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| I don't think through things, I never get time. | |
| Auteur | Message |
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MESSAGES : 553 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: I don't think through things, I never get time. Jeu 9 Aoû 2018 - 17:42 | |
| Il faut que ça soit la nuit, il faut qu'elle se pense seule, il faut qu'elle reste en vie. Nécessité d'avoir des informations, la guerre est en train de se perdre et il faut tenter des choses, il faut des avancées et il faut se défendre, il faut que ça change. Est-ce que tu veux vraiment que l’on perde toutes ces années ? Que la bascule s’effondre et les laisse à nouveau mous mais puissants ?
Non, bien sûr que non.
Il s’enfonce dans la nuit, silencieux comme un chat de gouttière, posant ses coussinets sur le bitume froid. Il déteste extorquer des informations, il hait torturer et exiger mais il est prêt ce soir, il a rangé sa boîte à humanité bien au fond de lui même. Green est plutôt grand, les épaules plus larges que ses frères et en impose en souplesse et force, modèle cadencé et rebelle de la famille Soul. Il sait ce qu’il sait, il sait où elle va et il sait pourquoi il est là. Enfin, un peu.
Quand le profil de la femme s’étire à l’horizon, il sait qu’elle arrive bientôt. Il n’a pas eu à la filer longtemps à vrai dire, il a seulement du patienter pour avoir l’occasion et, étrangement, l’occasion est arrivée bien plus vite que prévue. Il porte un pantalon de cuir noir moulant avec un t-shirt noir hyper ample - principalement parce que les blessures sur le haut du corps l’ont toujours moins handicapé et qu’il a moins chaud. Parce que putain, il fait chaud. Il se coule contre un mur, garçon atrabilaire mais sûr de lui, les yeux froids. Une lame contre la cheville, deux lames sur les avant-bras, un silencieux dans la ceinture et.. une arbalète dans le dos. Elle est runée pour apparaître aux non-magiques comme un jouet grossier mais c’est une arbalète à cran qui traverse l’acier. Il galère toujours à la recharger mais le premier carreau pourra sûrement la clouer instanément.
Il prend de la hauteur, lévite au ras des toits, mimants la marche pour ne pas paraître trop en dehors du paysage. Elle est en dessous, si frêle et vulnérable qu’il préfèrerait la tuer plutôt que de devoir faire ça mais il accélère, change de rue, se place en face et lui tire le carreau dans le ventre d’un coup sec. Bruit de détente et de décharge.
Elle n’a rien fait, en soit ?
Bien sûr que si, femme de Cormag elle agit, et elle agit trop. Il n’y a pas d’innocent qui soit.
Plus maintenant.
Elle a aussi du sang sur les mains. Comme tout le monde, c’est tellement commun maintenant, n’est-ce pas ? Elle agit et elle décide la mort d’autres personnes et son incontrôlable Cormag qui se pense intouchable ouais, qui se croit au dessus des autres et du reste mais qui doit rester à sa place. Avant tout, même si Green ne réussi pas il doit introduire la peur au sein du couple, leur montrer à quel point ils ont besoin d’être paranoïaques pour survivre, qu’ils vont devoir construire des murailles et s’y lover pour toujours et à jamais.
Heureusement qu’ils font des erreurs, d’ailleurs. Leur appartement est inconnu ou imprenable, Green ne sait pas, il a juste reçu des ordres. Des ordres simples et concis et comme c’est un brave soldat, un brave chien, il a tiré le carreau quand on lui a demandé de le faire. Simple, n’est-ce pas ? « tu tires » et il a tiré.
Game on. _________________ Dc de : Ian, Nawel, Rhyan, Lola, Josh, June. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Faire caca LOCALISATION : A coté de Cormag. Ou du moins pas très très loin. CITATION DU PERSONNAGE : Seul les poissons morts vont dans le sens du courant.
