Une île Paradisiaque

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 Une île Paradisiaque

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MessageSujet: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyDim 26 Juin 2011 - 18:08

Une île Paradisiaque Sans_t40 Une île Paradisiaque Sansre1mm
J'aime l'océan pacifique
Ça m'fait quelque chose de magique

Les vacances. Un paradis magique. Le soleil. La plage. Rien de mieux pour se détendre et oublier les soucies du quotidien. Ah qu'est-ce que j'aime les vacances. C'est le moment de l'année que je préfère le plus. Car tu peux t'amuser et profiter de la vie sans te soucier du reste. Mais bon, vue que je suis paranoïaque. J'en suis sur que dés y là, des idées futiles vont me trotter dans la tête . Par exemple, le fait que je sois en maillot de bain à « deux pièces » à la place d'un « short de bain ». Vous voyez pas le soucie là dedans. Ben moi, j'en vois un. Ren sait que je suis un homme, il va trouver ça étrange que je me met en maillot de bain de femme alors que je suis un homme et que justement je devrais avoir un « sexe » d'homme. Alors que ce n'est pas le cas vue que je suis « hermaphrodite ». Qu'est-ce que je vous disais, je suis insupportable. Le pauvre, il va devoir me supporter. Non je rigole, je suis un « ange » seulement je vais l'agacer avec mes peurs. Ah et puis j'ai oubliée, ma mère m'a mis dans mon sac, une crème solaire spéciale pour ma peau fragile. Fragile du sens que je ne suis pas formée comme un être humain, mais comme une statut de glace. Si je ne met pas la crème solaire « spéciale » je risque gros. Non plutôt je risque de mourir. Alors oui, faudra pas que j'oublie de me le mettre, ou au pire, je demanderais à Ren de m'en mettre. Toute façon pour le dos, c'est obligé que ca soit lui qui me le met sinon il préfère que ca soit un autre homme. Là j'en doute beaucoup. Il va même péter un cable, si un homme me fixe de travers ou me touche un endroit intime (exemple : fesses, ventre, cuisse, ... ) enfin tout est intime quand on est « en couple ». Ah je m'en remet toujours pas d'ailleurs que je suis en couple avec lui. Je me crois encore dans un de mes rêves magiques. Mais je vais bien vite m'y habituer. Vue qu'avec lui tout est de joie et de plaisir. Je l'aime tellement si vous savez.

Une île colorée. Qu'est-ce que c'est beau. Non qu'est-ce que c'est magnifique. C'est mieux. Mon regard se pose sur le paysage ensoleillé d'une des îles de la Polynésie française. Si vous me regardez bien, j'ai l'air d'une petite fille qui découvre le monde et les beautés qu'elle y enferme. Les yeux tout scintillant, la bouche entre ouverte. Voilà comment je suis en ce moment. Ne vous moquez pas, sinon je mord. Ma main est dans celle de mon amant qui est juste sur le siège d'à coté. Je me retourne quelque temps après avoir réalisé dans quel monde nous allons vivre pendant deux mois. C'est fabuleux n'est-ce pas. Lui et moi. Moi et lui. Je crois encore rêver. Bref, j'en étais ou déjà.. Ah oui après m'être retourner vers Ren, je lui capture ses lèvres un moment, le temps d'un magnifique baiser qui ne dure pas longtemps, vue que l'avion est sur le point d’atterrir. Mais avant que nous arrivons à destination. Je me permet de rajouter un petit commentaire sur là ou on va habiter pendant les vacances d'été.
    «  C'est magnifique ! Je n'ai jamais voyagé dans cet endroit là, auparavant ! Mais ce qui est le plus merveilleux, c'est que.. -rougit timidement- On ne sera que tous les deux ! »

Bon j'avoue qu'il n'y avait pas qu'un commentaire sur la destination. Mais j'avais vraiment envie de lui dire. Donc voilà, c'est fait. Bref, une fois que l'avion a atterris. Je me sens soudainement mal à l'aise avec tous ces gens qui se lèvent et qui par la suite se bousculent pour pouvoir sortir. Je le retiens par la main, préférant attendre que tout le monde soit sortis pour ne pas qu'on soit bousculés en sortant de l’Engin. Je n'ai tout bonnement pas envie de me prendre tout le monde, et d'entendre des « pardon » ou encore « désolé » alors qu'au fond, je sais qu'il s'en fiche royalement de bousculer, ce qu'ils veulent c'est juste être en vacances sur l'île sans être déranger. Je serre sa main doucement, puis baisse la tête légèrement. J'aurais aimée lui dire « Tu sens cette ambiance.. Elle est nuisible ! ». Nuisible du sens que les gens ont tous un fond mauvais, qu'il montre d'une certaine manière ou sans le vouloir. Comme pour dire des mots qui ne pensent pas, juste par politesse et voilà. J'aime pas ce genre de personne, elles me rendent mal à l'aise. Bref, une fois que la plupart des passagers sont sortis, je relève doucement le visage. Légèrement gêner de ce qui s'est produit. Puis commence à murmurer quelque chose.. Qui forcément me redonne de suite le sourire. Vous savez déjà ce que je vais dire, avouez le.. Ben taisez-vous alors et laissez moi le dire. Ce n'est pas vous à le dire mais à moi. Non mais je vous jure.
    « On va s'amuser !! -un grand sourire sur mes lèvres et les yeux encore tout scintillant- Vite ! Vite ! »

Bon d'accord, j'ai l'air d'un gamin qui est impatient de pouvoir s'amuser en même temps c'est le cas. Je vais me reposer au bord de l'eau, me baigner, commander des boissons exotiques, dra.. non ça je ne peux plus le faire. Sinon j'ai habitude de jouer de mon charme avec mes trucs et astuces. Ce qui d'ailleurs fait baver les garçons. Ah les pervers. Mais je le ferais sur lui, j'aime bien le voir dans tous ces états. Sauf jaloux, parce qu'à ce qu'il a dit chez lui « Il ne vaut pas mieux pour toi que tu me vois comme ça ». Alors je vais éviter que cela arrive. Qu'est-ce que ca fait du bien quand même. Plus de concerto, plus de professeurs, plus de majordome collant. Désolé Lestat. Rien que lui et moi. Que du bonheur. En gros.

Je me précipite vers la sortie de l'avion en remarquant le décor, le people. Ah mon dieux, c'est magique cet endroit. Je veux y vivre. Dis Ren on vit ici. Personne nous connais, il n'y a pas de père, pas de travail, pas de soucie, rien de tout ça.. Puis on est riche alors on peut se le permettre non ? Allez !! Bon je sais, je parle pour rien vue que c'est dans ma tête, mais je vous emmerde. Wouaa, j'ai envie aussi de faire la danse spéciale de la Polynésie française certes il y aura des regards, certes il va être jaloux. Mais je veux profiter de mes vacances en dansant et m'amusant moi. Sinon je boude pendant les deux mois, et ca va être vite régler. Puis ma mère a régler tout, c'est elle qui nous a pris une suite pour notre logement. Que du luxe pour sa fille, bien sur. Surtout depuis qu'elle sait que je sors avec Ren. Elle veut que tout soit « parfait » et que rien ne manque. Ah je vous jure les mères. Je pouvais très bien le faire tout seul, mais non. Raaw.. Faut pas que je râle déjà sinon ca ne va pas le faire. Bon en attend Renou chéri, je sautille sur place en guettant son arrivé.
    « Wouaa ! C'est magique ! »
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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyDim 26 Juin 2011 - 20:07

Une île Paradisiaque Ailleurs-republique-dominicaine-republique-dominicaine-tns1 Une île Paradisiaque Photo_78346560_avatar_1
Source de calme et de joie,
source de coup de soleil aussi...

Les grandes vacances. Quand ça arrive, tu sens une bouffée d'air frais. Comme si enfin, après avoir attendu dans une petite pièce, où l'oxygène se vidait lentement, on t'ouvrais enfin la fenêtre, puis la porte pour que tu puisses t'enfuir de cet endroit fatalement malsain. C'est un peu ça que je ressens, même si j'aime beaucoup mes élèves. C'est humain, et ils doivent ressentir la même chose, même si certains ne doivent pas me placer dans leurs cœurs. Mais bon, après je laisse libre cours à ce qu'ils peuvent bien penser. Pour le coup, moi, je pars pour deux mois dans une île paradisiaque beaucoup plus chaude que l'Écosse. Bien plus éloignée, plongée dans l'océan pacifique -eh non, ce n'est pas l'Atlantide-, la Polynésie française offre un décor de rêve, des plages de sable blanc s'étendant sur des kilomètres, une faune et une flore abondante, des méduses et une chaleur étouffante. Ils parlent français, mais comme Miyaki a l'air de bien s'y connaitre, je vais lui laisser le soin de parler aux habitants. Je maitrise l'anglais, mais sait-on jamais, si nous nous retrouvons dans la « campagne » profonde, je doute que l'un d'entre eux parle anglais. J'ai donc au moins la certitude de ne pas dormir dans la voiture si jamais il y a un problème.

Et puis, pour lui comme pour moi, c'est un peu une « lune de miel ». On n'est certes pas mariés, mais ça n'empêche pas de donner à ce voyage cette appellation. Nous sommes actuellement dans l'avion. Première classe, je ne vous donne pas le coût du ticket d'embarquement. Renseignez-vous sur internet si ça vous fait plaisir. Bref, c'est pas le sujet. Actuellement, j'ai les yeux fermés, la tête mollement posée sur mon poing. Je tente de rester éveillé, même si le sommeil a déjà triomphé de moi depuis plusieurs heures. Alors sachez qu'en fait, je viens de me réveiller. Et ça ne serai certainement jamais arrivé si Miyu n'avait pas pressé ma main prise dans la sienne, en s'exclamant, des étoiles dans les yeux :

«  C'est magnifique ! Je n'ai jamais voyagé dans cet endroit là, auparavant ! Mais ce qui est le plus merveilleux, c'est que.. on ne sera que tous les deux ! »

Ah, vraiment? Tu m'en vois ravi. Au moins, on sera deux. Moi non plus, je ne suis jamais venu ici. C'est une toute première pour nous deux. Tant mieux, ça n'aurai pas été marrant sinon. Concernant le rougissement, je ne vais rien noter. Parce que c'est mignon et naturel. Alors, je me contente simplement de l'observer. Oui, on ne sera que tous les deux. Pendant deux mois. Si d'ici là, on ne se connait pas de fond en comble, si d'ici là, on ne s'engueule pas une fois, alors on pourra dire adieu à notre vie amoureuse. Un couple qui ne se broutille jamais, ce n'est pas un couple. Il faut des différences pour vivre ensemble, sinon c'est platonique. Et pour un prof de musique, le platonique c'est le mal. Voilà pour la définition. Je me contente donc de hocher la tête paresseusement, acquiesçant en ajoutant un sourire charmeur.

Mais c'est qu'il a bien fait de me réveiller, après tout. Même si j'ai l'impression d'être un peu ronchon -ce que je fais tous les jours avant de me lever, simple habitude-, je me rends rapidement compte que l'avion entame sa descente, bientôt confirmé par une hôtesse aux hauts-parleurs. Ah, j'aime cette voix off. Je la connais par cœur maintenant, à force de la côtoyer. Bref, une fois que tout le monde rejoint plus ou moins vite sa place, l'engin commence à perdre de l'altitude. J'ai horreur de cette partie. Tout comme le décollage. Tu as l'impression que ton cœur ne s'envole PAS avec l'avion. Qu'il reste à terre. Juste avant de te rejoindre. Mais c'est quand même une impression à part. Comme une centrifugeuse. En pire. Bref, l'avion atterris sans encombre et, alors que je m'apprête à me lever pour prendre les bagages à mains restés dans les placards en hauteur, Miyaki me retient d'une main. Ah, c'est vrai qu'il n'aime pas le monde. Alors, résigné, je patiente jusqu'à ce que Miyaki décrète enfin mon droit de me lever par un :

« On va s'amuser !! Vite ! Vite ! »

Calme, calme, la Polynésie ne va pas s'enfuir. Je saisis les bagages à main sans attendre, et récupère la main de Miyaki par la même occasion. Je l'embrasse légèrement et nous dirige vers la sortie. Le personnel de bord nous souhaite un bon séjour en anglais et un truc en français que j'ai pas compris. Je suppose que ça veut dire la même chose. Passons. Terminal 3. Fin d'aéroport. Il va falloir marcher. Damn it. Alors, d'une démarche assurée, je me dirige vers le terminal concerné. Aaaarg, déjà qu'apprendre l'anglais écrit c'était pas facile, mais si en plus le sens change, je sais plus quoi dire. Heureusement, il y a les traductions anglaises en-dessous. Mais jusqu'où? Je sens que je vais vraiment être dépaysé ici. Littéralement dépaysé. En soupirant, j'attends que les valises arrivent. Deux valises pour deux mois, avec une machine à laver en prime sur place. Deux valises pour nous deux, j'aime pas me surcharger. Et encore, Miyu a un peu empiété sur ma valise, avec toutes ses robes, jupes et j'en passe. Mais je lui achèterai un jean et une chemise sur place, parce que je vais finir par vraiment vouloir le voir en homme. Tout du moins en plus masculin. Parce que mine de rien, ça me gêne par moment. Mais c'est logique et compréhensible.

Puis, nous nous dirigeons, bagages en main, jusqu'à un taxi. Allez, le voyage n'est pas terminé, maintenant direction l'hôtel. Et même s'il n'est que 18h, je sens que je vais dormir. Parce que 20 heures de vol, ça crève. Ne dites pas que je ne fais que dormir, parce que dormir dans l'avion, ce n'est VRAIMENT pas pratique et confortable, même en première classe. Je vous le jure. Alors voilà pour l'anecdote. Heureusement, le chauffeur parle anglais, et je lui indique notre source d'hébergement. Encore une fois, ce n'est pas un petit hôtel. Mais bon, je passerai pour le moment.

Nous arrivons une trentaine de minutes plus tard. Hop, je me dirige à l'entrée, quelqu'un vient chercher nos bagages. Et le voilà déjà qui nous attend en face des marches. J'adresse un sourire engageant à l'accueil avant de récupérer la chambre réservée. Alooors, voyons ça. Vue sur la mer. J'aime ça. Je crois franchement que je vais sécher le repas du soir. Mais Miyu n'a pas l'air aussi fatigué. Et je suppose qu'il ne voudra pas manger tout seul. Après tout, le buffet est probablement déjà ouvert. Alors, allons-y. Les valises sont dans la chambre, et pendant que je fais mon petit tour du propriétaire, je lance à mon ange :

-Tu veux aller manger?
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyDim 26 Juin 2011 - 20:57

Nous voilà déjà sortis de l'avion qui faut prendre un taxi pour rentrer dans la suite qui nous est réservé. Je suis déjà impatient d'arriver dans la suite et pouvoir manger. Car mine de rien, le trajet m'a donné un appétit d’ogre. Et je me mangerais bien un plat typique du pays. Mmmh vite ! Juste à l'idée d'y penser ça me donne faim. Pour le moment pensons à ce qu'on pourrait faire après le repas. Se baigner. Oh oui. Surtout le soir, l'eau doit être bonne. Ah je veux me baigner. Obligé. Même sans lui. Bon je m'amuserais avec les garçons. Non je rigole. Quoi que toute façon pour qu'un couple marche, il faut des disputes non ? Quoi ? Je vais profiter de ça pour aller voir les garçons. Non, mais pour qui vous me prenez. C'est eux qui me croient pour une femme, donc qui vont venir vers moi vue que je suis tout seul. Ah ce qui parait, en plus il y aurait une fête pour accueillir les arrivés. Alors je ne veux pas rater ça. Pour rien aux monde. J'aime les fêtes et danser. Donc let's go. Bon c'est vrai qu'il y aura des gens, que je vais me sentir mal à l'aise mais je m'isolerais dans ce cas. On ne sait jamais. Mais je vais tenter quand même de m'incruster avec les autres, cela me permettra peut être d'être moins timide qui sait..
    « Oui ! »

Mon ventre se met à gargouiller à ce moment là. Je me met à rougir de honte car ce n'est pas classe d'entendre un ventre crier famine. Tout bêtement, je me met à taper mon ventre, pour essayer de faire taire le rugissement. Je sais que tu as faim, pas la peine de rugir comme un lion. Je vais te dresser tu vas voir. Non mais oh. Ah quand j'y pense, on est encore en France donc les gens doivent parler principalement en français. Pauvre Ren. Je vais m'occuper de tout dans ce cas, pour ne pas qui se sent gêner. D'ailleurs un valet de chambre vient nous chercher, voyant que nous sommes un peu perdu dans cet immense endroit et nous guide. A cet instant là, mes pensées se perdent un moment entre les îles et ce qu'on pourrait bien y faire pendant ces vacances. Genre des massages par un bel homme musclé de couleur caramel avec un accent espagnole.. ou français vue qu'on est en France. Mmmmh quel fantasme merveilleux. Tiens, si je demandais au valet ou se trouve la salle de massage. Ca ne serait pas une si mauvaise idée.
    « Monsieur, ou se trouve la salle de massage, s'il vous plait.. Et.. est-ce qu'il y aurait des masseurs disponible ? 
    Bien sur Madame, ils sont disponible actuellement, voulez-vous que je réserve ?
    Euh.. pas encore.. »

Bon c'est déjà ça, il y a des places de libres. On verra par la suite ou ca nous mène. Mais c'est vrai que j'en aurais besoin vue que j'ai terriblement mal au dos, à cause de ma position pendant le trajet. Bref, nous sommes enfin arrivé dans cet endroit ou se trouve le buffet. Et apparemment, il se trouve dehors. Un soirée animée comme on dit chez nous. Ola y a beaucoup de personnes. D'ailleurs je me sens de nouveau mal à l'aise avec tous ses regards. Pourquoi vous me regardez comme ça, je ne suis pas un monstre. J'ai juste mis une belle robe pas d'un style Rococo donc il y a aucune raison pour que vous me regardez comme ça. Je me cache derrière Ren pour me replier et me sent rougir de timidité. J'aime pas cet endroit après tout, tous les gens te regardent comme si vous étiez des monstres sortis de foire. Par pitié, regardez ailleurs. Je me sens trop mal. C'est comme ma venue à l'orphelinat, c'est insupportable . Bon dans ce cas, si je suis obligé de m'intégrer avec les autres. Je vais déjà penser à autre chose comme par exemple. Apéritif. Miam. J'en veux. J'en veux. Je suis toute hésitante là, les yeux toujours scintillants. Mmmmmh que ça à l'air bon. Cependant autre chose interpelle à ce moment. Un homme. Musclé. Bronzé. Assez grand. Qui marche vers notre direction. Qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi il vient ici ? Je suis en couple alors va-t-en oust ! Vilain moustique.. 
    « Mademoiselle.. Vous voulez monter sur l'estrade avec les danseuses ? »

Quoi ? Danser pas maintenant, j'ai beaucoup trop faim pour danser. Surtout que je sens que l'ambiance va être soudainement pesante. Il y a Ren et il va être jaloux qu'un homme s'approche de moi déjà. J'espère qu'il ne va pas s'énerver car il n'a rien fait juste me proposer de danser avec les autres filles. D'ailleurs j'aurais dis oui, si j'avais ma tenue et qu'il accepte l'offre. Sinon.. Sinon j'irais quand même non mais oh, je l'ai dis au début, je veux m'amuser, alors j'irais danser point. Alors alors.. Je vais répondre malgré les conséquences..
    « Ca sera avec plaisir.. »
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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyLun 27 Juin 2011 - 14:30

C'est les vacances,
mais c'est pas une raison.


