Here lies someone you used to, you used to love

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 Here lies someone you used to, you used to love

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Sam Carver
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MessageSujet: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptySam 19 Mai 2018 - 15:35

Il s'agit avant tout d'acquérir un peu d'indépendance.
Sam quitte le foyer sur la pointe des pieds, converses usés et cheveux vaguement brossés. Elle se retrouve rapidement dans la rue bruyante, absolument pas accueillante ou les gens crient des mots allemands.

Ou peut être qu'ils ne crient pas. Peut être que c'est leur seul et unique moyen de communication. Un peu comme Papa et Maman, entre eux.

Elle reste quelques secondes ainsi, sidérée par le bruit sans pourtant en être capable de s'en détourner. Elle a longtemps aimé vivre au bord des rives des lacs canadiens, mais, sans pourtant qu'elle réussisse à se l'avouer, elle se sent incroyablement entraînée par la capitale Allemande. Elle aurait voulu être une vraie campagnarde ; elle n'a jamais autant apprécié que maintenant les transports à toute heure, la nourriture à emporter à la sauvette, les lumières et les animations.

Surtout, les animations.
Même si Elizabeth et Cormag travaillent beaucoup, elle s'en fou. Ils ne savent pas où elle est la plupart du temps, prétextant avoir envie de lire, de rester là plutôt que de partir. Ils la laissent tranquille c'est l'important. Jusqu'à ce que. Ils finiront sûrement par me demander des comptes ou quelque chose. Une utilité, au moins. Une exploitation de mes pouvoirs ?

Elle reste assez sceptiques pour ses pouvoirs. Pour elle, tout le monde les a - ce qui est faux bien sûr - c'est juste qu'ils sont aveugles, comme tout le monde, qu'ils ne savent pas s'ouvrir aux choses. Elle a du mal à envisager d'autres gens qui seraient sourds et aveugles au passé. Ce qui donne des moments absolument gênants où elle a du mal à se retenir du dire des choses, comprendre - c'est une obsession ça, comprendre. Ne jamais rien laisser de côté au cas où il y ait quelque chose, un autre sens. Comme un vers caché sous un rocher qui d'un coup lui dévoilerait un chemin à suivre, une explication à la vie, aux gens, aux mots, aux situations.

C'est ce qu'elle cherche, désespérément.
Et chercher ce qui n'existe pas, c'est long.

Ses écouteurs sont enfoncés dans ses oreilles pour l'isoler dans une bulle confortable, loin de ses sensations. Elle se met à avancer un peu plus loin, vers le QG qu'on lui a montré il y a quelques jours. Elle n'a rien dit et hoché la tête; les enfants silencieux mais souriants mettent tout le monde à l'aise en général.

Sauf les enfants eux-même.

Here I lay
My throat on fire
My stomach acid it keeps getting higher and higher
And I'm locked on my hands and knees
In sweat and tears just begging please
I promise I won't do this again

Ses bras sont nus, ses doigts surtout, mais elle n'aurait pas de réelle raison pour porter des gants en cette saison sans paraître étrange. Elle fait rouler un bille plate d'argile entre ses doigts avant de lever les yeux sur le bâtiment en question, un peu perdue. Elle lâche la bille, lève un bras machinalement en plissant les yeux, pas certaine de l'entrée magique du lieu quand elle percute quelqu'un, c'est une miliseconde peau contre peau mais ça suffit, ce sont des lèvres contre d'autres lèvres, quelque chose dans le coeur, sensation nouvelle et un peu étouffante, grisante mais oh, elle ne sait pas quoi en faire Sam et c'est un mot tout entier qui se gonfle au milieu de sa bouche alors qu'elle lâche, regardant droit dans les yeux l'inconnue.

- Matt.

Le mot est tombé, lourd comme une enclume dans son estomac mais elle sait qu'elle dit la vérité. Mais quelle vérité ? Et pour qui ? C'est comme si tous les souvenirs du monde menaient à la même route, entremêlée entre des liens de couleur et d'âme, ensemble, quelque chose de grand qui va quelque part, un endroit, un endroit qui attend.
Mais peut être que la petite Sam a trop lu, qu'elle attend une plus grande raison à sa vie, elle rêve d'épées et de bagarres, ses pouvoirs ne suffisent pas à combler son manque d'anneau, de dragons, d'elfes, son envie d'être au centre de l'histoire, héroïne masquée et téméraire.

Mais il n'y a rien de tout ça.

Il y a Sam au milieu de la rue ayant donné un mot à une inconnue plus brillante qu'elle, plus éclatante, et malgré toute l'imagination dont la gamine dispose elle se retrouve sans excuse pour ce prénom, sans idée sur la suite à dire, sur le chemin à suivre.
Peut être que le chemin est brouillé.
Sûrement qu'il n'a jamais existé.
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Admin | Petite vadrouilleuse
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Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyVen 1 Juin 2018 - 15:01


"Here lies someone you used to, you used to love"



C'est vrai, j'aime voyager. Mais mon plus gros désir, c'est de revenir au Mystery, là où tout a vraiment commencé pour moi. Peut-être que je pourrais même devenir professeure, après.


Voilà bien plusieurs mois qu’on a quitté le Nouveau Continent. C’est triste, je commençais à me faire au rythme des américains. Une station essence m’avait même accepté pour quelques mois de travail. Le salaire, c’était pas grand-chose, mais ça restait quelques dollars en moins à récupérer pour Matt. C’est tout ce qui compte. On a bougé à New York, où j’ai rencontré Billie et passé plusieurs soirées à parler avec un SDF tout gentil. C’est d’ailleurs avec lui que je travaillais. Il disait que ce qu’il faisait, ça lui permettait pas de vivre dans une maison ou un appartement. C’était un peu triste. Mais ça a pas duré, Matt et moi on est restés à peine deux semaines à NYC. Il a rien dit, d’ailleurs ça m’a un peu inquiété qu’on parte comme ça sans préavis. En plus, on a filé en plein milieu de la nuit, comme des voleurs. Peut-être un problème avec le propriétaire ?

Quoi qu’il en soit, on a longé les côtes d’une partie de l’Amérique du Nord, dans l’attente de trouver un bateau qui accepte de nous accueillir pour une traversée transatlantique. Les bateaux de croisières, c’était clairement trop cher, et je sais pas trop pourquoi mais j’avais pas non plus envie de prendre l’avion. Mais comme on a pas trouvé, genre pas du tout, on est revenu sur nos pas pour rentrer discrètement sur un bateau de croisière. Comme des réfugiés. Bah, c’était pas déplaisant, on en a bien profité, c’est l’avantage d’avoir des pouvoirs, on peut faire plein de trucs marrants. Y’a juste eu une sacré tempête à un moment et un passager est passé par-dessus bord en voulant faire des photos. Ça a déclenché un vrai drame et au final, on a pas eu de nouvelles. Je crois qu’il était tout seul, en plus. Je pense qu’il est mort.

Et puis, les côtes françaises se sont pointées à l’horizon et ça a déclenché un flot de nostalgie chez moi. Ça me rappelle les côtes écossaises. Ça me rappelle l’orphelinat. Je me revoie aux côtés d’Idgy, avec un Ren qui arrive à toute vitesse sur moi parce que j’ai encore fugué. Les belles pierres du bâtiment, les rires des enfants, les cours et les fantômes aussi. Je me demande à quoi tout cela ressemble aujourd’hui. Certainement plus à ce que ça a été. Je n’ai plus aucune nouvelle des avancées d’Orpheo. Ça devient difficile, de toute façon, de récupérer des informations quand on ne fait pas partie de l’organisation. Surtout sur un sujet aussi tendu que celui-ci.

