Les jeunes d'aujourd'hui...

Les vacances sont attendus par les grands comme par les enfants. On retrouvent l'attente du jour suivant, l'arrivée de Noël quand décembre approche. D'ailleurs, la neige est au rendez-vous. Voilà plusieurs jours que la température s'est décidée à sortir écharpes et bonnets, prévoyant ainsi une belle fête de Noël et de beaux flocons de neige. le lac est déjà gelé, on pourrait presque faire du patin dessus. Moi, personnellement, je pense y être tombé suffisamment pour tenter de jouer avec des jeux aussi dangereux. Non, décidément, ce n'est pas mon truc. Mais passons. Si je vous raconte ma vie, c'est simplement parce que pour la cent vingtième fois depuis qu'il neige -je sais que c'est exagéré-, je suis dehors a me cailler les miches. Et le pire, c'est que, comme toutes les autres fois, je l'ai voulu. Parce que cet idiot de forme fusionnelle m'empêche de rester bien au chaud à regarder la télé.

J'observe mon entourage. Mes pas me guident bien trop vite en ce moment. C'est vrai quoi, où est-ce que je suis? Je suis sûr qu'il y a moins de dix minutes j'étais au centre-ville. Quelle idée de partir à pied alors qu'on a une voiture? Peut-être parce qu'une voiture dans la neige, ça n'avance pas? J'en ai rien à faire, au moins, j'aurais pu rester au chaud à observer le froid. C'est tout aussi bien et tout le monde est content. Par moment, j'ai de ces idées. Moi, je vous dis, rien de mieux qu'un bon manteau tout blanc pour se fondre dans la masse blanche qu'est la neige. Comment ça, vous ne pigez pas le rapport? Allons, un peu d'effort. Quand vous connaissez l'esprit de Take, vous savez déchiffrer le moindre rapport entre tout. Vive la compréhension et joyeux Noël. Bref.

Je me retrouve aux ruines. Parce que mes pas sont assez idiots pour m'emmener dans un endroit où il n'y a pas homme qui vive -sauf quelques SDF, qui sait, Dieu prenne soin d'eux, avec cette fraicheur-, où même les animaux trouvent qu'il fait trop froid pour s'y aventurer. Je ne sais pas. Ainsi va la vie, on n'y peut rien. Je suis seul, c'est un fait. Peut-être que je vais pouvoir me transformer sans être dérangé? Il ne vaut mieux pas que quelqu'un tombe sur moi pendant la -certes courte- transformation. Personne à droite, personne à gauche. C'est idiot. On est des hommes, on est pas des crabes. Pourquoi est-ce qu'on doit regarder à droite et à gauche, et pas en face et derrière? Il faut rester logique un minimum. Parce qu'effectivement, il n'y a rien à droite ni à gauche. Ni derrière d'ailleurs. Mais en face, si. Et c'est là la chose la plus importante.

J'enfile mes gants en cuir noir, et fourre le tout dans mes poches. Ah, qu'est-ce que je n'aime pas la neige des fois. C'est vrai quoi, elle cache le paysage, on ne peut pas voir à plus de dix mètres devant soi. Oui, il y a quelqu'un en face, non je ne sais pas qui c'est. Arrêtez de vous posez des questions, surtout que vous devriez le savoir mieux que moi. Je m'approche normalement. Un sorcier noir en cette saison je n'y crois pas. Pourquoi? C'est comme ça, ça me gâcherait tout d'en voir un avant les fêtes de Noël. C'est égoïste et naïf, et alors? Je pense ce que je veux. Tout de même, par mesure de précaution, je fais intervenir la télékinésie. On ne sait jamais, une pierre sur le crâne, ça suffit pour assommer et s'en aller. Je n'ai sérieusement pas la tête à me battre aujourd'hui. Quoiqu'il en soit, continuons à avancer. Hello mec, comment ça va?

-Bon...jour?

