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EMPLOIS/LOISIRS : Adjoint de Dorian Cross, comique & sadique LOCALISATION : Sur le mont blanc zy va CITATION DU PERSONNAGE : Et là le chef des gentils il en a marre hein. Il en peut plus. Il les regarde d'un air...D'autoroute.
MESSAGES : 817 DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2013
Niveau du personnage Point RP: (5/200) Point Membre: (86/200) Niveau: 10 - ChefMohamed A. Al Hattal Administrateur | Bras droit de Dodo le dodo | Croix | Sujet: Well... Alright. | Harry Dim 18 Juil 2021 - 16:07 | |
| Brouillard sur le cimetière, y a des vautours perchés sur les pierres
La vie était somnbre et trop chaude, trop chaude pour la supporter mais il restait Croix, il restait les missions, il restait l'espoir de récupérer ses enfants et sa femme, enterré et étouffé sous tout un tas d'autres trucs. La certitude qu'Elaïa était avec son vrai père, protégée. Heureuse. Il restait Harry. Il lui avait bien appris, c'était un bon petit soldat de Croix, toujours un peu fumeux, toujours lui, un ado dans les yeux de Moha. Mais il pouvait travailler avec lui. Il aimait travailler avec lui.
Comme le monde magique semblait récemment ébranlé à Londres et au Royaume Uni par une histoire de revenants incompréhensible, Dorian avait demandé à Mohamed et la personne de son choix -Harry, donc- d'aller explorer la question. Il semblait que les fantômes avaient une dent contre les non-mêlés, ce qui n'arrangeait aucunement les affaires de l'organisation. De plus, étant donné qu'Anja avait commencé à traiter avec Orpheo, débarasser le monde magique de ce problème pèserait certainement dans la balance des sorciers noirs s'il y avait quoi que ce soit à négocier. Jusqu'ici il avait trouvé trois noms, trois noms de frères qui étaient morts en même temps, il y avait peu de chance qu'il se trompe, ça n'arrivait pas tous les jours, un informateur de Croix qui avait été à Londres le jour de l'incendie avait vu les fantômes, ça semblait correspondre.
Pas que Dorian, Sebastian ou Mohamed lui-même en aient eu la moindre intention. Mais toujours regarder dans les coins, malgré tout. La situation valait somme toute la peine qu'on s'y intéresse et voilà pourquoi le quinquagénaire se trouvait actuellement en train de descendre dans le caveau commun abandonné du cimetière de Little Angleton. A trois heures du matin car nul doute qu'il valait mieux éviter de se montrer dans les parages dans le petit village écossais lorsqu'on bossait pour Croix et Rosenrot. La sécurité avait bien évidemment été renforcée depuis la reprise de l'orphelinat et que les innocents commençaient doucement à repeupler les environs.
Les marches étaient glissantes, Moha fit donc glisser de la chaleur via un feu magique jusqu'à la plante de ses pieds, à basse intensité, afin de faire sécher tout ça. Tout sifflait et tout grinçait. Ca n'inspirait aucunement confiance mais il n'avait pas peur. La neutralité s'était ancrée sur son visage comme des taches ou du moisi sur une surface jamais lavée. C'était comme ça et il n'en était que plus efficace. Il n'y avait plus d'instinct de survie par passion. Seulement le devoir. La passion avait disparu avec les rires de ses enfants, avec sa femme enceinte.
Rien, donc, juste le vent glacé qui s'engouffre dans ses oreilles, les pas feutrés du jeune sorcier qui le suit. L'angoisse des âmes qui se perçoit, quelque part, au fond. Les grincements des os.
Le sorcier fit jaillir une petite flamme de ses doigts pour éclairer. Des tas d'urnes brisées, quelques os, des tombes éclatées. Il fallait s'enfoncer un peu plus encore, mais ça ne pouvait pas être grand après tout, c'était un caveau dans le cimetière d'un tout petit village. De la mousse sur des pierres. Un sifflement. Il ne sut pas dire si c'était dans sa tête ou dans l'extérieur de la réalité. Il se tourna vers Harry, aux aguêts. Il ne fit pas de blague, il l'invitait juste à écouter ensemble. Voir si quelque chose, être aux aguets. Si rien ne se passait, il tracerait une rune et appellerait les noms. C'était le plan. La lune aussi grinçait au dessus de la terre, au dessus d'eux.
