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| Entre les étagères de livre... | |
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EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
MESSAGES : 2984 DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2010
Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Entre les étagères de livre... Ven 15 Oct 2010 - 22:14 | |
| Travail... ou pas.
Je passe mon temps au Mystery ces derniers temps. J'ai l'impression que je m'y ennuie moins qu'à l'habitude. C'est amusant. Je retrouve et parle avec des élèves en dehors des cours, alors que je ne le fais pas en temps normal. La résultante négative, c'est l'heure à laquelle je me décide enfin à rentrer chez moi. 21h-22h. À voir, ça dépend. J'arrive toujours à rentrer ou sortir du Mystery. Le problème, c'est que ces horaires, que j'appelle "temps vides" sont pour moi la somme d'une journée pleine et fatigante. Pour faire simple, je suis totalement "vide", absent voir totalement inconscient. Ma flemme est à son apogée, et on ne peut absolument rien tirer de moi. Seul mon cerveau travaille pour maintenir mes battements de cœur et les mouvements fluides de mes membres.
Bon là, ce n'est actuellement pas le cas. Il est 19h30. Les cours sont finis, et je me réveille tôt demain. Je n'en ai rien à faire. À proprement dit, je m'ennuie, et pour combler ce vide, je me dirige vers la bibliothèque. J'y pose rarement les pieds, car mes livres sont amplement suffisant. Oui, je suis dans un état de suffisance complète. C'est un mauvais sentiment, mal apprécié. Je hausse les épaules et parcoure du bout des doigts les étagères de livre. Mystery n'est pas pauvre, car nombres de livres sont d'authentiques bouquins à la couverture dorée. J'en sourirais presque. C'est toujours aussi silencieux. On entendrait presque une mouche voler, pour reprendre cette expression. Je souris légèrement, puis ferme les yeux pour les rouvrir en posant le doigt sur une couverture. De la psychologie? Très peu pour moi. Je n'ai pas l'humeur à me prendre la tête sur la fatalité des psychologues aujourd'hui.
D'un œil aguerri, je fixe les différents titres. Psychologie, histoire, géographie, science... Il n'y a que des bouquins d'études ici ou quoi? Bon, eh bien autant trouver son bonheur là-dedans. Je plisse les yeux et me concentre davantage. J'avance doucement et manque d'éclater de rire à la vue du livre si connu : "la musique pour les nuls". Il y a tout un étalage de cette série. Je retire ce livre de sa place d'origine et tourne rapidement les pages, sans m'en arrêter sur une en particulier. Ça me fait rire. Je repose le livre aussi rapidement que je l'ai pris, et me détourne encore de cette partie de bibliothèque. J'arrive dans les romans. Tout y est. Il y en a pour tous les goûts et tous les genres. Absolument magnifique. Ici, pas besoin de lire le titre, on est jamais sûr de trouver ce que l'on veut grâce au titre. C'est l'inconvénient des romans : ils ne renseignent en rien sur l'histoire. Pour cela, il faut regarder la quatrième de ouverture. C'est ce que je fais. Je choppe un roman au hasard, mais c'est alors que je remarque à travers le léger trou laissé par le livre la présence d'un professeur de l'autre côté de l'étagère. C'est Jonathan. Je n'ai pas vraiment l'habitude de le voir, et je lui lance alors :
-Bonsoir, Jonathan.
Ceci accompagné d'un magnifique sourire. _________________- Spoiled children:
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Niveau du personnage Point RP: (84/200) Point Membre: (30/200) Niveau: 7 - ConfirméJonathan L. Taylor Admin | Professeur de Magie, Runes et Vovinam Viêt võ dao ~ Deviens qui tu es... | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Dim 17 Oct 2010 - 15:48 | |
| Lire un livre Vivre un livre.
La bibliothèque. Ce n'est pas un de mes endroits préférés. Et pourtant. Pourtant je suis là depuis déja deux heure ce vendredi là. Lire est une façon de voyager. Je préfère le grand air, les plaines vertes, l'air marin, mais parfois rien ne vaux un bon livre. Et je me perd dans les "Chevaliers d'Emeraude". Un livre d'Anne Robillard, section fantasy. Un texte débordant d'imagination, sur des guerriers magique en cuirasse vert. Je l'aime beaucoup. Je viens de dévorer le premier et je vais prendre le deuxième. Quelque chose retient cependant mon attention. Ce n'est pas la pluie qui tombe férocement sur les fenêtres depuis déja bien longtemps, non. C'est un souffle. Un souffle régulier. Celui d'un enfant. Il est là et n'ose pas entrer. Il m'a sentis, il sait que je suis là. C'est le petit Donan. Je lui enseigne la magie générale. Il n'a que six ans. Est-il intimidé? Peut être. Cet enfant a un pouvoir extraordinaire. Il devine quels pouvoirs et dons nous avons et parviens, à un certain niveau, à utiliser les mêmes que la personne en face. C'est pourquoi cet enfant se balade dans toutes les classes. Il fait partis de tous les dons, de tous les pouvoirs.
Je m'approche doucement de lui. Ses cheveux lisses et soyeux retombent en mèches d'un blond presque blanc autour de ses joues roses. Il pose ses grands yeux marrons sur moi. Ses petites mains serrent un livre. Je lis rapidement le titre. "Mondes et histoires de fées". Je souris. J'ai lu cet ouvrage quand j'étais petit. Je le regarde avec un sourire bienveillant, mais il a toujours l'air terrorisé. D'ailleurs il sent la peur. Donan est un garçon timide. Très timide. Je l'aime beaucoup. Je descend un peu sur mes genoux, pour arriver à sa hauteur. Il n'est pas bien grand, haut comme trois pomme même. Il a pour lui l'innocence de l'enfance. Son visage d'ange me regarde avec suspicion. Pourtant il sait qui je suis. Je le vois deux fois par semaine. Il cessa alors de se tordre le cou pour essayer d'apercevoir ma tête.
