|
| J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé | |
| Auteur | Message |
---|
CITATION DU PERSONNAGE : Life's short. If you don't look around once in a while you might miss it!
MESSAGES : 297 DATE D'INSCRIPTION : 28/10/2010
Niveau du personnage Point RP: (114/100) Point Membre: (93/100) Niveau: 6 - AffirméeAutumn Bowen Admin | Exorciste d'Orpheo | Sujet: J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé Sam 27 Nov 2010 - 19:46 | |
| Froid, froid, froid! Je crois que la température a baissé de façon drastique, ou bien peut être est-ce moi qui la ressent ainsi. Dans tous les cas, ce n'est pas un temps à sortir une métamorphe et son écureuil dehors. Et pourtant, dehors, j'y suis, à marcher avec énergie vers Little Angleton, Ace caché sous mon écharpe. L'écureuil en a marre du froid, et est loin d'y être habitué. Logique, cet énergumène devrait être en train d'hiberner mais il a décidé que me suivre, c'était nettement plus amusant. Je ne le force en rien, et je l'écoute geindre à chaque fois que je me transforme en écureuil. Mais la vérité complète, c'est que je me fais à sa présence, et qu'il est rapidement devenu un élément indispensable de mon quotidien. Le voir disparaitre me fait paniquer malgré moi, même si je sais qu'il revient toujours. Aucune métamorphose pour me déplacer aujourd'hui, parce que je me rends à l'église. Et même si j'ai quelques formes discrètes pour la ville, aucun animal ne sera admis dedans. Qui plus est, l'église est la maison de Dieu, dans laquelle on ne fait pas pénétrer d'animaux. C'est ce qu'on m'a toujours dit. Voilà donc pourquoi je ne suis pas sous forme de louve. Ah et puis, je me vois mal allumer la moindre bougie avec des pattes griffues. Simple question pratique. L'air froid me fouette le visage à chaque pas, quand neigera-t-il? Je n'en ai jamais vu. Les seules choses que j'en sais, c'est que c'est blanc et froid. Et que tout est calme quand elle tombe. Courir sous la neige en forme de louve, ça doit être super! Cadeau de Noël en avance, si les petits flocons se décident à faire le grand saut. Le sol est gelé, il a plu il y a quelques jours, et l'humidité restante s'est fait prendre par le froid. Un matin, l'herbe était blanche, la rosée figée dessus par la température. Dommage, ce n'était pas de la neige, et c'est parti assez rapidement. Quel temps... Honnêtement, si ce n'était par obligation, je ne sortirais probablement pas. Quoi que cette fois-ci est une exception à la règle. Je veux allumer une bougie en mémoire de ma mère. Elle n'est pas morte directement de la patte translucide de poltergeists, mais ce sont eux qui l'ont poussée au suicide. Je les hais tous, aucune nouveauté ici. Et ce n'est pas le sujet! Je me rends juste à l'église pour y allumer une bougie, pas pour m'y improviser une micro dépression avec ruminage de pensées noires sur ces choses qui ne devraient pas exister. Je vois le village au loin, et le froid me fait accélérer. En rentrant, je vais aller faire plus ample connaissance avec un radiateur, je le sens. Puis j'irai probablement embêter mon tuteur. Oh, vous savez quoi? Il a réussi à rouvrir sa blessure, et l'infirmier lui a passé un savon monstrueux! Je sais que le sujet n'est pas fait pour la plaisanterie -quoi qu'il s'en remettra très bien-, mais j'ai éclaté de rire devant la mine dépitée de mon tuteur aussitôt que l'infirmier n'était plus à portée d'oreilles. Ace aussi s'est amusé sur le dos de Takeji. L'infirmier ne l'a pas loupé, et l'a menacé pour qu'il ne fasse rien du week end, puis modère ses activités pendant toute la semaine. Il a dit que si jamais il le surprenait avec un sabre entre les mains en dehors d'un cours, il les lui attacherait et veillerait à ce qu'il ne s'en serve plus avant deux semaines. Je crois qu'il était sérieux. Et je ne sais pas à quoi a bien pu penser mon tuteur, mais le speech de l'infirmier l'a convaincu. Il déprime presque d'ennui depuis hier