Ben, quoi, tu ne veux pas me montrer tes joyeux petits yeux et ton joli petit minois? Allez, sois gentil, me dis pas que je perds la vue alors que je n'ai QUE 24 ans. Dites-moi que c'est simplement la neige qui... obstrue mes lunettes noires. J'les avaient totalement oubliées celle-là. Quoi? Ça vous fait bizarre de croiser un mec avec des lunettes de soleil alors qu'il neige? La luminosité et moi, on n'a jamais été de grands amis. Avec mes yeux tout blancs. Comme la neige. Je retire alors les lunettes, et les nettoie légèrement pour me permettre à nouveau de voir quelque chose. C'est vrai qu'il fait vachement blanc dehors. Ça fait mal aux yeux. Hop, les lunettes sont de retour, pour vous jouer un mauvais tour ~. Hrm. Nous disions donc. C'est qui? Je ne suis pas beaucoup plus avancé. L'es... surtout jeune.

-Ce n'est pas vraiment un endroit pour se balader seul...

Oh, mais c'est qu'il a une belle arme à ces côtés. Lame d'exorciste, me semble. Je pousse un soupir. Les enfants de nos jours, je vous jure...

-Surtout en compagnie d'un truc aussi tranchant.

Et je lui envoie balader un sourire charmant, en m'approchant légèrement de son visage. Puis, je m'éloigne légèrement en croisant les bras. Enfin un peu d'action. J'ai dit que je ne voulais pas me battre? C'est vrai, mais au moins maintenant que j'ai une personne avec qui parler, je ne suis plus près de m'ennuyer.

Et si la lune joue avec le soleil,
il y aura une éclipse demain.

J'observe l'inconnu d'un air entendu. Apparemment, il a l'air sur ses gardes, mais aucune mauvaise attention ne se détecte dans ses yeux. Je soupire de soulagement ; ce n'est pas un sorcier noir. Joie. Pendant que cherche un moyen pour continuer mon chemin sans m'éterniser sur cette personne (je change trop rapidement d'humeur... c'en est déprimant), l'intéressé se présente.

-Bonjour, je m'appelle Yoren, enchanté. Vous êtes perdue ? Vous avez besoin d'aide Mr... Comment ?

Avec tout ça, j'ai oublié de me présenter. Mais qui dit se présenter, dis discuter un moment. Pourquoi est-ce qu'on demande toujours le nom de l'autre? Oui je sais, c'est demandé implicitement pour le coup, mais tout de même. Le prénom de la personne ne fait pas son identité, preuve, je suis sûr que d'autres personnes s'appellent Ren, et d'autres encore qui ont mon nom de famille et que je ne connais pas. Tout ça pour dire que je râle pour rien. Et que je vais quand même me présenter. J'ai parlé pour ne rien dire, pour changer. On est mardi? J'ai cours quand? Avec le nouvel emploi du temps d'hiver, je ne m'y retrouve plus. Et mes affaires qui sont restées à l'orphelinat. C'est pas plus mal. J'inspire légèrement, et répond :

-Takahata. Ren Takahata. Et non, je ne suis pas perdu. J'habite dans les environs. Même si je ne m'éternise pas ici.

Je viens d'ailleurs très rarement en ces lieux. Il y a une drôle de sensation. C'est bizarre de voir des ruines près d'une ville, même en Écosse. D'ailleurs, je me demande bien ce qu'un jeunot comme lui fait ici. C'est vrai quoi, il a dû avoir sa majorité il n'y a pas longtemps de cela. S'il l'a. Désireux d'en savoir plus, j'hésite à m'asseoir sur un mur assailli de mousse. Le seul problème, c'est que mon manteau est blanc, et que le verre sur les fesses, ça le fait pas trop. Donc, je réprime cette envie, et reste debout, arrêté face au Yoren en question. Ce dernier répond brusquement à ma question

-Et bien, j'ai une raison d'être ici, mais je peux vous retourner votre commentaire, vous aussi êtes ici seul.