-" Bonsoir Donan. Que fais-tu ici. - Je viens reposer ce livre. - Alors je vais t'aider !"
L'enfant eut enfin un léger sourire. Il me tendit sa toute petite main et je m'en saisis avec douceur. Un éclair de tristesse voila légèrement mon regard. Si Nérys ne se décidait pas bientôt à annoncer notre union à Pandora, il se pourrait que nous soyons contrains d'adopter. Mon cœur se serra. Ce n'était pas tant le fait d'adopter, que celui de ne pas avoir de descendance. Je voulais un enfant, de Nérys. Mais je faisais taire mon désir. Elle passait avant tout. Donan me tira la main brusquement. Je sortis immédiatement de ma rêverie. Il me regarda presque avec horreur. Je ne compris pas avant de me rappeler que ce petit bout de chou avait pour don l'empathie.
-" Vous n'aller pas bien Mr. Taylor ! Vous avez mal... - Ne t'inquiète pas tout va bien."
Il avait l'air effrayé. Je le pris dans les bras. Il ne devait pas comprendre quelles sombres pensées agitaient mon esprit. Avec un sourire rassurant, je lui touchais le bout du nez, affectueusement. J'aimais énormément les enfants. Il posa sa main droite sur mon cœur et l'écouta un instant battre doucement. Je pris le livre de ses mains et le reposait sur l'étagère. Le deuxième de la série trônait juste à côté. Mes mains s'en emparèrent prestement et je vins m'asseoir sur l'un des canapés. Donan sourit, comprenant que j'allais lui lire une histoire. Tous les enfants de son âge aimaient les histoires. Je n'avais pas fait exception, et Donan non plus apparemment. Je pensais que tous les enfants du Mystery était un peu mes enfants. Mais au fond de moi je savais que c'était faux. Je les guidais comme un second père, mais je n'avais jamais été vraiment proche d'eux. Enfin si, très proche, mais pas autant qu'avec Luka. Et Luka était partie. Je fis taire mon cœur et alors que le petit garçon s'installait confortablement, sa tête contre mon torse, je commençais la lecture d'une voix assuré. Au bout de trois chapitres le petit s'endormit. Je le déposais avec douceur sur le canapé quand j'entendis quelqu'un entrer. Je me levais avec le livre, regardant son visage d'ange endormis. Moi aussi je voulais un enfant... Mais les désirs ne sont pas toujours là pour être réalisé. Je soupirais et alla ranger le livre, pour ensuite mettre Donan dans son lit. Il était tôt, mais le petit était fatigué. J'allais reposer le livre quand un autre se dégagea de l'autre côté.
-Bonsoir, Jonathan.
J'eus un sourire triste. Ren. Un collègue que j'aimais beaucoup par le fait que nous avions le même pouvoir. Et surtout que nous étions deux métamorphe félin. Je le rejoignis de l'autre côté. Le canapé où Donan dormais en boule, respirant légèrement était visible. La main gauche tenant toujours l'ouvrage pour enfant désigna le petit endormis. Je chuchotais :
-" Bonsoir Ren. Je crois qu'il faudrait mieux éviter de parler trop fort !"
Une deuxième fois je souris. Une deuxième fois je me ratais complètement et affichais ma tristesse. C'est pas simple. Avec un soupir mes yeux se reportèrent sur Donan. Ses petits points fermés agrippaient le tissus de son pull. Je le regardais presque avec envie.
_________________Nérys & Salim & Lily Si un jour tu me quitte, dit le moi sous la pluie, pour ne pas voir couler mes larmes.
Dernière édition par Jonathan L. Taylor le Lun 1 Nov 2010 - 0:34, édité 1 fois |
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Dim 17 Oct 2010 - 21:31 | |
| Discussion qui ne devrait pas.
Jonathan arrive jusqu'à moi, et souriant, il me chuchota :
-" Bonsoir Ren. Je crois qu'il faudrait mieux éviter de parler trop fort !"
Je me détourne un peu, et aperçoit un enfant couché sur le canapé, endormis avec un visage d'ange. Je souris à sa vue; il est vraiment très mignon. Je reste un instant comme ceci pour me recentre sur Jonathan. Il sourit une nouvelle fois, mais on dirait qu'il se force. Aussitôt, je penche légèrement la tête sur le côté, et, empruntant une attitude soucieuse, je lui demande, baissant le ton de ma voix pour permettre à l'enfant de dormir sans être gêné par ma voix :
-Quelque chose ne va pas? Tu m'as l'air bien triste.
Je n'ai pas pour habitude de m'immiscer dans les affaires de autres, mais si je peux faire quelque chose, je m'investis toujours. Jonathan n'a pas l'air décidé à parler, mais je suis patient. D'ailleurs, pour marquer cet effet, je fais quelque chose entre-temps. À savoir que le « quelque chose » en question est ce livre que j'ai en ma possession. Son titre s'intitule « Conte de fées et histoires fantastiques ». Un truc pour mômes, certainement. Je passe ma main sur la quatrième de couverture. Un rapide passage par le résumé, et j'en arrive à la conclusion que, oui c'est un livre pour enfant. Alors, je repose doucement le roman à sa place et soupire. C'est que je fatigue vite quand je commence à lire. Ça me fait l'effet d'un somnifère. Qu'il fasse nuit ou jour, que le livre soit intéressant ou non, je pique du nez. C'est affreux. Je dirige mon regard vers Jonathan, puis dérive jusqu'au visage de l'enfant. D'un coup d'œil malicieux, je lui lance doucement :
-C'est toi qui l'as endormi?
Si tel est le cas, il est doué. Vous me direz, les enfants s'endorment plus rapidement quand c'est un homme qui parle, car la voix de ténor ou de basse fait l'effet d'une caresse sur le visage. C'est difficile à expliquer avec des mots. On dirait une berceuse. Et puis, pour endormir un enfant, il faut mettre du ton en début, et quand on se rend compte qu'il pique du nez, on doit faire une voix monotone et pouf, une tête qui tombe sur le côté. C'est toujours amusant. Rigolez, mais je vous assure que c'est très efficace avec des enfants qui veulent t'énerver en soirée -et je ne fixe pas du tout Nephilim-, croyez-moi. Je souris légèrement, et passe ma main devant ma bouche pour m'empêcher de rire.
