Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.

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 Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.

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MessageSujet: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMer 1 Fév 2012 - 18:31


Incomplete


DANS L'EPISODE PRECEDENT ;;

Mardi 22 Novembre 2011. Un jour mémorable. Car ce qui c'est produit ce jour-là, a bouleversé l'existence de toute une vie. L'enfant qui devait naître dans les mois prochains et contraint d'éclore plutôt. Un décollement placentaire dû à une chute grave qui a été provoquée par cet homme.. mon père ! C'est pitoyable ! On dirait qu'il essaye tant bien que mal de s'accrocher à moi, comme pour se donner un but dans la vie. Comme s'il n'avait que ça à faire.. mais bon voilà ce qui s'est passé ~

Si j'ai bonne mémoire, il me semble que c'était.. 17h45. Il s'était infiltré à l'intérieur de la maison, en laissant derrière lui un brouhaha insupportable. S'approchant à vive allure de la porte de ma chambre. Je décide de prendre la poudre d'escampette pour sauver ma vie. Mais il était trop tard, mon père était déjà là. Il m'attrape violemment par le cou, plantant ses ongles dans ma chair. Suffoquant, sous la pression de sa main contre ma gorge, j'essayais tant bien que mal de me débattre. Malheureusement, à l'instant où il remarque mon agitation, il cogne ma tête contre le mur. Je commence à perdre connaissance, petit à petit. Mon père profite de mon inconscience pour me remettre sur le lit et me ligoter avec des menottes en fourrure. Je vous laisse deviner la suite de l'événement. Après ces heures atroces de violence. Le sorcier noir me soulève dans les airs au moment ou j'essayais de fuir pour sauver, le peu de dignité qui me restait, qu'il me balance dans les airs contre le mur, avant de s'enfuir en riant. A mon réveil, le sang coulait sur mon visage... Je m'étais rendu compte, que quoiqu'il m'arrive, je ne serais jamais apte à battre mon père et qu'une fois encore, j'ai trahi l'homme que j'aime... Un viol reste un viol. Mais c'est quand même un acte sexuel.


POUR LA SURVI DE MON ENFANT ;;

Au cours des dernières semaines, je me suis fixée des objectifs qui me permettront d'avancer et d'aller de l'avant. Ainsi je pourrais mûrir plus vite que mon âge, et ne pas être un poids pour les gens que j'aime...
    _ Abandonner cette partie de moi, qui fait une petite fille.
    _ Ne plus porter des robes Rococo.
    _ Ne plus être soumise.

Certes cela risque de prendre du temps, mais je me suis exercée depuis quelques temps à être la mère exemplaire que rêveraient tous les enfants.

Mais il faut que vous sachiez quelque chose ; si je me suis toujours comportée comme une petite fille jusqu'à présent, c'est pour plusieurs raisons. Certes cela ne justifiera pas pourquoi j'ai agi ainsi, mais cela était important pour moi. En revanche, la principale raison qui m'a conduit à agir ainsi, c'est mon père. J'avais peur de lui ressembler, de devenir comme lui... Malgré les paroles rassurantes de ma mère, je n'ai pas pu me convaincre que cela était vrai.. J'avais du mal à accepter la réalité, j'avais tellement peur que j'ai finis par me décider à ne jamais grandir. Comme ça, j'étais sûr que je ne deviendrais jamais comme lui... Mais comme vous pouvez vous en douter ce n'est pas l'unique raison. La seconde est le vieillissement. Ma mère et moi, nous avons toujours eu la phobie de vieillir. Alors chacune à trouvez une solution pour résoudre son problème. Elle, les masques de beautés et maquillages. Moi la maladie de Peter Pan. C'était efficace, mais la maladie n'empêche pas de vieillir malheureusement...

Dans ce cas, j'ai arrêté la comédie et j'ai pris les choses en mains. Il était hors de question que je sois ainsi lors de la naissance de ma fille. Pour moi être mère signifie être une femme mature et responsable. Pour cela, il fallait dire « au revoir » à la petite fille et cesser de m'habiller comme une Princesse, mais comme une femme. C'est comme ça que j'ai décidée que je ne porterais que les robes Rococo pour les événements ou soirées à thème et uniquement pour ça et qu'aujourd'hui, je ne serais plus une petite fille mais une femme pour le bien de ma propre famille.


MA VIE POUR LA TIENNE ;;

01 Février 2012 ♦ Naissance d'Ayumi.
Une naissance prématurée parmi tant d'autres, mais certainement la plus importante de toute ma vie. Cependant même si j'ai évolué, cela ne veut pas dire que j'ai moins de doute pour la survie de ma fille. Comme me l'a indiqué le spécialiste, il y a des chances pour que l'enfant est des séquelles, un handicap ou même pire... Mais je n'ose pas encore admettre ce fait ! Mais il est envisageable. Pour le cas présent, je prend la responsabilité de l'accompagner à chaque visite médicale à l'hôpital pour suivre son développement psychomoteur. Par contre il m'a garanti que l'accouchement se déroulerait dans les normes. J'espère que tout se passera bien dans ce cas. Je suis impatiente de pouvoir la prendre dans mes bras [...]

11h00 ♦ Premiers symptômes d'une grossesse d'un enfant prématuré.
Le gynécologue m'a pré-inscrit un suppositoire d'antispasmodique lorsque les symptômes feront leurs apparitions:
    _ Le ventre qui se durcit
    _ Les contractions
À l'hôpital, On m'a conseillé de suivre les méthodes traditionnelles en attendant l'arrivée de l'enfant. Pendant ce temps, mon médecin traitant s'occupe d'avertir Ren.

Après l'accouchement, un suivi de l'enfant sera nécessaire en fonction du nombre de semaines des dernières règles. 1 mois. 4 semaines. Dire qu'il existe des enfants qui sont nés à moins de huit mois de grossesse, c'est troublant. Cependant, je suis rassurée, le nombre de semaines d'Ayumi n'est pas si important et le risque de séquelles n'est pas très élevées. Les semaines dans la maternité seront moins longues que ce que je ne me serais imaginée. Enfaite, cela dépend de la naissance de l'enfant. Plus il nait tôt plus il a des chances d'y rester à longs termes. Plus il nait tard, moins le risque est..

Néanmoins, voici ce qu'il s'est dit lors de la communication téléphonique entre mon compagnon et mon médecin :
_ « Bonjour M.Takahata, c'est Dr. Yamamoto de l'hôpital St Clair ! Je vous appelle au sujet de votre compagne Mlle Yuuji. Elle arrive au terme de grossesse donc il vous sera indispensable d'être à ses côtés pour l'assister dans cet heureux événement ! »
S'il avait su qu'à cet instant, que Ren serait tétanisé devant le téléphone, car il redoutait ce moment depuis si longtemps. Il lui aurait sûrement été d'une grande aide pour le rassurer et l'aider lors de l'accouchement. Malheureusement, aucun des deux était à approximative de l'autre.

Une des infirmières encore présente dans ma chambre vient s'informer de mon état actuel. En quelque sorte, combien de temps suis-je encore capable de tenir. Ma mère m'a souvent dit que lors d'un accouchement, les femmes enceintes devaient attendre que la douleur soit à son paroxysme pour pouvoir accoucher de leur enfant.
_ « Comment vous sentez-vous ? »
_ « Un peu mieux, merci! »
Cependant, je ne vois pas à quoi cela sert de nous faire prendre des cachets alors qu'on cherche à savoir quand le degré de la douleur soit à son plus haut. C'est un moyen de nous faire patienter encore plus longtemps. C'est injuste, sachant que certaines d'entre nous attendent depuis des heures ou voir des jours. La technologie par moment ne sert pas à grand-chose.

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyDim 5 Fév 2012 - 23:03

bébé chat,
papa Ren est là.


Réveil brutal. J'ai l'impression 'avoir fait un cauchemar pour la énième fois. C'est drôle, cette sensation de répétitions. Je tourne ma tête vers la gauche en soupirant, habitué à voir le visage de mon ange. Ne tarde pas à poser le dos de ma main sur mon front en fixant subitement le mur décoré. C'est évident, elle n'est plus à la maison depuis deux jours déjà. Les médecins ont jugés plus utile de la laisser à l'hôpital. Ils songent à une grossesse prématurée. Ils ont donc préférés la garder près d'eux, pendant que moi je compterai les jours qui s'écouleront jusqu'à l'accouchement. Ce jour me semble si fatal que je me demande comment je vais réagir. N'y croyez pas, je ne suis pas du genre à me préparer psychologiquement. Et c'est bien là la source du problème. Voyez-vous, à force de retarder la prise de conscience, le choc est parfois difficile à supporter. Jusqu'ici, il n'était pas trop dur. Mais maintenant... ah maintenant, je sens que je vais regretter cette ignorance.

J'inspire, j'expire. De nouveau. Encore une fois. J'étale mes bras sur toute la largeur du lit. Autant dire que je ne couvre pas toute sa superficie. J'ai un immense blanc à combler. Et les draps eux aussi sont blancs, figurez-vous. Ce qui me trouble encore plus. Ils étaient gris il y a un peu plus de deux jours. Jour où j'ai dû emmener Miyaki à l'hôpital d'ailleurs. Et là, il est blanc. Je fronce les sourcils. Les draps, ou tout autre tissu est censé, en se salissant, devenir plus foncé. Mais là il s'éclaircit. De plus, il est très inconcevable de penser que mes draps se sont salis en à peine deux jours. J'opte donc pour la dernière solution, bien plus plausible à mon esprit. Il se pourrait que je les ai simplement changés pour le retour de Miyaki. Et que mon esprit, divaguant certainement à ce moment-là, n'ai pas fait le rapprochement. Me voici donc en pleine philosophie des draps et de leur capacité à me faire perdre la mémoire. C'est grave, très grave.

Ça fait plusieurs jours que je n'allume pas mon réveil. Pour ainsi dire, ça fait exactement deux jours. Depuis que je suis partie emmener Miyaki à l'hôpital. Vous croyez que sa disparition pour cet endroit du diable m'ait quelque peu affectée ? Non, je ne crois pas. Ou très peu. Tenez, je pourrais même tenir une liste de ce qu'il s'est passé depuis deux jours. Dérèglement nerveux, trous de mémoire, fatigue avancée, stress, stress, stress... je dois développer ? Bref. Bref, bref. Breeeef, je suis actuellement en phase de déminage interne, ce qui explique en partie mon immobilité totale. Ce déminage consiste à fixer les parties de mon cerveau atteintes par ce que j'appelle dorénavant la bébéphobie. Bébéphobie dont je devrais me séparer rapidement, en particulier lors de la naissance du trouble phobique. Je tourne la tête. Bientôt onze heures. Laissez-moi mourir en paix. Je me lève de plus en plus tard, notamment parce que Mystery m'a donné un congé paternel un peu en avance dès qu'elle a su pour Miyaki. Je me lève. Silence dans la pièce. Je regarde le sol. Pousse un soupir. J'avais oublié un détail dans la liste. Transformations incontrôlées dans mon sommeil. Je ne savais pas qu'il y avait des effets secondaires à devenir bientôt papa. Ou bien ce sont les effets secondaires de la bébéphobie. J'en sais rien et... je m'en fiche. Je me contente simplement d'observer d'un air las mes habits étendus au sol, en particulier mon haut, et de remonter le bas de pyjama qui miraculeusement a survécu à la transformation animale de la nuit passée.

Mon portable sonne. Cette affreuse sonnerie que je devrais rapidement changer. Le hurlement chelou de la sonnerie me fait penser au cri d'un bébé. Troubles du comportement et hallucinations doivent aussi figurer sur la liste. Ça commence à faire un paquet de trucs. Je sais pas si ça existe des médicaments pour ce genre de phobie... mais puisqu'on recommande de vaincre la phobie par la peur, je vais fatalement devoir me présenter devant ce petit bébé en chair et en os. Vous aurez noté ! Je ne parle plus de gosse, mais bien de bébé. Je crois que Taki m'a fait prendre un peu conscience de ces minuscules choses. C'est un bon début. Mais bref, j'attrape mon portable et le met en haut parleur parce que j'ai vraiment pas de temps à perdre...

_ « Bonjour M.Takahata, c'est Dr. Yamamoto de l'hôpital St Clair ! Je vous appelle au sujet de votre compagne Mlle Yuuji. Elle arrive au terme de grossesse donc il vous sera indispensable d'être à ses côtés pour l'assister dans cet heureux événement ! »

Je disais quoi ? J'ai pas de temps à perdre ? Okey, je la refais alors. J'ai VRAIMENT pas de temps à perdre. Je saisis le combiné entre mes longs doigts et annonce mon arrivée d'ici trente minutes environ. Je sais pas me téléporter, et à vrai dire, je ne prendrais pas le risque d'essayer étant donné mes nombreux effets secondaires. Je m'habille en vitesse. Pas le temps de me doucher, de toute façon, je sais même pas comment réagir à la venue du bébé alors bon... bref. Je ne me maquille pas non plus. Pas le temps. J'enfile chaussettes, haut assez décontracté, jean et sweat large bleu. Il fait froid. Il fait très froid. C'est pourquoi la doudoune s'impose. Rien à faire, j'ai froid. Et quand j'ai froid, doudoune est mon amie. Je regarde d'un air patraque ma porte de garage. Cassée. Il va falloir réparer tout ça. Je déteste le froid. Mais je sors la voiture.

Un certain temps s'écoule tandis que je saisis la voie à grande vitesse, dépassant assez largement la limite de vitesse autorisée. Que voulez-vous, j'ai une femme enceinte qui s'apprête à accoucher dans les pattes, alors je peux me permettre quelques petits débordements. Ça c'est la version officielle. Officieusement, j'ai vraiment trop peur de faire une chute de tension alors je m'occupe l'esprit en faisant augmenter l'adrénaline. Merci. Au revoir. J'arrive après un certain temps à l'hôpital. C'est blanc. Y'a du blanc partout, encore plus blanc que le blanc de l'extérieur. Ça fait mal aux yeux. Blanc, blanc, blanc. Gris ! Je ne prends pas le temps de m'annoncer à l'accueil. De toute façon, ils commencent à avoir l'habitude de me voir faire des allées et venues ici assez régulièrement pour la grossesse de Miyu.

Je me présente dans la chambre, assez essoufflé. Je n'ai pas couru. Absoooolument pas. J'ai juste... marché vite ? Probablement même très vite. Mais pas couru. Et je n'ai pas peur, je suis totalement préparé. Alors Miyu, si je fais quelque chose de déplacé n'hésite pas à me le dire. D'ailleurs, à voir la tête de cette dernière je dois avoir un visage légèrement plus pâle que la moyenne. Je m'approche d'elle à pas rapides, puis inspire profondément en lui prenant la main. Surtout, rester calme, c'est ça ? Ne pas montrer son stress. Je devrais être capable de ça, n'est-ce pas ? Après tout, un accouchement, c'est pareil qu'une conférence de presse autour de mille personnes minimum non ? J'espère, parce que j'ai beau avoir été préparé à la deuxième éventualité, la première me laisse assez perplexe. Quoique perplexe n'est certainement pas assez fort pour désigner ce sentiment.

-Tu te sens bien ? Ça te fait mal ? Tu as besoin de quelque chose ? Tu veux marcher ?

Rester calme ? Ah... Je crois que cette opportunité est loin de mon cerveau à présent. Ou bien très bien cachée au fin fond de l'hypophyse. Je me suis pas renseignée sur ce genre de choses. Je sais juste que y'a un truc qui s'appelle perdre les eaux. Et que quand ça commence, ben en général, le gosse va pas tarder à venir. Mon ange, tu as perdu les eaux ? Réponds-moi que non, pitié...

[HRP : On le commence en douceur le rp hein ? J'ai pas mal de trucs à développer. Si tu veux des idées de suites, appelle-moi, je suis bien documentée sur l'affaire xD]

_________________

Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. 1549198587-1

Spoiled children:


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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyLun 6 Fév 2012 - 9:24

Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. Chat-bebe-1_gff
Le combat d'une vie.
Le retour du Père :
Je me serais en doutée que l'accouchement lui aurait fait cet effet là. Il est pâle comme un cachet d'aspirine. Je peux comprendre que ça soit difficile pour lui, d'assister à un tel événement. Je suppose que les spécialistes savent déjà le cours de l'histoire. Ren va tomber dans les pommes. Il y a aucun doute là dessus. Je ne suis pas mauvaise, c'est simplement une constatation. On dit que si une personne est bien plus pâle que la normale soit il est malade « gastro » ou bien il ne va pas tarder à s'évanouir pour une quelconque raison. Et aujourd'hui, étant donné que s'est un jour qu'il redoute depuis longtemps, ça le rend très nerveux. Je me demande même, s'il  a réussi à dormir la nuit. Cependant entre nous deux, c'est moi qui angoisse le plus, pour notre enfant. Naître avant le terme de la grossesse ça doit être douloureux pour elle. Je me suis toujours demandée, ce que ça fait d'être née plutôt dans le ventre de maman. Mais ça ne doit pas être joyeux. J'espère que tout se passera bien, et qu'aucun organe sera immature, ce qui provoquerait un plus long séjour dans la maternité.
_ « Tu te sens bien ? Ça te fait mal ? Tu as besoin de quelque chose ? Tu veux marcher ? »
_ « Tu vas bien, mon amour ? Questionnais-je en posant une main sur ton temple, voir si tu ne couvres pas quelque chose. Depuis que je prends les cachet près-inscrit par le gynécologue, ca va beaucoup mieux, merci ! J'ai eu trois contractions depuis ce matin.. mais je n'ai toujours pas perdu les eaux, si cela peut te rassurer ! Le médecin a dit cependant, qu'il faut surveiller les contractions ! J'aurais bien aimé boire quelque chose, mais il m'a conseillé de ne pas sortir de ma chambre, au cas ou si je venais à perdre les eaux ! Racontais-je en détails ce que m'avait dit le gynécologue sur ma grossesse. »

La neige recouvre le paysage d'une immense épaisseur blanchâtre. C'est magnifique. J'aimerais bien lui montrer le tapie blanc de l'hiver. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je vois par la fenêtre les flocons blancs transperçaient le ciel. Nous sommes en Février et l'hiver continu d'exister par ce temps neigeux. C'est tout ce que j'espérais pour la naissance de ma petite fille. Puis maintenant qu'il est là, je ne crains rien. Elle peut venir, je suis prête..
_ « C'est magnifique, tu ne trouves pas ? »
Peut-être que si nous changeons de sujet, cela pourrait le rassurer et lui faire oublier la nervosité de l'accouchement [...]
Examen de contrôle :

Une seconde infirmière fait son entrée dans ma chambre pour nous avertir que le Dr Yamamoto ne va pas tarder à arriver pour me faire passer un examen de contrôle. La première infirmière doit être l'assistante du Docteur sans doute pour rester ainsi à mes côtés. C'est pour cela qu'elle m'observe attentivement depuis tout à l'heure.
_ « Dr. Yamamoto arrive pour faire passer l'examen, à Mlle Yuuji ! Annonce l'infirmière devant la porte. »
_ « Bien, dans ce cas.. je vais vous laisser ! Je reviens dès que le Docteur sera là ! Je vous la confie, Monsieur ! Avertit-elle en partant en nous saluant. »
Les deux infirmières partent en même temps en faisant bien attention à bien refermer la porte derrière elle et ne pas faire de courant d'air. Seul à seul. Cela va être encore plus difficile de changer de sujet, ou bien de le rassurer sur l'accouchement. Pourquoi avoir peur des bébés ? Un bébé n'a rien d'une menace pour l'homme. Il n'est pas plus grand qu'un pouce, et dés sa naissance, il cherche juste à survivre.. D'ailleurs, faut-il que je lui parle de ce que m'a conseillé le médecin auparavant pour que l'enfant grandit sans aucun mal.. Contact physique et verbale ! Il est préférable.. Je crois !
_ « Tu sais, mon amour.. une enfant prématurée a besoin de deux fois plus d'attention qu'une enfant naît à bon terme ! Alors le médecin « nous » a conseillés de.. communiquez avec elle, et avoir du contact corps à corps.. expliquais-je le plus clairement possible, en observant sa réaction. »

Quelques minutes plus tard, Dr. Yamamoto entre dans la chambre en nous souriant. On va à présent savoir de quel examen, il s'agit précisément. Il veille à se présenter à mon gendre pour ne pas semer la confusion dans son esprit, et lui faire part de quelques informations sur quoi consister l'examen. Après ça, je lui serre la main en lui souriant chaleureusement.
_ « Bonjour, M. Takahata ! Je suis Dr. Yamamoto, le responsable de Mlle Yuuji ! C'est moi que vous avez eu au téléphone ! Affirme-t-il en te serrant la main, avant de se tourner vers moi. Comment allez-vous ? demande-t-il en m'observant. »
_ « Je vais bien, merci ! répondis-je en souriant chaleureusement. »
_ « Parfait ! Dans ce cas, je vais te faire l'examen de contrôle, pour savoir ou en est votre bébé ! Explique-t-il clairement avant d'en dire plus sur l'examen. Cela consiste à vérifier la dilations du col de l'utérus, savoir votre température ainsi que votre pression. Après je vérifierais si votre enfant présente bien sa tête et si son cœur bat normalement ! Mais ne vous inquiétez, tout ce passera bien ! Rassure-t-il en nous souriant. »
Stresser. Voilà le terme qui définit ma situation en ce moment. Le fait qu'on observe le col de l'utérus en présence de mon amant, m'embarrasse un peu. Même beaucoup. Je suis très pudique, donc cela crée une gêne en moi, de me voir dénudée. Cependant je serais faire face à ce stresse pour le bien de mon enfant.
_ « Voulez-vous assister à l'examen, M. Takahata ? Questionne-t-il »


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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMer 8 Fév 2012 - 12:24

Moments de stress,
moments de bonheur?