Il est en forme après 20 heures d'avion où il n'a fait qu'observer l'extérieur. Bon, étant donné que je n'ai pas vu la moitié du trajet parce que je... dormais, je pense qu'il en a profité pour faire de même. Il y en a certains qui n'ont pas besoin de beaucoup de sommeil pour être en forme et repartir à l'assaut d'une journée. Je me croyais comme ça, mais finalement, ce n'est pas le cas. Tout du moins, Miyaki me dépasse sur ce point-là. Comment fait-il? C'est pas possible de dormir BIEN dans un avion. On se retourne tout le temps, et la première classe n'y fait rien. Moralité, j'ai besoin d'un bon lit bien horizontal, molletonné et avec un oreiller où tu peux poser ta tête sans avoir l'impression que c'est dur. D'être sur un nuage. Simplement le pur bonheur.

Je demande par pure politesse si Miyu souhaite diner. Mais son « oui » est un peu trop enjoué à mon goût. Il a vraiment la forme. À quelle heure je vais me coucher moi ce soir. On est en été, et il fait encore si soleil dehors, je n'ai même pas l'impression qu'il est déjà 18h. Et en Écosse, quelle heure est-il? Sans doute dans les 5 heures du matin. Arg! Nuit blanche! Presque mais tout de même. Je veux vraiment dormir. C'est mon seul souhait le plus cher. Mais mon ange n'a pas l'air d'accord. Allez, allons-y, je suis prêt pour une longue soirée de torture. Nous descendons aussitôt, pour finir au rez-de-chaussée. D'ici, Miyaki parle à un homme. Il me tient toujours par la main et s'adresse en français à l'autre qui acquiesce. Si je ne fais pas mon curieux, c'est parce que je suis fatigué. Nan, mais pas possible de vivre comme ça. Vous pensez peut-être que je suis tout le temps fatigué, mais soyez à ma place, et je rirai bien en voyant votre face de déterré. Bref, je dirige mon regard vers l'extérieur. Il y a de l'ambiance. Arg! C'est vrai que la majorité des invités sont arrivés ce soir. Avec nous. Ils ont faits un super banquet en pot de bienvenue. Pourtant, cette nourriture me répugne. Ce que je veux, c'est dormir. Uniquement.

De nouveau, un homme s'approche de Miyu. Aussitôt, je fronce les sourcils. Ça m'énerve profondément de ne rien comprendre à leur petite discussion. C'est davantage de la frustration qu'une réelle empathie. Je hausse un sourcil interrogateur, et lorsque Miyaki acquiesce, je lui demande, totalement à l'ouest :

-Qu'est-ce qu'il t'as dit?

Je détourne légèrement le regard, et observe le banquet d'un air égaré. J'ai l'impression d'être chez un peuple étrange. J'ai pas l'habitude de voir autant de monde avec une couleur de peau aussi foncé. C'est café au lait. C'est beau. Ça rend un charme particulier aux femmes. Et leur visage est affiné. Bref, c'est pas le sujet. Hrm. Concentrons-nous sur un endroit où se poser à l'écart des regards. Pour pouvoir dormir. Mais tout d'abord, prévenons Miyu :

-Je vais me reposer en attendant. Je suis juste là-bas.

Et à cela, je pointe mon index vers un sorte de sofa posé près de la piscine extérieure. Ça sera parfait. Juste de quoi s'adosser, et un accoudoir. N'écoutant plus que ma propre envie, je me dirige vers le canapé et plonge littéralement dessus. Aussitôt, un bâillement s'échappe de ma bouche. Révélateur. J'espère que je vais tenir. Je ne dormirai pas si je remonte maintenant. Il y a trop d'hommes tentants ici. Je le sais au moins pour être bisexuel.

Quelques minutes plus tard, je me dirige enfin vers le banquet. Manque de chance, j'ai perdu Miyu de vue. Il ne doit pas être bien loin d'ici. J'ai dû m'assoupir un peu. Il est temps de manger un morceau. Ah! Repérage de Miyu. On le laisse tranquille cinq secondes et il discute déjà avec un autre homme. Quand je vous ai dit que je suis hyper jaloux. Et encore, je ne suis pas en forme aujourd'hui. Quoiqu'il en soit, il est temps de remettre un peu d'ordre. Je me dirige vers Miyu, deux assiettes en main. Non, j'ai déjà dit que je n'avais pas faim. J'en ai machinalement pris un pour Miya. Une fois parvenus à leurs hauteurs, j'attire l'attention du concerné par un léger baiser. De suite, je lui donne son assiette, en ajoutant :

-Pour quelqu'un qui avait faim, tu ne t'es pas vraiment nourri.

Lentement, je me retourne vers l'homme face à lui, affichant un sourire dont ma famille est le seul détenteur. Sourire faux qui paraît vrai. Hrm. J'vous apprendrais, moi, à tenter je sais pas trop quoi avec mon copain. Pf. L'avantage, c'est que je ne parle pas français, j'ai une excuse pour ne pas parler. Finalement, c'est tout aussi bien.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyLun 27 Juin 2011 - 16:22

Qu'est-ce qu'il m'a dit ? Il m'a simplement inviter à danser avec les danseuses. Ce que je comptais faire tout à l'heure. Est-ce l'occasion de me mettre en tenue « traditionnel » qui veut dire serviette de plage colorée qui sert de longue jupe et de haut de maillot de bain assortis avec le bas. Allons, allons, c'est le moment de s'amuser. Pour une fois que j'en ai l'occasion, il ne faut pas la rater. J'adore les vacances, je vous l'ai déjà dis. Des vacances de rêve.. Avec mon ange. D'ailleurs, celui ci me demande ce que m'a proposé le jeune homme fort séduisant en s'approchant de nous. C'est qu'il aurait peur que celui ci me fasse du charme. Mais il risque rien, mon cœur appartient à qu'une seule personne et cette personne c'est lui. Puis sincérement ils ont aucune chance. Alors il ne doit pas s'en faire pour si peu. Mais je vais quand même lui répondre pour le rassurer.
    « Il m'a proposé de danser avec les danseuses ! »

Un désir que j'ai depuis que nous sommes arrivé et qui va se réaliser. Cependant une fois que je t'ai répondu, tu pars t'isoler pour te reposer sur une chaise longue qui se trouve au bord de la grande piscine. Il est trop adorable quand j'y pense. Pendant ce temps, l'homme de tout à l'heure me fait signe de le suivre pour me changer et me mettre en tenue de danseuse. Je le suis jusqu'au coulisse ou je me change dans une pièce privée puis va les rejoindre sur scène. Les deux chanteurs chantent en jouant du tambour au même rythme que nous. Tout le monde se met à frapper dans ses mains pendant le temps de la danse, et de la chanson. Jusqu'au moment ou elle prend finalement fin. Oh c'est dommage, je m'amusais bien à danser avec tous les regards sur moi qui m'observaient. C'est amusant. Bon la prochaine fois, qu'ils chantent j'en profiterais pour danser de nouveau, ainsi il pourra me voir et je lui ferais du charme. J'aime le séduire, c'est un jeu entre lui et moi que j'adore.

Nous sortons de l'estrade puis je me dirige vers les boissons car tout ça, malgré rien ca m'a donné une soif. Alors je prend un cocktail dans la main, avec un paille à l'intérieur et une fraise sur le bord du verre. Puis commence à boire doucement en écoutant les autres gens parlaient et dansaient. Un peu à l'écart comme d'habitude. Je veux reprendre mon souffle dans le calme. Ca m'a mis K.O tout ça. Donc au comptoir en souriant légèrement . Quelle île merveilleuse. J'aimerais rester ici toute ma vie, si cela est possible. Mais c'est trop beau pour rêver, ma vie s'est de remplacer mon père.. Tout le monde le sait. Alors quand je me met tout bonnement à souffler un jeune homme s'approche de moi pour me porter compagnie voyant que je suis tout seul. Je lui souris et le laisse prendre sa boisson. Mmmh mangue et fruit vert. Pas trop mon truc mais chacun son goût n'est-ce pas. Moi je suis plutôt fruit rouge et fraise. Quoi que j'aime la mangue aussi mais les fruits vert non merci. Bref, il me fait un sourire charmeur avant d'entamer une conversation amicale.
    « Pourquoi une fille comme vous reste à l'écart ?
    Je n'aime pas trop me mêler à la foule !
    Je vois, alors permettez-moi de me rejoindre à vous, ainsi vous serez moins seule !
    C'est gentil de votre part !
    Oh c'est normal, voyons ! Alors que faites-vous dans votre vie ?
    Je suis chanteuse et musicienne !
    Oh nous avons là, une artiste ! Est-ce que vous nous ferez l'honneur plus tard de chanter !
    On verra.. Sinon vous, vous faites quoi ?
    Je suis danseur et masseur professionnel ! »

Au moment, ou j'allais lui répondre voilà le retour triomphale de mon amant. Ah je crois qu'il n'apprécie guère que je sois en compagnie de charmant jeune homme. Il ne doit pas s'en faire, nous parlons juste de notre profession. Rien d'alarmant à part son regard charmeur du début mais je n'y ai pas fais trop attention à vrai dire donc ça passe encore pour moi. Oh tient, il a deux assiettes. Ah ça me fait rappeler que j'ai faim depuis notre arrivé ici. Faut pas que mange sinon je vais grossir et je ne rentrerais plus dans mes corsets et je vais me faire gueuler par mes parents parce que j'ai abusé de la nourriture alors que d'habitude je ne mange presque rien. Un regard se pose sur cette assiette moitié équerrer moitié envie. Je ne suis pas dans le caca. Je ne sais pas comment je vais m'en sortir avec tout ça mais faut bien que je trouve quelque chose. Bon on va faire comme d'habitude, manger très peu et profiter des boissons. En même temps avec ce temps, c'est la meilleur chose à faire. Alors je l'embrasse amoureusement avant de lui prendre une assiette et qu'il soit déchargé puis commence à prendre un aliment avec la fourchette, puis le met à ma bouche. Mes papilles gustatives sont à ce moment au paradis entre le délice et l'envie. Ca se comprend je n'ai pas manger depuis un moment alors ca fait bizarre soudainement de manger. Au faite, je ne lui ai pas répondu à mon amour, faut que je lui répond. Je finis ma boucher puis m'essuie la bouche proprement avant de reprendre la parole.
    « Merci mon amour ! Tu penses à tout ! »

Après avoir dit ces quelques mots, je me remet à manger, en me mettant dans les bras de mon ange. L'homme se sent soudainement mal à l'aise à cause de Ren qui a un sourire plutôt étrange à son goût. Je tourne légèrement la tête pour rire. Ca fait drôle quand même de voir un simple homme dans cet état juste pour un faux sourire. Je le ressens en même temps, je peux comprendre ce qu'il ressent et s'est doute qu'il doit avoir parce que tout bêtement voilà quoi « cet homme » va me voir alors que je suis en couple et qu'il ne sait pas donc il pourrait me draguer ou je ne sais quoi. Donc je vais rassurer mon ange pour ne pas qu'il se fasse des idées.
    « Ne t'en fais pas, mon ange.. Nous étions juste en train de parler de notre profession.. »

Dis-je avant de lui voler un baiser des plus passionnel et sentimental. Un vrai baiser quoi.

Musique ou Miyu dansait : ici
Musique en cours : ici
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMar 28 Juin 2011 - 20:49

Pourquoi quand on est fatigué,
on trouve que le monde a perdu ses couleurs?


Vous savez qu'une homme devient rapidement jaloux s'il tient vraiment à vous? Eh bien, c'est le moment d'y réfléchir. Je ne vous donnerai malheureusement pas la réponse aujourd'hui, mais peut-être qu'un autre jour... qui sait? Quoiqu'il en soit, pour le moment, je ne suis pas concentré sur ce sentiment. Simplement curieux. Très curieux même. Un peu trop pour une personne normalement supposée dormir. Alors je demande ce que le bonhomme lui as dit. C'est juste de la curiosité, croyez-le ou non, je n'ai absolument aucune idée malsaine derrière la tête. Et ce n'est pas ironique. Bref, je me sens tout de même plus soulagé lorsque Miyu me répond finalement, au bout de quelques secondes :

« Il m'a proposé de danser avec les danseuses ! »

Je me base sur la confiance, j'espère que tu ne me mens pas. Tu n'as pas l'air. Tant mieux. Je peux me diriger vers la chaise longue. Vous savez qu'il fait chaud ici? Normalement, la piscine est censée rafraîchir de par sa présence, et j'ai une furieuse envie de piquer une tête dedans. En plus, normalement, avec la chaleur et l'eau, par un phénomène d'évaporation, il est censé il y avoir de l'humidité, moralité, on doit être rafraichi. Y'a pas des brumisateurs ici? Il doit y en avoir. C'est sûr, sinon je vais mourir dès demain. Je pense dormir sur les couettes, ou bien brancher la clim à fond. Le problème, c'est le bruit affreux qui s'en dégage. Et puis,dans les pays tropicaux, y'a pas des grosses bêtes qui se baladent dans les douches? C'est arrivé à un de mes cousins qui est allé aux Antilles. Un gros mille pattes. Brr, je veux pas de ça chez moi, sinon je crie au scandale. Les bestioles comme ça, elles restent chez elle, bien au frais dans les forêts. Et elles viennent pas déranger des touristes qui recherchent la tranquillité, non mais.

En moralité, je suis actuellement couché sur cette chaise longue, somnolant légèrement. Un peu. Beaucoup en fait, je suis à deux doigts de m'endormir. La rumeur est bien vrai, il fait plus frais près de l'eau. Pas besoin de brumisateur, je suis très bien là où je suis. Effectivement, de l'endroit où je suis, je peux apercevoir Miyu qui danse sur scène. Mais c'est qu'il danse bien, pour un homme qui se cache sous une femme. Beau déhanché. Hrm. Mes yeux se ferment. C'est peut-être le bon moment pour dormir, qui sait? J'en sais trop rien.

Ah! Je disais quoi déjà? Miyu n'est plus sur scène. Crotte de bouquetin, je me suis endormi. Levé brusquement, j'ai un peu la tête qui me tourne. Instinctivement, je passe ma main sur mon front en fronçant durement les sourcils et fermant les yeux. La pression atmosphérique augmente quand il fait chaud? Effectivement, ce mal de tête le prouve parfaitement. Quand il fait chaud, y'a qu'une chose à faire : imiter son chien, son chat, son animal de compagnie -sauf le cochon d'inde parce qu'il est en cage- et se coucher sur le carrelage froid. Plus près du sol on peut pas, donc on est pas touché par la pression, et en plus on a l'assurance d'être au frais. C'est pas bête comme technique, je tenterai un jour. Peut-être. Quand je serai seul. Et je me métamorphoserai en léopard pour que ça fasse moins idiot. Bon, quand je rentre, j'adopte ma nouvelle méthode. Après, y'a plus rapide pour refroidir. Je me fous dans le réfrigérateur. Sensation fraîche assurée. Hrm bis.

Je me dirige vers le banquet et scrute un instant les personnes qui m'entourent. Bon, un groupe de filles, un autre de filles, des couples, des mecs. Allons bon. Pas de Miyaki en vue. Suffit que je le perde un instant et le voilà parti je-ne-sais-où. D'autant plus que je ne parle pas le français moi. Y'a pas un traducteur dans les parages? Pff, bande d'illettrés qui savent pas parler anglais. Bon, pour le coup, c'est un peu moi l'illettré. Mais... c'est pas grave. Je rempli plutôt maigrement deux assiettes, parce que je sais qu'il a un appétit d'oiseau et que je n'ai vraiment pas faim. Et voilà, quand on parle du loup, on en voit la queue. Repérage de Miyaki. Le voilà qui parle encore avec quelqu'un. Tant mieux, il arrive à se faire des amis, même si ce n'est que pour une soirée. Ou pour un mois. Ça me fait doucement sourire. Mieux vaut ça que de rester renfermé, j'ai bien fait de venir. Quoiqu'il ne soit je me dirige vers Miyu, qui prend mon assiette avant de déclarer :

« Merci mon amour ! Tu penses à tout ! »

Évidemment, que crois-tu? Nous sommes un couple, je dois tout faire pour que tu te sentes bien là où tu es. C'est mon plus grand bonheur. Une nouvelle fois, je l'embrasse pour lui signifier mon amour, avant de me tourner vers l'homme. C'est qu'il doit être un peu mal à l'aise, mauvaise idée ou non derrière la tête. C'est pour cette raison que je stoppe mon baiser avant de m'adresser à l'homme en anglais bien sûr. Il doit bien connaître quelques mots d'anglais quand même.

-Bonsoir, j'espère que ma présence ne vous dérange pas. Je cherchais justement Miyaki. Je repars bientôt.
« Ne t'en fais pas, mon ange.. Nous étions juste en train de parler de notre profession.. »

Ce n'est pas parce que je t'ai dit que je pouvais être jaloux que je le suis toujours. Peut-être qu'en temps normal, je le suis, mais pour le moment, ce n'est pas vraiment le cas. D'ailleurs, par ce baiser, tu me prouves bien que tu es honnête. Alors, je vais m'en tenir à ces paroles et ces sensations. Ah! Qu'est-ce que je fais là déjà? Je crois que je suis plutôt fatigué. Voir même beaucoup, et dans ces cas-là, je deviens agoraphobe. Moralité, je sens que je vais vraiment aller me coucher. Mais d'abord mieux vaut avertir Miyu, histoire qu'il ne me cherche pas.

-Miyu, je vais aller me coucher, l'avion m'a épuisé. Tu peux rester ici à t'amuser si tu veux, mais ne te couche pas trop tard quand même.

J'ajoute un petit baiser sur le front avant de saluer l'homme face à lui et de me diriger lentement vers l'hôtel, une main dans les cheveux, les grattant légèrement.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMar 28 Juin 2011 - 22:29

La confiance est quelque chose de sacré dans un couple. S'il n'y a pas de confiance, cela ne va pas durer longtemps. Toute façon, vous voulez que je vous dise, je suis quelqu'un de confiance. On peut tout me dire, on peut tout me confier, je le garde pour moi et le dit à personne. Promis, solennellement. Vous pouvez avoir confiance en moi, même si moi je ne vous ferais jamais confiance ou très peu. Je n'ai jamais donné ma confiance à quelqu'un à part Ren et ma famille. Ren ? Il fait partie de ma famille à présent non. Bien sur. Alors autant dire « seulement ma famille » pour ne pas s'embêter. Mais ce qui est dommage, c'est qu'il doit déjà partir pour se coucher. Ben tu vois, si tu aurais dormi pendant le trajet ou hier toute la journée ou jusqu'à 13h, tout cela ne serait jamais arrivé, tu vois. Normalement moi je dors jusqu'à 13h ou moins. Parce que le soir, je veille et donc forcément je dors plus longtemps. Mais pour moi c'est un avantage. Le matin y a rien à faire à part déjeuner. Alors je m'en fou un peu de me lever tôt, sauf si y a les cours de chants avec M. Musique, qui d'ailleurs doit bien s'ennuyer sans moi. Tu vois j'aimerais lui envoyer une lettre avec la mer, des femmes et tout et ensuite écrire « Ah qu'est-ce que c'est bien les vacances sans vous, Monsieur. J'espère que vous vous ennuyez pas trop à rien faire sans moi ! » Le pauvre déjà que ma mère le paye juste pour qu'il s'occupe de moi. Oh mon dieux, il doit en souffrir. Avoir qu'une personne à s'occuper, le pauvre.