MESSAGES : 283 DATE D'INSCRIPTION : 17/05/2017
Niveau du personnage Point RP: (68/100) Point Membre: (49/100) Niveau: 9 - MageElizabeth M. Porter Vice présidente des QG Allemagne et Danemark | Femme dévouée de Cormag | Sujet: Re: I don't think through things, I never get time. Jeu 9 Aoû 2018 - 23:16 | |
| Il est plus de 21h et je sors du bureau, faisant taper mes talons sur le sol. Il fait encore chaud et le soleil tombe à peine derrière les immeubles. Je marche vite, j'étais particulièrement agacée et les taxis n'arrivaient pas assez vite à mon goût. Une fois que l'un d'eux décide d'apparaître au coin de la rue, il s'arrête prendre quelqu'un avant moi. Tant pis, je marcherai. Apparement l'air frais remet les idées en places non ? Ça permet de mieux réfléchir, de penser à autre chose, de faire couler. Encore faut-il qu'il y en ait, de l'air. Je prend la première rue à gauche et commence mon ascension vers nôtres doux foyer, où normalement nous devons nous rejoindre Cormag et moi, pour parler de notre journée. Journée, qui fut particulièrement merdique. Quand il y a une dizaine de dossiers à régler en même temps et que l'élu de ton coeur n'a pas la même priorité que toi, sous la tension instaurée depuis le début de semaine, c'est normal que ça.... coince. Disons-le clairement, c'était à la limite cette fois. Mais bon ! J'ai décidé de partir, et on se rejoindrai à la maison ou on s'expliquera sagement. En espérant que Sam n'écoute pas tout, c'est déjà assez énervant pas besoins de rajouter une enfant à la discussion. Ainsi donc me voilà à pied sous bien vingt-trois degrés au conteur, à marcher sèchement dans les rue et à ramoner les quelques phrases toute faites que je pouvais sortir à mon mari en rentrant. Au carrefour, je m'arrête rapidement prendre une bouteille d'eau, car les dix minutes m'ont déjà asséchée la bouche, et je continue vers l'Est. Le soleil est tombé, il reste donc une petite lueur dans le ciel, prête à disparaître à tout moment. Je bois deux gorgées, puis flâne devant les quelques boutiques qui traînent sur mon passage, dans le flot de personne qui disparaît peu à peu. L'air commence à se rafraîchir même si ce n'est pas encore le grand froid n'exagérons rien, ça fais tout de même du bien. Vous savez ce qu'il faudrait ? Un peu de pluie. Oui, une bonne petite pluie serait pas de refus. Dans la rue désormais, il n'y a plus grand monde, à part un couple qui déambule au loin. Je pense alors à Cormag... je vais quand même lui envoyer un message. Je prend mon téléphone, et commence à taper le message :
"Je rentre à pied, je serai bientôt rentrée."
Hm... c'est formel mais bon, c'est clair, précis, et surtout je n'avais pas envie d'être autre chose que 'claire et précise'. Il m'avait assez agacé comme ça. Je réfléchis un petit instant et me dis que je ferai rajouter au moins un petit quelque chose derrière. Du style : bye, ou bise. Non, Cormag de dis pas "bise". Bref, je recommence :
"Je rentre à pied, je devais prendre l'air. A très... "
Au moment de finir, je reçois un coup à la hanche. Je perd l'équilibre me rattrapant in extremis à une vitrine. Je laisse alors échapper un cri en faisant tomber mon téléphone. Je met ma main sur ma hanche et sens une sorte de flèche.
-Merde ! mais c'est quoi ce.... Ah !
Règle numéro 1 : se cacher. Certains réflexe reviennent plus vite que d'autre. Notamment quand ton cerveau t'envoie un signal en rouge clignotant écrit : danger, tu vas mourir. Sur le coup, j'ai agis sans réfléchir, la douleur me tailladais le ventre. Je longe rapidement la vitrine et me poste derrière une grise poubelles dans la ruelle adjacente -un miracle d'ailleurs. Une fois cachée, je passe la tête histoire de voir qui était l'enflure qui venait de me tirer dessus avec cette merde. Rien, il avait du bouger. Par contre, mon téléphone se trouve bien sept mètre au plein milieu de la rue. Impossible de sortir sans se prendre une autre de ces conneries dans le corps -et donc mourir, faut se le dire. Déjà ça m'étonne que je sois encore en vie, et si je le suis encore c'est que la suite sera pas jolie à voir, je vais douillet. Ma main gauche est pleine de sang, la flèche est petite et a tout les coups, la pointe est dentelée, je vais pas pouvoir faire ressortir le tout sans me déchiqueter la hanche. Moi qui déteste les cicatrices...
J'aime jouer, mais bon soyons clair, je part avec un énorme désavantage. J'ai une plaie qui pisse le sang, un foulard, une broche et une bouteille d'eau. Je dois avoir une pince à épiler dans mon sac... Lui, elle où l'autre qui m'attendais doit être armée jusqu'au dent. Si il ou elle est seul.e je suis chanceuse déjà... Ce salaud me devrai une robe, la mienne est désormais morte. Quelle idée de mettre du blanc aussi ? Je localise Cormag. Il est encore au QG... Il faudrait un miracle pour qu'il décide de rentrer à pied lui aussi.
