reflets pourprés, elle semblait plus magnifique que jamais. Sa coiffure mettait son visage en valeur et la rendait comme parfaite, intouchable. Elle semblait dégager une impression de beauté en plus d’une impression de puissance. Des yeux de son mari, elle semblait comme nouvelle, améliorée. Il n’y avait aucune imperfection dans son apparence. Ses courbes magnifiques épousaient largement sa robe si délicatement taillée. Une robe coûtant probablement plus qu’avait coûté n’importe quel mobilier se trouvant dans l’hôtel de ville. Même les yeux de la jeune femme semblaient luire d’un éclat particulier, rendant son regard irrésistiblement attachant. Ses prunelles étaient d’une profondeur sans fond, on pouvait s’y perdre sans en avoir honte une seconde. Il était d’ailleurs préférable de se perdre dans les yeux que dans son décolleté car la puissance qu’elle dégageait n’étaient pas qu’une impression mais une réalité et elle aurait tôt fait de vous arracher les yeux avec une spatule si vous tentiez de la violer du regard.
 
Seul quelques personnes pouvaient comprendre ce qui passait actuellement dans la salle principale de l’hôtel de ville. Pour les personnes douées, c’était facilement identifiable, s’ils s’approchaient. Mais, en même temps si quelqu’un s’approchait de près ou de loin, il serait abattu sans une hésitation. La magie empestait l’endroit. De la magie puissante, brute et malfaisante. Ces gens, présent dans la salle, n’avaient aucune bonne intention. Juste celle d’exterminer quiconque se présenterait. Etonnant pour un événement qui se veut heureux, où l’on célèbre l’union pour la vie de deux êtres.
Sauf que ces deux là sont constamment danger de mort.
 
- Article  215 :Les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie.
 
La magie avait beau être malfaisante, il était clair que ces deux personnes s’aimaient, c’était évident, cela sautait aux yeux. N’importe quel empathe pourrait le deviner, l’amour était sincère et pur. Pourtant, ce n’est pas évident de la part de deux personnes qui semblaient si détachés de l’évènement, si froid. Qui était tombé amoureux en premier ? Peut-être Dorian. C’était il y a si longtemps. Il se souviendrait longtemps de la robe blanche que portait Louyse quand ils s’étaient rencontrés. Il n’était pas prêt de l’oublier. Ce n’était pas comme cette robe. Elle était parfaitement blanche mais cela la rendait si unique. Tant de temps après, son avis n’avait pas changé, elle était unique.

Il pensait ne jamais pouvoir oublier Nina. Aujourd’hui, il avait réussi à faire son deuil et il préférait tourner sa vie vers l’avenir. Il avait souffert si longtemps, puis un jour, il avait relevé la tête et il s’était rendu compte que son amour n’était plus pour quelqu’un qui n’existait pas et qui ne reviendrait jamais mais pour quelqu’un qui se tenait en face de lui, qui était bel et bien vivant et qui le regardait d’un air amoureux. De plus, en elle, la jeune femme attendait le fruit de leur amour. Ca paraissait un événement improbable et si extraordinaire à la vue de deux personnes si antipathique à première vue, mais pourtant c’était la stricte vérité. Dans quelques mois, il serait là, Louyse devenant mère pour la première fois et Dorian devenant père pour la deuxième fois. La descendance était donc plus qu’assuré.
 
- Article  371-1 :L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient au père et à la mère jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

Aujourd’hui, elle perdrait son nom Creutz, qui avait bien peu de gloire à son actif et étant même confondu parfois avec Crutz,  pour son nom Cross, un nom empli d’une gloire et ne laissant personne indifférent dans le monde magique, aspirant la peur, la haine ou encore l’admiration. Louyse Ysrael Cross était quelque chose qui sonnait plutôt bien. Il était honoré qu’elle ait accepté mais il avait dû cravacher dur pour que cela puisse produire. En plein temps de guerre, c’était presque une folie de sa part. Mais il fallait bien vivre et profiter de l’instant présent. Il avait donc fait en sorte que tout soit parfait. Il était même paré à l’éventualité d’une attaque surprise. Seul Sebastian, Dylan et Valentin étaient au courant. Valentin était d’ailleurs celui qui tenait le fusil et qui tirerait si le maire commençait à faire n’importe quoi Tandis que le maire lisait les lois laconiques du mariage, Dorian s’impatientait. Il trouvait cela trop long et plus ils passaient de temps ici et plus la probabilité qu’une embuscade se présente à eux était grande. Ils étaient tous prêt à se battre dans la salle.

- Mademoiselle Creutz Louyse Ysraël, consentez vous à prendre pour époux Monsieur Cross Dorian Calean, ici présent?
 
Dorian regarda le prêtre avec attention. Le moment était enfin arrivé, il en était presque impatient.

- Oui, je le veux.
 
