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| Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. | |
| Auteur | Message |
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LOCALISATION : Canada MESSAGES : 778 DATE D'INSCRIPTION : 19/10/2012
Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (162/200) Niveau: 7 - ConfirméAllen Kristiansen Admin || Nounours ennemi des épinards || Directeur Orpheo Canada | Sujet: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Mer 12 Juil 2017 - 21:42 | |
| « Si j’avais su qu’un jour on me donnerait rendez-vous au Vatican… »
J’aurais ri au nez de l’impertinent. Non, parce que concrètement tout ce qui touche à la religion c’est pas mon dada. En fait, si je devais être totalement honnête avec moi-même, je dirais que ça me barbe violent, dans le genre bisou baveux de grand-mère. Je ne nie pas la religion et si elle a apporté pas mal de mauvaises choses, elle a aussi permis certaines périodes de paix. Certaines. Et puis, après tout, chacun doit se sentir libre de croire en ce qu’il veut. Je ne déclencherai donc pas un débat intérieur. J’y crois pas, c’est tout.
Bref. Ce que je fiche au Vatican ? Je prends une pause ? Oui et non. L’IBMM m’a contacté il y a quelques temps à propos d’un avancement au niveau médical pour des traitements sur l’amnésie. Bon, c’est vrai que la médecine ça entre pas vraiment dans mon domaine de prédilection. Je suis plutôt branché évolution de la magie et méthodes alternatives mais être directeur d’un aussi gros centre de recherche, ça oblige à ouvrir son esprit a beaucoup de choses. Beaucoup trop de choses, qu’on se le dise. Parfois, je me demande vraiment comment, concrètement, je fais pour gérer tout ce foutoir et trouver encore le temps de dormir. Bon.
Cette histoire de Vatican.
C’est la première fois que je vais à Rome. Je voyage rarement, sauf en déplacement pour le boulot. Nouvelle preuve en image. Bon, j’aurais très certainement pu refiler cette histoire à quelqu’un d’autre mais la vérité c’est que c’est cool de visiter d’autres pays et je n’ai pas souvent l’occasion de passer au-dessus de l’Atlantique. L’Europe, tout ça, ça sonne un peu creux pour moi, même si j’y suis né.
Nous atterrissons à l’aéroport Léonard de Vinci ou peu importe son nom. Je n’ai même pas le temps d’apprécier la vue sur la mer dont le nom ne m’intéresse franchement pas que nous voilà déjà balancés dans une voiture avec chauffeur en direction du Vatican. Je m’amuse à lire les noms des villes sur les panneaux directionnels avec mes bases en italien. Des bases, vraiment. Comme dire bonjour, merci, au revoir. J’ai déjà dit que je ne m’intéressais pas à aux relations outre-Atlantique et franchement, j’ai d’autres chats à fouetter que d’apprendre des langues. Mais hey, un petit effort de temps en temps, ça ne fait pas de mal. On dit que les personnes bilingues et plus réfléchissent mieux et apprécient le monde d’une autre manière. Je parle suédois, un peu norvégien, anglais et français couramment. A un moment, il va falloir songer à ne pas me demander la Lune. Bon.
Une petite quarantaine de minutes s’écoule dans le plus grand silence. Je suis accompagné d’une secrétaire et de deux exorcistes venus me protéger au cas où. Pas que je risque quoi que ce soit, c’est simplement la procédure qui veut ça. On sait jamais, avec ma tête de terroriste, les religieux pourraient vouloir m’attaquer. Ou pas. Qu’est-ce qu’on s’en balance, je vais pas me raser la pseudo barbe pour trois pecnos en toge. Quoi, c’est cliché. Je suis venu pour l’institut, pas pour, je dois l’avouer, la belle architecture du lieu. Ça va, ils n’ont pas trop de problème d’argent ceux-là. J’ai cru comprendre que le Vatican était un petit Etat à lui tout seul. Rien que ça. Ironie du sort, c’est sous cet immense établissement ayant par le passé traité les sorciers de la pire espèce que se trouve l’un des plus imposants bâtiments de soins contre les blessures magiques. Drôle.
Il fait presque 30°C et je me suis en vérité attendu à pire. Bon, il y a certainement une petite dizaine de degrés de différence avec Ottawa, mais c’est encore supportable. Pas comme cet affreux air humide du Sri Lanka. Je n’ai d’ailleurs pas eu de retour sur le rapport envoyé à Londres. Et quand les affaires traînent en général c’est mauvais signe. Très mauvais signe. Je me concentre sur l’extérieur pour penser à autre chose. C’est plutôt joli, même si tout ce blanc mêlé de brun jaune ruinesque déchire un peu la rétine.
Passons à la deuxième raison de ma présence. Le malade en question. John C. Smith. Juste l’ancien chef de la police magique de Londres. Un pote très certainement proche d’Edwin. Je ne sais pas s’il est au courant de sa présence ici. Il paraît qu’il est devenu amnésique suite à… justement suite à on ne sait quoi. Blessé, il avait été transféré d’abord pour soigner les zones superficielles puis, en découvrant son amnésie, il avait été envoyé au département des malédictions, pouvoirs et dons en tout genre, afin de déterminer ce dont il souffrait. Je ne connais pas particulièrement le bonhomme mais sans doute devait-il être plutôt sympathique pour traîner avec un gars comme Edwin.
Rapidement, la chaleur fait place à… eh bien la fraîcheur et la lumière naturelle à celle électrique. Malgré l’effort porté sur l’aménagement et les rangées de fenêtres donnant sur d’autres pièces, je me sens rapidement pris dans un piège à souris, six pieds sous terre. Claustrophobe ? Non. Un peu.
Notre joli quatuor se dirige vers le troisième sous-sol. L’ascenseur s’enfonce encore et encore. Damn. Nous bifurquons dans un couloir et finalement nous parvenons au fameux endroit. Un jeune homme – je suis aussi un jeune homme mais j’ai parfois tendance à l’oublier – est déjà présent lorsque nous rentrons dans la pièce. Je fais un signe de main aux deux exorcistes afin qu’ils nous attendent simplement à l’entrée. Ce pauvre John risque de se faire submerger par le nombre de personnes entrant. Le médecin salue les deux personnages et je m’empresse de serrer la main aux deux personnalités en ajoutant :
-Bonjour. Je suis Allen Kristiansen, directeur d’Orpheo Canada.
Qu’est-ce qu’un bordel de directeur fout dans une pièce avec deux personnes qu’il ne connaît pas ou ma foi for peu. C’est légitime, je pense, de penser ce genre de choses. Qu’importe ce qu’ils pensent de moi, je suis simplement venu m’intéresser aux progrès des traitements contre l’amnésie. Mais le médecin n’a pour l’instant pas l’air de vouloir parler et jette son regard sur le John à proximité. Il n’est pas tout à fait dans un état parfaitement stabilisé. Pas besoin d’être médecin pour voir ça. Enfin bon, je croise les bras et fixe à mon tour les deux personnages, comme si j’assistais à une pièce de théâtre. Que faire d’autre ? Je ne pensais sincèrement pas que le médecin m’emmènerait immédiatement voir le patient. Enfin bon hein, on avait des religieux anti-sorciers trois étages plus haut, mieux fallait-il que je ne fasse pas trop de vagues pour le moment. Et puis, le jeune homme ne s’était pas encore présenté. Enfin bon, je cherchais à savoir pas mal de choses pour quelqu’un qui venait simplement d’arriver. _________________You didn't shoot for the moon just to hit the stars DC de Ren Takahatacolor = cornflowerblue |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Faire Spidercochon dans le métro LOCALISATION : Là où le vent d'hiver m'emmène CITATION DU PERSONNAGE : Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités
MESSAGES : 347 DATE D'INSCRIPTION : 16/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (161/100) Point Membre: (126/100) Niveau: 6 - AffirméLogan Frost O'Connell Admin | Mêlé détraqué | Agent du Service Secret | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Mar 8 Aoû 2017 - 16:23 | |
| Je travaillais sur ses fichus maths qui ne voulaient pas faire ce que je voulais quand on déposa une enveloppe sur mon bureau. Ce qui me fit sursauter, évidemment. Je levais la tête, redressai mes lunettes sur mon nez pour voir ce qu'on me voulait. -Tes billets d'avion. D'accord. Oui. Pourquoi faire ? On m'offre des vacances ? Ca m'étonnerait. Voyant que je ne répondais rien, le costard roula des yeux avant de m'expliquer la situation. -Un certain John Smith est à l'IBMM du Vatican, tu as été désigné pour l'authentifier. -John ?! L'ancien chef de la police magique ? -Précisément. Il tourna les talons, sans un mot de plus. Qu'ils sont aimables ces conservateurs alors, c'est fou. Oui, je fais des amalgames et je me dis que c'est forcément un conservateur parce qu'ils sont pas sympa. Surtout envers ceux qui sont ouverts d'esprit et tout gentils tout mignons. Comme moi quoi. Mais, pourquoi c'est moi qui doit vérifier que c'est bien John ? Il doit y avoir des gens bien plus qualifiés que moi, non ? Enfin, pourquoi pas. Après tout, j'ai déjà travaillé avec lui, surtout pour lui. Avant d'intégrer la police secrète. Et même alors, on était toujours proches. Jusqu'à ce qu'ils disparaissent. Personne ne sait ce qui lui est arrivé. Mais peut être qu'on aura bientôt les réponses ! Je décoche l'enveloppe et regarde les billets. Je me lève d'un coup, court vers mon manteau, laisse tous mes papiers tels qu'ils sont (je vais encore me faire engueuler parce que c'est le bordel) et fonce dehors. Wait, demi tour, smartphone dans la poche, et on fonce dehors. L'avion est dans … Une heure. Je rappelle que je suis à Londres. Pas le temps de prendre un taxi, j'y serais jamais à temps, non, je vais plutôt voir … Les téléporteurs ! Et oui, pas le choix. Ils râlent tous quand j'arrive mais enfin quelqu'un conçoit de m'amener à l'aéroport. Dans les toilettes. Quel glamour. Je le remercie et fonce à la fouille. J'ai absolument rien sur moi, parce qu'évidemment ils préviennent au dernier moment Orpheo, sinon c'est pas drôle. Je regarde le deuxième billet pendant que je fais la queue plutôt courte, je reste quelques jours quand même. Quelques jours et j'ai même pas pu prendre de valises. Sérieux. J'ai même pas vu comment il s'appelait celui qui m'a apporté les billets. Je trouverais bien quelqu'un à engueuler. Genre Edwin. Ouais voilà, j'irais engueuler Edwin. Qui y sera pour rien. Mais pour qu'il fasse remonter l'info. Et que les conservateurs arrêtent de nous faire chier. Sérieux, c'est la grosse merde Orpheo depuis pas mal de temps. Avant que le Mystery soit pris en vrai, y avait déjà des tensions. Mais