L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception

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 L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception

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Laurens Van Vollenhoven
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MessageSujet: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyJeu 29 Juin 2017 - 17:12

[…]

C’est une bêtise ? Oui, très certainement une bêtise. A n’y rien comprendre. J’écume et je traverse les pays les uns après les autres, à l’écoute d’une créature aussi translucide que de l’eau. L’Ecosse, l’Ecosse semble être la solution. La solution à quoi ? Pourquoi ? Je ne sais pas, le lamantin me parle et je l’écoute, il me murmure et j’obéis. J’ai besoin de trouver une réponse et je trouve dans cette soit disant solution une manière de passer outre les interrogations. Parfois, il me semble entrevoir, frôler du bout du doigt une révélation aussi visible qu’une montagne et pourtant aussi discrète et silencieuse qu’une plume. Puis, l’instant d’après, c’est comme si cette impression disparaissait dans un souffle. Ma frustration s’élève à hauteur de ce désagréable tourment.

Je fixe et décrit Georges pour une cent vingtième fois, peut-être plus. Ces cheveux, à vrai dire, ne cessent de me surprendre. C’est comme si cette apparition n’avait jamais quitté l’enceinte maternelle de l’eau. Sa chevelure fluide et mi-longue suivait son trajet au ralenti, échappant à toute gravité. Ses cheveux uniquement. Je soupire et dirige mon attention sur mon environnement. Le lamantin me suit à la trace, disparaît de temps à autre lorsqu’il juge la situation dangereuse, bien que personne ne soit en mesure de le voir. Les exorcistes, les exorcistes. Il n’a que ce mot à la bouche. Des personnalités capables de le voir. Georges ne voulait pas de problème aussi se contentait-il de les esquiver. Nous étions à Londres.

Je ne connais pas cette ville pourtant d’allure charmante et certainement pleine d’histoire. Mes yeux sont rivés sur le sol et j’esquive mon entourage en silence. Sans doute ferais-je un magnifique fantôme, moi aussi. Georges s’est posé sur mes épaules et surplombe la foule, la main en visière. Sa main tapote le sommet de mon crâne en m’indiquant de l’autre.

Là, tourne là. Je sens beaucoup trop d’exorcistes en face, ça pullule.

Je n’acquiesce pas mais obéit aux paroles de ma compagnie. Il semble bien plus décontracté sur mes épaules que loin de moi. Lui qui semblait accorder une folle attention à ne pas se faire remarquer n’a plus l’air de s’en formaliser malgré ses récentes paroles. J’aimerais qu’il me fasse part de ces fameux exorcistes afin que je puisse tenter d’y déceler une quelconque marque qui les rapproche les uns des autres. Mais non, Georges reste focalisé sur l’horizon.

Je tourne à l’angle de la rue et poursuit mon chemin. Londres ne fait pas parti des endroits que je préfère. Il y a bien trop de monde, bien trop de vie. Une capitale, en plus de ça. C’est Georges qui a insisté pour que nous y passions, parce que ce serait plus rapide pour monter jusqu’en Ecosse. Plus rapide sans doute. Si rien de problématique ne surgit entre temps, bien sûr. La rue est un peu moins fréquentée ici. J’ai chaud. J’ai subitement chaud. Une bouffée d’adrénaline qui monte tout à coup, un bourdonnement sourd s’apparentant à un acouphène. Je pose ma main sur la vitrine d’un magasin et me maintient la tête de l’autre. Le tourbillonnement de haine arrive en un instant au-dessus de mon corps, sans raison. Mais je reste parfaitement calme. Le calme est la seule chose qui puisse me protéger de cet autre être pas si causant.

Continue d’avancer, il y en a un.

La présence de Georges se fait faible. Si faible que je peine moi-même à le percevoir. Ça ne veut dire qu’une chose. L’autre. Hector. La chauve-souris. Elle se fait plus puissante. Il y a beaucoup trop de monde aux alentours, beaucoup trop de risques. Alors, tout en me servant du support de la vitrine, je continue d’avancer. Il y en a un. Comment ça. Qui ça ? L’inquiétude me ronge petit à petit, doublée encore par toute cette adrénaline. Je me sens à deux doigts de perdre connaissance. La main qui soutenait mon corps devient peu à peu un avant-bras, une épaule. Je sens un halo étouffant m’entourer et me gracier de toute émotion. Je serre les poings et respire rapidement. Georges descend de sa position et me prend les mains pour m’aider à avancer. Je sens son regard inquiet et le surprend à ne pas se focaliser uniquement sur moi. Non, en fait, il s’intéresse plutôt à ce qu’il y a derrière moi. Mais je ne peux plus faire un pas alors je m’écroule, luttant contre moi-même. C’est une première. Je me suis tout le temps contenté de me laisser bercer par la haine éprouvée pendant ces instants. Mais pas là. Je m’engage dans une bataille interne contre Hector et cela donne, de l’extérieur, l’air d’un homme en train d’agoniser. Je n’ai pas besoin d’assistance. Simplement de temps. J’en… j’en suis persuadé.

Laurens, il faut vraiment que tu te lèves.

Je ne peux pas. Je ne sais même plus où je me trouve. Je ne sais même plus si je bouge. Je suis perdue et ma vision se trouble. Je dois résister. Inspiration, expiration.
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Logan Frost O'Connell
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyMar 8 Aoû 2017 - 18:59

Je m'étirais. C'était l'heure du … GOÛTER. Et oui. Même chez les adultes, on goûte. Enfin, certains je sais pas. Mais moi oui. Et j'avais faim. Et j'ai mangé rapidement à midi, un peu sur le pouce parce que j'avais ce truc à bien avancer et tout.

Oui. Truc. C'est top secret. Je suis du service SECRET. Alors vous en saurez rien.

Mais j'étais dans les temps. J'avais presque fini et c'était pour le lendemain. Ce qui me laissait le temps d'aller déambuler dans les rues de Londres un petit peu. Je vais finir petit vieux très vite sinon, à rester sur ma chaise de bureau toute la journée, voûté sur les papiers, les recherches, les maths, la physique. Et quand c'est pas sur mon bureau, c'est au laboratoire et … Je suis voûté sur un microscope ou sur une autre machine, tout en prenant des notes. Autant dire que je suis tout le temps voûté.

Du sport dites vous ? Bien sûr que oui j'en fais. Au boulot en plus. Parce qu'on est avant tout des exorcistes, alors on doit pas mollir sur l'entraînement, la force physique, la force magique. En plus, on envisage de botter le cul aux organisations de sorciers noirs, alors faudrait qu'on ai le maximum de personne qui peuvent se battre. Mais des fois j'ai des dossiers urgents, des recherches à finir donc … J'ai pas forcément le temps. (Je fais au grand minimum 2h d'entraînement par semaine, mais clairement ya des fois où même pour moi et mon moral, c'est pas assez). Sinon j'fais de l'entraînement sur mes jours off. Sauf que, je peux pas vraiment m'entraîner au parc vous voyez … Enfin, pour le footing et la force physique oui, mais tout ce qui est magie c'est plus compliqué. Ce qui me force à aller au boulot pendant mes jours de congés. Moi je dis, ya de l'abus.

Bref, j'ai pris mes affaires pour aller me chercher mon petit goûter. Peut être que je reviendrais au boulot après, en vrai ça me gêne pas de travailler tard après. Et peut être que je reviendrais que demain matin. Dans tous les cas, mon dossier sera fini en avance demain. Donc aucun soucis.

A peine sorti, je sens toutes les bonnes odeurs différentes qui m'assiègent. Mon ventre gargouille rien qu'à l'idée de ce que je peux renifler. Aller hop, je rentre dans la première boulangerie quand je sens cette magnifique odeur de chocolat.

Panini chocolat. Et oui messieurs dames. C'est TROP bon. J'en peux plus. J'ai des étoiles dans les yeux et je fonds sous cette première bouchée. Un peu comme Anton Ego quand il goûte la ratatouille de Remy dans Ratatouille (qui est en fait un tian mais bon...).

Et je vadrouille dans les rues de Londres, rues pas mal bondées mine de rien. Sorties des bureaux. Heureusement, peu de sorciers ou d'humains noirs viennent mettre leur nez ici alors la ville est plutôt calme de ce côté là. Après tout, notre QG est assez important et on est vite mis au courant de ce qui se passe dans la ville (pour le coup, cette fois les conservateurs sont efficaces... Ils les repèrent les problèmes) pour intervenir au plus vite sans que trop de dégâts ne soient faits.

Je croise un groupe de collègue que je salue avant de poursuivre ma route. Je suis pas le seul à débaucher tôt aujourd'hui. Ils vont sûrement aller picoler pas loin, ahaha. Bientôt le week end.

Alors que je passe dans des petites ruelles un peu moins fréquentées je ressens alors une énorme puissance magique. Pire que tout, elle est douloureuse. Sombre. Ca donne plus envie de s'enfuir qu'autre chose, mais cela veut dire danger. Et c'est hors de question que je laisse la ville de Londres en danger. Alors je m'approche de la source, enfin, ce que je pense être la source, parce que c'est assez puissant, un peu comme une soif de meurtre qui s'étend.

Accroché à une vitrine, plus ou moins, je vois un homme, qui a l'air de souffrir comme pas possible. Ca vient sûrement de lui. Je crois même déceler un … Fantôme ? Qui s'accroche à lui. Il est si jeune, c'est lui qui fait tout ce raffût ? Non, pas possible il a l'air de tenir à l'humain en peine et remarque à peine ma présence.

J'essaie alors de m'approcher doucement.

-Monsieur ? Monsieur, vous allez bien ?

Je ne sais pas ce qui se passe, je ne sais pas ce qui va arriver et cela m'inquiète légèrement (beaucoup). J'ai aussi peur de ne pas être à la hauteur, seul, si toute cette méchanceté se déchaîne. Je sens que je vais encore finir à l'hôpital moi.

Je m'approche encore jusqu'à toucher l'homme, pas sûr qu'il m'ait entendu.

-Monsieur ? Vous voulez de l'aide ?

De l'aide pour … Affronter je sais pas quoi.
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyVen 11 Aoû 2017 - 0:18

Vent frais, vent du matin
Vent qui souffle aux sommets des grands pins

Mes yeux perçoivent la comptine de mon fantôme, comme un murmure, comme une lointaine mélodie perdue entre ces amoncellements de bâtiments. Le gris se perçoit au sol, la terre prise au piège, coulée et incapable de respirer, les quelques places vertes menacées par un béton envahissant. Les couleurs se mélangent, sa voix se mêlant au bourdonnement sourd d’une rage à la soif intarissable. Il voudrait que je vois rouge mais je me force à fixer la teinte grisâtre du sol. La neutralité, voilà ce que je voudrais être. Ni bon, ni méchant. Tu ne m’auras pas Hector. Pas cette fois. S’il me faut moi-même faire couler mon sang, alors soit, mais tu ne commettras aucun méfait. Je le jure.

A la pâleur d’une vision bichromatique ponctuée de touches de couleur mouvantes, je tente de prendre appui sur mes pieds mais ces derniers cèdent bien trop vite sous mon poids. C’est comme si une enclume déposait lentement son poids sur moi. Le temps, ce temps me ralentit et m’alourdit. Chaque seconde, chaque mouvement de l’aiguille résonne dans ma tête et déchire mes tympans. Mes certitudes et résolutions se déchirent pour faire place à l’inconfort et à la peur. Malgré tout, ce genre d’émotions n’est pas permis. Je sais qu’il trouvera de quoi se nourrir dans cet amoncellement de négation. Je dois luter. Rester fort.

Juste quelques pas. Fais juste quelques pas.

Ce ne sont que quelques pas. Mon corps réagit comme une vieille machine aux mécaniques rouillées. Tantôt elle résiste, tantôt elle m’échappe, du bout des doigts. De l’index. Pourquoi faut-il qu’un fantôme comme lui ai élu domicile dans mon corps ? Si j’étais assez fort, si je pouvais, je le sortirai de là, je le tuerai moi-même. Mais si je deviens trop fort, qui sait ce dont serait capable cette chauve-souris une fois en possession de mon corps. Je ne me souviens jamais de ces moments passés. Par déni, par peur, le résultat reste le même. Mes dents se serrent et mes lèvres accusent la pression en blanchissant. Tout pourrait aller si bien si George était le seul à exister.

Une rue, juste là. Elle tourne.