C’est pas ça qui m’arrête.
On s’est rendus à Paris puis en Belgique avant de traverser la frontière allemande, plus rapide pour rejoindre Berlin. Il paraît que là, on est prêt à s’installer pour un certain temps. Il faut dire que l’Europe a largement de quoi s’occuper niveau magie. A croire qu’on est tous rassemblés ici. Croix et Rosenrot, c’est l’Europe. Orpheo, c’est l’Europe, voir je dirais même plus que tout se concentre entre la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Et quoi de mieux pour rester discret que de se mettre à l’endroit précis des tensions ? ça pourrait marcher. Ou pas, on verra bien.

Moi, ça m’arrange qu’on décide de se stopper à Berlin. A Paris, c’était un peu compliqué et puis on ne s’y est pas vraiment arrêté. Mais ici, on sait très bien qu’il y a plus de sorciers noirs que d’exorcistes. Les exorcistes n’ont pas que ça à faire d’arrêter la moindre personne magique. Et puis il y a les éventuelles représailles. D’un côté, ici, les sorciers noirs et les exorcistes se tolèrent plus ou moins. D’ailleurs, il est probable qu’il y ait eu une altercation ces derniers jours. Je passe devant une rue où un bâtiment entier semble inaccessible. Il y a des bandeaux partout et des restes d’impacts de balle. Des échafaudages sur un pan entier du petit immeuble et du plastique entourant les fenêtres sans vitre. Ça a dû bien péter.

Encore quelques rues et me voilà tout proche du QG d’Orpheo d’Allemagne. Je n’y suis jamais allée mais je connaissais déjà l’endroit pour y être passé à plusieurs reprises il y a quelques années. Passée comme un coup de vent. Je suis là, à hésiter. Et si je rentre, il se passera quoi ? Est-ce que je pourrais rentrer, même ? Ils vont vouloir vérifier mon identité non ? Est-ce qu’ils vérifient immédiatement ou est-ce qu’on y rentre comme dans un moulin ? J’ai un peu peur mais d’un autre côté, c’est peut-être ma chance de récupérer des informations sur l’orphelinat.

Alors, décidée, je m’approche. Mais, trop concentrée sur ma destination, je pousse quelqu’un sur mon passage et m’excuse immédiatement tout en poursuivant mon trajet. Et c’est alors que…

- Matt.

Je me retourne, elle me fixe. Droite. On dirait que le mot s’est échappé de sa bouche mais qu’elle n’en saisit pas le sens. C’est ce que son ton me laisse imaginer. Ce n’est pas une question, une affirmation ou autre. C’est un mot, banal.

Mais pas pour moi.
Je papillonne du regard, pas certain de la démarche à adopter. Ma précédente excuse prend des airs de questionnement cette fois-ci et je souffle à quelques mètres d’elle un :

-Pardon ?

C’est pas agressif, simplement un chamboulement interne. Une bille qui tombe sur un carillon vertical. Ça fait de la musique mais c’est criard. Agréable, à faible dose. Je penche la tête sur le côté. Me demande si elle connaît un Matt comme le mien. Voir si le sien s’apparente au mien. Est-ce que Matt est venu ici pour une raison précise ? Je secoue la tête. Ça n’a aucune logique. J’inspire profondément et me fait bousculer par une personne. On est dans le passage. Il y en a un deuxième qui me bouscule. Ça commence à bien faire. Je devrais au moins essayer de rentrer dans le bâtiment, on sait jamais. Ça se trouve ils ne me chercheront pas de problème et je pourrais partir à la chasse aux informations.

La fille ne me répond pas immédiatement. Je me demande si on vit dans le même monde en ce moment. Si ça se trouve, elle est aussi magique. Je sais pas, son regard me fait parfois songer aux possesseurs de pouvoirs psychiques. Ils ont toujours l’air de toucher un endroit qui n’appartient qu’à eux. Le songe.

Et moi, je songe à poursuivre mon chemin.
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Apprentie Exorciste
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Sam Carver
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyVen 1 Juin 2018 - 16:30

La jeune brune ouvre la bouche, laissant un filet d’air en sortir. Ce n’est pas qu’elle étouffe, c’est qu’elle a besoin que ça sorte, mais ça ne sort pas, ça reste là.

C’est bien le problème.

Il y a du bruit autour des les gens s’agglomèrent comme des nuages un peu costauds. L’autre fille s’arrête quand même pour la regarder et pendant un instant, Sam existe pour l’autre. Mais elle est déjà ailleurs, ses yeux clairs dans le vague et ses sourcils froncés. J’arrive rien à rattraper, il n’y a rien à rattraper, c’est Matt qui est là mais les autres.. Elle ouvre et ferme les doigts, persuadées qu’il y avait là quelque chose, mais les secondes sont passées et elle ne sent plus rien, elle a envie d’attraper l’autre à la gorge pour mieux savoir, sentir le flot de sang et puis l’électricité dans ses muscles ; curiosité violente mais muselée. Elle baisse les yeux, enterre son élan. C’est là depuis toujours. Aucune importance.

Elle inspire, et l’autre lui répond « Pardon ? » mais si Sam l’entend, elle ne l’écoute pas vraiment. La voix est posée, plutôt douce mais pas non plus interloquée, peut être que c’est le vent, il m’empêche de comprendre Mais c’est surtout ses écouteurs qui n’ont pas cessés de souffler à ses oreilles d’autres histoires. Il y a toujours d’autres gens autour mais la musique isole encore un peu l’adolescente. Quelqu’un pousse la fille d’en face, elles sont ballottées comme des cailloux dans un torrent et Sam lui attrape la main pour se pousser. Elle a attrapé fort, elle a serré fort, elle a tiré fort.

C’est pour être sûre, c’est tout ce qu’elle veut. Tout ce qu’elle fait, c’est avec énergie - trop d’énergie - pour être certaine d’avoir un résultat. Le reste du temps elle ne fait pas, fuit dans sa bulle et regarde de ses grands yeux bleus, l’air un peu dans le vague, un peu perdue. Les gens pensent que je suis idiote. Tellement pratique.

Elle ne se demande jamais si les gens sont magiques ou pas. Pour Sam, tout le monde l’est, tout le monde touche du bout des doigts les autres, ceux qui sont considérés comme non magiques ont peut être des pouvoirs plus discrets, peut être qu’ils vivent dans le déni, peut être qu’ils mentent.

Elle attrape donc l’inconnue.

Mais cette fois-ci, ce n’est pas une milli-seconde de peau qui lui est offert, c’est plus, c’est un contact franc et ce n’est pas Matt qui l’enveloppe à nouveau.

Ses lèvres restent seules et désertes, asséchées. Il n’y a plus d’oiseaux qui s’y posent ni de papillons, il y a un goût salés des mers du nords, quelques bruits - que Sam ne connait pas.

Peut être que c’est pas loin d’ici, l’odeur de sel et de forêts, l’odeur de pierres et de mousse, quelque chose pas loin, non ?