J’ai parfois un peu de mal à respirer. Reste à savoir si cela est provoqué par mon stress apparent, ou bien par mon essoufflement évident. Dans tous les cas, ça ne m’arrange pas et limite beaucoup mes paroles. J’essaye de paraître le moins rapide possible, mais mes paroles et mes questionnements sortent par déferlante de ma bouche qui n’arrive malheureusement pas à suivre le mouvement. À un tel point que ma peur monte rapidement. Voyez-vous, parler sans pouvoir le faire peut susciter quelques peurs. Et c’est mon cas. Les questions se bousculent, sans parvenir à s’échapper par cause d’un flux trop important. Alors, beaucoup s’échouent dans mon cerveau et parviennent jusqu’à mes neurones pour tirer la sonnette d’alarme. Ce n’est qu’à ce moment que je réalise qu’il faut que je me calme, car un profond brouillard s’installe dans mon esprit. Je stoppe donc mes pensées.

Miyaki m’observe. Oui, c’est vrai que vous débouler son amant en trombe dans sa chambre alors qu’un calme devait jusque là être prédominant, ça peut surprendre. Ç’aurait été mon cas. J’inspire profondément. Okey, Ren, c’est vraiment pas le moment d’inquiéter Miyu par tes idioties, vraiment pas le moment. J’expire. Ferme les yeux, avant de les rouvrir, un peu calmé. Un peu, parce que je scrute d’un mauvais œil la rechute, qui ne tardera pas à pointer son museau. Je prends la main de Miyu et entreprend de m’asseoir sur le bord du lit, trop flemmard pour saisir la chaise à deux mètres de moi. Et puis, il faut avouer que le seul avantage de l’hôpital, c’est que les lits sont vraiment d’une très bonne qualité.

_ « Tu vas bien, mon amour ? Questionnais-je en posant une main sur ton temple, voir si tu ne couvres pas quelque chose. Depuis que je prends les cachets près-inscrit par le gynécologue, ca va beaucoup mieux, merci ! J'ai eu trois contractions depuis ce matin.. mais je n'ai toujours pas perdu les eaux, si cela peut te rassurer ! Le médecin a dit cependant, qu'il faut surveiller les contractions ! J'aurais bien aimé boire quelque chose, mais il m'a conseillé de ne pas sortir de ma chambre, au cas où si je venais à perdre les eaux !

Bon déjà, elle n’a pas perdu ces trucs. Ça me rassure beaucoup d’un côté. D’un autre, je pense que ça durera encore beaucoup plus longtemps que prévu. Et ça, c’est un autre problème auquel il va falloir m’habituer. L’accouchement, ça me fait peur. Peut-être parce que je suis un homme justement. Je ne sens rien, si ce n’est les changements de comportements de Miyu ou bien ses contractions qui peuvent parfois lui faire très mal. Et comme je ne ressens absolument rien, je ne peux rien deviner. L’emmener à l’hôpital ? Attendre que ça passe ? Ne vous méprenez pas, c’est un vrai casse-tête. Je lui souris gentiment, heureux qu’elle ne souffre pas trop. Heureux que tout ceci soit presque terminé. Malheureux pour la suite. Mais je préfère penser au présent, puisque le passé et le futur ne m’offre plus rien de bon. Je tourne la tête. Miyaki observe la neige à l’extérieur. Alors comme ça, la petite va naitre par un jour de neige ? C’est chou en fait. J’aime pas la neige, mais puisque la neige est souvent synonyme de magie pour les enfants, c’est pas plus mal pour elle de naître en hiver. Il va falloir bien la couvrir. Mais à quoi je pense, moi ? Non mais. Miyaki fait une remarque sur la neige, mais moi je pense à oublier ce que je viens de penser, justement. Je tourne le regard vers Miyu en acquiesçant, sans avoir écouté la question. Bien, le futur père qui n’écoute pas sa copine.

Je tourne la tête vers le docteur qui se présente. Encore un japonais. Décidément, en ce moment, y’a de l’immigration nippone. Enfin, je dis ça, je l’ai déjà vu plusieurs fois ce docteur, puisqu’il suit Miyu depuis le début de sa grossesse. Je lui dois beaucoup.

_ « Tu sais, mon amour.. une enfant prématurée a besoin de deux fois plus d'attention qu'une enfant naît à bon terme ! Alors le médecin « nous » a conseillés de.. communiquez avec elle, et avoir du contact corps à corps..

Je ferme les yeux. N’y croyez pas, je ne suis pas en train d’approuver les bienfaits d’avoir un enfant en priant mentalement pour que l’enfant arrive en en bonne santé pour que je m’occupe d’elle convenablement. Je suis simplement en train de psalmodier le fait d’avoir eu une enfant prématurée. Elle aurait pu rester plus longtemps dans le ventre. Franchement, je lui ai rien demandé. C’est d’ailleurs peut-être de là d’où vient le problème. J’aurai dû lui parler quand elle était encore dans le ventre pour lui demander de venir au monde à terme. Une enfant prématurée en hiver, c’est du suicide. Bonjour la galère. Je soupire sans rien ajouter.

_ « Bonjour, M. Takahata ! Je suis Dr. Yamamoto, le responsable de Mlle Yuuji ! C'est moi que vous avez eu au téléphone ! Comment allez-vous ?
_ « Je vais bien, merci !
_ « Parfait ! Dans ce cas, je vais te faire l'examen de contrôle, pour savoir ou en est votre bébé ! Cela consiste à vérifier la dilations du col de l'utérus, savoir votre température ainsi que votre pression. Après je vérifierais si votre enfant présente bien sa tête et si son cœur bat normalement ! Mais ne vous inquiétez, tout se passera bien ! »

J’observe les échanges se faire sans rien dire. Je sifflerai bien à la connaissance du docteur, mais après tout c’est son boulot, alors je m’en tiendrais à la pensée. Voir Miyaki un peu gênée m’arrache un sourire malgré moi. Elle est choute, mais après tout, j’ai déjà observé chaque parcelle de son magnifique corps, alors aucune jalousie ou gêne ne pourrait naître de moi. Et puis, ce docteur est un professionnel, il a du en voir des centaines, de femmes. J’avoue que je ne comprendrais jamais par contre comment des hommes peuvent exercer le métier de docteur obstétricien. C’est très déstabilisant. Enfin bon, je saurai y faire face sans rechigner. Je raffermis ma prise sur la main de Miyu pour lui affirmer que je suis prêt à assister à tout, même à l’accouchement… Enfin j’espère.

_ « Voulez-vous assister à l'examen, M. Takahata ?
-Oui, merci.

J’acquiesce silencieusement. Mais pas d’un air dur, simplement souriant, calme. C’est Miyu qui souffrira le plus alors si jamais je ne suis pas capable d’assumer le travail le plus abominable de l’observer sans pouvoir l’aider, je ne suis même pas digne d’être ni père ni amant. Et c’est la pire chose qui puisse m’arriver je crois. Je me suis attaché à elle pour pouvoir la lâcher d’un jour à l’autre. Le docteur répondit à mon sourire puis commença à vérifier la tension en posant le brassard autour du bras de mon ange. Le docteur commença une inspection complète, en échangeant quelques paroles par moment, qui se trouvaient majoritairement être des conseils pour Miyu, mais que j’écoutai tout de même attentivement. J’avais peur, mais je n’en montrais rien. Par moment, mes yeux dérivaient jusqu’au blanc du léopard. Ou les canines s’allongeaient. Mais je réprimais toujours violemment ces changements. Ce n’est qu’un examen mais c’est déjà beaucoup. Enormément même, surtout quand on pense à la suite. J’ai besoin de faire quelque chose sinon je vais exploser :

-Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi, Miyu ? Ou pour vous, docteur ? J’ai absolument besoin de me détendre.

À mon avis, il comprendra très bien.

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMer 8 Fév 2012 - 13:31

Pour être père, il faut...
Grominet & Ayumi



De la volonté ☂


Le plus difficile c'est pour les futurs pères. Assister à la naissance de leur enfant sans pour autant être d'une grande aide pour leur femme. Ça doit être frustrant. Pourtant.. Ils sont indispensables pour le bon déroulement des choses. Sans eux rien ne peut se faire. Encore aujourd'hui, un homme se bat pour faire face à ses peurs et être un bon père.
_ « Oui, merci. »
Un échange de sourire se fait entre mon amant et le médecin. Avant qu'il commence l'inspection complète. Puis vient le moment, où il me communique quelques conseils lors de l'accouchement et de la naissance de Ayumi. 1H30. C'est le temps qu'il leur faut pour la prendre en charge. Le médecin précise que c'est pour vérifier si aucun organe est immature et qu'elle arrive à respirer toute seule. Devoir se battre toute seule pour survivre sans avoir maman à ses côtés. Une perle d'eau salée coule de mes yeux. La culpabilité me ronge.
_ « Je comprends que c'est dur ! Mais je vous promets qu'on fait notre possible pour qu'elle n'est aucune séquelle ! »
La volonté de survivre dans ce bas monde. Pour un enfant c'est essentiel d'avoir quelqu'un sur qui s'appuyer. C'est pour ça que c'est important qu'un premier contact avec les parents se fasse. Depuis 2009, beaucoup de choses ont changées dans les hôpitaux. À présent, il est possible à la mère de rester avec son enfant prématuré et de pouvoir lui fournir un soutien essentiel lors de son développement.


Du courage ❄


Certaines personnes ont encore du mal à se voir parents. Ils se croient beaucoup trop jeunes, ou encore incapable de s'occuper d'un enfant. Alors, ils fuient la vérité en abandonnant derrière eux leur famille. D'autre affrontent la réalité, en s'efforçant de jouer leur rôle le mieux possible. Ren fait partie de ses hommes qui franchissent leur limite, pour devenir un autre. Comme un enfant, il fait ses premiers pas en tant que futur père. Gardant le contrôle de soi-même pour rester auprès de la personne qu'il aime.
_ « Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi, Miyu ? Ou pour vous, docteur ? J’ai absolument besoin de me détendre. »
Il faut bien plus de courage à l'homme pour survivre à ce genre d'épreuve. Malheureusement y a des jours comme ça, ou rien ne va. Les obstacles devenant de plus en plus durs, qu'il lui est impossible de les franchir. La douleur devenant insupportable, presque cauchemardesque, mes muscles se contractent et je replie mes jambes à mon cou. Essayant d'être forte pour mon enfant et mon amant. Je m'efforce de leur sourire pour les rassurer. Ma main s'agrippe à la sienne, la serrant le plus possible pour sentir un quelconque soutien.
_ « Les contractions ! Le degré de douleur de 1 à 5 ? »
_ « 3 »
_ « Bien dans ce cas, nous reporterons la suite de l'examen à plus tard.. Si vous souhaitez faire quelque chose, allez lui faire prendre l'air dans les couloirs ! Elle a besoin de marcher ! Si la douleur persiste, emmenez là dans les bains ! »
Il y a trois choses que les médecins conseillent aux patientes, lorsque la dilatation du col de l'utérus n'atteint pas les 10 cm :
    _ Marcher
    _ Prendre un bain.
    _ Faire le chien.


Et de l'amour ♥


Le médecin traitant sort de la pièce et fait venir une sage-femme pour qu'elle puisse m'aider à me redresser correctement. J'expire. J'inspire. Avant de me lever du lit, en prenant appuie sur la main de mon homme. Je lui adresse un sourire, avant de le sortir hors de la chambre, pour lui faire changer d'idée. C'est à ce moment-là que je prends la parole pour le remercier de sa présence à mes côtés.
_ « Merci d'être là mon amour ! Je sais à quel point c'est difficile pour toi ! Tu sais, tu m'impressionnes beaucoup ! »
Sans faire de rapprochement entre les deux personnes. Ren ressemble beaucoup à son père. Peut-être qu'eux deux n'ont pas la même vision de l'avenir « enfant ». Mais il est très contradictoire, du fait qu'il dit ne pas aimer les enfants, alors qu'il les enseigne... Puis si vraiment il ne les apprécie pas, pourquoi il n'est pas parti de l'orphelinat ? Alors, peut-être qu'il va aimer Ayumi comme les autres orphelins de Mystery.

Mon visage est illuminé à la simple vision de ces minuscules flocons qui tombent du ciel. Ça me fait penser au boule de cristal que m'apportent souvent mes parents lors de leur voyage. C'est beau !
_ « Dis-moi, c'est quoi ta saison préférée ? »


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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyDim 12 Fév 2012 - 13:44

J'inspire, j'expire.
J'expire, j'm'étouffe ?


Plus le temps passe, moins ma tension se voit. Quoique, phénomène intéressant, je suis sûr que si on m'enfilais ce truc autour du bras, j'aurais une tension supérieure à la moyenne. Je pense que sur le point de vue du stress,je dépasse Miyu. Par contre, niveau douleur, je dois me situer bien en-dessous de la moyenne, étant donné que je ne ressens absolument rien. Je nie tout, sauf mon cœur, qui exécute deux cent battements à la minute, sans compter les nombreux ratés effectués dans cette même seconde. Rythme cardiaque ? Haha, quelle blague, j'ai l'impression de courir un marathon sans pouvoir m'arrêter. Marathon où la nécessité d'être premier compte avant tout. Marathon qui me fatigue au plus haut point. J'enchaîne sprint et rythme soutenu, dans une décadence effrayante. Laissez-moi mourir en paix.

Je regarde Miyu à tout hasard, totalement à côté de la plaque en ce qui concerne la discussion. Une larme perle à la surface de ses yeux. Je me tourne vers le docteur. Quoi ? Qu'est-ce qu'il a dit ? Je me tais, conscient de ne pas pouvoir parler. J'ai la gorge tellement sèche, que même un litre d'eau ne parviendrait pas à attiser ma soif. Je me demande ce que va être l'accouchement. J'appréhende. Je ne veux pas perdre Miyu, comme je ne veux pas perdre Ayumi, maintenant qu'elle a décidée de venir au monde. Ce serait un choc trop important pour Miyaki. Et je ne le supporterai pas. Le docteur parle de séquelles, de possibilité. Je fronce les sourcils. Je n'écoute pas vraiment, mais il faut dire que les seuls mots entendus ne m'aident pas vraiment à me pencher sur la discussion. Je n'aime pas ça. À ce que je sache, Miyu ne s'est pas surmenée pendant qu'elle était enceinte. Je l'emmenai toujours en voiture, elle n'est pas tombée. Il n'y a donc aucune séquelle, non ?

Occupons notre esprit déjà ailleurs. Occupons-le à quelque chose d'essentiel et d'utile pour une fois. Je demande si je peux faire quelque chose. N'importe quoi, du moment que je puisse atténuer la faiblesse de Miyu. Je serai à tes côtés, ma chérie. Où que tu sois, je te porterai. Alors laisse-moi t'aider, et ne fais rien d'insensé. Soudain... soudain, j'ai l'impression qu'on me déchiquette la main. Qu'on la broie, qu'on... la massacre violemment. Je fixe Miyu d'un air soucieux. Je pose ma seconde main sur la sienne, observant sans pouvoir aider. Bientôt, la culpabilité rayera mon front. Bientôt, je vais m'en vouloir de l'avoir laissé garder l'enfant. Je ne supporte pas de la voir souffrir. Elle me sourit malgré tout. Je ne comprendrais jamais les femmes...

_ « Les contractions ! Le degré de douleur de 1 à 5 ? »
_ « 3 »
_ « Bien dans ce cas, nous reporterons la suite de l'examen à plus tard.. Si vous souhaitez faire quelque chose, allez lui faire prendre l'air dans les couloirs ! Elle a besoin de marcher ! Si la douleur persiste, emmenez là dans les bains ! »

J'acquiesce en silence. Avant de la laisser sortir, on va la laisser se reposer à la suite de cette contraction. La douleur est intenable ma chérie... ça va aller ? J'aimerai lui poser la question mais... je connais déjà la réponse. Ça va, ça va, qu'elle me dirait. Comment est-ce que cela pourrait aller ? C'est grave, un accouchement. Peu de femmes meurent en couche, mais le risque existe toujours. Et j'ai peur, oui j'ai peur que cela soit son cas. Elle est tellement fragile... Parfois, elle me fait penser à une poupée de porcelaine. Une poupée de porcelaine avec un gros ventre qui va donner un bébé de porcelaine. Et je vais devoir les protéger, toutes les deux. L'enjeu est dur pour elle, puis c'est à moi de poursuivre. La sage-femme entre, pour aider la miss à se relever. Je l'aide comme je peux, même si mon aide n'est que superficielle. La sage-femme sort l'instant d'après, et je me fais mener par mon ange à l'extérieur de la pièce. C'est fou comme c'est blanc, un hôpital. Un peu de couleur au plafond, mais en général d'une teinte claire comme le bleu ou le beige. C'est triste. Les enfants adorent dessiner sur les murs non ? Dans ce cas, au lieu de taguer les murs de leurs écoles, qu'ils viennent ici pour tout égailler un peu. Ça me fait un peu penser aux maison de retraite. Je fixe encore un instant le plafond, avant d'être interpellé par Miyaki.