maintenant, c'est beaucoup plus ouvert comme guerre. Moi je fais mes trucs de recherches tranquilou bilou de mon côté mais on sent que c'est tendus, que les supérieurs n'en peuvent plus, qu'ils s'engueulent avec tout le monde. Ya quasiment pas de communication entre les services, les conservateurs mettent des bâtons dans les roues de tout ceux qui ne sont pas dans leur rang, comme là. C'est parti pour 2h30 de voyage. Enfin. Plus, parce que j'arrive à Rome mais faut ensuite que j'arrive au Vatican, et que je trouve mon chemin jusqu'à l'IBMM. Je sens que ça va pas être facile. Heureusement pour moi, quelqu'un m'attendait à la sortie de l'aéroport. Ouf. J'aurais pas aimé prendre les transports. J'aurais pu prendre un taxi vous me direz, sauf que j'ai que des livres sur moi. Voilà, en plus je dois me trouver un bureau de change. Et encore, parce que je dois avoir genre quarante livres, peut être moins... Je suis pas sûr que ça vaille le coup. Bref, je verrais plus tard. Je sais pas si mon chauffeur est magique ou pas. Donc je sais pas si il va m'amener au bon endroit ou quoi. C'est cool la communication à Orpheo, fiou. Sérieux, même si ya une gueguerre pour savoir comment organiser le machin, c'est pas une raison pour foutre la merde dans les services, si ? C'est les petits employés que ça impacte. Arrêtez votre merde. Trente minutes de voiture plus tard, nous sommes au Vatican. Le chauffeur m'ouvre la porte, mais je peux mourir pour avoir un petit mot. Que dalle. Bon, où est ce fichu IBMM. Je me retourne vers le chauffeur qui commence à retourner dans sa voiture, ouvre la bouche mais … Je lui dis quoi ? Lui aussi lève les yeux au ciel, c'est la mode aujourd'hui, avant de m'indiquer une direction du doigt. Je regarde, je vais me perdre c'est pas possible, je me retourne vers lui, il est étonnamment proche de moi. Il me touche le front et me grave l'itinéraire dans la tête. Je me recule après cette intrusion. C'est bien de prévenir, sérieux. Je bredouille un merci et il s'en va, toujours sans le moindre mot. J'aime les conservateurs, wouah. Je rentre beaucoup plus facilement dans l'hôpital magique grâce à ces précieuses indications. Tsss. J'aurais jamais trouvé tout seul par contre. Je demande John Smith à l'accueil. On me rit au nez. Merci... Je précise un peu ma requête et on m'indique alors le troisième étage et le numéro de la chambre. Bien vite, j'arrive dans la chambre de John. ENFIN. J'ai réussi. Et je le reconnais, évidemment. C'est bien notre John. Physiquement du moins. Faudrait pas que quelqu'un ai pris son apparence. -Salut, John ! Un sourire illumine mon visage. Ca fait du bien de retrouver un visage familier. Et aussi de savoir qu'on va pas avoir des yeux levés au ciel. Normalement. Je m'assoie sur le fauteuil à proximité du lit. -Tu vas bien ? Et j'ai tellement de questions à lui poser ! Qu'est-ce qu'il fait ici, qu'est-ce qu'il s'est passé, comment il a disparu, pourquoi … Plein. Le médecin va bien et ne me laisse pas le temps de faire quoi que se soit. Et bien vite, un autre arrive, accompagné de trois autres personnes qu'il laisse à la porte de la chambre. -Bonjour. Je suis Allen Kristiansen, directeur d’Orpheo Canada. Un directeur ? Oh my. Ca rigole pas ! Il vient de loin en plus, pourquoi il est là ? Il parle un peu avec le médecin pendant que je fais des vas et vients du regard entre le nouvel arrivé et John, que j'examine pour voir comment il va (c'est vrai que je m'y connais tellement en médecine). Une fois le médecin parti, je me relève, tend ma main à cet Allen avant de me présenter à mon tour. -Logan Frost O'Connell. Je suis de la police secrète à Londres. - Couleur:
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Chef du Département de la Police Magique LOCALISATION : Siège d'Orphéo, Londres, et un peu partout CITATION DU PERSONNAGE : A quoi pensez vous la nuit?
MESSAGES : 560 DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2011
Niveau du personnage Point RP: (75/100) Point Membre: (69/100) Niveau: 6 - AffirméJohn C. Smith Admin | Chef du Département de la Police Magique ~ A quoi pensez vous la nuit? | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Dim 27 Aoû 2017 - 1:59 | |
| Thoir leum gu h-àrd ...J’ai continuellement mal à la tête. Je ne sais pas si cette info est capitale, mais en tout cas j’ai mal à la tête, ça ne s’arrête pas, je suis drogué aux médicaments et ça ne sert foutrement à rien. En plus je suis bloqué dans cet IBMM, alors que j’ai d’autres chats à fouetter, comme retrouver Natasha Cross par exemple, avec les membres de la Police Secrète. Edwin doit se demander ce que je glande. Fait chier. Et je suis coincé là.
D’ailleurs, ne me demandez pas pourquoi, et je n’en sais rien, mais je suis au Vatican ! AU PUTAIN DE FUCKING VATICAN ! Qu’est-ce que je peux bien faire là ? Il ne me semble pas avoir étudié de pistes concernant les Sorciers Noirs à attraper dans ce coin du monde. Je ne m’en souviens pas. Le Vatican, c’est pas un endroit où j’irais spontanément mettre les pieds, à moins d’une mission dans le coin. C’est d’ailleurs super étrange, je suis plutôt dans les bureaux habituellement, même si j’adore le terrain, être chef ça implique ce sacrifice : poser son cul sur une chaise et ne pas bouger de la journée. Sauf pipi. Et café. C’est tout.
Peut-être que j’y serais venu pour le tourisme. Effectivement, ce petit état enclavé dans Rome est un bijou d’architecture. Enfin il paraît, parce que je ne peux rien voir depuis mon sous-sol. L’inconvénient de cet IBMM c’est qu’il est en sous-sol, alors pour admirer le paysage il y a mieux. Bon il y a quand même des genres de volets magiques qui simulent un paysage réel, et grâce à ça on peut voir celui que l’on veut : Ecosse, Irlande, USA, Canada… Enfin tout, peut-être même l’espace, mais je n’ai jamais essayé.
Mais une autre raison pour laquelle je ne serais jamais réellement venu Vatican de mon plein gré, surtout pendant les fêtes, c’est que l’Eglise d’Ecosse est Anglicane, donc les rites chrétiens je n’en ai que faire. Juste pour le dire.
Je me trouve donc dans l’IBMM du Vatican, en tant que patient. A la façon dont je vous parle, on pourrait croire que mon moral n’est pas entamé, et pourtant je suis dans une profonde déprime. Outre la morosité des lieux, et l’humeur joyeuse (ironie) du personnel médical, il y a aussi mon état très dégradé. Premièrement j’avais plusieurs côtes cassées, et une jambe dans le mauvais sens. Enfin maintenant ça va beaucoup mieux, elle est redevenue une jambe normale… Mais surtout, je suis peut-être complètement parano, mais je persiste à croire qu’on se fout largement de ma gueule. La plupart des personnes que j’ai pu voir et à qui j’ai pu parler jusqu’ici n’ont pas caché leur regard de pitié à mon égard, et surtout j’ai l’impression qu’on me ment continuellement. Je ne sais pas, j’ai peut-être sauté une étape ? En tous cas je suis sûr de moi quand je vous dis que c’est impossible que le Mystery Orphanage ait été attaqué par des Sorciers Noirs. Comment auraient-ils fait, c’est pas comme si il n’y avait pas de Police Magique pour intervenir. En plus, je ne vois pas comment les gars au Vatican peuvent savoir ce genre de choses, ils ne sont pas sur place à ce que je sache. Je pense que c’est une rumeur, et tant que je n’aurais rien vu de mes propres yeux je n’y croirais pas. Non mais, faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. En attendant, à part mon mal de tête quasi constant, je vais bien. Tous mes os sont réparés. Mon corps est en pleine forme. Quand je suis arrivé ce n’était pas le cas. Il a fallu recoller les morceaux, au sens littéral. J’avais mal et je ne me souviens toujours pas contre quoi ou qui je me suis battu. Ça me serait utile pourtant. Et pourquoi je me suis battu ? Aucune idée. Mais j’ai clairement vécu un traumatisme, sinon je n’aurais pas oublié si vite cette agression et pourquoi je me trouvais au Vatican, ou bien était-ce à Rome ? Le Vatican est enclavé dans Rome. C’est le plus petit état du monde, je crois. Il peut rivaliser avec Andorre, le Lichtenstein, Monaco, Malte, et le Luxembourg.
Ils me gardent en observation, je ne peux pas sortir, même pas de cette foutu chambre. Toute la journée je suis assis dans mon lit, vêtu d’une blouse de patient, vous savez celle où vos fesses sont à l’air. Sensation très étrange. Et je n’ai pas le droit de communiquer avec l’extérieur. Les membres de Blaidd Drwg sont sympas, mais je voudrais bien pouvoir joindre au moins une personne. Ils pourraient m’accorder un appel, comme en prison. Super, John le prisonnier. JE NE SUIS PAS UN NUMERO, JE SUIS UN HOMME LIBRE. Bref, Blaidd Drwg sympas, mais pas trop. Ne pas se fier à leur côté neutre, c’est peut-être un piège.
Mon mal de tête ne se calme jamais, et je m’ennuie ferme. J’attrape un livre sur la table de chevet et m’assied dans mon lit. Il n’y a que ça à faire de toute façon. Malheureusement pour moi il est en Italien. Je vais donc regarder les images. Super ! L’instant d’après, le médecin qui s’occupe de moi depuis mon admission entre dans la pièce, sans même m’adresser la parole. J’en fais de même, je ne le salue pas et continue de regarder les images de mon livre, dont le sujet semble être les statues antiques. Continue à faire des choses, monsieur le docteur, je fais comme si t’étais pas là.
Et du coin de l’œil je vois une autre personne entrer dans la chambre. Toujours plongé dans mon livre passionnant, je ne lève la tête qu’après avoir entendu : -Salut, John ! Je lève soudainement la tête. Cette voix là je la connais, no doubt. Et le visage aussi. Et mon cœur fait un bond, enfin un ami. Olala ! Champagne ! LOGAN FROST O’CONNEL ET SON VISAGE AMICAL ! J’ai envie de l’embrasser, là maintenant ! Il vient s’assoir sur le fauteuil juste à côté du lit tandis que je ne le quitte pas des yeux, toujours en souriant. -Tu vas bien ? J’ai à peine le temps de répondre que le médecin se plante à côté de moi pour changer ma perfusion. Sérieusement monsieur, laissez moi parler à mon ami..
Je soupire, tandis qu’il y a de l’agitation à côté de la porte. Un homme brun et ténébreux entre. Et encore un. C’est une chambre d’hôpital, pas un couloir de métro hein. Puis si je vous gêne vous me le dites, comme ça vous pourrez utiliser ma chambre pour votre réunion pendant que je me promènerai dans le jardin d’intérieur dans lequel je n’ai pas le droit d’aller parce que je suis collé à ce putain de lit de merde.