Mais les noms s’imposent à elle, viennent au bout de ses lèvres qu’elle pince aussi fort qu’elle peut, elle serre les dents à s’en faire éclater le crâne mais elle est emportée, elle ne contrôle rien et elle dit :"C’est comme Ren et Billie. Tu t’en vas toujours." Elle avale sa salive. Elle n’a jamais touché Elie ou Cormag mais elle compte bien laisser ça comme tel - ne pas dire ce genre de choses aux gens qui nous hébergent, c’est bien. Celui qui te nourrit peut t’affamer. La brune enlève ses écouteurs qui hurlent « I got love on my fingers, lust on my tongue, you say you got nothing, so come back and get some, heartache to he| » elle les fourre dans son sac en reculant, haussant les épaules. "Désolée. " Elle devrait partir maintenant, ça serait la bonne solution, mais elle est avide d’en savoir plus, de Ren qui a une odeur de luxe et Billie de frites, pourquoi le sel, pourquoi la forêt, pourquoi Matt et la douceur sur les lèvres, pourquoi est-ce qu’elle part, est-ce qu’elle a laissé Sam aussi ? Est-ce qu’elle part toujours ?

Comme moi ?


Les gens ont souvent besoin de partir mais Sam a du mal à comprendre pourquoi - elle même ne sait pas vraiment comment est-ce qu’elle s’est retrouvée là, avec des gens comme ça qu’elle ne connait pas, ça n’a pas vraiment de sens. N’empêche qu’elle n’a rien dit. Elle n’a pas hurlé, elle n’a pas demandé qui j’étais, elle n’a pas attrapé mon bras - c’est moi qui l’ait fait. Sam voit que ce qu’elle n’a pas fait après tout, elle ne voit pas ce qu’il n’est passé, elle ne lit pas les pensées et elle n’est pas empathe.

Elle donne mais ne reçoit rien.
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Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyMar 26 Juin 2018 - 11:35


"Here lies someone you used to, you used to love"



C'est vrai, j'aime voyager. Mais mon plus gros désir, c'est de revenir au Mystery, là où tout a vraiment commencé pour moi. Peut-être que je pourrais même devenir professeure, après.


J’observe la jeune fille. Elle a l’air tout de même plus jeune que moi, mais je ne suis pas très douée pour deviner l’âge des gens. Je sais que c’est pas très gentil de fixer les gens comme ça, mais je ne peux pas vraiment m’en empêcher. Prononcer le nom de Matt avec autant de détachement et pourtant tant d’émotion, c’est déstabilisant. On croirait son nom prononcé de mes lèvres, avec l’homme de mes rêves se retournant sur mes pas quelques mètres plus loin. Son regard si beau et son visage doux et dur à la fois.
C’est vrai, je sais pas comment accuser ça. Alors, ce sont les autres qui l’accusent pour moi. Bousculée, je ne prends pas le temps de gérer mes émotions. Partir, rester ? Je tourne le regard derrière moi. Peut-être qu’il est là, juste là ? Pourtant non, tout ce qui traîne dans mon champ de vision, ce sont des adultes pressés dans leur routine, les yeux rivés sur leurs smartphones et les oreilles sourdes au monde, vissées à leurs écouteurs.

Mais alors, la demoiselle m’attrape par le bras. Directement, sans me demander mon avis. Elle me traîne dans un coin sans avoir prononcé une seule parole. Qu’est-ce que je dois en déduire ? Est-ce qu’elle a peur de parler ? Est-ce qu’elle ignore comment parler aux autres ? Je la trouve un peu directive et ça heurte mon très fort esprit d’indépendance. Aussi, à l’instant même où sa prise se détache de ma peau, je recule d’un petit pas, prête à froncer les sourcils, prête à planter mon bouclier psychique face à elle.

"C’est comme Ren et Billie. Tu t’en vas toujours."

Cette fois-ci, la méfiance prend le pas sur la surprise. Le bouclier est profondément enfoui dans le sol. SI le nom de Billie ne m’affecte pas outre mesure, celui de Ren me laisse un goût teinté d’amertume sur le palais. Lâche. Immature. Je l’ai abandonné, mais il l’a fait avant moi, est parti s’exiler au Japon sans même un au revoir. Une simple lettre, fade, impersonnelle m’annonçant son retrait de l’ordre des exorcistes et de sa fonction de tuteur. J’ai autant de raison de l’aimer que de le détester. Ça me blesse qu’on prononce son nom comme ça, sans me prévenir. En m’accusant d’être partie la première. Qui a abandonné l’autre le premier, hein ?

Je serre les dents, songeant à me servir de ma très probable colère à venir pour déchaîner mon don d’influence des émotions et en profiter pour tenter un passage en force dans le QG. Bien sûr, c’est une très mauvaise idée, mais personne n’est capable de me raisonner lorsque les blessures sont trop dures à supporter. Personne sauf Matt, mais Matt n’est pas là.

Je la fusille du regard.
Elle retire ses écouteurs et les range.

Je ne m’étais même pas rendue compte qu’elle les portait tout ce temps. C’est quoi comme pouvoir, cette fois ? Elle connaît ma vie, c’est ça ? Ou bien elle veut des informations ? Il y a beaucoup de sorciers noirs par ici, je suppose qu’Orpheo doit bien savoir jouer la comédie pour ce qui est d’extraire des informations aux personnes magiques qu’elles croisent. Encore faut-il qu’ils l’aient découvert, dans mon cas. Je ne me suis pas particulièrement exposée. Bon, il est vrai que végète devant le bâtiment d’Orpheo, mais c’est pas une raison valable pour tenter un interrogatoire en pleine rue, si ? Et puis, ça ne tient pas la route. Je connais pas cette fille, je l’ai jamais vue. Elle peut pas connaître l’orphelinat. Et même si c’était vrai, Ren, c’était il y a longtemps.

"Désolée."

Comment ça, désolée ? Ça ne suffit pas de balancer le passé d’une personne comme ça et terminer par un désolée. Faut commencer par ne pas faire ce pourquoi on peut finir désolée, ça évite pas mal de problèmes, je peux l’assurer. La mâchoire serrée, j’encaisse l’attitude désinvolte qui s’accompagne de ce mot sans vraie saveur. Puisqu’il faut déterrer les vieux sujets : comme dirait Ren « va falloir y mettre le cœur si tu veux que je les accepte, ces excuses. Un mot, ça ne suffit pas à tout réparer. » Par contre, ça suffit pour tout briser.

Cela dit, je ne suis pas pour autant brisée. Simplement très surprise. En manque d’air. Ça ne m’empêche pourtant pas de soupirer longuement, laissant retomber ces courbes d’épaules maintenues vers le ciel par des fils invisibles. Poussée par une volonté propre de me détendre, je laisse agir mon don dans mon environnement proche, respirant la bonne odeur de champs de coquelicots. Mes membres se déforment et s'assouplissent comme un linge poussé par le vent. Je vais tout de suite bien mieux

- Comment tu t’appelles  ? 

Autant commencer par les formalités, n'est-ce pas ? Ça me permettra de remplir le fossé séparant nos connaissances de l'une pour l'autre. Par contre, ça ne m'empêche pas de garder cette distance de sécurité. On n'est jamais trop prudente, surtout après ce qu'une fille comme moi a déjà vécu. Après tout, je ne peux toujours pas affirmer avec certitude son appartenance à un groupe. Douée, elle l'est. Chez qui, il me reste à le découvrir.