_ « Merci d'être là mon amour ! Je sais à quel point c'est difficile pour toi ! Tu sais, tu m'impressionnes beaucoup ! »
-Je ne vois pas en quoi. Je n'allais pas te laisser seule ici. Tant qu'à avoir peur, autant l'affronter en face que de la nier en étant à la maison.

Et c'est tout à fait honnête. Si j'étais resté à la maison, je n'aurai rien pu faire. Je n'aurai même pas allumé la télévision ou mangé. Je serais resté sur le canapé, vide de tout sentiment, attendant de recevoir l'appel du médecin annonçant le bon déroulement de l'accouchement. Ce qui signifie que plusieurs heures se seraient probablement écoulées. C'est d'une tristesse telle que je n'avais pas le choix de venir. J'embrasse front de Miyaki, tâchant par la même occasion de vérifier sa température. Elle est légèrement plus élevée. Et elle transpire beaucoup. Ça ne m'arrange pas. Ça me stresse. Je ferme les yeux un instant, avant de demander :

-Mi...
_ « Dis-moi, c'est quoi ta saison préférée ? »

J'ouvre de grands yeux étonnés face aux siens illuminés. Quelle question... Je pense que je n'en aime aucune en particulier. L'été, il fait trop chaud, L'hiver il fait trop froid, et ma forme fusionnelle fait des siennes. L'automne, c'est... je sais pas, c'est trop marron. On dirait que la nature elle-même décrépit. Et le printemps.... le printemps, c'est trop beau pour être vrai. Je suis difficile ? J'en ai parfaitement conscience. Mais à défaut de trouver la réponse, je renchéris :

-Laquelle est la meilleure pour toi ?


Je tourne mon regard vers l'extérieur. Il recommence à neiger, alors qu'une épaisse couche blanche recouvre déjà tous les arbres. Il a commencé à faire si rapidement... Les saisons ne valent plus rien maintenant, car même Dame Nature n'arrive plus à les suivre. Tenez, il y a quelques jours, les arbres commençaient déjà à faire des feuilles. Et aujourd'hui, il neige. La blague.

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyVen 17 Fév 2012 - 11:27

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Ma vie pour la tienne


«  Je suis bien, avec juste toi à mes côtés 
Rire de tout à tes côtés, c'est ce que j'aime... »
13h20 ; Deuxième contraction
Mon état ne s'arrange pas. Mon front est en sueur. Ma température est plus élevée que la normale. Une seconde contraction ne va pas tarder à arriver. Dois-je prendre la péridurale ? Ça aide beaucoup les femmes à accoucher. Je ne sais pas. En tout cas, péridurale ou non.. Je ne veux pas mourir ! Au dernière nouvelle, ma mère m'a annoncée y a quelques temps.. qu'elle a faillit mourir lors de son accouchement. Il est possible que ça soit le cas aussi pour moi. Mais je n'ai pas peur, car tant qu'il sera à mes côtés, je sais qu'il ne peut rien m'arriver […]
J'inspire. J'expire. La seconde contraction arrive. Je me baisse pour replier mes jambes à mon cou. J'empêche toute forme de douleur à faire sortir un gémissement de ma bouche. Ne désirant pas, blesser davantage l'homme que j'aime. Je m'efforce de sourire pour le rassurer, tout en prenant une grande respiration pour pouvoir me relever.
_ « Je ne vois pas en quoi. Je n'allais pas te laisser seule ici. Tant qu'à avoir peur, autant l'affronter en face que de la nier en étant à la maison. »
_ « Sûrement, tu dois avoir raison.. »

Un gémissement s'échappe de mes lèvres, lorsque j'essaie de marcher. C'est difficile de dissimuler la douleur dans une telle situation. Mais je dois y faire face, pour le bien de Ren. C'est pour ça, que j'avais pris soin de diversifier les sujets, pour ne plus qu'il y pense et qu'il ne souffre pas de me voir agoniser. Malheureusement il y a un hic, je doute que je sois sourde.. ou que j'ai hallucinée mais j'ai cru attendre « Mia.. » après qu'il m'est embrassé sur le front. Je vais bien, tout va bien. Je vais bien, tout va bien. Même si c'est difficile à croire venant de moi, je fais tout pour ne plus penser à la douleur et pouvoir profiter des quelques moments qui me restent avant l'accouchement. Alors, je dois relativisée. Et faire le vide dans mon esprit. Je sais que je peux y arriver, j'en ai la capacité ! Faut simplement le vouloir.

La neige me rend toujours euphorique. Je crois que c'est en rapport avec le jour de ma naissance. Il y avait beaucoup de neiges ce jour-là, on aurait dit que la ville était recouverte d'un immense manteau blanc. C'était magique. Ma mère m'a souvent dit que si un enfant naît en période hivernale, plus tard ça sera un « Ange » ou du moins il aura le don de glace. Je suppose que ma fille tiendra de moi pour ça. Je suis née le même mois qu'elle. Voyez comme la nature fait bien les choses. Par contre, mon amant m'a répondu par une autre question que celle que je lui ai posée. Il est possible qu'il n'est pas réellement une saison préférée. Qui sait..
_ « Laquelle est la meilleure pour toi ? »
_ « Je suppose que ça doit être l'hiver.. C'est là d’où je tiens ma force, et c'est la saison ou j'ai pu découvrir les merveilles du monde ! »

C'est l'avantage d'être née en plein mois de février. Cependant, y a toujours un quiproquo. Certaines personnes méprisent les saisons des mois, à cause de leurs temps qui sont un vrai calvaire pour les plus fragiles, comme les enfants, les seniors. Il faut savoir que toute la beauté des saisons en revient aux climats...

« Pourquoi ceci marque la fin des temps
Mais je veux encore voir le ciel de demain
Et je veux le suivre »

13h30 : Examen de contrôle
Plus le temps passe, plus je me dis que j'ai de la chance de l'avoir trouvé. Le grand et unique amour. Ren Takahata. Un homme merveilleux. Jamais je n'échangerai ma place avec quelqu'un d'autre. Même pour tout l'or du monde. On ne le rencontre qu'une seule fois dans sa vie, alors il faut en profiter, parce qu'un jour viendra où il vous laissera avec votre chagrin.. et partira vers un autre lendemain. C'est pour ça que je fais en sorte, que même l'accouchement reste un moment joyeux en famille. Qu'importe les douleurs que j'endure, le principal c'est qu'il ne souffre pas lors de l'accouchement. Peut-être suis-je un peu trop protectrice, mais je veux entretenir ma famille, du mieux possible. C'est tout ce qui me reste ! […]

Le médecin nous rejoint dans les couloirs, pour s'assurer que mon état est redevenu stable. Malheureusement, il n'a pas changé, il a même empiré. Je suis désespérément maudite. Naître avec une santé fragile. Mais je dois être forte pour nous, pour elle. Même si le regard du médecin n'indique rien de bon, je croise les doigts.. J'ai confiance en moi et à l'avenir ! Je n'abandonnerai pas...
_ « Ça ne s'est pas arrangé, à ce que vois ! Est-ce qu'aux moins les douleurs sont passées ? »
_ « Ce n'est rien, docteur.. Cela va passé d'ici quelques heures ! Oui, ça va beaucoup mieux... »
_ « Vous m'avez l'air bien confiante en tout cas, je vous fais confiance ! Si l'état s'empire, venez me voir ! Dans ce cas, nous allons reprendre l'examen de contrôle, si vous le voulez bien.. » sourie-t-il avant de poser son regard vers toi et de t'adresser ses quelques mots « Si vous vous sentez encore mal, vous pouvez prendre l'air.. Beaucoup de futurs pères ont du mal avec l'accouchement de leur femme ! Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de Mlle Yuuji ! »

C'était aimable de sa part de rassurer Ren. Il a toujours du mal avec ce genre d'endroit. Surtout ceux qui sont entourés de blancs et qu'on y trouve en général des gens malades ou des femmes sont en train d'accoucher. Enfin aussi le fait d'être père, mais j'en suis sûr qu'il s'y habituera vite. Je crois qu'involontairement ses pensées sont déjà rivées vers le sujet. Cela se fait petit à petit, il faut juste du temps pour accumuler la chose, avant de faire ses premiers jours en tant que « papa ». Puis je ne vais pas le forcer à faire sa pause bébé, sinon il en deviendra malade. Car en général, les pères sont en congés parental pendant un an. Et sans le vexer, je ne le vois pas une seule minute en train de dire à Mystery « Je prends mon congé parental ». Au contraire, il va tout faire pour ne pas l'avoir. Heureusement que ce n'est plus trois ans, sinon il serait déjà mort à l'heure qu'il est. Pauvre chéri.

_ « Si tu ne te sens pas bien, tu peux sortir mon amour ! »
Je ne supporterai pas de le voir souffrir à cause de moi. Surtout que pour le moment, je m'en sors bien. Mais attention, je ne veux pas qu'il sorte, parce que je n'ai pas besoin de lui. Ce n'est pas ça du tout. J'ai besoin de lui. Je ne le nie pas une seule minute. Simplement ça me chagrine de le voir ainsi, il fait beaucoup d'efforts pour rester à mes côtés, et assister à chaque examens avant l'accouchement. Cependant je ne veux pas qu'il tombe malade à cause de l'hôpital et de l'accouchement. Sinon je vais me sentir responsable de ce qu'il va lui arriver. Et lors de l'accouchement, je vais culpabiliser et m'en vouloir. Donc voilà, mais après tout c'est à lui de voir, je ne suis pas sa mère, donc s'il se sent capable malgré tout de rester jusqu'au bout de l'examen et d'entamer l'accouchement... Alors qu'il reste, il me sera d'une grande aide ! Puis sans lui, je n'y arriverai pas. C'est lui qui me donne ma force et le courage d'aller jusqu'au bout. Je l'aime !

[HS : J'ai essayé de corriger, tout seul. Parce que j'étai trop impatient. Donc je remplacerai ce soir, les fautes. Pardon ^^']


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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyDim 19 Fév 2012 - 14:03

Cigarette chérie,
je te retrouve.


Elle souffre, elle souffre, elle souffre. J'ai l'impression que cette phrase se répète inlassablement dans mon esprit. Elle montre mon impossibilité à l'aider. Je ne peux rien faire. Ni la soulager, ni partager son fardeau. J'ai presque peur. Sa maladie m'a suffit. Je ne veux plus avoir à revivre ça un jour. Je ne veux pas que ce gosse la bouffe. Je préfère une fausse couche plutôt qu'avoir à la perdre. Pour moi, l'amour à un sens que le lien familial n'a pas. Je ferme les yeux pour faire le tri. Avec d'aussi mauvaises pensées, comment puis-je un jour espérer aimer cet enfant ? Il faut juste que je me calme, n'est-ce pas ? C'est un mauvais coup à passer. Ça ira après. Je tente de lui sourire du mieux que je peux pour lui laisser se concentrer sur ses ressentis et non sur moi. Qu'elle n'ait pas à s'en faire sur ma santé personnelle. Il faut dire qu'actuellement je ne vais pas vraiment bien. Mon teint doit osciller vers le blanc de la pièce et un beige clair. Proche de mon teint habituel, certes, mais assez lointain lorsqu'on a l'habitude de me voir. Et comme je ne me suis pas maquillé, je ne peux même pas espérer pouvoir le cacher par du fond de teint.

_ « Sûrement, tu dois avoir raison.. »

Tu n'as pas l'air convaincue. Je suis un égoïste, un solitaire et autre, mais je sais quand mes responsabilités m'incombent. Et c'est entre autre aujourd'hui que l'événement le plus important des derniers mois se produit, alors je ne peux me permettre de rater cette occasion. L'infirmière aide à lever mon ange, et c'est moi qui, par la suite, l'aide à tenir sur ses jambes. C'est si dur que ça ? Je n'ai jamais eu réellement d'opération assez grave pour rester prostré sur mon lit pendant plusieurs jours, alors j'arrive difficilement à comprendre comme on peut s' « arrêter » de savoir marcher. Elle gémit un peu. Si c'est trop dur, Miyu, ne te force pas. Ce n'est pas une bonne chose de forcer son corps à ses limites. J'ai dû l'expérimenter à plusieurs reprises pendant mes missions, et rien n'en est sorti de bon. Elle commence à marcher. Je sens une tension émanant d'elle. Elle essaye désespérément de me cacher à quel point elle souffre. En vérité, je préfère éviter d'entendre ses éventuels cris, pour mon bien... mais je ne peux pas non plus raisonner de cette façon. Je ne suis plus seul, et j'ai quelqu'un à protéger. Bientôt deux. J'ai conscience que ce ne sera pas cool tous les jours, mais je suis bientôt père de famille après tout. Je fixe la neige d'un air détaché, tout en tenant Miyu par la main puis finit par recentrer mon regard sur elle. Quelle saison je préfère ? Aucune, elles ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients.

_ « Je suppose que ça doit être l'hiver.. C'est là d’où je tiens ma force, et c'est la saison ou j'ai pu découvrir les merveilles du monde ! »

C'est vrai qu'elle est née en février. En fait, plus j'y pense, plus je me rends compte qu'on ne se connaît pas depuis si longtemps. Et pourtant, tout s'est enchaîné à une vitesse folle. Me voilà père. Me voilà bientôt père. Techniquement ce n'est pas encore le cas. Je fixe une nouvelle fois l'extérieur. Les flocons commencent à tomber. Je ne vois pas comment on peut apprécier l'hiver. C'est une période où tout le monde s'habille de couleurs sombres, où la nature elle-même déguerpit, où le monde a l'impression de s'arrêter de tourner, où même le soleil ne perce pas pour nous donner sa chaleur, enfin où les maladies nous prennent violemment. Non, je n'aime pas l'hiver. Le médecin vient nous voir pendant que Miyu s'évertue à marcher du mieux qu'elle peut en s'accrochant à moi. J'aimerai bien me fumer une cigarette là. Histoire de faire redescendre la pression. Mais Miyu n'aime pas quand je fume. Elle dit que c'est psychologique. Je sais... je sais bien. Mais pour moi, c'est surtout un antidépresseur. Je m'en suis persuadé, et maintenant ça m'aide. J'observe le médecin qui semble faire un état des lieux sur le corps de Miyaki. J'apprécie son travail, mais bon, j'aime pas trop qu'on fixe ma chérie comme ça.

Une discussion s'engage entre les deux personnes. Moi, j'ai l'impression d'avoir les yeux qui font des cercles, comme dans les mangas. Appelons ça avoir le tournis, si vous voulez bien. D'ailleurs, ces deux jeunes gens semblent bien vite le remarquer. On me propose de sortir, de prendre l'air. J'aurai, de bonne volonté, accepté mais il s'agit tout de même de ma copine . Je ne peux pas la laisser seule. Il en va de ma fierté et de sa propre santé. Il n'empêche que j'ai vraiment l'impression de faire une chute de tension. Et ça, c'est jamais vraiment très bon. Je passe une main dans la poche ventrale de mon sweat. Je ne sais pas si c'est la poisse ou si mon régime a compris la cigarette avec, mais je n'ai pas un seul paquet sur moi. Et j'en ai cruellement besoin.

_ « Si tu ne te sens pas bien, tu peux sortir mon amour ! »

T'es sûre ? T'es vraiment sûre ? Je vais pas te manquer, il ne va rien t'arriver pendant que je serai loin de toi ? J'aimerai bien qu'elle me rassure, mais en fait l'appel de la cigarette devance mes préoccupations je lui souris d'un air maladif avant d'acquiescer silencieusement et de m'excuser de mon comportement. Il faut vraiment que je sorte en fait. Je fais mine de prendre mon temps pour sortir mais j'accélère sans m'en rendre compte. Je ne prends pas le temps d'utiliser l'ascenseur, car cela contribuerai encore plus à m'énerver. Une fois au rez-de-chaussée, je sors. C'est dingue que même par un mois aussi froid, de nombreuses fument sous le porche de l'hôpital. J'inspire profondément, et m'approche d'un homme afin de lui demander gentiment une cigarette. Le feu, je l'ai toujours sur moi, car ça a toujours une utilité quelconque. Il hésite un moment, et s'apprête même à me dire non. Je lève les yeux. Je sais que les paquets ont encore augmentés. Mais de là à refuser une simple cigarette. Je commence à sortir mon porte monnaie et lui sort un billet. Il me fixe avec de gros yeux. Oui, d'accord, ça fait cher la cigarette, et d'ailleurs, certains commencent à chuchoter derrière nous. Je déteste les gens comme ça. Ceux qui font la mauvaise tête et ceux qui radotent derrière ton dos.

Finalement, au bout de quelques secondes, le jeun homme chauve me demande de remballer mon billet et me donne une cigarette. Je lui souris chaleureusement et m'éloigne. Je n'ai pas envie d'entendre les bruits des autres. Je veux être seul à seul avec ma cigarette. Je mets la capuche de mon sweat, allume la cigarette et sort à la neige. J'inspire profondément en fermant les yeux. Un gerbe de fumée sort de ma bouche. ah... quelle bénédiction. Je patiente encore un instant avant d'observer ma montre. ah... déjà trois minutes. On dirait que je prends le temps de faire ma pause. Il n'y a déjà presque plus de nicotine... Je reviens lentement vers le porche et écrase la cigarette sur l'endroit prévu à cet effet. Je déteste jeter mes cigarettes au sol, c'est déjà suffisamment sale comme ça. Je reste encore un certain temps à l'extérieur, à observer les flocons se poser sur le sol puis remonte doucement, jusqu'à paraître dans la chambre de Miyu. Je lui fais un bisou sur le front. Elle est de nouveau seule. Je dois puer la cigarette, oh mon dieu. Je vais me faire passer un savon...

-Tout s'est bien passé ?

Phrase dite, je m'assoie.

_________________

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptySam 25 Fév 2012 - 21:53

    14:00« Une heure passée loin de toi ; »
    A présent, que je suis en tête à tête avec le médecin. Je vais en profiter pour m'entretenir avec lui. J'ai besoin de lui confier certaines choses que je ne souhaite pas qu'il communique avec toi. Comme me dit ma mère « Il y a certaines choses qu'il faut mieux garder pour soi. ». Je comprends maintenant ce qu'elle a voulu dire. Pour ne pas blesser certaines personnes, il est préférable de garder le silence. Donc ça sera à moi d'insister pour qu'il ne révèle aucune information sur ce que je vais lui dire.. ou même sur moi. Pour te protéger de la vérité, il faut mieux que tu ne saches rien. Je suis sincèrement désolée, si un jour tu apprends ce que j'ai fais.. Mais c'est pour te préserver, mon ange. Ça me fait autant de mal qu'à toi, je ne supporte pas te mentir ou te cacher des choses. Cependant pour une fois, je dois le faire.. même si j'ai horreur de ça.