Elle tourne. Je lève la tête. Il a raison. Derrière cette petite touffe d’herbe réticente avec moins d’un centimètre d’espace vital, le coin de la maison laisse place à une intersection, discrète et plus sombre, cachée par l’imposante ombre du bâtiment. Je pourrais attirer moins de regards.

-Monsieur ? Monsieur, vous allez bien ?

Les sons en arrivent à faire trembler ma rétine et ma vision se trouble une nouvelle fois. Je secoue brièvement la tête, doucement pour ne pas aggraver la situation. Les paroles précédentes se mêlent et se confondent, comme passées au mixeur. La consonance est assez proche de celle d’un homme. Un ténor. Assez jeune, de corpulence normale à maigre. C’est ce que sa voix laisse transparaître. Georges reste silencieux, sa main fantomatique posée sur mon genou plié. Je me concentre et compte plusieurs fois ses doigts, détaille ses ongles propres, les plis de peau ses phalanges.

-Monsieur ? Vous voulez de l'aide ?

Une pression légère sur mon épaule entraîne toute une série de fourmillements désagréables et une forte chaleur monte à ma tête. Sans contrôler un instant la suite de mes actions, j’amorce une poussée sur mes genoux, attrape brutalement l’avant-bras du jeune homme et pivote de manière très professionnelle pour passer derrière lui. La clé ainsi formée me permet d’observer avec plus de précision le petit impertinent ayant osé me toucher. Mes doigts se font serres et accrochent un peu plus le bout de chair.

Laurens.

La douleur remonte en un instant et m’oblige à lâcher le bout d’homme. Le chevelu brun passe lentement à ma gauche tandis que mon corps dérive sur la droite, cherchant de nouveau son appui. Jaugeant avec fermeté la place à accorder à un Hector déchaîné à l’idée de sortir, je parviens à rester sur mes pieds. Pour combien de temps ? Le regard de Georges laisse en supposer peu. J’ai envie de rire, mais la situation ne s’y prête pas. Mon regard évite par réflexe le visage de l’individu ayant voulu m’aider, pour reprendre ses mots. M’aider. Qui pourrait bien m’aider. Personne. Pas même moi. Je lève le bras et murmure une excuse. Ou deux. « Excusez-moi. Ça va. » Comment pourrais-je bien aller ? Il devrait penser que je joue la comédie. Une très bonne comédie, s’il en est. Pourtant, non, il n’en est rien. Ma puissance, sa rage fluctue, comme les ondes d’un morceau de hard rock, menaçant de passer du couplet au refrain endiablé. Le temps le dira. A moi d’adapter ce refrain pour mener la chanson jusqu’à sa fin, sa mélodie en decrescendo, son accord majeur.

Je me fraye un chemin, marche, calcule chacun de mes pas contre le crépit frais. M’y voilà bientôt arrivé. Une ombre fantomatique me passe devant les yeux, rapide, fluide, ses cheveux bruns disparaissent. Tant que Georges est consistant, je n’ai pas de soucis à me faire. S’il disparaît, je devrais passer à la vitesse supérieure. Son regard est posé sur l’homme derrière nous. Son hésitation transparaît jusqu’à moi. Il veut lui parler ? Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Moins nous adresserons la parole aux étrangers, mieux nous nous porterons. Puis, quelque chose en moi résonne. Je tourne subitement la tête vers l’homme, croise son regard, ses prunelles sombres. L’analyse de son visage, de ses défauts s’enclenche. Je cligne des yeux pour stopper cette mémoire photographique mais il est déjà trop tard, son visage est ancré dans ma tête.

Il me voit.

Il le voit. Je regarde Georges. Je regarde cet homme. Raison de plus. Comment peut-il voir Georges ? Peut-il l’entendre aussi ? Sa constatation me force à prendre le chemin à l’ombre. Mon corps entier disparaît au coin de la rue avant de tomber puissamment sur le côté, provoqué par un lourd mal de crâne. J’inspire profondément. Je dois rester concentré.
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptySam 12 Aoû 2017 - 18:01

L'homme en face de moi avait vraiment l'air de souffrir. Ou de retenir quelque chose. Genre, comme cette immense afflux de magie qui fait très peur. Les humains non doués ne craignent rien, ils ne sont pas sensibles à la magie, ya plein de trucs qu'ils ne voient pas, ne ressentent pas. « Mais les moldus, ils ne voient pas le bus ? » « Les moldus, ils voient jamais rien de toutes façons » « Mais si on les pique avec une fourchette ils le sentent, hihiihihihihi ! » Ouais, c'est un peu ça. En plus nous aussi on a des repousse moldus. Voilà.

Bref, je disais, les moldus non doués ne viendront pas ici si ce n'est pas leur chemin, donc personne ne sera en danger. Et vu que ces rues sont plutôt déserte, je prie pour que ça reste le cas. Par contre, des individus doués pourraient éventuellement venir. Si cette force se déchaîne, je vous avouerai que j'aimerais bien avoir des collègues avec moi. Je pense que je finis déjà assez presque mort comme ça. Parce que je fais des trucs débiles. Genre me battre contre la femme de Dorian Cross. Tout va bien. Et je suis un gros casse cou qui fait n'importe quoi. Heureusement que je suis magique, sinon je serais probablement déjà mort. Ou peut être que j'aurais plus attention à moi. Peut être.

Donc, l'homme ne répond pas après que j'ai pris la parole. Je sais pas si il a remarqué que j'étais là où pas. Je sais pas s'il m'a entendu. Le fantôme à côté de lui a l'air inquiet. C'est assez bizarre qu'un fantôme fasse si attention à un être humain. Et puis, ils sont plus censés vivre parmi nous. On doit apaiser leur âme pour qu'ils puissent passer à autre chose, pas rester enchaîner ici, à vivre mille et un malheurs. Et ces malheurs peuvent les entraîner à devenir un poltergeist en plus. Et on en a déjà assez comme ça. Petit gars, tu veux pas aller dans un monde meilleur ?

Je m'approche de lui, ose le toucher et tout se passe très vite. Il bouge avec une telle aisance, je n'aurais jamais pensé cela de lui, compte tenu de son état. Quelques secondes plus tard, me voilà immobiliser par une clé de bras, lui dans mon dos. J'aime pas trop ça. Il ne vaut mieux pas menacer un exorciste. C'est pas parce que tu es en peine que tu peux attaquer n'importe qui. Je m'apprête à geler mon bras pour qu'il me lâche sous l'effet de la glace quand le petit fantôme se met à parler.

Laurens.

Aussitôt, l'homme – Laurens, je présume ? - me lâche et je récupère mon bras que j'agite légèrement. Il s'effondre de suite, se rattrapant de justesse au mur. Il n'allait décidément pas bien. Assez bien pour se défendre, pas assez bien pour se débrouiller seul. L'onde maléfique était toujours présente, on aurait dit un orage qui menaçait. J'aurais pu lever les yeux au ciel si j'avais entendu un grondement d'orage, j'aurais alors vu le ciel s’obscurcir, la pluie commencé à tomber et enfin les éclairs déchirant le ciel. C'était un peu ça, sauf que c'était magique. Et je ne savais pas quand ça allait exploser.

Il évite de croiser mon regard et tend une main en l'air pour enfin s'excuser. Et dire qu'il allait bien. Mensoooooooonge. Tout dans sa position puait le fait qu'il allait mal, qu'il subissait une pression beaucoup trop forte pour lui seul. Je veux dire, c'était là, ça nous entourait. Pourtant, il se remit à marcher, péniblement, je le suivais du regard, restant planter là. Je n'étais pas sûr de la marche à suivre. C'était évident qu'il allait y avoir un problème. Un danger. Quelque chose de mal. Mais il avait l'air de vouloir se débrouiller seul. Sauf que je suis un gentil exorciste moi, j'veux pas que les gens soient abandonnés à leur sort. Je me préoccupe des gens. Sois gentil, laisse moi t'aider. Et puis clairement, tu fais pas le poids fasse à cette néfaste menace qui nous pend au bout du nez. Regarde toi, écroulé en deux comme un vieux pépé.

Le petit fantôme me regarde. Me fixe même. Comme si … Comme si … Je sais pas en fait. Je ne sais pas ce qu'il veut. Alors bien sûr j'ai déjà parlé à des fantômes. Plein. J'ai déjà même bien rigolé avec eux. Mais j'ai rarement vu un fantôme qui restait accroché à un être humain comme ça. Mais à la fin, je les exorcisai toujours. Bien sûr, ils sont tous plus ou moins durs à convaincre. Mais je prends le temps. J'ai toujours pris le temps de faire ça bien dès que j'en croisais un. Après c'est sûr qu'un fantôme gentil c'est plus facile qu'un poltergeist. Les fantômes gentils même si ils mettent des mois (oui yen a qui sont têtus, alors je vais tous les jours les voir), j'arrive toujours à les envoyer vers un monde meilleur.

Alors lui, que faisait-il ? Je lui renvoyais son regard. Que me voulait-il ? Savait-il que je pouvais les aider ? L'homme me jette alors un dernier coup d'oeil, a l'air de m'analyser. J'ai toujours les bras ballants.

Il me voit.

L'homme dont le prénom est très probablement Laurens regarde tour à tour « son » fantôme et moi. Comme s'il n'avait pas compris la phrase de celui-ci. Je fais alors un pas dans leur direction, doucement, les mains en l'air. Je ne vais rien vous faire. Je suis là pour aider.

-Oui je te vois, je suis un être doué, comme vous monsieur. A ce titre, je peux voir et entendre des choses que les non doués pourraient qualifier de surnaturelles – quand ils les voient – dont toi, je fis un signe en direction du petit fantôme. Je peux vous aider, monsieur, vous avez besoin d'aide et ça se voit. Je ne sais pas ce qui se passe.

J'hésite à lui dire que je suis un exorciste d'Orpheo. On est pas forcément ami de tout le monde par les temps qui courent. J'aurais tôt fait de me retrouver face à un sorcier noir que … Capout, plus de Logan pour aller faire des bêtises partout avec les coupains. Sauf que, un sorcier noir saurait ce qui se passe et ne serait probablement pas dans cet état de détresse.

Je me rapproche encore un peu, tend ma main pour toucher l'homme, à nouveau, avant de m'arrêter à quelques centimètres de lui, ne voulant pas me retrouver dans la même situation qu'il y a quelques minutes.

-Laissez moi vous aider.
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyJeu 17 Aoû 2017 - 19:42

M’entends-tu ? Me vois-tu ?
C’est ma vie ce que je suis.


Et la musique chantée à tue-tête fait écho aux questionnements de mon esprit. Silencieux, debout face au chaos, debout face à la tornade approchante, mon regard s’attarde sur les détails vestimentaires des passants, de la courte robe aux motifs floraux de la jeune adolescente au beau costume de l’homme prêt à rentrer chez lui. Les stéréotypes s’enchainent et défilent devant mon visage inquiet. Le temps semble continuer mais notre discussion est suspendue, bloquée dans l’attente d’une réponse. C’est à peine si les mots de Georges ne m’atteignent pas encore maintenant et qu’il me semble revivre son affirmation en boucle.

J’ai fini par me sentir fou, je me suis accoutumé à cette vision spectrale tout en pensant qu’il n’y aurait de toute façon pas d’autres personnalités susceptibles de le voir également. J’ai toujours été persuadé que ces soit disant affirmations n’étaient en réalité qu’une manière de me protéger et ne signifiaient pas véritablement… cette capacité d’entrevoir la mort d’une certaine manière.
Pourtant, ce regard soutenu en direction du jeune garçon translucide ne laisse place à aucune tergiversation. Même avec une grande concentration, même avec la meilleure aura et les meilleures sensations, il ne serait pas possible de fixer Georges comme cet homme le fait. Ça ne fait que m’inquiéter davantage. Comment ? Pourquoi ? Les questions s’enchaînent et se bousculent sans acquérir une quelconque réponse. Mes pieds voudraient pivoter et sortir à l’angle de rue mais je reste un instant figé. J’ai besoin de connaître la raison. De répondre au moins à l’une de mes questions, de confirmer mes craintes et pousser ma curiosité en avant. Mes yeux se recentrent brutalement sur le brun aux cheveux coiffés avec un pétard. Son pas en avant me fait grincer des dents et ce ne sont pas ses bras élevés de chaque côté qui changeront quelque chose à mon mal-être ou qui me mettrons un peu plus en confiance. La confiance ? Quelqu’un a parlé de confiance ? Je ne sais pas ce que c’est.

