Aileen {OK}

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 Aileen {OK}

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AnonymousInvité
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MessageSujet: Aileen {OK}   Aileen {OK} EmptyVen 15 Oct 2010 - 17:47

Welcome to Mystery...

Aileen Gwenail
O'Connor

Le Destin a parfois de drôles d'idées...



      Aileen {OK} Aileenz
      feat Rachel Hurd Wood
        Âge : 21 ans
        Date & Lieu de naissance : 17 avril 1989
        Race :Humaine douée
        Statut : Célibataire
        Groupe : Personnel du Mystery Orphanage
        Don premier : Empathie
        Pouvoir premier : Mimétisme
        ( Matière(s) enseignée : pour les professeur)Exorcisme, Savoir-faire perfectionné avec les âmes perdues, Empathie, Cuisine





« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »

    ● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.

    Les fils du destin s'animent, se mêlent, s'embrouillent. Les nœuds qui s'y forment sont parfois joyeux, souvent douloureux, toujours inoubliables.

    La toute jeune femme est née au mois d'avril dans une famille on ne peut plus normale, au coeur du Connemara, des humains sans aucun pouvoir menant une vie tout à fait ordinaire. Les premières années de son existence s'écoulèrent de façon non moins-ordinaire. Le tout premier accroc dans la grande tapisserie de la destinée apparût lors de l'entrée de la fillette en établissement scolaire, elle fût rapidement mise à l'écart par ses camarades. L'instinct juvénile leur avait-il fait sentir la différence qui existait entre elle et eux ? Oui bien tout simplement la trouvaient-ils trop étrange, trop sujette à de violentes sautes d'humeur.

    Car oui, le premier caprice des Parques avait été d'offrir le don d'empathie à la flamboyante enfant. Un don qui, à son très jeune âge, relevait plus d'une malédiction. Non contrôlée, sa faculté de ressentir les émotions extérieures se modifiait pour les lui faire éprouver, les amplifiant par la même occasion et elle passait du rire aux larmes sans raison apparente, parce que le petit Sean à l'autre bout de la cour était tombé. Elle entrait dans une rage violente et destructrice parce que le voisin donnait un coup de pied dans le pneu de sa récalcitrante automobile. Complètement dépassés, les parents de la petite l'emmenèrent voir plusieurs spécialistes. On la déclara bipolaire, cyclothymique, et pourtant aucun des traitements ne fit effet et cela acheva de l'éloigner, les autres la décrétant définitivement folle. Cerise sur le gâteau, elle soufrait d'embonpoint qui se mua en sur-poids caractérisé au fil du temps.

    C'est à l'âge de quatorze ans qu'elle découvrit ce qu'elle était vraiment. La tapisserie de la destinée est complexe et obéit à ses propres règles, les évènements s'organisent autour de coïncidences nécessaires à la bonne formation du motif et c'est ainsi que la famille O'Connor se trouva être la cible malencontreuse d'un groupe de sorciers noirs, malencontreuse... pas tant que cela d'ailleurs. Un rituel magique leur avait permis de déceler la présence d'un humain doué et, après quelques recherches, il avaient identifié la pré-adolescente et compris qu'elle était seule et sans défense.

    Elle ne dût son salut qu'à l'intervention d'un exorciste d'Orphéo, Jonathan Taylor. Non il ne s'était pas arrêté là par hasard et était entré en voyant de la lumière. En réalité, il traquait les sorciers noirs. Il arriva cependant trop tard pour sauver la famille d'Aileen. Elle demeura étrangement silencieuse, sans pleurer, alors qu'elle allait fermer les paupières de ses parents décédés. Elle ne dit rien de plus lorsqu'il lui expliqua qu'elle était une humaine douée et qu'elle possédait probablement des pouvoirs hors du commun. Elle se borna à hocher la tête lorsqu'il lui parla du Mystery Orphanage et du fait qu'elle pourrait là bas apprendre à contrôler ses pouvoirs.

    La trame continua de se dérouler de la même façon, studieuse et solitaire. Les habitudes ont la dent dure, Aileen avait pris celle de se mettre toujours loin des autres, parce qu'ils se moquaient d'elle, parce qu'ils étaient incapables de la comprendre. Les enfants du Mystery Orphanage étaient différents pourtant, eux savaient... Au bout d'un an, elle commença à comprendre, elle s'avança vers les autres, se mélangea à eux, mais toujours, elle conservait ce calme apparent, cette impression que rien ne l'affectait, que les évènements glissaient sur elle comme de l'eau. Et toujours, le soir, lorsque les ronflements de tous ses camarades, sans exception, résonnaient à ses oreilles, elle pleurait silencieusement, laissant s'écouler les émotions accumulées.