Dernière édition par Mohamed A. Al Hattal le Mer 28 Juil 2021 - 11:04, édité 1 fois |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Be nice to people until it's time to stop. Then kill'em all.
MESSAGES : 137 DATE D'INSCRIPTION : 09/06/2017
Niveau du personnage Point RP: (75/100) Point Membre: (53/100) Niveau: 6 - AffirméHarry M. Adelman Holding Doors | Sujet: Re: Well... Alright. | Harry Mar 20 Juil 2021 - 17:39 | |
| Mohamed était éclat, pétards lancés au milieu de jeux d’enfants, blagues et sourires grands et enveloppants. Avant. Il était désormais comme une pèlerine de laine lourde qui feutrerait la joie des autres, ceux qui s’aligneraient pour que leur joie ne face pas trop contraste avec sa peine, profonde, sale. Ou salie.
Harry avait toujours eu peur des fantômes, et la sanction à Little Angleton était double. Son mentor qui était flesh and bones mais avait laissé des pans de lui ailleurs, dans l’inaccessible, l’intangible contre trois manifestations étranges. Il avait peur mais il l’avait bien évidemment fermée ; il était bien formé. La peur n’empêchait rien et il se laissait la vivre. Il laissait les fourmillements le garder humain et vivant, surtout vivant. Elle galopait dans ses instincts et ça le rendait doué.
Quand un sifflement se dégagea du spectre sonore plat, son mentor (ancien mentor ? mentor pour toujours ?) se retourna vers lui et le garçon fit un léger signe de tête pour dire, moi aussi je l’ai entendu. Harry n’avait pas la magie de Mohamed et avançait avec prudence, les chaussures salies des trucs dégueulasses qui trainaient sûrement là. C’était un garçon du soleil et des rues riches de Londres, des parcs bien entretenus, des théâtres à l’italienne, des richesses que seuls les riches prennent pour acquises. Il fronça le nez, un peu dégoûté, quand un fantôme apparu, seul. Il ne ressemblait pas aux trois autres, il ressemblait au quatrième qui trainait derrière.
Harry claqua des doigts pour attirer l’attention de son mentor et fit un signe de tête vers le gars. Il était quasiment translucide et leur dit : je ne sais pas comment je suis mort et leva ses yeux pâles vers les deux sorciers : non, à vrai dire je ne sais pas pourquoi je suis mort. Harry se demandait un peu ce qu’il en avait à foutre, à vrai dire, de pourquoi il était mort l’autre, mais les trois frères se matérialisèrent un à un et il s’entendit dire à voix basse, s’interdisant de lire dans les pensées de Mohamed comme d’habitude j’dirais que y’a un horrificateur, je sens son pouvoir contre mon crâne comme le mien. et un… le feu. mais tu le sens non ? Peut-être que c’était une spécificité des horrificateurs de se sentir les uns les autres, peut-être une spécialité de Harry.
Peut-être était-ce juste un abruti prétentieux. yeah.
Il ne savait pas en quoi ça l’avançait de dire ça, mais c’était mieux qu’aucune info du tout. Le garçon avait entendu les feux à Londres alors c’était juste ce qui lui semblait être logique. Mais bon, la logique et la magie, ça avait tendance à pas coller souvent. Est-ce que Mohamed serait agressé par les pires horreurs que son crâne aurait en réserve ? Y aurait-il sa femme, ses enfants……. son
présent ?
Harry cilla, seul dans ses pensées entourant la tristesse de son mentor qu'il ne pouvait s'empêcher de ressentir également. Avoir pour présent ses pires horreurs. Damn. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Adjoint de Dorian Cross, comique & sadique LOCALISATION : Sur le mont blanc zy va CITATION DU PERSONNAGE : Et là le chef des gentils il en a marre hein. Il en peut plus. Il les regarde d'un air...D'autoroute.