-Bonjour. Je suis Allen Kristiansen, directeur d’Orpheo Canada. Je fronce soudainement les sourcils. Quoi ? Cet homme dit n’importe quoi ! C’est un imposteur ! J’ai rencontré le directeur de Orpheo Canada, et il ne répondait pas au nom de Kristiansen ! Je ne sais plus quel était son nom d’ailleurs, je l’ai rencontré pour les JO l’an dernier, pour assurer la sécurité de la délégation Canadienne à Londres. N’importe quoi ! Je nage en plein délire. Je ne sais pas quoi dire là. Logan examine mon état pendant que ce Kristiansen, ou peu importe son nom, papote avec mon geôlier en blouse blanche. Puis le médecin s’en va enfin. ENFIN ! Un mec si peu avenant, j’aurais pu m’en passer.
Logan se lève du fauteuil et tend une main à Allen fils de machin. -Logan Frost O'Connell. Je suis de la police secrète à Londres. Chhuuuuut. Non. Je fronce encore plus les sourcils, et je ferme le livre que je tiens dans les mains avec force. Un bruit sec retentit tandis que je croise les bras sur ma poitrine. - C’est bien joli tout ce défilé mais j’aimerai bien qu’on m’explique ce qu’il se passe. Oui, que Logan vienne me voir passe encore, malgré le fait que je n’ai pas pu communiquer avec l’extérieur depuis mon arrivée, Blaidd Drwg qui aide les gens, mes fesses oui, ils nous séquestrent. Bref, qu'est-ce que Logan fait ici ? Mais surtout, que ce Kristiansen, si c’est bien son vrai nom, débarque avec une escorte et se fasse passer pour le directeur d’Orpheo Canada, c’est un peu beaucoup pour moi.. En plus Kristiansen ce n’est pas un nom d’une famille de sorciers très puissante en Scandinavie ? Il y a vraiment des gens sans gêne. - Ah et je suis John Smith, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vu que vous squattez ma chambre j’espère bien que si…
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| | | LOCALISATION : Canada MESSAGES : 778 DATE D'INSCRIPTION : 19/10/2012
Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (162/200) Niveau: 7 - ConfirméAllen Kristiansen Admin || Nounours ennemi des épinards || Directeur Orpheo Canada | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Jeu 31 Aoû 2017 - 21:03 | |
| « On devrait juste faire des présentations et… »
Et c’est tout en fait. Personnellement, je suis venu pour voir l’avancée médicale, pas tellement le patient en lui-même. Ou si c’est le cas, pour que le médecin à mes côtés me fasse part des fameuses avancées. Non parce que c’est bien mignon de me faire déplacer, mais si c’est pour faire la causette pendant trois quart d’heures à un amnésique, ce n’est pas super instructif. Pardon à l’amnésique en question.
Et pourtant, pourtant le médecin doit avoir quelque chose à faire de sa vie de plus important car il nous délaisse rapidement. Il me délaisse. Bien. Bien bien bien, merci de votre participation. Je dois faire quoi ? Observer les deux personnes déjà présentes comme une âme en peine, me mettre dans un coin, les bras croisés tout en les fixant avec insistance dans l’espoir de deviner quelque chose ? Lire dans leurs pensées ? C’est bien ça, lire dans leurs pensées. Surtout dans les pensées d’un amnésique.
J’ai dit que c’était drôle ? Oubliez. Il me prend pour un imposteur, ce mec. Ben voyons. C’est pas comme si ça faisait presque 7 ans que je suis directeur hein. Pas de stress. Son amnésie remonte à loin, très loin on dirait. Trop loin. Je me sens un peu mal pour lui, mais ça ne passe pas au-delà d’un léger malaise. Après tout, je ne le connais. Ç’aurait été Behati, je ne dis pas, mais cet homme est un parfait inconnu pour moi. Pas pour cet autre homme en revanche, avec ses cheveux en bataille et son regard un peu enfantin. Il a l’air gentil, facilement accessible et généreux. En somme, il a l’air cool et j’aime les gens cool.
-Logan Frost O'Connell. Je suis de la police secrète à Londres.
Je hoche la tête et le salue en répondant à sa poignée de main. La police secrète de Londres. La meilleure qui soit. Je me demande dans quel secteur il travaille. Alors, pour toute réponse autre qu’un salut, je lui souris de manière affectueuse, discrète mais honnête.
Bien bien. Bien bien bien. Je suppose que l’on va devoir compter sur autre chose qu’un médecin qui sait pourquoi il nous a rassemblé ? Professionnels ces gens-là. Encore moins professionnels que ceux de New Delhi. Oh là, on va bien s’amuser je le sens. Hauts les cœurs.
- C’est bien joli tout ce défilé mais j’aimerai bien qu’on m’explique ce qu’il se passe.
Et ce John qui semble le plus clairvoyant de tous. Si c’est pas le monde à l’envers, je vous demande bien ce que c’est. Il a l’air un peu déstabilisé. Je ne serais aussi à sa place, surtout avec un trou temporel dans la tête. Je n’ose pas même imaginer ce que ça produit, ce genre de choses, sur la perception de l’entourage, de son environnement, de toutes ces choses illogiques qui t’arrivent en plein visage sans avoir le pouvoir de riposter. De subir un peu la vie, en fait. Peut-être qu’il ne le ressent pas comme ça, mais je pense que ç’aurait été ma vision des choses. Comme le fait qu’il pense que je suis un infiltré venu pour je ne sais quoi. Quelle joie.
- Ah et je suis John Smith, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vu que vous squattez ma chambre j’espère bien que si…
Je croise les bras. Il va revenir le médecin ou non ? Non parce que, comme je l’ai dit, je n’ai pas véritablement l’intention de passer mon temps dans cette chambre si c’est pour discuter autour de rien. Si on m’avait offert un café, passe encore, mais là non. J’ai juste le droit de me taire. Je dis quelque chose ? Je dis quelque chose.
-Je sais qui vous êtes, Monsieur. Je suis ici… – est-ce qu’on peut dire à un amnésique qu’il est amnésique ? J’en sais rien. J’en sais vraiment rien, c’est pas mon domaine ça – à la demande d’un des médecins. Sur votre état de santé.
On va partir du principe qu’il n’est pas au courant d’être amnésique. Mais j’aimerais tout de même savoir de quand date ses derniers souvenirs. Ça me perturbe. Ça m’intéresse aussi. Et puis je repense à ses dernières pensées, justement. Ma prise de fonction ? Ça m’étonne, J’ai cru comprendre qu’il parlait des JO de Londres, mais j’étais déjà en fonction à ce moment-là. Ah, c’est vrai que j’avais dû délaisser cette occasion pour une raison obscure et que j’avais laissé Burgess s’en occuper à ma place, puisque c’était à une époque où mon nom n’était pas encore véritablement connu d’Orpheo. Epoque révolue. Je soupire.
-Savez-vous pourquoi vous vous trouvez ici ? Je veux dire, la raison de votre accident.
Et je me tourne vers Logan. Et lui, quelle est la raison de sa présence ? J’aimerais bien que le chercheur il revienne, histoire qu’on puise causer de trucs plus précis, mais bon, visiblement ça n’a pas l’air de faire partie de ses objectifs pour le moment. Et moi qui n’ai toujours pas de café. Ah. Ça me saoule. Puisqu’il n’est pas là, c’est moi qui vais diriger les choses. Et quand je dirige les choses, je commence par me faire plaisir.
-Et tant qu’à faire, puisqu’il se trouve que je suis là pour parler, est-ce que vous voulez du café ?
Non, parce que me voilà déjà prêt à ouvrir la porte pour dire à un de mes exorcistes de bien vouloir chercher de quoi nous désaltérer. Et non, je ne suis pas une princesse, mais c’est plus facile de parler à des gens détendus que sur la défensive. _________________You didn't shoot for the moon just to hit the stars DC de Ren Takahatacolor = cornflowerblue |
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MESSAGES : 347 DATE D'INSCRIPTION : 16/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (161/100) Point Membre: (126/100) Niveau: 6 - AffirméLogan Frost O'Connell Admin | Mêlé détraqué | Agent du Service Secret | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Dim 7 Jan 2018 - 1:34 | |
| Le visage de John se fend d'un sourire en me voyant prendre place à côté de lui. Ca fait chaud au cœur ! Ca fait zizir comme dirait les d'jeun'z de nos jours. Le médecin continue de l'ausculter et ça n'a pas l'air de lui plaire. Sérieusement doc, l'intimité, la privacy, vous connaissez ou bien ? Apparemment non. ON EST DE LA POLICE SECRETE OK. DONC VOUS AVEZ PAS LE DROIT DE SAVOIR. On fait des trucs … Secrets. L'entrée de Kristiansen ne sied pas à John. Il fronce les sourcils, but why ? J'veux dire, c'est juste un directeur de QG, ya quoi ? En plus il est quand même assez famous. T'as quoi John ? Bon, à part avoir disparu pendant quatre ans I mean. Genre t'as loupé des trucs ou bien ? Enfin, t'étais en vie donc tu devrais être au courant non ? Je sais pas trop qui regarder entre John et Allen, j'me fixe sur mon pote ou je me fixe sur la figure d'autorité ou je fais le gars mal à l'aise en faisant des allers retours entre les deux ? Comme je fais depuis le début, oui. Arf. Oubliez ce que je viens de dire. Le médecin est parti et Kristiansen est pas content. On l'abandonne et il est tout seul. Il est pas content. Tout seul avec deux gens qu'il ne connait pas qui eux se connaissent. C'est pas très fun. C'est une soirée ratée. Si vous savez quand vous êtes parmi tout un groupe de personne déjà hyper fusionnel avec leur délire et que quand t'es hyper timide tu vas pas vers aux et eux n'en n'ont pas besoin parce qu'ils ont déjà des liens avec leur pote ils ont pas forcément besoin de d'autres... Bref. Et toi, bah tu te fais chier. Ca m'arrive avec les filles. Gnu. En vrai ça va, ça dépend des moments mais je peux être quand même assez avenant. Mais quand j'étais plus petit ya des fois où c'était dur. Alors j'avais toujours un livre avec moi. Et j'me recroquevillai dans un coin et voilà. Voilà. Sinon, j'ai eu un sourire de Kristiansen. Je suis tout content, je vous raconte même pas. Tout tout content. Je sautille de joie à l'intérieur c'est la fête tout le monde danse. YOUHOUUUUUUU. -C’est bien joli tout ce défilé mais j’aimerai bien qu’on m’explique ce qu’il se passe. Toujours debout, je jette mon pouce en arrière en pointant le directeur du Canada, fronce les sourcils, ouvre la bouche et … Bah aucun son ne sort. Alors je fais le poisson. Voilà, je referme ma bouche, et la rouvre. Et la referme. Et ainsi de suite. Parce que je sais pas trop quoi dire, en fait. -Ah et je suis John Smith, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vu que vous squattez ma chambre j’espère bien que si… Moi je sais lalala. Et je pense que Kristiansen sait aussi, parce que faire un aussi long chemin pour quelqu'un qu'on connaît pas... Well. Enfin, il le connaît pas intimement je veux dire (quoi que mon non plus, mais je veux dire c'est quand même un bon collègue John ! Et je pense que Kristiansen et lui ne se sont jamais rencontrés...) donc pourquoi lui il est là ? J'me suis rassis sur ma chaise, parce que faut pas déconner. Sauf que je sais pas quoi dire alors je me balance dessus. Et j'ai les joues gonflées. Tout va bien. Après le poisson, je fais le triso. Bravo Logan, tu fais tellement bonne impression. En plus ya pas d'autre chaise pour le directeur. Ahaha. J'ai pris la seule chaise. C'est la honte O-M-G. Je vais tellement me faire défoncer. Pourquoi j'ai fait ça. Je vais me faire flageller sur la place publique sérieusement. Sauf que maintenant c'est trop tard je me suis rassis. Ca le fait pas si je me lève d'un coup et que je tends ma chaise à Kristiansen, si ? Je sais pas. En plus doué comme je suis je vais la faire tomber en me levant comme un piquet. Ca va faire du bruit, ça va attirer toute l'attention (et la tension, parce que yen aaaaaaaa, j'me sens si mal à l'aise c'est affreuuuuuuuux), sur moi c'est pas possible c'est mort. Poisson ? Poisson. Kristiansen a croisé les bras. J'me recroqueville sur ma chaise. Comme un chat qui a fait une bêtise qui se cache. SAUF QUE J'AI PAS FAIT DE BÊTISE. A part prendre la chaise. Mais c'est pas une bêtise. Si ? Jesaispasmamanaidemoipitié. -Je sais qui vous êtes, Monsieur. Je suis ici… à la demande d’un des médecins. Sur votre état de santé. What ? Why ? Je reste silencieux mais mon sourcil est haussé. MON SOURCIL EST HAUSSE OK. CA VEUT DIRE GROS SOUCIS EN PERSPECTIVE. Non pas du tout. -Savez-vous pourquoi vous vous trouvez ici ? Je veux dire, la raison de votre accident. Hey, j'vais le laisser parler, il pose bien les questions lui. Et puis j'ai bien envie d'entendre les réponses aussi. Héhé. Ah ? Plus de questions. Tant pis. -J'suis là parce qu'on ma demandé d'authentifier ton identité. Et comme t'es mon ancien boss, et qu'on a pas mal travailler ensemble... Well. I'm here. Et puis j'ai plein d'autres questions à te poser !