On peut dire que je suis de bonne humeur aujourd'hui. Pourtant, je suis d'habitude presque schouté lorsque vient 20h. Et on en arrive dangereusement.
-Et sinon, tu viens faire quoi ici? Quelque chose te tracasse?
Si vous ne trouvez pas la logique des deux questions, laissez-moi vous éclairer. Premièrement, bien que peu habitué à venir à cette bibliothèque -et aux bibliothèques en général-, je n'ai jamais croisé Jonathan -et de toute façon, je ne le croise presque jamais-, donc tout me porterait à croire qu'il n'aime pas vraiment ce genre d'endroit. D'où ma seconde question, qui consiste à savoir ce qui se trame dans la tête d'un des profs du Mystery. Quoiqu'il en soit, je remarque que les questions ont fusées, sans pour autant avoir de réponse. Alors, je laisse la suite de l'interrogatoire pour plus tard et adopte une position d'attente. D'ailleurs, j'y pense, mais pour parler -même si ce n'est pas vraiment l'endroit adéquat-, mieux faudrait-il s'asseoir pour être dans une position plus confortable, non? Je dis ça, je dis rien, mais ça finira par arriver, parce que je ne suis pas du genre à rester statique. Assis, ça ne me gêne pas, mais debout, hors de question. _________________- Spoiled children:
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Niveau du personnage Point RP: (84/200) Point Membre: (30/200) Niveau: 7 - ConfirméJonathan L. Taylor Admin | Professeur de Magie, Runes et Vovinam Viêt võ dao ~ Deviens qui tu es... | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Dim 24 Oct 2010 - 13:19 | |
| Laisse courir Mais rattrape.
Ren l'a vu, cette tristesse que j'essaye de cacher. Décidément je suis plutôt nul pour cacher mes sentiments. C'est d'ailleurs à se demander comment Pandora n'a pas encore découvert mon amour pour Nérys. Je dois la regarder à chaque fois avec un air ahuris, perdu, ailleurs, rêveur. Ça doit se voir non? Avec un léger sourire j'hochais la tête. Je ne savais pas vraiment quoi dire. Étant donné que ma liaison avec Nérys était sensé être un minimum secrète, je parlais rarement des problèmes que j'avais. Si vraiment je devais considérer cela comme un problème. Car je vivais toujours le parfait amour. Mais un rêve est un rêve. Je ne suis pas le plus parfait des hommes, et je ressemble à beaucoup d'autre en voulant devenir père. Je ne crois pas être au dessus des autres, et le mériter plus qu'un autre, mais j'aimerais tellement... Mon regard va et viens entre l'enfant endormis dans le canapé. Cette danse me rappelle le bonheur que j'ai éprouvé à lui lire son histoire, à voir ses paupières papillonner sous la fatigue, à sentir sa tête contre moi.
-C'est toi qui l'as endormi?
Un large sourire tordis ma bouche. Oui c'est moi. Je lui ais juste lu une histoire. Et il n'en faut pas plus pour un enfant de cet âge. Lire. Avec une voix grave et basse, mettant légèrement le ton, sans paraître non plus exagérer, laissant aller et venir l'histoire du bout des lèvres. Un enfant attentif laissera son imagination s'en aller, la laissera couler en lui, la laissera l'emporter avec elle. Et Donan a écouter, s'est endormis, bercer par son imagination, par ses rêves d'enfants. Tel le voyageur innocent du monde des rêves, Donan était partis pour un voyage fantastique à travers l'imagination, les rêves, l'impossible qui se mêlent au possible tandis qu'au précis l'imprécis fait de même. C'est un monde où les chutes de neiges sont chaudes et où la réalité s'estompe si facilement. Je connais que trop bien ce monde. Nathaniel m'y emmenais souvent la nuit.
-" Oui. Tu sais les enfants, une histoire et hop, dans les bras de Morphée, ça va vite."
Je décidais d'ignorer totalement le sourire malicieux de Ren. Je n'avais aucune envie de répliquer que je n'étais pas du tout ennuyeux et que si je l'avais endormis, c'est au contraire parce que je savais bien raconter les histoires. Enfin. Pourtant un éclat de rire illumina mon regard tandis que mes lèvres restaient closes pour ne pas laisser passer un son qui aurait eut le malheur de réveiller le petit garçon assoupi. Réveiller un enfant, c'est horrible, parce que souvent, il lui faut deux ou trois fois plus de temps pour réussir à se rendormir. C'est pour ça que les parents qui ont enfin réussis à coucher leur enfants et qui marchent sur n'importe quoi qui est susceptible de faire du bruit, se maudissent énormément. Me rendant compte que j'avais toujours le livre d'enfant dans la main, j'allais très rapidement le reposer. Un jour je le lirais à mon enfant, c'est sûr.
-Et sinon, tu viens faire quoi ici? Quelque chose te tracasse?
Je me mordis la lèvre. Décidément celui là, impossible de lui faire oublier. Ainsi il voulait que j'en parle. Et cela vaudrait d'ailleurs sans doute mieux pour moi. Parler est un remède au plaies sanglantes du cœur. Je fis signe à Ren de venir s'asseoir dans un autre canapé de la grande pièce, pour éviter de réveiller Donan. J'avais choisis celui qui, tout en étant assis, était assez loin pour nous permettre de discuter tranquillement, et laissait toujours le gamin à porté de vue, ce qui, je vous le jure, n'est absolument pas négligeable. Avec des enfants magiques, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Je me souviens d'un jour où une métamorphe s'était transformée en poisson dans un dortoir. Heureusement que les enfants avaient eut la bonne idée de nous prévenir sinon la pauvre serait sans doute morte par asphyxie. Je pris donc place dans le fauteuil et commençais à structurer mes pensées totalement désorganiser. Je dois avouer que j'y échouais lamentablement.