Ah... il marque un point. Voyons, si je lui lance que je me balade à mes heures perdues ici, il va me croire? C'est pourtant la vérité. Je fais mine de réfléchir à une autre excuse, même fausse. Le fait de réfléchir et de le montrer ne va pas m'aider à être crédible, mais j'ai beau chercher, je ne trouve rien. Bon, finalement, je vais lui sortir la vérité. De toute façon, au pire, s'il pose trop de question, je l'assomme, et je m'en vais. Ouais, je sais, je suis prof et j'ai pas peur d'assommer un jeune. J'assomme pas mes élèves, seulement ceux qui sont en-dehors. Et puis, c'est quoi ça? J'assomme jamais, c'est une façon de parler. Ça doit faire mal, d'assommer. Hum, je me tais.

-Disons que je me balade au hasard dans les alentours à mes heures perdues. Eh bien, tu dois avoir une fameuse raison pour venir te balader ici.

Je tutoie? Ouais, encore une pensée de prof. Ça me poursuit partout. Dès que je vois un jeune, je le tutoie. Suffit qu'il soit à peu près de mon âge pour que je le vouvoie. Sauf ceux qui ont des têtes à pas aimer les écureuils et qui se font agresser par leur mobilier. Je ne vise personne en particulier. Et donc, je tutoie tous les minimoys, même ceux qui ont des trucs tranchants sur eux. C'est un peu excessif de traiter Yoren de minimoys, étant donné qu'il est pas si petit que ça, mais c'est encore et toujours cette sale habitude. Et puis, les trucs tranchants, j'en vois tous les jours. Les couteaux, les dents, les sabres et les ciseaux. Et le sang, j'en parle même pas. Faut toujours qu'y'en ai un qui se blesse en cours de métamorphose. Désespérant. Bref, je dérive trop là.

-On sait jamais avec les gens qu'on peut rencontrer, et puis, c'est aussi parce que j'aime bien manier un sabre, c'est relaxant, et ça fait faire du sport.

Dit-il. Et moi, je suis un alien descendu sur terre. Mec, pour être plus crédible, y'a mieux. Bon, de toute façon, je vais rien dire , parce que j'aurai pas dit mieux (d'où l'intérêt de ne pas porter de sabre), et que j'ai grillé le truc avant même qu'il n'ouvre la bouche. Ah, par contre, le « on sait jamais avec les gens qu'on rencontre », c'est mouaisbof. Parce que ça c'était l'époque des samouraïs, et les samouraïs, c'était l'époque Nara au 8e siècle. Je sais que je n'ai rien à dire étant donné mes goûts vestimentaires, mais ça n'empêche que je m'intéresse à une époque moins lointaine. Bon, je trouve que je râle beaucoup aujourd'hui. Ça m'énerve encore plus. Je m'énerve moi-même, pour changer.

-Je connais un ami qui fait du sabre, mais je t'assure que lui, c'est pas pour se défendre ou pour jouer.

Sans sous-entendu, bien sûr. Je pense qu'il aura compris. Et s'il a compris, c'est encore mieux. On pourrait jouer encore un peu. L'amusant avec un p'tit, c'est qu'ils te parlent avec méfiance, alors que nous les adultes, on prend tout de suite moins peur. Même si certains petits sont plus violents que les grands. C'est comme ça. L'habitude de l'orphelinat, je crois. Soudainement, je me demande si c'est un élève de l'orphelinat. Vu le nombre d'orphelins qui viennent chaque année, je pense que ce serai bien d'agrandir la bâtisse, mais donc bref, je n'ai pas le temps d'enregistrer toutes les têtes, et encore moins ceux qui n'assistent pas à mes cours. Suspicieux, je demande sans intérêt apparent, dissimulant une véritable envie de découvrir l'identité du personnage.

-Tu viens de l'orphelinat?

Bon, c’est vrai qu’on peut mieux s’y prendre,
Mais moi je préfère foncer dans le tas.