-Moi, c'est Nephilim. Pourquoi...

Je me stoppe à mi-parcours, la bouche ouverte prête à se refermer sans pourtant y parvenir. A quel moment mon extraversion légendaire se fait impasse à elle-même ? De quoi j'ai peur, au juste ? Qu'elle continue à déballer ma vie avec une sérénité embarrassante, sans doute. Mais ça m'est égal, tout a déjà été dit et les noms ne suffiront plus à me déstabiliser. Je décide de reformer complètement ma précédente phrase et débraille sur un virage à 90°.

-Tu connais Matt et Billie ?

Pas la peine de parler de Ren, c'est vraiment pas le moment de culpabiliser sur des faits d'il y a 5 ans. Parlons plutôt des choses agréables. Après tout, elle peut en avoir entendu parler. J'en sais rien, ça me paraît flou. Sa personnalité entière me semble floue. Un nuage qui flotte.
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Apprentie Exorciste
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Sam Carver
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyMar 26 Juin 2018 - 23:58

Il n’y a pas beaucoup de réaction de l’autre côté. Peut être qu’elles sont cachées, enfouies, peut être qu’elles sont écrasées sous un talon comme une vulgaire fourmis. Comme mon grand-père qui disait : les vipères, on leur éclate la tête sous le talon, à ces bestioles là ! et ça faisait rigoler Sam qui aurait plutôt aimer les voir se lover dans ses mains, les vipères, mais qui aimait bien les grosses mains bourrues de son grand-père, ses yeux gris et puis sa façon de ne sourire que du regard.

Elle aurait bien aimé vieillir de la même façon.
Mais elle n’était pas un homme, elle vieillirait petit et rabougri, sans force, les mains faibles et tremblantes.

La jeune fille baisse les yeux sur ses mains, fines et délicates, les articulations déliées et la peau claire, vaguement striée de cicatrices et elle a subitement envie de soupirer; pourquoi toujours désirer des choses tout à fait inaccessibles ? mais elle est tirée de ses cercles par la voix de l’autre. « Comment tu t’appelles? » dit cette voix et Sam rejette la tête en arrière un peu mollement avant de carrément regarder derrière elle, comme sur une autre planète. Lunaire, rêveuse, sur une autre planète.

Pourtant, je suis complètement là.


Le vent amène une odeur de ville et de pollen qui lui chatouille le nez et elle se concentre sur cette information plutôt que sur le fait que sans réponse de sa part, elle provoquera sûrement une gêne. Mais en attendant, la connectée à Ren, Billie et Matt se remet à parler. « Moi, c’est Nephilim. Pourquoi.. » mais les mots restent en suspend. Comme accrochés à des pinces à linge alors que moi, je suis le chat qui attend en bas.

Elle ne me les donne pas, mais j’ai son prénom qui roule dans ma bouche, éclate sous mes dents. Nephilim. Ça ne s’oublie pas.

Ren n’a sûrement pas oublié non plus.


« Tu connais Matt et Billie ? » ça dit, encore. Ça parle beaucoup quand même, pourquoi ? Est-ce qu’ils sont partis eux aussi et que je ne le sais pas ?

Les gens parlent le moins des choses auxquelles ils pensent le plus.


Elle vrille ses yeux dans celles de l’autre. « Non. » Je me souviens de ce film qui disait « les mots sont comme pierres dans mon coeur » et j’me dis que j’ai pas vraiment envie d’emmurer quelqu’un à cause de ce que je dis. Peut être que mes mots à moi, ce sont des grains de sables. Peut être que j’emmurerai jamais personne. Peut être que je suis une poussière qu’on éternue pour voir partir.

Peut être que comme dans Horton, y’a des mondes à moi sur la poussière mais personne ne les voit. Tout le monde se mouche plutôt que d’essayer d’y voir plus près.

Moi, j’ai du mal. Surtout quand il y a un nom qui flotte, peut être pas inadvertance. [/i]Elle n’entend que ça, trois lettres, trois petites lettres et l’envie de toucher la jeune femme. Mais elle sait bien que cette fois-ci, ce serait sûrement trop, l’action qui la ferait partir. [color:6600=cadetbluef33]« Je ne connais personne » elle regarde à nouveau sur le côté et répète « désolée » parce qu’elle ne dit jamais ce qu’elle devrait dire. Mais c’est toujours facile de s’excuser, surtout quand on pense qu’on n’a rien fait de mal.

Le moment reste toujours là, immobile, le temps s’étire et se déforme. La jeune fille est impatiente, elle a envie de savoir, besoin de savoir, curieuse et ennuyée, elle balance subitement une vague de nostalgie à la tête de Nephilim. Immédiatement, un coup de fatigue lui enserre la gorge et une moue boudeuse apparaît sur son visage quand ses tempes se piquent de douleur. Aucune possibilité de savoir comment va réagir l’autre, ce qu’elle va bien pouvoir en faire, si elle va comprendre que ça vient de la jeune fille aux longs cheveux bruns et au coeur toujours en colère. Peut être qu’elle lit dans les pensées et qu’elle sait bien au fond que je ne connais pas ces gens. Peut être qu’elle veut autre chose, qu’elle cherche quelque chose d’autre, un objet sûrement. Ou un endroit. Ou un souvenir qui lui échappe et qu’elle voudrait retenir du bout des doigts, je ne sais pas.

« C’est qui, Ren ? »

Elle a bien conscience quelque part que ce n’est pas comme ça qu’on s’intègre, qu’on fait des amis ou quoi que ce soit, mais elle n’en a pas encore vraiment envie, pas tout de suite, peut être plus tard.
En tout cas, pas quelqu’un avec un étrange placard à départs.
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Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyJeu 28 Juin 2018 - 14:37


"Here lies someone you used to, you used to love"



C'est vrai, j'aime voyager. Mais mon plus gros désir, c'est de revenir au Mystery, là où tout a vraiment commencé pour moi. Peut-être que je pourrais même devenir professeure, après.


« Non. »

Je penche la tête sur le côté, prête à lui passer une main devant le visage pour la réveiller. Un pied sur terre et l’autre dans sa propre dimension. Oscillant comme ça, en marchant sans vraiment savoir où, sans vraiment savoir pourquoi. Juste marcher. Est-ce qu’elle est réveillée ? Elle me donne l’air d’une somnambule. Oui, en fait c’est exactement ça. Mais moi, je suis bien présente, devant elle. Elle m’a pris par le bras, je ne veux pas qu’elle me donne une forme étrange déformée par son rêve. Je veux être cette brune aux yeux bleus, aux traits plein de malice et aux boucles emplies d’extraversion, indomptables. Alors regarde-moi, comme ça. Comme je le suis.

« Je ne connais personne »

Elle a l’air de me connaître pourtant pour prononcer le nom de ces personnes sans la moindre hésitation. M’accuser sans ciller. Retirer ses écouteurs avec la plus grande décontraction du monde. Ou bien, c’est une demoiselle terriblement impolie. Et dans ce cas, je ne suis absolument pas compétente pour lui faire des remontrances, ayant moi-même été une vraie tête de mule dans ma jeunesse. Et qu’en comptant cette jeunesse non achevée, je le suis encore.

Je croise les bras, la fixe moi aussi avec une forte impolitesse. Bah, au moins, on devrait facilement se comprendre. Pas de risques de se prendre des remarques du genre gnagnagna la hiérarchie, tu baisses les yeux, c’est malpoli.