    L'empathie, son don premier, était une part d'elle-même, profondément. A un point tel que ça en devenait handicapant. Les cours spécifiques sur ce don n'avaient pas pour but, avec elle, d'apprendre à améliorer son pouvoir mais plutôt à couper suffisamment tôt pour ne pas éprouver dans son être et dans sa chair les émotions qui n'étaient pas les siennes. Elle y parvint, après entraînement, mais cela lui demandait une concentration constante qu'elle ne pouvait jamais se permettre de relâcher. Jamais quiconque ne l'entendit s'en plaindre. Pourtant, elle quitta le Mystery Orphanage, sitôt qu'elle le pût, a à peine 17 ans, de façon à pouvoir, officieusement, effectuer des missions pour Orphéo et sillonner le monde en solitaire. Comptant rejoindre officiellement leurs rangs dès sa majorité exorciste.

    Elle guettait les faits divers à la recherche de la moindre information susceptible d'impliquer un fantôme, elle avait toujours eu une affinité particulière avec les evanescentes créatures tout au long de sa scolarité, peut-être le fait de pouvoir éprouver leurs émotions lui permettait-elle de se sentir plus proche d'eux. Elle parcourait les revues dédiées au surnaturel, cherchant à démêler le vrai du faux. Et elle se présentait sur les lieux, proposant ses services lorsque l'action nécessitait l'accord d'un tiers ou remettant simplement les choses en ordre, dans l'ombre, lorsque l'opération pouvait demeurer discrète. C'était le cas quand les fantômes sortaient dans les bois, les champs ou les rues mais ça devenait impossible lorsqu'ils étaient attachés à un bâtiment particulier. Toutefois, elle trouvait toujours les mots pour convaincre les habitants de lui laisser au moins une chance.

    Elle vivait seule, la grande majorité du temps, et cette vie lui convenait. Jusqu'au moment où les trois sœurs du Destin décidèrent d'un nouveau nœud à former avec deux existences. Il s'appelait Dylan, leurs regards s'étaient croisés dans la rue. Il l'avait invitée à boire un verre, elle s'était surprise elle-même à accepter. Elle ignorait ce qui le motivait, elle n'était pas jolie, son sur-poids avait atteint le stade de l'obésité. Elle le savait, elle en souffrait mais malgré l'exercice physique qu'elle fournissait, elle ne cessait de grossir. Elle était, et avait toujours été, depuis sa plus petite enfance, un véritable cordon-bleu. Ses parents lui avaient inculqué le goût de la cuisine, des bons produits, bannissant les grandes enseignes de fast-foods qu'elle réclamait à corps et à cris pour lui faire découvrir la saveur d'un véritable hamburger fait maison ou la subtilité sucré-salée des plats asiatiques, la richesse un peu rustique des plats traditionnels irlandais, le raffinement de la cuisine française. Elle aimait manger et elle aimait cuisiner. Son image la répugnait mais elle était incapable de tenir un régime, pourtant équilibré, plus de trois ou quatre mois, son manque de volonté et son apparence la déprimait et elle compensait en mangeant.

    Elle n'était pas jolie donc, grasse et ne faisant aucun effort particulier pour arranger ce qui pouvait encore l'être comme sa coiffure ou son maquillage. Elle s'interrogeait sur ce qu'il ressentait, jouait-il avec elle par cruauté ? Pour le plaisir de la voir souffrir quand il l'abandonnerait ? C'est en se posant ces questions qu'elle remarqua... Elle ne parvenait pas à ressentir ses émotions, comme s'il n'en éprouvait aucune, comme si elle se heurtait à un mur. Les liens se tissèrent peu à peu, sans que jamais elle ne comprenne ni ce qui l'attachait à elle, lui qui était pourtant si beau, ni ce qui le protégeait de son pouvoir lui qui n'en possédait a priori auncun. Il était comme une bouffée d'oxygène, la personne avec laquelle, elle pouvait véritablement être elle-même, briser le mur derrière lequel elle s'abritait.