soir. Le pauvre. J'entre en ville sur cette pensée. Il y a encore un certain nombre de gens dehors vu l'heure. Pour un petit village, il est très vivant. Je passe sur la place, la tête dans mon écharpe, alors que je sens Ace s'agiter pour regarder plus ou moins discrètement ce qui l'entoure. Petit curieux qui n'est jamais venu ici. J'aperçois le sommet de l'église derrière les maisons et accélère un peu le pas. Je ne sais pas exactement où elle se situe, je me guide à vue. Mais mon instinct fonctionne plutôt bien, et je me retrouve devant l'église au bout d'une dizaine de minutes. Un instant, je m'arrête pour contempler le bâtiment. Petit église de village qui a son charme propre, mais je suis sûre que Dieu aime aussi cette maison qui lui est dédiée. J'entre en poussant les portes pour les refermer derrière moi. Ace s'apprête à sauter au sol, mais se ravise en apercevant la pierre qui est plus que probablement froide. Il a peur pour ses petites pattes délicates. En même temps je ne m'y aventurerais pas non plus. Je passe dans l'allée principale, Le bruit de mes chaussures sur le sol me fait presque honte tant tout est silencieux. L'expression "d'un calme religieux" trouve tout son sens ici. J'avance lentement en regardant tout autour de moi, mon but mis de côté un instant. C'est beau... Puis mes yeux se posent sur l'autel avec le Christ. Et les images de l'enterrement de mon père me reviennent toutes en force, sans prévenir. Prenantes, saisissantes, terribles comme si elles étaient à nouveau jouées devant moi, j'ai une boule dans la gorge. Je ressens un poids sur les épaules, je pense que ma vue se brouille, mais les images restent claires pourtant. Vite, je ferme les yeux très fort et tente de penser aux vivants qui composent mon présent. Mais trop tard, les souvenirs sont là, envahissant le présent. Comme les fantômes restent parmi les vivants. Le temps passe, les souvenirs restent, mais je crois que je préfèrerais en oublier certains. Qu'ils passent eux aussi avec le temps. Pas que je veuille oublier ma famille. Juste... Leur mort. Penser qu'un jour je les reverrai, penser qu'ils sont juste en voyage, mais je n'y parviens pas. Et les images sont toujours là, tandis que je suis au milieu de l'allée, statique à tenter de les chasser avec les yeux fermés forts, comme si je souffrais de quelque chose physiquement là où tout n'est que mental. Les blessures mentales sont les plus longues et les plus difficiles à guérir, car elles restent. Je crois que je n'aurais pas dû venir ici seule. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé Mar 30 Nov 2010 - 18:29 | |
| Cela faisait plusieurs heures que je trainait dans les rues de Little Angleton. Je m'étais levé tôt; problème d'insomnie. En fait, je sais pas. Je crois que j'aime juste comme ça me promener dès le matin. Le soleil n'était pas encore levé. Je voyais cette nature et cette civilisation qui se côtoyaient comme jamais on ne la voyait en plein jour; elles semblaient dormir l'une contre l'autre, comme ça, tranquillement, en se tenant chaud pour passer ces nuits de givre et de froid intense sans périr. Et moi, j'étais là, seul spectateur de cette merveille de la nature. Je les surprenais dans leur sommeil reposant, comme on surprendrait deux jeunes filles enroulées l'une contre l'autre, formant une alcôve de chaleur dans laquelle se trouveraient les pesants dormeurs, bien à l'abri, et moi. J'avais comme l'impression de saisir la nature dans son plus bel écrin, d'être le premier à fouler la terre vierge de ce nouveau jour, comme une offrande qu'on me ferait. J'avais l'impression, un bref instant, que la nature avait besoin de mes yeux pour pouvoir exister. Je me sentait, pendant une petite seconde, le souverain du monde extérieur; Je faisais frémir les branches nues des arbres sous la rosée gelée du matin, l'herbe retrouvait sa droiture et sa fierté, quelques volets claquaient ici, et quand tout ce petit