Bref, connaître personne dans une ville comme Berlin, c’est un peu dur. Il est vrai que plus il y a de monde et moins les gens se parlent, mais tout de même. Vu son âge, elle ne peut pas simplement arriver d’on ne sais où et lâcher un « je ne connais personne ». Elle n’a pas l’air d’être à la rue. A vrai dire, compte tenu de son matériel électronique et de l’état de ses vêtements, c’est plutôt l’inverse.

« Désolée »
-Tu ne sais dire que ça ?

La phrase s’échappe avant d’avoir eu le temps de tourner neuf fois autour de ma bouche. Simple constatation sans agression. Après tout, elle a été la première à m’attaquer oralement, je ne vois pas pourquoi je devrais m’empêcher d’annoncer le fond de ma pensée. Bah. C’est pas grave.
Et puis j’ai rien à lui dire moi. Elle n’a pas l’air décidée à répondre à mes questions aussi. C’est pas ce qu’on appelle une discussion constructive, en somme. Le monde ne tourne pas autour d’une seule personne, même si on a tendance à croire le contraire, enfermé dans notre propre perception évidemment faussée. Je détourne un instant mon regard de la demoiselle sans nom et observe le bâtiment d’Orpheo. Joli. Mais ce n’est pas la devanture qui m’intéresse.

« C’est qui, Ren ? »

Je frissonne. Réplique sur le même ton.

-Pourquoi tu veux savoir ça ?

Il n’y a pas de raison que je lui réponde. Pourquoi elle s’intéresse à lui d’abord ? Elle a dit Matt, elle a dit Billie. Alors pourquoi Ren ? C’est un fantôme de ma vie qui s’est évaporé de la même façon qu’il est apparu. Ça a commencé avec une lettre et terminé avec une lettre. Est-ce qu’on s’en fiche pas un peu de ce que cet individu fiche dans sa vie maintenant ? Il était au Japon, mais y est-il encore ? Il se place comment dans cette guerre qui s’essouffle petit à petit ? Est-ce qu’il a levé le petit doigt avant de partir, aussi égoïste qu’il soit ? Je n’ai pas reçu une seule nouvelle de lui. S’il est mort, s’il est vivant, j’en sais rien. Sa vie doit être bien rempli pour avoir été jusqu’à m’oublier. Mais bon, ça c’est pas une nouveauté. Ren, ça a toujours été cet homme ultra efficace, parfois disponible mais le plus souvent posé à droite ou à gauche, un ordi sur les genoux à regarder on ne sait quoi ou penché sur un jeune enfant à essayer de le sortir de ses problèmes. Je me suis jamais intéressée à ce qu’il faisait vraiment. Et quand il a rencontré sa femme, quand sa fille est née, alors j’ai clairement eu l’impression de n’avoir été rien d’autre qu’une pièce rapportée. Un vilain petit canard perdu dans sa famille de cygne.

Alors, franchement, me demander « C’est qui, Ren ? », ça me dépasse. Je lui répondrais bien par un « Euh, ça te concerne pas ? » mais j’ai pas l’âme à lui renvoyer ses paroles au visage. Alors je passe ça avec un peu plus de douceur, dans l’espoir qu’elle prenne conscience de quelque chose. Qu’elle se décide à extraire enfin son deuxième pied de sa dimension parallèle et marche franchement dans le monde réel.

-Tu fais partie d’Orpheo, c’est ça ?

Je sais même plus s’il en fait partie, Ren, d’Orpheo. Il me semble que non, mais après tout, il peut encore revenir sur sa décision, n’est-ce pas ? ça devrait pas être compliqué, dans mes souvenirs il était plutôt doué dans ce qu’il faisait. En fait, mis à part ses coutumes de riche, son flegme légendaire et son égoïsme mal dissimulé, Ren c’était plutôt quelqu’un de bien et d’intelligent. Ça m’étonnerait qu’Orpheo lui tourne le dos s’il voulait revenir. Bref. Tout me porte à croire que la demoiselle n’est pas totalement aussi innocente qu’elle n’y paraît. Mais cette désinvolture, c’est peu commun.

Hm.

Et si elle fait partie d’Orpheo…

-Tu penses que tu peux me faire rentrer dans ce bâtiment ?

Je lui indique de l’index le QG d’Orpheo. Je ne prends pas de gants, à quoi ça servirait. J’essaye de rester loin de cette organisation, ça ne veut pas dire que j’ai fait quelque chose de mal. Je suis juste en quelque sorte portée disparue depuis l’incident à l’orphelinat et je viens récupérer des informations. J’ai pas l’intention de faire du mal alors ça devrait bien se passer non ? Elle pourrait me faire rentrer sans trop poser de questions. Être un peu gentille, quoi.
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Sam Carver
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyLun 2 Juil 2018 - 13:44

(déso déso pour les couleurs, en postant sur mon tel j'ai abandonné)

Peut être que Sam, elle aurait plutôt dû lire dans les pensées. Elle rêve assez souvent de quelqu’un qui puisse être sous son crâne, qui pourrait puiser dans son intimité et devancer ses demandes et ses envies, qui comprendrait le cheminement de ses mots.

Elle n’aurait plus jamais à expliquer.

Mais ni Elizabeth ni Cormag ne savent faire ça. Personne ne sait faire ça ici et moi, j’aimerai bien pourtant savoir ce qu’ils pensent quand ils me regardent. Il paraît qu’il y a des dons et des pouvoirs seconds, mais comment savoir qu’ils ne sont pas mêlés aux premiers ?

Elle aimerait tout savoir. « Tu ne sais dire que ça ? » L’adolescente fronce les sourcils. D’accord. C’est tout ce que tu retiens? Mais elle reste muette, incapable de se défendre, ses grands yeux clairs papillonnant. Sûrement qu’on lui a tout laissé dire à Sam, tout laissé faire, tout laissé tenter. Elle se retient de pencher la tête sur le côté comme l’aurait fait un labrador rabroué, mais dans l’idée elle est tout aussi étonnée. « Pourquoi tu veux savoir ça ? » Elle hausse les épaules. A vrai dire, elle ne s’est jamais posé la question. C’est toujours positif de savoir, non ? Quand on pose une question on veut la réponse, l’ignorance c’est comme.. c’est comme.. Mais elle ne trouve pas de comparaison. L’école des non-doués lui a toujours semblé assez chiante, surtout le passé, ironiquement. Elle n’arrivait pas à faire de lien net avec les romains, les grecs, les perses, peut être qu’on lui mentait et que personne dans tout ça n’avait jamais existé. Un mensonge organisé pour mieux manipuler les foules.

Dans un sens, cette idée lui plaît, parce que si on la manipule, ce serait pour l’empêcher de voir quelque chose de plus grand, d’autre, d’ailleurs, quelque chose qui aurait du sens, un début, une fin, une quête qu’elle achèverait avant de se mettre à la retraite et de profiter de jours heureux, on ne sait où. Fin du film.

Mais où est la caméra ?