-Oui je te vois, je suis un être doué, comme vous monsieur. A ce titre, je peux voir et entendre des choses que les non doués pourraient qualifier de surnaturelles – quand ils les voient – dont toi. Je peux vous aider, monsieur, vous avez besoin d'aide et ça se voit. Je ne sais pas ce qui se passe.

Hein ?...
Qu’est-ce donc que ce charabia. Doué ? Non-doué ? Son discours n’a aucun sens. Même si mon esprit se concentre sur ces mots, je ne parviens pas à en saisir le fond. Suis-je doué ? Non, j’appelle ça maudit. D’aucun trouverait que cette situation ait pu avoir un quelconque avantage vis-à-vis du reste de la population. C’est ce qu’on appelle être doué normalement. Se démarquer sur une activité, sur une compétence. Ce n’est pas être doué que d’être soumis à un régime de terreur et de possession.

Un rire plutôt moqueur et très court s’extirpe de ma bouche. J’hallucine. Ce gosse m’agace au plus haut point. Il veut aider mais ne sait pas comment aider. Sans doute devrait-il retourner en primaire apprendre à ne pas parler aux inconnus, ces mêmes inconnus lui en seraient fortement reconnaissants. La frustration monte comme la température d’un petit thermomètre au mercure. Je repense à son micro monologue. Les questions trouvent-elles leurs réponses ? Je ne pense pas. Je ne suis pas satisfait. Il me fallait une réponse théorique, scientifique, concrète. Pas un… ramassis de croyance à deux balles. La peur est envolée, la peur est égratignée dans un coin face aux paroles se voulant rassurantes de ma compagnie collante.

Compagnie collante et entreprenante sur mon territoire. Un pas de plus et il s’en prend une. Un bon petit coup dans la mâchoire, ça devrait le rafraîchir de vouloir aider son prochain à la manière du Messie. C’est pas le monde de l’Ancien Testament ici, les gens ne prient pas nécessairement pour être sauvés. J’inspire profondément et chasse cette idée de ma tête. Ce n’est pas moi qui parle, non, ce n’est pas moi. La chauve-souris profite de mes instants de faiblesse pour gagner un peu plus de terrain.

-Laissez-moi vous aider.

C’est qu’il a réellement l’intention de m’assister en plus. Suis-je à ce point affaibli pour mettre en pitié le premier venu ? Je serre les poings tout en m’adossant lourdement au coin de la maison. Je devrais sans doute courir mais je doute en avoir les capacités. Je suis même à vrai dire certain de m’exploser le dos sans peine.

Je pense que tu peux lui faire conf….

-Lâche-moi la grappe gamin. Je sais pas de quelle religion tu es, mais ton histoire de doués, elle est pas crédible et c’est pas à coup de prières que tu vas pouvoir m’aider en quoi que ce soit.

Je ne sais même pas s’il est concrètement possible de m’aider. Sa main trop proche de moi est violemment frappée par la mienne. Dans l’immédiat, il est même probable que sa présence soit un facteur de risque supplémentaire pour faire sortir l’autre, Hector. Le maître mot est le silence. J’inspire brusquement tandis qu’une nouvelle vague de douleur m’investit jusqu’aux os. Je ne plierai pas. Jamais plus. Pas ici, pas auprès d’autant de monde. Georges grésille un peu, comme une image mal reçue. Je n’aime pas ça. Alors, brusquement, je pivote sur moi-même et quitte le groupe. Qu’il se démerde Georges, je ne vais pas lui courir après et la sécurité des personnes vivantes compte avant celui d’un fantôme. La rue est bien plus déserte ici et j’avance, avance jusqu’à n’en plus pouvoir, échappant chaque seconde de plus à la terrible tentation d’Hector.

Georges sait que son humain ne tiendra pas longtemps, comme toujours. Il sait que sa ténacité est un peu plus forte chaque jour mais il sait également que cela n’est pas encore suffisant. Il veut sauver son humain et serait prêt à tout pour le délivrer enfin du joug du poltergeist. Son regard se tourne tantôt sur la forme disparaissant dans la nuit, menacée de perdre ses couleurs et celle, connaisseuse et avisée, droite sur ses pieds, du potentiel sorcier. Il sait qu’il ne doit pas se fier aux apparences, que ce joli brun aux yeux noisettes pourrait bien tenter de lui faire du mal, quoiqu’il aurait bien du mal. Il veut tenter de protéger, lui qui n’a même plus de bras pour rassurer son ancre et guère plus de puissance qu’un petit poisson. Son regard hésite un long moment et le voilà qui saute un instant pour arriver à hauteur de l’oreille de l’exorciste, gentil ou méchant. Sa lévitation spectrale lui permet de rester là un instant et d’annoncer, incertain, la raison de tout ceci.

Il est possédé. Il lutte contre un poltergeist. Un très, très méchant poltergeist.

Georges connaissait leurs façons de parler. Il avait eu le temps d’apprendre, de connaître leurs méthodes pour le renvoyer. Mais il était un esprit malin et inoffensif, aussi n’avait-il que peu attiré l’attention sur lui. Hector était dangereux. Hector méritait de mourir. Mais comment ? Comment pouvaient-ils seulement l’extraire de son corps, lui qui était insensible à toute sorte de magie. C’était un don rare et puissant sous réserve qu’il parvienne à s’en servir. Un don qui pouvait attirer la convoitise, certainement. Aussi Georges s’était-il bien gardé de lui faire part de ce léger détail.
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Logan Frost O'Connell
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyMar 29 Aoû 2017 - 23:00

L'homme – Laurens donc – me regardait d'un air … En fait il comprenait rien du tout. Ca se voyait. Comme le nez au milieu du visage. Qu'est-ce qui n'était pas clair dans mon discours ? Bon ok, chez quelqu'un qui ne connaissait pas du tout le monde de la magie cela pouvait être un peu compliqué. Surtout qu'il avait l'air d'être sensiblement plus âgé que moi. Plus on est vieux, plus c'est dur à assimiler. Les jeunes ? Aucun soucis. J'ai moi même appris la vérité quand j'étais tout petit. C'était passé comme une lettre à la poste. Et à Orpheo, on en a des cas où des personnes découvrent tard qu'ils sont doués. C'est compliqué de leur expliquer. Ils ont toujours vécu chez les non doués. Ils se pensaient parfois un peu spéciaux, mais n'osaient pas forcément en parler. Logique. Quand on pense à tout ce que les sorciers ont vécu il y a plusieurs siècles, ça donne pas envie. Même maintenant, tu risques de finir à l'asile, d'être disséquer par des scientifiques qui veulent tout savoir, d'être encore cramer … Bref, pas facile d'être doué de magie parmi des gens qui pensent que ce n'est que mythe et folklore.

Il rit. Mais c'est un vilain rire. Pourquoi il se moque de moi ? C'est lui le vilain. Je suis tristesse infinie. J'essaie juste de l'aider parce que je suis tout gentil tout mignon et on m'envoie bouler. Mamaaaaaan, les gens ils sont vilains avec moi je suis trop trop triste. Sérieusement, je veux juste que tout le monde vive bien autour de moi, que tout le monde soit heureux. Pourquoi vous me traitez comme ça. C'est pas parce que j'ai une tête d'enfant que je réfléchis comme tel. En même temps sinon je n'aurais jamais été accepté dans la police secrète. Alors s'il vous plaît, je sais ce que je dis et je veux juste vous aider, pourquoi vous m'envoyez bouler comme ça, bande de vilains. Après on se demande pourquoi ya des conservateurs. C'est à cause de gens comme vous ! Oui ! Parfaitement. Je diverse.

Je pense que tu peux lui faire conf…

-Lâche-moi la grappe gamin. Je sais pas de quelle religion tu es, mais ton histoire de doués, elle est pas crédible et c’est pas à coup de prières que tu vas pouvoir m’aider en quoi que ce soit. 

C'est vilain de couper la parole à ses coupains ! En fait il est vilain avec tout le monde ! Hey petit fantôme, tu veux pas qu'on soit copain tous les deux ? Parce que ton Laurens c'est un vilain, moi je suis tout malheureux ! Pourquoi il veut pas que je l'aide ?! Tristesse.

Et puis … GAMIN ?! Mais non ! Mais … Mais non. Aucun j'ai une tête d'enfant, en plus on me le dit ultra souvent, et mes mimiques et mon attitude n'aident pas. Oui je suis un enfaaaaaant. Je suis trop mignon trop choupinou tout gentil. Dites lui que je suis gentil.

Je crois qu'il va falloir plus que des mots pour le convaincre. Sauf qu'il me frappe la main pour se détourner de moi et s'en aller. En boitant presque. Bref. Ca se voit qu'il va mal, il se l'avoue à lui même ou bien ? Comment ça se passe ?

Je fais apparaître de la glace sous ses pas pour qu'il glisse et qu'il me croit, d'une certaine manière. Sauf que. Sauf que bah, quand il marche dessus elle disparaît. Et ouais. Genre... WHAAAAAAT ?! Bon, je vais mettre ça sur le compte de la fatigue et je me dis que j'ai bien travaillé aujourd'hui, je crois à moitié cette excuse. Mais l'homme continuait d'avancer, vers les ruelles désertes, s'éloignant du monde. Ce n'était pas une mauvaise idée en soit, mais pourquoi refuser toute aide ? C'était quoi ces gens qui voulaient à tout pris passer pour des gens forts en refusant l'aide de quiconque ? C'était n'importe quoi. Vraiment. C'est pas parce que tu as besoin ou tu quémandes de l'aide que tu parais pour quelqu'un de faible. Jamais. N'importe quoi.

Je restais là, mes bras ballants, le voyant s'éloigner, son fantôme toujours à mes côtés par contre. Il grésillait. Je pensais que ça ne pouvait amener qu'au pire. Et vu ces ondes, j'avais très peur du pire. J'aurais bien aimé quelques renforts, mais j'avais peur que des collègues s'en prennent au mauvais fantôme, c'est à dire au petit à côté de moi. Qui est plus utile que Laurens pour le coup. Je ne savais pas quoi faire et le petit fantôme vint se percher à mon oreille.

Il est possédé. Il lutte contre un poltergeist. Un très, très méchant poltergeist.


Ah
Ahaha.
Ahhaha.
Arg.
Oh god we are in trouble.

Je voulais rattraper Laurens mais … Je me doutait que j'allais me reprendre un vent. Sauf si j'étais … Disons... Plus violent. Mais je préfèrais être tout gentil tout choupinou.

-Ca se passe comment d'habitude ?

Je regardais le petit fantôme dans les yeux. J'espérait pouvoir en apprendre plus de sa part. Sinon, j'étais dans la merde.

Je rattrapais alors Laurens en quelques pas rapides, de grandes enjambées, j'étais résolu et je me fichais bien de ce qu'il pouvait bien me dire. J'avais plus peur pour la population de Londres si ce mal venait à ses déverser. Je mis alors ma main sur son épaule pour le retourner, voulant le plaquer contre le mur pour que je puisse lui expliquer le fond du problème.

Il n'y avait plus de gentil Logan pour le coup.

-Ecoute mon coco, va falloir que t'arrêtes de vouloir te d'emmerder tout seul. Des fantômes, j'en côtoie tous les jours. Je suis un exorciste d'Orpheo. Alors certes des cas de possession c'est pas forcément le truc qu'on rencontre tous les quatre matins mais on sait y faire. Et c'est grave. Et c'est hors de question que je laisse un civil se d'emmerder avec un putain de mal comme le tien. Et oui, tu es une personne douée. C'est comme ça qu'on appelle les gens qui sont magiques. Comme toi. Tu peux voir les fantômes, t'es doué, point. Alors tu vas l'accepter et arrêter de faire ta tête de mule parce que t'es pas seul ok ? Alors arrête tes merdes avant de blesser quelqu'un.

C'est bon ? C'était clair comme ça ? Je regardais le petit fantôme, j'espérais avoir son approbation ou son soutien pour convaincre l'homme qui allait de plus en plus mal, aurait-on dit.
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyLun 4 Sep 2017 - 14:01

Une goutte d'eau est tombée du ciel
Et sur mon carreau là, elle ruisselle


J’ai beau détailler dans l’ensemble le regard de cet homme, plonger dans les dégradés de brun de ses iris, y trouver des soupçons de vert et de gris, je ne parviens pas à lui faire confiance. La confiance demande trop d’énergie, trop de sacrifices. C’est une faiblesse qui déchire de l’intérieur, qui accable une fois brisée. Comment est-il possible de faire confiance à quelqu’un d’autre qu’à soi ? Et encore, cette certitude se trouve bien bancale si l’on considère la chose qui couve en silence entre les interstices de mon être. Se faire confiance ? Quelle idée.