-Et tant qu’à faire, puisqu’il se trouve que je suis là pour parler, est-ce que vous voulez du café ? Je secoue avidement la tête. MAIS PARLE LOGAN VOYONS. -Aheum, j'en veux bien oui s'il vous plaît... QUI DOIT ALLER CHERCHER LES CAFES ?! Pas moi hein ? C'est pas parce que je suis le moins gradé ici QUE JE SUIS PAS IMPORTANT. On m'a envoyé ici moi. Je suis tout triste. Je veux pas faire le café. Et puis j'suis un agent de la police secrète. Je fais pas le café. Je suis tout triiiiiiiiste. Je veux pas faire le café. Poisson. Ah, mais je crois qu'il a des gorilles derrière la porte. C'est peut être eux qui vont faire le café. Ouais, ouais, sûrement, ça doit être ça … Ouais. Pas de Logan au café hein. Il est gentil Logan. Tout choupi. Et si vous m'envoyez au café, je vous le congèle, nah. Du coup tant que le café arrive, on peut continuer de poser des questions, non ? -T'étais où ? Tu sais qu'on t'a cherché partout ? Ca t'est pas venu à l'idée de donner des nouvelles pendant quatre ans ?! Non parce que, voilà quoi. Genre les potes, la famille, même au boulot ya des gens qui tiennent à lui (genre moi oui, parce que je m'attache vite aux gens hein), SA COPINE (qui est maintenant la mienne, ahaha. Aheum, probably not the best moment to say that.). Bref, t'as beaucoup de choses à nous dire Johnou. _________________I'm fighting for the good and the truth. Regarde, j'suis tout cassé mais je suis quand même tout mignonPlus que mignon même Color: orangered Mike roule une pelle à Invité |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Chef du Département de la Police Magique LOCALISATION : Siège d'Orphéo, Londres, et un peu partout CITATION DU PERSONNAGE : A quoi pensez vous la nuit?
MESSAGES : 560 DATE D'INSCRIPTION : 30/12/2011
Niveau du personnage Point RP: (75/100) Point Membre: (69/100) Niveau: 6 - AffirméJohn C. Smith Admin | Chef du Département de la Police Magique ~ A quoi pensez vous la nuit? | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Mar 23 Jan 2018 - 22:50 | |
| Errance Kristiansen répond à ma question. -Je sais qui vous êtes, Monsieur. Je suis ici… à la demande d’un des médecins. Sur votre état de santé. Il va très bien, je vous remercie. Il a juste mal à la tête et si ce cirque continue il risque de s’énerver très très fort. Beware. John Smith est gentil, mais trop c’est trop.
Je lance un regard à la seule personne que je connais dans cette pièce, c’est-à-dire mon Loganichou. J’attends qu’il m’aide à comprendre quel est ce fourbi, pendant que lui fait je sais pas trop quoi sur sa chaise. Mais il ne m’aide pas trop là, je dirais même pas du tout. -Savez-vous pourquoi vous vous trouvez ici ? Je veux dire, la raison de votre accident. Continue Allen Kristiansen.
Je fronce les sourcils. Non je sais pas, et PERSONNE ici n’a l’air de savoir, je veux dire, je suis attaqué ou j’ai eu un problème avec je ne sais quoi, je suis arrivé dans un état plus que pathétique et aucun glandu de la Police Magique Vaticane n’est venu mener l’enquête concernant l’origine de mes blessures. Je sais que je ne me souviens de rien mais je sais aussi comment on mène une enquête, hein, donc personne n’est venu me voir, c’est parce que personne n’en-a-rien-à-foutre, et je pense que Kristiansen non plus, sinon c’est pas logique, alors faut pas qu’il se force.
Mon regard navigue entre les deux hommes, Allen le type sérieux, et Logan mon ami. Allen. Logan. Allen. Logan. Logan. Logan. Mais aide moi bordel, dis quelque chose, tu vois bien que je te regarde là ! -J'suis là parce qu'on ma demandé d'authentifier ton identité. Et comme t'es mon ancien boss, et qu'on a pas mal travailler ensemble... Well. I'm here. Et puis j'ai plein d'autres questions à te poser ! Authentifier mon.. quoi ? Ancien boss ? De quoi ? Je.. Non je rien du tout. Enfin, non..
Je me tiens le front, j’ai l’impression de devenir dingue. Ancien boss. Mais non je suis toujours ton boss mon gars, on était en train de rire dans le couloir y a deux mois de ça. Depuis quand on se fait remplacer quand on part en mission ? On doit au moins recevoir une note de service, et pouvoir la contredire avant de dégager..
Je m’affale dans les oreillers et regarde le plafond d’un air morose. Je me mords la lèvre de nervosité. Barrez-vous, vous deux là. Je veux plus vous voir. Ils se foutent de ma tronche, c’est pas possible, c’est un canular. Le canular le plus sérieux, le mieux échafaudé, le plus drôle. Mais quelqu’un ici m’a vu rire ? Non. Parce que c’est absolument pas drôle. Pas du tout. Ma mâchoire se crispe.
-Et tant qu’à faire, puisqu’il se trouve que je suis là pour parler, est-ce que vous voulez du café ? Puis l’autre qui propose un café, je rêve. -Aheum, j'en veux bien oui s'il vous plaît... Mais. NON. - C’est pas un putain de salon de thé ici, bordel. Murmurais-je tout bas.
Je soupir un grand coup et continue de regarde le plafond comme si il n’y avait personne dans cette foutue chambre. Désolé Logan mais si toi aussi tu te fous de ma gueule je sais pas si je peux te faire confiance. Est-ce que tu me mens ? Pfff. Je ne sais pas pourquoi je suis là, et encore moins comment j’y suis arrivé, j’était tranquillement en train de faire mon job à Londres avant de partir en mission à Londonderry à la demande de Declan Mystery. En y repensant, je ne sais plus pourquoi je suis allé à Londonderry. Zut ! Ça ne va pas m’aider à me souvenir. Plus je regarde ce plafond, plus je souhaite disparaître dans mes draps et mes oreillers, fusionner avec le lit. Je n’ai pas envie d’être ici, je n’ai pas envie de parler à qui que ce soit. Et pourtant il va bien falloir.
Alors je me redresse, je m’assieds et je toise Logan, puis Kristiansen. Malgré tout j’ai quand même réfléchi, or sort of. Je ne peux pas ignorer ce qu’on me dit très longtemps. J’arrive à trois conclusions : je suis fou et ceci n’est qu’un rêve, c’est le canular le plus réussi que j’ai jamais vu, ou c’est la réalité et je suis franchement dans la merde. - Bon les zigotos, je veux que vous m’expliquiez tout ce cirque. Et faites le bien pour ne pas avoir à répéter.
On sent le mécontentement dans la phrase. Je suis disposé à croire tout ce que vous voulez, du moment que ça a du sens, que c’est concret et cohérent avec mes derniers souvenirs. Mais je ne démords pas, je suis sûr que c’est une blague. Dans quelques instant, Kurt va débouler par la porte et me taper un grand coup sur l’épaule en rigolant, puis me réimplanter les souvenirs qu’il m’aura emprunté pour faire cette blague futile. Logan, lui, sera hilare et se roulera par terre en pleurant de rire. Et quant à Allen Machinchouette, il m’avouera qu’il n’est pas vraiment directeur du QG du Canada, et qu’il est simplement un mec qui aime les blagues. Les médecins viendront avec des ballons, et on ouvrira des bières pour déconner sur « t’as vu la tête que t’as fait ? ».
Tout ceci est un pur fantasme évidemment, ça fait beaucoup trop de temps que je suis dans cette chambre pour un canular réussi. Ou alors ces types sont vraiment perspicaces. Les salauds. Je me frotte les yeux et soupir un grand coup. Je regarde Logan quelques secondes et je me tourne vers Kristiansen. Après tout ils sont là pour m'aider. - Désolé, je suis à bout, je ne comprends rien… Je fais une pause. - C’est trop si je vous demande un café moi aussi ? Au moins ça me changera de toute la bouffe infecte que j’ai ingéré jusque-là. Même l’eau est dégueu.
Finalement, je me détends un peu. Mais c'était sans compter sur Logan qui surenchérit : -T'étais où ? Tu sais qu'on t'a cherché partout ? Ça t'est pas venu à l'idée de donner des nouvelles pendant quatre ans ?! - Q.. Quatre ans ? Bon, ça y est, je suis fou.
