This is the end, my friend

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 This is the end, my friend

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Admin | Sa majesté
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CITATION DU PERSONNAGE : Tout a ses merveilles, l’obscurité et le silence aussi.

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Amy
Amy "Zero" Lock
Admin | Sa majesté
MessageSujet: This is the end, my friend   This is the end, my friend EmptyVen 19 Mai 2017 - 21:41






"
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I'll never look into your eyes...again
Can you picture what will be
So limitless and free
Desperately in need...of some...stranger's hand
In a...desperate land ?

"


Le ciel est d'une beauté imperturbable. Quand il est bleu, on peut y voir l'infinité d'un manque de nuages qui ne reflètent que le vide d'une mentalité constituante de la terre. Quand il est gris et que l'on peut voir les perles tomber sur nos fronts pour rouler sur notre nez jusqu'à s'écraser au sol dans un fracas silencieux, il ne représente que la colère de quelque chose qui monte bruyamment dans une marche sans intérêt et sans puissance.

L'exorciste d'Orphéo ouvrit les yeux dans la pénombre tandis que son réveil lui hurlait à travers une sonnerie basique de se lever une bonne fois pour toute. Elle le désactiva en faisant l'effort incommensurablement inhumain de ne pas le snoozer puis se leva avant d'ouvrir les stores. La lumière aveuglante d'un printemps déjà bien trop chaud se faufila très rapidement dans la pièce et Edonia fut obligé de fermer largement les yeux.
Paradis.

Elle enfila ses ballerines et se prépara à continuer à faire un travail de repérage déjà entamé depuis plusieurs mois. Pour Orphéo, elle avait accepté une mission qui l'avait envoyé à Vendôme, une petite ville du Loir-et-Cher. Apparemment, un groupuscule d'activistes de Croix commençait à s'activer pour annihiler un grand groupe de mêlés. Edonia avait directement accepté, ne supportant pas l'idée de perdre encore des âmes dans cette guerre qui en avait déjà trop coûté.

Prendre position c'est prendre une pluie de terreur.

Lorsqu'elle pénétra dehors, l'air lui semblait déjà étouffant malgré l'heure peu avancé de la journée. Edonia déboutonna une fermeture du haut de son chemisier. L'air lui semblait toujours aussi chaud mais la faible brise commença à caresser le haut de sa poitrine. Elle lâcha un sourire et pensa que ce sentiment était très agréable.
Elle se tenait à l'écart d'un groupe de personnes qui sentait la magie à des mètres. Elles ne les avaient pas soupçonnés au début mais au fur et à mesure elle avait réalisé que quelque chose lui échappait : ils n'agissaient pas normalement et se réunissaient tous à une heure précise au matin pour discuter pendant à peu prés une heure avant de ne se retrouver qu'une fois le soir venu. Ce pourquoi elle ne l'avait pas remarqué c'est qu'il y avait un cycle des lieux où il se retrouvait.
Elle sentait qu'elle touchait au but.

Alors qu'ils parlaient de choses banales, Edonia sentit ses pensées dériver. Elle était vraiment heureuse dans sa vie. Un homme qui la comblait et qui était quelqu'un qui à son sens était parfait. Il l'attendait et c'était un bonheur pour elle de le retrouver. Ils ne voyaient que peu car elle était souvent partie et il n'avait aucune autorisation pour la rejoindre sur une mission mais les retrouvailles en étaient d'autant plus intenses. Une demeure accueillante. Un homme. Un accomplissement total dans sa fonction. Que pouvait-elle espérer de plus ?

Ennemi public numéro 700

Lorsque la réunion se termina, l'exorciste d'Orphéo sortit son carnet et pris en note de manière rapide tout ce qu'elle avait entendu. Elle était sûre que c'était eux maintenant. Il lui fallait l'autorisation d'intervenir et avoir quelques renforts. Après avoir effectué toute cette mission d'espionnage, elle allait enfin profiter de quelques personnes supplémentaires pour débusquer tout ce gentil petit monde et les faire arrêter. Edonia aimerait éviter les effusions de sang, elle ne tenait pas à ce que les gens meurent. Elle ne le ferait que si elle sentait que les choses ne tournaient pas en leur faveur. Comme d'habitude.
Après avoir appelé et avoir reçu l'instruction de rester en poste que les renforts arriveraient le lendemain matin, elle s'autorisa à se détendre un peu. Elle connaissait déjà la ville mais elle appréciait certains coins et aimait s'y reposer. Le parc de Ronsard était particulièrement agréable quand il n'y avait personne. L'endroit semblait désert en cette matinée de vendredi. Après s'être posée pendant une bonne heure, elle se leva et se promena dans les rues. En passant devant une ruelle, elle remarqua quelque chose d'anormal.
Une présence magique très forte.

