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Niveau: 7 - Confirmée Carla A. S. Lowett
Humaine Innocente |  Sujet: Carla Annika Sandra Lowett - Gardez-vous des chemins sombres... {OK} Jeu 5 Jan 2012 - 15:43 | |
| Welcome to Mystery...Carla Annika Sandra
Lowett Aimer, c'est se rebeller un peu ; c'est comploter une tendresse exclusive sous les regards d'autrui - Je n'arrive plus à vivre...
 feat Christa Theret | Âge : 18 ans
Date & Lieu de naissance : 31 décembre 1993 à Little Angleton
Race : Humaine
Statut : Célibataire amoureuse ♥
Groupe : Innocente
Don premier : /
Pouvoir premier : /
Métier : Étudiante
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« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.
31 décembre 1993.
Plein hiver, veille de la nouvelle année. Dehors les gens chantaient, les gens dansaient, les gens buvaient. Lily Lowett elle ne faisait rien de tout ça. Elle criait. De douleur. De souffrance. De joie. À ses côtés son mari tenait sa main. Fermement. Tentant de la soutenir du mieux qu'il pouvait.
Ils étaient heureux.
Tellement amoureux.
Mais soudain les cris de Lily furent recouvert par un cri encore plus puissant, léger, enfantin. Les pleurs d'un bébé. Le premier cri d'une enfant.
- C'est une petite fille, annonça la sage femme en tendant l'enfant à ses parents.
Une larme coula sur la joue de Lily alors qu'elle serrait l'enfant contre elle le plus fort possible. Une petite fille...
- Elle s'appellera Carla Annika Sandra Lowett. Mon bébé. Ma petite fille.
« - Comment tu t'appelles?
- Je ne le sais pas encore.
- Tu as bien un nom quand même ?
- Evidemment.
- Tu n'as pas le droit de le révéler ?
- Je ne peux pas, tu ne me l'as pas encore donné.
- Tu veux dire que c'est à moi de...
- Oui.
- Mais...pourquoi ?
- Parce que j'ai commencé à VIVRE EN TE VOYANT. »
Carla a huit mois. Son père la tient fermement dans ses bras alors que les petons de la petite effleurait le sol.
- Allez ma petite, va vers maman...
Sa mère, la jolie Lily, était de l'autre côté, agitant le doudou de l'enfant pour tenter de la faire marcher jusqu'à elle. Carla tenta alors d'avancer vers sa maman, un pas après l'autre, maladroite comme un albatros en train de marcher. À chaque pas elle risquait de tomber, à chaque pas elle aurait voulu s'envoler.
Mais elle n'avait pas d'ailes.
Alors elle tomba.
Aussitôt ces cris de bébés explosèrent dans toute la maison. Bébé a mal ; bébé pleure... Bébé ne comprends pas pourquoi ses parents voulaient qu'elle marche. Si marcher c'est tomber et si tomber c'est se faire mal, il vaut mieux rester par terre, non ?
Carla ne marchera pas avant ses deux ans et demi.
« Vivre c'est se mettre en danger, réalisa-t-elle. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber. »
- Papa, papa, papa, papa, papa...
Carla répétait ce mot inlassablement. Papaaaaa. C'est une longue plainte qui s'échappait de sa bouche alors qu'elle dormait d'un sommeil terriblement agité. Elle répétait le mot encore et encore, de plus en plus fort jusqu'à ce que son propre cri la réveille.
Puis elle commença à pleurer.
Tout en continuant à appeler son père. Elle répéta ce mot une fois, deux fois, dix fois, vingt fois... Et enfin sa douleur sembla toucher quelqu'un. La porte s'ouvrit dans un grincement sourd alors que Lily pénétra dans la chambre de sa fille en peignoir, les yeux encore gonflés par le sommeil et les pieds nus. Elle s'assit sur le bord du lit de la petite fille et serra l'enfant contre son coeur. Sa main tenta de défaire les noeuds des cheveux de son enfant alors que sa voix répétait un nombre innombrables de "je t'aime".
- Papa ?
Un cri à la nuit, un cri de détresse. La petite fille voulait son père, son modèle sur terre, l'homme si grand qui la portait quand elle ne savait pas marcher et qui la berçait les longues nuits de tempêtes.
- Papa dort Carla. Il ne viendra pas.
Il ne viendra pas, il ne viendra plus. Plus jamais. Parce que ce soir là quelque chose entre le père et l'enfant c'était cassé. Définitivement. Carla passa ses mains autour du cou de Lily et un autre murmure traversa la cloison de ses lèvres :
- Maman...
Puis posant sa main sur le ventre rebondis de sa mère elle ajouta un dernier mot.
- ... bébé.