Passons, en parlant de professeur, et tout.. J'ai zappé totalement mon bilan de santé du mois. Alors mon cousin va sûrement envoyer mon oncle ici pour me le faire. Autant le faire maintenant ou après quand je serais moitié morte et moitié consciente. Parce que là je veux profiter de m'amuser. D'ailleurs, les gens hurlent tous « A la piscine ». Non ne sautez pas sur moi, par pitié. Je ne veux pas être écraser, par pitié. L'homme me protège et me met sur le coté pour ne pas être bousculer. Je lui souris comme remerciement. Et pose mon regard sur tout le monde. Alors comme ça c'est l'heure de se baigner. Mmh trop de monde à mon goût, pourtant la personne à coté de moi, n'a pas l'air du même avis que moi et me balance dans la piscine. Attention, première réaction : je suis outré ; deuxième réaction ; je hurle. L'eau est froide et vue que je m'y étais pas préparé du coup, elle est encore plus froide que d'habitude. J'ai envie de pleurer « Ren vient m'aider ! ». Je crois que je vais être malade. Mais pour l'instant oublions ça et amusons nous avec les autres. Tous s'éclaboussent et rient ensemble comme une bande d'amis qui se connaît depuis toujours. Qu'est-ce que j'aimerais être comme vous. J'aimerais tellement vous ressemblez, ne pas être timide, n'avoir pas peur d'être avec du monde. Mais je ne le suis pas. Alors après quelques minutes, je sors de la piscine. Et c'est à ce moment là que je vois mon oncle et mon cousin. GPS intégré tu as encore réussi à me retrouver, pff..
    « Miyaki, c'est l'heure de ton examen.. Tu veux bien me suivre, s'il te plait ! »

Je hoche simplement la tête pour répondre à ce qu'il dit et m'emmène dans une salle d'examen ou infirmerie à mon goût. Le connaissant, il va sûrement me poser des questions sur ma santé en priorité et aussi sur moi. Comme d'habitude quoi. Je commence à me mettre à éternuer, alors il prend une serviette de quelqu'un et me la pose sur mes épaules. Mon cousin m'ébouriffe les cheveux avant de nous accompagner dans la salle ou je m'assois sur un lit. Il sort alors un seringue vide pour prélever mon sang. Il examine ou se trouve la veine et me pique à ce moment là. Malgré que je suis habitué, je me met à couiner comme un enfant qui a mal à une blessure ou un vaccin. Il sourit amusé par mon comportement et se met à engagner la conversation.
    « Comment te sens-tu en ce moment ?
    - Tout va bien, avant que je sois balancé dans la piscine !
    Mmh, je vois ! Sinon les symptômes sont moins présent ?
    - Oui ils ne sont presque plus !
    Continue comme ça alors.. »

Il me fait passer plusieurs testes en me demandant d'aller par là et par ci. J'espère que je n'ai rien et que ma maladie n'a pas avancé. Je ne veux pas mourir à présent que je suis heureuse. Par pitié, tonton dis moi que je vais bien et que je suis hors de danger pour l'instant. Je ne veux pas mourir par pitié. Il s'approche de moi pour examiner mes oreilles, voir si mon audition est toujours aussi bonne et que je me les laves régulièrement. Par la suite, il enchaîne avec la bouche qui me demande de faire « Aaah ». je m'exécute en baisant les yeux, un peu inquiète de ce que le destin me réserve. Alors c'est à cet instant, qu'il me répond : 
    « Sinon, parle moi de toi.. Tu es avec quelqu'un en ce moment?
    - Mmmh ! Mais tu le sais déjà non !
    Oui ta mère me l'a dis ! J'espère qu'il prend soin de toi, au moins !
    - Oui tu n'as pas à t'en faire !
    Ca va alors ! Bon pour l'instant, ton statut n'a pas avancé ! Tu peux dormir tranquille ! Je vais donner les résultats à ta mère et puis tu peux retourner avec tes amis ! Mais vue ton état tu devrais aller te coucher ! Sinon tu vas être encore plus malade !
    - D'accord ! Merci beaucoup, tonton ! »

Je souris et l'embrasse sur la joue avant qu'il prend les papiers et me raccompagne devant ma suite ou il m'embrasse sur le front et demande par la suite à mon cousin de revenir à Versailles. Je les regarde pour une dernière fois en leur faisant « bye ! Bye » de la main puis me remet à éternuer à marchant. Pas une fois mais trois fois. Je déteste être malade. Puis c'est sur à présent, qu'on va m'entendre dans toute la maison. Brrr j'ai froid maintenant. J'éternue encore et toujours. Putain ca m'énerve. Je m'avance vers la douche pour me prendre un bon bain chaud. Mais vue que je suis maudit, en éternuant, je me prend le mur de la douche, par simple réflexion, je me met à frotter mon front en hurlant de douleur. Aie, aie ca fait mal par pitié faite que c'est passager que j'ai pas un bleu ou je ne sais quoi encore. Sinon je reste dans la douche et je n'y bouge plus. Bref, je finis par prendre ma douche pendant un moment, le temps de me frotter avec le savon, de me rincer de sortir et de me mettre un de ses t-shirts longs pour ensuite retourner dans la chambre. C'est impossible, j'ai encore mal, je me frotte toujours le front. J'ai mal, bon dieux. Je commence alors à couiner en frottant de plus en plus vite espérant que ca y fait quelque chose mais en vains...
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 29 Juin 2011 - 19:09

Et je ne suis pas bourré,
juste un peu fatigué.


En écho à mes paroles, je monte aussitôt me coucher. Ah! C'est bien de descendre les marches, mais lorsqu'il faut les remonter c'est une autre paire de manches. Tout de suite, j'ai l'impression que le nombres de marches a subitement été multiplié par trois. Étant exorciste, je peux croire à tout. Qui sait, peut-être que les fantômes s'amusent maintenant à tromper la vision de jeunes hommes pour les déstabiliser et leur empêcher de monter dans leurs chambres. Dites, à votre avis, est-ce que les fantômes d'ici sont aussi livides qu'en Écosse? Je me pose franchement question. Étant donné que les morts d'ici doivent être mate, voir noir de peau, ça doit être étrange. Hum, ça me tente bien d'aller chasser du fantôme ici pour voir si mes pensées sont réelles ou bien totalement absurdes. Et plus je me questionne, moins j'ai l'impression de penser à tort. Est-ce que je vais avoir suffisamment de cran, voir même de volonté, pour traîner mes pattes ce soir-même das un cimetière, alors que mon cerveau crie « stop » et a enclenché la sirène depuis un bon quart d'heure déjà?

J'hésite, franchement j'hésite. Et j'ai pas l'air idiot, devant les marches, sans bouger. En vérité, c'est peut-être moi le fantôme. Comparé à toutes ces jolies demoiselles et messieurs, c'est moi le plus « blanc ». et ma fatigue n'exagère que davantage cette impression. Je pense que la chasse aux fantômes ne sera vraiment pas pour ce soir. Pour plusieurs raisons. Raison numéro un : mes jambes ne tiendront pas jusque là. Raison numéro deux : je risque de me faire tuer si je ne connais pas la force des fantômes présents, surtout parce que je suis claqué. Raison numéro trois : je pense que si je sors maintenant, avec l'obscurité naissante, je vais me perdre. Raison numéro quatre : En vérité, je ne sais absolument pas où trouver un cimetière dans les parages. Raison numéro cinq et dernière, la plus importante : Il faut déjà que je trouve un fantôme dans les parages.

Voilà pour la conclusion. Les marches me font toujours aussi terriblement peur, mais magie de la technologie, superbe invention depuis mon grand père, peut-être avant, même si j'en sais rien, il y a cette boite dans laquelle tout le monde peut rentrer sans se fatiguer, qui fait peur aux plus petits, ou bien leur donne l'impression d'être dans une attraction. C'est... l'ascenseur. Superbe chose qu'est l'ascenseur. Fantôme des marches, je te quitte. Si je te recroise un autre jour, je jure de te tuer, comme ça tu arrêteras de désespérer les fatigués comme moi, ou les vieux. Tu seras... le Marcheur. Je retiens ton nom, on se reverra d'ici là. Le voilà qui a peur, et que les marches reviennent brutalement à leur juste hauteur. Pff, trouillard va. Je me dirige lentement vers la boîte métallique, monte à l'intérieur, me retrouve en face de trois belles demoiselles toutes plus métissées les unes que les autres, me lançant d'un sourire charmeur l'étage où je souhaite descendre. Enfin, ça c'est dans le cas où je comprends le français. Ce qui n'est pas mon cas. Alors, de cette inutile phrase s'ensuit une discussion en anglais qui durera jusqu'à mon étage, puis jusqu'à ma porte de chambre. Juste elle et moi. Pas ses copines, parce qu'elles n'avaient pas l'air de comprendre quoique ce soit.

Elle me propose d'un air amusé si je veux bien prendre un verre avec elle. Ça aurait été avec un immense plaisir, mais je suis malheureusement sublimement fatigué. Et je sais que ma réponse n'a rien à voir avec mes pensées. Vous savez, quand deux charmeurs se rejoignent, en général ça dure pendant longtemps. Et puis, Miyu est certainement encore en bas. Alors, je suis tranquillement la belle métissée jusqu'au bar du troisième étage. Mon étage. Un petit verre, puis deux petits verres. Elle veut me saouler. J'ai bien compris. J'ai déjà bien compris son petit jeu depuis qu'elle a engagé la conversation dans l'ascenseur. Elle sait parfaitement que j'ai aussi bien compris. C'est comme un dialogue de sourd. Quand j'étais petit, les filles qui me tournaient autour me surnommait « Dom Juan ». parce qu'aussitôt que l'envie est passée je m'en lasse. Et je suis bientôt à l'apogée de ce que je souhaite. Encore un petit verre. Moi qui rêvait de pouvoir dormir. Mais je n'ai rien oublié. Il en faudra plus pour me rendre tout à fait saoul. C'est vrai que je n'ai plus toute ma tête, mais je l'ai suffisamment pour comprendre que je suis en couple et que non, il n'y aura rien entre elle et moi. De plus, elle me dépasse d'un petit centimètre, et techniquement, je n'aime pas ça. Alors, gentiment, je lui souffle sur le cou, avant de murmurer, en réponse à son léger rire teinté d'alcool :

-Plus tard, petite fleur.

La jeune femme change subitement d'expression, pour finir outrée. Mais mon sourire toujours aussi charmeur ralentit ses envies de me frapper. Reposant le verre vide sur le comptoir du bar, je dépose quelques euros pour payer les quelques verres d'alcool fort consommés. La fille s'apprête à répliquer durement sur ma phrase, mais je l'interromps aussitôt, posant un doigt fin sur ses lèvres pulpeuses.

-J'ai payé tes quatre verres, soit heureuse. Et va dormir.

Aussitôt dit, aussitôt parti, je tourne sur les talons, et m'éloigne rapidement. À cela, je patiente devant ma porte, lâche un bâillement avant de pénétrer dans la chambre. Je passe par la salle de bain , et en profite pour démaquiller le peu de crayon que j'ai mis ce matin. Eh bien, ravi de savoir que les techniques de dragues n'ont vraiment pas changé. Toujours, mais alors toujours, on me sort « Vos yeux sont magnifiques! C'est naturel? ». Quand je réponds oui, on ne me croit pas, quand je réponds non, on me demande où j'ai acheté mes lentilles. E là, je ne sais pas répondre. Demandez à chaque personne le vendeur que je leur ai sorti, ils se rendront compte qu'il est toujours différent. Au prochain, je lui sors que c'est un maghrébin sur un dromadaire qui ne se rend en Écosse que toutes les vingts pleines lunes. Et il faut qu'elle soit rousse, sinon faut attendre encore vingt pleines lunes. Voilà.

Je me change avec un air morbide sur le visage, tant par la pinte que je viens de me prendre que par la fatigue réellement emmagasiné depuis ce matin très tôt. Ou hier soir très tard. Les mains sous la tête, je repense brutalement à mon boulot. S'offrir deux mois de vacances, c'est génial, mais le problème, c'est bien que la guerre n'est pas terminée à Londres. Elle est même loin d'être finie. Je soupire en fermant les yeux. La lumière est éteinte, et je ne vais certainement pas tarder à m'endormir. Il fait chaud. Terriblement chaud. Mais mes dernières penses virent encore sur Londres. Et si je dois... rentrer? Mieux vaut éteindre mon portable. Si j'ai le courage de tendre le bras jusqu'à la table de nuit. Trop loin. Beaucoup trop loin.

Mon bras retombe mollement sur mes yeux. Aaaah, ça y est, enfin, le sommeil vient.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 29 Juin 2011 - 19:53

Le lit est vide. Pas de Ren. Il m'a mentis. Des larmes se forment alors sur mes joues. C'est qu'un menteur comme les autres. Allez savoir s'il a toujours été honnête avec moi. Maintenant je n'ai plus l'impression. Pourquoi je suis maudit ? Pourquoi ça arrive à moi ? C'est bon, j'ai compris. Mon corps insiste pour que je m'y remet, « mutilation ». Je me dirige de nouveau dans la salle de bain. Me regardant dans le miroir, les larmes qui ne cesse de couler. Mon corps tremblant. Je prend en possession le rasoir de Ren. A ce moment la question qui me vient à l'esprit est « Est-ce qu'il faut que je la fasse ? ». Sans vraiment comprendre pourquoi, ma main se met automatique à me mutiler le bras. Je couine légèrement. La seule personne qui a toujours été honnête et franc avec moi, c'était bien Kanzaki. Les autres sont que des menteurs. Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a du sûrement aller draguer. Oui, c'est bête mais il y a plus beau/belle ici que moi. Alors il pourrait très bien me tromper et partir avec une autre. Deuxième mutilation. Combien je vais en faire sur mon corps. J'aimerais en finir avec ma vie par moment pour être autant stupide. Mais malheureusement je ne peux avancer plus loin. J'ai la tête qui tourne et je crois que je vais m'évanouir. A cause de la fièvre à cause d'avoir attraper froid. Et vue que mon corps est fragile, je suis tombé encore plus bas. Je tombe au sol, en lachant le rasoir en fermant les yeux soudainement. Mon sang coule, je le sens sur mon bras. Est-ce qu'elles sont assez profonde pour que je fasse une hémorragie.
    « Menteur.. »

Les seuls mots que je puisse murmurer encore sous la fatigue et la fièvre. Je commence à m’effondrer petit à petit sans me rendre vraiment compte que je suis tomber vraiment bas. Je crois que je vais passer toute la nuit comme ça, d'ailleurs pour moi c'est comme un long sommeil. Je sens même les heures passaient, c'est fou n'est-ce pas. Alors si ce n'est pas ma maladie qui va me rattraper, c'est moi qui va le faire toute seule en me mutilant tellement je me trouve bête et stupide d'accorder ma confiance trop facilement. Le bruit de mon portable raisonne dans la pièce. Mon tonton qui doit sûrement me dire les tests de mon examen qu'il m'a fais avant que je monte ici. Je suis incapable de me lever, et si c'est bien Ren qui est là, alors il ne doit pas avoir la force quoi que, si peut être vue qu'il a pu aller ailleurs. Ne jamais faire confiance aux hommes plus âgés ce ne sont que des menteurs. J'espère que mon sang va pas aller jusqu'au couloir, sinon c'est mort. Il va se douter, puis même le matin, je ne peux me lever, je suis trop malade et épuisé physiquement pour faire quoique ce soit. Puis ca m'étonnerait aussi que demain je lui parle, vue que je vais lui en vouloir à « mort » s'il n'a pas une excuse valable ou qui ne justifie rien. Alors simplement, je ne lui pardonnerais pas. C'est comme ça.

Le lendemain arrive, donc personne a entendu le téléphone et je suis incapable de me relever, ma main me fait affreusement mal, et je sens plus mes jambes à cause de la fièvre. Est-ce qui va se rendre compte que je ne suis toujours pas rentrer. Ou il a mieux à faire.. Peut être qu'il était avec des filles et qu'il a dragué à présent. Je sais que je ne devrais plus me fier à lui, car ce qu'il compte pour lui ce n'est pas « moi » mais les filles. Alors bon.. Mon téléphone se met de nouveau à sonner. Je tente quand même le tout pour le tout en essayant d'appeler Ren mais vue que je sens que je vais me faire tuer pour mon acte, alors je ne vais pas faire grand chose. Quoi que si je veux me sortir vivant, faut mieux que je l'appelle..
    « Ren.. »

Est-ce qu'il m'a entendu, cela m'étonnerait mais j'aurais quand même essayer quelque chose à vrai dire. Mon dieux que j'ai mal. Je préfère me voir morte à vrai dire, je serais un fantôme et je pourrais l'hanter pour me venger. Je souffre de ce qu'il a pu faire et de ce mensonge. Je crois que maintenant tout va changer, je me méfierais et il faudra qu'il se rachête, sinon il n'y aura plus de confiance, et je vais en souffrir d'avantage. C'est affreux de se faire tromper dés les premiers jours. Des larmes silencieuses se forment autour de mes yeux, celle de ma tristesse et de la trahison dont j'ai été victime. Pourquoi je suis la victime ? Je ne me vengerais pas car je ne ne suis pas comme ça, mais je vais m'en prendre au responsable sinon je vais souffrir de ne rien faire alors que lui, aurait fais mal à la personne qui me touche ou me drague.

Les toilettes à miroir, c'est pratique pour se mutiler en toute intimité. Je crois qu'il y a aucune chance pour qu'il me retrouve encore moins vivant. Mais bon ce n'est rien, je vais devenir un fantôme ca va être encore plus marrant, n'est-ce pas. Deuxième tentative, j'entre ouvre doucement la porte des W.C espérant qu'il se pose des question par rapport au fantôme des toilettes et qu'il se demande "Comment ca se fait qu'elle s'ouvre toute seule, cette foutu porte?" si il s'en fou, c'est peine perdu d'avance. Espérons qu'il remarque mon abscense sinon merde!
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 29 Juin 2011 - 22:41

C'est pas un ange,
C'est juste mon ange.


Réveil brutal. Qu'est-ce qu'il s'est passé? Hier, j'étais fatigué. Très fatigué. Presque plus que... en fait, j'ai jamais été autant fatigué de ma vie. Même que ma bouche est toute pâteuse. Allons bon, j'ai bu en prime. Franchement, c'est pas sérieux. Et la soirée qui me revient lentement en tête, en passant mon cerveau dans une machine à fabriquer des pattes. Et après l'avoir émietté, il est passé au mixeur. Et quand il est passé au mixeur, on le met dans la machine à laver. Et ça donne ce résultat. Un mal de tête atroce, digne des plus grands maux jamais connus. J'exagère peut-être la chose, mais c'est franchement pas agréable. N'empêche que là, je me relève brutalement, et que, manque d'équilibre, mal de tête en prime, je me recouche aussitôt, la main sur la tête, tordu de douleur, vociférant contre les injustes dieux.

Où est Miyu? Je ne l'ai pas vu, il n'est pas non plus à mes côtés, juste là, sur le lit. Allons bon, où peut-il bien être? Je me suis endormi avant de le voir. Et même maintenant je ne le vois pas. Contentons nous pour le moment de nous lever. Oui, c'est la première chose à faire avant de penser à quoique ce soit d'autre. Se lever est le plus important. Alors, on se décale légèrement du lit. Les pieds sortent les premiers, et on balance son poids du corps sur l'extrémité du lit. Hop, nous voilà assis. Mais le mal de tête, lui, est toujours là. Plus fort et machiavélique que jamais. Il mérite un prénom pour que je me souvienne de lui. Mais j'ai pas envie, parce que j'ai... la flemme. De réfléchir, surtout. Bon, où donc diable est Miyaki? Y'a pas de raison qu'il ai dormi autre part. Et je sais pas où il peut bien être à part ici.

Me levant lentement, je marche doucement jusqu'à l'entrée, une main dans les cheveux, comme pour retenir mon cerveau de s'échapper. Et pour m'empêcher de me recoucher. Je passe un regard par la salle de bain, pas de Miyaki. Continuons. Non, en fait, on ne continue pas. Flash back. On regarde le sol. Depuis QUAND y'a ces marques rouges sur le sol? Dites-moi que c'est une mauvaise blague, ou bien une caméra cachée. Tout, sauf ce que j'aimerai éviter de penser. Et puis, c'est comme un jeu de piste, j'ai l'impression de devoir suivre ces traces morbides étendues sur le sol, jusqu'à l'endroit propice. Je n'ai. Vraiment. Jamais. Aimé. Le sang. Si y'a bien une chose que je répugne, c'est bien ça. Le pire des pires, c'est le sang. Ça me rappelle de mauvais souvenirs. Bref, c'est pas le sujet là. On cherche Miya. Mais d'abord voir avec quoi il s'est potentiellement blessé. Oh et puis m*rde alors, on s'en fiche, ce que je veux savoir, c'est s'il va bien ou non. Dans les deux cas, il faut l'emmener à l'hôpital.