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| | | LOCALISATION : Canada MESSAGES : 778 DATE D'INSCRIPTION : 19/10/2012
Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (162/200) Niveau: 7 - ConfirméAllen Kristiansen Admin || Nounours ennemi des épinards || Directeur Orpheo Canada | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Lun 29 Jan 2018 - 21:55 | |
| « Je devrais cesser de me mêler de toutes les affaires. »
Agir comme un vrai directeur quoi. Etre ouvert d’esprit mais pas trop. Se déplacer, mais pas trop. Passer sa vie au travail mais… ah si, ça ce n’est visiblement pas vraiment négociable. Enfin, tout ça m’éviterait d’avoir à me prendre la tête sur des histoires médicales dans un domaine que je ne maîtrise pas. C’est vrai, on m’a simplement demandé de jouer le spectateur. Vous avez déjà vu des spectateurs jouer des rôles d’acteurs ? Non, c’est d’ailleurs pour ça que ça ne porte pas le même nom. Acteur, action, spectateur, spectacle. Point.
Je devrais arrêter de râler. Voilà. Après tout, c’est une entrevue intéressante. Je ne connais pas ce dénommé John. Enfin si mais vaguement. Je reconnais son visage parce qu’il est déjà passé devant mes yeux sur une photo. Je ne serais même pas capable de décrire précisément les circonstances. C’est dire. Et Logan aussi, je ne le connais pas. Et les médecins non plus, je ne les connais pas. A vrai dire, les seuls qui me reviennent, ce sont les agents venus m’accompagner. Phil, il y a des fois où ta tchatche sans fin me manque cruellement. Mais bon, à la réflexion, déblatérer sans cesse pourrait être très néfaste pour cet amnésique. Je devrais l’appeler par son prénom, parce que ce n’est pas vraiment sympa mais… bon, c’est un fait, il est amnésique. Je ne suis pas sûr qu’engager une discussion sur les récents évènements soit réellement bénéfique à cet homme.
-J'suis là parce qu'on ma demandé d'authentifier ton identité. Et comme t'es mon ancien boss, et qu'on a pas mal travailler ensemble... Well. I'm here. Et puis j'ai plein d'autres questions à te poser !
Authentifier son identité ? Parce que depuis le temps qu’ils le gardent ici, ils n’ont pas encore cherché à vérifier son identité. Déception totale de la part d’un IBMM. Je veux bien croire qu’il n’y a pas de distinctions de groupes mais tout de même, la moindre des choses est d’aller se renseigner sur les capacités de celui ou celle qu’il recueille, histoire d’éviter quelques excès de pouvoirs parfois dévastateurs. Je suis sidéré. Enfin bon, soit, partons du principe qu’ils n’avaient pas le temps. Trouvons une explication rationnelle à ce manquement.
J’ai envie d’un café. Est-ce qu’on peut prendre des cafés ou c’est genre interdit parce que nous nous trouvons dans un hôpital ? Aucune idée, mais j’ai envie d’un café et je suis directeur alors me faites pas chier. Voilà, je parle comme une racaille maintenant. Bien, Allen on progresse dans le « je ne subirais plus ma vie ». Je propose au moins un café aux autres personnes. C’est un oui…
-Aheum, j'en veux bien oui s'il vous plaît... - C’est pas un putain de salon de thé ici, bordel.
Et un non. Bon, qu’il râle. Quand il nous verra avec deux cafés tout chauds tout agréables il regrettera. Je ne note pas mais demande tout de même assez bas d’aller nous chercher trois cafés. Au pire, je donnerai le mien au deuxième exorciste de garde et ils auront au moins l’impression d’être venus pour quelque chose. Au mieux, John acceptera chaleureusement la tasse proposée. Gentil Allen ne part jamais trop loin.
Enfin gentil Allen n’aime pas trop qu’on le fixe comme ça. Avec ce regard accusateur. Par pitié, est-ce que le médecin peut revenir ? Il est parti faire quoi d’ailleurs ? sans un mot, sans une explication, démerdons-nous. C’est quoi, une technique de choc ? Eh, si ça se trouve, c’est nous la technique. Je soupçonne ces murs d’être en vérité des vitres teintées. Si ça se trouve, on nous observe déjà. Hmm.
- Bon les zigotos, je veux que vous m’expliquiez tout ce cirque. Et faites le bien pour ne pas avoir à répéter.
Le zigoto numéro trois il va demander ça sur un autre ton et y mettre les formes s’il veut des réponses parce que sinon le zigoto numéro un va l’envoyer bouler et il va vivre l’amnésie autrement après ça. Non mais je vous jure les gens, y’a plus de respect dans cette organisation. Déjà qu’il me prend pour un illuminé. Le choc va être dur. Je dis, je ne dis pas ? Le médecin ne veut pas revenir et ça me tape sur les nerfs. Et ça tape à la porte aussi. Les cafés ? Oui, les cafés. La machine doit être à côté pour avoir fait aussi vite. C’est aussi sans doute un téléporteur. Je le remercie par la porte entrouverte.
- Désolé, je suis à bout, je ne comprends rien… C’est trop si je vous demande un café moi aussi ?
C’est déjà mieux. Je prends les trois cafés et les distribue à Logan et John. Bon, voilà, déjà, on commence sur de bonnes bases. Et John qui fait mentalement remarquer que la nourriture c’est pas trop ça. Je souris à moitié et fait passer ça sur le compte de l’amabilité. Alors comme ça, IBMM ou non, ça reste un hôpital. Je n’ai d’ailleurs jamais vraiment compris la raison qui pousse les hôpitaux à nourrir les gens de cette manière. Peut-être pour leur dire de rentrer chez eux plus vite. Ah, c’est sûr, ce n’est pas avec des patates à la vapeur qu’ils vont faire une intoxication, si c’est ça qui leur fait peur.
-T'étais où ? Tu sais qu'on t'a cherché partout ? Ça t'est pas venu à l'idée de donner des nouvelles pendant quatre ans ?! - Q.. Quatre ans ?
Ok, merci, bouteille à la mer lancée et récupérée illico. Plus le temps de feindre et observer en silence. Je jette un coup d’œil à ma montre et, sans lever les yeux du cadran, annonce :
-Nous sommes le 12 juillet 2017 et il est exactement 16H42. Je n’ai pas beaucoup d’informations vous concernant, mais visiblement vous avez perdu connaissance à la suite d’une attaque et depuis, vous êtes amnésique.
Je hausse un peu les épaules. Quoi ajouter ? Rien du tout. Boire un peu de café et puis laisser les choses se faire. Il va certainement se poser un nombre incroyable de questions, à moi de saisir celles qui dans son cerveau pourront m’être utile pour découvrir un peu plus la vie de ce John C. Smith.
-D’où ma question précédente autrement formulée, quel est votre dernier souvenir ?
Aucune idée si c’est la bonne démarche à suivre mais bon. Mais bon, on surfe sur la vague tant qu’elle est présente. _________________You didn't shoot for the moon just to hit the stars DC de Ren Takahatacolor = cornflowerblue |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Faire Spidercochon dans le métro LOCALISATION : Là où le vent d'hiver m'emmène CITATION DU PERSONNAGE : Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités
MESSAGES : 347 DATE D'INSCRIPTION : 16/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (161/100) Point Membre: (126/100) Niveau: 6 - AffirméLogan Frost O'Connell Admin | Mêlé détraqué | Agent du Service Secret | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Dim 15 Avr 2018 - 23:56 | |
| Et vas y que John il râle. On vient te voir de l'autre bout du monde, on prend un avion exprès pour toi, on manque de le rater à cause de ces putains de conservateur, ah mais ça tu connais pas toi les conservateurs hein, et tu râles. Non mais sérieusement quoi. Pourquoi il est vilain Johnou ? Moi je suis tout triste. Et ce regard qu'il nous lance à Kristiansen et moi, olala. Tu crois qu'on est là pour quoi John ? Pour te faire une blague ? C'est pas le cas. J'me donnerais pas tout ce mal pour une blague. Un bon vieux coussin péteur suffit. Ou un truc un peu plus subtil. Le coussin péteur j'le garde pour ma sœur. Pour mes boss... Pas tellement, ils sont quand même censés me voir comme quelqu'un d'à peu près sérieux. Le coussin péteur ça marcherait bien sur Nawel par contre. Elle râlerait, mais qu'est-ce que se serait drôle ! Revenons à nos moutons. John nous fixe tellement, ça fait peur. Et puis moi, beaucoup. Comme si c'était moi qui allait lui apporter toutes les réponses. Le problème étant, que je ne suis pas médecin. Et Kristiansen non plus je pense. Sinon il serait pas directeur d'Orpheo. Enfin, j'crois pas quoi. -Bon les zigotos, je veux que vous m’expliquiez tout ce cirque. Et faites le bien pour ne pas avoir à répéter. J'l'ai quand même connu beaucoup plus fun le John. Là il est … Pas drôle du tout. Bon, ok, sa condition n'est pas drôle. Mais au moins, il n'a qu'une amnésie partielle, c'est déjà pas mal. Ca veut dire quand même qu'il se souvient de moi, d'Orpheo, de sa copine qui n'est plus la sienne... Aheum, le malaise. Mais putain, quatre ans sans nouvelle, on l'a cru mort nous. Donc gros choc quand on nous a dit « on a potentiellement retrouvé John Smith », oui bravo, vous avez trouvé un inconnu bande de zigoto. Ah non, LE John Smith, pardon. Gros choc. Et puis, les métamorphes ça existe, les gens qui prennent les souvenirs je suis sûre que ça existe aussi. Des runes, des incantations interdites, tout ça, ya moyen que ça fasse des trucs chelous chez les organisations noires. Alors oui, on vient s'assurer que c'est bien notre John, quand même. -Désolé, je suis à bout, je ne comprends rien… Les cafés arrivent quand John en demande un à son tour, un peu plus détendu, c'est vrai qu'on dit pas grand chose, qu'on le laisse nous dévisager. Parce qu'il a pas l'air de comprendre à quel point c'est grave. J'prends mon café et … Je mets les pieds dans le plat. Kristiansen a pas trop l'air d'apprécier mais bon. Tant pis. Au moins c'est fait. Sauf que John il en revient pas. Normal, tu réagis comment quand on te dit que ça fait quatre ans qu'on t'a pas vu du tout ? Et surtout sans nouvelle aucune … -Q... Quatre ans ?! J'acquiesce doucement en me réchauffant les mains avec mon café. Enfin, me réchauffer les mains. J'ai jamais froid, hihi. Enfin, me congelez pas svp, j'le vivrai très mal. Parce que fait pas non plus trop déconner. D'ailleurs, ces gobelets sont pas du tout pratiques. C'est mou, c'est nul, j'ai l'impression que je vais tout renverser, et là j'me brûlerai par contre. Kristiansen prend alors la parole, tel un professionnel qui connaît son travail, moi je suis juste le rigolo de service en fait. Je sais même pas pouroquoi je suis là parce qu'ils auraient très bien pu envoyer quelqu'un d'autre en vrai. -Nous sommes le 12 juillet 2017 et il est exactement 16H42. Je n’ai pas beaucoup d’informations vous concernant, mais visiblement vous avez perdu connaissance à la suite d’une attaque et depuis, vous êtes amnésique. Je pose une main sur le bras de John, avec une moue un peu contrite, pour lui faire comprendre que je le soutiens et que bah … J'suis là quoi. Et j'vais pas partir tout de suite. -D’où ma question précédente autrement formulée, quel est votre dernier souvenir ? -J'veux bien qu'il te soit arrivé des trucs en quatre ans, mais pourquoi t'as jamais donné de nouvelles ? A personne, vraiment, on t'a cru mort... Je relâche ma main, j'dis pas du tout ce qu'il faut, je fais de la grosse merde. J'suis pas médecin bordel, je sais déchiffrer les graphiques et quelques trucs, je sais dire si quelqu'un va mal ou pas et potentiellement dire ce qu'il a (et encore) mais plutôt avec des papiers. On réagit comment quand on voit cette personne qui a travaillé avec nous, un collègue, plus même, un ami... Je goutte mon café qui est beaucoup trop chaud. Il est dégueu en plus. J'fais apparaître de la glace dans mes mains pour le refroidir plus rapidement, jusqu'à ce qu'il arrête de me brûler le nez. Et je fais tomber des glaçons dedans. Le café glacé, c'est bon, non ? J'me frotte les yeux, parce que je sais pas quoi dire, et que de toutes façons je dis de la merde, j'vais rien faire de plus que de contrarier John, le blesser, le choquer et tout ce qui s'en suit. Il va pas s'en remettre de cette visite... _________________I'm fighting for the good and the truth. Regarde, j'suis tout cassé mais je suis quand même tout mignonPlus que mignon même Color: orangered Mike roule une pelle à Invité |
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Niveau du personnage Point RP: (75/100) Point Membre: (69/100) Niveau: 6 - AffirméJohn C. Smith Admin | Chef du Département de la Police Magique ~ A quoi pensez vous la nuit? | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Sam 5 Mai 2018 - 16:22 | |
| IncompletIl y a des jours où on souhaite que certaines questions n’aient pas de réponses. Vous imaginez quand même que je suis loin de chez moi, que je suis accidenté et qu’en plis de ça y a des gros bonnets de Orphéo qui viennent me voir, convalescent, dans cet IBMM. Enfin gros bonnets, pardon Logan t’en es pas un. Mais est-ce que mon cas a quelque chose de vraiment exceptionnel ? Pourquoi je suis ici ?