Il n’a pas l’air de comprendre le fond de ma pensée, celle qui, non crédule, m’annonce et me conseille de m’éloigner de cette personne. De fuir en silence dans un premier temps, plus vigoureusement s’il en vient à insister. La tornade qui se prépare et s’anime comme la nuit étendant ses bras sur le ciel m’oblige à consacrer une attention particulière au défilé de mes émotions. Un tri sélectif s’organise, détruit les pensées néfastes, fait prendre plus de poids à la résistance, aux bonnes émotions. Mais comment garder son calme face à un homme venu d’on ne sais où, prêt à se la jouer bon Samaritain pour une raison obscure ? Je ne sais pas et je pars du principe qu’une aide nécessite des contreparties. Or, je n’ai rien à offrir, rien à rendre et je n’ai pas besoin d’être aidé.

Aussi, je perds patience, ce qui ne fait qu’agrandir le champ des possibles à cette sombre dominante de gris, de bleu marine et de noir nommé Hector. Les paroles fusent tels des claquements de fouet au-dessus des têtes, tels des rugissements au loin. Georges s’amincit, se réduit, grésille et s’inquiète. Son regard bleu comme la mer se pose tour à tour sur son humain et sur cet exorciste. Il observe, de son regard toujours aussi extérieur, la pièce de théâtre. Le pouvoir de glace disparaître simplement au contact de l’homme. Son regard un peu ahuri. Dans un autre contexte, Georges sait qu’il se serait grandement amusé à garder le secret, à faire croire à ce brun qu’il n’était vraiment pas doué. Il aurait ri à gorge déployée jusqu’au moment où il lui annoncerait la terrible vérité. Un pouvoir bien rare.
Au lieu de ça, il prie pour qu’un jour quelqu’un puisse le lui retirer, cette chose qui l’empoisonne. Lui aussi, le lamantin, il serait en danger, mais au moins Laurens n’aurait plus à se cacher et fuir. Il pourrait vivre de manière plus classique. Moins distordue. Il pourrait avoir un vrai travail, de vrais amis, apprendre à donner de l’attention à quelqu’un, pourquoi pas rencontrer une femme, fonder un foyer. Il pourrait être tellement de choses. Tout, sauf ça, il pense.

-Ca se passe comment d'habitude ?

L’individu s’intéresse à lui. Il le regarde droit dans les yeux. Il le sent, le voit, pourrait presque le toucher. Presque le respirer. Un petit quelque chose d’agréable sautille dans son ventre et étire ses lèvres de part et d’autre de son visage. On lui parle. On lui demande de l’aide. Il peut aider lui, ce petit bout de non chair, ce petit ensemble de pensées et de rêveries. Il pose ses pieds sur la terre pour se donner contenance, bombe un peu le torse, se sent investi d’un devoir venu de l’au-delà, de cette vie qui l’a quitté. Pour la première fois depuis longtemps, il se sent un peu plus vivant, un peu plus utile. Et cet effet s’en ressent sur Laurens. Le fil invisible entre leurs deux personnes jusque-là détendu par la pression d’Hector redevient élastique, vivant, ondulant comme les vagues. Le grésillement disparaît, mais Georges ne s’y intéresse pas, ne le remarque pas. Sa fierté est telle qu’il rayonne un peu plus, qu’il pourrait presque sentir les grains du béton sous ses pieds et les battements de sève des adventis environnantes. La gravité n’ayant aucun poids sur lui, il pose une main puis deux sur le mur proche de lui et se positionne en horizontale à quelques mètres du sol. Il est heureux, tellement heureux qu’on s’intéresse à lui qu’il en oublie Laurens un instant. Mais il sent aussi son humain s’éloigner, doucement. Alors, il redescend à terre, frappe le sol comme un faible vent sur un mur de fer et répond.

Sa tête le fait souffrir, Hector se met à rire.
Haha, il est le vilain.

Le temps passe et l’humain trépasse.
Un gros gros nuage apparaît et lorsque la tempête est en tête,
Hector tue.

Il lève ses deux mains, poings visibles. Son petit doigt se lève, son annulaire, son majeur, index, pouce et effectue le même schéma sur sa seconde main. Les paumes ainsi ouvertes, il poursuit.

Tu peux compter la dizaine. Laurens ne tiendra pas la onzième minute.

Voilà l’exorciste en mouvement. Il traverse presque le petit fantôme qui se contente de suivre le curieux cortège. Il voit Laurens un peu plus loin, non loin, torturé, vidé, agressé psychiquement. Il a mal et le fantôme se remet à grésiller. La tempête monte d’un cran, le fil se détend. Ne pas s’énerver. Lutter.

Les jambes commencent à céder sous mon poids, mes épaules s’affaissent, ma tête vrombit comme une vieille voiture. Si ma vision ne disparaît pas, je sais qu’elle ne s’éternisera pas bien longtemps. Pas pour longtemps. Une main me ramène en arrière, ses doigts se serrent autour de mon épaule comme les serres d’un animal. Je n’ai pas le temps de réagir. La tête me tourne en un instant et une douleur aussi fulgurante qu’intense parcoure mon dos. Lorsque j’ouvre les yeux, j’aperçois une fois de plus le visage de cet inconnu pourtant familier. Ses traits se durcissent mais les miens sont taillés dans la roche. Il ne m’impressionne pas et s’il n’est pas encore à terre, ce n’est qu’une affaire de temps. Toujours de temps.

-Ecoute mon coco, va falloir que t'arrêtes de vouloir te d'emmerder tout seul. Des fantômes, j'en côtoie tous les jours. Je suis un exorciste d'Orpheo. Alors certes des cas de possession c'est pas forcément le truc qu'on rencontre tous les quatre matins mais on sait y faire. Et c'est grave. Et c'est hors de question que je laisse un civil se d'emmerder avec un putain de mal comme le tien. Et oui, tu es une personne douée. C'est comme ça qu'on appelle les gens qui sont magiques. Comme toi. Tu peux voir les fantômes, t'es doué, point. Alors tu vas l'accepter et arrêter de faire ta tête de mule parce que t'es pas seul ok ? Alors arrête tes merdes avant de blesser quelqu'un.

Encore ce discours, encore ces affirmations basées sur des fantaisies. Je me fiche de son emploi d’exorciste de je ne sais quoi. Je me fiche de ses besoins d’effectuer des missions pour sauver Londres. Le vrombissement s’intensifie dans mon crâne et liquéfie mon cerveau, ralentit mes capacités cognitives. Une main monte par réflexe à ma tête et je grimace de douleur. La défense étant un point majoritairement présent chez moi, je relève un regard furieux sur le fameux exorciste et lui crache à la figure avant de siffler :

-Tu ne sais rien. Rien du tout.

Sur ces mots, mes bras enroulent les siens afin de me dégager de sa prise et mon genou part se loger avec vigueur dans son ventre. J’aurais pu attaquer l’aine ou ses attributs masculins, le mettre à terre pour quelques longues minutes, mais je ne peux m’empêcher d’être piqué d’une curiosité maladive. J’ai besoin de connaître l’étendu des capacités de cet homme, de savoir si, au fond de moi, il pourra réellement m’aider en quelque chose. Me calmer. Le calmer. Je titube sur le côté. Tombe sur le sol, m’égratigne un peu le coude. Je n’arriverais pas à me relever maintenant. Assis contre le mur, respirant avec force, la chaleur commençant à investir mes membres d’une mauvaise énergie.

Il peut t’aider, Lau’

Mon regard passe sur le petit fantôme, sur ses mains jointes devant lui comme une prière et ses petits yeux inquiets et emplis d’espoir. Il a toujours été très téméraire et optimiste. Trop peut-être. Je passe ma main sous mon coude blessé et la vue du sang affaibli un peu la tempête qui se prépare. C’est vrai, j’oublie à chaque fois que cette chose ne supporte pas l’hémoglobine. Mais il en faut une certaine quantité pour l’affaiblir. Peut-être qu’en mettant cet homme hors d’état de nuire et en me blessant suffisamment, je parviendrais à le calmer ? J’ai beaucoup trop d’espoir. Il va falloir parler. Parler à défaut de bouger.
Sans prendre le temps de m’excuser, sachant mes minutes comptées, je raille :

-T’as qu’à m’arrêter, vas-y. Arrête de fanfaronner et prouve-moi que t’es pas juste un scout en quête d’une BA.

Georges sourit. Il savait que Laurens n’accepterait jamais l’aide de quelqu’un en y mettant la forme et les manières. Il était bien trop blessé au quotidien pour dépendre d’une personne lambda. Cet homme n’était pas le premier à avoir fait un pas vers lui et beaucoup avaient péri. Mais cet homme-là était un exorciste, il connaissait son travail.
Tout du moins l’espéraient-ils.
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Logan Frost O'Connell
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyDim 7 Jan 2018 - 12:53

Le petit fantôme a un regain d'énergie, j'avais jamais vu ça. C'est somme si il irradiait de bonheur, je sais même pas comment c'est possible. Dis petit fantôme, je pourrais t'étudier ? Mais pas méchamment hein, je suis un gentil t'inquiète pas, et j'aime pas faire souffrir les gens. C'est pas du tout mon truc. Enfin en vrai, faudrait surtout que je t'envoie vers l'au delà vu que t'es mort, parce que ici c'est pas vraiment ta place ici. Tu serais tellement plus heureux dans l'autre monde petit fantôme. Sauf que, l'heure n'est pas à l'exorcisme. Enfin si, mais à la menace, pas au petit fantôme tout choupi qui fait – pour le moment – de mal à personne.

C'est aussi pour ça qu'on envoie les fantômes, même les gentils, le plus vite possible dans l'autre monde. Parce que il existe quand même une chance qu'ils deviennent mauvais. C'est pas naturel pour eux de rester dans le monde de vivant, c'est pas comme ça que la nature est faite. Du coup c'est comme si ça les corrompait. Je sais pas trop comment expliquer. Bref.

Vilain fantôme.

Sa tête le fait souffrir, Hector se met à rire. 
Haha, il est le vilain. 

Le temps passe et l’humain trépasse. 
Un gros gros nuage apparaît et lorsque la tempête est en tête,
Hector tue.

Ca fait froid dans le dos. Brrrr. Sérieusement, je suis même pas sûr d'avoir déjà affronté un poltergeist aussi puissant tout seul. J'veux dire, je transpire déjà rien qu'en sentant sa présence, alors qu'il n'est même pas encore entièrement là. Il arrive juste. Mais déjà c'est comme si tout en moi me disait de fuir (hors de question, of course). Et j'ai pas le temps d'appeler des renforts. Et si j'appelle des renforts, il faudrait que Laurens reste en place. Peu probable j'ai envie de dire.

Bref, le but serait de contenir le poltergeist, sans qu'il ne se manifeste, mais tout en évitant que Laurens soit blessé. Sauf qu'il faudrait l'expulser de son corps. Pas ici, il faudrait que je le ramène à Orpheo pour cette deuxième étape, qu'il y ai plus de monde et qu'on soit dans une salle plus confinée. Bref, là où le fantôme ne pourrait pas blesser d'innocents.

Vous savez que ça fait des années en soit que j'ai pas fait d'exorcisme sur un être humain ? Ca remonte très probablement quand j'étais encore apprenti. Ca ne rassure pas du tout. Pas du tout. Mais normalement, j'ai rien oublié. Quand même. Le soucis comme j'ai dit, c'est que je ne peux pas le faire sortir du corps de Laurens en plein centre de Londres, c'est juste pas possible. Je ne peux pas non plus le faire marcher jusqu'au QG dans cet état. Il est trop loin pour lui et surtout, on emprunte des grandes rues, hors de question de prendre le risque que le fantôme se déchaîne dans un endroit encore plus peuplé qu'ici.

Oh my. Qu'est-ce que je vais faire ?

Oui je flippe. Complètement.

Le petit fantôme lève ses deux poings devant lui tout en continuant de me regarder. Il ouvre ses doigts un par un.

Tu peux compter la dizaine. Laurens ne tiendra pas la onzième minute.

-Ok, on a donc dix minutes pour enfermer cette monstruosité.