« Par curiosité. » Elle réfléchit un quart de seconde - ce qui est déjà plus que d’ordinaire et ajoute « y’a déjà des choses que tu sais, mais que t’aurais préféré ne pas savoir? ». Et l’idée s’en va, elle a dit les mots alors ils ne tournent plus dans sa tête. Mais l’autre se remet à parler « tu fais partie d’Orpheo, c’est ça ? » ce qui fait s’impatienter un peu Sam qui se sent sur une pente glissante, un début de colline qui pourrait s’avérer être sur un précipice. Elle a envie de rentrer dans la maison. Pas sa maison, qui n’existe pas encore, mais la maison. L’attitrée, la connue, reconnue, l’entité qui lui sert de foyer. « Tu penses que tu peux me faire rentrer dans ce bâtiment? » Elle ne répond pas à la première question, principalement parce qu’elle n’en a pas la réponse - pour faire partie d’Orpheo, il faut être exorciste non ? Ou quelqu’on avec un poste, une utilité ? Pour l’instant moi, j’apprends. Donc bon.

Il lui vient en tête l’idée que peut être que c’est l’autre qui sait lire dans la tête des gens, que pour la première fois elle a enfin rencontré quelqu’un qui sait. Alors Sam, elle attrape sa chance « Oui, je pense. Mais seulement si tu me dis quels sont tes pouvoirs ». Elle ne pense pas au mal que pourrait faire l’autre avec une maîtrise du feu ou d’autres choses tordues, elle ne veut pas protéger Orpheo elle veut se satisfaire elle même, elle seule. Pas les autres, d’abord sa personne que ses parents ont toujours porté en avant, toujours écouté à outrance, jamais reprise. Alors quand on n’a pas appris, on peut difficilement reproduire un comportement étranger. [i]Si jamais elle sait lire dans les têtes, elle pourra m’apprendre. Seulement si elle ne ment pas en me répondant. Peut être qu’elle mentira, pour protéger quelque chose qui me ferait l’empêcher de rentrer dans le bâtiment. Mais il est super sécurisé et moi au pire je dirai que je ne savais pas - ce qui, en outre, est clairement le cas.
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Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyVen 13 Juil 2018 - 12:27


"Here lies someone you used to, you used to love"



C'est vrai, j'aime voyager. Mais mon plus gros désir, c'est de revenir au Mystery, là où tout a vraiment commencé pour moi. Peut-être que je pourrais même devenir professeure, après.


J’suis pas foncièrement méchante. J’ai juste tendance à réagir constamment sur la défensive. C’est pas facile de devoir passer d’un pays à l’autre en craignant le moindre bout d’herbe sur son chemin. Ça rend un peu aigre, c’est un stress de toutes les secondes. Il faut faire attention à ses mouvements, à ses expressions, à ses paroles. Rester sur le qui-vive et analyser chaque visage tourné vers soi tout en sondant le fond de chaque pensée. Si j’avais été télépathe, ç’aurait pu être bien plus simple de communiquer et nous éviter ainsi un grand nombre de déboires depuis quelques années. Parfois, il arrive qu’un don secondaire se manifeste à force de volonté, mais je crois que ce n’est qu’un mythe. Certains y croient, d’autres non, et je n’ai pas véritablement d’ami chercheur pour tenter une étude ou m’en fournir une sans doute déjà achevée. Je resterais dans le flou, c’est aussi bien. N’empêche que j’aurais bien aimé lire dans les pensées des gens, question pratique.

Ça m’aurait, entre autres, évité d’avoir à répondre assez brusquement aux nombreuses excuses de la jeune fille. Excuses bien formulées mais en absence totale de sentiment. J’aime pas ce genre d’excuses. C’est un peu un retour à l’expression « parle à mon cul, ma tête est malade ». Ça se veut honnête et humble mais ça devient tout le contraire. Après, peut-être n’a-t-elle juste pas un visage très expressif. Peut-être. Mais je ne pense que ce que je vois. Et ce visage-là, il est apathique.

D’ailleurs, assez lente, la jeune fille hausse les épaules à mes multiples questions. J’aimerais bien la secouer, mais vu les flash de réactions et de remarques qui s’ensuivent, je préfère garder mes distances. Qui sait si elle n’en sait pas déjà assez. Il y a quelques minutes, j’étais persuadée qu’il s’agissait d’un pion d’Orpheo. J’en suis encore persuadée, mais cette fois-ci, à en juger par son discours anarchique vis-à-vis de mon passé, il est possible qu’elle ne s’exprime qu’à travers des images. Elle n’en sait sans doute pas tant que ça sur moi, alors autant garder une distance de sécurité entre nos deux personnes. J’aurais tôt fait de la mettre à terre si elle insiste. Ah, mais je devrais alors la toucher. Repli stratégique alors !

« Par curiosité. »

Finalement, les mots s’extirpent de sa bouche et me laissent de marbre. Un marbre pas aussi solide et lisse qu’il le voudrait, plutôt avec des aspérités et des fissures de part et d’autre de sa surface. Curiosité ? A mon tour de l’être pour ce personnage. Curieux d’en connaître plus sur l’autre personne ? Mais dans quel but ? Ça ne suffit pas de se dire de vouloir en apprendre toujours un peu plus. Il faut que ça serve. Il faut pouvoir utiliser ce savoir. Connaître Billie ou Ren au travers de mes yeux, de mes réactions, ça ne veut pas dire connaître les vraies personnalités. On déforme toujours tout dans notre cerveau. Alors savoir tout ça, c’est comme demander à un aveugle né de décrire la couleur. Il se l’imagine mais ça ne reflète pas la réalité. Ce genre de curiosité est inutile. Ce qui sert, ce sont les faits généraux. Comme le fait que Billie travaille dans un restaurant, que Ren… Il n’y a rien à dire sur lui, mis à part sa richesse inchangée.

-Mais ça te sert à rien de savoir ça.

La phrase s’extirpe toute seule, elle aussi teintée d’une certaine curiosité, agréable. La simple envie d’en savoir un peu plus et de percer une nouvelle question sur la psychologie humaine. Ça sert ça, non ? Mais l’autre ajoute immédiatement ces quelques paroles.

« Y’a déjà des choses que tu sais, mais que t’aurais préféré ne pas savoir? »

Je grince des dents. Bien plus qu’elle n’est capable de se l’imaginer. L’ignorance, certains trouvent que c’est une plaie, mais à un certain niveau, c’est aussi une bénédiction. Le plus grand érudit du monde ne pourrait décemment vivre en paix en ayant connaissance du pire. Et malheureusement, les mauvaises nouvelles sont souvent les premières à se propager. Un peu comme la peste. Alors, savoir des choses qu’on aimerait ignorer, ça arrive bien trop souvent. J’opine de la tête, signe silencieux. Et elle ? Tout dans son regard indique un « oui » prononcé. Je ne m’avance pas, je ne suis pas là pour régler les problèmes des autres, d’autant qu’elle n’a pas l’air très bavarde.

Je rabats alors la discussion sur Orpheo. Parce qu’il y a des choses à savoir avant d’aller trop loin. Je ne compte pas trop m’étendre sur ma vie privée, mais avec son don là, c’est compliqué. C’est quoi comme don, pouvoir, d’ailleurs ? C’est étrange. Bon, mon pouvoir à moi non plus n’est pas très répandu cela dit. Je me suis d’ailleurs souvent posée la question de la répartition des dons et pouvoir. C’est héréditaire ? à cause des conditions environnementales ? Par hasard ? Aucune idée. Le sien a l’air plutôt rare, même s’il est assez souvent repris dans les films. C’est peut-être quelque chose d’assez compliqué à gérer.