Allen Kristiansen répond visiblement à cette dernière interrogation. -Nous sommes le 12 juillet 2017 et il est exactement 16H42. Je n’ai pas beaucoup d’informations vous concernant, mais visiblement vous avez perdu connaissance à la suite d’une attaque et depuis, vous êtes amnésique.
Je sens une main se poser sur mon bras. C’est celle de Logan, il est là pour me soutenir. Tandis que Allen Kristiansen fait une micro pause en buvant un peu de café, je lâche le soupir le plus long et le plus dramatique que je puisse produire. Je suis choqué, je me sens mal, je suis blessé, je suis perdu et je me sens très très inutile et un peu accaparé. Pourtant aucune de ces émotions ne veulent se montrer, j’ai donc l’air parfaitement calme. Dans un monde parfait, je me serais levé et j’aurais crié.
Cette situation est embarrassante. Ce n’est sûrement pas un canular comme j’ai pu le penser au début pendant au moins une dizaine de minutes. Je suis en train de reprendre contact avec la réalité, ou plutôt de me la prendre en plein visage et ça ne me plaît pas du tout. Je fronce les sourcils. Si seulement il pouvait y avoir UNE VRAIE PUTAIN DE FENÊTRE par laquelle je pourrais jeter un regard, essayer de m’évader quelques secondes avant de retourner dans cette chambre morose. Les gars, on peut aller dehors ? J’en peux plus là.
-D’où ma question précédente autrement formulée, quel est votre dernier souvenir ? Je pense que ce monsieur Kristiansen est né pour rendre les gens dubitatifs. Trop d’informations d’un coup. Nous ne sommes pas en 2013 mais en 2017. Natasha Cross est morte. Je suis amnésique. Je me suis fait attaquer (cette info a déjà été annoncée plus tôt). Ma chambre d’hôpital est un Starbucks coffee. Est-ce que je suis bien John Charles Smith au moins ?
Je sens toujours la main de Logan sur mon bras et pourtant je n’y fais pas attention. Kristiansen, je ne peux répondre à ta dernière question. Parce que j’en ai aucune idée. En fait si, il faut juste que je réfléchisse. Hum. Ca peut prendre du temps. J’espère que vous avez pris vos pyjamas les amis parce que ce soir vous dormez là, au cas où une idée me traverse !
-J'veux bien qu'il te soit arrivé des trucs en quatre ans, mais pourquoi t'as jamais donné de nouvelles ? A personne, vraiment, on t'a cru mort... Je pense que j’aurais préféré être mort que dans cette situation stupide et lourde. Mec, tu te rends pas compte de la pression soudaine. Déjà t’arrives dans un IBMM à moitié MORT PUTAIN. Et ensuite on t’apprend que t’as passé 4 ans ailleurs que là où tu devais te trouver, c’est-à-dire à Londres, et sans aucune explication. Personne ne sait. Personne.
- Eh attends là, deux secondes, j’veux bien donner des nouvelles, mais la moindre des choses quand un pote disparaît, c’est de le chercher ! Voilà, merci. On est tous fautifs. Visiblement j’ai pas été assez intelligent pour donner des nouvelles mais eux ils ont pas été assez fidèles pour me chercher. Je suis leur chef putain ! Enfin j’étais, apparemment. Qu’est-ce qui pousse à oublier son patron pendant 4 ans ? Coupure budgétaire ? « On peut pas le chercher, on a pas d’argent, on a pas de gens ». Eh. Je baisse la tête, regardant mon reflet dans le café que finalement je me rends compte ne pas avoir envie de boire du tout. Tandis que Logan, lui, goute le sien.
Est-ce que je vais m’en sortir. La question de Kristiansen résonne dans ma tête, elle ne veut pas me quitter. J’essaye de remonter aussi loin que je peux. Les méandres de la mémoire sont parfois bien complexes. Je me souviens de toutes les blagues que j’ai faite à Edwin ou à Logan. Super, ça va pas m’aider. Je me souviens des parties de jambes en l’air un peu partout avec Nawel. Ça non plus ça va pas m’aider du tout. J’ai bien dit tout à l’heure qu’on m’avait envoyé à Londonderry. Mais je ne sais pas pourquoi. Je reste en silence à contempler ma boisson chaude. Je ne sais pas combien de temps ça dure, mais je réfléchis toujours.
Demandez à un amnésique de quoi il se souvient, il ne saura pas par où commencer. Même quand on est pleinement en possession de tous ses souvenirs, il est très difficile de tous les repasser dans une temporalité. On peut inverser le souvenir des jouets reçu à ses 5 ans, avec ceux de ses 7 ans. Alors même en me concentrant, peut-être que je vais parler de quelque chose de beaucoup plus ancien. On n’a pas des mages qui bossent sur la reconstruction de la mémoire dans cet IBMM de merde ? Je lève soudainement la tête. Non je ne me souviens pas de quelque chose. Non c’est pas ça. - C’est quoi le dernier souvenir dans la base de données de Kurt ?
Vraiment aucune idée de l’utilité de cette question. Peut-être que ça ne mène à rien. Je n’ai jamais été un très bon agent de ce côté, je retardais toujours le moment où il fallait aller copier ses souvenirs. C’est mal. Et maintenant que ça peut m’aider, je m’en mords les doigts. Est-ce qu’on peut reprendre sa vie lorsqu’il en manque 4 ans ? Il va bien falloir, je ne veux pas rester dans cet endroit éternellement !
Puis si ça ouvre une piste, on est bien parti. De toute façon il faut bien commencer quelque part.
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Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (162/200) Niveau: 7 - ConfirméAllen Kristiansen Admin || Nounours ennemi des épinards || Directeur Orpheo Canada | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Mar 28 Aoû 2018 - 11:03 | |
| « Rechercher des souvenirs perdus. »
J’ignore ce que cela fait de réfléchir sincèrement à quelque chose que l’on a perdu. Comme ça, pour toujours. Une partie de sa vie réduite en cendres. Impossible de revenir en arrière, impossible de se souvenir d’un visage. C’est comme si le temps s’était déroulé autrement, là, dans son cerveau et qu’il s’était stoppé des années avant. Quatre années auparavant. Qu’est-ce que ça fait, comme sensation ? Plutôt orienté sur le domaine de la recherche, j’ai l’habitude d’avancer à tâtons. Toucher du bout des doigts, voir si une réaction se fait sentir, revenir à mon point de départ pour repartir et ainsi de suite. Habituer l’amnésique, lui envoyer de petites décharges d’informations sans pour autant le brusquer. C’est comme ça que ça marche non ? On ne devait pas prendre un café ? Je lui demande alors de plonger dans sa mémoire pour y trouver son dernier souvenir. C’est comme ça que ça fonctionne non ? Un peu comme si on se réveillait de la nuit et qu’un inconnu barbu vous demandait « Tu te souviens de quoi ? ». Si ce n’est pas des images, ça peut être des sons, des sensations, des odeurs. N’importe quoi qui puisse nous positionner dans le temps, parfois même nous situer. -J'veux bien qu'il te soit arrivé des trucs en quatre ans, mais pourquoi t'as jamais donné de nouvelles ? A personne, vraiment, on t'a cru mort...
Je reste adossé au mur. Dis donc, pour un peu je me renfrognerais presque. Non pas qu’il m’irrite, mais sa façon d’être est un peu déstabilisante. Pas à la manière de Phil, parce que j’y suis habitué, mais plus… empathique. Non pas que mon co-directeur soit blasé en plus d’être une larve, mais Logan, il me donne l’air du gars qui vérifie chaque seconde que tu ne t’es pas fait mal et qui s’inquiète vraiment. Il n’est pas excentrique ni rien, mais sa façon toute douce de poser sa main sur le bras de John... Ça a l’air d’être un bon gars en vrai, mais quand j’ai la sensation de travailler, je n’aime pas trop qu’on inocule des sentiments. Mais encore une fois, ça doit être mon côté chercheur qui remonte. - Eh attends là, deux secondes, j’veux bien donner des nouvelles, mais la moindre des choses quand un pote disparaît, c’est de le chercher !
Ah bah voilà, c’est bon, j’existe plus. M’est avis que ce café ne sera pas de trop s’il faut en plus que je joue la plante verte jusqu’à ce que ces deux-là se raccommodent. N’empêche qu’il n’a pas tort. En tant que chef de la Police Magique, ça m’étonne même qu’ils n’aient pas tentés de retrouver sa trace plus tôt. En quatre ans, il est effectivement probable qu’ils l’aient cru mort, mais tout de même. Y’a plein de zones sombres dans cette enquête. Déjà, qu’est-ce qu’il s’est passé tout ce temps ? Comment un mec aussi important à Orpheo a pu se retrouver dans un IBMM, lieu tout de même fréquenté par quelques exorcistes occasionnels, aussi longtemps, sans que personne ne le reconnaisse en quatre ans. A-t-il été séquestré ? On ne le saura peut-être jamais. Je ne pense pas avoir déjà eu affaire à un prototype d’extraction de pensées, mais peut-être qu’en travaillant avec un lecteur de rêves, on pourrait changer la donne. Bref, comme je ne me sens absolument pas concerné par la discussion, j’en profite pour choper deux-trois informations dans la tête de John. Mais qui ne se trouvent pas si intéressantes que je l’aurais voulu. Je soupire et boit mon café. C’est si compliqué de remonter en arrière ? Comment est-ce qu’il se sent ? J’aimerais bien le lui demander juste par curiosité. Sa mémoire à long terme ne semble pas être altérée puisqu’il garde des réminiscences de petits détails. Il y a juste un blanc dans sa vie. C’est ma foi très triste mais je n’y peux rien. - C’est quoi le dernier souvenir dans la base de données de Kurt ?