Je suis les traces dans un silence de mort, jusqu'à ce que la voix que j'attends n'atteigne mes oreilles, prononçant mon prénom avec une voix si faible qu'elle m'en donne la chair de poule.

« Ren.. »

Miyaki? C'est bien toi? La porte des toilettes s'ouvrent doucement, les gouttelettes de sang s'arrêtent devant. Oh my God, faites que ce n'est qu'un rêve. Je me mets à courir. Grave erreur quand on est encore dans la soirée d'hier, et qu'on vient de se lever avec un mal de tête. Paf! On se prend un mur. Hrm. On la refait. On a absolument rien vu. Je ne viens absolument pas de me prendre un mur dans la figure. Et à ce moment la seule chose qu'on a envie de dire, c'est :

-Mais m*rde à la fin!

Ce petit choc m'a cependant bien réveillé, et cette fois j'arrive jusqu'à Miyaki en un seul morceau. Je fixe autour de lui la cible qu'il a pris. Ça y est, je vois la chose. Mon propre rasoir m'a trahi! Et le voilà tout tâché de sang. Mais là n'est pas le problème, je me dirige vers une Miyu toute livide, qui al'air d'avoir vécu toute sa nuit dans les toilettes, entre l'hémorragie et la conscience. Bon, la blessure n'est heureusement que superficielle, et le sang qui en découle est malheureusement le résultat d'une veine. Je ne suis pas doué pour ça, mais le don de guérisseur est la meilleure chose à faire pour le moment. Sans parler, je force Miyaki à me tendre son bras. De toute façon, il n'a pas même la force de résister. Je pose ma main sur la région endolorie, coupée et que sais-je encore. Heureusement, elle cicatrise facilement. À cela je ne peux m'empêcher de prendre Miyu dans mes bras, tombant sur les genoux sous le coup de l'émotion. Oh mon Dieu, quelle peur il m'a fait, celui-là. Passant une main dans ses cheveux, j'enfouis alors tout mon visage près du sien, l'empêchant d'apercevoir le mien qui commence déjà à lâcher quelques petites larmes.

Cette enfant est irrattrapable.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 29 Juin 2011 - 23:25

Jouons à un jeu : Devinons à qui se sang appartient. D'accord. D'abord la victime sort du lit et avance jusqu'au couloir ou le premier indice est à présent visible à ses yeux « des gouttelettes de sang » Mais à qui appartient-il ? On se dit que ca ne peut appartenir que d'une seule personne celle qui habite là. Pour cela il faut savoir qui loge dans cet endroit encore. Alors nous suivons les traces, jusqu'à relever la tête vers une certaine porte qui est entre ouverte comme par magie pour s’apercevoir que la personne souffrante est « moi » Miyaki. J'ai à peine les yeux ouverts, je me force à les garder ouvert, mais cela est impossible. Je suis souffrante et mon corps ne peut lutter contre ça. Mais juste pour croiser le regard de l'homme que j'aime, j'essaye de garder les yeux mi-clos le plus longtemps possible. Vous ne pouvez pas savoir combien c'est dur de lutter contre la fièvre, c'est comme lutter comme un virus.. Si tu ne prend pas les antibiotiques, ton corps ne fera rien pour se défendre. Oui je sais « Les antibiotiques ce n'est pas automatiques » mais quand c'est obligé, tu y es obligé. Mes bras sont légèrement tremblants, ils essayent de l'atteindre, mais en vains. Je peux à peine lever la main. Pourtant il faut que je reste éveillé sinon mon état risque de s’aggraver. Oh faite, il sait que je suis malade. Non je ne crois pas, il croit juste que je me suis « mutilé » le bras et rien d'autre. Baka !
    « Menteur.. Tu n'étais pas au lit.. »

Je suis chiant avec ça, mais je suis rancunier et je ne pardonne pas tout le temps. Mais je sais faire des exceptions comme par exemple pour lui. Cependant dans mon moment d’inactivité, on dirait que je suis une poupée en porcelaine. Je ne bouge pas. Je suis immobile. Mon regard est fixé sur lui. Ma peau est lisse comme celle de la porcelaine. Une poupée, je vous dis. Puis il y a souvent des gens qui me disent que je ressemble à une poupée ce n'est pas pour rien. Ren profite de ce moment pour me faire tendre les bras et me soigner à sa manière. Woua ca cicatrice vite dites-moi, il a un don de guérisseur ou c'est mon pouvoir caché. Je m'en fou de le savoir. Cela n'arrange que je suis MALADE. Bon on va le faire réagir, sinon c'est moi qui ne va plus être consciente pendant un moment. J'essaye de lever ma main pour porter sa main à mon front. Mais une nouvelle fois en vains. Puis merde, j'abandonne.. Il le remarquera aussi vite, c'est moi qui vous le dit.

Sinon on peut remettre le moment ou il s'est pris le mur, c'est hilarant. J'aurais bien envie de rire de cette scène, mais j'ai pas l'humeur pour, ni l'état. Donc je me contentais de le regarder en souriant amusé, même si ce sourire ne s'était pas vue. Qu'est-ce qu'il est mignon même en colère, même quand il se prend un p*tain de mur sur son chemin. Bon trêve de bavardage, car là c'était du retour en arrière et on avait pas besoin de forcément tout savoir. Ren s'écroule par terre en me tenant dans ses bras et nichant son visage tout près de moi. Ne pleure pas quand même. Déjà que je suis en train de pleurer. Si une autre personne pleure, ca va aggraver mon cas. Puis tout ça, c'est de ta faute. Tu n'étais pas là, alors que tu m'avais dis que tu allais dormir. Alors si tu aurais pas mentis, rien de cela ne serait arrivé. Mon bras depuis le bandage, il va mieux. Du sens, il saigne pas et la soit disant « hémorragie » a été stopper. Maintenant je devrais arriver à soulever ma main non. On va essayer. Je soulève ma main lentement en essayant de ne pas ressentir la douleur du bras qui va se relier à ma main vue que c'est sur la même trajectoire puis la met sur le dos de Ren. Bingo, j'ai réussie. A présent faut que je lui dise. Même si cela va sembler déplacer à ce genre de moment, il va peut être comprendre pourquoi je suis inerte sur le sol alors que normalement même mutiler on est consciente et debout.
    « Je suis malade, Ren.. »

Explication donné maintenant, j'aimerais lui dire que « Je l'aime » mais plus tard. Car après ce que j'ai dis, ca va être de trop. Faut que je fasse quelque chose mais quoi. Ah oui la main disponible, bon allez force de Saint Esprit faite que je puisse bouger encore une fois ma main. Je soulève ma deuxième main vers lui pour la faire passer ou il y a ton visage et essuyait intuitivement tes larmes. Je peux à cet instant lui murmurer à peine audible vue que je me sens pas bien. « Ne pleure pas, mon amour.. je vais bien.. Grâce à ton amour, mais je t'en supplie, ne recommence plus... » susurrais-je en fermant les yeux, et laissant glisser ma main vers la sienne pour la serrer doucement entre mes doigts. Il me semble que j'avais autre chose à lui dire non, du genre « Pardonne moi... ». Bon je me lance, si je le dis pas, je vais avoir des regrets et je n'aime pas avoir des choses coincé dans la gorge ou l'estomac. Je me sens mal après et j'ai du mal à rester avec la personne donc il ne faut pas que ca se produise.
    « Pardonne moi, mon ange.. J'ai eux peur.. »

Je n'ai pas pu finir ma phrase que je finis finalement par être inconsciente, c'est impossible de rester éveiller quand on a cette p*tain de maladie de plus qui nous empêche de tenir debout alors qu'on vit un moment romantique. Manque plus que de la musique et ca le ferait parfaitement. Mais faut pas trop que ca soit à « l'eau de rose » sinon ca fait Roméo et Juliette, c'est con non. Moi je trouve alors évitons le sujet sinon je vais vomir. Bref, ma main desserre la sienne et mon bras glisse tout au long de son dos. On peut dire que j'ai utilisé toutes mes forces pour lui dire ça mais surtout pour le voir auprès de moi, « inquiet ». Ca me prouve au moins que je compte plus que de « simples » filles pour lui. Cela suffira peut être pour le faire pardonner de « son mensonge ». Je t'aime Ren.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptySam 2 Juil 2011 - 12:12

Quand les découvertes se font abondantes,
quand le mal de tête pointe son nez.


C'est une nouvelle technique de torture? Il veut vérifier que je suis toujours amoureux? Si je réagit à ce qu'il fait? Non, mais quel idiot il fait. Arg! Si j'avais moins de flemme, je serai déjà en train de m'énerver sur les murs. Parce que la flemme, on ne la rattrape pas. Quand elle est dans un corps, elle ne s'enfuie jamais, elle se fait son petit train de vie et apparaît quand ça lui chante. Bref, c'est pire qu'un parasite. Parce que le parasite, il te fatigue, alors que la flemme ça prévient et quand ça frappe, tu t'en rends pas compte. En fait, c'est elle qui se fatigue, donc toi tu subis plus qu'autre chose. Donc c'est pas tout à fait un parasite. Plus un... hôte. Ouais. Bref. C'est pas le sujet. Ah oui, s'énerver. Comment je peux m'énerver alors que Miyu m'a foutu une trouille indénombrable? Je me demande bien comment il fait pour tenir encore debout. J'en sais rien. J'en sais vraiment trop rien. Mais s'il tombe dans les pommes, je vais bien devoir faire quelque chose. Et je doute que les hôpitaux d'ici puissent faire grand chose. Je déteste tomber malade. Alors si on doit vivre avec ça, qu'on doit subir des opérations. Arg! Doublement arg! Les opérations. Chose qui peut te sauver, chose qui fait atrocement souffrir une fois qu'elle est passée. Je pourrais l'engueuler de tous les prénoms, surnoms, noms, bref, c'est vraiment quelque chose... quelque chose de Arg! Voilà c'est le mot. L'onomatopée. Hrm.

« Menteur.. Tu n'étais pas au lit.. »

Ah... ah! Est-ce qu'il s'est mutilé parce que je n'étais pas au lit? Toujours à penser que je le trompe. Bon, c'est vrai que je ne suis pas non plus totalement blanc. Mais qu'importe, il ne s'est rien passé de GRAVE. Je crois que je devrais consulter. Me désintoxiquer de la jalousie. Ouais. Bonne idée. On va faire un pari. Je ne suis plus jaloux jusque... autant que je le peux. Dans un minimum d'une semaine. Ce devrait être possible. Bon! Décidément, je dérive trop là. Miyu est à moitié conscient et moi je parle de moi. Non mais, je vais t'apprendre Ren. Quand tu vivras avec la maladie, je rirais bien... bon peut-être pas en fait. Surtout, rester calme. Observer Miyu, lui faire penser que tout va bien. Même si ce n'est ABSOLUMENT pas le cas. Et lui le sait certainement mieux que moi. Alors à quoi bon? On dit qu'il faut rassurer quelqu'un qui va tomber dans les pommes -ou lui foutre une baffe, à voir en face de qui vous êtes-, à lui dire que tout va bien. Mais au final, la personne concernée sent bien qu'il y a quelque chose de PAS normal. Et ça, toutes les fioritures n'y changeront rien. Alors, je fonds limite en larmes. Bon, je sais, ça fait gamin pour un mec, mais quand on me fait peur comme ça, il faut s'attendre à ce que je ne reste pas les bras croisés, à observer l'être aimé tomber dans les vapes.

« Je suis malade, Ren.. »

Ça, je pense le savoir maintenant. À savoir, ce qu'il faut que je fasse s'il t'arrive quelque chose. Pas possible d'être tombé amoureux d'un mec pareil. J'aurai pu éviter ça. Bon, il faut qu'il se soigne. Et moi, faut que je fasse des efforts si je veux le garder en bonne santé. Mais je suis loin d'être une personne qui reste fixé sur ses deux pieds. Déjà, par mon métier, je suis habilité à beaucoup bouger. Et j'ai peur de ce qu'il pourrait arriver si je ne réapparais pas après mes missions. Enfin... j'en ai tellement fait que je doute pouvoir me faire prendre. Mais je sais me préparer au pire. Je m'éloigne légèrement de Miyu pour l'observer, avant de le reprendre dans mes bras, murmurant presque ces mots :

-Ce n'est pas grave, je vais te soigner.

Et je suis prêt à tout, absolument tout pour que tu guérisses le plus rapidement possible. Une fois que tu seras guéri, alors tout ira bien. Et je te verrai enfin sous ta vraie nature, toujours aussi joyeux et naturel, sans cette maladie qui te ronge sans cesse. Je déteste vraiment ça. Il doit bien avoir une date d'opération, non? Je ne sais plus le nom de sa maladie, peut-être ne me l'a-t-il même jamais dit, mais pour entailler à ce point sa vitalité, je doute que de simples médicaments, même puissants, puissent y faire grand chose.

« Ne pleure pas, mon amour.. je vais bien.. Grâce à ton amour, mais je t'en supplie, ne recommence plus... »

Ce que tu devrais savoir, non, ce que tu dois savoir, c'est que je ne pourrais pas être continuellement à tes côtés. Pour mes missions, je devrais vivre sur place, c'est à dire à Londres. Et d'ici là, tu devras m'attendre, un peu comme les guerres qui naissent partout dans le monde. Les femmes qui attendent le retour des soldats, sans être sûr de les revoir un jour. C'est un peu à ce qu'il doit s'attendre. Mais en attendant, en attendant, c'est trop tôt pour lui en parler. Il est trop faible pour lui annoncer pareille nouvelle. Mystery peut m'appeler d'un instant un autre, m'ordonnant, même si je suis à l'autre bout de la planète, de me joindre aux exorcistes d'Orphéo afin d'éradiquer les sorciers noirs. D'ailleurs, les fantômes se font de plus en plus rares. La majorité des missions sont concentrées sur Londres, mais seulement quelques unes d'entre elles concernent des fantômes. Mon métier est avant tout professeur. Je tue des fantômes, pas des hommes.

« Pardonne moi, mon ange.. J'ai eu peur.. »

Voilà ce qu'il prononce faiblement après avoir essuyé une de mes larmes. Mais aussitôt après, sa main retombe mollement. Je m'éloigne rapidement. Je m'en doutais. Il est tombé dans les pommes. Bon, maintenant, faire preuve de sang-froid. Je me doutais bien que l'endroit était trop lointain pour partir. Il a besoin de soins. Toujours et sans cesse, pour le faire vivre. Il serai né quelques années plus tôt, il serai certainement mort depuis longtemps. Les progrès scientifiques et médicaux ont faits beaucoup de progrès. Et c'est ce qui permet aux gens comme Miyu de pouvoir continuer de vivre en attendant de trouver une meilleure médecine pour les soigner. Tout du moins, c'est la technologie et la science qui nous procure de nouvelles maladies. Même sans s'en rendre compte. C'est un cercle vicieux. Plus les médicaments sont puissants, plus les maladies sont puissantes. À l'époque, vous pouviez mourir d'une fièvre. Maintenant, vous prenez un ©Doliprane et ça passe. Mais, nouvelle maladie née d'on-ne-sait-quoi, il y a le cancer, le sida, et toutes ces maladies qu'on peine à soigner.

Je me lève, prend Miyu dans mes bras et le dépose doucement sur le lit. Bon, maintenant, chercher son portable. Quelques minutes suffisent, et, me saisissant de son portable, je visite rapidement le répertoire. Bon, pourquoi diable ce portable est-il en français? Bon... « maison », ça doit vouloir dire maison, nan? [HRP: non, Ren n'est pas idiot]. Tentons sans tarder. Biiip, biiip, biiip, Allo?
Bingo !
Voyons comment je me débrouille. Je me présente. Je suis tombé sur Lestat, qui prend un malin plaisir à ne pas me comprendre. Mais lorsque le ton monte, que je le préviens que Miyu ne va vraiment pas bien, alors Lestat comprend enfin que son cerveau clignote rouge. Et voilà que la voix monte dans les aigu. Quoi? Quoi? Tu m'engueules en plus?! Eh! Je m'évertue à te dire que Miyu ne va pas bien, toi, tu joues avec mes nerfs, et quand toi tu percutes enfin dans ta face de moineau et ton cerveau gelé, tu m'engueules?! Nan, mais c'est pas la fête, tête de piaf! Je vais t'apprendre moi... Ah! La voix change. Je tombe sur la mère. Qui me parle en anglais correct, elle! Bon, il faut qu'il prenne ses médicaments et normalement tout devrait aller mieux. Il lui faut du repos. Bon soit. Allons trouver les médicaments en questions. Ils doivent probablement se trouver dans sa valise. Reste à savoir où. Je reste en ligne avec sa mère, qui commence à me parler de Miyu avec une tristesse non dissimulé. Progressivement, le voile se lève peu à peu sur sa maladie, et j'apprends par petits morceaux que la maladie de Miyu concerne un cancer. Le cancer du poumon. Je n'ai pas besoin de me renseigner pour savoir que le cancer en général n'est pas une chose à prendre à la légère. Il faut qu'il se fasse opérer. D'urgence. Pourquoi ne m'en a-t-il jamais parlé? Si nous sommes en couple, nous devons tout nous dire. Alors pourquoi m'avoir caché une chose aussi importante qui atteinte à la vie d'une personne. La discussion se termine, j'ai trouvé les médicaments et je raccroche.

Sans plus tarder, je me dirige vers la cuisine, qui, ma fois, est plutôt petite pour une hôtel de cet envergure, et saisis un verre d'eau que je remplis rapidement, avant de me rediriger vers Miyu, étendu sur le lit. Bon, il a violemment transpiré dans ses vêtements. Et je ne veux qu'il attrape froid, parce que même quand il fait chaud on attrape froid quand on transpire trop. Alors, je vais devoir lui changer ses vêtements. Oh, c'est bon, ne me traitez pas de voyeur. Après tout, c'est un mec. Alors y'a pas de soucis à avoir. Stop, les idées déplacées. Bon, alors premièrement, ôtons cette grande et longue et lourde et... tout ce que vous voulez, de robe. Dis donc, il met la dose sur les vêtements, ça ne m'étonne pas qu'il transpire la-dedans. On est en Polynésie, pas au Pôle Nord. Et même le pôle sud, géographiquement rapproché de la Polynésie, est glacial. Bref. Je soupire. Passons à la culotte, qui, curieusement n'a pas de « bosse ». Bon. Soit j'ai la vue qui louche, soit je suis fatigué, soit... C'est une...

Fille?

Nan, nan vous pouvez peut-être me tromper par des paroles, mais bon, ce que je vois, je le vois pour de bon. Et puis ça, je vous jure que c'est pas un sexe de mec. Loin de là. Et qu'on me sorte pas que c'est un hermaphrodite. Parce que dans ce cas ça a les deux. Oh et puis moi j'y connais rien là-dedans. Tout ce que je sais, c'est que sous mes yeux là, je vois que c'est pas un mec. Bon, je pense bien que Miyu n'est pas exhibitionniste, donc je m'empresse de le/la changer. Bon, maintenant que tout est prêt, reste qu'une seule chose. Satisfaire ma curiosité, parce qu'elle douille pas mal en ce moment. Si c'était une fille pourquoi me l'avoir caché? Perso, j'aurais jamais deviné que c'était un mec, et il s'habille en fille. Moralité? S'il ne m'avait rien dit, j'aurai jamais soupçonné que c'était un mec. Le truc, c'est qu'il m'a dit qu'il était un mec, ce qui est plausible étant donné le peu de poitrine qu'il a. Cela dit, je n'ai jamais cherché à vérifier, même si ça risquait d'arriver un jour ou l'autre. Bref! Là n'est pas le sujet. Il est passé par des détours inhumains pour me dire que c'était un mec, et moi, ce que je découvre, c'est que c'est une fille, alors que naturellement je pensais déjà que c'était une fille... Alors? Je crois ce que je vois ou ce que j'entends. Je crois ce que je vois. Il faudra que je lui pose la question. La question qui l'a amené à penser des trucs aussi tordus que ça. Ça me rend tout patraque.