-" Tu sais que... Je sors avec Nérys?"
Peu de monde le sait. Enfin pas mal de professeur. Ren est sûrement l'un d'eux. Oui Ren est l'un d'eux, je dois lui avoir déja dis cela. Et les souvenirs refont surfaces. Treize années déja, mais bien plus en réalité. Nérys et moi sommes inséparable.
-" Elle ne veut toujours pas l'annoncer à Pandora et..."
Et mon regard se perd sur Donan. Ses petites mains sont accrochent le cuir du canapé. Sa bouche ouverte laisse échapper quelques respirations légères. Il bouge légèrement puis se remet en position fœtale. Avec ses cheveux blond qui lui tombe sur les yeux, il a vraiment tout du chérubin. Le cœur d'un homme qui saigne est dangereux et délicat. Mais j'essaye de me contrôler, je ne veux pas presser Nérys, je ne veux pas abandonner ce rêve. Et si elle...? Si elle ne voulait pas d'enfants? _________________Nérys & Salim & Lily Si un jour tu me quitte, dit le moi sous la pluie, pour ne pas voir couler mes larmes. |
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Sam 30 Oct 2010 - 23:34 | |
| C'était la belle vie...
J'ai l'impression de trop rentrer dans les détails, et cela me gêne plus qu'il ne m'impressionne. Habitude ou pas, il faut savoir laisser du mou et accepter que d'autres gardent de secrets. Après tout, c'est ce qui fait avancer l'homme. Jonathan me propose de m'asseoir à l'écart, et je comprends facilement qu'il s'agit de ne pas réveiller l'enfant. Lentement mais doucement, il pose le livre et nous nous dirigeons à pas lents vers l'endroit indiqué. D'ici on peut parler tranquillement, sans crier pour autant. Il a l'air d'hésiter, mais avant que je ne puisse formuler une quelconque opposition, il se lance :
-" Tu sais que... Je sors avec Nérys?"
J'acquiesce doucement de la tête. En effet, je crois être au courant. Et c'est justement cela qui me fait penser à eux deux. D'un côté, je les envient de s'aimer autant. On dit que lorsqu'on a trouvé son âme soeur, plus rien ne peut nous séparer. J'espère et je pense que c'est le cas pour eux. Je dérive un instant sur ces sensations, puis émerge sans plus de brutalité physiquement et psychiquement. Jonathan hésite de nouveau. J'ai l'impression de forcer quelque chose. Ça me met un peu mal à l'aise, mais j'essaye de ne rien y laisser paraître, pour lui comme pour moi.
-" Elle ne veut toujours pas l'annoncer à Pandora et..."
Il ne termine pas sa phrase. Non, à vrai dire, il n'y a rien de plus à dire, cela me suffit amplement. Je penche la tête sur le côté droit et n'annonce qu'une expression désolée. Quand à lui, il regarde d'un air rêveur le petit enfant endormi. D'un côté, ça me fait penser à Roméo et Juliette dans un présent moderne et développé. Les problèmes ne sont plus les familles, ce sont les personnes elles-mêmes qui se torturent l'esprit. Tout se passe psychiquement. Et ce n'est pas mieux, pour ainsi dire pire que les blessures physiques. Pour lui éviter de s'étendre sur le sujet, je m'empresse d'enchaîner sur ce sujet.
-Je vois. Je suis désolé si je ne te suis pas d'une grande aide, mais si tu as besoin de parler, n'hésite pas, je suis toujours à l'écoute, et silencieux par-dessus tout.
Je lui souris amicalement, laissant échapper un petit rire. Rien de plus à dire. S'il a besoin de se « confesser », qu'il vienne. Quand on me confie toutes sortes de secrets, ça me rend heureux; Je me dis que, finalement, je peux aider, à ma façon. Et ça, ça me fait très, très plaisir. De mon côté, j'observe le bambin couché. En m'en apercevant quelques secondes plus tard, je laisse échapper cette phrase :
-Ah, les enfants... C'est mignon quand ça dort, et ça joue quand la sieste est finit.
Je souris légèrement, amadoué par l'aspect terriblement mignon de l'enfant couché. Sur le ton de la discussion, je continue, en réponse à sa phrase prononcée avant de répondre à mes questions :
-C'est vrai que ça s'endort très rapidement. Et rare sont ceux qui font la sieste pendant longtemps. Ça contribue à la fatigue des adultes. De vrais démons sur pattes.
Je terminais par un ton de plaisanterie, accentué par mon petit rire de fin. Il va falloir que je stoppe un peu mes accès, ou je vais finir par réveiller l'enfant. Pour se faire, je pose l'index sur ma bouche, comme le font ceux de son âge. Je retombe en enfance. C'était la belle vie... _________________- Spoiled children:
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| Le bonheur de la nature...
Je n'arrive pas à oublier que Donan est là. En même temps quel professeur serais-je si je laissais cet enfant là, en partant, parce que je l'avais oublié? Mais ce que j'entends par là, c'est que je n'arrive pas à me le sortir de la tête. Cet enfant est super gentil, mais il ne m'a jamais vraiment parler avant. J'étais son professeur et cela se tenait là, ça n'allait pas plus loin. Et en lui lisant cette histoire, je ne sais pas, je crois que j'ai eu un déclic étrange. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis senti bien, à tenir ainsi cet enfant dans mes bras, et à prendre un ton de conteur pour essayer de rendre l'histoire plus vivante. Je me souviens encore de Pandora faisant la même chose. La directrice m'a toujours beaucoup aimé. Je ne sais pas pourquoi. Et elle faisait cela à beaucoup d'enfant, se rapprochant d'eux dés qu'elle le pouvait. Elle l'a fait pour Ange, pour Luka, pour moi, pour Nathaniel aussi, et pour tant d'autre. Oui Pandora Mystery a un grand cœur.
