Alexis Volanges | Vent d'été... {OK}


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MessageSujet: Alexis Volanges | Vent d'été... {OK}   Alexis Volanges | Vent d'été... {OK} EmptyLun 25 Oct 2010 - 0:15

Welcome to Mystery...

Alexis
Volanges
La liberté est un rêve d'esclave-Née pour servir.



      Alexis Volanges | Vent d'été... {OK} 2yxlo41
      feat Unknown
        Âge : 26 ans
        Date & Lieu de naissance : 25 août 1984 en France
        Race : Humaine douée
        Statut : En couple avec un autre esclave.
        Groupe : Esclave humaine
        Don premier : Télékinésiste
        Pouvoir premier : Marquante : Alexis peut former avec une stèle (sorte de pic) des sortes de runes qu'elle applique sur le corps et qui ont certain pouvoir (donne du courage, guérissent, donne plus de force ou de rapidité...) elle ne connait encore que très peu de ces runes pour le moment et ne peux pas en utiliser plus de trois. Les runes consumer laissent de fines cicatrices blanches, presque brillantes.





« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »

    ● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.

      Je suis née un 25 août 1984, en France, dans le quartier général des Croix. Je ne pourrais éclairer votre lanterne pour vous révéler où cet endroit mystérieux se cache, je n'en ai pas le droit. Qui était ma mère? Aucune idée. Morte à ma naissance. Une esclave, comme moi sans doute. Mon père? Pas plus d'information. Lui aussi est mort. Enfin je crois. Je n'ai pas d'origine, pas de véritable identité. Je suis une esclave au service de Croix, et c'est tout. Je n'ai pas de question à me poser, pas de réflexion à opposer, pas de pensées à soumettre. Je ne suis qu'un outil vivant, doté d'une certaine intelligence qu'il n'a pas le droit d'utiliser si on ne me le demande pas. J'ai grandis parmi de grands sorciers et grandes sorcières. Tous soutenaient l'idéologie noire. Et la plupart que je côtoyais étais les Cross. Croix était dirigé par eux. Je ne les ais pas connu longtemps car ils ont été décimé. Croix avait alors été repris par un homme de confiance des Cross. Les premières années de ma vie ont été étranges.
      Une esclave peut être toute sorte de chose. J'avais été choisie pour être une combattante. C'était mieux que ménagère, mais peut être plus risqué aussi. Nous étions une vingtaine. Une vingtaine élevés pour ça, dans ce seul but. Ils entretenaient notre loyauté aveugle envers eux, toujours. Au début, faible enfant, nous n'avions rien d'utile. Ça a réellement commencé alors que je venais d'avoir quatre ans. Un bracelets à la main noté 12, j'entrais dans la vie d'enfants, qu'au final je n'allais pas bien connaître. Les autres étaient pour la plupart des garçons, plus vieux que moi. Mais je n'étais pas non plus la plus jeune. On m'a brutalement introduit dans cet espèce de classe. Comme tous les humains doués, tous les sorciers, nous avions une intelligence supérieur. Je sous-entends par là que le commun des mortel n'arriverais pas à comprendre, à un âge si bas, ce qu'on nous demandait. Le programme était dément, chargé, et indiscutablement exigent.

      Le matin nous nous levions très tôt. Pour les plus grand, ceux qui avaient environ sept ans, c'était plus compliqué que pour les petits. Ils protestaient plus, se rebellant, n'ayant pas été soumis dés leur âge tendre. Nous, petit, ne voyions pas l'utilité de se plaindre. Ils nous demandaient de courir jusqu'à ce que nos jambes ne nous portent plus. Et je me souviens encore de la lune qui éclairait à peine nos pas et de nos ventres vides qui grondaient, attendant impatiemment le repas. Il y avait une autre classe comme la notre, qui courait aussi avec nous. Mais ils étaient plus âgés. Après nous allions en « cours » sans déjeuner. C'était un luxe qui ne nous était pas permis. Les cours du matin nous apprenaient la même chose que tous les enfants normaux : la lecture, l'écriture, les maths, la géographie... Et nous avions enfin le droit à notre premier repas de la journée. Un maigre repas. Il était souvent constitué d'un bout de pain, d'un morceau de fromage, ou de viande séchée, et d'un fruit. Ensuite les cours de l'après-midi. Cela dépendait des jours. On nous apprenait à nous battre, à trouver facilement les poings vitaux d'un homme, à maîtriser nos dons et pouvoir, à user de discrétion. Certain de mes camarades partaient sans aller dans l'autre classe. Ils étaient trop faibles, exclus. Le soir nous mangions une soupe, du pain, parfois une assiette normale, et un dessert. Et avant de nous coucher nous devions de nouveau courir. Nos journées étaient dures, longues et fatigantes. Les professeurs étaient exigeants. Et nous faisions de notre mieux.