Le voilà qui m’observe. Bon, jusque là, il n’y a pas de problème. Certes, je le prends déjà pour un petit enfant, un minimoys, même s’il a déjà seize ans. Et là, je comprends que ça peut énerver. Surtout que moi, j’ai toujours été habitué au contraire. Être présenté comme « le fils de la directrice », « le futur dirigeant de la fabrique de cosmétiques », et j’en passe des meilleurs. Ça n’empêche que je ne vais pas commencer à débattre sur le sujet, de un, parce que ça ne me plaît pas de revenir à ces années-là, et de deux, parce que je suis en train de parler avec quelque un et que c’est très malpoli de rêver d’autre chose quand quelque un vous pose une question. Moralité, on se tait et on reste concentré. Comme face à un poltergeist. Bon, celui-là n’a pas vraiment la tête et l’allure d’un poltergeist et puis il a ses pieds. Et pour nous, les japonais, un fantôme est un personnage qui n’a pas de pied. Et toc. Je donne mon nom, parce que je sens qu’il se méfiera encore plus. Quel problème y’a-t-il à se balader dans les ruines? Je fais ce que je veux, je suis un adulte responsable. Et c’est pas en se baladant avec un couteau à la main que ça va améliorer les choses. Je le sais d’expériences. Takeji ne me fait pas peur et pourtant il enseigne le sabre. On s’en fiche. Je suis en forme aujourd’hui. Juste cette saloperie de neige qui m’empêche d’ôter mes lunettes. Mais à part ça, tout va bien…

-Moi je viens de Little Angleton, où je vis avec ma tante depuis la mort de mes parents.

Mais c’est qu’il a eu une enfance difficile, le p’tit. Enfin, la mort des parents, je la vois tous les jours. Les enfants qui fondent en larmes en plein cours de métamorphose, en hurlant qu’ils veulent revoir leur mère ou leur père. Franchement, on a beau être prof et rester relativement neutre dans ce genre de circonstance, on ne peut pas s’empêcher en rentrant chez soi d’avoir une petite pensée pour l’enfant qui ce soir, dormira encore en larmes. Moi, je dis que c’est vraiment pas facile de vivre ça. Même si j’ai encore mes deux parents, je ne les voient que très rarement, et mon père est encore introuvable. Ça n’aide pas. Le principe, c’est de continuer sa vie en gardant précieusement une place dans son cœur, sans pour autant s’y morfondre dans la tristesse. Mais je ne vais pas faire de leçon de morale, après tout moi je n’y connais rien. Et pour éviter de lancer un débat oral sur ce que mon inconscient est actuellement en train de faire, je vais éviter une quelconque relation avec ses parents. Sait-on jamais, je suis tellement douée des fois moi.

J’annonce à Yoren que je me balade ici comme si c’était une petite balade de santé. Je n’ai pas de raison d’avoir peur ni de craindre que le loup sorte du bois. Je vois un sorcier noir? Ben c’est pas ma veine. Un point c’est tout. Et ne vous dites pas que mon esprit est trop optimiste. Sinon, je mords.

-Moi, je suis ici à cause d'un rêve étrange que j'ai fais, et je veux voir si il n'avait pas un rapport avec la réalité.

Ouah. Eh ben ça. Si un rêve m’avait un jour dit qu’en sautant d’une falaise, j’allais euh… avoir un cheval, j’aurai pas tenté. Enfin, chacun sa vision des choses. Si je veux un cheval, je me l’offre. Et puis, c’est tout. Bon, d’accord, l’exemple était merdique. Tant pis pour vous, je fais ce que je veux. Je me contente d’écouter tranquillement ce que me dit l’adolescent, sans répondre quoi que ce soit… vous y croyiez? Ah non, je ne suis pas du genre à me taire. C’est comme ça. Encore avec des adultes du même âge que moi, il faut savoir se taire, mais avec lui, je ne vois pas vraiment pas le problème.