Le voilà qui a l'air de se réveiller. Doucement. Mais sûrement. Aussitôt, comme si de rien n'était, je me dirige vers lui/elle, et d'une voix aussi tranquille que ferme, je tends le verre plein d'eau et de médicament à sa bouche, ajoutant :

-Bois ça, repose-toi et nous parlerons ensuite.

Oui, parce que tu vas m'en devoir des explications. Et je ne lâcherai pas l'affaire tant que tout ça ne sera pas tiré au clair.
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AnonymousInvité
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptySam 2 Juil 2011 - 13:50



Au delàs de la mort.


Comment te dire que je vais « mourir » ? Comment te dire que j'ai « peur » ? Comment te dire que tout peux m'arriver ? Mon corps est faible. Ma santé est très fragile. Et je suis censé subir ce qui la fait souffrir. Depuis toute petit, j'ai été opéré des milliers de fois. Je suis tombé des dizaines de fois malades. On m'a dit que je ne tiendrais pas longtemps à ce rythme. Que mon corps n'était pas fais pour subir ça. Que si je voulais vivre, fallait me battre. Ou me faire opérer. Mais depuis que je suis petit, je redoute ce moment. Je veux plus vivre cet enfer. Qui leur dis que cette opération va réussir ? Qui leur dis que mon corps ne va pas céder ? Je connais mes limites. Et j'ai peur qu'à cette opération, elle soit franchise et que je succombe.. Je préfère vivre comme si cela n'avait jamais existé. Comme si je n'avais rien. Comme si ma maladie n'était qu'une façade. Pour ne pas en souffrir d'avantage. Puis faut pas oublier que ma mère m'a dit que tout à commencé avec mon père à cause de la maladie. Déjà d'un, il voulait un « homme », de deux, il a appris que j'avais un « cancer » ca l'a anéantis. Il ne l'a pas supporté et devenu fou. Il m'a fais payer le fait que je sois « malade » en me disant que tout est ma faute. Alors que je n'ai rien décidé, que c'était Dieux qui a voulu que cela soit ainsi. Mais personnellement personne ne peut le comprendre.

J'ai peur de mourir. J'ai peur de n'être plus avec lui. J'ai peur de tellement de chose que la peur elle même pourrait m'anéantir. J'ai toujours eux peur de quelque chose, même si c'est futile comme des insectes ou bien des fantômes ou monstres. Mais moi ca me permet de rester vivante, de me sentir « humaine » et non « extraterrestre » car il faut savoir avant que j'avais du mal à m'accepter avec ces dons. Je ne contrôlais rien, et j'entendais toutes les paroles des animaux. Et mon pouvoir de la « glace » était incontrôlable, alors je faisais beaucoup de choses que j'ai toujours regretté et qui m'ont fais à plusieurs reprises enfermer dans cette salle immense seul, vêtu d'un drap avec juste une armoire vide qui n'abrite rien à l'intérieur. Certains médecin dise que j'ai le « syndrome de Peter Pan » ce syndrome est le mal de grandir.. De devenir adulte ! Intérieurement je l'ai toujours eux. Car je refuse de grandir et de devenir comme mon père. Car on dit « tel père, tel fils » non ? Alors non, je ne veux pas lui ressembler. Je ne veux pas devenir un monstre. Je ne veux pas faire souffrir. Je veux être comme maman et être quelqu'un d'important et aimer comme elle. Même si pour ça, il faut me reconvertir. Beaucoup de gens, disent que c'est faux et que c'est pas forcément possible. Que c'est juste des dictons sans aucune importance, car c'est moi qui choisit ma vie, mon desin, mon avenir et non mon père. Peut être mais j'ai toujours cette crainte au fond de moi qui grandis sans le vouloir et qui me ronge comme un rat qui me mangerait de l'intérieur.

Une présence forte. Quelqu'un qui me porte dans ces bras pour m'installer dans un lit. Quelqu'un qui doit m'aimer assez pour me sauver la vie. Ren. Malgré que la fièvre fait son effet. Je suis quand même consciente malgré que les images de « mon cauchemar » se répète continuellement. Celle ou je vois Ren, M. Takahata et mon père devant la cage sombre ou j'y suis en drap blanc. Le regard de l'homme que j'aime se fait froid, blasé et destructeur. Le père lui semble dégoutté que son fils soit sortis avec moi. Mon père quant à lui, il sourit. Avant de dire « C'est un monstre.. » les dernières paroles de Ren fut « Je me doutais pas que tu étais comme ça » avant qu'il disparaît en refermant la cage. Sans me porter secours. Sans m'aider. Sans combattre mon père. Ou demander ce qui se passe. A cet instant, je suis en train de pleurer en tendant le bras vers lui et le suppliant de revenir. « Ren, ne me laisse pas. Je t'en supplie. » voilà mes paroles. C'est affreux de voir ça quand même. Comme si mon père voulait que je perds tout ce que j'aime. Monsieur et son fils. Les seules personnes qui comptent le plus en dehors de ma famille. Des larmes coulent de mes yeux, malgré que je sois encore dans les pommes. Par moment on a l'impression que les cauchemars sont réels et que dans l'avenir ils vont se réaliser. J'ai tellement peur que ca soit vrai. Malgré que je sais qu'il ne ferait jamais ça après ce qu'il sait ce que mon père a fait.

La robe que je porte, n'est pas très lourdes. Elle est juste épaisse. Mais c'est une robe de style espagnole, rouge qui reflète bien la chaleur chaude de l'été. Je ne vais pas mettre des robes Rococo qui portent trop chaud quand même. Ca serait me condamnée. Cependant vous pouvez me croire ou pas, j'ai l'impression que la robe se retire de mon corps toute seule. Si Ren me voit alors je serais affreusement gêner et je n'oserais plus le regarder dans les yeux. C'est la honte. Se retrouver nu devant quelqu'un. Je me doute qu'elle ne s'enlève pas toute seule que c'est sûrement quelqu'un qui a du me l'enlever. La seule personne possible, ca doit être Ren. Il a voulu me mettre à l'aise. Mais maintenant je me sens mal à l'aise. Je me sens mal quand je suis nu devant quelqu'un. J'aime pas mon corps parce que je n'ai pas un sexe « masculin » et que normalement j'en devrais en avoir un. Puis je suis mince. 45Kg. Je ne ne suis pas ANOREXIQUE. Seulement je ne mange pas une tonne malgré les gens normaux. Chacun sa ration comme on dit. Alors ne me faite pas des remarques sur ma ration habituelle. Si je le serais. Je vomirais non ? Ou c'est boulimique. Enfin je m'en fou. Je ne le suis pas. Alors taisez-vous.

Finalement le moment tend attendu, finit par arriver. Je reprend mes esprits. J'ouvre lentement mes yeux en me demandant ou je suis. Parce qu'avant que je ne succombe, je me souviens que « des toilettes » qui m'ont porté compagnie pendant la nuit. Donc ensuite néant. Je soulève ma main pour la porter à mes yeux et me les frotte doucement comme ferait un enfant quand il vient tout juste de se réveiller. J'ai l'impression d'avoir dormis des heures vue le cauchemar qui se répète. Un couinement sort de ma bouche par mégarde. Celui de l'étirement. Une fois le réveil finit. Il me tend un verre d'eau avec mes cachets. Ah j'ai horreur des cachets à avaler. Mais j'y suis obligé depuis que je suis tout petit, c'est affreux. Je prend le verre en buvant une gorget en avalant les cachets. Puis je pose tout sur la table de nuit. Je pose mon regard sur moi, avant de me voir que je suis en « nuisette ». Ren !! Je suis tellement gêner que j'en rougis de honte. Je n'aime pas qu'on voit mon corps. Même si je sais que c'est obligé pour me changer. J'ai horreur de ça.
    « Arigato.. Tu dois regretter d'être avec moi.. C'est pour ça que je ne voulais pas au début.. Je ne voulais pas te faire souffrir.. »
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptySam 2 Juil 2011 - 18:34

Comme une étoile,
subitement cachée par les nuages...


Je regarde Miyaki d'un air consterné. C'est dingue la dose d'information qu'un humain peut avaler en quelques secondes, sans pour autant s'effondrer de fatigue durant les minutes qui suivent. Elle dort encore. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire moi? Quand elle se réveillera , que lui dirais-je? Irai-je au bout de mes pensées? Les conclusions ne sont-elles pas trop hâtives... je n'en sais rien. J'ai l'impression qu'un nuage passe devant mon étoile, et que moi je l'observe, impuissant, en attendant qu'elle réapparaisse, et que le brouillard qui la dissimule se décide enfin à partir. Les mains croisés, mon regard se détourne de la personne étendue sur le lit. Que faut-il penser? Que faut-il en déduire? Les mots trompent, les faits non. Je suis si troublé que je n'arrive même pas à réfléchir. Pourquoi m'avoir caché, et pire, m'avoir menti sur sa condition? Je ne comprends pas. C'est pire que de la torture. Ça a sans doute l'air idiot vu comme ça, mais c'est véritablement choquant de mon point de vue. C'est comme si vous découvriez que... hm... en fait, il n'y a aucune façon de montrer ce que je ressens par autre chose. Et le pire, c'est que je suis conscient de ce qu'il peut bien penser quand je ne suis pas avec elle. Mais elle prend la chose beaucoup plus à cœur que moi. Ou tu du moins, elle le montre.

Finalement, je me décide à me lever du lit et bouger jusqu'à la cuisine. Puis, c'est le tour à la salle de bain. Enfin, les toilettes. Je reste stoppé devant la porte ouverte, le sang commençant à faire corps avec le sol, le rasoir un peu plus loin. Je déteste vraiment le sang. Le rouge en général. On le considère comme une couleur vive, qui donne de l'énergie. Pour moi, ce ne sont que des foutaises. Comme la fin du monde. Et maintenant, qu'est-ce que je dois faire? Comment va-t-elle pouvoir m'expliquer tout ce qu'elle m'a caché? C'est tellement compliqué. J'ai les idées qui s'embrouillent. Tout ça n'est pas bon pour la santé. Rien ne sert de réfléchir. Je profite de son sommeil pour choisir mes habits, et pars me laver. Un peu de crayon sur les yeux, quelque chose de léger, car je risque de trembler après tout ce que je viens d'assimiler. Je me trouve bien pâle. Alors ajoutons un peu de fond de teint. Encore là, je n'exagère rien. Je prends une chemise blanche, mais laisse les deux trous du haut déboutonnés pour me laisser respirer. Ensuite, un pantalon. Un jean pour être exact. J'en ai rien à faire qu'il fasse chaud. Et puis, je m'évertue à faire disparaître ces marques rouge sur le rasoir. Le tissu qui me sert à nettoyer les lames cèdent, et une des lames cisaille mon doigt. Surpris par la douleur, je lâche le tout, qui tombe brutalement sur le sol, dont le son s'amplifie lors de son contact avec la surface dure du carrelage. Aussitôt, je porte mon doigt à ma bouche. Les blessures les plus superficielles sont souvent celles qui font le plus mal sur le coup. Les profondes, elles, apparaissent lentement, mais prennent plus de temps pour disparaître. C'est la vie.

Je retourne aux côtés de Miyaki, qui vient à peine de se réveiller. Je lui porte son verre à la bouche, après avoir attendu qu'elle reprenne ses esprits. Ensuite, voici ce qu'elle dit :

« Arigato.. Tu dois regretter d'être avec moi.. C'est pour ça que je ne voulais pas au début.. Je ne voulais pas te faire souffrir.. »

Me faire souffrir? On peut dire ça comme ça, même si la sensation est plus douloureuse que prévu. Pas à cause du mensonge bien dissimulé, mais bien parce que j'ai dû mal à encaisser le choc. Après avoir vécu quelques mois ensemble avec un « homme », j'ai dû mal à penser que c'était en réalité une « femme ». Question de pratique. Je repose le verre sur la table de nuit. Puis patiente jusqu'à ce que Miyaki se relève un peu. Il est temps de parler. Mon regard n'a jamais été aussi sérieux. J'ai besoin de savoir la vérité. Maintenant.

-Miyaki, parlons sérieusement, qui es-tu... vraiment?

Ma question a sans doute l'air idiote, mais elle est on ne peut plus sérieuse. Et elle sait très bien de quoi je veux parler. Et je n'ai pas fini l'interrogatoire. Voici une dernière question :

-Et pourquoi ne m'as-tu jamais parlé de ton cancer?
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptySam 2 Juil 2011 - 19:12

Qui suis-je ? Ma mère dit que je suis une « femme » et que mon père m'a mentis sur toute la ligne. Alors que mon père me dit l'inverse qu'elle ment et que je suis un « homme hermaphrodite ». A la fin, ca donne je ne sais plus ce que je suis. Je me déguise en femme alors que je suis homme. Un peu pour faire plaisir au deux. Je dis que je suis un « homme » et pour ma mère, je me « travesti ». Alors dire qui je suis exactement. Cela m'est impossible. Je ne veux pas me montrer stupide. Mais je ne sais vraiment plus qui croire ou bien qui écouter. Je n'ai jamais su qui je suis vraiment. Puis ma famille dit que je suis un « homme » pour me faire plaisir. Je le sens au fond d'eux. Je pose mes mains sur mon visage, tout ça est trop pour moi. Les questions. La vérité. Qui je suis. Comment veux-tu que je te répondes.. Je ne le sais pas moi même, je dis ça sans savoir vraiment qui je suis. Mon père et ma mère m'ont fais perdre la tête. Maintenant comment choisir ? Je dois résumer la situation aux mieux. Pour être honnête. Alors faisons aux mieux en fixant le sol devant moi, comme pour trouver une issue à mon mal être qui se créait petit à petit en fonction des questions douloureuses, et donc certes je ne peux pas répondre.
    « Sincérement.. je ne sais pas ! Petit j'ai toujours cru mon père qui me disait que j'étais un homme « hermaphrodite » alors que ma mère me dit le contraire que je suis une « femme » ! Je ne sais plus qui croire et tout cela est en train de me détruire.. Comment veux-tu que je te dise quelque chose que je ne sais pas.. »

Des larmes se forment petit à petit sur mes yeux. La douleur du mensonge, la douleur de la maladie. En parlant d'elle, le sujet est de nouveau lancé. A cause de ma mère, je suppose. Il ne va pas téléphoner la mon père quand même. Je te déteste maman pourquoi tu as fais ça. Je ne voulais pas qu'il souffre. Maintenant il va s’inquiéter chaque heures et minutes pour moi. Je veux vivre avec quelqu'un qui m'accepte avec ma maladie et qui fait comme si de rien n'était. Je ne veux pas vivre avec le malheur autour de moi. Déjà que c'est le sujet taboue chez moi. Que j'ai toujours une peur immense à parler de ce sujet. D'ailleurs, une douleur vient m'attaquer soudainement. Je pose ma main sur ma poitrine en respirant doucement. Mon regard sur le sol en soupirant. Pourquoi je ne t'ai rien. Parce que je voulais te préserver de ça. Parce que je voulais t'éloigner de ça le plus longtemps possible pour ne pas que tu souffres. Et j'ai toujours eux peur d'en parler en générale. M'en parler me rapproche de la mort petit à petit. J'ai tellement peur de mourir que me rappeler de la maladie me provoque des tremblements et autres. Puis comment parler de ça, c'est pas comme si on pouvait en parler comme ça genre « Ah salut ! Tu sais quoi, j'ai le cancer ». Je ne voulais pas les gens souffrent à cause de ça. Puis je sais très bien qu'il allait me forcer à me faire opérer alors que j'ai peur de ça et que je ne veux plus y à faire. Je refuse d'y aller et de me faire toucher encore une fois. Je préfère mourir ainsi j'aurais moins de souffrance et je serais libre. Pas de maladie. Pas de douleur.
    « Tu crois qu'on peut parler de ça comme ça.. « Coucou mon amour, je vais bientôt mourir.. J'ai un cancer.. » Puis je voulais t'éloigner le plus longtemps possible d'elle pour ne pas que tu en souffres.. Surtout que le fait de parler de ça, me fait peur.. Et me rappelle que je suis malade et que je peux mourir n'importe quand.. Alors j'ai toujours vécu comme si je n'avais rien.. J'ai tellement peur de mourir, tu sais.. J'en fais des cauchemars qui m'empêche de dormir.. Puis arrêtez avec votre opération.. Je ne veux plus me faire opérer.. Qui vous dis que mon corps ne va pas craquer ? Qui vous dis que cela va changer quelque chose ? J'ai subis des opérations depuis que je suis enfant.. Je ne veux plus revivre ce cauchemar.. »

A bout de nerf, je craque. Je pleure finalement en enterrant ma tête dans le coussin en murmurant « Pourquoi ? Pourquoi moi ? » en le serrant par moment entre mes doigts. La mort m'emportera. Soit dans l'opération. Soit en attendant qu'elle vienne. Je refuse de me faire opérer mais comme tout bon « amant » il va me faire céder. J'en suis sur. Pourtant il ne sera pas là lors de l'opération. Il sera en salle d'attente et je serais toute seul. J'ai peur, tellement peur. Maman pourquoi tu lui as dis ? Tu as voulu l'informer pour ne pas qu'il soit bête lors de l'événement. C'est ça. Ben tu vois à présent, mon corps tremble et mes larmes dégoulinent sur l'oreiller. Pardonne moi, je voulais juste te protéger du malheur tant qu'il est encore temps. Mais à présent, c'est trop tard. Tu peux encore partir, si tu veux rien ne t'y empêches après tout. Mais je ne changerais pas d'avis pour le moment. Vous ne pouvez pas comprendre le mal que ca fait de penser sans arrêt à la maladie et que je peux mourir. Je ne voulais pas qu'il en souffre comme j'en souffre. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous ne comprendrez sûrement jamais. Je voulais qu'il soit heureux et la seule chose que j'ai trouvé bonne à faire, c'est de le préserver du mal, ainsi il va faire comme si rien n'était et il va être heureux avec moi.
    « Gomen.. Je voulais te protéger.. Je ne voulais pas que tu en souffres comme j'en souffres.. Tu peux encore partir, si tu veux.. »
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyDim 3 Juil 2011 - 17:02

Même les anges,
peuvent commettre des péchés.


Cette fille me fait tourner en bourrique. Mais pire que ça. J'ai l'impression que mon cerveau va exploser. Je passe une main sur mon visage, avant d'entamer réellement la conversation. Miyaki a l'air de profondément réfléchir. Allons bon, est-ce si difficile de me dire la vérité? Tu n'avais pas envie de me le dire? Tu te sens mieux en homme? Dans ce cas, pourquoi t'habiller en femme? J'ai beau retourner l'histoire sous toute les facettes j'ai dû mal à penser ce que... ce qu'elle a bien pu imaginer. Il faut être sérieusement dérangé pour imaginer un truc aussi tordu. Je ne lui en veux pas. Tout du moins, je ne lui en voudrais plus dès qu'elle se sera expliquée clairement. En attendant, je garde ce visage on ne peut plus sérieux, sans cesser de la fixer. Ça peut sans doute la gêner. Mais moi, je ne supporte pas les mensonges, et c'est bien la seule chose que je m'efforce de faire. Je ne mens que pour protéger ma vie. Donc, en cas d'extrême urgence. Sinon, je pense ce que je dis, et lorsqu'on me pose une question qui me gêne, je réponds clairement que je ne souhaite pas en parler. Et je ne mens pas. Un peu me penser honnête, et pourtant j'ai tant d'autres défauts qui font que cette « honnêteté » se fait submerger par mon mauvais côté. Je n'en suis tout de même pas au même point que les sorciers noirs, cependant, ce qui prouve que j'ai un minimum de bon sens. Ce n'est tout de même pas ça qui me rassurera.