    _ « Docteur.. J'aimerais vous confier quelque chose, si vous le permettez ! Cependant je souhaiterai que vous gardiez ça pour vous ! Je ne veux pas que mon gendre soit au courant !
    _ Quel est-il ?
    _ Eto.. Est-ce qu'il y a des risques pour que je meure lors de l'accouchement ? Parce que ma mère a failli mourir.. lorsque je suis venue au monde ! Elle était dans le même état que moi, lorsque c'est arrivé ! Depuis mon enfance, j'ai du subir plusieurs opérations à cause de ma santé fragile.. J'ai failli mourir à maintes reprises ! De plus, y a pas si longtemps que ça, je me suis faite opérée pour le cancer du poumon.. Mon oncle qui me suit depuis que je suis toute petite a peur d'une rechute à cause de ma santé !
    _ Je vois.. Mais ne vous en faite pas, nous ferons en sorte que vous surviviez à l'accouchement vous ainsi que votre petite fille. Et je ne dirais rien de ce que vous m'avez dit à M. Takahata. A présent, que je sais pourquoi votre état s'est empiré, vous devriez vous reposer le temps que votre col soit assez dilaté.
    _ Merci beaucoup, docteur ! Oui, je vais me reposer !
    _ Bien dans ce cas, nous allons finir cet examen avant que votre gendre ne revienne. Au risque, qu'il ne finisse par tomber dans les pommes.
    _ Hum !

    Tu sais, cela me soulage d'avoir pu en parler à quelqu'un. C'est toujours difficile d'aborder le sujet avec des amis ou des proches. Ils préfèrent changer de sujets ou encore... en rires pour ne pas montrer leurs sentiments. Mais moi de les voir ainsi, ça me fait mal. Car je ne trouve pas que c'est drôle ou que le sujet n'est pas assez important pour qu'on en parle. Ma mère a tout de même failli mourir à cause de moi. Je trouve que c'est quand même quelque chose d'assez grave non ? Cependant j'ai du mal à croire que ça se reproduit avec moi et Ayumi. J'ai peur de mourir, mais je ne baisse pas les bras. Parce que j'en suis sûr que si tu avais su la vérité, tu n'aurais pas voulu de cet enfant par peur de me perdre. Je ne peux pas t'en vouloir pour ça. J'aurais certainement réagir pareil que toi. Tu vas sûrement me trouver sotte, mais je suis comme ma mère.. Je veux garder cet enfant quel qu’en soient les sacrifices. Parce que j'aime Ayumi autant que je t'aime. Et que je ne peux pas accepter de la perdre. Vous êtes tout pour moi. A l'intérieur de moi, j'ai appris à la connaître et à l'aimer. Mais je comprends ce que tu ressens.. Le médecin a dit que le plus dur c'est pour les pères, devoir attendre pendant neuf mois sans avoir un lien avec l'enfant et ne pas pouvoir être d'une grande utilité lors de l'accouchement. Je me demande, si tu te poses des questions sur la santé de la petite. Même ça t'es peut être indifférent, tu n'es pas sans cœur. La preuve c'est que même si tu haïs les enfants, tu leur enseignes. Ne va pas m'inventer une réponse idiote à ça, car quand tu mens ça se lit sur ton visage. Alors quoiqu'il arrive, je saurais ce que tu penses !

    14:10 - « Le plus douloureux reste à faire. »
    Mon médecin traitant s'attaque à présent à l'examen de contrôle. Il m'encercle le ventre avec une sorte d'immense ceinture, qui s'appelle « le moniteur foetal » ça permet de voir la vitalité de l'enfant. Dommage que tu n'as pas été présent pour assister à ça. Ça t'aurait permis de te rapprocher plus de ta fille. Mais je suppose que tu avais vraiment besoin de prendre l'air. Tu étais pale comme un cul, si je peux me permettre cette expression. Une minute de plus et tu serais mort. Tant pis. Toute façon, on ne peut pas revenir en arrière pas vrai. Il faudra que tu attendes la prochaine fois. Que je suis sotte, il n'y en aura pas de prochaine fois. Cependant pour me venger, parce que j'en suis sûre que tu es dehors en train de fumer une clope. Comme pour te rapprocher encore plus de la mort et du cancer. Je vais te sortir cette phrase, juste pour t'emmerder. Pas grave, si tu risques l'arrêt cardiaque. Tu l'auras cherché..

    _ Pour l'instant, il n'y a rien d'anormale.. On peut continuer .
    _ Hum !

    Il enchaîne donc en positionnant ses mains sur mon ventre pour savoir si l'enfant a bougé depuis la dernière fois. Cela est un peu douloureux , mais j'essaie d'être la plus discrète possible. Je ne veux pas vous faire une deuxième frayeur, au médecin et à toi. J'espère que tout ce passe bien avec qu'Ayumi. Car je ne supporterais pas de la perdre. J'ai perdue beaucoup trop de monde jusqu'à présent.. Je ne veux pas que cela recommence. Puis si jamais tu venais à disparaître, ça serait la seule chose qui me reste de toi. Enfin de nous deux. Alors je ne peux pas perdre cette chance de faire vivre un petit ange pareil. Tu me comprendras une fois que tu l'auras tenu dans tes bras pour la première fois. Tu sauras ce que c'est d'être père.

    _ Tout va bien, Ayumi est parfaitement positionnée. Nous pouvons terminer avec la vérification du col de l'utérus !

    Et comme je m'y attendais, c'est à ce moment là que tu arrives. Pourquoi faut-il que tu arrives au moment le plus embarrassant. Je n'aime pas déjà qu'un autre homme me touche ou me regarde comme ça. Alors si en plus, tu viens à l'observer faire.. c'est pire ! De plus, tu rapportes l'odeur de la clope avec toi. Qu'est-ce que j'avais dit déjà ! Mais toute façon, je n'en doutais pas une seule seconde. Je sais très bien que dans des moments comme ça, tu as besoin de retrouver ta cigarette chérie. Par contre ; si tu ne le sais pas.. Je te rappelle que fumer, tue ! Je suis peut-être prévisible, mais c'est légitime quand on sait les risques du tabac sur la santé, non ? Alors tu m'excuseras, si par précaution je mets ma main devant ma bouche et mon nez. Je n'ai pas envie de sentir la cigarette, le jour de mon accouchement.

    _ Tout s'est bien passé ?
    _ Oui, ne t'inquiète pas mon chéri ! Cependant tu m'excuseras, mais je ne supporte pas l'odeur de la cigarette !
    _ Vous allez vous y faire, la majorité des hommes dehors ont besoin de décompresser en fumant une cigarette.. même si nous leur déconseillons pour leur santé .
    _ Je comprends.. mais j'ai une sainte horreur du tabac et de l'alcool.. Je sais les risques que cela procurent à la santé... mais je ne l'empêche pas de le faire cependant.. car toute façon quoique je dise quoique je fasse, il n'arrêtera pas !

    Le médecin se mit à rire à ce moment là, puis appelle une sage femme pour qu'elle puisse examiner mon utérus. Je me demande à combien il est dilaté. La première fois qu'il a observé, il m'a dit à « 3 ». Mais depuis ton arrivé, il a dû diminué davantage non ? Tant de questions pour une seule personne, c'est dangereux. N'empêche que je suis encore plus gênée sachant que tu observes ce que fait la sage femme. Ça serait tout de même drôle que le médecin traitant te demande de venir l'assister dans l'observation du col de l'utérus. Ça te donnera un cours en plus de tes cours que tu donnes. D'ailleurs, je ne vais me priver de lui demander cette faveur. Je lui fais signe par la main de venir puis lui marmonne à l'oreille, ce que je voudrais qu'il fasse.. Il hoche la tête positivement avec un léger sourire amusé, avant de reprendre sa place et te demander par la suite :

    _ M. Takahata, voulez-vous bien assister la sage-femme, s'il vous plait !

    Je me retiens de rire, car je sais que ça doit te mettre mal à l'aise de faire ce genre de chose dans un hôpital. Mais vue que tu dois avoir l'habitude de me voir, ça ne te fera ni chaud ni froid. Moi pour cette fois, je n'en tiendrai pas compte à vrai dire. Je crois plutôt que.. ça m'amuse de te voir jouer les médecins. Ça me détend davantage que de faire un tour dans les couloirs en essayant de cacher ma douleur ou du moins de marcher. Là je n'ai pas besoin de bouger et je peux me divertir avec toi. C'est encore meilleur que leur traitement pour faire partir la douleur. Pour te prouver ma bonne fois et que je ne t'en veux pas d'avoir pris la fuite pour fumer. Je t'embrasse tendrement les lèvres, avant de te tapoter les fesses pour que tu ailles rejoindre l'aide soignante.
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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMar 28 Fév 2012 - 14:23

le pire moment de ma vie,
ou bien le meilleur?...


Lorsque je me présente dans la chambre et m'approche de Miyu, cette dernière pose subitement une main devant sa bouche. Légèrement vexé, je comprends cependant la raison d'un tel geste. Oh, mon ange, j'avais pas le choix. C'était ça ou la transformation. Et même si la seconde option est meilleure pour la santé, il n'empêche que je me serai absenté beaucoup plus longtemps. Et malgré moi, je ne veux pas te laisser seul dans cet endroit. Je n'ai pas confiance en cet endroit. Ça ne veut pas pour autant dire que je veux que tu accouches à la maison. Non, cet endroit est le plus approprié pour toi mais... voilà, j'ai toujours eu peur de ces hôpitaux. Je ne peux supporter d'y rester une nuit. Et toi, tu dois y rester encore une ou deux journées. Et je serai contraint de t'y laisser. Enfin, la gamine n'est pas encore née.

_ Oui, ne t'inquiète pas mon chéri ! Cependant tu m'excuseras, mais je ne supporte pas l'odeur de la cigarette !

J'ai remarqué, et ça ne date pas de la dernière pluie. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Estime-toi heureuse que je me stoppe à la cigarette sans tenter le canabis ou autres plantes toutes plus douteuses les unes que les autres. Par contre... par contre il y a quelque chose qui me trouble. Ton manque totale de réflexion plus virulente. Tu dois être bien faible, chéri, pour ne pas me répliquer d'un air énervé. Je croyais avoir affaire à pire jérémiades. Je fronce légèrement les sourcils, soucieux de la santé de ma copine. Je tourne un regard un peu tendu au médecin qui me répond avec un magnifique sourire. Il veut me rassurer ou bien il veut me cacher quelque chose. Je me retourne subitement vers Miyu. Tu veux me cacher quelque chose ? Voilà que je deviens parano. Je lui ai déjà répété maintes et maintes fois que je ne supportais pas lorsqu'on me cachait quelque chose. La dernière fois que cela s'est produit, j'ai lâché Miyaki pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'elle comprenne. Alors elle n'oserai pas me cacher à nouveau quelques petites choses. Je dois divaguer.

_ Vous allez vous y faire, la majorité des hommes dehors ont besoin de décompresser en fumant une cigarette.. même si nous leur déconseillons pour leur santé .

Voilà que le médecin se met de mon côté. Un médecin qui œuvre pour la santé me dit que j'en ai besoin. Vous pigez le malaise ? La cigarette ça tue. Et les médecins ils veulent éviter ça. Je hausse un sourcil interrogateur vers le docteur, avant de reporter mon regard sur Miyu. Je pose ma main sur son front. Elle transpire. J'aime pas quand les gens transpirent. Et comme je suis persuadé qu'elle me dira qu'il n'y a aucun problème, je préfère m'intéresser au spécialiste avant tout

-Vous ne trouvez pas que Miyaki transpire beaucoup ? Son état m'inquiète...

Et avant que la petite n'ai le temps d'ajouter quoi que ce soit, je pose mon index sur ses fines lèvres. Je t'en prie n'ajoute rien. Je veux la vérité et rien que la vérité. Une vérité aussi claire que de l'eau de roche. Mince quoi, je vais être papa, tu te rends pas compte du changement de tournure de ma vie. Je me voyais déjà pépé pipe en bouche dans son fauteuil, seul dans sa maison, à regarder la télé. Maintenant c'est toujours pépé mais sans pipe, avec enfants, petits-enfants et tout le bordel, à s'en occuper en souriant. Je souligne le verbe. Parce que je veux m'en persuader. Et je veux pas regretter non plus. Pépé grincheux, c'est pas mal non plus, mais ça donne une impression de vieillesse encore plus avancée. Et j'aimerai paraître vieux le plus tard possible. Enfin bref. Je souris à Miyaki.

_ Je comprends.. mais j'ai une sainte horreur du tabac et de l'alcool.. Je sais les risques que cela procurent à la santé... mais je ne l'empêche pas de le faire cependant.. car toute façon quoique je dise quoique je fasse, il n'arrêtera pas !

Parenthèse close, j'ai arrêté de fumer là. Je te promets que ma prochaine cigarette ne reparaîtra pas avant un certain temps. Disons quatre mois. C'est beaucoup quatre mois. Et j'en fumerai qu'une. Je finirai par oublier. Et j'en fumerai plus du tout. Je vendrais mon paquet à un fumeur moins cher que dans le commerce. Ou bien je l'abandonnerai dans la rue pour un SDF. C'est pas pour le prix que j'ai payé que je vais faire une tuerie. Je vois une sage-femme qui entre. C'est dingue le monde qu'il faut pour un accouchement. Les animaux ils ont pas tant de mal à accoucher, alors pourquoi nous on galère autant ? J'en sais rien. On est des pattes cassées. On a un cerveau mais pas d'endurance. Et on se proclame maître de monde avec seulement ça ? L'avantage avec la métamorphose c'est qu'on fusionne tête et physique. C'est pour ça qu'on a tendance à préférer sa forme fusionnelle à sa forme humaine. C'est parfois le cas pour moi en tout cas.

_ M. Takahata, voulez-vous bien assister la sage-femme, s'il vous plaît !

Assister la sage-femme ? Pourquoi faire ? Elle se débrouille très bien. J'opine cependant la tête sans broncher. Du moment qu'on voit pas la tête du gosse ben... Ah ! Mais c'est gore ce que je pense ! Je frissonne un peu. En fait, j'ai pas tant envie de regarder finalement. S'il faut simplement passer un centimètre pour mesurer, je fais mais c'est tout. Et puis voilà. Mais la sage femme me demande d'approcher. On veut me tuer c'est ça ? Quelle machinerie Miyaki a-t-elle encore enclenchée ? Je suis sûre que c'est elle. Que c'est à cause d'elle. Comment voulez-vous que je parvienne à dormir et ne pas fumer avec des trucs pareils. Laisse-moi dans la naïveté à propos de l'accouchement. Estime-toi juste heureuse que je sois venue te voir aussi rapidement. Ne m'en demande pas trop. J'inspire profondément avant de fixer d'un air distrait, très distrait ce que la sage femme fait. Ouais ben j'trouve que ça vachement grossi ce truc. C'est ça qu'on appelle la dilatation ? Oh mon Dieu, je suis content d'être un homme par moment. Bon et maintenant ? Je galère ou je galère ? Je sers à quoi en fait ? S'il faut simplement mesurer, je vois pas vraiment mon utilité, à part me donner envie de vomir. La neige semble tout de suite plus attractive. La femme finit son examen bien trop lentement pour moi, et annonce un mot qui signe la fin de mon emprisonnement :

-7 centimètres. D'ici quelques heures, nous vous mènerons en salle d'accouchement.

Est-ce que Takeji a dû subir tout ce temps à l'hôpital ? J'en sais rien. Mais moi je trouve que c'est brusquement trop long. Plusieurs heures ? C'est si long que ça ? Purée, si j'avais su, j'aurai emmené un bouquin. Le médecin sort de la salle accompagné de la sage-femme. Nous nous retrouverons seuls. Je me pose sur la chaise et prend la main de Miyaki que j'embrasse. Plusieurs heures hein ? J'ai le temps de piquer un somme ? Je me sens subitement hyper fatigué. Je pense que mon cerveau a du mal à suivre. Il se déconnecte doucement. Et quand il trouvera que ce sera le bon moment il débranchera tout. Court circuit quoi. Ça fera un Ren endormi. Pas d'interrupteur pour le rallumer. Il sera mort lui aussi. Je me mets à discuter avec Miyu pour m'empêcher de dormir.

Finalement, je crois que j'ai dû piquer un petit somme sans m'en rendre compte. Mais pas longtemps, puisque j'ai l'impression que le temps passé s'est subitement accéléré. J'inspire profondément au moment où Miyu me réveille tranquillement. Et je manque de hurler. Parce que son lit est trempé. Absolument trempé. Ah. Ça sent la perte des eaux ça. Je m'empresse de sortir de la chambre pour appeler le docteur médecin je ne sais quoi. Lui annonçant que ma copine a perdu les eaux. Que ça veut sans doute dire qu'on doit faire vite. Que la dilatation doit être terminée. Enfin, d'après ce qu'il me dit. Alors je reparais dans la chambre en compagnie du médecin. Et voilà, maintenant c'est le pire moment de ma vie qui va se dérouler.

-Nous allons vous emmener en salle d'accouchement. Tâchez de bouger le moins possible maintenant que vous avez perdu les eaux. Nous changerons votre lit dans les plus brefs délais. Annonça la sage-femme.

Je peux aller mourir en paix.

_________________

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyJeu 1 Mar 2012 - 23:12

Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. Tumblr_lsnonrduXU1qcmas4o1_500


« Un homme aime un être qu'il chérit jusqu'à la fin de sa vie
et fait tout pour préserver la fleur de la fanaison
 »

    Je sais, je suis irrécupérable. Malgré ce qu'il s'est passé la dernière fois,, je continue encore à te mentir, mais si tu réfléchis bien.. tu comprendras pourquoi j'agis comme ça. Ce n'est pas contre toi, je te l'assure. Simplement, je veux te préserver le plus possible.. J'aurais aimé tout te dire malheureusement c'est impossible. Tu ne comprendras pas... Tu auras beau tout faire, mais cela ne changera rien.. Il gardera précieusement ce que j'ai dit en tant « secret professionnel ». Je suis sincèrement désolée.. Je ne veux pas te faire souffrir, mais c'est pour ton bien.. tu n'aurais pas supporté de me perdre si tu l'avais su. Pourtant il faut faire des sacrifices pour sauver des vies. Je te demande simplement de me faire confiance sur ce coup là. Je sais que ça va être douloureux, mais dit toi qu'entre nous deux c'est moi qui va souffrir le plus pour donner la vie à notre fille.. »

    _ « Vous ne trouvez pas que Miyaki transpire beaucoup ? Son état m'inquiète... »
    _ « Ne vous inquiétez pas cela ira mieux après l'accouchement ! »

    « Ce n'est pas la peine de me mettre le doigt sur la bouche ou même de me regarder avec ce regard accusateur comme si j'avais commis l'impardonnable. Tu ne sauras rien du tout même pas le moindre petit indice. Puis comme il te l'a dit cela passera après l'accouchement, donc tu ne dois pas t'en faire pour moi. C'est d'ailleurs pour ça que nous avons fait attention à changer de sujet pour ne pas que tu angoisses à cause de ma santé. Justement en parlant de santé, tu dois préserver la tienne.. en arrêtant de fumer. Je ne sais pas si tu as déjà envisagé d'arrêter de fumer, mais ça serait préférable. Cela t'évitera d'avoir un cancer. Alors je t'en prie arrête de fumer. Je ne veux pas te perdre à causer d'un cancer. Je ne veux pas perdre quelqu'un encore une fois.. J'en ai déjà trop souffert. Je n'en survivrais pas une deuxième fois et inutile de te bercer d'illusion quoique tu puisses dire ne changera pas ma décision.. Je ne referais pas la même erreur qu'auparavant en laissant la personne que j'aime partir sans moi. Cette fois-y, je te rejoindrais.. même si c'est à l'autre bout du monde ou même au cieux.. Mon amour est indéfinissable et je ne peux imaginer une vie sans toi.. »

    _ « Cependant.. Cependant j'avoue que j'ai peur de le perdre ! Je ne supporterais pas de vivre sans lui... » murmurais-je inconsciemment sans m'en rendre compte.