Et si je l'enfermait dans une bulle temporelle ? Se serait bien ça, non ? Se serait parfait même, j'aurais le temps d'aller chercher du renfort et tout. Soucis ? Je sais pas comment on fait ça. Et l'enjeu est beaucoup trop important pour que je me mette à trafiquer avec des runes tout seul dans mon coin sans savoir exactement ce que ça va faire.

Je sais que cet assemblement de runes existe. Mais déjà il est dangereux, compliqué, et très épuisant pour celui qui l'invoque. Sauf que je l'ai jamais étudié de près. So, tant pis, je vais devoir faire autrement.

Déjà, Laurens s'enfuit alors je le rattrape et j'aimerais bien qu'il arrête de faire sa tête de mule de gros relou pour me laisser l'aider. Ou au moins, qu'il comprenne que je ne veux pas que les gens soient blessés, donc qu'il ne faut pas que cette menace sort. D'après ce que m'a dit le petit fantôme, c'est impossible que Laurens arrive à le contrôler seul. Ca se voit d'ailleurs que Lucas est inquiet pour Laurens. Qui est Lucas ? Le petit fantôme. Ouais j'ai décidé de l'appeler comme ça. Je trouve pas qu'il est vraiment une tête de Lucas, plutôt … Cole ? Jughead ? Dylan ? Ouais non, on va rester sur Lucas. (C'est quoi ce nom Jughead sérieusement, je sors ça d'où moi ? C'est vraiment un nom ? C'est juste pas possible. C'est comme si je t'appelais corniaud, n'importe quoi).

Il grimace de douleur et se tient la tête. J'aime pas ça du tout. J'ai des frissons qui commencent à arriver dans le dos et la nuque. C'est pas bon. Pas bon du tout.

-Tu ne sais rien. Rien du tout. 

Vas y c'est ça, crache moi ta haine à la figure. Pourquoi je m'obstine à aider les personnes qui n'en veulent pas et qui en ont juste rien à foutre ? Tu veux mourir ? Bah crève. Tu veux emporter une partie de la population de Londres avec toi ? Sérieusement ? Je ne pense pas. Parce que ton petit fantôme là, Lucas, ça a l'air d'être un gars bien lui. Qui veut t'aider et qui a peur pour toi, asshole, et je ne pense pas qu'un petit gars comme ça se fourre avec un gars mauvais dans ton genre. Alors tu vas reprendre des esprits, merde, ou bien ? Comment ça se passe ?

Et j'me reçois un coup de genou dans le ventre après qu'il est fait un truc chelou avec ses bras. J'vais pas souvent sur le terrain moi, je crois que ça se voit, n'est-ce pas ? Sinon je serais un peu plus agile au combat. Bref, j'ai accusé le coup, contracté mes abdos n'a pas suffit, je suis légèrement plié en deux en train de toussoter. C'EST QUOI CETTE PERSONNE PUTAIN.

J'sais pas si ça se voit, mais je suis énervé. Et quand je suis en colère, well, j'ai tendance à devenir un glaçon. Genre le sol à côté de moi commence à se recouvrir de givre, mes mains sont gelées aussi.

Lucas s'adresse à Laurens. Je le regarde mais fulmine de colère contre le doué qui se trouve en face de moi. Pourquoi je m'obstine, pourquoi je suis encore là. Sûrement à cause de Lucas. J'ai l'impression que Laurens est son seul repère en ce moment, même si je réitère, il devrait être dans l'au delà, et c'est hors de question qu'il se retrouve seul, pas vrai ? La mort sur terre ça doit déjà pas être la grande fiesta.

-T’as qu’à m’arrêter, vas-y. Arrête de fanfaronner et prouve-moi que t’es pas juste un scout en quête d’une BA.

Il m'énerve sérieusement. Lucas sourit. Quoi ? Ca veut dire quoi ça ? Qu'il veut bien que je l'aide ? Sérieusement ? Tssss.

Mes mains sont toujours glacées, c'est limite si il n'y a pas une couche de glace qui s'est formé dessus. Je prends Laurens par le col, l'approche de mon visage, tout aussi glacé.

-Reste assis.

Et je relâche. Le froid n'avait pas l'air de le déranger, bizarre. Toute personne normalement constitué aurait … Dit ou fait quelque chose. J'veux dire, j'ai senti sa peau en même temps, brûlante d'ailleurs, ce contraste de température aurait dû lui tirer quelque chose. Un son ou un mouvement de recul, anything, mais pas juste rien, comme si il ne s'était rien passé.

Evidemment je n'avais pas de craie sur moi, alors j'ai du dessiné avec … de la glace. Et oui, comment s'épuiser encore plus. Je devais faire vite. J'ai donc tracé un cercle d'incantation pour que le fantôme ne se libère pas, autour de Laurens. Idéalement, il aurait aussi fallu lui mettre des runes dessus maaaaaais, je suis pas sûr qu'il aurait apprécié. Je me suis retourné vers Lucas pour lui dire de reculer un peu, qu'il ne devait surtout pas aller dans le cercle.

Je me suis accroupi, me suis concentré, j'ai posé mes mains dessus, et j'ai insufflé de la magie. Beaucoup de magie, assez pour que le fantôme se calme, en toute logique.

Le cercle a disparu, signifiant que le boulot était fait. Sauf que, la menace était toujours aussi présente, même plus, maintenant que de précieuses minutes avaient été écoulées.

Je relevai la tête, déboussolé. Que... Quoi ?! Je regardais Lucas, et Laurens. C'est pas ce dernier qui allait m'aider. Je me retournais alors vers le petit fantôme, en désignant Laurens du doigt.

-P...p...pourquoi ça a pas marché ?!

Le cercle était juste, ça aurait dû fonctionner, au moins ralentir le poltergeist. Là, j'ai juste dépensé une somme faramineuse de magie inutilement.
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Laurens Van Vollenhoven
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyMar 16 Jan 2018 - 19:14


"L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception"


Et ce sera toujours pire. C'est comme une bête noire, sauf que celle là on ne peut pas s'en débarrasser en suivant une thérapie. Si quelqu'un parvient un jour à savoir de quoi je souffre, ce sera certainement une grande avancée médicale. Pour le moment, je suis juste un serial-killer en cavale.


Nous les vilains
Dans nos comédies
Il y a des méchants
Et pis des gentils

Et c’est qui les gentils, qui les méchants ? Georges contemple la situation. Les exorcistes c’est méchant, mais celui-là est gentil et Laurens n’est pas coopératif. Il est donc un peu méchant. Tout est gris, le blanc et noir n’existe que dans les histoires. Le petit fantôme s’amuse comme il le peut pour épater la galerie. Il fait des pirouettes et part chercher la rime, improvise une quelconque mélodie pour masquer son anxiété. Et qu’arrivera-t-il à Laurens ? L’issue semble définie à l’avance car Georges sait pertinemment que toutes les tentatives du monde ne parviendront pas à extraire Hector de ce corps. Magie ou pas, parfois il faut savoir se satisfaire d’un bon coup sur la tête. Mais faut-il encore être mis au courant de ce pouvoir si particulier.

Georges se focalise sur l’exorciste, un peu perdu. Lui se pince les lèvres, parfaitement conscient d’omettre une importante information. Mais il doit avouer qu’il prend un malin plaisir à faire mariner ce monsieur. Après tout, on ne peut pas véritablement lui en vouloir, à ce petit fantôme. Il est mort et c’est un gamin malicieux. Il ne risque plus rien pour lui et se fiche un peu du reste du monde tant que son ancre vit toujours. C’est un petit fantôme égoïste, parti trop vite de son enveloppe corporelle.

La situation se bloque un peu et rend le tout terriblement barbant. Pourquoi ne pas mettre un compte à rebours ? Dix minutes. Dix minutes c’est bien, c’est rond et ça laisse le temps de s’activer. Tiendra-t-il la onzième minute ? Peut-être, peut-être pas. A observer ce visage tendu dans la douleur, Georges se demande même s’il tiendra dix minutes.

-Ok, on a donc dix minutes pour enfermer cette monstruosité.

Et pouf, l’exorciste lui passe à travers et court après Laurens. Une course poursuite très rapide étant donné la faible énergie accordée à cet humain. D’autres priorités dirons-nous.

Je le sens déjà sur mes pas. Ce gamin est dans la force de l’âge, il n’y pas à dire. Quel âge il a ? Aucune idée, visuellement, il a l’air plus jeune que moi et ça me suffit pour sortir toutes les insultes nécessaires pour cracher ma haine. Je ne peux plus supporter ces effusions de bonté. Je reste persuadé qu’il ignore ce à quoi il a affaire. Et si cela continue, il va juste finir par mourir, comme les autres. Voilà où mène cette indiscrétion. L’héroïsme, il n’y a que dans les films que ça paye. La réalité vous fait juste mordre la poussière. Je crache par terre et envoie un violent coup dans le ventre du petit jeune. Ça devrait lui suffire non ? Je n’aime pas cette détermination dans ses yeux. Je ressens sa peur, mais pourquoi ne grandit-elle pas davantage ? Tousse, hais-moi et que ça te serve de leçon. Tu comprendras à quel point aider, c’est inutile.

Ah, voilà qu’à présent, après s’être tordu de douleur, ses yeux revêtent une teinte plus hargneuse. C’est ça, gamin, tu touches au but. Un peu plus et tu seras le prochain à m’envoyer une baffe. Il te faudra toutes tes forces lorsque la chauve-souris se pointera. De la force et ce cran que tu te trimballes pour l’instant comme un boulet. A toi de faire ton choix. Pars ou risque ta vie.

Georges vient ajouter son grain de sel. Il est assez tendu et m’annonce qu’une aide réelle peut se produire, aujourd’hui ? Faire confiance ? Et puis quoi encore. Mes mots sortent comme de l’acide, dernière défense face à un corps qui s’épuise et ne pourra de toute façon plus bouger. Ah, je me sens déjà partir en arrière, immense main tourbillonnante accrochée sur mon front et me poussant à l’arrière. Il serait si facile de lâcher prise. Mais à quoi bon, tout cela ne serait que de courte durée. Il faudrait à nouveau fuir, si je ne me réveille pas simplement dans une cellule.

-Reste assis.

Je ris amèrement. Bel esprit, ça commence bien. Il n’a pas les yeux en face des trous pour ne pas remarquer que je ne peux de toute façon plus me lever. Sérieux, laissez le travail aux vieux, ils connaissent leur boulot eux au moins. J’inspire profondément. Je ne réfléchis plus correctement, tout est obscurcit, destiné à faire monter une pression malfaisante. Restons assis hein. Heureusement que mes yeux fonctionnent encore plutôt bien. Heureusement ? Si c’est pour voir le gamin dessiner des mandalas au sol, c’était pas la peine de me laisser l’usage de la vue. Je me hérisse de rage, trop con d’avoir espéré durant un instant être libéré de mes maux. Voilà où la confiance mène.

-Désolé, j’suis pas bouddhiste, j’ai pas trop envie de colorier tes jolis mandalas. Mais ils sont beaux hein, j’t’en prie continue, on fera de la méditation après ça.

L’ironie est tellement empreinte dans mes mots qu’ils en suintent d’écœurement. Trop bon, trop con, j’ai juste envie de me lever et de disparaître, mais l’autre cherchera encore à me poursuivre et je ne peux diablement pas. Bouger. Faut tout de même qu’il est particulièrement doué le garçon. Il devrait faire de la magie parce que ses effets de traçage sont tout bonnement à couper le souffle. Avec quoi il fait ça ? Ça surgit de nulle part, de ses doigts et c’est un peu en relief. De la glace ? Ça y ressemble. Par ce temps ? Aucune chance. Magicien. Georges n’a pas l’air étonné pour le moins du monde et je décide donc de me calquer à son expression. Il se recule et ça vrombit un peu dans ma tête. Je sens quelque chose. Une énergie un peu étrange qui passe de manière très superficielle au-dessus de mon corps. Je pourrais presque la toucher bien qu’elle soit aussi immatérielle que l’air. Un changement de pression ? Impossible à dire. Les bouddhistes, c’est franchement quelque chose, mais mon mal de tête n’a pas disparu et je survis tant bien que mal.
Serait-ce par hasard un énième échec cuisant ? Oui monsieur.

Il relève son visage et tout porte à croire qu’il ne s’attendait pas à ce résultat. Il se tourne vers Georges et lui demande en me pointant du doigt de manière très malpolie :

-P...p...pourquoi ça a pas marché ?!