manège était terminé, la nature se rendormait et restait figée jusqu'au lendemain. Je marchais sur les trottoirs verglacés, parfaitement inconscient du risque. Je m'égarais dans le centre. Je commençais à avoir très froid, mais j'avais pas envie de rentrer. J'aime bien avoir des moment de solitude, pour moi. Lorsque tous le monde vous croit au lit, bien au chaud, alors que je suis dehors, à profiter d'un spectacle en privé. J'allais devant chez le boulangé qui lui se levait tôt aussi pour préparer son pain. J'aime beaucoup cette odeur. Je m'arrêtais, un instant, je me mis devant la grille d'aération et me réchauffais, transit de froid. Je respirais cette odeur, qui me rappelais ma petite enfance à Tokyo, ce temps où j'habitais chez mes parents. Je ressentais, néanmoins, la fatigue qui commençait à poindre dans mon esprit. Pourtant, je ne voulais pas revenir. Et puis qui sait, je pouvais très bien rencontrer quelque chose, ou quelqu'un, qui pourrait influencer mon destin! Tout à coup, une vague de froid, vint me cingler le visage avec ses piques acérés qui vous grignote de l'extérieur, puis de l'intérieur, petit à petit. Le soleil pointait le bout de ses rayons, et caressait gentiment la surface de la terre. Un rayon vint sur moi. Je laissais la chaleur m'envahir. L'église sonnait 7h. Je rentrai dedans. |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Life's short. If you don't look around once in a while you might miss it!
MESSAGES : 297 DATE D'INSCRIPTION : 28/10/2010
Niveau du personnage Point RP: (114/100) Point Membre: (93/100) Niveau: 6 - AffirméeAutumn Bowen Admin | Exorciste d'Orpheo | Sujet: Re: J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé Dim 5 Déc 2010 - 18:21 | |
| Si j'avais su que venir dans cette église me mettrait dans cet état, je ne serais pas venue. Pourtant, lorsque j'en ai eu l'idée, je n'en ai ressenti qu'un malaise, à savoir que je viendrais pour la mort de ma mère. Mais où que je j'aille, il faut toujours que quelque chose me rappelle le passé, à un moment ou à un autre. Cependant, c'est beaucoup moins présent qu'avant. Et actuellement, c'est pourtant là. Je serre les poings, sens des larmes passer sur mes joues pour ensuite se jeter dans le vide. Ressaisis-toi, allez! Contre mon cou, Ace est là, tout doux, tout chaud, rassurant alors qu'il n'est qu'un petit écureuil, me rattachant à la réalité. Les images deviennent plus floues, la cérémonie rejouée arrive de toute façon bientôt à son terme. Tiens encore un peu, le prêtre a presque fini de parler. Je refuse de toucher le cercueil, et je sais que par la suite, j'ai fuit l'église en courant, retrouvée quelques heures plus tard par ma mère. Maman... C'est pour toi que je suis là. C'est la date, demain ce sera trop tard. J'entends derrière moi la porte de l'église s'ouvrir, mais je ne sais si cela vient du souvenir ou de la réalité. Une vague de froid me parvient, je sens Ace frissonner violemment. C'est la réalité, le présent, ce qu'il ne faut pas louper. Quelqu'un vient d'entrer dans l'église, et je suis là en plein milieu en proie à des souvenirs. Des images issues de mon propre cerveau! Y'a t-il pire que d'être sa propre cage? Je rouvre les yeux et les essuie vivement. Bien entendu qu'ils sont un peu rouge, que mes joues le sont tout autant, que ça se voit malgré le peu que j'ai pleuré, mais les larmes ne sont plus là. Soit sur le sol, soit sur mes manches, mais plus sur mes joues. Et dans cinq minutes, plus rien n'y paraitra. Mais ce n'est pas très poli de tourner le dos aux nouveaux arrivant, ni de leur souhaiter la bienvenue sans les regarder. Je prie mentalement très fort pour que le rouge sur mon visage soit assimilé au froid par l'inconnu alors que je me retourne. Une ébauche de sourire quelque peu crispé vient orner mes lèvres. Je ne peux pas faire mieux là tout de suite. Avec autant d'assurance que je peux actuellement insuffler à ma voix, je lance un:
- Bonjour.