J’ai pas trop de temps à perdre. Il faut que je parvienne à percer les murs de ce bâtiment et dénicher la perle rare sur les agissements des sorciers noirs à l’orphelinat. C’est ma priorité numéro 1 depuis que j’ai quitté l’orphelinat et elle le restera jusqu’à ce que j’y retourne. Quitte à m’allier aux exorcistes pour extraire les méchants du site. Je suis sorcière noire pour Matt, mais je n’ai aucune attache pour l’organisation. Quelque part, je suis peut-être juste solitaire. Je me demande d’ailleurs quel statut on m’a donné à Orpheo. Je suis morte ? Perdue ? Enfuie ?
Elle répond d’abord pas. Puis se lance.

« Oui, je pense. Mais seulement si tu me dis quels sont tes pouvoirs ».

Mes… Mes pouvoirs ? Elle veut se mettre à niveau c’est ça ? Pourquoi ? C’est trop étrange comme question. Elle les connaît pas encore après avoir sondé mon esprit ? Ou ça marche sans doute pas comme ça ? J’en sais rien, et je retourne la question dans tous les sens. Pèse le pour le contre. Après tout, Orpheo, il connaît déjà mes pouvoirs, ça l’avance à rien de me le demander. Mais ça se trouve, elle veut juste savoir si elle a un pouvoir plus ou moins puissant que moi pour me mettre à terre. Et si je mentais ? Bah, si elle me demande une preuve après, j’aurai l’air bien fine. Et ça la mettra pas en confiance si je veux qu’elle me fasse rentrer dans le bâtiment. Il me reste qu’à la jouer honnête. Je peux lui donner une preuve en même temps ? Ça peut être un bon début. Alors, je laisse lentement les émotions m’envahir et sélectionne celle de l’amour au moment d’apercevoir Matt à travers mes pensées. C’est une sensation forte mais un peu éprouvante à faire ressentir. Ce sera une preuve agréable.
J’inspire profondément et dirige mon regard sur la jeune fille pour transporter l’échantillon d’émotion jusqu’à elle. Qui explose au-dessus d’elle comme une pinata éventrée. J’espère qu’elle sentira tout ça. C’est agréable, l’amour.

-J’influence les émotions des autres. Et je peux aussi faire des ondes de choc, mais pas ici. Et toi ? Tu as confiance maintenant, on peut rentrer ?

J’espère que je n’ai pas fait ça pour rien.
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Sam Carver
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyVen 13 Juil 2018 - 20:22

L’autre, en face, elle est de plus en plus loin, mais ses mots sont de plus en plus proches, surtout quand elle dit : « mais ça ne sert à rien de savoir ça ». Sam, elle en fronce les sourcils, parce que si savoir ça ne sert à rien, alors tout est inutile, et sa réflexion à l’autre, elle est un peu bancale. Elle ne voit pas en quoi tout devrait être utile, peut être que le plaisir ça compte un peu, comme avoir la langue qui fait éclater des mûres, ça sert à rien ça aussi, mais c’est quand même cool. Comme la musique, ça nous permet de nous distraire, distraire pour quoi, pour être plus productifs ?

Utiles ?

Sam avale la bile qui lui brûle la langue et hausse les épaules. Elle aimerait bien être utile, mais elle ne veut pas que les choses dans sa vie ne le soient pas toujours.

Et puis en plus, l’autre, elle ne répond pas. Elle dit oui des yeux mais pas de la bouche et forcément l’adolescente se demande pourquoi est-ce qu’elle ne dit pas les mots, pourquoi est-ce qu’elle les mâches et les avale. Elle préfère les gens qui parlent, rassurants. Ils disent ce qu’ils ont à dire et puis voilà, pas d’ambiguité comme chez Cormag. Qui ne parle pas. Bien, si c’est comme ça.. Des envies lui effleurent la peau, partir mais elle les repousse, remettre de la musique ? la petite fille brouillonne qu’elle peut être muselle ses envies et camisole ses gestes.

Adulte.

Enfin, il faut essayer de l’être pour exiger que les autres obéissent. Elle accepte, d’ailleurs, et puis quelque chose vient la réchauffer, c’est un peu dans son ventre mais surtout au bout de ses doigts qu’elle regarde avec scepticisme.

Elle se sent moins vide, comblée mais de quelque chose qui ne lui appartient pas, et puis elle emplit ses poumons pour contrer ce qu’elle ressent, elle n’y a pas le droit, elle ne sait pas pourquoi mais elle en est persuadée, elle secoue la tête et puis l’autre se met à causer « J’influence les émotions des autres. Et je peux aussi faire des ondes de choc, mais pas ici. Et toi ? Tu as confiance maintenant, on peut rentrer ? »

Même si elle n’a pas vraiment confiance, elle sait au moins qu’elle ne pourrait pas gratter comme une taupe les pensées de sa tête, Néanmoins c’est suffisant, et Sam rentre dans les locaux avant de se planter droit devant le gars. Le gars qui dit toi tu passes, et toi tu restes là.

- Cormag Scrimgeour m’a demandée de passer ici récupérer des documents d’utilité mineure, mais dont il souhaite..

Mais le gars a déjà fait signe à Sam de s’avancer, il la connait et connait Cormag et n’a sûrement pas envie de casser les couilles de l’allemand qui peut s’avérer colérique. Sam s’avance de quelques pas pour ne plus être audibles et dit « Voilà. Et maintenant ? » parce qu’elle ne compte pas lâcher sa distraction, sa curiosité, son utilité.

N’empêche qu’elle le sent bien qu’au fond, c’est peut être pas super super de faire rentrer quelqu’un qu’on ne connait pas dans un endroit qui ne nous appartient pas - des fois les gens se permettent de faire brûler ce genre d’endroit paraît-il - mais tant pis, elle pousse à coup de pelles le sentiment au fin fond de son moi

Parce que bon. Tant pis, c’est pas comme si j’allais dire ça à Cormag de toute façon. Un peu rien à battre, il le saura jamais, sauf si le gars de l’entrée le dit, et au pire, à moins qu’elle fasse tout cramer, je pourrais inventer un mensonge tout rond et poli. C’est comme ça que ça marche non ?

Avec des formes mais pas de fond ?
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Nephilim L. de Sylphie
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MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyMar 17 Juil 2018 - 16:40


"Here lies someone you used to, you used to love"



C'est vrai, j'aime voyager. Mais mon plus gros désir, c'est de revenir au Mystery, là où tout a vraiment commencé pour moi. Peut-être que je pourrais même devenir professeure, après.


Elle n’a pas l’air de bien réagir à ma question, qui s’est pourtant voulu la plus innocente du monde. Pourquoi faut-il que les gens se vexent pour tout et n’importe quoi ? Enfin… Je n’irai pas jusqu’à employer ce terme pour définir son état, mais elle n’a clairement pas l’air franchement ravie. Allons bon, je hausse les épaules. J’attendais des réponses, mais cette fille-là ne semble pas très encline à me répondre. En fait, j’ai beau lui poser des questions et répondre aux siennes, elle reste très silencieuse. C’est une discussion à sens unique et c’est un peu dérangeant, d’autant plus si elle peut en plus fouiller dans mes souvenirs. Je ne l’aime décidément que très moyennement. J’aime pas donner l’air d’être un rat de laboratoire qu’on asticote dans tous les sens jusqu’à temps qu’il réagisse à tel ou tel stimuli.