Je soupire. Ça demande du temps pour monter au cerveau, bordel. C’est au-dessus de tes capacités. Une nouvelle salve de douleur parcoure mon corps sans hésitation et je m’accroche au mur pour ne pas tomber dans les pommes. Ce serait la fin de tout. Mon poignet accuse la brutalité de mon geste en s’égratignant violemment au mur bétonné. Outre cette douleur bien physique, l’autre s’adoucit très, très légèrement. Saigner. Il faut que je saigne suffisamment et il disparaîtra.

Georges observe les deux hommes et se dit qu’il est peut-être temps de s’exprimer, d’avouer ce « détail » sur Laurens. L’exorciste le fixe, ébahi, effrayé un peu aussi. Les blagues les plus courtes sont les meilleures et celle-ci semble avoir particulièrement bon effet. Un petit rire cristallin s’échappe de ses lèvres, fierté de ce petit bout spectral. C’est un peu bien fait, pour tous les exorcistes qui lui veulent du mal, au moins celui-là, il l’a eu.

-Hey… HEY ! – Laurens attire subitement l’attention du brun – Gamin, c’est quoi ton nom ?

Georges cligne des yeux et se concentre sur l’homme à ses côtés. Laurens qui veut connaître un nom ? Qui demande ? C’est le monde à l’envers. Sans doute a-t-il déjà une idée derrière la tête. Il secoue la sienne et revient se placer près du trentenaire.

Ça ira ?

J’acquiesce. S’il doit m’aider, alors il va falloir qu’il en comprenne les conséquences. La vue du sang, de mon sang, devrait l’affaiblir. Le faire rentrer dans sa tanière pendant un certain temps. Je soupire et respire une nouvelle fois. On a le temps de blaguer, mais pour prononcer ce genre de paroles tout d’un coup, la douleur se fait bien plus violente. Il sait ce qu’une information comme celle-ci pourrait lui faire. Il ne veut pas que ce point faible se sache.

-Frappe-moi. Si… Si je saigne assez, je sais qu’il partira. Oublie ton karma pour l’instant.

Désolée, monsieur le bouddhiste. Georges revient vers l’exorciste, son regard se posant aléatoirement sur son entourage. Il se place à ses côtés et lui murmure, dans un murmure que même Laurens ne pourrait entendre.

Oublie la magie, ça te servira à rien.

Pourquoi, comment ? Ah, ça, Georges n’est pas prêt de le lui dire, il y a tant à s’amuser. Quoiqu’il arrive, le brun devra s’en prendre à lui. Le voilà libre de décider s’il le fait de son plein gré ou contre une force prête à l’éliminer.
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyVen 19 Jan 2018 - 21:28

Je suis tellement absorbé par ce que je dois faire, je pense, que je ne m'aperçois pas que le petit Lucas continue de communiquer avec Laurens pendant ce temps. Je ne vois donc pas le sourire contrit du petit fantôme. Sinon je me serais douté qu'il y avait une couille dans le potage. Non, il m'a juste dit que j'avais dix minutes pour calmer le monstre à l'intérieur.

J'ai pas trop l'habitude des possessions, je suis plus souvent derrière mon bureau à faire un tas de choses... top secrètes, hihi. Des sciences surtout (c'est ma passion m'voyez), j'suis rarement appelé sur le terrain. Et puis les possessions... Disons que c'est pas trop la police secrète qui s'en occupe. C'est les exorcistes de plus ou moins « bas étage » en fonction de la dangerosité du fantôme. Donc plutôt la police magique ou n'importe quel exorciste.

J'suis un peu rouillé avec tout ça moi. Mais je me souviens comme expulser, ou emprisonner les fantômes. Pour le coup c'est plutôt la deuxième option. J'ai pas le temps de faire une autre association de runes pour emprisonner le fantôme qui sortira en même temps. Donc je fais juste que nous gagner du temps. Le refouler à l'intérieur de Laurens. Il s'en sortira, si tout fonctionne.

Non, pour expulser un fantôme, je préfère être dans les locaux d'Orpheo, avec un tas d'experts et tout. Et pas en plein centre de Londres avec tout un tas d'innocent à proximité. Si le fantôme est assez puissant – et je suppose qu'il l'est vu la pression qu'il met alors qu'il n'a pas encore pris possession de l'homme que j'essaie tant bien que mal de sauver – il pourrait faire des ravages juste avec son ectoplasme. Et imaginez si il prend possession d'un autre innocent... Le pauvre. Les pauvres. Et on ne saurait plus où il est. En plus si c'est un innocent non doué... Il n'aurait pas assez de force pour le combattre et se laisserait probablement facilement dominé. N'ayant pas l'habitude, il se ferait complètement dominé. Notre ami ici présent est magique. Alors il a un peu plus de puissance qu'un non doué. Ce qui explique pourquoi il a déjà tenu aussi longtemps sans que le fantôme ne prenne sa place.

Quand je rattrape Laurens et que je le prends à l'épaule pour le retourner, déjà il me regarde mal, comme depuis tout à l'heure j'ai envie de dire, mais en plus celui ci me donne un coup de poing dans le ventre. Tu m'as déjà pas fait assez de mal comme ça ?

-C'est pas en me blessant que j'arriverais à t'aider.


Ok, il veut pas t'aide, sauf que je m'en fiche. Hors de question de le laisser comme ça. Je l'ai déjà dit, je vais peut être pas me répéter quand même. Pourquoi les gens ils acceptent pas l'aide de d'autres gens ? Pourquoi a-t-il l'air si persuadé que je ne sais pas ce que je fais ? Je suis un exorciste d'Orpheo, merde. C'est ma formation de base, tout le monde est exorciste à Orpheo, tout le monde a appris et sait combattre des fantômes et autres menaces. Même si c'est pas notre métier à plein temps, on sait ce qu'on fait.

J'commence du coup à tracer un cercle d'incantation en entremêlant plein de runes. C'est pas du tout compliqué comme métier voyons.

-Désolé, j’suis pas bouddhiste, j’ai pas trop envie de colorier tes jolis mandalas. Mais ils sont beaux hein, j’t’en prie continue, on fera de la méditation après ça.


-Ta gueule.


C'est parti tout seul. Sorry not sorry. Tu me cours assez comme ça sur le haricot depuis tout à l'heure. J'en ai marre qu'il me prenne pour un incapable. Je sais ce que je fais, ok ?! Putain. J'en ai marre. Ce gars me gonfle. Il mériterait des claques.

Vous voyez, je m'énerve. J'utilise pas de gros mots moi d'habitude. Je suis pas vulgaire. Je suis gentil Logan. Tout gentil tout mignon avec un cœur énorme gros comme ça. Généreux, appréciable, veut aider la terre entière, un peu timide... Tout ça.

Mais faut pas m'énerver.

Les runes sont finies, tout est fini, tout est parfait. Je balance ma magie là dedans, je la sens sortir de moi et m'essouffler. Et rien ne fonctionne. Je suis … Abasourdi. Je comprends tellement pas. Je regarde Lucas, complètement ahuri. Pourquoi ?

Laurens soupire. Evidemment, ça va absolument pas me remonter dans son estime tout ça. Il va encore penser que je suis un incapable. So be it. Mais je te sauverai la vie, petit innocent.

La pression se fait plus forte et je vois Laurens se raccrocher au coin d'un mur, grimaçant de douleur. Ca se rapproche. Beaucoup trop vite. Pas moyen qu'il tienne les dix minutes complètes. Et ce QG de Londres qui est beaucoup trop loin. Je pourrais toujours appeler Nawel mais qui sait où elle se trouve en ce moment, qui sait si elle regardera son téléphone à temps pour se téléporter ici et ensuite au QG, qui sait si elle bougerait son gros cul.

Ou tout autre téléporteur. Mais le QG est rempli de conservateur. Ils me rendraient pas service, parce que c'est juste une bande de con. Mais pour la paix et la préservation du secret dans Londres ?

No time anyway. La pression augmente encore, je sens mon cœur battre dans mes tempes, comme si le fantôme était également en moi, en train d'essayer de sortir. Affreux.

La pression s'amenuise, légèrement, si légèrement mais palpable. Je regarde Laurens qui fixe sa main. Du... Sang ? What ?

Mais je refixe bien vite Lucas. J'aimerais bien qu'il me donne une réponse. Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? Je suis toujours aussi perdu, toujours l'air aussi ahuri. Toujours l'air aussi idiot quand Laurens rit et m'appelle.

-Hey… HEY ! Gamin, c’est quoi ton nom ?


Gamin. Et puis quoi encore. Il doit pas bien être plus âgé que moi. Quoique avec toute cette douleur et cette fatigue... Erh, si. Mais ya des circonstances atténuantes quand même.

J'dois avoir les cheveux en pétard, comme dans les animés japonais quand ils ont fait un gros effort physique. En vrai j'en ai fait un. Mettre sa magie dans une rune c'est épuisant. On bouge pas, mais on est drainé de son énergie.

-Logan.


Lucas vient aux côtés de Laurens, tout aussi éberlué que moi. Ya quelque chose qui va pas ? Hey, petit, pourquoi ça a pas marché ?

Ça ira ?


Laurens lui répond d'un hochement de tête.

La pression revient, plus forte. Je vois que Laurens cherche à s'exprimer, a du mal, y parvient.

-Frappe-moi. Si… Si je saigne assez, je sais qu’il partira. Oublie ton karma pour l’instant. 


Keuwa ? Frapper un innocent ? Sérieusement ? Je dévisage le gamin à ses côtés, il ne rit pas. Tout deux ont un air hyper sérieux. Oh, c'est pas des blagues alors ? Ahem. Joie. Tabasser un inconnu. Un innocent. Tout va bien. Faites que la police ne passe pas par là à ce moment là.

Je prépare mes mains pour qu'elles soient entourées de cristaux de glace, histoire de faire... Encore plus mal, de le faire saigner encore plus, de le faire potentiellement s'évanouir ? Est-ce une bonne idée qu'il s'évanouisse ? Sa conscience serait partie, cela ne laisserait-il pas le champ libre au poltergeist ?

Lucas s'avance vers moi alors que je commence à me mettre en position pour frapper. Il s'élève à mon oreille et murmure, si doucement.

Oublie la magie, ça te servira à rien.


Ceci explique cela. Et il ne pouvait pas le dire plus tôt avant que je m'épuise avec toutes ses runes ?! Et comment ça la magie ne servira à rien ? C'est quoi ce gars ? Un bouclier ?

On peut t'étudier ? Je hoche la tête et fait un grand pas en avant, les mains toujours gelées, je veux encore tester, je suis déjà sur Laurens, et lui balance deux grands coups dans le ventre. Mes mains sont toujours froides, elles le sont toujours, mais la glace a disparu, volatilisée, évaporée, fondue. C'EST QUOI CE GARS ?!

Ca me fait du mal de me dire que je tabasse quelqu'un. Potentiellement pour son bien ? Est ce que je préfère tabasser un innocent ou essayer de vaincre un fantôme en possession de son corps, sans magie, du coup ?

J'l'amènerai à Orpheo pour se faire soigner ensuite. Et qu'on essaie de retirer ce fantôme prêt à frapper à tout moment. Et qu'on l'étudie un peu, peut être. Un gars insensible à la magie. Sérieux. Faut pas que les organisations noires tombent sur lui par contre. Ca ferait des ravages.

Je me recule légèrement, balance mon bras droit en arrière, et vise son nez. J'vais juste le rouer de coup, en faisant abstraction du fait que se soit un gars qui y connaît rien au monde magique, qu'il donnait rien au monde et qu'il a rien fait pour mériter ça.

Alors je m'applique à le tabasser. Poings, coudes, pieds, tout y passe. En espérant que la pression se fera moins sentir.

Bien vite, mes mains sont couvertes de sang. Je crée une lame de glace et essaie d'entamer son bras. Ca ne fait rien, évidemment, mauvais réflexe. J'voulais avoir assez de sang qui coule. Au lieu de ça je le balance contre les murs, le ramasse pour lui remettre des coups de genoux.

Je lui fais relever la tête, montre ma main pleine de sang – le sien.

-Tu vois ça ? C'est le tien. C'est ton sang.