Kurt ? Qui c’est ? Hey, vraiment, je me demande ce que je fiche ici, pourquoi on m’a extrait de ma ville profonde pour faire tout ce chemin. Je suis censé voir un médecin tester un nouveau matériel mais le médecin est porté disparu et le matos n’a tout simplement jamais été posé entre mes doigts. J’aimerais bien aller le chercher mais j’ai aussi peur de rater quelque chose. Quelque chose comme ? Aucune idée. Une information. Un machin. A la réflexion, je vais vraiment partir. Parce que son histoire, en soit, elle ne me concerne pas. Ça concerne Londres, ça concerne l’Europe, mais moi je suis venu pour l’avancée technologique, pas pour le personnage, aussi intéressant soit-il. C’est la première fois que je me sens aussi cruel dans mes propos mais à vrai dire, si je peux me focaliser de nouveau rapidement sur mes propres dossiers, ça m’arrangerait. Alors, en achevant mon café, je vise la poubelle et ouvre la porte tout en lâchant un : -Pardonnez-moi, messieurs, je vais aller chercher le médecin.
Voilà, que diable, ça me dégourdira un peu les pattes. - Spoiler:
Vous pouvez le faire revenir avec le médecin si vous en avez besoin, j'avais juste pas grand chose à ajouter
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Niveau du personnage Point RP: (161/100) Point Membre: (126/100) Niveau: 6 - AffirméLogan Frost O'Connell Admin | Mêlé détraqué | Agent du Service Secret | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Dim 18 Aoû 2019 - 17:44 | |
| Kristiansen se met en retrait. Limite c’est normal, le pauvre. Moi j’le connais le petit John, j’avoue que ça fait plus retrouvailles entre deux confrères que ... autre chose pour le moment. Donc il doit sacrément s’ennuyer. Genre être mal à l’aise et tout. Mais je mets tout ça dans un coin de ma tête. Un seul malaise à la fois s’il vous plaiiiiiit. John avait l’air perdu dans ses pensées et j’avoue que j’en suis pour quelque chose. J’ai pas du tout arrangé la situation avec ma réplique. Mais comprenez moi, je m’inquiète, et sous le coup des émotions comme ça, j’ai tendance à pas trop réfléchir, j’avoue ... Alors qu’au boulot, aucun soucis ! Peut être parce que je n’ai pas à faire avec des gens dont je suis proche directement ... Enfin proche ou pas, chez moi ça ne change rien. Juste, j’aurais pas pu être médecin. Parce que je serais juste « eh tu vas bien dis ça va t’as pas trop mal ? ». Bref, bien être du patient au top mais le reste eh. Enfin voilà. - Eh attends là, deux secondes, j’veux bien donner des nouvelles, mais la moindre des choses quand un pote disparaît, c’est de le chercher !
- Mais on t’a cherché ! Sauf que ... Je n’osais pas lui raconter pour la guerre, les disparitions, les morts, le Mystery aux mains des sorciers noirs ... ça devait sûrement être trop, d’un coup. Beaucoup de choses à digérer, des choses pas faciles ... - C’est quoi le dernier souvenir dans la base de données de Kurt ? Je sentais Kristiansen encore plus perdu, je me permis alors de lui expliquer rapidement que Kurt était la personne, à Londres, qui s’occupait des archives, et donc des dossiers. Peut être que lui ne savait pas tout - encore que - mais il gardait la salle du savoir. Je m’éclaircis la gorge pour lui raconter les dernières entrées de son dossier. - Ta dernière mission se déroulait à Édimbourg. Une mission simple, basique, tu t’étais porté volontaire parce que t’en avais marre de rester au bureau et tu voulais te dégourdir les jambes. Se serait facile et rapide, une mission de routine. On avait repéré deux enfants doués, abandonnés à leur sort mais qui faisait un peu de grabuge parmi les innocents. Tu devais juste les récupérer et les amener à l’orphelinat de Mrs Mystery, en leur expliquant les conditions de personnes doués, le secret, bref tout le bazar quoi. T’es parti début février 2013. On te voyait pas revenir mais on ne s’inquiétait pas outre mesure, on pensait que tu avais eu des petits complications avec les enfants ou quoi mais que tu étais sur le retour. À la fin du mois, Pandora nous a appelé et nous a dit que tu n’étais toujours pas arrivé avec les enfants... on a vite dépêché un autre agent à Édimbourg pour ramener les enfants à l’institut. C’était réglé en une semaine maximum. On a monté une équipe de recherche mais ... un ou deux mois plus tard, tu n’imagines pas le nombre de disparition qu’on a eu... J’allais mettre les pieds dans le plat, je crois qu’il le fallait bien ... - Et les enfants ont donc été recherché en priorité, Orpheo est parti du principe qu’un exorciste formé avait plus de chance de s’en sortir que des enfants livrés aux sorciers noirs. Fallait-il vraiment que j’explique, pour les sorciers noirs ? Oui. Pour qu’il prenne pleinement conscience que son cas de disparition n’en était qu’un parmi tant d’autre, que à Orpheo en ce moment, c’est la merde, que ... tout ça. Les larmes me montaient déjà aux yeux. - John, crois moi, j’aurais préféré garder ça encore un moment mais il faut que tu saches... L’orphelinat de Pandora a été attaqué par les sorciers noirs fin avril 2013. On l’a perdu. L’orphelinat je veux dire. On a eu énormément de morts, de disparitions. Ma propre sœur avait disparu et Orpheo avait abandonné son cas, à elle aussi. On ne pouvait ... juste pas. Il y avait trop de choses à régler, et trop peu de personnes. Je, je... Je sanglotais. - Je suis désolé John. J’avais la tête rentrée dans les épaules, je ne pouvais pas regarder le sol car mes yeux étaient fermés, mes doigts se pressaient les uns contre les autres, sur mes genoux. La blessure était encore béante. Je nous trouvais, me trouvais, complètement désemparé face à la situation d’Orpheo. Incapable de faire quoi que se soit parce qu’on en a pas les capacités. Toutes ces âmes perdues, toute cette tristesse, tout ce carnage... Je restais un moment prostré, le temps de reprendre mes esprits. Je finis mon café d’un trait histoire de reprendre contenance, reniflais et roulais des yeux histoire des les faire ravaler les larmes qui étaient toujours présentes dans mes yeux, toussais a, nouveau. - Aheum, excusez moi. C’était un énorme morceau que j’avais donné à digérer à John. Peut être trop gros ... - Pardonnez-moi, messieurs, je vais aller chercher le médecin. J’hochais la tête tandis que je m’essuyais un peu dans ma manche. J’espérais juste que John allait tenir le coup. Devais-je lui mentionner que Luka allait bien ? Non. Non. Ça amènerait le sujet sur « par contre ouais elle t’as pas attendu du coup elle a refait sa vie » et bon, après tout ça, j’avais pas très envie de lui dire que sa copine partageait maintenant mon lit ... _________________I'm fighting for the good and the truth. Regarde, j'suis tout cassé mais je suis quand même tout mignonPlus que mignon même Color: orangered Mike roule une pelle à Invité |
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Niveau du personnage Point RP: (75/100) Point Membre: (69/100) Niveau: 6 - AffirméJohn C. Smith Admin | Chef du Département de la Police Magique ~ A quoi pensez vous la nuit? | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Jeu 22 Aoû 2019 - 17:38 | |
| CaféKristiansen se barre à la fin du speech de Logan. Durant lequel j’ai appris moult choses.
Mission à Edimbourg, bon c’était pas Londonderry, mais alors pourquoi je pense à cette ville ? Basique, récupérer des enfants doués, comme quand on débute dans la police. Ça ok, surtout que c’est pas bien difficile, en général les gamins ne sont pas gardés par un démon transdimentionel. Donc Pandora m’attendait, il y avait donc des gens qui savaient où je me trouvais et ce que je devais faire.
D’accord. Ça s’est passé comme ça, ou comme ci. Parce que nous ne sommes pas non plus dans une lecture de souvenir. Grand trouble dans le monde magique et avec tout ce zbeul je devenais invisible, comme beaucoup d’autres je pense. Je me plains mais je me dis que des gens ont perdus des membres de leur famille durant cette histoire, probablement, et ça me désole.
Je réagis assez bien à cette histoire visiblement, je continue de rester stoïque dans mon lit et je hoche la tête dès qu'on me dit une chose qui semble vraiment grave. J'ai l'impression d'être déconnecté et de ne pas ressentir ce que je devrais. Je suis énervé certes, mais pas de tout ce qui est arrivé, plutôt de devoir rester dans cette pièce alors que tout se joue dehors. Hmpf.
Logan est très sensible aux événements, il essaye de cacher sa tristesse et ses sanglots. Je baisse les yeux. Une douleur soudaine se fait sentir dans mon crâne, en un éclair elle frappe puis se calme aussitôt, me faisant tressaillir et reverser mon café sur ma chemise de nuit toute propre. En plus des douleurs constantes, c’est la fête. Putain de merde.
Je soulève alors mon drap et sort de mon lit, posant le café sur une petite table qui se trouvait là. Je soupire longuement. Logan m’a raconté quelque chose d’intéressant mais il manque le souvenir, et là c’est pas à lui qu’il faut s’adresser. On fait des progrès avec la science, maintenant il est possible de sauver ses souvenir à distance du QG où ils sont stockés. Sauf si on est comme moi, un gros con qui oublie tout le temps de le faire et n’y va que quand il se trouve à côté pour boire un coup avec Kurt. Je me facepalm et prend un air grave. - Mais quel empiaffé… Trou du cul.
Il faut vraiment qu’on voit quel est le dernier souvenir, parce que moi j’ai cette histoire de Londonderry, et c’était peut-être bien avant. Ca me permettrait de me rendre compte des souvenirs que j’ai perdu. Et si il y en a après, mazette, je prends ! Je m’appuie sur l’encadrement de la « fenêtre » et tente de regarder au loin. C’est bien comme c’est pas un écran on s’y croirait vraiment et ça fait pas mal aux yeux. Ahem. Dans ce sens Logan voit sûrement mon cul. - Je voudrais quand même qu’on regarde la base de souvenirs de Kurt. Histoire de savoir combien de souvenirs ont sauté et me réimplanter ceux que l’on peut. Je me retourne vers Logan. - Comprends moi, je veux simplement sortir d’ici. J’vais devenir dingue dingue dingue dingue. Ding dong ! A force de voir tous ces mecs pas sympas avec leur blouse blanche, je vais finir par en attaquer un et la lui faire bouffer. Et il l’aura mérité. Et quand je parle de sorttir d’ici, je parle de sortir aussi du Vatican tant qu’on y est, parce que juste me trimballer dans cet IBMM c’est pas possible, j’ai l’impression d’être en fin de vie.