Non, moi j’suis Nephilim.
Et cette jeune fille, je connais rien sur elle. Elle m’a même pas dit comment elle s’appelait. Ça commence à bien faire. C’est vrai, grâce à elle je vais sans doute pouvoir rentrer dans ce bâtiment, mais curieusement toute cette histoire vient se placer en arrière-plan. La frustration est cette table sous mes pieds qui menace de casser.

Je lui demande son don et son pouvoir en retour, comme cela se produit dans une discussion normale entre deux individus magiques. Un échange banal d’informations. Mais non. Encore une fois, elle m’évite. Je n’arrive même pas à savoir si elle esquive chacune de mes questions par automatisme ou dans un but bien précis.

Quoi qu’il en soit, je tâche de garder mon aigreur dans ma gorge et la suit discrètement, proche sans trop l’être. Prête à parer au moindre de ses mouvements. Je ne veux pas qu’elle fasse ressurgir n’importe quoi. Ce serait tellement… chiant ? Déjà que j’ai pas trop apprécié la première séance…

- Cormag Scrimgeour m’a demandée de passer ici récupérer des documents d’utilité mineure, mais dont il souhaite..

J’ai presque envie de railler quelque chose comme « wouah, première fois que tu parles autant » mais je pense avant tout à ma présence très anormale dans ce lieu. Je baisse la tête, rentre les épaules, pas très à l’aise. C’est la première fois depuis de longues années que mes doigts effleurent le symbole d’Orpheo.
Je relève la tête et contemple le plafond assez sobre. Ce n’est pas aussi bling-bling que je m’y serai attendu. Mais ça me va, ce sera peut-être plus facile de se repérer dans ce bâtiment. En toute logique il devrait s’étendre à la fois en hauteur et en profondeur. Étant donné les actualités, il est peu probable que l’état de l’orphelinat soit aux archives. Ou peut-être. Je sais pas, je suis pas très doué dans la paperasse. Je trouve ça terriblement ennuyeux. Mais bon, il faut bien du monde pour mettre tout ça à jour et me permettre d’y jeter un coup d’œil. Je m’apprête déjà à mener ma petite enquête lorsque la voix de l’autre fille me parvient.

- Voilà. Et maintenant ?

Maintenant ?

-Maintenant c’est tout. Je vais faire mes affaires dans mon coin et on ne se reverra plus jamais.

J’espère que je suis claire. La phrase est sortie de manière un peu plus sèche qu’à l’accoutumée, étant encore mal remise du manque de réponse de sa part. Je ne ferai jamais, jamais équipe avec quelqu’un dont je ne connais rien. J’estime que m’avoir fait rentrer dans ce bahut est un digne dédommagement pour avoir fouillé dans mes propres archives. Je hausse encore une fois les épaules, désireuse tout de même de m’expliquer, bien que la perspective de l’avoir froissée soit vraiment agréable.

-Je t’ai donné beaucoup d’informations, et toi rien. Je connais même pas ton prénom. Soit, j’insiste pas, j’dirais même que j’suis altruiste en élargissant encore ta palette de connaissances sans importance en te disant que j’vais rien faire de mal ici. J’suis juste venue m’informer.

Ça lui va ? Pas de risques pour elle. Le pire qu’on puisse me faire, c’est me pousser à la porte. J’ai pas besoin d’aide, j’ai rien fait de mal, je suis juste un fantôme qui attend de pouvoir reposer en paix, voire de s’allier aux autoproclamés gentils pour vaincre les méchants. J’ai pas besoin de m’embarrasser d’une fille qui ne me voit même pas comme un humain mais comme une curiosité.

Et si elle me touche encore une fois, je promets que le prochain contact sera bien moins agréable.
Je fais immédiatement volte-face après l'avoir tout de même saluée et me dirige à grands pas vers un endroit aléatoire, dans le but d'y trouver une quelconque aide.
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Apprentie Exorciste
MessageSujet: Re: Here lies someone you used to, you used to love   Here lies someone you used to, you used to love EmptyDim 5 Aoû 2018 - 16:27

Sam se fait écraser. Quand l’autre se retourne elle lui impose ses mots et la brunette en aurait balbutiée, ballottée dans le manque de sociabilisation qu’elle a eue. Beaucoup de déménagement, des parents qui la prennent pour une adulte, des trous partout dans son enfance. Nephilim ouvre la bouche mais ce n’est que pour faire fermer celle de son interlocutrice. Elle ne souffre aucune réponse, aucune contradiction. Elle dicte et écrase la fourmis sous sa chaussure, sans ne plus jamais y penser - combien de fourmis ont-elles été écrasées déjà ?

- Maintenant c’est tout. Je vais faire mes affaires dans mon coin et on ne se reverra plus jamais.

Elle sait bien, Sam, qu’il n’y a pas de magie là dedans. Elle a tellement eu l’habitude qu’on vienne cherche ses mots quand elle ne proposait que du silence qu’elle se retrouve tarie de véhémence pour en savoir plus. Elle pince ses lèvres fines et laisse son regard fuir sur le côté. Sam reste Sam, elle n’a plus envie d’être là, elle veut ses écouteurs et ne plus être elle-même, elle veut rentrer, être en tailleur sur son lit avec un casque audio, elle veut les lourds rideaux qui assombrissent sa chambre, la fraîcheur de la couette, l’ambivalence d’être là sans devoir forcément exister.

- Je t’ai donné beaucoup d’informations, et toi rien. Je connais même pas ton prénom. Soit, j’insiste pas, j’dirais même que j’suis altruiste en élargissant ta palette de connaissances sans importance en te disant que j’vais rien faire de mal ici. J’suis juste venue m’informer.

La plus jeune lui jette un regard noir de biais, va te faire foutre et laisse son prénom rouler sous sa langue, prête à tout lâcher à Cormag, peut être que cette Nephilim sait des trucs importants, peut être qu’elle a voyagé et qu’elle a vu.
Peut être qu’elle sera utile.

L’autre fait demi-tour et c’est tout, ne reste que l’adolescente un peu humiliée d’avoir été prise pour une conne, tunnel pour obtenir ce qu’on veut. Elle ne court pas après, elle n’avance pas du tout même et reste quelques secondes un peu étourdie. Elle serre les dents, serre les poings et dégluti, ce qu’elle ressent coule dans son estomac. Elle remet ses écouteurs, frustrée et désemparée avant de faire demi tour. Elle ne regarde absolument pas le vigile et baisse ses yeux clairs sur ses pieds pour avancer dans sa bulle.

Nephilim.

Le prénom lui donne une légère nausée, rencontre malheureuse et oubliable. Mais bon, tant pis non ? La rue lui paraît sourde et les bras de la jeune fille pendant à ses côtés, membres débiles d’une adolescente qui n’arrive pas à se sortir de cet état mou et plein de détresse. Elle a vécu la joie avant, elle la vivrait sûrement après. Mais comment se sortir d’un trou qu’on a soit-même creusé ?

I can’t believe how much I hate,
jumpsuit, jumpsuit cover me.


Elle est fatiguée d’ouvrir des portes qui donnent sur le vide, encore plus d’enfoncer des murs de poussières qui l’étouffent. Inutile et fatiguée. Elle pousse le volume de sa musique un peu plus fort et s’étire comme une ombre sur le pavé.
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