D'ordinaire, il serait sorti avec plus d'énergie. Mais pas là. Et peut être qu'on se dira que c'est simplement parce que nous sommes dans une église. Ace sort de sa cachette, et je croise les bras pour qu'il puisse s'y mettre. Finalement, je ne suis pas si seule, non? Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Est-ce bon si je vais enfin allumer cette bougie, ou devrais-je continuer à parler avec l'inconnu? Je n'en sais rien, je n'ai pas pour habitude de croiser des gens dans une église. Alors, je me retourne avec une dernier sourire à l'homme vers les bougies, évitant soigneusement l'hôtel des yeux. Si il souhaite parler, maintenant que j'ai engagé la conversation, il peut le faire. Comme ça, si au contraire il ne souhaite pas parler, il ne dira rien. Et je ne m'interrogerai pas plus longtemps que nécessaire sur cette grande question qu'est "que faire quand on croise quelqu'un dans une église?". J'approche des bougies et en choisi soigneusement une éteinte. En la tenant presque horizontale, je l'allume sur la petite flamme d'une des bougies allumées. Ace est remonté sur mon épaule. Et je reste là, bougie en main, à regarder la flamme vaciller. Maman, maman, si tu m'entends... Enfin, même si tu ne m'entends pas, je vais quand même te parler. Au moins, savoir que les fantômes existent me force à penser qu'il y a quelque chose après la mort. Et que, peut être alors, tu m'entends si je pense vraiment fort à toi. Tu sais que le maitre m'a beaucoup entrainée? Et maintenant, il m'a envoyée en Écosse, car il a beaucoup à faire. Il ne le laisse pas paraitre, mais en fait il est quand même très occupé. C'est un bon exorciste. Il a choisi l'Écosse parce que son précédent élève a été envoyé ici. Quand il m'a dit "précédent élève" j'ai pensé à un autre adolescent. Mais en fait, c'est un adulte, professeur au Mystery, l'orphelinat où je suis. Lui aussi, je l'aime bien malgré le peu de temps depuis mon arrivée. Dis, est-ce que tu vois papa, et mon frère et ma sœur là où tu es? Un jour, je viendrai aussi, et on sera à nouveau au complet. Mais je sais que si je reviens maintenant, vous allez m'en vouloir d'avoir gâché ma vie. Et j'accorde trop d'importance au vivant pour bêtement me séparer de ce qui fait battre mon cœur. Je mettrai donc un peu de temps à venir, mais vous en avez devant vous, du temps, n'est-ce pas? Une nouvelle larme coule sur ma joue. Juste une, tandis qu'un murmure m'échappe:
- Vous me manquez... |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé Jeu 23 Déc 2010 - 23:44 | |
| J’étais entré. Au chaud, plus ou moins, et à l’abris. Ce qu’il faisait sombre ! Tellement plus sombre qu’à l’extérieur ! Mes yeux mirent un peu de temps à s’habituer à l’obscurité qui régnait, alentour, comme le début du néant, de la mort… J’ai peur. Je frissonnai un bref instant, fermai les yeux, mais je savais que quand je les aurais rouvert, le monde aurait été un peu plus vivant, et plus clair. Je patientais. Les yeux toujours fermés. J’appréciais ce moment de pure intimité avec moi-même. Je soupirais. Quand je les rouvris, je découvrais l’église dans laquelle j’avais trouvé refuge. Les vitraux laissaient filtrer les faibles rayons d’une matinée d’hiver gelée, réveillant dans un léger frisson ce que ce lieu saint abritait ; les bancs en mauvais bois, usés par le passage interminable des