Qu’est-ce qui justifie mon internement au juste ? Je ne suis pas dangereux, je ne suis pas un criminel. Attends, mais avec quatre ans de rien, peut-être que je suis devenu un criminel. NAN ! Je refuse ! Je me sens vraiment dans la merde. - Et par sortir, j’entends, rentrer à la maison. Qui a payé mon loyer ? - Même si je dois aller un IBMM de notre pays. Partout ailleurs mais hors de ce pays de Papistes ! - Oxford. C’est bien Oxford. Bon Cambridge c’est mieux mais il n’y a pas d’IBMM à Cambridge. Mais on ne peut pas tout avoir dans la vie. - Parce que c’est plus calme que Londres, je ne serais pas dans le bazar. Sitouplé Logan. Fais moi sortir. - Ramène moi au pays, bro.
Il parait que j’aurais pu sortir d’ici en courant vite. Ou en contrôlant les autres. Mais voilà, dans les IBMM il y a des gens qui sont spécialisés en « sécurité », je sais pas pourquoi, je ne suis pas dangereux, mais ils ont estimé que pour le bien de tous, et le mien, pfff, il fallait bloquer mes pouvoirs et dons. Je suis aussi magique qu’un non doué qui vient de naître. Je ne sais pas comment ils s’y prennent. Runes, sorts, breuvages, des fois ce sont même leurs pouvoirs d’empêcher les autres de se servir des leurs. Gnn. C’est très frustrant.
Kristiansen choisi le moment où j’essaye de faire les yeux doux à Logan pour se représenter devant la porte. Lui c’est sûr, il ne me laissera jamais sortir. Mais qui ne tente rien n’a rien. - C’était comment dans le couloir ? En attendant Mr O’Connel a un ordre de rapatriement. Gros mytho. Eh mais Logan, ne fais pas cette tête-là, sauve moi.
Je me frotte les mains, si ça marche.. Olala ! Sinon, il y aura bien un moyen de s’arranger, contacter le QG, sortir les documents qu’il faut, et blablabla. Si je dois vraiment rester en soins médicaux, je préfère autant retourner en Grande-Bretagne. J’espère bien que tout le monde comprend ça. Je vais attraper mon café, montrant mon cul à l’assemblée, j’en bois une ou deux gorgée puis me retourne vers les deux autres en souriant.
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| | | LOCALISATION : Canada MESSAGES : 778 DATE D'INSCRIPTION : 19/10/2012
Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (162/200) Niveau: 7 - ConfirméAllen Kristiansen Admin || Nounours ennemi des épinards || Directeur Orpheo Canada | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Jeu 5 Aoû 2021 - 14:54 | |
| « Ça devient incompréhensible. »
Dans quelques instants, je pense que MH – mauvaise humeur pour ceux du fond – va se ramener et ça va se finir en ronchonnement dans la voiture en rentrant. J’ai presque envie de sortir mon ordinateur portable et parcourir les dossiers en cours pendant que ces deux-là déblatèrent et discutent autour de leurs souvenirs communs.
L’un a perdu la mémoire et c’est au tour de l’autre de mettre franchement les pieds dans le plat et lui faire comprendre tout ce qu’il s’est passé durant son « absence ». Je suis soufflé par cette capacité à tout annoncer de but en blanc en s’autorisant trois respirations intempestives. Aucun médecin ne serait assez fou pour ça, mais Logan n’est pas médecin et la douleur, les pleurs, le désespoir des années sombres d’Orpheo n’échappa pas à son discours. C’est souvent comme ça, plus on est efficace sur le champ de bataille, moins les gens s’inquiètent. « Il reviendra par ses propres moyens ». Ou pas.
Et l’exorciste se met à pleurer et là, ça devient tendu pour moi de rester à ma place. Heureusement que je ne suis pas non plus empathe. Il s’excuse face à son ami et je cherche tant bien que mal à ne pas afficher un quelconque signe de malaise. C’est normal, normal, les gens qui pleurent on en voit très souvent, trop souvent peut-être. Mais ça fait toujours un petit quelque chose au cœur. Peut-être est-il préférable que je m’en aille pour les laisser discuter. John n’a pas l’air de réagir avec virulence aux récentes paroles, c’est déjà ça. Bref, ça ne me concerne pas.
Je sors, donc, ferme la porte derrière moi. Combien de temps sont nécessaires pour leur donner un peu d’intimité ? Cinq minutes ? Dix ? Juste assez pour me laisser le temps de checker mes mails, checker l’état de Phil des milliers de kilomètres plus loin et puis aller chercher, effectivement, le médecin.
Les pas me portent vers l’accueil, je récupère le dossier de ce fameux John, me demandant ce qu’il fiche, à vrai dire, dans un IBMM aussi loin de chez lui. Ce que je fiche ici, encore et toujours. Même l’homme à l’accueil me reluque à moitié. Il se pose cette question, j’en suis sûr. Pourquoi faire venir un directeur, sérieux. On me dirige vers quelqu’un, qui me dirige vers une autre personne et le docteur apparaît enfin de nouveau dans mon champ de vision. Alleluia. S’engage alors finalement un état des lieux sur la raison de ma présence. Les résultats de la fameuse avancée technologique sur l’amnésie. Les graphiques et les histogrammes, ce qu’ils comptent faire et quels sont les résultats attendus. A l’écouter parler, ils n’avaient en réalité aucune intention de démarrer le test aujourd’hui. Il attendait visiblement que l’on ne soit que deux pour me donner toutes ces informations et maintenant que cela est fait eh bien… Eh bien, disons que ma journée est libre.
Je récupère la paperasse, essaye de comprendre son jargon médical quitte à reposer des questions évidentes et le remercie. Bien, le mieux est d’au moins m’enquérir de l’état des deux hommes. Puis j’irai certainement faire quelque chose de ma vie avant de repartir. Comme aller boire à un bar en feuilletant le travail. Haha.
Je tâche comme je peux de retrouver la chambre d’hôpital et lorsqu’enfin je pousse la porte, une voix s’exclame :
- C’était comment dans le couloir ? En attendant Mr O’Connel a un ordre de rapatriement.
Je regarde les deux amis et jauge la situation, sentant le traquenard à plein nez. Un ordre de rapatriement ? Comment les choses auraient-elles pu évoluer aussi rapidement, pile poil en mon absence ? Je hausse les épaules en m’excusant d’un simple sourire. Bien tenté.
« Je ne peux rien faire pour vous, je suis désolé, je ne m’occupe pas de ce territoire. Mais vous pouvez appeler le QG de Londres. En attendant, messieurs, je m’excuse de vous faire faux bond aussi vite mais je dois partir. »
J’ai eu mes infos, infos qui n’avaient pas du tout besoin que je vous rencontre alors franchement là, ça réajuste considérablement ma liste des priorités. D’autant que je ne fais que gêner. Je ne tiens pas plus que ça à tenir la chandelle. Je devine au regard de John qu’il désire plus que tout partir de cet endroit mais comme je l’ai dit, je n’y peux rien. Ordre de rapatriement ou non, c’est entre l’IBMM et celui du QG concerné que l’échange doit se faire. Mon intervention serait totalement inutile. Je m’incline très légèrement et lâche un « bonne journée » avant de fuir le bâtiment, tout, filer dans un bar et tra-vai-ller. _________________You didn't shoot for the moon just to hit the stars DC de Ren Takahatacolor = cornflowerblue |
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MESSAGES : 347 DATE D'INSCRIPTION : 16/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (161/100) Point Membre: (126/100) Niveau: 6 - AffirméLogan Frost O'Connell Admin | Mêlé détraqué | Agent du Service Secret | Sujet: Re: Perdre la mémoire, c'est revivre... ou mourir. Jeu 13 Jan 2022 - 19:02 | |
| John ne réagit pas alors que moi, me rappeler la guerre, les disparus, les blessés, les morts, ça fait tout remonter and i'm a mess. C'est comme si lui était « ah ok, bah tant pis, on continue ! ».
Kristiansen quitte la pièce pour aller trouver le médecin, soit.
John me parle alors des souvenirs qui sont normalement chez Kurt et m'implore de le ramener à la maison. Bah oui, oui on va faire ça. Pourquoi se serait pas possible ? Moi la seule raison valable pour l'avoir garder ici pour le moment c'est juste qu'il a été trouvé pas loin et … Voilà. Et maintenant qu'on sait que c'est lui, bah retour maison, pas vrai ?
Il regarde même dehors avec son cucul à l'air. J'comprends pourquoi c'était le copain de Luka tiens ! Non Logan, sujet glissant, trèèèèèès glissant. S'il te plait, on n'en parle pas, on ne dit rien. Luka va bien, ahaha oui elle va très bien je m'occupe très bien d'elle ahaha.
Bref.
Autant se serait comme la guerre, il ferait « ah bah ok » et se serait fini. Enfin bon, une seule mauvaise nouvelle à la fois pas vrai ? Déjà que je parle beaucoup trop et que j'ai aucun tact pour raconter ce genre de choses... J'voulais pas le dire maintenant moi, mais en même temps, sinon, comment lui expliquer ? On l'aurait sûrement retrouver plus tôt sinon, non ?
Sauf si il s'est fait capturé par des sorciers noirs, là … ça aurait été bonbon. Mais dans ce cas là, comment ça se fait qu'il soit encore vivant ?
Bref, on ne se l'explique pas, et de toutes façons, pour le moment il ne se souvient pas. Alors move on.
Kristiansen revient, avec le médecin. John dit qu'on a son ordre de rapatriement, je hoche la tête d'un air convaincu. J'ai failli dire « ah oui ? ». Mais oui oui. Kristiansen s'en fiche royalement. C'est vrai que j'sais pas pourquoi il est là au final, hm. Le pauvre, venir du Canada pour une affaire qui ne le concerne pas, c'est pas très folichon hm.
Et il s'en va en nous souhaitant une bonne journée. Et beh, bon CO2 gaspillé hm. Nan, on a des téléporteurs, on est zéro déchet chez Orpheo voyons. (oui oui bien sûr).
–Si tout va bien, c'est bon, John peut au moins aller dans un IBMM en Angleterre ? Ces proches ont besoin de le voir, et on a besoin d'accéder à des données qui sont au QG de Londres. C'est pas que j'aime pas l'Italie mais euh … C'est loin et j'suis pas téléporteur moi.
J'fais tout ce que j'peux bro.
–Voyez ça avec l'accueil mais on peut fournir nos travaux à ceux qui s'occuperont de son cas dans n'importe quel IBMM sans soucis.
–Bah voilà John, tu rentres à la maison ! _________________I'm fighting for the good and the truth. Regarde, j'suis tout cassé mais je suis quand même tout mignonPlus que mignon même Color: orangered Mike roule une pelle à Invité |
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