« Sincèrement.. je ne sais pas ! Petit j'ai toujours cru mon père qui me disait que j'étais un homme « hermaphrodite » alors que ma mère me dit le contraire que je suis une « femme » ! Je ne sais plus qui croire et tout cela est en train de me détruire.. Comment veux-tu que je te dise quelque chose que je ne sais pas.. »

Elle... ne sait pas qui elle est? Elle ne se pense ni fille, ni homme. Quelle drôle de façon de voir l'être humain... je ne sais pas quoi en penser. Finalement, elle m'embrouille encore plus. Peut-être n'aurais-je pas dû la laisser parler. Mais en même temps, comment aurais-je pu savoir qu'elle n'en avais pas la moindre idée? C'est une vérité générale, et il y a des signes qui ne trompent pas. Alors, comment peut-elle hésiter? Ses parents sont aussi étranges... en quoi le fait que Miyaki soit une fille y change quelque chose? Bon, certes, il y a la succession, et je m'y connais bien en la matière, mais en arriver à déstabiliser son propre enfant, il y a de quoi être sado. Elle n'a jamais cherché à s'interroger davantage? Ce n'est pas les bouquins qui manquent. Enfin... mieux vaut pour moi éclairer sa lanterne. Ne bougeant pas d'un centimètre, je baisse cependant la tête, tout en prononçant ces mots :

-Je t'assure Miyaki, tu es bien une femme. Si tu ne sais pas qui croire, alors fais-moi au moins confiance.

À cela s'ensuit la suite de la discussion. Je l'interroge sur sa maladie. Ça, c'est bien la seule chose qui me révolte. Je veux bien croire, même à contrecœur, qu'elle ignore si c'est une femme ou non, mais sa maladie, elle, est trop voyante pour qu'on puisse l'oublier ou l'ignorer. Alors la seule question que je souhaite poser, c'est « pourquoi? ». Pourquoi avoir tut ces propos aussi important de la femme que j'aime? Au fait, si vous me pensez trop optimiste, c'est uniquement parce que je ne réalise pas encore tous les évènements. Je vous ai déjà expliqué la chose. Les blessures les plus profondes apparaissent plus tard, mais prennent plus de temps pour disparaître. Les informations ne sont pas encore parvenus jusqu'au cœur. Et plus elles s'accumulent, plus elles ralentissent, et plus ma gorge se noue. Non, je ne vais pas pleurer, je ne sais simplement pas comment interpréter la chose.

« Tu crois qu'on peut parler de ça comme ça.. […] J'ai subis des opérations depuis que je suis enfant.. Je ne veux plus revivre ce cauchemar.. »

Je serre les dents. Ça suffit. Souffrance, souffrir, faire souffrir, elle n'a que ces mots-là à la bouche. Comment peut-elle comprendre ma position? Comment puis-je comprendre sa position si elle ne s'explique pas? De nous deux, c'est elle qui souffre le plus. Pourquoi ne pense-t-elle pas à sa propre souffrance qu'à la mienne. Si nous sommes ensemble, nous devons être soudés. Ce ne sont pas par des mensonges que l'on construit sa vie. Je ne la comprends pas, non, je ne la comprends pas.

-Ne fuis pas tes responsabilités, Miyaki. L'enjeu en va de ta vie. Et l'opération du cancer doit être pris rapidement. Je refuse catégoriquement que tu vives avec ça jusqu'à ce cancer t'emporte. Même si ta seule réponse compte, je ne supporterai pas de te voir souffrir continuellement. Alors, je t'en prie... Non, je t'en supplie, fais cette opération, qu'on n'en parle plus tard que comme d'un mauvais souvenir.
« Gomen.. Je voulais te protéger.. Je ne voulais pas que tu en souffres comme j'en souffres.. Tu peux encore partir, si tu veux.. »

Partir, fuir. Voilà que le sujet dérive. Qu'il dérive encore. Ne pourra-t-on jamais parler sérieusement? Elle veut arrêter de parler de sa maladie. Mais moi j'en ai marre de me battre pour recevoir des informations. Je me lève doucement, et me dirige vers la porte. Stoppé devant la chambre, je me retourne subitement pour faire face à Miyaki, un regard d'autant plus dur que vexé.

-Miyaki, tu es vraiment quelqu'un... d'égoïste. Comment as-tu pu penser un jour que je n'allais me rendre compte de rien? Si nous vivons ensemble, je me rendrais compte tôt ou tard que tu es à l'article de la mort. Et ce jour-là, il sera trop tard pour me dire « Ren, je suis malade ». En me préservant de ce secret, tu me fais encore plus souffrir. Et plus tu retardes l'échéance, plus la douleur est violente.

Qu'est-ce que je dois dire? Qu'est-ce que je dois faire? Si je ne lui fait pas réaliser ce qu'il se passe, nous n'arriverons à rien ensemble. Alors il faut se montrer dur. Car c'est la dernière opportunité qui s'offre à moi.

-Sois forte. Les larmes ne mènent qu'à la tristesse. Pour trouver la lumière auquel tu aspires, il va falloir te battre...

Suite à cette phrase, je me retourne et marche lentement jusqu'à la porte d'entrée. Ouvrant cette dernière, je prononce cependant ces dernières paroles :

-... mais je resterai à tes côtés.

Avant de refermer la porte. J'ai besoin d'être au calme. J'ai trop accumulé d'émotions, maintenant il faut que je me repose. C'est comme si j'avais couru le marathon sans m'arrêter. Ce n'est pas croyable. Je soupire violemment. Elle me met dans tous mes états. Je marche doucement, descend au rez-de-chaussée, et me dirige vers le bar. Mais détourne le regard au dernier moment. Ce n'est pas le moment de boire pour oublier. Parce que je ne veux pas oublier. Parce que je ne la lâcherai plus jamais. Même si je dois en « souffrir ».
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyDim 3 Juil 2011 - 17:54

Lui faire confiance alors qu'il m'a mentis juste hier et que tout ça c'est sa faute. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de faire confiance à quelqu'un. Après tout même si on a confiance en cette personne, elle peut nous mentir et nous trahir. Alors à quoi bon mentir et dire « Oui je te fais confiance. » alors que l'autre en profitera pour briser sa confiance. Je sais que ce n'était pas une promesse ou qu'il a même « juré » qu'il allait dans la chambre. Mais il l'a dis et les paroles sont sacrées, chez moi. Je ne sais pas quoi répondre. Si vraiment je suis une femme, cela expliquerait mon « sexe » de femme. Mais ça voudrait dire que mon père n'a jamais été honnête avec moi et qu'il m'a toujours mentis. Que j'ai vécu toute ma vie dans le mensonge. Comment il a tu pu faire ça. Comment ? Je le croyais. Je l'aimais. Il était comme une idole pour moi. Jusqu'à ce qu'il profite de mon corps et de ma naïveté pour m'avoir à sa merci. Maintenant qui croire ? Après avoir su que j'ai vécu dans un concon de « mensonge ». Intérieurement de moi, ça bouillonne. J'aurais envie de hurler et de pleurer. En demandant « Pourquoi ? ». Mais personne ne me répondra, ni même le « responsable ».
    « C-ca veut dire que j'ai vécu dans le mensonge.. Je me suis toujours posé des questions.. Mais il cessait de me dire « Tu es hermaphrodite.. Tu devras vivre avec ! » ou « C'est normal, c'est ça être « hermaphrodite » ».. Pourquoi ? Pourquoi il a fait ça ? »

Je commence à surchauffer que ma douleur est tel qu'elle se reflète sur moi. Mon corps commence à se refroidir comme pour se protéger du monde extérieur. Ma main commence à se geler. Je ne peux rien contrôler. C'est horrible. Non faut pas qu'il y a « Miyoko » qui intervient. Je ne veux pas qu'elle intervient. Je dois réussir à stopper mes émotions, sinon cela va exploser et elle aura l'occasion rêver de sortir de moi. Et vous la connaissez, elle reflète la plupart de mes sentiments. Et ca risque de faire mal. Très mal. Alors contrôlons-nous pour que rien n'arrive. Mais c'est dur, la force qu'elle émet et tel un ouragan en furie. Je commence à trembler mais par la suite cela ne va pas s'arranger. Car il entame le sujet taboue qui va me mettre dans tout mes états et risques de me provoquer bien plus de douleur que le sujet de mon « sexe ». Mais il se rend pas compte de ce qu'il me demande. Lui ca lui fait rien, il n'est pas seul dans la salle opération entre l'agonie et la mort. Puis pour se faire opérer, faut un donneur. Oui je sais on peut vivre avec un poumon mais si cela ne suffit pas pour mon corps, qu'il ne le supporte pas. Il va sûrement mal le prendre. Alors il ne faut rien risquer sans même en être sur de ce qui va se passer. Alors avant de parler de ça, il faut savoir de quoi on parle. Même si je le voulais, j'ai bien trop peur de risquer ma vie dans l'opération et qu'aucune personne ne fait don de son poumon. Alors faut mieux oubliez ça.
    « Je ne fuis rien du tout.. Pour une opération, il faut un donneur et c'est rare de trouver un poumon.. Car les médecins ont dis que peut être mon corps aurait du mal à vivre avec un seul poumon.. Puis tu ne vas pas être à mes cotés pendant l'opération mais dans la salle d'attente.. Tu ne peux pas savoir ce que ca fait d'être entre l'agonie et la mort.. »

Personne ne peut savoir ça, sauf la personne qui va subir l'opération ou une personne en danger. Les donneurs ne courent pas partout. Et il faut qu'il soit compatible et en bon état. Sinon laisse tomber, ca va encore chuter mon état. Déjà que je suis très fragile, vous vous n'imaginez même pas les dégâts que ca pourrait provoquer. Égoïste, moi ? Non mais je rêve. Je ne suis pas égoïste. Je veux juste que personne ne souffre. Je ne veux pas voir quelqu'un souffrir à cause de moi. Puis comment je pouvais savoir ce qu'il ressent. Je ne suis pas en lui. Je ne suis pas bête, je me doutais qu'un jour, tu le saurais. Mais pas au moment de ma mort, bien sur. Tu crois que tu m'aurais accepté, si tu savais que je suis malade. Puis encore si je te l'avais dis au début, tu serais quand même blesser. Une maladie ca ne se cache pas et le choc qui soit au début ou au milieu et le même la personne en souffrira quand même. Voilà j'aurais pas du répondre « Oui ». A présent je sais que quoiqu'il arrive, il va souffrir et que même si ca ne serait pas lui, Kanzaki ou le prochain en souffrira encore plus. C'est un cercle vicieux. Mes larmes ne cessent de couler. Mon corps devient de plus en plus froid et mes mains sont en glaces. Le moindre rayon de soleil peut me tuer à présent. Tu es trop forte Miyaki. Tu ne sais pas contrôler tes émotions.
    « Que ca soit au début ou au milieu.. Tu aurais souffert tout de même ! Je sais qu'à présent, je ne suis pas faite pour l'amour car que je le veux ou non.. Une personne en souffrira.. Après tout qui voudrait d'une personne qui entre la vie et la mort.. Personne car l'autre ne pourra pas profiter de l'autre éternellement.. »

Je me bat depuis le début. On me l'a toujours dis de me battre. Mais j'en peux plus aujourd'hui. J'ai envie de lâcher prise. Vous ne pouvez pas savoir à quel point, j'ai mal. J'ai une douleur au cœur et du mal à respirer par la même occasion. Je me tiens au lit. Et essaye de me lever sans faire trop attention à ses derniers mots. Ce que je veux c'est sortir du lit et prendre l'air et être à l'ombre pour ne pas brûler. Les mots que ma bouche peut encore sortir sont « De l'air, vite.. ». Je me déplace petit à petit dans la maison, en tombant plusieurs fois au sol. Des fissures se créaient sur ma main. Vite faut que je me met à l’abri. Je prend ma blouse rose/blanche. Et me la met sur mon dos et tête pour ne pas que le soleil m'atteint et me dirige dehors sous un arbre. Assis au sol, je regarde le soleil en demandant doucement « Pourquoi tu me hais, soleil ? Je ne t'ai rien fais pourtant.. ». Je pose ma tête sur le tronc et ferme les yeux en essayant de respirer aux mieux. Car là, j'ai vraiment du mal. Tellement que je vais bientôt manquer d'air.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyDim 3 Juil 2011 - 21:55

Le temps de se calmer,
le temps pour se justifier.


« C-ca veut dire que j'ai vécu dans le mensonge.. Je me suis toujours posé des questions.. Mais il cessait de me dire « Tu es hermaphrodite.. Tu devras vivre avec ! » ou « C'est normal, c'est ça être « hermaphrodite » ».. Pourquoi ? Pourquoi il a fait ça ? »

Depuis le temps que son père la trompe, ce n'est que maintenant qu'elle prend conscience de ses méfaits? Il faut arrêter de se voiler la face. Arrêter de penser aux autres, et penser pour soi-même. Sinon, rien ne sert d'avoir un cerveau. Enfin... je soupire. Le principal, c'est que maintenant, le doute est éclairci.

Je fronce les sourcils. La voilà qui me parle de son opération. Certes, j'ai lancé le sujet, mais tout de même. Je n'y peux rien, j'ai l'impression qu'il faut faire quelque chose. Lui faire réaliser que non, une opération, ça me veut pas dire la mort avant l'heure. Et puis, ses dernières paroles me choquent profondément. Comment ça, je ne sais pas ce que c'est que d'être « entre l'agonie et la mort »? Si moi je ne la connais pas, en quoi me connait-elle? Alors, sans vouloir en entendre davantage, je réplique brusquement, presque brutalement, par ce long monologue :

-Je n'ai pas pour seul métier d'être éducateur. Je suis exorciste avant tout. Et des morts, j'en ai vu des centaines. J'ai déjà été blessé, j'ai vu des choses affreuses, des collègues mourir sous mes yeux, déchirés en deux. Et après ça, tu crois que je ne vis pas « entre l'agonie et la mort »? Et s'il m'arrivait quelque chose dans une de mes missions? Miyaki, la mort est la pire des choses. Je peux mourir, nous pouvons mourir, n'importe quand. Et je suis bien plus exposé au danger que toi. Parce que toi, tu as un moyen de t'en sortir. Moi, si je me fais blesser par un sorcier noir, je n'aurai pas de deuxième chance, pas de « secours » à espérer. Alors, ne me sort pas que je ne te comprends pas, par pitié.

Si je ne peux rien comprendre, alors elle ne perds rien à essayer de m'expliquer. Pour moi, c'est la personne la plus chère à mes yeux à présent. Et même si j'ai découvert que c'était finalement une fille, rien ne change. Pour moi, c'est Miyaki. Et je veux qu'elle fasse cette opération pour reprendre des forces, pour ne plus être la jeune femme frêle dans mes bras, pour pouvoir sourire parce que c'est beau la vie. Voilà ce que je veux. Je veux que l'ange face à moi récupère ses deux ailes, et puisse de nouveau s'envoler dans un magnifique jet de plumes blanches immaculées. Pour moi, c'est la chose à laquelle j'aspire. Rien n'aura de valeur tant que je n'aurai pas vu cette scène au moins une fois. Et ça continue, elle continue de me parler de souffrance. Il n'y a pas que la souffrance dans la vie. Avec moi, elle ne souffrira pas. Elle ne souffrira plus. Je la protègerai comme s'il s'agissait de ma petite sœur.

-Comment peux-tu le décider toute seule? Tu nierais le simple fait que je t'aime? Ne pose pas le poids du monde sur tes épaules, il est bien trop lourd à porter. Si tu ne te crois pas égoïste, alors pense à tes proches. Comment penses-tu que j'accueillerai la nouvelle lorsqu'on me dira en face que tu es morte? S'il y a un moyen de te sauver, je le suivrais, même si je dois t'y traîner de force. Sois-en sûr. J'ai plus de volonté que quiconque.

Qu'elle en sois sûre. Sur ces paroles, je quitte le domicile. Et maintenant, au fur et à mesure que je marche, je sens le remord me ronger les os. Arg! Je sais que j'ai eu raison de m'énerver. Alors pourquoi je m'en fais autant? Il faut que j'aille la retrouver. Mais j'ai une fierté à garder. Et comme je l'ai dit, ma volonté est plus forte que quiconque. J'ai envie d'aller tuer du fantôme. Pour me défouler. Je m'arrête. Et inspire profondément. Je regarde à droite à gauche. Et remarque que je transpire. Je crois que ma forme fusionnelle s'est pris un petit plaisir de refaire surface, car je remarque avec stupeur que des canines me sont poussées et que mes ongles se sont légèrement allongés. Bon, il est temps de se calmer. Je ferme les yeux et me concentre profondément sur mes sentiments. Et... voilà, c'est terminé.

Je fais volte face et reparait devant l'hôtel quelques minutes plus tard. Je vais attendre un peu à l'ombre d'un arbre en attendant. Le parc extérieur est assez grand pour accueillir pas mal de monde. Je vais me sentir seul avec tout ça. Bon, alors remontons à l'étage.

J'entre dans la chambre et remarque que Miyaki l'a délaissée. Bon, après tout, elle a sans doute voulu prendre un peu l'air. Je m'allonge sur le lit les bras au-dessus de ma tête, tendus. Je pousse un long soupir. J'espère qu'elle n'est pas trop fâchée. Nous verrons ça.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyDim 3 Juil 2011 - 23:16


Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Toutes les histoires finissent ainsi.
Mais la mienne n'a pas de fin.


Auprès d'un vieux chêne se trouvait la plus belle des Princesses. Réfléchissant à son avenir sans le preux chevalier qui l'a sauvée de la mort. Celui ci lui avait supplié à genoux de faire cette opération. L'opération qui ranimera le cœur de la Princesse. Celle qui lui permettrait de vivre éternellement à ses cotés. Malheureusement celle ci ayant une peur bleue des hôpitaux et de ce qu'ils y referment. Elle s'en étais pris au chevalier et lui faisant comprendre qu'elle refusait de la faire. Même pour tout l'or du monde. Même pour lui. Plus le temps passait, plus elle regrettait de lui avoir dit tout cela. Elle ne voulait pas que son histoire se finit comme ça. Elle voulait une fin heureuse comme dans tous les contes de fées. Seulement pour cela, il fallait qu'elle accepte de faire cette opération. Qu'elle affronte ses peurs. Et qu'elle n'est plus peur de la mort. Comment ne plus avoir peur de la mort, me direz-vous ? Le simple fait d'aimer, peut vous transportez bien plus haut dans les cieux qu'aucun oiseaux n'est jamais allé. Il vous rend invulnérable aux armes et vous protégez de tout. C'est un remède miracle à la mort et la guérison la plus rapide contre la douleur et les larmes. Mais pour cela il faut toujours laisser parler son cœur car c'est la meilleure chose à faire. Le cœur a toujours raison de la raison. Il gagne toujours quelque soit la situation […]

Regardant vers le ciel. Je croyais voir une lueur d'espoir pour moi. Une qui me sauverait la vie. Qui me permettrait de vivre plus longtemps. Mais pour ça, il faut encore que je puisse l'attraper et me laisser guider par elle. Ais-je le droit à une seconde chance ? Si oui alors je ne la laisserais pas passer. Mais je crois comprendre que si je veux cette « chance », il faut que je me fasse opérer. Que c'est la seule chose à faire pour que l'espoir renaît et que je puisse de nouveau vivre une vie normal avec l'homme que j'aime. Je me trompe. S'il y aurait ma mère à coté de moi, elle me murmurait « Laisse parler ton cœur, il a réponse à tout.. » Je dois écouter mon cœur. Et voir ce qu'il me dit. Si c'est la seule chose à faire dans un tel moment. Alors je vais le faire. Je pose ma main sur mon cœur, fermant les yeux doucement, écoutant le bruit de la nature et voit ce que mon cœur me dit de faire. Il me murmure « Fait le pour lui ! ». Le faire pour Ren. Pour qu'on puisse être de nouveau ensemble sans que la maladie nous sépare. Si c'est la seule chose à faire, alors je le ferais. Je ferais cette f*utue opération. Même s'il y a des risques. Au moins, j'aurais eux l'espoir quelques instant de pouvoir sortir de ce cauchemar et de vivre comme tout le monde. L'espoir d'être enfin guéri et de ne plus porter ce fardeau sur le dos. Alors en avant !