La petite fille de 4 ans referma les yeux alors que le monde des rêves vint enfin l'engloutir.
« Chez la fille, il n'est pas de désir plus grand que celui de protection par le père. »
L'assiette explosa sur le sol, des milliers de morceaux se dispersant un peu partout sur le carrelage. Et des cris... Des cris de haine et de douleur. Pourquoi est-ce que papa crie, hein ? Voilà la question que se posait Carla. Une question qui lui brouille l'esprit, qui lui brouille la tête. Une question qui blesse, comme tout le reste. Et une autre se dessina dans ses pensées. Une autre question que l'enfant de six ans refusait.
Est-ce que papa et maman s'aiment encore ?
Une verre vint rejoindre l'assiette sur le sol. On pourrait faire un puzzle avec les morceaux qui restait... On pourrait aussi faire un puzzle du coeur de Carla qui explosait dans sa poitrine. On pourrait faire un puzzle de la vie.
Un puzzle de papa et maman. Deux pièces qui n'allaient plus ensemble.
Carla en avait marre d'entendre son père crier et sa mère pleurer. Elle plaqua ses mains sur oreilles, mais ça n'étouffait pas les cris. Ça n'étouffait pas les pleurs. Ni les images. Au comble du désespoir elle couru vers la petite chambre au fond du couloir, ouvrit la porte, la referma et se précipita vers le petit lit. Là-bas elle attrapa son frère et le serra le plus fort possible contre elle.
- Cawla ? demanda le petit de son langage incertain
- Ce n'est rien Jeremy, ce n'est rien...
Et tout en pleurant dans le cou de son frère, elle tentait d'oublier l'inoubliable. Trop inoubliable.
Elle ne réussit jamais à rayer cet événement de sa mémoire.
« Chaque soixante secondes passer à être en colère est une minute de bonheur que vous n'aurez jamais. »
Carla avait 14 ans et de la haine dans le coeur. Son père était un con, sa mère se laissait trop faire quand a son frère il posait beaucoup trop de questions. Bon, d'accord. Peut-être bien qu'au fond elle aimait son frère. Mais alors c'était vraiment tout au fond.
Carla tira une bouffée sur sa cigarette avant de la balancer sur le trottoir et l'écrasa du talon. Puis elle releva la tête pour affronter du regard le bâtiment qui s'offrait à elle.
Le lycée, hein ? Quelle joie.
Quelle emmerde surtout.
L'adolescente traîna ses pieds dans l'enceinte du bâtiment. Puisqu'il fallait y aller... Elle y allait. Nouvelle classe, nouvelles têtes, nouveaux tout... cela aurait dû réjouir la plupart des jeunes gens de Little Angleton, mais pas Carla.
Elle, rien ne la réjouissait.
La jeune fille se plaça dans le rang de tous les élèves avec un soupir de désespoir. Sa voisine fronça le nez, signe qu'elle avait sentit l'odeur de fumée qui émanait de ses habits ce à quoi Carla répondit par un regard noir. Ouais, elle fumait. Un problème ?
- ..., Luka Era Grey, Louis Marius Jørgensen,...
Est-ce qu'il leur fallait vraiment faire l'appel ? Il n'y avait qu'une seule classe de seconde alors à quoi bon cette mascarade ?
- ..., Carla Annika Sandra Lowett, Ange Hannelore Rejes,...
En plus il avait fallu qu'ils étalent en publique ses trois prénoms et son nom... Trois prénoms qu'elle détestait. Sérieusement, qui avait eu la formidable idée de l'appeler comme ça ? Carla... Il n'y avait pas une chanteuse qui s'appelait comme ça en France ? Aucune importance, c'était moche. Annika... De quel origine venait ce prénom ? Étais-ce un prénom tout court ? Quand à Sandra... on dirait une fouine. Oui, Sandra c'était le prénom d'une fouine.
Et puis Lowett... c'était le nom de son père. Alors forcément, elle détestait.
Sans un mot, Carla s'avança dans le rang défiant du regard ses nouveaux camarade. Les défiant tous. Tous ? Sauf un. Un qui semblait ressortir du rang avec son sourire. Il était entouré d'un garçon et d'une fille et il semblait heureux. Terriblement heureux. Et il était beau. Sûr qu'il était le plus beau.
Sans s'en être vraiment rendue compte, Carla s'est approchée du jeune homme en question. Juste devant lui en fait. Il se tourna vers lui un sourire au bord des lèvres et un air de surprise dans les yeux, devant se demander ce que cette inconnue lui veut. Puis il se repris et tendis sa main.
- Salut, moi c'est Louis. Et voici mes amis Ange et Luka.
- Carla, enchanté.
Tellement enchantée...