habitués à cette église, et peut-être à son prêtre, un carrelage en damier qui virait petit à petit au noir vu le nombre de pieds qui ont du le fouler. Quand je pense à tous ces gens qui viennent, asseyant leur postérieur là tous transit par le froid, sentant la transpiration étouffée par le nombre de vêtement qu’ils portent, et qui prennent l’odeur qui au fil des minutes se repend pour le bonheur des autres. Mes yeux se portèrent sur l’autel seul partis de l’église un peu coloré. Une faible lueur provenant des bougies situées en plusieurs cercles était la seule source de lumière présente dans cette alcôve. Les flammes vacillaient, toutes ensemble, dans halo de lumière blafarde, comme des âmes que l’on aurait éveillé. Je frissonnai de nouveau. Je regardais de nouveau l’ensemble, mais rien n’avait bougé. Ni les vitraux, ni les bancs, ni le sol, ni la fille… Nié What ? Une fille ? Fallait vraiment que j’sois aveugle pour pas la voir ! En même temps, dans son manteau noir, et de dos, qu’est que vous voulez qu’j’y vois quelque chose moi ? Forcément, ton sur ton… D’ailleurs, elle ne semblait pas non plus manifester sa présence. D’ailleurs, j’suis même pas sûr quelle veuille que je la vois. Un geste rapide de son bras et qui se voulait discret, près de son visage, pour effacer quelque larme, il me semblait. Elle se retournait, très lentement, vers moi, comme si elle ne voulait pas que je la voit, comme si elle ne voulait pas me voir.
- Bonjour.
Elle laissa échapper un léger salut, avec un petit sourire forcé. Elle paraissait triste, en proie à quelque chose, ou quelqu’un. De ce pas, avant que je ne lui réponde, elle fuyat vers les bougies. Pour en allumer une, sans doute, vu qu’elle en tenait une à la main, et peut-être aussi pour échapper à la conversation que je n’aurais pas manqué de lui faire. Elle était tourmentée. Ca se voyait assez, malgré les efforts quelle m’étaient à ne pas les laisser paraître. Je m’approchais tranquillement d’elle, et commençais à réchauffer mes mains au-dessus des bougies. Ca ne dégageait pas une chaleur forte non plus, juste de quoi désengourdir le bouts des doigts. D’ailleurs, je sais pas si s’est très respectueux tout ça ! Elle tenait sa bougies, un instant, au-dessus des de la flamme, comme pour se recueillir devant un moment solennel ; une nouvelle âme allait bientôt s’éveiller. Son visage, ou plutôt son regard exprimait de la tristesse, parfois de la douleur. L’âme quelle réveillait commençait à se réveiller dans son cœur, à grandir. Ce devait être quelqu’un de très important pour cette jeune fille.
- Vous me manquez...
Les souvenirs devaient se bousculer dans sa tête. Tout devait s’enchevêtrer et s’emmêler. Les personnes auxquelles cette jeune fille pensait devaient être des êtres proches d’elle. Il n’est jamais bon de réveiller des souvenirs que la mémoire essai d’oublier, pour que les hommes continuent de vivre, il faut supprimer les chocs trop violents, les traumatismes. Sinon, on peut pas vivre. Ou alors une vit plein de douleur, sans prendre la peine de chercher au loin dans le malheur, les êtres proches de nous, qui nous aident et supportent avec nous le poids de nos chaines. Ces personnes sont les bras qui nous retiennent au-dessus du vide. Si on ne s’y accroche pas, alors c’est la chute, à l’infinie, sans espoir de retour ni d’échappatoire.