« On aime à se pencher sur un doux berceau blanc, nid sacré où l'enfant un moment se repose, on s'attendrit devant le mystère troublant, de cet ange endormi dans les lys et les roses. »

    « On avait pris soin de changer de sujet pour ne pas parler d'un sujet sensible. C'est pour ça que par la suite j'avais demandé au médecin que tu accompagnes la sage-femme lors de l'examen de contrôle. Cela te permettra d'en découvrir davantage sur les joies de l'accouchement. J'avoue cependant que te voir galérer ainsi est amusant. Le médecin et moi-même avons du mal à cacher nos sentiments, mais il n'en laisse paraître rien. N'étant pas aussi professionnel que l'homme en blouse blanche en face de moi, j'ai du mal à cacher mes larmes. Alors pour ne pas paraître blessante, j'étouffe mon petit rire cristallin dans l'oreiller qui se trouve à mes côtés.

    Lorsque je fus stoppé par l'intervention de la sage-femme qui annonça le diagnostic. « 7 ». C'est le nombre de centimètre de la dilatation de l'utérus. De 3 on est vite passé à 7, je trouve. C'est effrayant. Je commence à ressentir le stress de l'accouchement, pas toi ? Dis, tu ne me laisses pas tomber, d'accord. J'ai besoin de toi encore plus aujourd'hui. Ce n'est pas le moment de somnoler même si j'avoue que je t'en ai trop demandé aujourd'hui. Fais-le pour moi. Ne me laisse pas seule, je t'en prie. »

    « Voilà à présent je me retrouve encore une fois avec mon pire cauchemar ; la solitude. Je n'ai pas envie d'entendre cette voix dans ma tête ou encore d'endurer les pires souffrances du monde toute seule. Cependant, les contractions ne sont pas de mon avis et dés ton absence elles font des siennes. Elles deviennent de plus en plus violentes comme si Ayumi insistait pour sortir. Alors que ce n'est pas encore le moment. Il faut encore attendre quelques heures. Pendant ce temps, j'observe la neige tombait.. espérant que cela pourra calmer les contractions ou même me faire penser à autre chose.

    Au bout d'une bonne heure, Ayumi commence à provoquer la perte des eaux. Je commence à paniquer légèrement pour ne pas effrayer tout le monde et agite ta main doucement. Je t'en supplie, réveille-toi. Ne me laisse pas tomber maintenant. J'ai tellement peur.. J'ai besoin que tu me rassures, en me prenant dans tes bras et me disant que tout va bien se passer. Je t'en supplie mon amour, réveille-toi.. j'ai vraiment besoin de toi, maintenant. […] Les yeux demi-clos.. j'essaye d'appliquer la méthode du « petit chien », cela consiste tout bêtement à faire l'aboiement du chien pour calmer les contractions.. Cela n'est pas très efficace. J'aurais préféré la péridurale, mais il est beaucoup trop tard pour les regrets.. La seule chose qui pourrait me calmer en ce moment.. c'est toi « Ren ». »

    _ « Ren.. Ren.. Ne me laisse pas toute seule ! J'ai peur.. » l'appelais-je pour l'avoir à mes côtés.

    « Je tends volontairement ma main pour qui la prenne et qui me rejoigne par la suite, mais une sage-femme vient nous interrompre en changeant les draps humides, quelques temps après lorsqu'elle nous a avertie que quelqu'un viendra changer le lit. L'infirmière ensuite me guide jusqu'au la salle d'accouchement. Elle m'installe sur un lit propre où elle dépose mes jambes dans une sorte d'engin qui permet de les tenir à distance du col de l'utérus pour ne pas cela gêne lors de l'accouchement. Le médecin essaye de me rassurer en me disant que tout ce passera bien, qu'il n'y aucun soucie à me faire... mais je ne peux pas en dire autant tant que je ne t'aurais pas vu. 

    _ « Monsieur, veuillez tenir la main de votre compagne pour la soutenir lors de l'accouchement ! »

    « Un sourire s'affiche sur mes lèvres lorsque je te vois arrivé vers moi. Je suis soudainement soulagée de ne pas vivre cet événement seule. J'avais peur que tu arrives trop tard ou bien que tu ne viennes pas pour X raisons. Cependant je suppose que tu as du prendre l'air avant d'attaquer au plus dur. Je peux comprendre, ce n'est pas quelque chose de facile à vivre.. surtout quand on sait ce qu'il peut m'arriver. Malheureusement ça tu ne le sais pas encore, mais je ferais en sorte que tout ce passe bien et que dés notre sortie à l'hôpital, nous puissions vivre un rêve, le notre. »
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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptySam 3 Mar 2012 - 20:07

Tu sais quoi ?
Je t'aime.


Et l'accouchement va commencer. Et je ne suis pas prêt. Miyaki, je veux me cacher derrière toi. Je
ne veux pas endurer tout ça. Je suis quelqu'un d'abominable, je ne ferai pas un bon père, je en sers à rien, je suis flemmard, égoïste, inattentif, colérique, méchant... tu sais je ne suis pas quelqu'un de bien pour toi. Pourquoi m'as-tu choisi moi ? Je n'ai rien mérité pour avoir pareil ange à mes côtés. Tu es entré dans ma vie comme une goutte sur la mer. Et maintenant, tu t'élargis dans ma vie comme les ondes provoquées par cette même chute. Et tu fais le tout en silence. Mais tu sais, ta seule goutte m'a suffit. Je ne veux pas qu'il pleuve. Même si la première goutte est annonciatrice de tempête de gouttes. Je ne veux pas que la mer s'agite. Car si elle s'agite trop, elle va rentrer dans les terres, elle va faire des ravages. Et pour la calmer, il va falloir attendre que le vent se calme. Et pour qu'il se calme, je vais devoir me calmer. Et c'est si dur, tu sais. Si dur de se calmer lorsque ton cœur ne cesse d'augmenter ses pulsions, de plus en plus fort, de plus en plus vite, jusqu'à l'étouffement. Je ne veux pas te laisser seule. Je ne veux pas non plus être seul. Je dois te protéger, comme toi tu dois me protéger. C'est moi qui t'ai fait tomber enceinte. Je n'arrive plus à savoir si je le regrette ou non. Je te vois heureuse, je te vois souffrante, je te vois simple et compliquée à la fois. Je ne sais plus ce qui m'arrive. Je crois que j'ai al tête qui tourne un peu.

Je suis les indications du médecin. Je te suis. Je vous suis. Mais mes pas m'emmènent autre part. Et je finis par me perdre dans les dédales de couloir. Rapidement, je commence à m'énerver. Parce que je n'aime pas les hôpitaux. Parce que je vous ai perdu de vue. Parce que tu es seule avec eux. Je resterai avec toi. Je te le jure. Jusqu'à ce que tu décides de me lâcher. Ou que tu crèves avec moi. Je ne te laisserai pas mourir avant moi. Alors je t'accompagnerai. Si cette enfant doit naître, alors elle naîtra. Tant pis si je dois devenir papa, si je dois assumer mon rôle de chef de famille, que je doive t'épouser ou... stop. Machine arrière. Pas d'épousailles. Ni de fiançailles. Tout ça m'a coupé dans ma lancée. Mais grâce à ça, j'ai retrouvé mon chemin. Le médecin était à l'entrée du bloc. Quand il m'a vu, il m'a serré la main pour m'encourager. Je lui ai répondu par un maigre sourire. Tout ça me fait peur. Si peur que... j'aimerai bien pouvoir tout oublier. Je pourrais le faire après. Pas tout de suite. Maintenant, je dois être corps et âme avec Miyaki. L'aider du mieux que je peux, même si au final, je ne sers à rien. Je mets les gants et toutes les blouses comme si j'avais fait ça toute ma vie. Je en suis pas prêt. Et c'est justement cette improvisation qui m'incite à aller de l'avant.

Je pousse la porte du bloc. La sage-femme est sur mes talons, et le médecin parle avec Miyaki. Aussitôt, je viens me placer à côté d'elle et lui prend les mains. Elle me sourit. Miyaki, tu fais totalement fondre mon cœur alors qu'il s'agite dans mon malheureux corps meurtri. Dites-moi ce que je dois faire. Dites-moi ce que je peux faire pour l'aider à s'en sortir. J'inspire profondément. On me dit de rester pour assister mon ange. Mais bine sûr, c'est évident ! Je ne vais pas rester les bras croisés alors que Miyu est en sueur ! Quelle idée ! Je lui embrasse le front. Elle est brûlante, bien loin de son teint habituellement pâle. Il y a quelque chose qui ne va pas n'est-ce pas ? Je suis persuadé que ça ne se passe pas comme ça dans les autres accouchements. Ou bien, je deviens parano. Et ça se soigne. Je tâche de ne rien montrer, même si mon cœur ne cesse de battre la chamade. Je ferme les yeux. Merde, ça suffit !



Je reprends un rythme plus tranquille. J'ouvre des yeux tranquillisés. Miyaki. Je serai là. Je resterai là. Sois tranquille. Tu peux compter sur moi. Inspire profondément. Expire. Voilà comme ça. Je mime les inspirations pour qu'elle prenne les mêmes inspirations. Une manière à nous deux pour nous calmer instantanément. Si je peux te relaxer un peu, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir.

-À la prochaine contraction, nous commençons. Veuillez bien suivre les conseils de la sage-femme.

La sage-femme vient se placer à la gauche de Miyaki et lui prend aussi la main. Mais je sens que la mienne est plus serrée. Elle a confiance en moi. Elle attend beaucoup de moi. J'espère pouvoir l'aider comme je peux. Courage, ma chérie. Une fois l'accouchement passé, tu pourras te reposer sans crainte. Ce sera terminé. Tout cela ne sera qu'un mauvais souvenir. Ou peut-être le meilleur de ta vie. Moi ce sera le pire. J'ai besoin de toi. Alors nous allons y arriver.

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyDim 4 Mar 2012 - 15:15

« Ce que tu m'as appris, c'est de ne plus avoir peur.
Je dois lâcher ta main qui tiens la mienne.
 »
    « Cher Journal,
    Aujourd'hui c'est un adieu. Je vais bientôt partir. Ça va me manquer de ne plus écrire sur tes pages blanches avec ma plume et mon encrier. Garde précieusement ce qu'il y a écrit à l'intérieur pour que personne ne découvre la vérité sur moi et ma maladie. Je te fais confiance.. Cependant quand le moment sera venue.. J'aimerais qu'Ayumi puisse obtenir ce journal intime.. Que cela fasse un peu comme la suite d'une vie qui se donnerait de mère en fille.. Jusqu'à ce que la génération disparaisse..

    Je souhaiterais remercier toutes les personnes qui ont été présentes pour moi. C'est grâce à eux que j'ai pu vivre un morceau de rêve. Je leur en serais éternellement reconnaissant.. Alors merci à vous tous d'avoir été là pour moi. Je vous aime ! Jamais je ne vous oublierais.. Mais aujourd'hui, je dois vous laisser.. Mon chemin se termine là ! J'espère qu'on pourra se revoir, car vous allez beaucoup me manquer.

    Mon amour.. t'avoir rencontré était la plus belle chose qui puisse m'arriver. Avec toi j'ai appris beaucoup de chose que je n'oublierais pas là ou j'irais.. .La patiente. Le courage. La force de se battre. L'amour. Le bonheur.. toutes ces choses pour laquelle je vis depuis voilà 21 ans. Tout juste l'âge majeur au Japon. Je te remercie d'avoir été toujours là pour moi, mais il faut à présent que je lâche ta main.. il faut que je m'envole. Soit fort et occupe toi bien de Ayumi. Elle a encore plus besoin de son père.. à présent ! Je t'aime..
    »
    Les derniers mots du journal intime de Princess Diary.

« J'avancerai même si je suis seule, et même si c'est pénible.
J'emmènerai certainement avec moi le rêve que nous avons tous partagé.
J'étais bien avec vous tous, je suis contente d'avoir été avec vous.
 »
    « Promets-moi.. que quoiqu'il arrive tu tiendras ma main dans la tienne. Qu'on restera ensemble pour toujours. Que rien nous séparera.. même pas la mort. Je ne veux pas rejoindre l'autre côté sans t'avoir à mes côtés. Je ne veux pas être toute seule. Je ne veux pas vous laisser tout seul. Ayumi et toi, vous avez encore besoin de moi. Qu'importe qui se trouve à l'autre côté de cette porte.. Kanzaki, Familles, Amies. Les seules personnes qui comptent à mes yeux sont devant moi. Je ne me pardonnerais jamais de vous abandonner. « Je les aime tellement. Ils sont mes peines, mes joies.. Nous avons partagé tellement de choses qui m'étaient impossible de les oublier même si je le voulais.. » Citation du Journal Intime.

    J'aimerais te dire que tout ira bien. Que je m'en sortirais. Mais toi et moi nous savons déjà comment cela va se terminer. Il n'y a pas d'autre fin possible que celle là. L'un de nous deux doit céder la place à l'autre et ça sera moi.. Je suis désolée. Même si j'aimerai restée avec vous, cela me sera impossible alors.. « Merci » pour tout ce que tu as fait pour moi. « Merci » de m'avoir redonné la force de me battre. « Merci » de m'aimer. Merci infiniment. Jamais je ne t'oublierais.. De là haut, je te surveillerais et te protégerais comme tu l'as récemment fait pour moi. Je t'aime mon amour et cela pour toujours.. »

    « Et merci du fond d'être encore là aujourd'hui. Je n'aurais rien pu faire sans toi. Tu ne sais même pas à quel point tu m'es indispensable. Ta simple présence suffit à apaiser mes moeurs. Alors, ne t'inquiète plus pour moi, car je vais bien. Je te souris simplement, en t'imitant faire les respirations. Sans que tu le sache, tu en fais déjà beaucoup pour moi. »

      _ « À la prochaine contraction, nous commençons. Veuillez bien suivre les conseils de la sage-femme. »


    « Ce moment va arriver plutôt qu'elle le croie. Les contractions se sont rapprochées de plus en plus ces dernières heures. Alors, ça ne va pas être difficile d'attendre.. Par contre, vu mon état, je ne garantie pas que je vais très attentive à ce que me dira la sage-femme. D'ailleurs, la voilà.. la contraction ! Je ne veux pas mourir ! Par pitié j'ai encore tant de choses à faire dans ce monde. Je vous en prie, laissez-moi une dernière chance. Je n'ai pas fini ce que je devais faire.. Ren et Ayumi ont besoin de moi ! Je vous en supplie [...]

    Je me mets à pousser de toutes mes forces. Laissant sortir tout le flux d'énergie qui s'écoule dans mes veines. Ma main dans la tienne, je sens que je vais bientôt perdre pieds. C'est beaucoup trop dur de vous suivre.. Ne me laissez pas derrière. Je vous en prie ! J'ai encore du mal à comprendre ce que vous me dites.. Je divague presque vers un autre horizon. La fatigue m'entraîne vers le fond, essayant de m'enchaîner vers les profondeurs de l'abîme. Comment suis-je censée m'en sortir ? Quelqu'un peut me le dire.. Je suis comme prisonnière d'un monde dans lequel je ne peux rien contrôler.. ou tout ce qui m'entoure finit par être défiguré par la fièvre. Mais j'arrive encore à distinguer quelques traits.. »

      ▬ « Promets-moi... que s'il.. m'arrive quelque chose.. tu t'occuperas de Ayumi ! Promets le moi.. »


    « Je peux te faire confiance pour ça, n'est-ce pas ? J'ai besoin de l'entendre pour reposer en paix. Je ne veux pas que notre famille soit dispersée à l'autre bout du monde. Je veux qu'elle soit ensemble comme si j'étais à vos côtés. Je ne peux pas supporter à l'idée de ma mort que la famille ne soit plus comme auparavant. Rien que d'y penser ça me brise le coeur. J'aimerais te l'entendre dire.. que quoiqu'il arrive, tu resteras son père et que tu veilleras sur elle comme je l'aurais fait. S'il te plaît, promets le moi ! »

      _ « Poussez ! Mettez-vous en colère ! »


    « Comment puis-je être en colère sachant que je vais bientôt mourir ? Comment puis-je me mettre en colère alors qu'il y a l'homme que j'aime auprès de moi ? Et surtout comment puis-je me mettre en colère quand la fièvre me fait divaguer ? Cependant, je fais mon maximum en pensant à quelque chose qui me révolte.. « mon père » même si je n'ai vraiment pas envie de penser à lui c'est la seule qui me met vraiment en colère. Alors, il faut absolument que pour une fois dans ma vie, je laisse sortir Miyoko pour qu'elle puisse me faire accoucher sans inquiétude.

    De toute ma colère et ma rage que je porte pour lui. Miyoko prend les devants et se met à pousser de toutes ses forces, sans pour autant laisser apparaître son physique extraordinaire. La sage-femme remarque un petit bout de tête sortir de mon utérus. Un sourire apparaît alors sur ses lèvres en disant de continuer comme ça. Courage, on y est presque Miyoko ! Après on pourra se reposer tranquillement auprès de l'homme qu'on aime. Nous continuons donc sur cette même trajectoire qui nous guidera jusqu'à la mort.. « Quel qu'en soit les sacrifices.. Je veux cet enfant ! » Citation du Journal Intime.

    [HSJ : Ca m'a prit 3h pour faire le poste o/ Miracle ! J'espère qu'il te plaira!]
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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMar 6 Mar 2012 - 15:29

Je suis là pour toi,
alors n'abandonne pas.