-Un rêve? C’est assez étonnant de rêver de cet endroit…enfin, si ça te fait plaisir.

Ahah, remarque inutile, je sais. N’empêche que j’avais besoin de le dire. Donc c’est fait. Yoren n’attend cependant pas de me répondre pour répondre à ma question suivante: celle portant sur l’orphelinat. Eh ouais, tu piges vite, je me disais bien que tu avais un problème pour venir te balader ici. Mais maintenant que mes doutes sont éloignés, tu parais beaucoup plus normal comme personnage.

-Je n'y suis pas, mais je compte y rentrer bientôt, et toi ? Y es-tu ?

Bon, d’accord, là, plus de soupçons à avoir, c’est bien un magicien. Mais bon, comme j’aime bien me méfier, on va se contenter de répondre floutement. Je sais, ça se dit pas, mais je veux pas réfléchir là.

-Oui, je suis professeur. Et c’est justement un de mes collègues qui s’occupe du cours de sabre. Je suppose que tu l’auras comme professeur.

J’attendis un instant, puis, au comble de ma patience, je lançai :

-Oh, et puis mince. Tu es magicien, n’est-ce pas? C’est quoi ton pouvoir?

C'est pas parce que c'est plat,
qu'il faut pas mettre de l'action.

Je veux vraiment savoir s'il s'agit d'un magicien. Un sorcier. Tous ceux qui viennent au Mystery en sont, mais je m'intéresse surtout aux pouvoirs des jeunes. Pour savoir notamment si l'un d'entre eux est passible de devenir l'un de mes élèves. Or, je n'aime pas faire de suppositions inutiles, alors je préfère me renseigner en premier lieu. Le jeune homme à l'air méfiant, mais d'un côté j'apprécie. Par contre, de l'autre c'est frustrant. Mais je me contente juste de le fixer de mes prunelles couleur glace, comme la neige autour de nous.

-Peut être, mais si c'était le cas, je ne le montre qu'aux gens de confiance, qui ont aussi des pouvoirs, alors, gagne ma confiance, et je te ferais une démonstration...

Original, la façon de penser. Très original, mais loin d'être bête. Je ne suis pas un sorcier noir, heureusement. Sinon, je lui aurait déjà sauté au cou. Non, le problème est autre. C'est que j'ignore ce qui se trame dans la tête du jeune garçon. Et c'est énervant. Enfin, je décide de lui montrer l'étendue de mes pouvoirs. En vérité, il ne s'agit que de mon pouvoir second, car je suis peu amène à me métamorphoser. Je lève la main jusqu'à hauteur d'épaule, jusqu'à ce qu'une pierre vienne s'écraser dessus, comme attirée par un aimant. Je la saisis, puis la laisse retomber au sol, inerte, dans un bruit sourd. Je suis persuadé que le petit tour de magie n'a pas suffit à persuader le jeune homme, mais qui ne tente rien n'a rien. Je soulève un sourcil interrogateur.

-J'attends ta démonstration. J'ai des pouvoirs, mais libre court à toi de me croire du bon côté ou du mauvais. Sache juste que je ne souhaite pas la guerre.

Phrase de paix subtilement placée, je n'en attends pas mieux de lui. J'aimerai éviter qu'il ne m'attaque s'il s'agit d'un sorcier noir. J'ai bien chaud dans mon manteau, je ne tiens pas à me découvrir de sitôt. Je ne suis pas frileux, mais franchement il y a des jour où la motivation de se transformer n'est pas là. Pourtant c'est étrange car toutes les conditions sont réunies pour que je me transforme. L'environnement est en plus. J'inspire profondément, au fur et à mesure que Yoren se tait. Il ne me fait pas confiance, c'est ça ? Mais au moins qu'il parle, s'exclame, mais montre ce qu'il ressent. C'est plat, et quand c'est plat je m'ennuie. C'est ainsi.