-" Je vois. Je suis désolé si je ne te suis pas d'une grande aide, mais si tu as besoin de parler, n'hésite pas, je suis toujours à l'écoute, et silencieux par-dessus tout."
Je rigolais silencieusement. Si vous vous demandez ce que cela donne, c'est affreux. On a l'air d'un parfait crétin quand on fait ça. Bah évidement, notre corps bouge comme quand nous riions, mais le son qui sort de notre bouche ressemble à tout, sauf à un rire. C'est un cris murmuré et étranglé. Assez affreux je dois dire. Et je stoppais tout de suite. Je souris à Ren essayant d'oublier ce rire pas du tout mélodieux. Je pris place plus confortablement dans le canapé, essayant de regarder toujours Donan. Je petit s'était retourné et maintenant il ne nous montrait que son dos. Son pull gris trop grand pour lui fait comme une couverture. Son jean est ouvert vers la cheville, déchiré. Je souris en pensant que Pandora râlera un peu en disant qu'il n'y a rien de pire que les garçons qui ne font pas attention à leurs affaires. Je connais son sermon par cœur pour l'avoir entendu des dizaines et des dizaines de fois. Oui j'étais un enfant très... chahuteur.
-" Ah, les enfants... C'est mignon quand ça dort, et ça joue quand la sieste est finit. - Oui pour eux la vie est un énorme jeu."
Et c'est vrai. Quand on est enfant la vie est un jeu immense, grandeur nature. Il y a des personnages, des intrigues, des mystères, des trésors, des ennemis. Enfin tout ce qu'il faut pour peupler un jeu. Et quand on grandit on se rend compte que finalement ce n'est pas si bien que ça. La vie est un jeu, d'enfant, qui devient atroce lorsqu'on est trop grand pour y jouer. La preuve, à la fin c'est la vie qui nous expulse, qui nous tue. La vie est une maladie sexuellement transmissible et mortelle à cent pour cent. Et vlan, les grandes phrases dans le vides. On trouve ça facilement sur internet, c'est n'importe quoi Jonathan, tu ferais mieux de... je ne sais pas moi, d'arroser les pot de fleurs peut être. Takeji en serait ravis. Parenthèse à part. Je passe tranquillement la main dans les cheveux plus par réflexe qu'autre chose. J'aime le faire, c'est comme ça. Quand j'étais petit un garçon qui allait bientôt devenir exorciste ne cessait de me rabrouer sur mes cheveux que je portais longs. Il disait que j'étais mal coiffé, gentiment bien sûr. Et depuis j'ai garder ce geste : remettre mes cheveux. Même si maintenant je les porte beaucoup plus courts.
-" C'est vrai que ça s'endort très rapidement. Et rare sont ceux qui font la sieste pendant longtemps. Ça contribue à la fatigue des adultes. De vrais démons sur pattes. - Quelque soit la fatigue que ça m'apporte, j'aimerais bien, moi, avoir un démon."
J'ai lâché cette phrase comme un murmure dans le vent, les yeux fixé sur Donan. Je suis un homme chanceux. J'ai une femme magnifique, un merveilleux travail, et une fille que j'aime beaucoup, bien que ce ne soit pas la mienne. Mais Luka est partie. Et j'aimerais tellement avoir un enfant. Une petite fille aux cheveux de Nérys, un garçon avec son sourire radieux. Un enfant. Un monstre sur patte qui court partout et qui arrache ses vêtements, qui ne cesse de désobéir, de hurler, de bouder, de vouloir encore plus. Un petit être plein de vie. Un enfant de ma chair. Mon enfant. _________________Nérys & Salim & Lily Si un jour tu me quitte, dit le moi sous la pluie, pour ne pas voir couler mes larmes. |
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| Bébé...
Il rigole doucement à ma phrase. Ben quoi, qu'est-ce que j'ai dit. Je souris cependant, l'air de rien. Le petit gosse se retourne dans son sommeil. On fait peut-être encore trop de bruit? Je ne saurais dire. Quoiqu'il en soit, je fais signe à Jonathan de rire moins fort. Il n'a pas besoin de mon appel pour le faire. Après notre petite discussion, il termine par :
- Quelque soit la fatigue que ça m'apporte, j'aimerais bien, moi, avoir un démon."
Je lève un sourcil. Un enfant? J'observe la forme allongée sur le canapé, puis secoue la tête. Je ne suis pas du même avis. Peut-être le serais-je en grandissant davantage? Après tout, je n'ai encore que 24 ans. Jonathan en a 6 de plus. Ça me paraît normal. En plus de ça, il a une femme qu'il aime. Alors je ne bronche pas et reste silencieux, gardant mes yeux sur le petit bout d'homme. Non, décidément, moi je n'en veut pas. J'aime bien être avec eux, mais je pense être encore trop sévère pour être père. Déjà que les trois bestioles qui squattent chez moi m'énervent par moment, pour des trucs futiles qui plus est... Non, vraiment, je n'ai pas cette vocation. Souriant à l'adresse de Jonathan, je lui chuchote :
-Eh bien, tout mes vœux t'accompagnent pour que les tiens se réalisent...
J'ajoute avec un petit accent amusé et plaisant, soulevant l'index pour attirer son attention, cette petite phrase :
-Et puis, rien ne t'empêche de faire ta commande au père Noël. Qui sait, peut-être t'écoutera-t-il?
Je souris, presque au point de rire. Mais je sais qu'il ne faut pas faire de bruit ici. Surtout qu'il y a un petit ange endormi à quelques mètres de nous. Ce serai méchant de le réveiller pour une si petite plaisanterie. Soudainement, je changeais de sujet et prononçait d'un air presque neutre :
-Bon, et sinon tes cours se passent bien? Je ne te vois pas souvent, et sans vouloir paraître sans gêne, j'en profite quand je t'ai sous mes yeux.