      Quand j'eus huit ans, on décida de me passer dans une nouvelle classe. La classe supérieur. Je veux dire par là pas la classe des plus âgés, mais une autre, totalement différente. De mes camarades du début, n'en restait que cinq qui passaient dans l'autre classe. Et moi je devais quitter les seuls enfants que je connaissais pour un autre monde. Je n'irais pas jusqu'à dire que ces enfants étaient mes amis, on ne nous avait pas élevé avec le mot amitié. Nous ne connaissions même pas le principe. Seul pour nous comptait la loyauté, les alliés, les compagnons de missions, les adversaires... Et cela était encore abstrait pour nous, jeunes enfants. J'entrais donc dans une autre sorte d'école. Je m'y présentais dés qu'on me le demandait. On m'expliquait avant que les autres étudiants que j'y verrais serait presque mes seuls contacts avant la fin de mon apprentissage. Avant nous voyions les autres enfants des autres classes, ainsi que d'autres esclaves, et des sorciers, qui venaient s'enquérir de nos avancements. On me dit aussi que cette classe était encore beaucoup plus dures que le reste. Mais je ne comprenais pas vraiment. Je n'avais que huit ans à vrai dire. Alors j'y suis allée. Pourquoi m'avait-on choisi moi? Je suppose que c'était parce que je réussissais bien, même très bien, mais aussi grâce, ou à cause, je ne saurais le dire, à mon pouvoir. Marquante. Très rare disaient les professeurs. Et très utile.

      La première chose que je vis en entrant ce fut mes six nouveaux camarades. La pièce était circulaire et grande, le sol recouvert d'un parquet grinçait, les murs étaient parcouru de fissures. Il y avait six garçons. Je serais donc la seule fille. Les deux plus grands étaient des jumeaux et comme de vrais jumeaux ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, bruns, grands, mince, élancée. Ils devaient avoir environ une vingtaine d'année. Les deux d'après avait sûrement le même âge. L'un était plutôt grand, roux, bien musclé, et l'autre blonds plus trapus, dix-sept ans. Le suivant était black avec de grand yeux verts. Il avait la quinzaine et ses yeux pétillaient de malice. Et le dernier était blond avec des yeux gris. Il devait avoir seulement deux ans de plus que moi. Je pourrais faire une large description d'eux, et sans doute le ferais plus tard. Mais pour le moment, ce n'était pas le plus important. Ils se battaient. Et leur combat était d'une beauté époustouflante, quoique bien dangereux. Ils semblaient tous dans leur élément. Même le plus jeune. Ils se sont d'un coup retourné vers moi, alors que je venais à peine de poser le pied sur le sol. Il n'y eut en eux rien qui me laissait présager l'amitié qui allait nous lier. Et même pendant quelques secondes je me souviens avoir eu peur d'eux. Le roux s'avança et sourit.

      "-Je m'appelle Valentin, mais ils m'appellent Val. Les deux jumeaux c'est Jace et Jonas. Le grand blond c'est Yann, le black s'appelle Dastan et le petit dernier c'est Gaby, enfin Gabriel. Et toi tu t'appelles comment?"

      Je regardais nerveusement le bracelet qui ornait mon poignet. Deux simples bouts de ficelles retenant une plaque. Sur la plaque était gravé mon numéro, et mes pouvoirs. Marquante et Télékinésiste. Et c'était tout. Je tendis mon bras devant moi, de sorte à ce que l'on voit bien les écritures et Dastan sourit.

      -"Numéro 5. J'avais oublié qu'on avait pas de nom.
      -Effectivement, soupira Yann, bon, qui s'y colle?"

      Je les regardais avec appréhension, sans comprendre. Ils souriaient tous maintenant. Je voyais à présent en eux des gens susceptibles de me faire comprendre le principe de l'amitié. Chacun d'entre eux avait l'air d'avoir ses habitudes, ses manières, et ils semblaient tous bien se connaître les uns les autres. Les jumeaux haussèrent les épaules et Valentin se mit à réfléchir. Ni Dastan ni Yann n'en firent de même. Par contre Gabriel m'inspecta de haut en bas. Il observa d'un œil critique mes cheveux bruns et mes yeux noirs.

      -Alexis. Elle s'appellera Alexis.