« Même si la magie du premier amour se dissipe, une partie de notre âme continuera de lui appartenir. »
Décembre 2009. Il neigeait et les flocons blancs, lourds et épais recouvraient chacune des traces des deux adolescents qui couraient dans les champs, riant à gorge déployée. C'était une course, une course improvisée entre les deux jeunes gens.
- Le premier de l'autre côté du champs a gagné !
Le cri de Carla a traversé le vent alors qu'elle savait déjà qu'elle perdrait. Louis courait plus vite, Louis avait toujours couru plus vite. Mais qui sait, peut-être qu'un jour... mais pas aujourd'hui. Les deux amis se retrouvèrent de l'autre côté du champs les joues rouges et les poumons au bord de l'explosion.
- J'ai gagné, fanfaronne Louis.
Son amie lui tira la langue avant de se baisser pour attraper un peu de neige qu'elle balança sur le vainqueur. Le jeune homme loucha un instant sur la neige froide qui glissait lentement sur son nez avant de se baisser pour préparer sa vengeance. S'ensuivit la plus grande bataille de boule de Little Angleton.
De l'Ecosse.
De la Terre.
De l'Univers.
Les deux adolescents finirent dans le champs à se rouler sur la neige dans des éclats de rire jaillissant jusqu'aux étoiles. Puis soudain Louis repris son sérieux, attrapa son amie par les épaules et la regarda dans les yeux un air de malice au fond du regard.
- Au fait... quelle est ma récompense ?
- Ta récompense ?
- Bah oui. Pour avoir gagner la course.
Carla hésita un instant alors qu'une idée se dessinait dans sa tête. Une très belle idée qu'elle pourrait exécuter à l'instant, par ce temps si magique et si romantique...
Une idée qui s'évapora de son esprit.
- Que dirais-tu d'être le premier à tester cela ?
L'adolescente sorti une bouteille de vodka remplie au quart qu'elle avait volé dans le bar de son père. Louis saisit le liquide sans hésiter et le porta à ses lèvres avant de le passer à son amie. Ce n'était pas la première fois qu'il buvait de l'alcool, mais d'habitude ils se contentaient de bières ou de champagne. Là c'était plus fort, plus brûlant, plus grisant.
Plus amusant aussi.
Lorsqu'ils eurent fini la bouteille ils l'abandonnèrent dans la neige. Puis, main dans la main dans un déséquilibre total et criant des insanités aux arbres qu'ils croisèrent, ils rejoignirent le village avant de se séparer à regret pour rentrer chez eux.
- Mais... tu es bourrée ?!
Ça, c'était la voix de son père qui explosait la tête de Carla. Celle ci l'ignora et se dirigea dans sa chambre sous la colère et les menaces de son paternelle. Dans la cuisine, sa mère pleurait. Comme d'habitude.
Mais qu'importe ? Qu'importe tout ça alors qu'elle avait pu vivre un si bel après-midi auprès de Louis ? Elle ne regrettait rien.
Rien ?
Sauf peut-être de n'avoir pas oser l'embrasser...
« Pourquoi tu me l'as pas dit ?
Pas que tu était con, ça je le savais, mais que tu étais amoureux ?
Que Clélia était la bonne, celle qui t'avait chouré le coeur et qui le gardait? »
La cloche sonna enfin et un flot continu d'élève sortit du petit lycée de Little Angleton. Enfin les vacances d'été ! Sitôt arrivée dans la cours, clope au bec et sourire au lèvre, Carla se dirigea vers ses amis Luka et Ange qui était en compagnie d'Hayley, une élève plus âgée qui était dans le même orphelinat que ses amis. D'un geste elle salua le petit groupe avant de poser la question qui se balançait au bout de sa langue.
- Vous n'auriez pas vu Louis ?
- Il est derrière la salle de sport, répondit Luka d'un air malicieux. Il paraît même quq Kathia est avec lui et que...
Carla n'attendit pas la suite alors que son sang se glaçait. Abandonnant les adolescents et sa cigarette au milieu de la cours. Kathia... c'est vrai qu'elle était jolie, si l'on oubliait que pour cela il lui fallait chaque jour une heure pour se tartiner de poudre et de maquillage en tout genre. Comment Louis avait-il pu la choisir elle ? Pourvu qu'elle n'arrive pas trop tard ?
Mais même si elle arrivait assez tôt, que pourrait-elle faire ? Pas grave, ça elle y réfléchirait plus tard, elle y réfléchirait là-bas. Elle...
Trop tard.
Louis et Kathia était en train de s'embrasser.
« - Tu sais petit frère, on n'oublie jamais un premier baiser.
- Et si ce n'est pas le mien. Je veux dire, si c'était le baiser de mon amoureuse avec un autre ?