Ouais, on peut dire que j'ai pas mal changé depuis mon arrivée ici. Il aurait fallu de deux ou trois ans, et j'aurai coupé la discussion nette. Mais maintenant, j'aime connaître davantage ceux qui me paraissent sympathique et le sont en général. C'est la cas, ici.
[HRP:Désolé pour cette réponse un peu m*rdique] _________________- Spoiled children:
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Niveau du personnage Point RP: (84/200) Point Membre: (30/200) Niveau: 7 - ConfirméJonathan L. Taylor Admin | Professeur de Magie, Runes et Vovinam Viêt võ dao ~ Deviens qui tu es... | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Sam 27 Nov 2010 - 20:05 | |
| Désir de transmettre...
Transmettre. C'est un bien grand mot pour dire donner. Donner ce qu'on a, donner ce qu'on veut, pour le meilleur de l'autre. L'aider à devenir une personne meilleur. Et c'est ce que nous faisons, au quotidien, au Mystery, nous les professeurs, moi, Ren. Mais cela ne me suffit pas. J'en veux encore plus. Ce n'est pas bien de n'être jamais satisfait de son sort. Mais moi je veux un enfant à qui je pourrais transmettre. Mon enfant. Le mien. On a tous un peu en soit le désir d'être parent. Certain l'enfouissent au plus profond d'eux même et détesterais avoir un gosse. D'autre en ont et sont parfaitement heureux. Et il y a ceux que ce désir ronge plus qu'il ne devrait. On ne se demande pas dans quel catégorie je me place. Mais à quoi bon se lamenter? Ca ne sert à rien.
-"Ren... Désolé de te décevoir, je crois à la magie, au fantôme, et je veux bien croire aussi aux rêves, mais le père noël..."
Je lui fait une tape amicale dans le dos. Sa proposition était sur le ton de l'humour, la mienne aussi. Le plus drôle dans tout ça, c'est qu'au final, nous qui connaissons la magie, nous sommes souvent les plus terre à terre et ne voulons croire en rien d'autre. C'est bête mais c'est ainsi. Nous connaissont l'impossible, nous connaissont l'irréel. Et beaucoup se demandent à quoi cela sert de croire en d'autre chose, à quoi cela sert de se demander si autre chose existe. Pourtant la croyance est ce qu'il y a de plus important pour l'homme. L'homme avec un grand H, l'humain. Parce qu'il n'y a rien de plus important que la confiance en l'autre, que la croyance d'un avenir meilleur, que la certitude non fondée de la vie, de la naïf confiance d'un enfant. Oui la croyance est parfois tout ce qui nous reste. Et moi je fais confiance à l'avenir. Je suis un mêlé et Nérys une sorcière, nous avons donc pas mal de temps devant nous. Pas comme les humains innocent.
-"Bon, et sinon tes cours se passent bien? Je ne te vois pas souvent, et sans vouloir paraître sans gêne, j'en profite quand je t'ai sous mes yeux."
Je souris. Mes cours? Parfois j'ai envie de sauter d'une tour si haute que je serrais sûr de me briser chacun de mes os afin d'être sûr de ne jamais pourvoir me relever. Les enfants sont gentils, ils apprennent bien, et c'est génial. Mais parfois une question fuse. Une question débile. Et je vous jure que parfois on a vraiment envie de se pendre. Mais je le ferais pas, je le jure.
-" Oh, les trucs habituels rien de plus. Bon c'est sûr si je considère qu'un enfant me demandant si les métamorphes devraient ou non être considéré comme des humains/sorciers/mêlés à part entière est une chose sortant de l'ordinaire, alors il s'en passe des choses."
Oui les enfants ont de ces questions parfois je vous jure. Mais le pire je pense c'est quand on regarde un contrôle. C'est là où on voit que les élèves ne savent parfois pas quoi inventer. J'ai eu le droit à pas mal de chose en runes. La rune d'amour, enfin d'attirance vu qu'il est impossible de recréer des sentiments amoureux, confondue avec la rune de répulsion des poltergeist...
-" Et toi? Pas trop de vêtements déchirés?"
Oui c'est sûr, quand on est métamorphe, il faut franchement s'attendre à ça. Moi ça m'est tellement arrivé que Mrs Mystery m'a menacé de ne plus m'acheter de vêtements. Ce qu'elle n'aurait jamais fait maintenant j'en suis sûr, mais j'avais été franchement horrifié à l'époque, et miracle, je ne me transformais presque plus à l'improviste. Mon professeur de métamorphose en avait été impressionné. Comme quoi, parfois, la peur de se retrouver tout nu tout le temps est une bonne motivation pour travailler. _________________Nérys & Salim & Lily Si un jour tu me quitte, dit le moi sous la pluie, pour ne pas voir couler mes larmes. |
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Mer 8 Déc 2010 - 11:26 | |
| Les cours et le reste.
Quand à la suite de ma phrase, je ne me doutais pas qu'il allait sérieusement y répondre. Enfin, sérieusement... Je me comprends, dirons-nous.
-"Ren... Désolé de te décevoir, je crois à la magie, au fantôme, et je veux bien croire aussi aux rêves, mais le père noël..."
Il me donne une petite tape amicale, auquel je lui réponds d'un sourire chaleureux. Décidément, on est fait pour s'entendre. C'est clair qu'à force d'avoir affaire à des choses qui ne sont normalement pas censés exister, on a du mal à croire quoi que ce soit d'autre que ce qu'on voit sou notre nez. La magie.. on y croit pas sans preuve. En fait, on devient de gros gâteux. Enfin... l'avantage d'être en orphelinat, c'est que les enfants en bas âge sont là pour ne pas nous faire sombrer dans la suffisance. Parce que si c'était le cas, je serais certainement très malheureux. Et surtout, pas le seul à penser ça. Je lui demande alors comment se passes ses cours. Demande entre profs, histoire de comploter sur les élèves. Si vous saviez ce qu'ils racontaient les profs à table pendant que nous on mangeaient entre élèves... Ça fait peur. Mais en fait, j'ai finalement échangé les rôles. Et me voilà prof. Et pas de n'importe quoi.