      Gabriel avait l'air content de lui. Je ne comprenais pas quelle importance il y avait pour eux à me nommer. Mais si tel était leur désirs, je devenais donc Alexis. Ils m'expliquèrent le fonctionnement de notre « classe ». Ainsi j'abandonnais tous ce qui était jugé comme inutile. C'est à dire les mathématiques, le français, et autres. Je ne gardais que la géographie et l'étude des dons et pouvoirs. J'aurais toujours des cours de combats, mais énormément différent. Avec quelques blagues entre eux et un sourire, ils m'accueillirent dans leur groupe. Les garçons m'expliquèrent les exercices généraux et m'inclure dans celui qu'ils faisaient quand j'étais arrivée. En même temps ils me parlèrent de leur vie au quotidien. De temps en temps des élèves arrivaient, comme moi, ou avant comme Gabriel. Mais la plupart du temps ils ne restaient pas longtemps. Si je restais une semaine avec eux, alors j'étais sûre de rester. Ils se levaient encore plus tôt le matin, et s'exerçaient bien plus et différemment. Ainsi j'appris à manier tout ce qui pouvait me tomber sous la main. Ils me dirent que j'étais la première fille depuis une certaine Corane, qui était morte quinze ans auparavant. La mort ne me faisait pas peur et à vrai dire à cette époque je n'en avais qu'une idée très abstraite.

      Et les jours se suivirent. Nous n'avions pas de chambres individuelles, et d'ailleurs je n'en ai jamais eu avant la fin de mon apprentissage, mais la pièce qui nous était attribuée était bien plus chaleureuse. Il y avait une cheminé, une dizaine de lits, quelques fauteuil, une bibliothèque. Et les jours passèrent. J'appris avec stupéfaction qu'ils n'avaient que trois professeurs. Avant nous en avions tellement que tous les retenir était vraiment compliqué. Certain était même venu qu'une seule fois. Les trois professeurs nous enseignaient tous les mêmes matières, mais de façons différentes. La première semaine fila et les premiers mois également. Je me souviens parfaitement d'une séance d'entraînement...

      -" Soit plus rapide Alexis ! Plus souple, plus forte ! Non ! Pas comme ça !
      - Et comment alors?"

      C'était la première fois que je m'étais énervée contre un professeur, la première fois que j'avais osé répliquer. L'exercice était simple, se battre avec Dastan. Mais tout ce qui est simple devient plus compliqué, quand des poids lourds nous torturent les poignets et les chevilles, qu'un de nos bras est dans notre dos et que notre adversaire nous menace avec un bâton plus grand que nous. Tout est relatif. Je revois encore l'horreur scintiller sombrement dans les yeux du jeune homme noir. Le professeur n'a pas bronché, n'a rien dit. Il m'a prit par les épaules et m'a regarder pendant quelques infimes secondes. Sa main s'est rapprochée inexorablement de ma joue et la douleur s'est répercutée dans tout mon corps. Ensuite il m'a attrapée et balancée contre un mur. Le choc avait été rude. Le souffle coupé, je n'avais même pas eut le temps de me relevé qu'une douleur me pris le corps. Je sentais mon sang bouillir en moi. Je n'ai pas crier. Et pourtant... Je n'en avais pas la force. Cet instructeur avait pour don la torture. Simple, efficace, douloureux. Il est mort depuis, mais je n'ai plus jamais osé recroiser son regard. Quand ce fut fini, je me suis redressée sans un son, j'ai fais face à Dastan, et j'ai continué l'exercice. Quelque chose en moi avait changer. Les gens normaux se seraient rebeller, seraient rester coucher. Mais je n'en avais pas le droit, cela m'était impossible. Tous les entraînements étaient durs, intransigeant. Tous. Et si pour nous faire comprendre que cela ne servait à rien de contredire, il fallait nous faire souffrir, eh bien il le ferait. J'ai pris pour argent comptant cet avertissement, sachant pertinemment qu'il n'y en aurait pas d'autre et que si je recommençais, ce serait dix fois pire.