    Elle riait, prenait plaisir à vivre, elle chantait. Elle ne pouvait pas, elle n'arrivait même pas à songer se séparer de lui. Il fût son premier amour, son premier amant, le premier en tout, et le seul et unique. Elle s'était dévouée à lui corps et bien, elle aurait sacrifié sa vie pour lui, elle aurait fait tout ce qu'il lui demandait. Tout, sans exception. Quelques mois de passion dévorante, quelques mois où pour la première fois de sa vie, elle avait véritablement l'impression d'être en vie et pas seulement une ombre. Elle avait délaissé son œuvre d'exorciste pour être avec lui, elle s'était soumise à lui entièrement. Et puis un jour, brusquement, alors qu'elle venait juste d'effectuer un test de grossesse, révélé positif, un jour, sans crier gare, il la quitta, sans une explication, juste un texto indiquant « C'est fini entre nous, vis ta vie de ton coté et soit heureuse. »

    Elle se souvient de l'impression qu'elle avait eu que le sol s'était ouvert sous ses pieds et qu'elle tombait à l'infini. De cette blessure à la poitrine, ce vide énorme, d'une douleur limite soutenable, comme si on lui avait arraché le cœur. Elle se souvint de la nausée qui était montée à cet instant et ne l'avait plus jamais quittée depuis. Elle était allée le voir, elle avait toqué à sa porte, elle voulait juste lui parler, juste qu'il s'explique, on ne laisse pas tomber quelqu'un comme ça sans lui dire au moins en face. Et puis elle devait lui dire aussi pour cet enfant. Il lui ouvrit sans un sourire et la laissa entrer, il l'écouta sans piper mot, à la mention du bébé il décréta tout net qu'il ne le reconnaîtrait pas. Elle n'eût pas plus d'explication, elle criait, pleurait, hurlait ses questions. Tout cela n'avait-il été que mensonges ? N'éprouvait-il rien pour elle ? Elle voulait seulement comprendre.

    Quand elle se trouva à bout de souffle, il regarda sa montre et lâcha un « Et voilà ! Tu m'as fait raté mon rendez-vous, tu es contente ? ». Non, elle n'était pas contente. Pas du tout. La rage monta en elle comme jamais ça ne lui était arrivé. Elle, qui ne se mettait jamais en colère, se mit à bouillonner furieusement, comme si toutes les frustrations qu'elle avait toujours contenues explosaient brusquement. Elle perdit le contrôle de ses pouvoirs, le feu se propagea dans l'appartement alors qu'il se tenait la tête à deux mains, en proie visiblement à une violente souffrance. En cet instant, elle n'eût pas pitié de lui le moins du monde, elle voulait qu'il ait aussi mal qu'elle. Et ça, le Destin n'avait nul rôle dedans.

    Il fallu qu'elle suffoque à moitié du fait de l'épaisse fumée qui se dégageait pour qu'elle reprenne ses esprits. Elle contempla la scène dont elle était responsable avec un effroi sans borne. Elle se jeta au secours de l'homme, elle le sortit des flammes à grand peine et appela les pompiers. Ils ne purent rien faire pour l'appartement qui s'écroula dans un bruit macabre. Elle confia l'Amour de sa vie aux secouristes et s'enfuit. Elle passa plusieurs jours à l'écart de la ville, tailladant sa chair comme pour se punir de son crime. Enfin, elle se rendit à l'hôpital, vérifier que le bébé se portait bien, refusant d'avorter et s'enquérir de la santé de Dylan. Il était sauf, il avait tout perdu dans l'accident hormis la vie. Bien sûr, il ne voulait plus jamais la voir. C'était il y a presque trois ans de cela.

    Elle retourna au Mystery Orphanage, le seul endroit qu'elle connaisse qui puisse lui tenir lieu de refuge et accueillir l'enfant. La grossesse se déroula correctement, en dehors du fait qu'Aileen ne tolèra plus aucune nourriture. Elle refusait de s'alimenter... Au bout de 6 mois, on ne lui laissa plus le choix, les compléments alimentaires ou l'hôpital, pour la santé de l'enfant. Elle avait déjà perdu 20 kg. Elle accepta les compléments à contre cœur, uniquement pour le petit. Et le petit bout de chou arriva, un garçon. Elle le nomma Elyan et l'aima à la folie à l'instant même où elle le vit. Elle renonça à son projet de reprendre la route en confiant son fils à Mrs Mystery et s'installa à l'orphelinat, demandant le poste de professeur.