Je rouvres les yeux lentement en souriant au coin en fixant éternellement le ciel et le soleil. A présent, je sais ce qu'il faut faire. Mais avant ça, je dois aller chercher Ren pour m'excuser de m'être comporter « égoïstement » et de n'avoir pensé qu'à moi. Alors que lui aussi souffre. Je regrette d'avoir agis ainsi. Je vais m'excuser de ce pas et lui montrer que « Je l'aime », moi aussi. Je promet à l'avenir de changer pour nous deux. Je veux qu'il soit heureux avec moi. Alors je ferais le nécessaire. Je me relève en me tenant à l'arbre puis observe les environs pour voir, s'il n'est pas sortis dehors. Non. Alors il est encore dedans. Je me met à marcher d'un pas déterminé vers la porte d'entrée. Lorsque je le vois en train de me chercher à l'intérieur de l'hôtel. Ren. Tu te fais du soucie pour moi, n'est-ce pas ? Je ne t'en veux pas, tu sais. Tu as raison et j'ai tord. Je viens de le réaliser peut être trop tard. Mais je vais me faire racheter par tous les moyens. Je baisse les yeux un cours moment, me sentant mal de t'avoir mis dans cet état. Ma main se met à serrer le pendentif que m'a offert ma mère. Mon cœur se met à battre à tout rompre. Une de mes mains libres se maintient à la porte. Pour que finalement je reporte mon attention sur toi et me met à courir vers toi, sans faire trop attention aux personnes autour de nous ou à ce qu'il pourrait y avoir sur ma trajectoire. Je l'embrasse amoureusement en fermant les yeux, passant mes bras autour de son cou. J'aime ressentir ce contact entre nos lèvres. Il me fait tellement du bien, tu sais. J'aimerais ne jamais quitter tes lèvres. Elles sont tellement douces. Une fois que le message a été passer. Je détache mes lèvres des siennes pour dire, ce que j'ai à dire.
    « Pardonne moi, mon amour.. Je m'en veux de t'avoir parler ainsi.. Tu avais raison ! Je suis égoïste et je le regrette.. je ne veux pas te perdre ! Je t'aime tellement ! Et si pour ça, je dois me faire opérer alors.. Alors j'irais à l'hôpital.. Pardonne moi ! »

Après avoir dit ces mots de « sagesse » . Je me remet à l'embrasser amoureusement, en glissant par moment mes lèvres à son cou pour le bisouter et y donner quelques coups de langues comme si j'étais un petit chaton qui recherche de l'affection auprès de son maître. Pour ma part, mon maître est le plus merveilleux des hommes et je ne m'imagine pas vivre sans lui. Sans mesurer ma force, je le plaque contre le mur le plus proche et volontairement y faufile une de mes mains sous son haut pour sentir la chaleur de son corps sur ma peau. Le doux parfum de son corps m'en donne des frisons et je sens déjà mes joues rougir. Car je n'ai pas l'habitude de faire ces choses très expressive. Mais cela fait tellement de bien. Cela fait deux mois presque et je n'ai toujours pas pu toucher à son corps. J'avoue que ça me manquait. Alors je veux rattraper le temps perdu avec l'homme que j'aime. Ma main se met à caresser son torse en le touchant du bout des doigts comme s'il était fragile et qu'à tout moment il risquait de se briser. Dessinant une ligne droite qui part de ses lèvres à son nombril, je me met à sourire. Cela m'amuse et me plaît à la fois. Le plaisir des sensations fortes. Mon regard se fait à cet instant charmeur et envoûteur, un peu comme pour manipuler Ren à ma guise et profiter de lui tout entièrement.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMar 5 Juil 2011 - 17:56

Et puis on dit que les hommes sont pervers,
mais les femmes dans tout ça?


Avant de regagner la chambre, je patiente quelques instants devant les marches qui m'ont tant effrayés la veille. On dirait que Marcheur a déserté le camp. Tant mieux, je me sens d'attaque à tuer quiconque m'énerve. Et je ne ferais pas de cadeau à celui qui enclenche le cadeau. M'apprêtant à monter lentement les marches, soudainement pris d'un coup de fatigue, je sens des pas dans mon dos. Des pas précipités, des pas qui se dirigent curieusement vers moi. Des pas qui augmentent l'allure, jusqu'à faire retentir un rythme très rapide. J'entends des voix qui s'adressent justement à cette personne qui a l'air de courir pour rattraper un train, une erreur du passé. Moi aussi, je dois rattraper mon train. Et rapidement, sinon, il partira. Et le prochain pourrait ne pas arriver. Je souris légèrement, accablé par mes propres propos. Regagnons la chambre le plus rapide possible, qu'on en finisse avec cette dispute inutile.

Je me retourne brutalement. Non, je n'ai pas besoin de monter ces marches, la source de mon mal vient d'elle même. Je n'ai que quelques malheureuses secondes pour respirer. Le reste, c'est Miyaki qui s'en occupe. M'embrassant avec toute la fougue de notre âge, avec cette pensée amoureuse, je reçois les excuses sans qu'elle ai a prononcer ne serait-ce qu'un mot. Je ferme instinctivement les yeux, tandis que notre baiser m'emporte jusqu'aux tréfonds de son âme. De mon âme. C'est dingue ce que l'amour peut changer d'un simple baiser. De ce que l'autre être peut ressentir en même temps. J'ouvre subitement les yeux. Elle a stoppé le baiser.

« Pardonne moi, mon amour.. Je m'en veux de t'avoir parler ainsi.. Tu avais raison ! Je suis égoïste et je le regrette.. je ne veux pas te perdre ! Je t'aime tellement ! Et si pour ça, je dois me faire opérer alors.. Alors j'irais à l'hôpital.. Pardonne moi ! »

Bonne résolution. Très bonne résolution. Il faut au moins que j'arrive à répondre à ça. À moins que mes paroles ne se métamorphosent subitement en caresses. Si vous voulez les comprendre, vous n'aurez qu'à apprendre le langage des signes. Quoiqu'il en soit, des regards accusateurs se font sentir dans mon entourage lorsque Miyaki me plaque près du mur. Je ne peux m'empêcher de lâcher un rire entre deux baisers. C'est vilain, Miyu, très vilain ce que tu fais. Alors que j'en étais à peine à écouler les litres d'alcools que j'ai avalé la veille. Je suis plutôt lent à éliminer, on dit que ça dépend des personnes. Foutaises. Mais bon, c'est pas la petite dose d'alcool dans le sang qui me rendra saoul. Pourquoi je dis ça? Aucune raison en apparence, mais je pourrais mettre sur le compte de l'alcoolémie si je fais quelque chose aujourd'hui. Hrm. Je sens que la petite passe lentement mais sûrement une main sous mes vêtements. Allons bon, nous voilà bien. En plein dans l'entrée. Mais tu sais Miyu, tu ne devrais pas me tenter. J'ai des tendances un peu... animales quand je fais des trucs pas catho. Et vous m'excuserez la façon de m'exprimer. Il faut s'en prendre à ma forme fusionnelle. Elle apparaît toujours quand il faut pas. Bon, je vais pas me métamorphoser entièrement, mais ça peut facilement influencer mon apparence humaine. Les yeux, les sens, les griffes, peut-être bien les crocs. Voilà pourquoi je ne me permets pas le luxe de coucher avec la première personne que je vois. C'est sans doute ça qui m'attirai chez Ichu. Enfin... C'est vraiment pas le sujet là. Parlons-en en fait. Je me détourne d'elle, ce sourire toujours aussi amusé sur le visage. Si elle me veut, elle m'aura. Mais elle ne sera pas la seule servie. J'ai bien l'intention de me faire plaisir, de même.

-Pas ici...

Je l'observe en relevant un sourcil, observant ce même regard dont elle fait usage pour me charmer. Elle n'a pas besoin de faire autant d'effort, je suis déjà sous le charme. Je la prends par la main et l'entraîne dans les marches, me retournant pour tirer vicieusement la langue aux vieux qui nous regardaient d'un mauvais œil. Je les entends déjà dire « ah! Les jeunes d'aujourd'hui! ». Je pourrais dire la même chose. Et maintenant, on se dirige avec rapidité jusqu'à la chambre. J'en profite pour saluer par un clin d'œil la jeune femme qui a tenté de me séduire la nuit dernière. Charmante femme, mais qui n'aura pas le même honneur que Miyu. Elle, je lui réserve bien plus que de petites caresses. Et si elle refuse... elle refusera pas, vu le regard qu'elle m'a lancée précédemment. J'ouvre la porte, ne prend pas la peine de la refermer avec la poignée, préférant plaquer Miyu contre cette dernière. Pauvre porte. Celle-ci pousse un léger râle, puis claque dans un rythme assourdissant. Je pose brutalement mon bras près de la tête de Miyu, mon visage à quelques centimètres du sien. Lançant un regard pire qu'effrayant, subitement malicieux, je prononce ces mots sans aucune vergogne :

-Miyu, tenter le diable est mauvais pour la santé. Tu ne peux plus faire demi-tour.

Comme pour appuyer mes arguments, j'embrasse fougueusement Miyaki, et saisit la carte dans ma poche arrière de pantalon la carte qui permet de fermer l'appartement. D'un geste furtif et rapide, je fais coulisser la carte dans l'espace prévu à cet effet. On entend un léger « bip », et, comme si un aimant m'attirait à Miyu, je lâche la carte qui tombe sur le sol, provoquant un bruit presque sourd. Vilain, tout ça. Très vilain. Je pose ma main sur la joue de Miyaki, tandis que l'autre entame sa longue descente jusqu'à ses hanches. Je ne cesserai de t'embrasser qu'à partir du moment...

-Jusqu'à ce que je sois satisfait...

Et que ce soit clair, je n'en suis pas encore à un centième de mon plaisir. Enfin bon, j'ai tout mon temps. Après tout, le lit est dans la pièce d'à côté.
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMar 5 Juil 2011 - 19:05

Les regards des autres ne doivent pas nous atteindre. Nous sommes dans un pays libre, donc nous pouvons faire ce que nous voulons. On ne fait pas ça pour eux, donc on s'en fou de ce qu'ils peuvent penser ou dire de nous. Tant que ceux qu'on fait nous plaît, c'est ce qui compte. Nous ne devons pas tous penser comme ça ? On fait ça pour nous. Pas pour eux. Toute façon, tu veux que je te dise, les vieux sont tous « coincé ». Il faudra que tu me rappelles de ne pas leur ressembler. Car sinon je me suicide. Ce n'est pas drôle d'être outré par tout et n'importe quoi. Si à cause d'eux, on doit tout stopper, ça serait trop bête ! Alors on aurait le droit de rien faire. Pas le droit de faire « l'amour ». Pas le droit de faire les « imbéciles ». Pas le droit d'être « nous même ». Un peu comme chez moi, en gros. Mais ici, je ne veux pas que ca soit comme chez moi. Sinon autant rester chez moi et faire « l'amour » ca donnerait le même résultat. Quoi que.. ma sœur serait intervenu au mauvais moment. Ce qu'elle fait toujours pour me faire rappeler qu'elle est « là ». La jalousie. C'est pour ça que j'essaie de m'éloigner de la maison de temps à autres pour ne pas que ma sœur intervient chaque fois. Oulà, vous aurez pu m'avertir que je dérive là. Ce n'est pas « sympathique » de votre part.

Tu veux le faire ou dans ce cas. Dans la chambre. Mais on dit que le faire en « publique » ça excite plus. Je le sais de mon « cousin ». D'accord, je te suis. Pas la peine de me tirer dessus. Je monte les escaliers. Tu leur fais un clin d’œil. Et voilà déjà deux vieux qui sont outrés de ton comportement. Tu sais que les vieux aussi ont des « sous-entendu » genre « Les jeunes de nos jours ! Ils se croient tous permis ! ». Ouais on se croit tout permis, c'est ça la liberté. Mince en parlant liberté, il ne faut pas oublier « Préservatif » sinon je risque de tomber enceinte. Bon je lui dirais avant qu'il commence le travail. Bref, une fois en haut... Il ouvre la porte violemment et m'y plaque dessus. Et pour me faire comprendre le fin fond de ses pensées. Il me lance un regard pire que meurtrier. Tu ne vas pas me tuer quand même. Si tu comptes me faire peur pour ne donner envie de faire demi-tour. Tu peux mettre le doigt dans l’œil. Je n'abandonne pas le navire, capitaine ! Cependant loin de là, d'être masochiste, son regard m'excite, c'est bizarre non ? Moi j'ai l'impression que mes pulsions féminines me jouent des tours. Alors après avoir gémis en me recevant la porte dans le dos. Je pose ma main sur son torse et plante mes ongles dans sa chair, en écoutant après ce qu'il a à me dire.

Qui te dis que j'ai envie de faire demi-tour. Personne. Alors chut ! C'est vrai que je suis un « ange » mais « les anges pervers » existent, tu sais. Ils ne sont pas tous des Sainte ni touche. Simplement faut savoir s'y prendre avec eux. Puis pour ma santé, elle va très bien pour le moment. Puis si tu crois que le diable me fait peur, tu te trompes. Car pour moi il y a rien de pire que mon « Père ». Puis si tu veux dire par là que ton pouvoir intervenir à tout moment. Vas-y tu ne feras que m'exciter d'avantage. Bon je risques d'avoir des blessures, mais il y a ma mère qui se chargera de soigner tout ça à mon retour. Puis on ne s'amuse pas, quand on le pourra alors. Malgré que je ne sois pas une « métamorphe » je suis tout de même une « tigresse » au lit. Je ne suis pas tout le temps sage, M. le professeur. Je mérite une punition. D'accord j'arrête de partir en couille et je me reprend en mains. D'abord, je dois tout d'abord répondre à ses avances qui cachent beaucoup de « sous-entendu ».
    « Qui te dis que j'ai envie de faire demi-tour ! Je n'attend que ça ! Grrr.. Puis ne t'inquiète pas pour ma santé, elle va très bien en ce moment ! »

Suite à ce que je viens de dire, le professeur vient m'embrasser fougueusement. Je prolonge ce baiser aussi longtemps que je le pourrais. Les yeux fermés, j'entends un « Bip » sonores. La fermeture de l'appartement. Mmh petit malin va ! Une de ses mains se pose par la suite sur ma joue et l'autre descend sur mes hanches. Ce qui provoque un frisson dans tout mon dos. J'en profite pour l'attirer tout contre moi à l'aide de ma main libre qui aussitôt part se faufiler sous le haut du blond pour lui griffer le torse. Je lui retire d'une main son haut. Woua ! Woua ! J'ai que ça à dire, son torse est sublime. C'est dommage que je l'ai abîmé à coup d'ongles. N'empêche que ca m'excite d'avantage. Cependant la dernière phrase m'interpelle. Il croit que je suis sadique et que je ne vais penser qu'à mon plaisir. Non non.. Lui aussi, mais il faut qu'il sache que j'aime « frustrer » les hommes. Ensuite ils sont encore plus fou et exciter.. Je vais m'amuser justement à le frustrer. Il va se transformer comme ça, et ca va rendre la chose encore plus tordu. Aah, je suis trop méchante là ! Ou perverse ! Je me reconnais plus du coup. Bon j'arrangerais ça plus tard. Faut qu'à présent je répond à ce qu'il vient de dire. Désolé mais une nouvelle fois, je rompt le baiser.
    « D'accord, Monsieur le Professeur ! »

Je l'emmène par la suite dans la chambre, ou je le guide sur le lit. Une fois la visite terminée, j'en profite pour le balancer sur le lit et me mettre sur lui avant de reprendre possession de ses lèvres. Pour un baiser fougueux et langoureux. Je fais glisser mes mains sur le long de son corps pour le caresser, le griffer. J'aime son corps, il est magnifique. Dommage qu'on ne peut pas dire « tel physique, tel maître ». Je crois que le sport animal, le réussit très bien. Ma jambe se frotte contre la sienne doucement puis va à l'entre jambe pour s'amuser à exciter le Monsieur. Une de mes mains remonte à son torse et vient doucement titiller les tétons. Tu aimes ça, pervers va ! En profite car de retour en France ou Écosse, on ne pourra plus jouer ensemble. Il y a trop d'oreilles là bas, il risquerait de tout entendre et surtout voir !
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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 6 Juil 2011 - 16:13

Tenter le diable,
Il n'y a bien qu'un ange pour le faire.


Miyu, je ne te savais pas aussi... consentante. Bon, en même temps, c'est un peu toi qui m'a poussé, voir plaqué contre le mur du rez-de-chaussée, mais tout de même. Moi, j'ai les hormones en ébullition quand on me cherche, et pour vous dire, on a pas besoin de me chercher bien longtemps. Surtout auprès de la personne que j'aime. En même temps, j'ai un désir de faire tout rapidement, de ne pas lui laisser le temps de répliquer, qu'elle soit tout à moi et rien qu'à moi. Et puis, je veux reste tranquille, sans lui forcer les choses, comme si je voulais que cette journée soit la meilleure, et en savourant chaque parcelle de son corps comme s'il s'agissait d'un trésor. C'est un ange, un véritable ange. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi si. Peut-être suis-je le diable venu tenter une femme comme elle?

À force de réflexion, je pense que non. C'est elle qui a commencé, et elle n'a pas l'air décidée à s'arrêter. Loin de là. Ça me va. En réponse à mes démarches quelques peu directes, Miyu me répond doucement :

« Qui te dis que j'ai envie de faire demi-tour ! Je n'attend que ça ! Grrr.. Puis ne t'inquiète pas pour ma santé, elle va très bien en ce moment ! »

Oh la, du calme le félin. Tu me ferais presque peur. Et réussir à m'intimider, il faut le faire. Eh bien, petite, si tu n'attends que ça, je ne vais pas avoir besoin de me retenir. Et puis, si ta santé est bonne pour le moment, raison de plus pour en profiter, ce ne sera pas tout les jours comme ça, même si j'espère qu'à l'avenir, nous pourrons vivre comme un couple normal, sans problèmes apparents. Mais je suis bien trop concentré sur autre chose là. En fait, il n'y a qu'une chose qui me rappelle à l'ordre. C'est la fougue avec laquelle Miyu s'empresse de me retirer mon chemise, tout en entreprenant de me griffer un peu partout. Du calme, je ne suis sans doute pas très doux au lit, mais je ne m'attendais pas à avoir cette personne en face de moi. Ah pitié, ne me fais pas saigner, tu seras gentille. J'aime mon physique, je me sentirai mal à l'idée qu'il soit, un temps soit peu, légèrement amoché. Et ceux qui me traitent de narcisse, je leur ris au nez. C'est le cas, et alors? Quoiqu'il en soit, l'idée n'est pas à la pensée, mais bel et bien aux sentiments, ainsi qu'aux sensations. Sauf que... voyez-vous, je suis très pudique sur ce que je ressens, et je n'aime pas troubler mes sensations en de vaines explications. On sent ce que l'on ressent, ça ne s'explique pas.