Dorian eût un sourire. Sa voix était nette et ferme et il n’y avait aucune hésitation ou tremblement dans sa voix. Elle était sûre d’elle et le chef de Croix en était plutôt content. Maintenant, elle serait une Cross à jamais. Durant toute sa vie et jusqu’à sa mort. Il avait fait le bon choix.
 
- Monsieur Cross Dorian Calean, consentez vous à prendre pour épouse Mademoiselle Creutz Louyse Ysraël, ici présente ?
 
Il ne cilla pas une seule fois. Il avait l’impression d’avoir déjà vécu ce moment, peut-être parce qu’il l’avait déjà vécu.
 
-  Oui, je le veux.
 
 - Au nom de la Loi Je déclare monsieur Cross Dorian Calean et mademoiselle Cross Louyse Ysraël unis par le mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.

Dorian se pencha et offrit un délicat baiser à sa nouvelle femme. Tendrement, il mit tout son amour lorsque leurs lèvres se croisèrent pour sceller leur amour éternel. Le maire lût encore l’acte de mariage mais Dorian l’écourta d’un geste de main et Louyse puis Dorian puis Sebastian et enfin Dylan signèrent le registre. Enfin, le maire leur tendit le livret de famille. Voilà qui était fait.

Maintenant, il fallait célébrer ça. Une petite fête était organisée au manoir. Mais pour l’instant, il fallait rentrer en toute sécurité. Après tout ça, il y aurait la fameuse nuit de noces. Dorian sentait un sentiment étrange se répandre en lui, un sentiment de bonheur. Cela faisait un certain temps qu’il n’avait pas connu ça. C’était fortement appréciable.
 

Forever, you’re mine.

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I don't care about shit, I'm the king of the world


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Like a boss:


~Chef sadique de Croix


DCs : Matt E. Drust, Artémis R. Hellsing, Amy "Zero" Lock,
Gabrielle E./D. Matthew Livingstone, Telma S. Smith,
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AnonymousInvité
Invité
MessageSujet: Re: The Red Wedding.   The Red Wedding. EmptySam 15 Juin 2013 - 15:55


Le cadran annonçait qu’il était bien trop tard pour se rendre en mairie. Ou peut-être bien trop tôt ? Tout dormait à cette heure avancée de la nuit, et dans cette atmosphère d’apparence calme se trouvait Louyse Ysraël Creutz. La jeune femme tapotait fébrilement de ses doigts fins le clavier de son téléphone. Nerveuse, elle l’était. C’était d’ailleurs quelque chose de rare chez elle, mais ce soir, elle pouvait raisonnablement se permettre de l’être.
Elle poussa un soupir avant de composer machinalement un numéro qu’elle connaissait par cœur et de porter le petit appareil noir à son oreille. Que faisait-elle ? Avait-elle peur ? Non, ce n’était pas ça. C’était … autre chose. Son rythme cardiaque accélérait à mesure que la tonalité de retour d’appel se faisait entendre. Messagerie, par chance.
 

    - Hervé ? C’est moi. Je t’appelais juste pour te dire que je me marie. Tu as dû en entendre parler, les nouvelles vont vites. Ne m’en veux pas si tu n’es pas invité c’est juste que … c’est plus comme avant. Salut Vieux.


Elle avait changé. En bien, ou en mal, cela dépendait du point de vue. Et c’était en cela que les choses n’étaient plus les même. Louyse n’était plus la petite fille chérie et choyée. Elle s’était endurcie, elle était là où elle voulait être, elle serait mère, et elle était … toujours incapable de mettre un nom sur ce qu’elle ressentait. La jeune femme n’avait jamais été réellement douée pour décrire ses sentiments. Mais là  elle était … amoureuse ? Ça lui faisait terriblement mal de se l’admettre, et pourtant, elle était heureuse.

Coup d’œil sur l’aiguille. Il était peut-être temps de se mettre en route ! La sorcière se leva, épousseta sans réelle raison sa robe et ôta sa montre, la laissant lâchement tomber sur la table pour la changer contre un bracelet en or blanc. Ses pas la portèrent jusqu’au miroir le plus proche où elle inspecta chaque détail de sa tenue. Elle se trouvait superbe, et ce n’était pas du narcissisme ou de la vantardise, non, elle l’était vraiment. Ses cheveux sombres remontés en un chignon rétro dévoilaient son cou nu ; une robe blanche aux reflets pourpres, ni trop longue, ni trop courte, épousait ses formes voluptueuses dans une coupe à l’esthétique indéniable malgré son apparente simplicité ; ses escarpins d’une hauteur convenable rehaussaient  se silhouette, tandis qu’un maquillage fin soulignait ses traits. Un sourire doux plaqué sur ses lèvres claires, la jeune femme tourna les talons et ferma la porte derrière elle.
 
