Carla
Il y a un réel décalage au début entre le présent et les flashbacks de Carla et la réalité que propose Louis. C’est à la fois saisissant, à la fois ça prend pas trop, parce qu’il y a plusieurs étages entre les deux. Genre elle est en train de mourir à l’intérieur, mais elle est opaque, elle ne dit rien, tu gonfles le RP avec son passé atroce alors qu’en face, Louis ne pense qu’à l’embrasser et chiller sur le canap "Je lui souris et l'embrasse à nouveau. Elle est belle ma Carla. Je décale doucement ses cheveux de sa joue et je l'embrasse à nouveau. »
Le fait que tu intercales avec des moments d’avant donne parfois l’impression que Carla n’est pas vraiment dans le moment, et à la fois rappelle d’où ils viennent tous les deux. Ça sort du moment, ça nous ramène, c’est pas mal.

C’est pas trop ok de désigner les gens de couleur par de la nourriture ou des matériaux de luxe, souvent de la colonisation. « Le jeune ébène ».

Mehhh voilà, sinon Carlita c’est Carlita, bien évidemment.


Louis

Parfois la narration est assez laborieuse, c’est vraiment peu fluide, il y a beaucoup de bref, beaucoup de pensées parasites, beaucoup de détails qui finalement n’apporte pas grand chose au RP, on dirait que tu écris pour toi même. Et je ne parle pas de la mise en contexte. Et comme en plus je ne suis pas directement concernée par le RP… Haha. « Ce n'est qu'une petite salade mais c'est frais et agréable de manger ce genre de choses. En général c'est en été et c'est plutôt apprécié par les femmes. Il faut croire alors que je suis un garçon étrange. Mais rassurez-vous je ne dis certainement pas non à un bon steak bien saignant. Par contre autre bizarrerie chez moi, si l'on veut, n'aime pas trop les patates. Disons que je suis plus pâtes ou riz. Surtout riz ! c'est la base de mon alimentation. »
Idem que pour Carla, il y a un fort décalage entre les deux personnages, ce qui donne un ton très bancal. « Et puis, plus vite je finis de manger, plus vite je pourrais embrasser Carla. Je vole au frigo (figure de style, je vole pas vraiment, quoique je pourrais...). J'attrape un yaourt et l'engloutis à la suite. Le diner terminé j'attrape la belle et l'envoie sur le canapé. Je l'embrasse fougueusement. »
Parfois, tu lances une idée qui est chouette, l’écriture suit parfaitement le fond et après on saute d’idées en idées, le rythme est improbable. « C'est un soupir qui m'a échappé à moitié, une supplication discrète. Et si elle reste sur moi, je décide de prendre les devant. J'agrippe ses hanches. Et BAM ma BITE est dans son VAGIN. Hum, Louis, un peu de politesse. Mais le sexe c'est une vulgarité acceptée. Aucun malaise ne vient m'effleurer. Je n'ai qu'un émerveillement sans bornes, une félicité qui m'était encore inconnue. »
Ça fait vraiment oh c’est beau, après avoir murmuré son prénom, ah, ok, ça devient trivial, ah ok, c’est supposé redevenir poétique ?

Voilà, sinon Louis est très touchant dans sa vision des choses, si simples, si fluides, si belles.


Conclusion :
Je ne sais pas trop de quand le RP date, j’ai l’impression que vos écritures respectives ont évoluées depuis (j’ai eu RP ou corrigé Declan qui porte ses textes à un autre niveau notamment). Je ne sais pas à quel point on peut « corriger » enfin, donner son avis sur un RP, je ne sais pas si plus il est long mieux c’est, ou si les passages qui n’apportent rien, qui pédalent dans le vide, il faut les remarquer ? Ça va largement mieux après les premiers posts, et notamment quand il y a l’enjeu du sexe. C’est comme si avant, nous n’alliez nulle part, pas trop d’intention, donc à la lecture ça flotte juste un peu. Vous avez des tics d’écriture qui reviennent sans cesse (pas aussi relou que les miens ptdr) mais qui à la lecture, quand on gobe tout d’un coup, c’est assez visible.

Ils se raccordent grave mieux après le sexe, ça semble moins des réalités toootalement opposées. Quoi qu’il en soit vous savez RP, vous savez écrire, bien évidemment que c’était ok de ce côté là.


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