-Bonjour
Lui répondis je sereinement.
|
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Life's short. If you don't look around once in a while you might miss it!
MESSAGES : 297 DATE D'INSCRIPTION : 28/10/2010
Niveau du personnage Point RP: (114/100) Point Membre: (93/100) Niveau: 6 - AffirméeAutumn Bowen Admin | Exorciste d'Orpheo | Sujet: Re: J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé Sam 1 Jan 2011 - 17:47 | |
| Bon sang Autumn, ressaisis toi mieux que ça! Quel spectacle pitoyable je dois offrir, aux gens qui viennent dans cette église avec leurs propres problèmes, certainement pas pour voir une adolescente se lamenter. Je laisse là ma bougie se consumer lentement avec ma petite flamme, sans trop savoir que faire. Est-ce que je dois dire quelque chose de plus, m'excuser, laisser passer, peut être demander si il a besoin de quelque chose? C'est un asiatique. Je dirais même japonais, à première vue. Les seuls asiatiques que je connais sont M.Takahata, Melle Artissa et Takeji, et tous les trois ont des pouvoirs. Est-ce juste de penser qu'un asiatique de plus présent dans cet endroit reculé de la campagne écossaise possède lui aussi des pouvoirs? En tout cas je le pense, sinon que viendraient-ils faire ici? C'est vrai que ce n'est pas très discret du coup, pour cacher qu'on possède des pouvoirs aux yeux des autres sorciers et humains doués. Mais qu'importe, je suppose qu'on ne choisit pas forcément où on travaille, dans ces conditions. Mais n'y a-t-il pas un siège d'Orpheo à Tokyo? Et voilà, j'ai de nouvelles questions plein la tête, à poser en rentrant. Pire qu'un enfant, mais je ne peux pas m'en empêcher.
- Bonjour
Je sursaute presque, dans mes pensées, j'avais complètement oublié où je me trouve. Et que je n'y suis pas seule. Je me tourne vers l'inconnu avec une ébauche de sourire maladroit sur les lèvres, qui j'espère va vite devenir sincère.
- Excusez moi pour le "spectacle" que je viens d'offrir. Je m'appelle Autumn.
Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai dit mon prénom, c'est sorti tout seul avant que je n'y pense. Quelle importance, ce n'est qu'un prénom. Je sens Ace descendre dans mon dos avec ses griffes. Ace... Où est-ce que tu vas encore? Si tu crois que je ne te vois pas marcher sur le sol de pierre froide, là. Tu as beau être gris, niveau discrétion il faudra repasser. Néanmoins, je le laisse faire, il grimpe même sur l'épaule de l'homme rapidement. Il sait que je le regarde en fronçant les sourcils, il sait aussi que les humains ne sont pas des arbres, et pourtant, il grimpe toujours sur les gens. Ace ne fait rien de mal, il ne sait juste pas se tenir, et on lui pardonne car c'est un écureuil. Moi, je ne lui pardonne pas, parce que je sais qu'il sait, j'en ai la preuve quand je me transforme en écureuil pour lui parler. Il est tout à fait conscient de ce qu'il faut et ne faut pas faire dans ces situations. Pour autant, tant qu'il ne fait de mal à personne, je le laisse faire. Et là, il est sur l'épaule de l'inconnu, il a suffisamment bougé dans tous les sens alors je m'avance pour le récupérer dans mes bras. Il s'agite un peut au passage, et puis, juste pour m'embêter et m'obliger à garder les bras croisés, il se cale contre moi. Si je déplie les bras, il tombe. Il le sait, je le sais, alors je garderai les bras croisés avec l'écureuil dedans. Sacré Ace. Cette fois, le sourire qui vient sur mon visage n'est pas forcé, ni crispé. Je crois que ça va mieux.
- Il aime bien grimper partout.