*   *
*
 
Le temps semblait s’être arrêté dans la ville fantôme qu’était Sarzeau. Aucun son n’était audible si ce n’était le sifflement sourd du vent. Pas un signe de vie aux alentours autre que celui des hommes immobiles postés sur les toits.  Les lampadaires aux bords de la route s’étaient éteints il y a quelques minutes, laissant la lune seule  éclairer d’une lueur spectrale la façade d’un bâtiment endormi à l’architecture européenne.  A première vue, aucune lumière aux carreaux n’indiquait une quelconque activité. Mais derrière les stores clos se mouvaient en réalité six ombres.
Dans une pièce comme on en trouvait dans toutes les mairies, s’activait verbalement un petit homme rabougri,  fatigué, le crâne chauve et qui aurait sans doute préféré être ailleurs qu’ici. Il jetait de temps à autres des œillades affolées sur l’arme calée contre sa tempe, le tout sous le regard de Louyse qui arrivait à s’en amuser. Il fallait bien avouer que la situation était comique ! Un petit groupe était allé le tirer hors de son lit au beau milieu de la nuit, et le pauvre homme n’avait eu d’autre choix que d’accepter leur requête, ou plutôt leur ordre, sans rechigner sous peine de se retrouver avec un nouveau trou entre les deux yeux. C’était hilarant ! Non ... ? Bon d’accord, c’était terrible …
 
La véloce adressa un clin d’œil espiègle à l’homme à ses côtés tandis que le maire continuait son soliloque protocolaire. Elle se sentait à sa place. Comment et pourquoi, elle n’aurait pas été en mesure de le dire, c’était simplement un sentiment qui la prenait aux tripes et qui lui assurait qu’elle voulait être là. Pour son plus grand plaisir, elle avait réussi à échapper à la traditionnelle union sous le regard d’un dieu auquel elle ne croyait même pas. Elle se retrouvait donc ici, debout devant  le bourgmestre, en comité réduit puisqu’un trop grand nombre d’invités aurait été la porte ouverte à un beau massacre de sorciers. Et personne ne veut de mort le jour -la nuit en l’occurrence- de son mariage. Tout cela s’était organisé en secret, seules quelques âmes avaient été prévenues, et seuls trois convives étaient finalement présents. Aucun membre de sa propre famille, pour ce qu’il en restait, n’avait été convié. De toute manière, aucun n’aurait fait le déplacement. Se trouvaient donc en ces lieux Valentin, dont elle se méfiait comme de la Peste puisque s’il faisait un faux-pas, ce ne serait pas la tête du chauve qui exploserait, mais bien la sienne ; Sebastian et bien-évidemment Dylan.
 

    - Mademoiselle Creutz, tiens, il avait réussi à le prononcer correctement, Louyse Ysraël, consentez-vous à prendre pour époux Monsieur Cross Dorian Calean, ici présent?

La jeune femme sourit doucement, elle quitta le maire des yeux pour les poser sur Dorian. Mon Dieu, que cet homme était beau, c’en était presque incroyable ! Elle se remémora brièvement le jour où elle l’avait rencontré. Quelques passages flous, quelques bons souvenirs. Elle se souvenait d’avoir essayé de lui résister. Essayé …
Son cœur battait à tout va. Ce n’était plus simplement des mots sans importance à présent. Elle posa en eux tout  ce qu’elle était capable de ressentir pour son futur mari, d’une voix franche et assurée.
 

    - Oui, je le veux.

Elle était fière, d’elle, de lui, de tout. Elle était fière parce qu’elle passait de Creutz à Cross. Alors certes, le nom ne la changeait pas tant que cela dans sa signification, voire même dans sa prononciation, mais il apportait avec lui une réputation de fer, des avantages comme des inconvénients. Elle devrait d’ailleurs surveiller un peu plus ses faits et gestes, par mesure de sécurité, mais. Elle était fière parce qu’il l’avait choisie, elle, parce qu’il l’aimait, parce qu’elle … l’aimait.
 

    - Monsieur Cross Dorian Calean, consentez-vous à prendre pour épouse Mademoiselle Creutz Louyse Ysraël, ici présente ?
     
    -  Oui, je le veux.
     
    - Au nom de la Loi Je déclare monsieur Cross Dorian Calean et mademoiselle Cross Louyse Ysraël unis par le mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.

Elle aurait voulu sauter dans ses bras et l’embrasser comme jamais elle ne l’avait fait. Mais n’étant pas des plus démonstrative, elle se contenta de lui rendre un baiser passionné et amoureux avant de lui sourire et de pincer ses lèvres. La jeune femme saisit par la suite le stylo qu’on lui tendait et signa le registre.
 
Si on lui avait dit qu’un jour elle se retrouverait ici. Si on lui avait dit un jour qu’elle se retrouverait mariée à Dorian Cross. Si on lui avait dit qu’elle se marierait un jour, elle n’en aurait pas cru un mot. Et pourtant !
 

Oui … elle était heureuse !
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