Je fixe Miyaki d'un air peiné. Je n'aime pas la voir comme ça, aussi démunie, sans pouvoir l'aider d'une quelconque manière que ce soit. Je me sens vide de toute pensée, et pourtant je me persuade de pouvoir faire du mieux que je peux. Je l'observe et ferme les yeux. J'ai vraiment envie de lâcher prise, de m'enfuir en courant de cet endroit. Je n'ai jamais vécu un tel moment. Je n'ai jamais aimé une personne autant que Miyaki. Si je venais à la perdre, je ne pourrais pas m'en remettre. Jamais. Je ne connais pas cet enfant qui naît dans ton ventre. Mais toi, je te connais. Et je ne supporterai pas de te perdre. Alors tu ne me laissera pas seul. Tu ne nous laissera pas seul. Je ne pourrais pas m'occuper d'Ayumi si j'ai constamment ton visage à travers le sien. Je ne pourrais pas. Tu comprends ça ? Alors ne me lâche pas et bats-toi ! Sur ce chemin, tu es seule. Mais dis-toi que je suis à côté de toi. Je suis là, je te tiens la main, et je te soutiens. Alors même si tu es seule, même si tu ne peux pas partager tes douleurs, alors bats-toi et sois forte, pour voir la lumière à la fin du tunnel. La lumière où nous serons deux à t'attendre. Ne te laisse pas abattre maintenant.

▬ « Promets-moi... que s'il.. m'arrive quelque chose.. tu t'occuperas de Ayumi ! Promets le moi.. »

Je la fixe d'un regard presque mauvais. Je ne supporte pas qu'elle ose me sortir ça. Ce sera un accouchement normal. Elle a beaucoup de mal à parler, et à respirer. Mais je suis prêt à avoir peur. Je suis prêt à faire avec ses faiblesses. Je ne serai plus là si ce n'eut été le cas. Je m'occuperai d'Ayumi, mais ce sera avec toi. Ne me sors pas des choses aussi absurdes. Il ne t'arrivera rien. Nous ne sommes pas le couple le plus malchanceux du monde. Alors arrête ça. Ne me fais pas pleurer. Je ne veux pas pleurer. Ne pleure pas non plus. Ce n'est qu'un moment difficile à passer. Promis, nous n'aurons plus aucun enfant. Je ne supporterai pas de devoir subir ça une nouvelle fois. Je serre sa main et lui offre un regard confiant. Je ne serai pas capable de vivre avec Ayumi sans toi. Mais je dois te rassurer pour que tu ais la force de te battre.

-Je le ferai. Avec toi.

Ne dis plus de sottises. Je suis là avec toi. Alors tant que je suis là, tu ne lâches pas prise. Sinon je te poursuis jusqu'à ce que tu reviennes parmi nous. Miyaki, je t'aime. Je te le dirai jamais assez. J'ai trop d'amour à te donner. On ne se connaît presque pas. Je veux vivre des années et des années avec toi, vieillir avec toi, dormir avec toi. Tout ça, jusqu'à ce que la fin nous prenne tous les deux, d'une façon naturelle. Hors de question que ce gosse te prenne ta vitalité à vingt et un an à peine. Je ne le permettrai pas. Je te serre encore un peu plus la main, pas du tout rassuré. J'inspire profondément. Je fixe le médecin qui esquive alors brutalement mon regard. Je tourne ma tête vers Miyaki. Elle m'a cachée quelque chose, j'en suis sûr. Ça ne m'étonne même pas. Ça ne devrait pas m'étonner. Mais je n'en peux plus. Ces cachotteries me pèsent. Quand pourra-t-elle enfin me faire confiance ? Me parler honnêtement, même si cela concerne sa santé, possiblement sa mort. J'ai besoin de savoir, de me mettre au courant.

_ « Poussez ! Mettez-vous en colère ! »

Je sens une aura différente émaner de Miyaki. Une magie légère, mais quelque chose que je suis à même de ressentir par habitude. On dirait que la dame de glace fait son apparition. Je ne rechigne pas. Une fois terminé, nous pourrons nous reposer tous les deux. Met-toi en colère. Tu ne lâches pas prise ! Je suis là ! Avec toi, juste à tes côtés. Je dégage tes cheveux mouillés de tes yeux. Elle transpire beaucoup. J'ai la tête qui tourne. Miyaki, tu me mets vraiment dans tous mes états. On dirait qu'elle a du mal à voir. Alors, aussi rapidement qu'il me soit permis de faire, je lui lance :

-Miyaki, tu fonces ! Je suis là, juste là. C'est bientôt fini. Plus que quelques minutes. Regarde-moi, regarde-moi !

Je la fixe d'un sérieux que j'utilise rarement. Dans des sujets graves en particulier en fait. Et celui-là est très particulier, puisqu'il s'adresse à mon futur. L'obstétricien continue à demander à Miyaki de pousser avec la sage-femme, tandis que je me contente de la garder éveillée. Est-ce si dur ? J'aimerais tellement pouvoir partager ces instants. Pouvoir être ensemble, sans problème, dans la facilité et dans la faiblesse. J'inspire profondément.

-Continuez comme ça, c'est bientôt terminé !

En effet, quelques minutes plus tard, Miyaki se relâche d'un seul coup. J'en profite pour souffler un peu. Souffler jusqu'au moment où mon regard dérive jusqu'au médecin. Mon cœur fait quelques soubresauts avant de reprendre un rythme normal. Il y a des pleurs. Je me fige sur place. Ma main toujours dans celle de Miyaki, celle-ci se fait soudainement molle. J'inspire profondément. J'ai peur. Terriblement peur. Je fixe simultanément le médecin, Miyaki et la masse informe sortie de son ventre. Je ne comprends plus rien. J'ai la tête qui tourne trop. C'est pas normal. Vraiment pas normal. Et j'aime pas ça. Le médecin sourit subitement avant d'annoncer le nom de la jeune nouveau-née prématurée. Mon cerveau ne fait qu'un tour. J'inspire, j'expire.
Déconnexion, enregistrement de vos paramètres, fermeture du cerveau.
Oh, un Ren qui s'écroule sur le sol...

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMer 7 Mar 2012 - 16:26

« Pour une idée pour un homme
Pour un enfant qu'on abandonne
Une femme sait pourquoi elle pleure
 »

    « Tu m'as l'air si confiant. Alors que nous savons tous les deux les risques. L'un de nous deux est de trop dans ce monde.. Il faut que l'un d'entre nous cède sa place pour y accueillir un nouveau-né. Ayumi. Je m'y suis préparée depuis quelques jours déjà. Partir ne me fait plus peur. Ce qui m'effraie c'est de partir loin de vous. Ma famille. Les seules personnes pour qui j'aurais donné ma vie. Je ne désire pas disparaître de la surface de la terre comme un lambeau de poussière. Je ne suis peut-être pas aussi importante qu'un sénateur ou le Président, mais je porte à moi seule une histoire, un passé, un vécu particulier.. que beaucoup de gens connaissent. C'est pour ça que j'aimerai qu'on ne m'oublie pas. Que sur un morceau de pierre au bord de la mer il y écrit « A la mémoire d'une Princesse oubliée ». Oubliée des dieux. Si Dieu ne se serait pas détournée de moi.. Rien de tout ça ne serait arrivé.. Mon père. Ma maladie. L'accouchement à rude épreuve. On ne choisit pas sa vie. On choisit simplement son avenir. Et je sais avec qui je veux partager mon avenir. Avec eux. Je veux pouvoir vivre encore avec lui. Lui dire à quel point je l'aime. Le voir rire et sourire. Et tous plein de petites choses futiles qui ensoleillent ma vie. Ils sont mon avenir. Je ne vois pas la vie autrement. »

      _ « Je le ferais avec toi ! »


    « Si j'ai préféré ne pas aborder le sujet avec toi. C'est parce que j'avais peur de ta réaction, mais aussi pour te protéger. Il y a des choses que tu ne sais pas sur ma maladie. Comme le fait qu'après l'accouchement, il est possible.. que je meurs ! Ou bien de faire une rechute dû à la fatigue accumulée pendant l'accouchement, mais ce qui me fait le plus peur.. c'est la rechute, car il est possible que je n'en survives pas ! Qu'il n'y est aucun moyen de me ramener à la vie. Comment cela est-il encore possible ? J'ai pourtant subis l'opération dans les normes... Il ne devrait pas exister le mots « rechute ». C'est impossible. Pour-Pourtant mon oncle m'a bien dit les risques de l'accouchement.. « Quelques mois après l'accouchement, il y a de fort risque que tu refasses une rechute à cause de ton état de santé. Donc il est préférable que tu ne bouges pas pendant plusieurs semaines, voir mois si cela est nécessaire ». C'est un vrai cauchemar. Ces mots raisonnent en moi comme un tambour. Par pitié dites-moi que ce n'est qu'un cauchemar.. que dès y quelques minutes je vais me réveiller. S'il vous plait. »

      _ « Miyaki, tu fonces ! Je suis là, juste là. C'est bientôt fini. Plus que quelques minutes. Regarde-moi, regarde-moi ! »


    « Mes yeux se ferment lentement, j'ai l'impression de sombrer dans un sommeil profond. Pourquoi dois-je partir maintenant ? Dites-le moi, s'il vous plaît.. J'ai besoin de savoir la vérité. Laissez-moi juste assez de temps pour la faire venir au monde. Je vous en supplie. Mon regard se pose alors sur toi, en souriant. Après cette épreuve, je sais que je pourrais toujours compter sur toi.. quelques soient les soucies que nous rencontrerons lors de notre route. Même si Miyoko est encore présente en moi, c'est tout de même moi qui est le contrôle sur elle. Alors d'un seul coup je relâche tout faisant apparaître un adorable nouveau-né que le médecin ne tarda pas à présenter à ses parents. Mes yeux se referment de nouveau. Je suis tellement fatiguée. Plus jamais ça d'accord. Je n'ai pas la force pour recommencer. Une me suffit largement.. Pas toi ? »

      _ « Voici Ayumi Takahata Yuuji. »


    « Elle est magnifique tout comme son père qui par ma grande stupéfaction s'écroule au sol. Avant que je n'ai pu le retenir par la main. Il a accumulé tellement de chose qu'à la fin, il n'a pas pu supporter le choc. Cependant, je ressens comme un tiraillement dans le ventre.. comme si on m'arrachait mon enfant. Je pose mon regard sur le médecin qui la conduit dans une salle d'examen. Ils doivent vérifier si elle n'a pas d’anomalie et que si elle est capable de se débrouiller toute seule. Dire qu'elle devra se battre toute seule pour survivre dans ce monde sans avoir un contact avec ses parents.. ça me fond le cœur. Courage maman est là. Elle ne t'abandonnera pas. »

      ▬ « Mon amour.. Mon amour.. »


    « Je ne suis pas en disposition pour le réanimer. Mes forces disparaissent peu à peu de mon corps. L'apparition de Miyoko m'a demandé énormément d'énergie. Au final, je n'ai même plus la force pour bouger.. Par contre, la fièvre commence à s'atténuer et les choses redeviennent petit à petit ce qu'elle était. Voir mon homme à terre me donne comme une impression de mal être.. Mon amour, s'il te plait.. J'ai besoin de toi, me lâche.. 

    tuuu tuuu tuuu tuuu.. Il y a des choses que la vie nous prend et d'autre qui ne reviennent pas. Seulement par moment, un simple choc peut inanimé le cœur d'une personne et la rendre inactive à tel point.. que sa vie ne tient juste qu'à partir d'un fil. D'un seul fil. Là ou les gens dorment, d'autre meurent. Et si c'était le cas pour moi.. que la fatigue qui a été accumulée pendant toute la journée a finit par me faire lâcher prise.. mon cœur n'a pas tenu le choc ! Il dort dans les profondeurs de l'abîme.. ou personne ne pourra le récupérer. Adieu.. »
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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyJeu 8 Mar 2012 - 17:23

Ce n'est pas une vie,
c'est un calvaire.


J'ouvre progressivement les yeux. D'une, parce que la lumière où je me situe incendie mes pauvres prunelles. De deux, parce que je ne veux pas me réveiller. De trois, j'ignore où je suis. Alors voilà, je prends un certain moment avant de me rendre compte que le plafond n'est pas si familier que je le pensais. Qu'il ne ressemble en rien à celui qui trône au-dessus de mon lit. Celui-ci est plus blanc cassé, et ne possède aucune fioriture particulière. C'est d'un déprimant qui pourrait rendre fou un sain homme. À présent, je suis face à ce plafond, me situant progressivement dans l'espace du monde. J'observe tranquillement, papillonnant des yeux avec facilité, ce qui peut bien m'amener en ce lieu étrange. À un moment, je pense vivre un rêve. Puis, mon cerveau déglutit lentement les informations qu'on lui as précédemment fait subir, et je manque de sombrer une nouvelle fois. En fait, ça aurait dû arriver. Malheureusement, l'absence de Miyaki en cet endroit me rend subitement suspicieux. La dernière fois que je l'ai vu, elle était à mes côtés. J'ai faiblement entendu sa voix, sans parvenir à en identifier les mots. Elle était mal. Si mal.

Aussitôt, je me lève. La tête me tourne si fort, qu'elle cloue un instant au sol, sans parvenir à osciller le moindre doigt. Ma main se porte instinctivement à ma tête tandis qu'un silence s'ensuit. J'observe autour de moi. Je suis dans la hall, couché sur un des bancs de l'hôpital. Je devrais être dans la chambre de Miyaki, non? Voir l'enfant dans ses bras, en souriant faiblement par peur. J'ai peur. Mais pas pour la même raison cette fois-ci. Le visage faiblard de Miyaki me revient en mémoire, tandis que mes mains commencent à trembler. Où est-elle? Où est ma copine, mon amour, mon ange, ma chérie, celle à qui je tiens comme à la prunelle de mes yeux? Où me l'a-t-on mise? Après le choc au cerveau, je me lève enfin et fonce jusqu'à l'accueil, une aura malsaine derrière moi. Je suis en pleine crise, et une colère m'accompagne comme une seconde personne. Je pose une main stricte sur le comptoir et fixe la pauvre dame qui doit supporter un caractère de jeune papa délaissé. Je tente de garder un calme placide, mais parvient peu à contenir ma peur comme ma rage. J'annonce le nom de mon amour et poursuit pour demander où elle est. Cette dernière semble feuilleter ses pages avec une lenteur inhumaine. Elle ne trouve pas, alors finis par lancer un appel au médecin gérant. Je râle comme pas permis, avant de me résoudre à attendre au comptoir.

De nombreuses minutes s'écoulent pendant lesquelles un silence règne sur l'accueil. La dame décide de gérer d'autres personnes, tandis que je reste sur le côté à patienter, sans pouvoir faire autre chose qu'attendre. Attendre, ce mot ignoble qui m'a l'air si tranquille. Et pourtant, ce n'est pas le cas. La peur monte au fur et à mesure du temps. Puis, finalement, une personne arrive près du comptoir. Ce n'est pas le médecin attitré mais plutôt la sage-femme qui s'occupait de ma copine. Je hausse un sourcil, mais attend qu'elle s'adresse à la dame de l'accueil pour lui parler. La dame me pointe du doigt, et la sage-femme me reconnaît aussitôt. C'est aussi aussitôt que son visage se teinte d'un profond regard. Teinte de tristesse et de peur. Je ne sais pas quoi faire. J'ai peur d'entendre une quelconque réponse de sa part, subitement. Et maintenant, maintenant qu'elle me fixe, je ne peux plus me dérober. Il faut que je lance la discussion, en allant droit au but. Mais elle me devance.

-Votre femme vient de sortir d'une salle de réanimation.

Mon sang ne fait qu'un tour, tandis qu'une chaleur subite inonde mon cerveau. C'est pas vrai. Dites-moi que ce n'est pas vrai. Je me fige instantanément. J'ai peur de retomber dans les pommes. Mais il faut que je sois fort, et avant tout... il faut que j'aille la voir. Je ne pourrais pas être tranquille sans ça. Je n'ose parler mais c'est une puissance destructrice qui m'y oblige. Je veux voir cet enfant. Et ma copine. Je veux voir comment elle va. Si elle... elle est en vie. La dernière fois...

Je secoue la tête, chassant ces idées. Je demande où est sa chambre. On m'ordonne de ne pas aller la voir tout de suite. On ne me donne pas le numéro de sa chambre. Je fais sans m'en rendre compte usage de ma métamorphose pour persuader ces personnes qu'il n'est pas du tout bienvenue de me frustrer. Elles prennent peur et finissent par acquiescer faiblement. Dès lors en possession du numéro, je me précipite dans les escaliers. Je ne supporterai pas d'attendre plus longtemps dans l'ascenseur. Alors je prends mes pattes et je monte quatre à quatre les marches. La chambre 308 s'annonce alors devant mes yeux. La sage-femme me rattrape quelques secondes plus tard, au moment où je m'apprête à franchir la porte. Je pousse brutalement cette dernière, manque de percuter le docteur qui se trouve derrière. La première chose, je l'entends. C'est un bruit tranquille, trop tranquille. Un bip assourdissant et soigneusement rythmé. Enfin deuxième chose, la personne, allongée sur le lit d'hôpital, les draps relevés et la silhouette trop maigre, le visage à peine plus rose que la couleur des draps. Je me précipite à l'intérieur, mais le docteur me stoppe subitement. Il m'empêche de faire un pas de plus et son attitude sérieux m'insupporte au plus haut point.

-Nous avons réussi à stabiliser son état. Il vaut mieux que vous restiez à distance d'elle pour le moment pour lui éviter une rechute.
-Mais laissez-moi entrer! Je dois la voir! Que s'est-il passé?!

Le médecin m'observe de son air grave et me pousse à la sortie. Je suis si surpris que je n'ai pas le choix de reculer. La porte se ferme derrière lui, ne me laissant pas même un instant pour voir davantage le visage pâle de ma copine. Je rage, je rage. Mais le silence du docteur m'inquiète encore plus. Il me prend par l'épaule et me dirige hors du hall en fermant à clé la porte de la chambre de Miyaki. Que veut-il faire? M'empêcher de la voir? Je n'y crois pas. Non, je n'y crois pas. Quelle loi m'interdit de voir mon ange? Je vous la pose, moi, la question. De quel droit peut-il me laisser dans cette détresse sans pareille? Il n'en a aucun droit. Je pourrais racheter tout cet hôpital, si je le voulais. Il doit m'obéir. Au fur et à mesure que mes pensées dérivent, la colère monte. Mais je me laisse guider. Je suis démuni. Totalement démuni. Je fais semblant de ne pas apprécier ce contact du docteur, amis en vérité, il me rassure. Alors je le suis. Nous passons dans différents halls que je n'arriverai pas à reconnaître même en connaissant l'hôpital par cœur. Je n'y fais même plus attention. Puis, soudainement, le docteur pousse le porte et je vois ce petit truc. Une chose difforme qui gît dans une espèce de boîte ouverte transparente. Je reconnais aussitôt la petite chose rose.