    Elyan vient tout juste de fêter ses deux ans. Sa maman ne va guère mieux, elle souffre toujours de problèmes alimentaires et a encore perdu 10 kg de plus. Pour le reste, elle semble bien se porter, Mrs Mystery l'a acceptée comme enseignante depuis un an. La tapisserie se poursuit.



 


« QUI-ES-TU ...? »

    ● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.
    Aileen s'avère maintenant assez souriante même si derrière ces sourires se cache une souffrance profonde. L'une des marques les plus évidentes est son trouble du comportement alimentaire qu'elle dissimule soigneusement. Elle culpabilise énormément d'avoir laissé sa colère éclater et d'avoir ainsi mis en danger la vie de l'homme qu'elle aime. Oui, elle continue à l'aimer. Elle sait que tout est désormais terminé, que plus jamais elle ne le verra mais chaque soir elle s'interroge sur ce qu'il devient et espère qu'il est heureux quelque part. Elle s'interdit tout plaisir, toute relation, de peur de laisser ses émotions la contrôler de nouveau. Elle a mal, et s'il n'y avait son fils Elyan, elle aurait probablement mis fin à ses jours. Mais les sourires de son petit, sa petite bouille de fripouille, la maintienne en vie. Elle ne regrette pas d'avoir rencontré Dylan pour cette seule raison, sans lui, son petit bout d'ange n'aurait pas existé.

    En dehors de ça, c'est une jeune femme responsable, plutôt vive d'esprit bien que manquant cruellement de confiance en elle. En cours, elle se montre plutôt sévère, elle attend beaucoup de ses élèves et ne tolère pas qu'ils relâchent leurs efforts. Ceci pour une seule raison, elle veut qu'ils prennent conscience de la difficulté de la vie d'exorciste et du péril que cela représente. Ils doivent se rendre compte que ce n'est pas un jeu et qu'ils vont risquer leur vie. S'il lui arrive de se montrer dure avec eux c'est parce qu'elle les aime et qu'elle ne veut pas les voir mourir stupidement parce qu'ils auront sous-estimé un fantôme. Elle s'avère beaucoup plus décontractée en cours de cuisine, cette matière n'aura que peu d'influence sur leur sécurité à venir et elle le voit plus comme un loisir, une détente que comme un cours essentiel.

    Bien que gardant une certaine réserve avec ses élèves de façon à ne pas nuire à son autorité, elle n'en reste pas moins très à l'écoute et n'hésitera pas à aller consoler un enfant qu'elle sent dans la détresse. Elle a érigé une carapace entre elle et le monde, en apparence rien ne paraît l'affecter, rares sont ceux qui peuvent se vanter de l'avoir déjà vue pleurer. En réalité, elle dissimule une extrême sensibilité, encore amplifiée par son don d'empathie.


    ● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.
    Autrefois plus que ronde, voire même obèse, Aileen affiche désormais une minceur digne des mannequins de magazine. Elle passe peu de temps devant les miroirs, détestant toujours autant son apparence qu'auparavant mais elle prend tout de même la peine de se maquiller, ne serait-ce que pour masquer son teint excessivement pâle. Elle laisse généralement libre sa longue crinière blond-roux, ne l'attachant que pour la cuisine ou les exercices martiaux qu'elle continue à pratiquer avec assiduité. Ses grands yeux d'un bleu proche de celui des glaciers sont les seuls à trahir la souffrance qui l'habite. Objectivement, c'est une assez belle jeune femme même si elle est très loin d'être de cet avis.

    Elle porte du noir ou du moins des couleurs sombre, la majorité du temps, des vêtements moulants qui révèlent sa finesse tout en demeurant confortables. Sa tenue type, un jean denim évasé et un court débardeur noir ou un pull à col roulé en hiver. A moins de devoir assister à une soirée, elle porte beaucoup plus volontiers des baskets que des talons. Les rares fois ou elle porte ces derniers, elle les choisit d'une hauteur assez appréciable, pour compenser sa petite taille. Elle s'essaye également à ces occasions à de petites robes légères, cintrées à la taille mais qui n'épousent pas la forme de ses hanches qu'elle trouve trop larges.


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Lorelina

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Dernière édition par Aileen G. O'Connor le Dim 17 Oct 2010 - 12:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Aileen {OK}   Aileen {OK} EmptyDim 17 Oct 2010 - 14:41

MDR effectivement il y ades incohérence.

Sur ce VALIDE !!!
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Aileen {OK}

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