MESSAGES : 817 DATE D'INSCRIPTION : 06/05/2013
Niveau du personnage Point RP: (5/200) Point Membre: (86/200) Niveau: 10 - ChefMohamed A. Al Hattal Administrateur | Bras droit de Dodo le dodo | Croix | Sujet: Re: Well... Alright. | Harry Mer 28 Juil 2021 - 11:52 | |
| Des odeurs de mercurochrome sur le registre de mes plaies
Le claquement de doigts du jeune anglais fit immédiatement réagir Mohamed. Ils avaient trouvé ce pourquoi ils étaient venus. Un spectre loqueteux flottait près d'Harry, Harry qui semblaient concentré, ou agacé, au choix. Les tombes humides n'étaient pas son environnement naturel, pas plus que le sien, mais le sorcier noir ne dis pas un mot. Le gamin devait s'endurcir un peu. Trois ans d'apprentissage, et toujours pas la motivation pour les trucs un peu crasseux, hein ? Il faudrait peut-être qu'il l'emmène un peu plus en vadrouille. Il n'avait pas mieux à faire de toute façon.
Comme des flammes vascillantes, apparurent trois autres fantômes à la suite du premier. Mohamed resta droit et raide, les considérant en même temps que ce qui lui restait de plus proche d'un gosse. Y avait Viola aussi. Mais Viola était en vadrouille.
Et eux, ces trois frères, c'étaient les enfants de qui ? Des enfants de gens comme lui et Selena, peut-être. Sauf que le père n'avait pas abandonné la mère, ou que la mère n'avait pas avorté, peu importait. C'était une autre histoire. Une histoire d'enfants mêlés qui avaient vécu -pas assez longtemps pour des enfants- et qui étaient morts. Bon. Croix ne pouvait pas avoir des -probablement- mêlés morts qui cramaient des sorciers. On ne savait pas jusqu'où ça pouvait aller.
Heureusement les ectoplasmes étaient bavards. Le plus mal en point des quatre -ouais, il y avait des stades de "mal en point" chez les morts, aussi contre-intuitif que ce soit. Se posait des questions sur le pourquoi du comment de sa mort. Légitime. Mohamed se retint de lancer quelque chose de cinglant. Diplomatie était toujours le mot d'ordre avec les décédés. C'étaient les êtres les plus suceptibles qui soient, dans son expérience.
Mohamed continua donc à ne rien dire, à se laisser ronger par son vide intérieur, à l'explorer.
Harry avait parlé. Il pouvait sentir les dons similaires au sien. Ce n'était pas donné à tout le monde. Mohamed ferma les yeux un instant pour déterminer si bourreau et/ou élémentariste de feu il pouvait y avoir. Oui. Le feu. C'était présent. Prudence, donc, Harry. Tu veux pas de nouveau te retrouver en IBMM pour brûlures graves mon coco joli. Il hocha la tête. Etrange qu'il soit tombé dans l'économie des mots ces derniers temps.
Peut-être car rien ne pouvait vraiment l'exprimer à présent. Mohamed fit un pas.
- Peut-être que c'est la haine qui vous a tué ? Qu'en pensez-vous ?
Mourir par haine, pour les convictions raciales d'autres, c'était la mort que donnait le sorcier, qu'il était fier de propager, sans scrupules. Mais il ne pouvait pas le formuler comme ça pour eux. Ils ne devaient pas nécéssairement savoir pour qui ils travaillaient. Les fantômes, c'était souvent de l'inconscient, quelque chose de brut, d'onirique ou de cauchemardesque. Alors il fallait parler calmement, lentement, chercher à savoir. Parfois les morts donnaient des réponses qu'ils ne pensaient pas avoir.
Il maintenait en parallèle une tension dans son corps, qu'il essaya de détecter aussi dans la posture d'Harry. S'assurer qu'il avait bien enseigner. La tension pour toujours être prêt à réveiller les bons muscles, pour se battre et dans certains cas, rares, pour fuir. |
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