« D'accord, Monsieur le Professeur ! »

Petite vilaine, va. Tu parles avec une telle dose de perversité qu'on croirait avoir en face de moi une autre Miyu. Rien à voir avec la fragile, pale, immobile Miyaki malade. À choisir, je préfère la voir comme elle est actuellement. Plus vite cette opération sera terminée, mieux ce sera. Point final. La voilà qui me guide plutôt brutalement vers le lit, avant de m'y jeter sans aucun regret. Mais là, tout ne fait que commencer. Je fixe inlassablement Miyu, tentant d'y déceler une facette cachée. Sait-on jamais, peut-être que sa schizophrénie n'est pas guérie, et que cette personne que j'ai vu pour la dernière fois au bal qui a failli me tuer a repris le dessus. Non, non, je ne peux pas y croire. S'ensuit un long baiser. Je crois que c'est la chose que j'apprécie le plus quand on est en couple. Une vraie preuve d'amour. Je vous l'ai dit que ça ne faisait que commencer? Oui, certainement. Voilà que j'ai l'alzheimer avant l'âge. Quelle malchance. Bref. Tu veux vraiment que je te déshabille en moins de trois secondes chronos, hein? Perverse, va. C'est moi qu'on traite de pervers? Et d'ailleurs, pourquoi on devrait être pervers? C'est péjoratif, le mot pervers, alors que c'est naturel de coucher ensemble. Moralité, je ne suis pas pervers. C'est elle qui me griffe depuis tout à l'heure! Quoi quoi quoi, tu touches à mes tétons? J'vais t'apprendre moi, à me tenter sans vergogne.

À moi de retourner la situation. Au sens propre comme au sens figuré. Je n'attends même pas d'être totalement à califourchon sur Miyu pour l'embrasser sans m'arrêter. Puis, je descends lentement mes lèvres jusqu'à son cou, pour finalement finir sur sa poitrine, bloqué par ses vêtements. Subitement frustré, j'achemine d'ouvrir son vêtement. J'aime pas les robes, je déteste les robes. C'est peut-être normal pour un mec de pas aimer les robes, n'empêche qu'il faut le dire. Les robes, ça se détache dans le dos. Et quand y'a des saloperies de ficelles à défaire lentement avant d'arriver jusqu'à la fermeture éclair, on perd rapidement son sang-froid. Un râle s'échappe de ma gorge, tandis que je m'évertue à l'aveuglette à défaire les fils qui me retiennent de voir son corps de nacre. Finalement, énervé par tant de résistance, je fais appel à ma forme fusionnelle et cisaille d'un coup de griffes tous les fils m'ayant résisté.

-Je t'en achèterai une autre.

Ne pus-je m'empêcher de décréter en râlant. En fait, il y a un avantage à la robe. Peut-être deux. C'est que quand il n'y a plus de robe, il n'y a pas de pantalon à enlever. Bon, et puis, je dois bien avouer que c'est beau quand c'est bien porté. Bref. J'ai perdu un temps fou. Il va falloir tout rattraper rapidement. J'ôte sa robe en un mouvement, la laissant s'écraser sur le sol, non loin de là. Ben voilà. Elle me cachait de belles choses. Même si je l'ai vu il y a quelques heures à peine, ici tout me semble plus réel. Héhé. Je passe une main dans ses cheveux, tandis que je continue à l'embrasser. Mais cette fois-ci, la robe à rendu l'âme, et j'ai un terrain beaucoup plus conséquent pour pouvoir y laisser passer mains, doigts et bouche.

Maintenant, en tout cas, je ne vais plus m'arrêter.



[HRP= Si Ren ne s'arrête pas, moi si o: ; Pardonnez mon incapacité totale...]
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 6 Juil 2011 - 17:15

L'amour s'exprime avec le corps.
La fusion de deux corps, qui plus tard n'en fera qu'un.


Ola les jeunes. A partir de là, ça va trop loin. Désolé de vous décevoir. Mais vous ne saurez jamais ce qui se passe après qu'il m'est déchiré ma robe. Je sais. Ma mère va me tuer. Mais bon on s'enfiche un peu là. Vue que nous parlons de la nuit torride avec le beau professeur de musique. Puis si vous voulez vraiment savoir ce qui s'est passé cette nuit là. Vous avez quand lui demander. Non je rigole, c'est chose là, ne se dise pas. Mais j'avoue que j'ai adorée. Sa fusion animal a pris le dessus par moment. Alors je me suis retrouvée avec quelques souvenirs de notre « nuit de noce ». Mais chut, ne le dite à personne. C'est pour ça qu'on dit « Ne jamais réveiller un chat qui dort ». Sinon il risque de vous laissez des séquelles. Cependant, moi je suis partante pour refaire les quatre cent coups à nouveau. Pas maintenant bien sur, mais une prochaine fois. Car ça a été la plus belle nuit de toute ma vie. On peut même dire que ça a été magique. Conclusion, c'était une journée pleine de rebondissement. A prendre dans les deux sens. Mais je n'ai pas à m'en plaindre car j'ai aimée.

Bref, après cette nuit torride avec le chaton. On s'est automatiquement mis en vieille. C'est que faire l'amour ça épuise. En même temps, si vous saviez comment on a bougé. Vous aurez trouvé ça normal qu'on soit dans cet état. En parlant de la nuit dernière. Le blondinet a coté de moi, à OUBLIER de prendre un préservatif. Je crois qu'il était tellement dans son élan, qu'il n'a pas pensé de le mettre. Le pauvre. Bon si je tombe enceinte, vous ne dite rien. Quoi que moi ca me gênerait pas d'être mère, mais bon faut voir si Ren veut être père. Surtout que je sais qu'il haït les enfants. Rien qu'à l'idée qu'il puisse me demander d'avorter, me fait peur. Puis si je refuse, il pourrait très bien trouver l'excuse de me quitter, si je le fais pas. Et ça me fait encore plus peur que son ordre. J'en frissonne déjà. Espérons que rien de cela n'arrivera sinon, je suis mal partie. Bon, revenons à nos moutons... Je suis à ce moment même blotti dans ces bras, en train de somnoler. Oui je ne suis pas complètement endormie vue que je repense encore à ce qu'on a fait, il y a quelques heures. Mais bon, cela ne veut pas dire que je ne dors pas. Cela m'a suffisamment épuisée pour que cela me donne envie de dormir. D'ailleurs, voilà.. La fée des songes a réalisée votre souhait. Et me voilà dans un état second, dans un petit cocon plein de rêve. Pour une fois que je peux dormir sans cauchemarder, cela me fait du bien. Je crois que je dois ça au chat. Sans lui, je serais sûrement en train de cauchemarder à l'heure qui l'est. Il remplit ma vie de joie et de bonheur. Merci mon amour.


Ah je ne vous l'ai pas encore dit. Le matin, je me lève très tard. Environ à 11h ou 12h, c'est que je dois récupérer les nuits longues sans sommeils. Toute façon, le matin y a rien à la télévision et puis y a rien à faire à part déjeuner. Mais toute façon, je crois lui comme moi, on va dormir jusqu'à 13h par là. Vue la journée de hier. Ou peut être que pas, après tout il a l'habitude de se lever tôt. Vous croyez que ca va se dérouler comme dans les films romantiques ou l'homme apporte le déjeuner à la femme avec une rose, un petit mots et le supplément. Ah j'aimerais mais il ne faut tout de même pas rêver. Il a d'autre chose à faire la journée que préparer un déjeuné. Quoi que non, vue qu'il doit déjeuner lui aussi. Ahah, je suis drôle. Cependant vous allez peut être pas le croire mais je me réveille la première. Oh c'est bête pas de déjeuné à mon réveil. Toute façon, je m'enfiche tant que je peux être à ses cotés. Na ! Alors vous savez ce que je vais faire pendant qu'il dort. C'est tout bête, je vais le regarder dormir. Et juste ça, ça me donne envie de sourire. Parce qu'il y a rien de plus beau un homme nue en train de dormir. Quoi la perverse ? Non je ne suis pas perverse, c'est normal d'aimer voir son homme dormir. Parce que j'ai du « nue » que forcément tout le monde s'affole. Je vais pas vous dire habillé alors qu'il est nue, ça n'a aucun sens sinon. Bref, je disais donc que je regarde chaton dormir en souriant au coin. Qu'est-ce qu'il est beau mon homme.

Ah oui, c'est vrai, je dois m'occuper pendant son temps récupérateur. Alors sans le déranger, je m'occupe de cicatriser ses blessures. Je passe une main dessus que cela disparaît comme par magie. Ça marche quand ça veut se don supplémentaire. Par fois ça marche et par fois ça marche pas. Il marche quand il veut et quand il marche, il tient que très peu de temps. L’inconvénient que ça soit qu'un bonus dans mes pouvoirs. Un mots à dire : Eh merde alors ! Bref, par la suite je fais mumuse avec son corps intacte en faisant des petits dessins ou des lignes droites. J'espère que ça ne va pas le réveiller sinon je vais me sentir gêner d'être la cause à son réveil brutale. Les métamorpheurs ont de la chance, leur forme fusionnel leur permet d'avoir un corps de rêve. D'ailleurs, son corps contre le mien me fait rougir. Puis sans compter les milliers de fois ou mon père m'a violée. C'était ma première fois avec un homme. Même si je peux paraître sauvage, cela me fait encore tout drôle d'y penser. Et en même temps, je suis heureuse car j'ai fais le premier pas. Deux choses qu'un homme ne peut pas ressentir. On peut dire que je suis une femme comblée...
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CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie

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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 6 Juil 2011 - 18:31

Nuit torride et nuit de rêve,
devrait s'appliquer aussi à l'après-midi.


Si l'on pouvait choisir ses rêves, alors je choisirai un rêve avec Miyaki. Mais pour le coup, le rêve est devenu réalité. Certes un peu rapide sur le coup, mais tellement appréciable. Je pense que rien au monde n'aurai pu me déranger à ce moment. Pas même une sal*perie de portable qui sonne. Je le dis parce que je l'ai entendu. Ce petit vibreur qui a bien failli m'énerver. Ce petit vibreur qui m'a laissé un message. Puis ce petit vibreur qui a bien fini par passer par la fenêtre s'il ne s'était pas calmé. J'en rirai déjà si je n'étais pas encore endormi. Quoique, je sens que je vais bientôt me lever. On me chatouille depuis un certain temps. Alors, lentement, j'ouvre les yeux. Je suis encore dans un état second, comme si on m'avait drogué. J'ai beau être nu, j'ai l'impression d'être dans un sauna. Ah! Prendre ma douche. Première chose à faire. Je libère mes bras de quelque chose. Woups, ce « quelque chose » en question, c'est Miyu. Pour éviter une frustration de sa part, je m'empresse de l'embrasser. Allons nous doucher à présent.

Sans aucune pudeur -quelle pudeur il y a à avoir après une après-midi complète à dévorer chaque parcelle de corps?, je me lève d'un pas nonchalant et me dirige vers la salle de bain. Faisant couler l'eau jusqu'à obtenir une température ambiante proche des 10°C -j'ai pour habitude de me doucher avec de l'eau froide quand il fait chaud-, je râle légèrement lorsque ma peau ressent le liquide froid et se hérisse dans tout les sens. Mais bon, une fois que je sors de la douche, cheveux mouillés, dégoulinant d'eau, je saisis la serviette et frotte machinalement sur tout mon corps. J'avais plus de souvenirs de blessure que ce que je vois actuellement... et à moins que mon esprit ne s'amuse à me faire souffrir sans aucune raison, j'ai l'impression que Miyu m'a guéri. Elle doit être bien fatiguée. Tout comme moi. Quoique, la fatigue, ça arrive parce qu'on dort trop. C'est la raison qui me pousse à me lever tôt. Il paraît qu'en dormant un quart d'heure, on récupère une heure de sommeil. Voilà. Je n'ai rien de plus à dire. Je prends le peignoir et, sans attendre, pénètre de nouveau dans la chambre. Ah... je me suis mal essuyé les cheveux. En même temps, je suis loin d'être chauve, donc j'ai une certaine flemme -encore elle- qui m'empêche de me sécher correctement les cheveux. Même avec un sèche-cheveux, je n'arrive au bout de mon séchage qu'en plusieurs quarts d'heures.

-Miyu, tu devrais aller te laver.


Sait-on jamais. Bon, à présent je vais voir ce que ce portable a bien pu me vouloir pendant... bref. La serviette sur la tête, les cheveux encore mouillés, je m'assoie sur le lit, dos à Miyu, les yeux plongés sur mon portable. C'est mauvais de tenir quelque chose d'électrique quand on est mouillé, mais tant que rien n'est branché, il n'y a rien à craindre. C'est aussi simple que ça. Je tape lentement le numéro de ma messagerie et tombe sur la voix de... père? Il m'a appelé vraiment au mauvais moment. Bon, tant pis, je vais le rappeler pendant que Miyu va prendre sa douche. En attendant, je vais m'habiller. Allez, séchage de cheveux, deuxième essai, go.

Deuxième essai concluant, j'en suis à enfiler ma chemise. Ainsi que le short bleu foncé. Eh! Je stoppe tout de suite vos idées, je ne suis pas poilu des pieds. C'est normal, si vous trouvez la pratique de se maquiller déjà étrange, ç'aurai dû être une évidence que de penser que je m'épile. Un peu de solidarité envers les femmes, bon dieu. Miyu n'est plus dans la chambre, j'en profite pour appeler mon père. Allô papa? Tout va bien, je suis en Polynésie et toi? Toutes ces formalités sont bientôt terminées, le voilà qui me parle de l'entreprise, comme quoi ma mère souhaite ardemment qu'il fasse son choix, que je lui répète inlassablement que ça ne m'intéresse pas. Je soupire, et raccroche quelques minutes plu tard. Je n'aurai jamais cru que ça puisse affecter mon père par la même occasion enfin, quoiqu'il en soit, maintenant j'en ai terminé avec cette discussion. Quelle heure est.... il?! 12H16?? c'est une blague j'espère? J'ai dormi toute la soirée d'hier et la matinée entière? Oh, pitié, tuez-moi. Je ne mérite pas de dormir autant. Voilà que la journée est affreusement limitée à présent. Allons manger, je commence à avoir un petit creux. Mais d'abord attendons Miyu. Bon... ou pas. Je lui lance de l'entrée ces mots, avant de sortir, ayant ramassé la carte qui a longtemps vécu sur le sol. Ça me rappelle des souvenirs tout ça. Héhé.

-Je vais demander à l'accueil qu'on nous monte un petit déjeuner.

Je sors aussitôt et préfère l'ascenseur aux escaliers. Même si Marcheur a déserté le camp, on ne sait jamais quand il peut reparaître. Je vais en faire des cauchemars la nuit moi je vous dis. Petit déjeuner... on a vraiment des manières de riches. Petit déjeuner à 12h... y'a de quoi être observé d'un mauvais œil. Mais je m'en fiche je m'en fiche totalement. C'est ce qui fait toute la différence. Sans doute. Après avoir lancé ma demande à l'accueil, je remonte à l'étage pour annoncer à Miyu ce qu'on va faire de notre journée.

-Alors, balade en bateau ou excursion dans l'île? Ou encore baignade.
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AnonymousInvité
Invité
MessageSujet: Re: Une île Paradisiaque   Une île Paradisiaque EmptyMer 6 Juil 2011 - 19:29

Miyu décidément tu es douée. Tu as réveillée ton amant avec toute cette agitation. Oui, vous pouvez m'applaudir. Mais ce n'est pas de ma faute, fallait bien que je m'occupe pendant qu'il dorme. Sinon je vais m'ennuyer. Et je n'aime pas m'ennuyer ! Bon voilà à cause de toute cette excitation dans ma tête, je me met subitement à bouder. Je suis gamine, je sais. Et je vous emmerde, d'abord. Je fais ce que je veux de ma vie. Non mais oh. Bref, le bonhomme se lève automatiquement du lit et va par la suite se doucher. Attention à ne pas te prendre la porte de la salle de bain ou bien le mur. Car quand je suis fatiguée, je me prend toute sorte de chose sur mon chemin. Et vue que je suis fragile, ca me provoque des douleurs inoubliables. Alors je vais essayer cette fois y de ne rien me prendre dans la figure sinon je vais me mettre à couiner. Pour cela, je reste dans le lit. Je vais juste me décaler légèrement pour être là ou dormait Ren. Ainsi j'aurais une place chaude. Brûlante même. Je ne le savais pas autant en « chaleur ». Je sais que c'est un chat et que les chats sont souvent en chaleur. Mais lui c'est différent, c'est avant tout un humain non un animale. Alors ça ne peut être que ca forme fusionnel.
    « J'y vais de ce pas.. Mais tu aurais pu la prendre avec moi ! »

C'est vrai ça, on est ensemble. Et les couples prennent souvent la douche ensemble non ? Moi je crois. Donc il aurait pu m'attendre. Mais non il était tellement impatient de se laver « seul » qu'il m'a oubliée. Les hommes, c'est désespérant. Je me lève alors subitement du lit, en me frottant les yeux, encore un peu endormie. Puis me dirige vers la salle de bain, mais vue que je suis maudite le matin. Vous savez quoi, je me prend de nouveau un mur. M*rde ! Je met à couiner violemment en me frottant le front cette fois y en entrant dans la douche. Deux fois aux mêmes endroits, j'en ai marre de ces murs. J'aimerais qu'une maison sans mur existe. Ca me permettrait de ne pas m'humilier ou de ne pas simplement me faire mal au front. Bref, une fois entrée à l'intérieur, j'allume l'eau froide et me lave. Cela prend à peut près.. Allez on va dire 30 minutes, avant que je sors de la douche. Je commence à me sécher un peu partout. Puis sors de la salle de bain en courant vers ma penderie. Qu'est-ce que je vais pouvoir mettre aujourd'hui. Une tenue courte ou longue ? Dénudé ou classe ? Sexy ou Sainte ni touche ? Row.. C'est trop dur. Si je lui demandais directement ce qu'il aimerait me voir porter. Cela serait plus facile et en plus il serait heureux. Alors let's go !

Au fur à mesure que je lui dis, je lui montre les tenues qui va avec. Comme ça, il ne va pas me sortir la bouche grande ouverte. Parce qu'il y en a trop et qu'il ne saurait pas choisir. Là au moins, il y en aura une forcément qui lui plaira. Sinon il est difficile. Bon pendant ce temps, je vais en profiter pour me friser les cheveux pour que ça fait effet exotique. Car les cheveux qui tombent sur les yeux, ca ne me va pas. Donc je préfère les frisettes. Je commence à allumer le friseur et attend patiemment qu'il veuille se réchauffer tout seul. Il n'a pas besoin de moi, enfin si juste pour que j'appuie sur le bouton mais c'est déjà fait. Ah non, je sens que je vais éternuer. Atchoum! Atchoum ! Je recule de un centimètre. Géniale. A savoir, je ne dois pas rester longtemps dans la salle de bain, par cause d'un rhume en retour. Je suis maudite, décidément. Je devrais mettre une tonne de fond de teint, zut !

Quel choix difficile. Tout ça à l'air trop tentant. On ne peut pas faire les trois dans une journée. On peut très bien faire une balade en bateau et quand il ne bougera plus. Je baignais dans la mer. Mais à ce qui paraît, il y aurait des requins. Je ne veux pas me faire manger, moi. Je suis beaucoup trop mignonne pour ça. J'avoue que le commentaire, j'aurais pu me le garder pour moi. Mais j'avais envie de le dire. Excursion sur l'île ? Si il y a des indigènes là bas et qu'ils nous font bouillir dans une marmite. On fait comment dans ce cas ? Non je préfère « balade en bateau ». Je ferais titanic genre « Je suis la Reine du Monde » et derrière Ren me tiendra. Faut-il déjà qu'il est la même idée que moi. Ensuite quand le bateau sera posé à un endroit baignade « sans requin ». Mais je dois demander s'il y a des requins. Car ca serait géniale de faire de la plonger sous-marine. On pourrait voir des poissons, des dauphins et autres animales aquatiques. Mon rêve. On fait comme ça alors.
    «  Balade en bateau et baignade ! Tu crois qu'il y a des requins ? »
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