-" Oh, les trucs habituels rien de plus. Bon c'est sûr si je considère qu'un enfant me demandant si les métamorphes devraient ou non être considéré comme des humains/sorciers/mêlés à part entière est une chose sortant de l'ordinaire, alors il s'en passe des choses."
Je ris de bon cœur, sans pour autant réveillé le bambin. C'est vrai. Je pense que les enfants sont pires que les adolescents. Ouais, parce que quand les ados posent une question, ils la posent directement et ça reste logique et compréhensible. Mais quand il s'agit de petits enfants... il faut déjà comprendre le sens de la phrase, et ensuite déchiffrer dans son enchevêtrement de mot une suite logique, et quand c'est fait réussir à y répondre avec leurs mots. Autant dire un beau casse-tête. Mais ça reste amusant. Même si c'est un travail très épuisant. Et puis c'est bientôt Noël. On devrait bientôt être en conseil de classe. Et là, bonjour les nuits où on ne dors pas ou très peu. Franchement les enfants, c'était le bon temps l'école. La preuve, j'en ai même fait mon métier -même si ce n'était pas vraiment prévu-. Quoiqu'il en soit, je m'étire légèrement et entend Jonathan prononcer :
-" Et toi? Pas trop de vêtements déchirés?"
Oh, ne m'en parle pas. Là encore, je préfère les ados. Ils ont plus d'expérience donc ça arrive moins souvent, et puis ils mettent des bandes. Alors que les enfants, ils peuvent rester tout nus et se balader l'air de rien, sans se rendre compte. Ou bien, ils se sentent et se mettent à bouder ou pleurer. Alors, je finis par être habitué. Je trifouille ma main dans mes cheveux, puis pousse un soupir désemparé :
-Si tu savais. Chez les enfants, à chaque cours, il y en un qui se retrouve tout nu. Par contre, les adolescents ont vite compris la technique. Le gros avantage avec cette peur, c'est que, quelque soit les « devoirs » que je leur donnent, ils le font sans broncher.
Entre « » parce que ce ne sont pas des devoirs à proprement parler. Plutôt des entraînements. Comme en sport. Pour les habituer à se transformer, ou bien bouger plus rapidement. Rien de véritablement théorique. Je fais tout ça en cours. Alors, ils y en a certains qui bronchent quand je les oblige à faire un cours sur table sans transformation. En fait, je crois que les cours à l'orphelinat, c'est pas pareil qu'aux écoles publiques. C'est plus conviviale, et puis, on a plus envie d'aller en cours. Pour se défouler. À vrai dire, je crois que pour moi, c'est super fatiguant. Surtout quand je dois gérer tel ou telle forme. Un corbeau qui fait la course avec un lion. Hilarant, n'est-ce pas? C'est mon train de vie. Je crois que mon gros avantage, c'est de pouvoir parler sous forme animal. Même si je me transforme rarement en cours, ça arrive de temps et temps. Et c'est quand même vachement efficace de pouvoir parler à haute voix et être entendu de tous. Mais bon. Ça devient parfois la foire, et là je m'énerve. Et là, les élèves se la ferment. Au sens propre du terme. Désolé d'être aussi brusque. Je tourne les yeux l'enfant toujours endormi, et demande alors à Jonathan :
-Dis-moi, il a l'air de bien t'aimer le petit endormi là-bas. Tu lui a donné une sucette ou quoi?
Je ris légèrement pour ne pas réveiller l'intéressé, mais reste à l'écoute de la réponse. Parfois, il suffit d'une simple petite histoire pour tisser un lien amical entre deux personnes. Parfois, c'est plus dur, et ça prend plus de temps. J'essaye de m'imaginer Jonathan en père, et franchement, j'avoue que je le voie bien. Il a clairement la carrure pour être papa. Et d'ailleurs :
-Je pense que c'est dans tes gênes d'être père. Finalement, ça ne m'étonne pas que tu t'en sortes aussi bien. J'ignorais qu'on pouvait endormir un enfant en si peu de temps et pour si longtemps. Je devrais essayer avec Nephilim pour voir.
Même si je suis persuadé que ça ne marchera pas. _________________- Spoiled children:
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Niveau du personnage Point RP: (84/200) Point Membre: (30/200) Niveau: 7 - ConfirméJonathan L. Taylor Admin | Professeur de Magie, Runes et Vovinam Viêt võ dao ~ Deviens qui tu es... | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Dim 19 Déc 2010 - 15:15 | |
| La vie, En général.
La bibliothèque est un lieu apaisant pour ceux qui aime venir s'y réfugier de temps en temps. Les livres avec leurs couvertures anciennes ou neuves selon leurs âges sont autant de nouvelle vie à découvrir avec l'ardeur de la passion. Et nous sommes entourés de ces livres, ces espoirs des auteurs qui voulaient à travers leurs écrits vivre une autre vies, bien différentes souvent de celle qu'ils mènent ou menaient. C'est propre à l'homme de rêver. Ren rigole à mon allusion à mon cours. On est comme ça, on aime bien rire de nos élèves; Et ça pas parce qu'on est des professeurs magiques. Je vous assure que cela se pratique partout, par exemple, enfin moi je dis ça comme ça, au lycée Bascan. Mais on stoppera ici les précisions, vous n'en avez pas besoin, moi non plus, et on s'en fiche.
-"Si tu savais. Chez les enfants, à chaque cours, il y en un qui se retrouve tout nu. Par contre, les adolescents ont vite compris la technique. Le gros avantage avec cette peur, c'est que, quelque soit les « devoirs » que je leur donnent, ils le font sans broncher."