Bien, résumé rapide de la situation : journée pourrie, affaires urgentes ingérables, presque-enguelade avec mon époux, et pour finir, mort certaine seule dans cette rue déserte, c'est pas beau la vie ?
D'un coup sec, je retour la flèche.
Let's go to play, bitch. _________________ "Cendrillon n'a jamais demandé a avoir un prince, elle voulait juste une jolie robe et une permission de sortie." K. Casse - surprise....:
Couleur : purple
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| | | MESSAGES : 553 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: I don't think through things, I never get time. Ven 10 Aoû 2018 - 14:38 | |
| Elle est touchée. Elle a parlé et c’est bon signe, la douleur ne lui fait pas ravaler ses mots, elle pourra en dire d’autres et c’est tout ce qui compte. Dans quelques heures tout sera passé et il sera rentré, il se lavera les mains et puis ira se doucher avant de retourner se laver les mains pour mieux enterrer ce qui vient de se passer.
Rester efficace, logique.
Elle se terre comme un rat effrayé sous les rails du train. Mais le train va repasser. Il espère qu’elle le sait. Il ne l’a raté que parce qu’il le voulait et elle a l’air de rien un peu de chance.
Juste un peu. Cela reste Green. Personne n’a vraiment envie d’être du mauvais côté de la barrière quand il s’agit d’un Soul. Mais ça aurait pu être Redwan ! Voilà, il devrait prendre le temps de lui expliquer ça; l’aîné aurait sûrement pris le temps de lui déformer le visage pour toujours. Green n’est pas comme ça, bien sûr que non, le cadet ne veut pas attiser la haine il veut juste des informations.
Et sa fille.
Mais aucun rapport, c’est un autre débat.
Elle fait trop de bruit. Elle ne parle pas, ne râle pas non, mais elle se traine salement sur le pavé. Green a l’impression de presque sentir le sang. Bien sûr qu’il ne l’a pas lâché du regard. Elle se pense invulnérable mais elle est là, juste là.
Il s’avance tranquillement. Elle a sûrement des lames, peut être des armes. Peut être, mais il est tout de même temps d’aller voir. Et quelle surprise quand il arrive ! Mais, quelle, surprise.
Elle a tiré sur la flèche.
Il s’avance beaucoup plus rapidement, les yeux agrandis par la peur de rater sa mission.
- Mais putain (il se mord la lèvre, il allait dire non mais quelle conne mais non, ce n’est pas hyper sympa, il faut rester courtois, c’est une dame) fallait pas faire ça vous allez vous vider de votre sang sur le pavé !
Il est un peu déçu parce que si elle tourne de l’oeil, ça va être assez vite chiant. Mais il s’en tient au plan de base, il se téléporte. Tout le monde sait que Green est un très mauvais téléporteur, surtout à deux personnes, il les pose littéralement à neuf mètres d’ici. Juste au cas où quelqu’un les regarderait, peut être que maintenant l’espion en question va penser qu’ils ont foutu le camp alors que pas du tout. Green ravale une bile aigre, ça lui tire sur sa condition physique à mort et il sait que dans ce genre de moments il est vulnérable. Qu’elle tente sa chance si elle le peut avant d’être à moitié sonnée par sa perte de sang. La rue sent déjà le fer et la poisse et ça le saoule un peu, pourquoi elle fait ça ?
- J’suis juste là pour des informations, je suis pas là pour vous tuer. Donc ne faites rien d’idiot.
Il est pas bien bien bien le garçon, ça fait longtemps qu’il ne s’est pas téléporté et il aurait du un peu plus s’entraîner que ça - et n’a aucune idée de pourquoi il a la gerbe, mais soit. Il est un peu paniqué à dire dire, les proies s’échappent, les proies se rebellent, les proies blessent et gigotent mais d’habitude tout de même, les proies ont un instinct de survie. Mais alors là, c’est la première première fois. Genre, reste en vie s’il te plaît ? Il regrette de pas avoir les pouvoirs de ses frères - et ce n’est pas nouveau. Avec une bonne télépathie il pourrait appeler à l’aide, avec une bonne téléportation il pourrait l’emmener en lieu plus sûr. Mais bon. Green était Green, il ne va pas risquer de l’emmener sur la lune ni de lire dans ses rêves, ce n’est pas l’exact mon moment.
Il aurait du faire comme prévu, la traquer dans les rêves mais il avait besoin de la voir en vrai avant, et maintenant qu’il la voit en vrai, putain, elle ne pense pas avant d’agir ? Personne ne l’a entraînée ? Elle déteste Cormag au point de vouloir la mort ?
Stupide stupide stupide. _________________ Dc de : Ian, Nawel, Rhyan, Lola, Josh, June. |
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