N'écoutant que son courage, elle se précipita dans la ruelle. Edonia avança a pas prudent mais ne voyait rien ni personne. La tension montait autour d'elle et elle ne comprenait pas exactement ce qui se passait.
C'est comme si un être extrêmement mauvais se trouvait en sa compagnie sans pour autant être clairement identifié. Elle se méfiait. Elle pouvait très bien être tombé dans un guet-apens sans s'en être rendu compte. Elle éveilla ses sens magiques, prête à réagir à la moindre invective ou à la moindre magie projetée sur elle.
Lorsqu'elle se rendit compte que lame avait déjà embrassé son cou avec une vitesse déconcertante il était trop tard. Son sang si clair se projeta comme une fontaine qui projetterait du sang, paisiblement. Elle vit le liquide se répandre, c'était trop tard.

Non. Son homme. Sa demeure. Son job. Si compétente.

Trop tard. Elle tomba les genoux à terre avant de s'écrouler par terre.
C'en était fini de Edonia Lise Sixteen Creed.




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Admin | Rebellion and Revenge
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CITATION DU PERSONNAGE : Believe in your own lies.

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MessageSujet: Re: This is the end, my friend   This is the end, my friend EmptySam 20 Mai 2017 - 16:48

Je sentais que quelque chose n'allait pas en ce moment dans ma famille et dans l'organisation. Ca sentait le roussi, comme si on était en train de perdre la guerre, comme si Orpheo passait à l'action et reprenait le dessus, petit à petit. Les hauts gradés ne m'en parlent pas, ils se méfient de moi, je ne sais pas pourquoi mais j'accepte, bizarrement. J'accepte même si ça me fait chier. Je fais tout pour faire mes preuves et être l'une des leurs. Je suis l'une des leurs.

Mohamed est tendu ces jours-ci, quand il rentre. Mais impossible de lui soutirer des informations, même lui ne me fait pas totalement confiance. Alors je me rassure avec mon fils et ma fille adoptive. Se sont deux amours. Qui sont promis à un bel avenir dans l'organisation et dans la famille. Je fais de mon mieux pour les élever tel de vrai Cross. Un jour, Dorian aura sûrement plus confiance en eux qu'en moi. J'ai déjà essayé de le confronter, j'me prends souvent des baffes. Connard.

Enfin, il m'a envoyé en mission pour quelques jours, avec d'autres membres de l'organisation. Dans le Loir-et-Cher et j'ai dû laissé mes deux prunelles en Bretagne. La séparation n'est pas la première, mais ça n'est toujours pas facile. Mohamed est souvent absent, alors se sont les esclaves – répugnants humains – qui s'occupent de leur éducation ou d'autres membres de la famille. Mais c'est moi la maman. C'est à moi qu'ils confient leurs peurs et leurs joies, c'est surtout moi qui les accompagne. Surtout, parce que je veille au grain à ce qu'ils aillent bien, et que je suis là pour eux.

La mission est simple, repérés un groupe de mêlés et les anéantir. Ces erreurs de la nature. Ils me dégoûtent. Les Orpheos ne sont vraiment pas malins, à tous les coups se sont eux qui les ont réunis ici. Mais ils savent que plus ils sont, plus ils sont faciles à repérer ? Enfin, au moins on ne passera pas longtemps sur place et on pourra vite rentrer à l'organisation. Un travail vite fait et bien fait, ya que ça de vrai.



Après que plusieurs réunions entre membres soient passés, je sentais mon cerveau me chatouiller de plus en plus. Comme si mon cerveau m'avait alerté au début, que quelqu'un était là, et que il était toujours là quand on se réunissait. Comme si on était suivi. Je cherchais alors la source de ce chatouillement. Je repérais la cible. A la fin de la réunion, elle était toujours là. Espionne ? Orpheo ? Tu n'es tellement pas discrète, ma petite. Ne t'a-t-on jamais appris à te méfier ? Petite insolente. Petite débile. J'attendis que tous les membres soient partis avant de me lever de ma chaise. Je pouvais régler ça toute seule. J'étais une grande fille maintenant, je savais nouer mes lacets toute seule.

La présence s'éloigna, j'essayais de rester accrochée à une partie de son cerveau, juste pour savoir qui cette personne était, qui elle était. Je la suivais, discrètement. Elle se dirigeait dans un parc. Ennuyeux. Je fis demi tour et alla attendre dans une ruelle pas loin. Une ruelle plutôt sombre bien que le soleil ait déjà pointée le bout de son nez.

La ruelle était à l'entrée du parc, quasiment, il y avait de fortes chances qu'elle repasse par là. Et là voilà qui revint. Je lâchais alors une grosse quantité de magie. Allez, viens.

Et le piège se referma. Je la sentais approchée. Je dessinais une lame parfaitement bien aiguisée qui apparue aussitôt dans ma main. La femme, car c'était finalement une femme, n'eut le temps d'esquisser aucun geste, déjà la lame mordait sur sa gorge d'un geste vif. Et elle s'écroula par terre. Pendant que le sang coulait, je l'enjambais et repartis, le couteau avait déjà disparu.

Don't mess with the Cross.
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