Oui ça je peux aisément le comprendre. En même temps je suis passez par la même case alors effectivement je peux le dire, c'est pas très sympas de se retrouver tout nu. Déjà parce qu'il y a peu de gens qui aime se retrouver à poils, sauf les nudistes, mais nous ne sommes pas nudistes au Mystery (faudrait en parler à Takeji d'ailleurs, au cas où il aurait une autre de ses idées bizarres.). Et ensuite, parce qu'on déchire souvent de beau vêtements qu'on aime. Moi j'ai déchiré un beau costume qui m'a coûté mes premiers salaires de professeurs, que j'avais acheté pour accompagner Nérys au bal de noël de Little Angleton, quelques années auparavant. Bah j'aurais au moins eu le bonheur d'être fier de ce costume quelques minutes avant qu'une pulsion de métamorphe se manifeste. Cela nous arrive à nous aussi les adultes, moins souvent certes, mais un peu. Faut dire que cela faisait une éternité que je ne m'étais pas retransformé à se moment là. Ca n'aide certainement pas.
-" Oui effectivement. J'étais pareil. - Dis-moi, il a l'air de bien t'aimer le petit endormi là-bas. Tu lui a donné une sucette ou quoi?"
Je rigole doucement. Parce que donner une sucette, ça fait un peu pervers et je ne le suis pas aux dernières nouvelles. Ou alors je n'étais pas au courant et là ça deviens grave. Mais oui, c'est vrai, on s'entend bien avec Donan. Oh, il ne me parlait pas beaucoup avant et je ne faisais que l'interroger ou l'aider, comme bon professeur. Mais certaine relation n'ont pas besoin de la parole et évolue sans que nous comprenions que nos rapports deviennent autres que ceux que nous avions avant. C'est ça aussi avancer dans l'avenir, c'est changer. Mais parfois on ne s'en rend pas compte. C'est comme ça.
-" Je pense que c'est dans tes gênes d'être père. Finalement, ça ne m'étonne pas que tu t'en sortes aussi bien. J'ignorais qu'on pouvait endormir un enfant en si peu de temps et pour si longtemps. Je devrais essayer avec Nephilim pour voir."
J'ai rarement rougis, mais là, je peux vous assurer que je n'ai rien à envier à la pivoine. Et oui je suis une fleur ça vous dérange? Je suis ce que je veux alors taisez vous. Et oui, je suis une belle pivoine qui baisse la tête. Je suis un peu gêné mais je trouve très sympas de la part de Ren de me le dire, qu'il le pense vraiment ou non. Je souris sans trop savoir quoi dire.
-" Merci. Mais il était très fatigué, ça aide. Je suis sûr que tu peux y arriver avec Nephilim. Ah les enfants..."
Oui les enfants sont des merveilles tombées du ciel, un peu durs parfois. Mais c'est également pour cela qu'on les aimes. C'est parce qu'on peut éduquer ces êtres imparfaits en leur donnant notre amour pour qu'il tende vers cette perfection sans pour autant les étouffer. _________________Nérys & Salim & Lily Si un jour tu me quitte, dit le moi sous la pluie, pour ne pas voir couler mes larmes. |
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Entre les étagères de livre... Dim 26 Déc 2010 - 18:32 | |
| Si c'était possible.Eh ben, je pensais pas que ma phrase allait autant le faire réagir. Son état de gêne parvient jusqu'à moi et je souris gentiment. Vraiment Jonathan est quelqu'un de très sympa. -" Merci. Mais il était très fatigué, ça aide. Je suis sûr que tu peux y arriver avec Nephilim. Ah les enfants..."Je laisse échapper un soupir. Y arriver avec Nephilim? L'endormir revient a signer son propre arrêt de mort. La fougue de la jeunesse l'a trop atteint, et lui raconter une histoire relève plus qu'une infinie patience. Toujours a demander ce qu'il se passe. Et quand l'imagination est trop fatiguée pour réagir, on subit les jurons pour le moins vulgaire de la petite personne qui n'arrive pas à s'endormir. Au final, c'est moi qui m'endort le plus rapidement. Je me gratte la tête. Non, décidément, je ne suis pas fait pour être père. Ah, les enfants, c'est tellement compliqué. Et le pire c'est quand ils sont trop fatigués. Et quand toi-même, tu l'es aussi. Les petits, ça a plus de force que les adultes. La preuve, c'est capable de franchir tout un dédale de couloirs avec des dizaines de portes sans se tromper de l'endroit où ils souhaitent aller. Le tout, en étant sur le point de tomber dans les pommes. Et puis, ça rentre dans ta chambre alors que tu as prévenu la personne concernée que ça allait barder si jamais elle posait son pied là-où-il-ne-faut-pas-aller. et puis, ça s'obstine trop facilement. Et puis, ça tombe de fatigue sur ton lit. Et le lendemain, tu te réveilles et tu vois l'ampleur des dégâts. Et en gentil professeur tuteur, tu n'arrives pas à t'énerver. Alors, tu la renvoies dans sa chambre. Je secoue la tête. Non, je n'arriverais jamais à endormir Nephilim, sauf si un illusionniste souhaite le faire à ma place. Tiens, j'aurais qu'à aller voir Takeji pour lui emprunter Autumn un instant. Non, je sais que ce n'est pas un objet, mais je préfère que tout le monde soit d'accord au cas où la situation tournerait mal. J'ai rien dit... -Non, je ne pense pas en être capable. murmurai-je. Bon, quoiqu'il en soit, je vais devoir rentrer. Avec Nephilim, sinon elle va encore fuguer. Je vais aller la chercher. Bonne chance avec le petit et Nerys!Ouais, c'est bon, j'ai pas crié. Faut pas interpréter le point d'exclamation comme un cri. Je suis assez discret pour ces choses-là. Non, mais je vous jure. Je sais ce que c'est. Ou plutôt j'arrive à comprendre, même si ça ne m'es jamais arrivé. Sur ce, y'a une fille qui doit m'attendre dans le hall. Je fais un signe d'adieu, plonge ma main dans ma poche pour en sortir les clés de la voiture, et sort de la bibliothèque en silence, pressant toutefois le pas. Tuteur non plus, ce n'est pas fait pour moi. [Terminé] _________________- Spoiled children:
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