Enfin, on ne peut pas dire « reconnaître ». Disons plutôt que je m'en doute. Le médecin me lâche et j'avance à petits pas vers la petite chose humaine. Je pose doucement mes mains le long du bac et inspire profondément. Ce n'est que lorsque ma vue se trouble que je remarque que de brusques larmes coulent de mes yeux. Je ferme ces derniers pour stopper l'afflux, sans y parvenir. La source de ces maux, c'est cet enfant. Son petit corps rose dans un haut jaune canari trop grand pour elle. Ses bras encore mal développés serrés en de petits poings serrés tout plissés. Ses yeux fermés mais qui ont l'air de vouloir pleurer. Je n'arrive pas à détester cet enfant qui n'a rien demandé. Je n'arrive pas à haïr mon enfant. Je me détourne de cette petite forme et fixe le médecin, les yeux pleins de larmes. Pour une fois je n'ai pas honte. Je ne me sens pas héritier de n'importe quelle grande entreprise. Je me sens juste humain contre qui la vie s'acharne. Ne me la prenez pas. Ne me prenez pas cette femme. J'ai encore trop de choses à vivre avec elle. Tant de choses à lui dire et à faire. Je veux la découvrir entièrement.

-Vous pouvez la tenir dans vos bras, si vous voulez. Mais faites attention, elle est encore très fragile.

Je baisse le regard et fixe mes pieds. Je n'ai pas besoin de la tenir dans mes bras... j'en ai encore peur. Et pourtant, un sentiment se propage lentement dans mon cœur. La culpabilité, l'amour paternel, la finalité de toute une vie. Je ne supporterai pas la mort de Miyaki. Mais je ne supporterai pas la perte d'Ayumi non plus. Cette petite chose a rassuré mon corps devenu sec par la sortie de tant de larmes. Je la prends doucement et l'observe comme si je voyais un extraterrestre face à moi. Elle est bizarre. On ne dirait ni un homme ni une femme. C'est simplement un bébé. Ma fille. Notre fille à nous deux. Je la pose contre ma poitrine. Elle est si chaude. J'ai l'impression de ne pas être moi-même. Où d'être tel que je devrais l'être, sans pensées obscures concernant le mariage ou les enfants. J'inspire profondément et finis, au bout de quelques minutes, par reposer cette enfant dans son petit bac. Je me retourne vers le docteur et finis par prononcer, soudainement calmé :

-Laissez-moi voir Miyaki. Je vous en supplie.

Il finit par acquiescer. Apparemment, en m'amenant ici, son but premier avait été de me faire voir mon enfant. Mais en me voyant aussi calme, il a finit par se remettre en question et m'a finalement autorisé à entrer dans la chambre de Miyaki. Il pousse la porte et j'entre progressivement. Quelques secondes plus tard, face à mon mutisme, le docteur se décide à sortir, suivit de près par la sage-femme. Miyaki a un teint de poupée de porcelaine. Mais elle n'est heureusement pas aussi froide que cette dernière. Un masque est posé sur son nez, mais sa respiration tranquille me rassure. Ses yeux clos me rendent perplexe, et terriblement triste. Je prends sa main à découvert et la fléchit pour l'amener à mon front. Les larmes recommencent à couler d'elle-même, mais je ne fais plus rien pour les masquer ou les ralentir. C'est normal. Je n'en ai plus la force, je suis vidé de toute énergie. Je ferme les yeux et commence à parler seul, m'adressant cependant à une Miyaki endormie.

-Ayumi est belle. Tu t'es bien battue. Je te promets de m'en occuper. Sois sans crainte. Je t'aime, Miyaki. Je t'aime. Plus que tout au monde. Ne m'abandonne pas. Je ne pourrais pas supporter ta perte. Continue à être aussi forte que tu l'es.

Oui, continue à être la dame souriante dans ses belles robes, un peu naïve mais si gentille. Réveille-toi. Réveille-toi, j'ai besoin de toi. Et de longues heures s'écoulent pendant lesquelles je n'arrive pas à trouver le sommeil, quand bien même mes yeux clos le demandent ardemment. Je t'en supplie. Fais quelque chose.

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyJeu 8 Mar 2012 - 23:31

Là ou l'impossible devient possible.
Tout ne reste qu'une illusion


    « Il existe un autre monde.. un autre monde bien meilleur que celui-ci. Où nous retrouvons les êtres chers qui nous ont été pris à un moment donné de notre vie. Famille. Proche. Amis. Compagnon de guerre. Nous sommes tous ici pour la même chose : trouve la paix. Et pour aller de l'autre côté.. Ils te font pour cela réaliser tous tes rêves.. même les plus encensés. Seulement certaines personnes y restent bloquées,parce qu'elles sont destinées à accomplir de grandes choses. Ou bien parce qu'elles ne souhaitent pas partir de l'autre côté de la lumière. Mais aussi il y a les personnes comme moi.. qui n'attendent plus qu'on leur tende la main.. pour pouvoir passer à l'autre bout du tunnel. »

    « L'herbe est verte, le soleil réchauffe mon coeur et je me sens vidée de toutes émotions. Comme si tous mes regrets et mes peines avaient disparu tout d'un coup. C'est étrange, mais je n'ai pas peur. Comme je suis en sa compagnie. Kanzaki. Cela fait plus deux ans qu'il est bloqué ici.. et il lui est impossible de retrouver la lumière. Est-ce que moi aussi je resterais éternellement ici ? J'aimerais pouvoir me réveiller et retrouver les gens que j'aime. Ren. Ayumi. Angelica. Ils sont pour moi ma source de bonheur. Je ne peux pas vivre sans eux. Alors, pourquoi suis-je ici. Je veux me réveiller. Je veux sortir de cet endroit. Ren aide-moi s'il te plait ! Il faut absolument que je te le dise.. »

      ▬ « Merci ! » murmurais-je la tête remplie de rêve d'avenir.
      _ « Quel maux vous taraude l'esprit, ma Princesse ? » demande-t-il inquiet de me voir si soudainement si nostalgique.
      ▬ « Rien de spéciale.. Juste un amant que je souhaiterais retrouver ! » soufflais-je en posant mon regard sur le ciel bleu et ensoleillé.
      _ « Quand l'heure viendra, vous le retrouverez.. Soyez patiente ! » m'explique-t-il en déposant une auréole de fleur sur ma tête.
      ▬ « Elles sont jolies ces fleurs! Ne, Kanzaki.. Tu y crois à la Réincarnation ? Parce que si c'est vraiment le cas.. J'aimerais être un papillon ! » demandais-je inconsciemment avec un beau sourire sur mes lèvres, celui de mes dit sept ans.


    « Vêtue d'une belle robe blanche, les cheveux détachés, les pieds libres, ma peau plus pâle que la normale. Tout me fait penser que je suis morte. Je me demande si c'est vraiment le cas. J'ai peur d'entendre la réponse de Kanzaki. Cependant, je ne veux pas rester dans l'anonymat. Juste un « oui » ou « non » m'aiderait à m'orienter dans ma destinée. Ainsi pourrais-je peut-être trouver une sortie de ce rêve. Je veux réveiller. Je t'en supplie Kanzaki aide-moi. Je ne veux pas rester ici sans eux. Est-ce que tu me comprends ? Est-ce que tu peux m'aider ? C'est beau. C'est même irréel à vrai dire. Mais ce n'est pas là où je veux vivre. Je veux vivre auprès de lui. Quel qu'en soient les conséquences.. Je ferais n'importe quoi pour y parvenir ! »

      _ « Miyaki, regardez ! » murmure-t-il en observant une étrange lumière aveuglante.
      ▬ « Qu'est-ce que c'est ? » demandais-je en haussant un sourcil.
      _ « C'est la sortie.. » répondit-il en continuant à fixer cette lueur magique.
      ▬ « La sortie » répétais-je en observant la même chose que lui, mais plus intensément.


    « Vais-je enfin pouvoir retrouver les miens. Je me le demande. Si c'est vraiment le cas. Je traverserais cette porte qui dégage une certaine lueur magique.. En regardant de plus près y a deux silhouettes qui se distinguent des autres. Qui sont-elles/ils ? Kanzaki dit-moi qu'ils sont ? Je veux le savoir. J'ai peur de le savoir, parce que j'ai peur que cette lumière m'emmène là où je ne veux pas aller. S'il te plaît, dit-moi que cette porte me guidera vers la lumière.. et non vers l'inverse. »

      ▬ « Qui sont-ils ? » questionnais-je en observant toujours ses deux silhouettes se rapprocher de nous.
      _ « Vous le découvrirez par toi-même ! » explique-t-il en ne rajoutant rien d'autre.


    « Elles me paraissent familières. Comme si je les avais déjà croisés auparavant. Mais qui cela peut-il bien être ? J'aimerais tellement le savoir. Alor,s je décide de prendre mon courage à deux mains avant de m'approcher de cette source de lumière et ainsi découvrir qui sont ses deux mystérieuses personnalités. A ma plus grande stupéfaction l'une d'entre elle est une jeune enfant d'environ cinq ans et l'autre un jeune homme d'une vingtaine d'années. Tout deux se tiennent la main, un sourire aux lèvres. Quand la lumière s'adoucit, il m'est alors possible d'identifier les deux êtres se trouvant près de cette porte... »


      _ « Maman, tu viens ! » s'écrie-t-elle tout ça dans un magnifique sourire.
      _ « Qu'est-ce que tu attends, chéri ? » me demande par la suite mon amour en faisant signe de la tête de les rejoindre.
      _ « Dépêche-toi, maman ! » réplique Ayumi en faisant une légère moue inquiète.
      _ « Qu'attendez-vous pour les rejoindre, Princesse ? » demande-t-il en me lançant un regard neutre.


    « Tu m'en veux n'est-ce pas ? Tu m'en veux d'aimer un autre homme que toi et d'avoir former une famille avec lui. Je suis navré, j'aurais voulu que tu l'apprennes autrement. Cependant c'est avec eux que je veux vivre et personne d'autre. Désolé.. »

    « Comment cela est-il possible ? Je n'en crois pas mes yeux. Ils se trouvent devant moi, l'une me tend la main et l'autre m'indique la direction à prendre. Soit.. J'arrête de réfléchir ! Je les aimes. Je ne veux pas les décevoir. Je me retourne une dernière fois alors vers Kanzaki pour lui faire les adieux.. ou pour insister à me rejoindre. Cependant nous savons tous les deux la réponse c'est impossible.. tu es déjà mort. Alors qu'attends-tu dans ce monde. Dit-le moi avant que je ne partes. J'attendrais le temps qu'il faut. Mais je ne laisserais pas la porte derrière moi se refermer. »

      ▬ « Viens avec moi, Kanzaki ! Je ne veux pas que tu restes seul, une nouvelle fois ! » essayais-je de me convaincre qu'il y a une autre issue à ce cauchemar pour lui.
      _ « Impossible je suis mort Princesse ! Partez.. Ne vous inquiétez pas pour moi, tout ira bien ! » me rassure-t-il en me faisant un salut de la main comme quand nous étions enfant.
      ▬ « Au revoir, Kanzaki ! Je ne t'oublierais jamais ! » soufflais-je en guise de salut en laissant couler une larme derrière moi.


    « Je m'empresse de courir pour rejoindre les rejoindre et retourner ainsi dans le monde des vivants. Marchant main dans la main, j'entre alors de l'autre côté de la lumière. La source de lumière m'éblouit de plus en plus en laissant apparaître un échantillon de la chambre de l'hôpital où je suis. »


Aussi trachant qu'une épée
Comme un couteau enfoncé dans le coeur.


    « De retour dans le monde réel. Je sentais une chaleur chaude sur ma main et comme des larmes qui ont été versées pendant mon absence. Lentement je fais bouger quelques doigts. Ma main n'était pas à son endroit habituel, mais sur le front de.. Ren. Je suis désolé de t'avoir fait peur mon ange. Je ne le voulais pas. Je te le promet. Je ne recommencerais plus. Mes yeux sont encore endormis, il m'est donc impossible de pouvoir les ouvrir. Cependant, j'aimerais voir ton visage.. pour m'assurer que je ne rêve pas. Que ce n'est plus dans le monde dans lequel j'étais. Puis aucun ne sort de ma bouche. Je suis disposée à attendre que les choses reprennent leurs places correctement. Cela fera sûrement progressivement, mais je trouve que déjà de pouvoir sentir ta peau contre la mienne est déjà beaucoup. Alors, je profite de ce moment qui m'est donné pour pouvoir te caresser ton front de mon pouce. Il est possible que tu dormes encore. Je ne sais même pas quelle heure il est.. ni si Ayumi va bien. Il y a tellement de questions que j'aimerais te poser. Mais ce n'est pas le moment.. »

      ▬ « Re-Ren.. » susurrais-je d'une voix à peine audible.


    « Je crois que c'est impossible qu'il m'entende. Le masque doit empêcher le son de passer à travers. Dommage. J'attendrais que tu te réveilles pour pouvoir te prendre dans mes bras, une fois que je serais rétablie. Cela va prendre sûrement quelques heures, mais qu'importe l'essentiel c'est que je suis vivante, non. Les joues de mon amour sont encore un peu humide de tout à l'heure. Cela m'attriste de le voir ainsi. Ne soit plus triste pour moi, mon amour. Je vais bien. À présent, je peux le dire.. J'ai survécu à ma mort. Tu n'as plus rien à craindre. Je te le promet. Je ne te quitterais plus jamais. Je resterais toujours avec toi. Je t'aime. Je t'aime tellement. Oublions le passé et recommençons notre vie comme si rien ne s'était passé.


    « Ne retournons plus en arrière. L'avenir est devant nous. Ouvre les yeux et voit ce que tu peux voir. Un monde remplit de milles et une beauté. Une terre abandonnée. Relève-toi et bats-toi, car le monde de demain nous appartiendra. »

    « Le soleil m'éblouit, j'ai dû mal à ouvrir les yeux. Cependant, j'arrive encore à distinguer trois ou quatre petites choses devant moi. Une télévision. Une chaise. Ton visage. Même si je ne peux pas encore bien voir. Je sais à présent que je suis bien vivante et que je ne rêve pas. C'est comme une seconde chance qui m'a été accordé. J'en ferais bon profil, promis. J'ai tant de choses à faire, à dire et à découvrir. Les traits de mon visage s'adoucit et un fin sourire se dessine alors sur mes lèvres. Te voir dormir apaise mon coeur. Dors tranquille mon ange, je veille sur tes nuits. »
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EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison
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CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie

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DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2010

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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMar 13 Mar 2012 - 11:00

À la suite de multiples catastrophes,
on se détend enfin.


Une respiration qui se fait plus calme. Voilà déjà plusieurs heures que je dois dormir. Évidemment, je n'en ai pas conscience. Je me sens tellement bien, là où je suis. C'est un grand néant qui s'offre à mes yeux. Un néant qui se transforme parfois en rêve, avant de reparaître dans cette masse informe et sombre, hostile par moment. Mais il y a quelque chose qui m'offre une lumière nouvelle, jusque là obstruée par mes intenses pleurs. Il y a toi. Il y a Ayumi. Il y a ces mains tendues qui me disent de m'accrocher. Je resterai avec toi. Tu resteras avec moi. Nous vivrons notre vie comme un couple normal, avec ses problèmes et ses joies. Tu ne peux pas me laisser.

J'ai l'impression de sentir une pression s'exercer sur mes mains accrochées à celle de Miyaki. Je ne veux pas que mon ange s'envole. S'il le faut, je l'enchaînerai à la terre. Si elle se sent seule, je m'enchaînerai à elle, et j'irai nous enterrer vingt pieds sous terre, pour n'être qu'avec elle. Uniquement. De manière à ce que ma jalousie n'atteigne jamais son paroxysme, étant donné une absence totale d'adversaire. J'ai l'impression de rêver éveillé. Je n'arrive pas à faire la part des choses. Je suis tellement fatiguée. Si fatiguée qu'une voix me parvient même à travers les dédales de couloirs traversant l'oreille jusqu'au cerveau. Mais cette voix semble s'être perdue avant. J'entends quelque chose, je n'en comprends pas le sens. Ou bien plus tard. Lotus... fleur de lotus. Pourquoi me parle-t-elle de fleur avec une voix si faible. Pourquoi n'appelle-t-elle pas mon nom ? Ou bien, peut-être est-ce mon nom qu'elle appelle, et non pas sa signification. Je serre légèrement mes doigts sur ceux de Miyaki. Je veux la rassurer. Lui dire que je suis là, avec elle. Que je la soutiens plus que tout au monde. Qu'elle n'a rien à craindre. J'ai l'impression que mes yeux s'ouvrent lentement sur la main de Miyaki. Je papillonne encore un petit peu puis finis par relever la tête. Je n'aime pas avoir le visage collant. Il faut que je me débarbouille un peu. Mais je veux rester avec elle.

J'inspire profondément et fixe doucement Miyaki. Elle s'est réveillée, mais elle semble encore un peu passive. Au moins, elle me regarde. Je passe une main dans ses cheveux et soupire d'aise. Elle semble tirée d'affaire. Tout à coup, j'ai l'impression que je suis plutôt minable pour avoir pleuré autant. Mais je n'ai pas pu me retenir. Je lâche un instant sa main et me dirige vers la salle de bain, pour passer de l'eau sur mon visage salé. ah... Y'a même des mèches toutes collantes. J'aime pas ça. Je soupire. Je suis heureux, sans le montrer. Je ne sais plus comment réagir à présent. Je ne sais plus quoi penser. Juste que mon amour est sauvée. Je déteste et j'aime les hôpitaux au moins pour cette raison. Nous n'aurons plus aucun enfant. Je ne me risquerai pas à ça plus longtemps. Je ne joue pas avec la mort. Lentement, je reviens vers Miyaki et me rassoie à ma place encore chaude. Je lui offre un baiser sur le front et reprend sa main.

-Ne me refais jamais ça. Je vais chercher le docteur. Il va pouvoir t'enlever cet affreux masque.

Sur ces mots, je me détourne et sors de la chambre. Quelques pas me suffisent pour arriver jusqu'à la sage-femme qui s'était occupée de l'accouchement. En me voyant débarquer, elle comprend que la dame a repris possession de son corps. Nous échangeons quelques mots, et elle me propose de prendre l'enfant avec moi pour la lui montrer. J'accepte quelques secondes plus tard, après une vive hésitation. Sur le coup de l'émotion, je n'ai bronché à l'idée de prendre Ayumi dans mes bras. Mais maintenant, maintenant j'ai quelques doutes. Ça ne devrait pas pourtant être aussi dur. La sage-femme appelle le docteur via un téléphone fixe et m'emmène jusque dans la couveuse. C'est à ce moment-là que je revois Ayumi. Elle dort sur le dos cette fois-ci, comme une grenouille, la tête inclinée sur le côté. La sage-femme saisit le bac sur roulettes et m'emmène jusque dans la chambre, après une petite minute d'attente pour faire toutes les démarches afin de déplacer l'enfant de la couveuse jusqu'à sa mère. Lorsque nous franchissons la porte de la chambre, le docteur est déjà aux côtés de Miyaki. Je souris à cette dernière, avant de prendre la petite dans les bras et de l'amener jusque dans ceux de sa mère. Je la pose près de ma copine et m'assoie sur le siège près d'elle, pensif. Pour l'instant, la petite ne ressemble pas à grand chose, mais j'espère que dans le futur, elle aura les traits de Miyaki. Ses beaux cheveux et son regard si délicat. Miyaki, tu es si belle.