      Au fil du temps j'en appris plus sur Gabriel, Yann, Jace et Jonas, Valentin et Dastan. Les jumeaux étaient de parfait opposé. Jace était sombre, téméraire, appliqué et silencieux, et Jonas était plus ouvert, prudent, bavard. Gabriel ressemblait beaucoup à Jace dans le côté ténébreux et réservé, mais il était cependant plus amène et plus réfléchis. Dastan ne manquait pas une occasion pour plaisanter et faisait toujours le pitre, bien qu'en réalité, il était attentif et soucieux. Yann restait plutôt secret. Il aimait lire et écrire, et prônait toujours la discution. Quant à Valentin il restait presque le plus équilibré de tous. J'en vins à les considérer comme mes frères. Il se passa trois années comme ça. Je me perfectionnais en tout. Bientôt je fus capable de marcher aussi gracieusement qu'eux, sans émettre le moindre son. Et mes coups étaient plus rapide, plus précis, plus fort. Trois ans de bonheur. Et les jumeaux partirent. Pourquoi? Ils étaient plus vieux, c'était tout. Ils allaient servir Croix. Je me souviens encore du soir sombre où tous les sept, sur nos lits, nous avons parler toute la nuit, comme si de rien était. Et au matin nous n'étions plus que cinq. Personne ne vint les remplacer. Il y eut bien quelques essais, mais aucun ne tinrent plus de quelques jours.

      Je ne me posais pas vraiment de questions. Les jumeaux étaient partis, et c'était tout. Mais quand j'appris qu'ils avaient accompagné les Cross pour je ne sais plus quelle mission, et que ni l'un, ni l'autre n'avait survécu, je me suis sentis mal. Les autres aussi. Nous n'avons rien dit et la vie avait continué. Mais en nous quelque chose s'était brisé. Je me suis demandé si cela avait été la même chose quand Corane était morte. Sans doute. Croix décida soudainement, alors que je venais d'avoir quatorze ans que nous devions partir en mission. C'était ma première. Et la dernière de Yann et Valentin, qui partiraient après de l'école pour suivre leur chemin. Elle ne se passa pas très bien. Gabriel faillit mourir et Dastan devint aveugle d'un œil. De plus, psychologiquement, cette mission me porta un coup dur. Tuer et torturer, en théorie, ça va, en pratique, c'est rudement différent. Et c'est pendant cette mission qu'en sauvant Gabriel, je dû faire un saut très haut. Dastan déclara que j'avais voler comme un Ange. D'où mon nom, Volanges. Et les semaines passèrent encore, de l'eau coula sous les ponts tandis que Yann et Val partaient. Un petit nouveau arriva. Nous décidions de l'appeler Elio. Il avait neuf ans. Et il entra dans notre groupe comme je le fis, rapidement. De temps en temps, contrairement aux jumeaux, Yann et Valentin revinrent nous voir. Ils ne parlaient pas de ce qu'ils faisaient, mais les nombreuses cicatrices qui apparaissaient sur leur peau en disaient long. Quand nous étions tous réunis, Yann, Valentin, Dastan, Gabriel, Elio et moi, je me sentais bien. Jace et Jonas me manquaient énormément cependant. Croix commençait à voir en Dastan, Gabriel et moi, de nouveaux combattants, nous savions alors que nous n'en avions plus pour longtemps à attendre. Elio se retrouverait alors tout seul. Aucun autre élève n'était à la hauteur. Elio vint me voir un jour. Il me demanda de sa petite voix encore bien aiguë :

      -" Dis, Alexis, pourquoi on fait tout ça ?
      - Tu sais Elio, je l'ignore moi même..."

      Oui moi même, je ne comprenais pas, mais je n'avais pas à comprendre... Et alors que j'eus dix sept ans, on décida que j'étais prête, bien avant les autres. Et on me remis un collier avec trois plaque. L'une portait mon nom d'invention, Alexis Volanges, l'autre un numéro, sûrement d'identification, et la troisième un grade. Gabriel aussi, et Dastan également. Nous promîmes à Elio de revenir, comme le faisait Valentin et Yann. Et au jour de notre départ correspondait l'arrivée d'une fillette de neuf ans que j'eus l'honneur de prénommer Nala. Mais voilà, je ne restais pas, je quittais l'école, presque définitivement. Quelque chose me motivait cependant, j'entrais dans les rangs serrés des Hassansins (se prononce assanessine). Nous étions appelé ainsi en l'honneur de la secte d'assassin qui servait jadis les rois de Perse. Nous n'étions qu'une quinzaine, étant donné que la plus part mourraient vite. Je connaissais seulement ceux avec qui j'étudiais avant. Et les autres ne firent jamais vraiment partie de ma vie. Même si pour moi les mots familles et amitié n'avaient pas grand sens, avec les garçons, je les avais découverts. Et même si mes émotions sont très peu développée, ils restent ma famille. Val, Yann, Dastan, Gabriel et Elio étaient ma famille. Quelques années passèrent et Elio nous rejoint. Il avait tout juste dix-neuf ans maintenant. Les missions que nous effectuions à deux ou tous ensembles étaient très rare, mais nous arrivions à nous retrouver tous après. Et ces quelques heures volées au rythme dangereux de nos vies étaient les meilleures.