Et je lui mets un coup de genou dans la mâchoire pour continuer l'effusion.
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyLun 22 Jan 2018 - 0:19


"L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception"


Et ce sera toujours pire. C'est comme une bête noire, sauf que celle là on ne peut pas s'en débarrasser en suivant une thérapie. Si quelqu'un parvient un jour à savoir de quoi je souffre, ce sera certainement une grande avancée médicale. Pour le moment, je suis juste un serial-killer en cavale.


Il y a tant de haine
Qui brûle en moi
Un souffle qui m’entraîne
Au-delà des lois


L’heure n’est pas aux remords. Je ne devrais pas être là, car lorsqu’il cette atrocité sortira, il tuera tout sur son passage. Des femmes, des hommes, des enfants, des chiens, des chats, des rats, tout ce qui bouge. Il n’existe pas de distinction dans le monde de cet individu. Seulement du rouge sans nuance. Un rouge profond, qui coule sans discontinuer. Cet homme, ce garçon venu d’on ne sait-où et investit d’une mission qu’il semble être le seul à suivre me met en difficulté. Mes membres ne me répondent plus et le temps qui m’aurait été nécessaire pour fuir est épuisé, comme ce corps avachi contre le mur.
Une âme scindée dans un corps et partagé entre la haine et la résistance.

Je serre les dents, les poings. Le garçon m’a rattrapé. Il m’a tourné alors que tout était encore possible et je me suis défendu de toutes mes forces. De toute mon âme déjà morcelée. Et depuis, les répliques n’ont cessé d’affluer, chien errant prêt à mordre mais trop faible pour le faire. La réflexion faisant place progressivement à la peur, des mots teintés de hargne et d’une haine qui m’est familière sans m’être propre.

-C'est pas en me blessant que j'arriverais à t'aider.

C’est pas en me rattrapant que je pourrais te sauver.

Et les mots s’enchaînent. Il semble comprendre mieux que moi la situation qui se produit sous ses yeux. Je regarde tour à tour Georges et cette personne, trop sûre d’elle. Faire confiance ? Ça ne fait pas partie de mon vocabulaire mais je me surprends à espérer que ses mandalas fonctionnent. La lumière se fait plus opaque, comme brouillée à travers un filtre qui me cache les détails du monde. Les interstices des murs de briques ne m’apparaissent plus, les teintes très légèrement bicolores des trottoirs non plus. Bientôt, ce sera cet homme qui disparaîtra de mon champ de vision, comme un nouveau-né qui s’apprête à découvrir le monde.
Je m’apprête à le torturer.

-Ta gueule.

Je ris amèrement. Ça ne marchera pas. Pourquoi faut-il qu’une personne aussi innocente que lui ait à subir ce qui finira par arriver, tôt ou tard ? Pourquoi tant d’acharnement pour un problème qui ne le concerne aucunement ? Je ne comprends pas, je ne l’ai jamais compris. Cessons de vivre dans cet optimisme malsain et projetons-nous dans ce que la vie a réellement à nous offrir. De la souffrance.
Offrons de la souffrance.

Je secoue la tête. Je peux prendre mon destin en main. Gérer mon avenir du mieux que je le peux. Georges ne cesse de m’indiquer un chemin que je refuse de suivre. Ce chemin, qui, devant moi, ouvre de grands yeux, abasourdis par l’échec de son incantation divine. Vraiment ? Non pas que la perspective d’une bonne torgnole me soit tout à fait étrangère, mais accepter et proposer cette éventualité est d’un autre ressort. Du sang. Beaucoup de sang et tout cela ne deviendra qu’un lointain souvenir.
Jusqu’à la prochaine fois.

L’écorchure sur mon poignet me permet de vérifier la véracité de mes propos. Bien entendu, cela pourrait fonctionner, pour peu d’accepter l’échec et d’embrasser l’entraide. A condition que…

-Logan.

… Logan donc, possède un certain sang-froid et un véritable besoin de me venir en aide. Cela pourrait paraître contradictoire pour le commun des mortels, mais il m’apparaît parfois que le monde recèle quelques mystères de plus. Des mystères dans lesquels je ne souhaite pas encore me plonger mais qui ne cessent de vouloir m’attraper. Pourquoi ? Ne puis-je donc pas continuer à errer dans l’innocence ? Mais peut-on parler d’innocence lorsqu’une âme pareille vit dans ce corps ?

Logan. On se sent parfois plus proche d’une personne lorsque son nom nous est enfin dévoilé. Aucune idée de cette raison, mais je me sens tout à coup légèrement, très légèrement plus apaisé pour lui faire part de mon secret. J’inspire profondément, sans désir de faire durer le suspense plus longtemps. S’il existe une infime chance pour amener Logan à m’obéir, alors je suis prêt à courir ce risque. Et s’il m’achève, tant pis, je n’ai plus la force de réfléchir.

Les paroles lâchées comme un morceau de viande dans la cage aux lions, je prends une forte inspiration et tente de discerner cet homme. Montre-moi que tu possèdes ce désir de m’aider. De me frapper jusqu’à me faire saigner.

La sentence tombe lourdement. Sa détermination se lit sur son visage et je sens à l’avance qu’un mauvais quart d’heure se prépare pour moi. Face à la menace qui brûle devant moi, Hector se déchaîne et je retiens immédiatement ma respiration pour stopper la moindre de ses attaques mentales. La première frappe me fait littéralement sortir de mes gonds et la chauve-souris sort en un instant. Je n’ai pas le temps de penser, pas le temps de réagir, plus la force de luter. Heureusement, affaibli, il ne parvient pas immédiatement à reprendre le dessus et l’enchaînement de coups finit par le recroqueviller, progressivement. La noirceur dans mon regard reste la même pendant quelques secondes et c’est au moment où, la tête relevée de force, le dénommé Logan me montre son poing couvert de sang et lance :

-Tu vois ça ? C'est le tien. C'est ton sang.

Que mon cerveau décide de lâcher prise. Au sens littéral du terme. Ma tête bascule sur le côté et mon corps, inerte, se soumet volontiers à la gravité. Georges fixe la scène. Georges a senti l’afflux de haine émaner de Laurens et pendant un instant, il aurait été probable que cette histoire ne se termine pas aussi bien. Son cœur, si tant est qu’il pouvait encore battre, tambourine dans sa poitrine à un rythme effréné. Peut-être que l’exorciste l’a senti, lui aussi. Peut-être qu’au final, lui aussi il a eu peur.

Mais la question actuelle reste bloquée à la frontière entre ses lèvres et l’extérieur. Et maintenant ? Maintenant que Laurens est étendu sur le sol, évanoui, couvert d’hématomes et de sang, certainement suffisamment blessé pour devoir nécessiter d’importants soins. Que fallait-il faire maintenant ? Pourquoi avait-il demandé à Laurens de faire confiance à un exorciste ? perdu, abandonné, livré seul à lui-même, Georges essaye de peser le pour et le contre.

Et qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?

Il va l’emmener. Forcément. Ils vont essayer de savoir ce qui produit ce bouclier surpuissant. Ils vont le mettre au courant du Secret et plus rien ne serait comme avant. Peut-être parviendrait-on à le débarrasser d’Hector, mais alors c’est de lui qu’on renverrait dans l’autre monde, dans le rien et le tout. Où la conscience n’existe plus et où tous les morts se rencontrent et se croisent sans se parler ni se voir. La mort est une peur vivante lorsqu’on l’a déjà vécue et Georges refuse d’avoir à la subir une seconde fois, sous prétexte que c’est pour son bien. Il hésite à sortir du corps de Laurens pendant qu’il en est encore temps. Il trouverait rapidement quelqu’un d’autre, mais personne d’aussi sécuritaire que celui-ci. Et que se passerait-il si Hector ne disparaissait pas ? Si malgré toutes les tentatives, ils ne parvenaient pas à extirper le poltergeist de son corps. Il se sentirait abandonné.
Et Georges a trop vécu seul pour comprendre ce que cela fait. Ou peut-être est-il le seul à craindre la solitude pour quitter son ancre maintenant. Il se positionne sur ses deux pieds et tente de se donner une assurance, d’apparaître du mieux possible en reliant le sol et le ciel de sa personne.

Je ne veux pas qu’ils m’exorcisent. Promets-le-moi. Et vous devrez le laisser partir.

Il sait qu’il n’a rien à offrir en échange de cette promesse, ni qu’elle n’atteint certainement pas l’exorciste, qu’il n’en comprend pas les conséquences. Il aimerait pleurer comme cet enfant abandonné dans l’eau au jour de sa mort. Il sait que sa parole ne vaut pas grand-chose mais il espère, il croit. Il veut rester avec Laurens, parce que cette personne est la seule qui soit assez forte pour le supporter, les supporter. Un corps et trois vies.
Puis, il découvre qu’il a peut-être quelque chose à offrir. Quelque chose qu’il est le seul à pouvoir donner.

Et je te parlerai de son pouvoir.

De son ressenti. De son fonctionnement. De tout. Même s’il y a peu de chance pour qu’ils parviennent à faire quoique ce soit de son cas.
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyMar 23 Jan 2018 - 17:22

Il rit face à mon invective. Evidemment, il me croit toujours incapable de l'aider. C'est quoi son putain de problème à la fin ? J'en ai ras le cul. Je devrais l'abandonner à son sort en vrai. Ca lui apprendrai à ce couillon à pas accepter l'aide ou écouter les gens qui savent. Non mais sérieusement, le gars il y connait rien, il sait même pas qu'il est magique limite et il se permet de me juger d'incapable, comme ça ? J'en ai marre.

Sauf que je l'abandonnerai pas. Parce que mon boulot c'est de protéger les innocents, même les gros relous dans son genre, et il risque de mettre en périls beaucoup trop de vie à côté.

On aurait été en pleine campagne … Arg, non, j'serais même pas parti. Trop gentil Logan. Trop bon trop con.

Au moment où Laurens me dit que je dois le frapper pour que la menace s'en aille, celle-ci arrive beaucoup plus puissamment, mes tympans pulsent, mes tempes m'enserrent la tête, ma respiration se bloque. Tout ce mal envahit chaque pores de ma peau. Mon corps me crie de fuir. Fuir loin de ce mal que je ne décemment pas affronter. Du moins pas seul. Mais je reste camper sur mes positions, je prends une longue respiration et j'abats le premier coup. La pression explose et le visage de Laurens se déforme. Ni une ni deux, j'enchaîne, faire comme il m'a dit. Après tout, pour une fois, c'est lui l'expert de son corps et je ne fais qu'obéir, pour essayer de sauver tout ce petit monde. Je ne fais même plus attention au petit Lucas, focalisé sur ce poltergeist empreint de diabolité, de méchanceté, de cruauté. Il veut faire souffrir, tellement.

J'suis même pas sûr d'avoir déjà affronté un démon aussi puissant. Oui, à ce stade j'appelle même plus ça un fantôme mais un démon. Ca pue le mal partout, il se répand comme une mauvaise herbe. Rapidement, malgré tout, il se résorbe, mais mes organes et tout en moi en tremble encore. Je tremble en donnant mes coups. Je sue, de peur et d'effort. Peur qu'il revienne, peur de ce qu'il pourrait me faire, faire à Laurens, faire aux autres innocents à proximité.

Quoi que … Etant donné que Laurens est son hôte, c'est probablement celui qui est le plus en sécurité en ce moment. Surtout si celui-ci est immunisé contre toute forme de magie. Quelle belle cachette pour un fantôme. Pas étonnant qu'il en ai deux collé à ses basques.

Je préfèrerais tout de même qu'il est une tripoté de Lucas que un seul monstre. Les Lucas peuvent être convaincus, au stade où ils en sont. Les monstres, non. Ils faut les exorciser par la force. Comment on fait sans magie ?

J'ai honte de dire ça mais peut être que se serait le QG de Berlin le mieux placé pour répondre à cette question. Mais ils verraient Lucas. Il l'anéantirai aussi, c'est tout, sans même lui offrir le choix d'une vie meilleure. Il l'annihilerait, purement et simplement.

Alors qu'un fantôme, c'est juste une âme en peine et qui souffre. Ou qui a quelque chose qu'il n'a pas fait sur cette terre, ou un regret. Dans tous les cas, tout le monde a le droit au salut.

Au moment où je lui montre ma main plein de sang, en majorité du sien, quoique mes articulations sont quand même bien endommagé, je vois ses yeux papillonnés, se fermer, et son corps tomber lourdement. J'lui évite la grosse chute de justesse en m'écorchant les genoux pour le récupérer avant qu'il ne se heurte la tête contre les pavés. Je le pose alors délicatement, le temps de reprendre quelques forces.