Je me demande... Si il connait les autres japonais du coin. Ceux que j'ai cité avant. Ça fera surement adolescente trop curieuse de demander, mais j'aimerais bien savoir si je peux potentiellement lui faire confiance. Ici, on peut devenir "ami" avec un sorcier noir, et ne s'en rendre compte qu'une fois qu'il se sera bien servi de nous. Je suis surement trop méfiante, je m'en doute...
- Euh... Je vais vous paraitre curieuse, mais est-ce que vous connaitriez quelqu'un du nom de Takahata? Ou encore Kido ou Artissa?
Il y a une chance sur... Pfiou, beaucoup, je suis nulle en maths, qu'il les connaisse. C'est peut être un nouveau professeur? Je me demande ce qu'a l'orphelinat avec les professeur asiatiques, mais je n'irai pas dire qu'ils enseignent mal. Ils sont même tous très bons dans leur domaine. Et puis, il n'y a pas tant d'asiatiques que ça, si on y regarde de plus près. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé Sam 1 Jan 2011 - 22:53 | |
| Elle sursauta lorsque je la saluais. Elle paraissait à la fois gênée et troublée que je l’ai surprise dans ses pensées. Bah, faut pas !
- Excusez moi pour le "spectacle" que je viens d'offrir. Je m'appelle Autumn.
Quel spectacle ? C’est normal d’être triste parfois !
- Autumn ? Je récitais ce nom en le faisant vibrer dans ma tête. Je laissait échapper un petit rire étouffé. Joli nom.
Je disais ça comme ça. J’essayait de lui paraître agréable, mais connaissant mon degré de charme, et mon excellence en matière de ce qui est plaire, je savais que je n’aurais aucun problème de ce côté. Je gardais le silence, assez longtemps, ne sachant pas trop de quoi tergiverser avec elle. « Comment ça va ? » bah, là je crois que ça se voit assez pour pas poser la question,« Vous avez fait bon voyage ? » euh…ok très drôle j’suis mort de rire ! Bon maintenant je vais essayer de tenir mon cerveau tranquille et de le faire réfléchir normalement, pour une fois ! Hé là ! Ya quelque chose par terre ! C’est quoi ? Ca gigote sur les dalles là ! C’est quoi ? HE ! ça s’agrippe à moi ! C’EST QUOI !!! Ha non ok c’est juste un écureuil ok euh du calme là on respire ; on inspire, Humpff, et on expire ; Pfffffff. Bon c’est juste un écureuil ha… et il est mignon il monte sur mon épaule héé il est tout chou ! Je lui caresse un peu le tête ; il est trognon ! Mais, Autumn, sa maitresse je suppose, le reprend et le garde dans le creux des bras. Un véritable tableau religieux. Bon endroit pour penser à ça ! Et juste au-dessous d’un vitrail représentant la Vierge Marie à l’enfant. Ce qu’il y avait de plus impressionnant, c’est qu’elle souriait, mais d’un vrai sourire ; pas un truc tout crispé comme tout à l’heure !
- Il aime bien grimper partout.
Je rigolais légèrement.
- J’avais remarqué ! Il est à vous ? Comment s’appelle-t-il ?
Elle devait habiter à l’orphelinat, à côté, là où Ren enseigne. Un bon prof il paraît, d’après ce qu’en dise les gens du coin. Mouais. Moi j’en sui pas persuadé tuwa ?
- Euh... Je vais vous paraitre curieuse, mais est-ce que vous connaitriez quelqu'un du nom de Takahata? Ou encore Kido ou Artissa?
Quand on parle du loup… Bah, le premier ouais, les deux autres non, si tuweux tuwa (mais qu’est ce que j’ai avec cette expression là tout à coup !?)
-Heu… Ouais tu vois je connais bien enfin plus ou moins Ren Takahata. A vrai dire, c’est mon cousin. Donc voilà sinon je le connais pas tant que ça !
|
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé | |
| |
| | | | J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|