      Et Gabriel me déclara sa flamme. Au début je fut surprise, je ne pensais pas qu'il entretenait ce genre de sentiments envers moi. Mais pire, je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais capable d'éprouver ce genre de sentiments. Sur un coup de tête j'ai dis non et il a faillit en mourir. Mais dés que je me suis rendu compte de mon idiotie j'ai réparé ma bêtise. De plus Gabriel était beau comme un dieu. Il avait le même côté sombre qu'avait Jace et la pâleur de ses cheveux était comme celle de Yann. Ses yeux bleus ne ressemblaient qu'à lui, et son sourire était encore plus beau que celui de Dastan. Si j'aimais tous mes compagnons comme des frères, lui je l'aimais vraiment comme un homme. Les sentiments sont compliqués quand on est pas vraiment habitué à les exprimer, mais ils sont un trésor monumental. Et la vie continue. Les Cross, qui avaient laissé le pouvoir, sont revenus, sous la personne de Quentin Cross, devenu rapidement chef des Croix. D'autres membres de cette honorable famille sont revenus, peu, très très peu. Et je continue aujourd'hui de les servir, sous l'identité d'Alexis Volanges, Hassansins, numéro 17016, marquante et télékinésiste. La question d'arrêter ne se pose même pas, depuis ma tendre enfance je suis élevée pour ça. Je suis devenue ce qu'ils ont eut envie de faire de moi. Une femme espionne, assassin, voleuse, guerrière, complètement loyale. Mais ils n'avaient pas prévu un truc, je suis tombée amoureuse...

    .





« QUI-ES-TU ...? »

    ● ● 10 lignes minimum de votre psyché sont demandées.

    Je l'ai déja dit, je n'ai pas de pensée à avoir, pas d'envie, pas de désir. Est-ce pour cela que je peux aisément assurer à quiconque me le demandera que je n'ai pas de personnalité? Pas de sentiments? Je ne saurais le dire. Je suis Alexis, une fille qui aime sa famille d'adoption, une fille qui aime rire quand elle en a le droit, qui ne vit que par ce qu'on lui demande de faire, qui ne sait pas trop ce que c'est la liberté. J'ai cherché à comprendre une fois ou deux, je n'ai pas saisi le concept. Je ne suis en fait qu'une enfant qui découvre ses émotions. Perdue, complètement perdue à ce niveau là. J'ai beaucoup de sang froid. A vrai dire le mot impossible ayant été exterminé de mon vocabulaire, je n'impose plus de limite à mon corps, et la peur n'existe plus. Je suis assez froide en apparence, mais si l'on creuse un peu, je vous assure que je suis une gentille fille au fond. Alors pourquoi avoir choisi le mal? D'une je n'ai pas choisi. De deux j'ai été élevée comme ça. Et de trois, je n'ai pas de notion de bien et de mal. Ou du moins pas dans ce sens là. Je sais que trahir c'est mal, tuer, c'est mal, torturer c'est mal (et ça fait mal). Mais entre savoir et le comprendre réellement s'il n'y a qu'un pas, il est difficile à franchir. Au fond je suis incomplète, je suis une coquille vide. Au fond c'est ça, je ne suis pas achevée.


    ● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.

    Je ne me suis jamais intéressée à ce à quoi je ressemblais. Cela n'avais guère d'importance à vrai dire. Je portais les vêtements qu'on me donnait, c'est à dire souvent un jean et débardeur blanc. N'ayant jamais eu à mettre les pieds dehors avant un moment, je ne connaissais pas non plus le froid alors à quoi bon mettre un pull? Mes cheveux je les attache rarement. Je ne me maquille pas, sauf si je dois aller espionner dans une soirée mondaine, je ne me mets que rarement en valeur. Les cheveux dans le vent, des cicatrices parcourant mon corps, je ne dois pas être la femme la plus agréable à regarder. De plus je suis sombre. Mes yeux sont noirs, mes cheveux sont noirs, j'ai la peau légèrement bronzée. Mes runes donnent l'impression de loin d'être de petits tatouages, mais elles scintillent légèrement. Et quand elles se sont consumée, alors elles forment de fines cicatrices blanches, qui disparaissent assez lentement. En fait on le voit tout de suite, je suis une combattante.


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Dernière édition par Alexis Volanges le Mar 2 Nov 2010 - 21:10, édité 10 fois
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