Et qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?

-J'vais le ramener à Orpheo pour qu'on le soigne.

Parce que évidemment, je ne peux pas lui apporter les premiers soins vu que môôôôôôôssieur est immunisé contre les runes. J'peux même pas lui geler ses blessures, si ? J'essaye, et elle fond dès qu'elle est en contact avec son corps.

-SERIEUSEMENT ?! J'essaye de te SOIGNER triple andouille !

Je suis pas énervé, c'est faux. J'mets ma main dans mes cheveux histoire de réfléchir un peu. Comment je le ramène à Orpheo sans faire peur à tout le monde autour de moi ? Va falloir que j'appelle le service de téléportation. En espérant ne pas tomber sur un sombre connard. Il faut absolument que je reste avec lui. De toutes façons ils vont rien comprendre quand ils verront que la magie fonctionne pas sur lui.

Ca veut dire faire de la paperasse... Erh. Sinon je l'amène à un hôpital de non doué ? Mais ils vont avoir des soupçons quand ils verront qu'il se régénère plus vite qu'un humain lambda. Forcément. Ca va être chelou. On peut pas faire ça non plus.

Et Lucas m'interrompt de mes pensées.

Je ne veux pas qu’ils m’exorcisent. Promets-le-moi. Et vous devrez le laisser partir.


Le pauvre petit. Je me mets à genou et lui prend la main, pour qu'un tant soi peu je ne la traverse pas.

-Tu sais, le monde des vivants, c'est pas fait pour les fantômes, les regrets vont te démanger, petit à petit, et il se peut que tu te transformes en un vilain fantôme comme ça – je lance la tête vers le corps de Laurens, encore affalé sur le sol – et c'est ce qu'on évite à tout prix. Je comprends tout à fait que tu sois bien avec Laurens, t'es pas seul, mais l'au delà c'est mieux pour les gens qui ne font plus parti de ce monde. Après, il est vrai que je ne sais pas du tout ce qu'il y a de l'autre côté. Mais se sera ta place.


Je me relève alors, mets ma main sur sa tête.

-Mais tu n'es pas l'urgence. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te protéger si tu ne souhaites pas partir de suite. Avec de gentils petits fantômes comme toi c'est généralement à force de paroles qu'on vous fait aller mieux et que vous être prêts à partir. Si tu ne l'es pas, la force ne sert à rien tant que tu n'es pas dangereux.

Pitié, que je ne tombe pas sur ces écervelés de conservateurs. Je sors mon téléphone et passe un rapide coup de fil.

-Et bien sûr que Laurens partira. On veut juste que le mal qui est en lui ne blesse personne, c'est ma principale préoccupation à cette heure. L'étudier serait sans doute très intéressant aussi mais on ne retient personne contre son gré.

Et je te parlerai de son pouvoir.


Cette proposition était intéréssante mais bien vite, l'air se mit à grésiller, je me retourne rapidement vers Lucas.

-Maintenant cache toi.


J'espère que lui aussi peut revenir à l'intérieur de Laurens. Je ne voudrais pas que d'autres exorcistes, surtout ne sachant pas sur qui je vais tomber, connaisse son petit secret.

Le téléporteur arriva alors, d'un air nonchalant. Bien vite, on arriva au QG, directement dans l'infirmerie. Je remerciais le téléporteur en un coup de tête avant de m'adresser aux soigneurs.

-Il... Euh … Est immunisé contre toutes formes de magie... Aha.

Bon courage pour le soigner. Bien évidemment je restais dans les environs. J'espère que tout se passerait bien. Après, il fallait encore faire face au poltergeist...
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Admin | En colloc' avec Georges et Hector
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Laurens Van Vollenhoven
Laurens Van Vollenhoven
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MessageSujet: Re: L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception   L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception EmptyDim 28 Jan 2018 - 23:37


"L'âme enfouie en moi brûlera tout sans exception"


Et ce sera toujours pire. C'est comme une bête noire, sauf que celle là on ne peut pas s'en débarrasser en suivant une thérapie. Si quelqu'un parvient un jour à savoir de quoi je souffre, ce sera certainement une grande avancée médicale. Pour le moment, je suis juste un serial-killer en cavale.


-J'vais le ramener à Orpheo pour qu'on le soigne.

Le soigner. Lui faire quoi ensuite ? Est-ce qu’il pourra repartir ? Est-ce qu’ils les laisseront partir ? Est-ce que c’est une bonne chose ? Est-ce qu’il n’a pas fait une erreur ? Avaient-ils seulement le choix ? Non, comment auraient-ils pu avoir le choix. Battre ou se battre. Tuer ou se faire tuer. Voilà le seul credo d’Hector. Le seule et l’unique. Meurs ou tue. De la survie. Hector, de sa vie, a lutté pour survivre. Est tombé. Il a dû vivre les plus mauvaises dernières minutes de sa vie, luttant sans avoir la moindre chance de survie. Il s’est vu mourir à petit feu. A senti ses membres le quitter petit à petit. Et la rage est montée. La rage est la seule chose qui le maintien en vie. S’il la perd de vue, alors il cessera.

Alors, le ramener à Orpheo ? C’est quoi vraiment Orpheo ? Le quartier général avec plein de messieurs doués ? Capable de le tuer ? De l’exorciser ? Et s’ils décidaient de tuer Laurens ? Il serait tué lui aussi. Il ne pouvait pas laisser ça se produire. Laurens n’avait rien demandé, juste subit. Il fuyait sans cesse, il méritait de pouvoir se poser, d’être couvert, d’être aidé. D’avoir les outils en main pour maîtriser le démon. Est-ce qu’il pouvait vraiment faire quelque chose contre lui ?

L’exorciste essaye de mettre de la glace sur les blessures de Laurens mais ça fond avant même d’avoir atteint sa peau. Même inconscient, son pouvoir fait toujours effet. Fantastique. Comment un corps pareil peut-il supporter un pouvoir actif à chaque seconde ? Georges pourrait se poser cette question, mais il n’a jamais eu de pouvoir, il ne peut pas savoir à quel point cela peut devenir énergivore. Que la majorité des pouvoirs nécessitent maîtrise et n’apparaissent pas si facilement.

-SERIEUSEMENT ?! J'essaye de te SOIGNER triple andouille !

Georges a envie de s’excuser un peu. Pour avoir fait durer la surprise. Mais il ne peut rien. Tout comme son excuse ne vaut rien. A quoi bon s’excuser pour quelque chose dont on n’est pas responsable. Même Laurens ne gère pas cet afflux constant de magie.

Ils vont donc l’emmener à Orpheo. Georges devrait avoir peur. C’est vrai, s’il était humain, ses poils se dresseraient sur sa peau, il ressentirait un désagréable frisson parcourir son dos comme un coup d’électricité. Voilà au moins des avantages à la mort. Georges a un peu peur tout de même mais il se dit qu’en restant avec Laurens, il ne craindrait pas grand-chose. Moins qu’en choisissant de disparaître maintenant. Il devait faire confiance à ce Logan. Pour le moment. Retenir tout ce qu’il pourrait une fois entrés chez l’ennemi pour permettre à Laurens de sortir plus facilement si les choses tournaient mal.

Et s’ils l’exorcisaient ? S’ils parvenaient à extraire ce gamin qu’il fut ? Qu’en feraient-ils ? Ils le renverraient. De manière égoïste, en croyant faire le bien. Georges n’avait jamais cessé d’être aussi vivant depuis qu’il connaissait Laurens. Il avait erré pendant des dizaines, voire des centaines d’années et personne n’était jamais venu le voir, à ce moment où l’exorcisme sonnait pour lui comme une délivrance. A présent qu’il se sentait si bien, on lui demandait de faire ses adieux. Il ne pouvait en être ainsi. Et si ses sensations avaient disparu, ses émotions étaient restées intactes.

Logan se mit à genoux devant le petit fantôme. Qu’allait-il lui dire ? Certainement des paroles qu’il avait répétées en boucle dans l’espoir de faire changer les gens comme lui d’avis. Mais il était tenace, têtu, défauts propres à son âge. Il n’avait jamais fait de mal, seulement joué quelques farces de temps à autre. Et puis… Et puis lui et Laurens, c’était un lien particulier, puissant. Il voyait à travers ses yeux. Ça ne s’était jamais passé. Est-ce que Laurens le défendrait-il avec autant d’acharnement ?

-Tu sais, le monde des vivants, c'est pas fait pour les fantômes, les regrets vont te démanger, petit à petit, et il se peut que tu te transformes en un vilain fantôme comme ça et c'est ce qu'on évite à tout prix. Je comprends tout à fait que tu sois bien avec Laurens, t'es pas seul, mais l'au delà c'est mieux pour les gens qui ne font plus parti de ce monde. Après, il est vrai que je ne sais pas du tout ce qu'il y a de l'autre côté. Mais se sera ta place.

Georges secoue la tête, mécontent. Non, il ne savait pas ce qu’il y avait de l’autre côté. Il ignorait à quel point c’était effrayant. De disparaître. De voir sa volonté s’atténuer et se fondre parmi les autres. Pour ne plus exister. Il n’avait pas vécu ça. Il espérait qu’il ne le vivrait pas avant de longues et heureuses années. Personne n’avait à voir ça. C’était sans doute pour ça que l’on vieillissait, pour se laisser tomber parce qu’on est trop faible et heureux d’en finir des souffrances. N’importe quel jeune face à elle refuserait son destin et se battrait. Il faut se battre. Toujours. Même le fantôme qu’il était se battrait pour quelques secondes de plus.

Il pose sa main sur sa tête.

-Mais tu n'es pas l'urgence. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te protéger si tu ne souhaites pas partir de suite. Avec de gentils petits fantômes comme toi c'est généralement à force de paroles qu'on vous fait aller mieux et que vous être prêts à partir. Si tu ne l'es pas, la force ne sert à rien tant que tu n'es pas dangereux.

Les paroles.

J’ai effleuré la mort une fois. J’ai erré pendant tellement longtemps. J’ai enfin la sensation d’être là où je devrais être. Je vous souhaite bon courage pour me faire changer d’avis, Monsieur Logan.

Georges sourit de toutes ses dents. Il n’avait pas d’animosité pour l’exorciste. En fait, il aimait sa gentillesse, ses mouvements, les bribes de caractères montrés jusque-là, son inquiétude, ses gestes tantôt maladroits tantôt sûrs. Logan était un bon monsieur. Un gentil, gentil monsieur. Espérons seulement que ce ne soit pas une façade.

Il sort son appareil téléphonique et trouve le temps d’enchaîner.

-Et bien sûr que Laurens partira. On veut juste que le mal qui est en lui ne blesse personne, c'est ma principale préoccupation à cette heure. L'étudier serait sans doute très intéressant aussi mais on ne retient personne contre son gré.

L’étudier ? Ça pourrait se compliquer si c’était le cas. Il ne faudrait pas le retenir trop longtemps. Il y a une petite inquiétude sur son visage et Georges n’arrive pas à en comprendre le sens. Est-ce qu’il doute de ses propres paroles ? Ce n’est pas en lui mentant qu’il obtiendra ce qu’il veut. Mais soit, Georges pouvait au moins aider et parler de son pouvoir. Parler de leur pouvoir même s’il est suffisamment gentil.

-Maintenant cache toi.

Je ne verrais rien. Il faudra m’appeler.

Et sur ces mots, Georges disparut comme une bulle qui éclate. Il n’aimait pas trop entrer dans le corps de Laurens. Il était forcé de se coltiner une partie d’Hector et ça le mettait mal à l’aise. C’est comme si des tentacules tentaient de le menacer et l’emporter dans la bouche du Kraken. Il avait un peu peur. Et tout était noir compte tenu de l’état actuel du corps. Ça ne changeait rien pour Georges. Dehors ou dedans, il était toujours puissamment lié à Laurens, pour une drôle de raison. Etait-ce un pouvoir de Laurens ou de Georges ? Impossible à dire, il ne se posait pas ce genre de questions.

Il sentit vaguement qu’on le souleva du sol, ou en tout cas le corps et puis :

-Il... Euh … Est immunisé contre toutes formes de magie... Aha.

Georges ne sortirait pas tout de suite. Pas tant qu’il n’entende la voix de Logan l’y autorisant. Il devait rester patient. Il avait su l’être pendant des années, pourtant celles-ci promettaient d’être les plus longues de son existence. Tant de questionnements dans son petit corps.
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