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMar 13 Mar 2012 - 20:04

Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. 3052387545_1_3_exZMyRMN
Ever ever After

« Je ne partirais pas, je te le promet. Je resterais toujours avec toi quoiqu'il arrive. Par cette bague, je te promets que je me battrais jusqu'au bout. Je vivrais éternellement. Dans la lueur de tes yeux. Dans ton coeur. Ne fais pas éteindre la flamme. Ne laisse pas la fleur ce faner.. Fait la éclore et prend s'en soin. Cette fleur est le symbole de notre amour. Si elle perd ses pétales plus rien ne sera comme auparavant.. Je ne veux pas te quitter. Tu es tout pour moi. Je n'imagine pas une minute vivre ma vie sans toi. Tu es l'aspiration de ma vie. C'est toi qui me donne l'envie de me battre. Et aujourd'hui encore plus.. Vous êtes devenus ma seule raison de vivre. Si l'un de vous deux disparait, je n'en survivrais pas, car chacun de vous garde dans son coeur, une partie de moi qui s'illumine chaque soir d'hiver. J'ai tout construit autour de vous.. Mon avenir, mon passé, mon présent ! Alors, je vous en supplie, restez auprès de moi.. J'ai tant besoin de vous ! »

    ▬ « Ayumi.. ? »


« Je me souviens encore de vague souvenir.. rien d'incertain, mais cela est quand même important pour moi. Ses pleures. Son petit corps rose pâle, mais si fragile. Ou est-elle ? Ou ont-ils mis ma fille ? Je veux la voir. Je veux la prendre dans mes bras. Je vous en supplie, ne me laissez pas dans l'ignorance. C'est de ma fille qu'on parle alors j'ai le droit de savoir. Je ne veux pas qu'elle vit les mêmes choses que moi.. La maladie, la santé, l'ignorance, tout cela est encore douloureux pour moi. Je ne veux pas qu'elle vive ça. Je veux qu'elle est la vie que je n'ai pas eux. Et pour ça, j'ai besoin de savoir la vérité.. Je payerais le prix qu'il faut. Je donnerais mon corps à la science.. pour aider les recherches, mais par pitié dites-moi ce qui se passe ! »

    ▬ « D'accord ! »


« Pourquoi se fait-il autant de soucie pour moi ? Je vais très bien. Même là ou j'étais auparavant. J'ai vu un univers que peu de personnes dans toutes leurs vies ont la chance de voir. Un monde non pollué. Un monde ensoleillé. Un monde en paix. Où chacun peut vivre sa vie qu'il souhaite et réaliser tous ses rêves.. mais s'ils savaient que mon rêve c'était « toi ». Ils m'auraient donner quelques temps en plus pour te dire « au revoir ». Avant de rejoindre la lumière. Face à cette immense solitude que me confronte de nouveau mon homme. Le blanc de la chambre me fait penser à l'énorme gouffre dans lequel je suis plongée avant de rejoindre « au-delà. » D'autre appellerons ça un coma artificiel, mais pour moi c'est juste « un rêve » merveilleux .. Je ne peux définir la chose autrement.. »

    ▬ « Que s'est-il passé ? »


« Et pourquoi n'a-t-il pas droit à une seconde chance ? Je me sens terriblement coupable de l'avoir laissé seul là-bas. L'éternité doit être long sans quelqu'un à ses côtés. Pourquoi n'a-t-il pas rejoins la lumière ? Est-ce à cause de moi ? J'aimerais bien le savoir. Même si j'ai peur de la réponse, car ça voudra dire que.. qu'il ne pourra pas rejoindre la lumière tant que je ne serais pas à ses côtés. Malheureusement dans ce cas, je ne pourrais rien faire pour lui.. Je ne veux pas le rejoindre. Enfin pour le moment. Je ne veux pas partir de l'autre côté sans les personnes que j'aime. Je m'y refuse. Puis j'ai tant de choses à découvrir, à voir et à dire.. Je ne veux pas partir sans avoir tout vécu. Je veux profiter de la vie à son maximum.. me marier, voir grandir Ayumi, aimer de plus en plus fort Ren. Ceschoses je peux les vivre uniquement ici.. Alors, je suis désolée, mais je resterais ici le temps qu'il faudra.. Je ne cherche pas à vivre plus longtemps juste à vivre le temps que ma maladie ne m'aurait pas permis de vivre. J'ai la chance d'être encore en vie. Alors, je ne veux pas mourir alors que des milliers de personnes auraient voulus être à ma place.. ça serait égoïste de ma part ! J'espère que tu me comprends.. »

« Un homme pénètre dans la pièce en me faisant quelques examens de contrôles pour savoir si mon organisme s'est correctement remis de l'accouchement, me posant par moment quelques questions très simple pour ne pas porter confusion à mon esprit. Quelques échanges se font avant qu'il m'indique d'aller voir un cardiologue pour voir si mon cancer n'a pas laissé de trace sur mon organisme qui pourrait plus tard causer une rechute. Ce mots m'est familier. J'en ai tellement entendu parlé dans mon enfance, qu'il m'est impossible de ne pas savoir sa signification et ses risques sur ma santé.. D'abord y a les douleurs insoutenables, ensuite des symptômes plus inquiétants, une réanimation si nécessaire.. et si rien ne marche, la mort ! Dans toute ma vie, je n'ai eu qu'une seule « rechute » et j'en ai survécu. J'espère que c'est la dernière et que l'accouchement ne me rappellera pas de mauvais souvenirs. »

    ▬ « Compris ! Après ma sortie de l'hôpital, j'irais voir mon oncle ! »


« Pour ce qui ne le savent pas, mon oncle est cardiologue et médecin généraliste.. C'est pour ça qu'il me suit depuis toute petite. On peut dire que c'est grâce à lui si je suis encore de ce monde. Il s'est tellement donné au cours de sa vie pour que je survive à ma maladie que tous les mérites lui en reviennent. Il s'est promis qu'il ne me laisserait jamais toute seule. Il s'est toujours occupée de moi comme si j'étais sa petite fille. On peut même dire qu'il me connaît mieux que quiconque. Il vient toutes les semaines pour voir l'avancement du cancer et voir si ma santé fragile n'a pas pris de l'avance sur ma maladie. Dès qu'il peut, il profite d'être avec nous pour passer de bons moments en famille.. Comme une famille normale ! »

    ▬ « Mais je vous assure que je vais très bien, docteur ! »
    _ « Je vous crois, cependant ce n'est juste un examen de contrôle ! Donc ne vous inquiétez pas ! »


« Un examen de contrôle. Certes, mais cela veut tout de même dire qu'il y a un risque pour que le cancer provoque une rechute. Il était censé ne plus réapparaître. L'opération du poumon s'était passée dans les cordes.. Pourquoi devrait-il y avoir une rechute ? Suite à une telle opération, il ne devrait pas avoir la possibilité que ça se reproduise. Cependant, je reste sceptique. Je n'arrive pas encore à croire à ce que vient de m'affirmer le médecin. Donc j'acquisse simplement à ce qu'il vient de dire. »

« Un autre homme pénétra dans la pièce, en tenant dans les bras un petit être rose pâle, recroquevillé sur lui-même comme une petite grenouille. C'est alors que je fis le rapprochement entre l'enfant et le père. Ma vision était encore un peu flou après ce que j'ai vécu. Mais cela ne m'empêcha pas de reconnaître mes deux amours. Un large sourire s'affiche sur mes lèvres lorsque je le vois s'approcher de moi avec Ayumi. Ils sont tellement mignons tous les deux. Dommage qu'on ne puisse pas mémoriser cette scène en photo [...] Quelques larmes décident de faire leur apparition sur mon visage. Je suis tellement soulagée. J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Une anomalie Une maladie. Un problème divers. Qu'importe, cela aurait pu se produire.. Heureusement que la petite tient de son père pour la santé. Ça me rassure énormément. Le flux de larmes ne cessent pourtant pas de couler. Il est même trop abondant. Je suis beaucoup trop sensible comme dirait ma mère. Et j'ai comme le besoin de m'excuser pour mon comportement.. Je suis tiraillée par les sentiments de tous les côtés. »

    ▬ « Désolé.. »


« Malgré tout ce qui pourra dire même si cela ne se voit pas encore. Le père ressemble énormément à la fille. Et plus tard, ça deviendra une belle femme au caractère réciproque de son père. Un mélange des deux parents. Mon corps contre le sien, entendant le battement de son cœur. Je soupire d'aise. J’effleure du bout de mon doigt la mini poignée d'Ayumi, quand soudain elle s'agrippa à l'un de mes doigts, en le serrant de toutes ses forces. Un échange mutuel qui a pour signification ; d'une part « Soit forte ! » et de l'autre « Je suis avec toi ! ». Un large sourire se dessine sur mes lèvres, en posant mon regard dans le tien. Je suis toute émerveillée face à la vision d'un tel ange. Je ne peux pas être plus heureuse que maintenant. Même si certaines choses sont encore flou dans mon esprits après mon coma. Mes yeux rayonnent de bonheur, mes lèvres ne cessent d'afficher un magnifique sourire. J'en ai presque les larmes aux yeux, tellement que c'est beau. Cependant j'aurais une dernière volonté.. Est-ce que tu pourrais me redire les dernières phrases avant que tu ne dormes auprès de moi.. Ces mots sont venu jusqu'à moi pour me faire sortir de ce coma artificiel. »

    ▬ « Pendant que j'étais dans le coma.. J'ai entendu tout ce que tu as dis, mon amour ! C'est même grâce à ça que je suis revenue à moi.. Mais pourrais-tu me le dire maintenant que je suis éveillée? »

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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyDim 22 Avr 2012 - 14:45

Ayumi,
un bébé parmi d'autres ? Non.


Toujours penché sur le lit de Miyaki, je ne peux cesser de l'observer. Je ne veux plus qu'elle songe même un peu à s'en aller, à me laisser seul, seul avec Ayumi. Je me suis engagé à devenir un père. À devenir sensiblement un bon père. Alors elle ne peut pas m'abandonner. Jamais. Je n'ose même pas l'imaginer. Alors, je lui amène Ayumi, la petite fille d'à peine quelques minutes. Notre fille. Je lui tends l'enfant et passe une main dans les cheveux de ma copine. Elle a beaucoup transpirée, mais le médecin la pense tirée d'affaire. Plus jamais ça. Nous n'aurons aucun autre enfant. Elle est trop faible pour pouvoir en supporter autant. Et je ne peux l'aider qu'en partie. Se sentir faible face à l'être aimé est vraiment la pire des tortures.

▬ « Ayumi.. ? »

Oui, Ayumi. À son âge, elle ressemble plus à un ver de terre qu'autre chose. Un gros ver de terre. Mais ça reste ma fille, et cette fille grandira bien vite. Trop vite. Je finirai fatalement par m'y attacher. Et à ce moment-là, il sera trop tard. Alors autant profiter de l'instant présent avec qu'il ne s'échappe tel que du sable entre nos mains. La vie est tellement éphémère. Lorsque l'on disparaît, on laisse une émotion derrière soi. Négative, parfois légèrement positive. L'on voit partir l'être aimé ou non-aimé. Oui, la vie est vraiment la chose la plus éphémère auquel aucun destin n'échappe.

Je vais appeler le médecin qui s'empresse de venir pour voir la demoiselle réveillé. Aussitôt, il ôte prudemment le masque de la bouche de Miyaki, vérifiant que son pouls et sa respiration gardent un rythme constant. Quelques instants plus tard, le visage un peu pâle certes, mais bien vivant de ma copine réapparaît, beaucoup plus lumineux que l'état dans lequel je l'avais vu précédemment. D'une voix pourtant bien faible, elle demande.

▬ « Que s'est-il passé ? »

je baisse les yeux avant de les relever quelques instants plus tard, fixant Ayumi sans vouloir m'attacher à son regard pour le moment clos. Les bébés n'ouvrent pas les yeux tout de suite. Et on ne peut pas deviner la couleur de leur yeux durant les premières semaines. Tout comme les cheveux. Les bébés sont un vrai mystère. Et comme je n'aime pas vraiment les énigmes, je n'aime pas non plus les bébés. Mais avec Ayumi, ce n'est pas pareil. J'ai l'impression qu'elle s'est vraiment débattue pour vivre, pour faire surface, émerger. Et maintenant, elle est là. Fille d'un mêlé et d'une humaine douée. Je me demande bien quel don va en ressortir. Probablement une humaine douée, comme sa mère. Ou trois quart douée, et un quart sorcier. Le sang est vraiment étrange. Surtout pour les utilisateurs de la magie.

-J'aimerai éviter d'en parler.

Je ne suis pas vraiment en position de pouvoir m'exprimer clairement. Surtout pour expliquer le sang d'encre que je me suis fait durant sa courte période léthargique. Je n'ai vraiment pas besoin d'en parler. Peut-être que nous en rirons plus tard, mais pas pour le moment. Qu'on me laisse me reposer avant tout. Et puis, il faut qu'elle aille vérifier que son état de santé n'est plus en péril, sinon je vais finir par tomber malade à mon tour. Veiller sur quelqu'un est une chose, veiller sur deux personnes en est une autre. Et je me pense suffisamment occupé pour me tuer à la tâche. Alors Miyaki ajoute qu'elle ira voir son oncle. Il doit être médecin, à ce que j'entends. Tant mieux, qu'elle fasse appel à des connaissances, du moment qu'ils sont qualifiés, ça m'est égal. Et puis son oncle doit bien la connaître. Mais qu'importe. Le médecin et Miyaki se mette à parler tandis que je fixe sans réelle émotion la neige qui continue à tomber. J'aimerai bien sortir me défouler encore un peu, mais d'un côté la flemme et la fatigue me cloue au siège sur lequel je suis installé. Finalement, je perçois une phrase de Miyaki.

▬ « Pendant que j'étais dans le coma.. J'ai entendu tout ce que tu as dis, mon amour ! C'est même grâce à ça que je suis revenue à moi.. Mais pourrais-tu me le dire maintenant que je suis éveillée? »

Je hausse un sourcil étonné. Quand je suis pétrifié par la peur, j'ai tendance à dire beaucoup de choses. Je les pense du fond de mon cœur, mais je les oublie quelques instants plus tard. Et là, c'est le cas. J'inspire profondément. Je ne peux tout de même pas lui dire ça. Ça ne se fait pas. Alors je finis par soupirer. Je vais encore passer pour blasé, mais après tout ça fait parti de mon caractère.

-Tu l'as déjà entendu. Et je ne me répètes pas. Que ce soit en cours ou dans la vie. Mais je t'aime, et c'est le principal.

Ouais, bien dit. Je me lève l'instant d'après et vient faire un bisou sur le front à ma copine et à Ayumi puis me place près de la porte de sortie.

-Tu m'excuseras mais j'ai de nombreuses choses à peaufiner à la maison. Il faut que j'aille voir pour la chambre d'Ayumi, et j'ai reçu de nombreux appels de mes parents. Il faut vraiment que j'y aille. Je reviendrais te voir demain pour te ramener à la maison. Profite-en pour te reposer, ma chérie.

Oui, parce qu'il fallait bien en arriver là un jour ou l'autre.

_________________

Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. 1549198587-1

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MessageSujet: Re: Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone.   Il naît environ 55 000 enfants prématurés dans l'hexagone. EmptyMar 28 Aoû 2012 - 18:30


    - « Tu l'as déjà entendu. Et je ne me répètes pas. Que ce soit en cours ou dans la vie. Mais je t'aime, et c'est le principal. » dit-il, en essayant de trouver une excuse.

Il a plutôt oublié. Cet événement se produit souvent lorsqu'on a peur, ou qu'on a subit un choc. Cela m'amuse de le voir réagir au car de tour, en essayant de trouver une excuse pour se justifier. J'espère seulement que rire ne me provoquera pas de douleur. Car après une telle opération, il est possible que quelques douleurs y restent. Mais ça ne me fait pas peur. Alors comme ça, il ne se répète pas deux fois que ça soit dans la vie, ou dans les cours. Ils ont intérêt d'être attentif en cours les petits loups. Sinon ça va faire mal. A part ça, ses derniers mots me tirent un sourire aux lèvres. Je devrai peut-être dire quelque chose du genre « moi aussi » ça semble logique non. Même si je viens de me réveiller, je peux tout de même parler.
    - « Moi aussi, je t'aime.. et désolé.. » répondis-je avec amour, les yeux légèrement pétillant.

Cela n'a pas servi à grand chose. Le voilà déjà en train de partir. Il doit s'occuper de beaucoup de chose. La chambre de la petite. De prévenir ses parents de la naissance de Ayumi. D'ailleurs, je me demande si c'est lui-même qui va s'occuper de la chambre, ou il va demander à quelqu'un de le faire pour lui. En générale c'est le père qui prend un plaisir à faire quelque chose pour sa fille. Cependant je crois que vu que c'est un félin, et qu'il est né riche.. qu'il ne va pas se gêner pour demander à quelqu'un d'autre de s'occuper de la sale tâche. Dommage, j'aurai bien aimé voir mon homme au travail. Je le ferai travailler, ça sera mon but.. lorsque j'aurai mis un pied dehors de cet hôpital.
    - « Tu m'excuseras mais j'ai de nombreuses choses à peaufiner à la maison. Il faut que j'aille voir pour la chambre d'Ayumi, et j'ai reçu de nombreux appels de mes parents. Il faut vraiment que j'y aille. Je reviendrais te voir demain pour te ramener à la maison. Profite-en pour te reposer, ma chérie. » s'excuse-t-il, en baissant la tête.

Je vais me reposer. Ayumi veillera sur moi. Pendant ton absence. Elle est adorable dans sa petite tenue. Elle a à peine les yeux ouverts. A peu près comme moi. Je l'aime tellement tout comme son père. Je hoche la tête à ce qui vient de me dire. A vrai dire, je m'en doutai un peu. Puis c'est l'occasion pour lui de souffler, et de sortir de l'hôpital. Je le comprends, ça ne doit pas être agréable pour lui d'être dans un endroit pareil après avoir eu une frayeur pareil. Cependant, je vais tout de même lui dire quelque chose à propos de la chambre.
    - « D'accord ! Tu feras la chambre de Ayumi.. Tu pourras prévenir mes parents aussi pour qu'ils ne s'inquiètent pas. Je t'attendrai dans ce cas. Oui, ne t'en fais pas. A bientôt. Je t'aime ! » murmurais-je doucement, en baillant.

Et de là, je l'observe en train de partir, et de faisant attention à ne pas frapper fort la porte pour ne pas faire pleurer la petite. Nous voilà à présent seule à seule ma petite chérie. Ta petite menotte qui serre mon doigt de toutes forces. Elle a eu aussi peur que son père sur ce coup là. Ça du faire un choc de ne pas voir sa mère dés sa venue au monde. Ne t'inquiète pas, plus personne ne nous séparera. Ton père s'occupe de ta chambre. Qui va demander à faire part quelqu'un d'autre. Cependant j'espère que les couleurs seront claires. Ensuite on achètera tout ce qu'il faut.. pour que tu sois une vrai petite fille comblée malgré ta prématurité.

The End
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