- On l'oublie encore moins. Parce qu'il nous blesse et que les cicatrices nous mitraillent le coeur... »
Carla n'avait pas revu Louis, Ange et Luka de tout l'été. Sauf une fois au village où elle avait croisé Luka. Son amie lui avait demandé si elle les évitait, mais l'adolescente avait menti avec effronterie en prétextant de trop graves problèmes avec ses parents. Luka l'avait crue ou en tout cas avait fait semblant et les deux jeunes femmes s'étaient séparées, chacune de leur côté, chacune leur vie et leur chemin.
La demoiselle Lowett n'avait cependant pas totalement menti en prétextant des problèmes familiaux. Ses parents se parlaient à peine, chez eux c'était la guerre à tout les instants et chaque nuit Jeremy venait pleurer dans le lit de sa grande soeur.
-Est-ce que papa et maman s'aiment encore ?
Elle se souvenait quand elle-même s'était posé cette question. Ce jour là elle n'avait que 6 ans alors qu'aujourd'hui, le jour où Jeremy exprimait son doute à voix haute, il avait déjà 11 ans et toute la maturité qui allait avec. Malgré cela il y avait la même peur dans ses yeux, le même espoir au fond de sa gorge, la même résignation fourrée dans son coeur.
- Mais bien sûr qu'ils s'aiment.
Mentir était devenu sa seconde nature, mentir était nécessaire. Durant cet été là, alors qu'elle n'avait que 15 ans, la jeune femme était entrée dans sa période de révolte. Encore plus rebelle qu'avant, encore plus arrogante. À présent elle s'enfilait paquet par paquet, bouteille par bouteille, colère par colère. Elle se souvenait encore d'un soir où elle était partie à Edimbourg sans rien dire à ses parents. Débauche toute la nuit, fête jusqu'au petit matin. Aucune limite. Alcool, sexe et drogue.
C'était mal.
Mais c'était comme ça.
Pourquoi vivre d'amour et d'eau fraiche quand on peut vivre d'alcool et de sexe?
Il avait bien fallu revenir sur Terre lorsque la rentrée avait sonné. Cette fois ci elle ne pouvait plus éviter Louis et son regard. Ni Luka et ses questions. Pas plus qu'Ange et son innocence. Elle s'habitua donc à les suivre, à vivre avec eux et Hayley avec qui ils étaient si complice. Elle les suivait dans leurs conneries, riaient de leurs blagues, appuyaient leur bêtises.
Aimait Louis.
Mais elle s'était résignée à l'oublier. L'oublier sans vraiment l'oublier. C'était paradoxale, non ? Elle vivait à ses côtés, elle l'aimait et pourtant elle ne lui disait rien. Elle ne faisait rien.
Deux ans s'écoulèrent ainsi.
Sans problème, sans haine, sans amours. Sans vrais amours. Mais qu'importe ? Il fallait bien avancer...
« Si le vrai amour n'apparaît
que lorsque l'on dort
alors tue moi
tout de suite
pour que j'en rêve
toute ma vie. »
- Et tu vas où comme ça ?
Carla ignora la question de son père et parti dans un claquement de porte. Son père est un con, ça ça n'a pas changé. Ce qui a changé c'est que l'adolescente se sentait prête aujourd'hui. Prête à quoi ? À tout lui dire, à Louis.
Ils avaient rendez-vous dans le champs, dans leur champs. On aurait dit deux enfants alors qu'ils avaient 18 et 17 ans. Presque adulte, déjà adulte... Leur bac dans la poche, l'avenir devant eux. Nous étions le 25 août 2010, l'été. Les grandes vacances, les dernières de toutes leur vies... Après cela Carla partirait à Edimbourg poursuivre ses études dans le commerce.
Mais en attendant, c'était toujours un peu un enfant.
Dans le champs elle se mit à rêver qu'ils retrouvaient la bouteille en verre abandonné l'hiver de leur 15 ans. Puis elle se mit à attendre.
Encore.
Toujours.
Attendre jusqu'à ce que la nuit tombe.
S'effondre.
Louis ne vint jamais. Et Carla ne retrouva ni la bouteille en verre ni son premier baiser oublié...
« Avancer.
M'appuyer sur ce que j'ai vécu.
Sur ce que j'ai fait. Bien et mal.
Sur mes forces et mes faiblesses.
Mes joies et mes regrets.
Mes remords.
Avancer. »
La femme - car à présent ce n'est plus vraiment une adolescente - chercha son nom la respiration haletante et le coeur au bord de l'implosion. Carla Annika Sandra Lowett... un nom qu'elle répugnait mais pour lequel elle aurait tout donné à présent pour le voir sur cette liste.
Sauf qu'il n'y était pas.
Il fallait qu'elle se résigne. Carla avait échoué ses examens du premier semestre. Loupé. Lamentable. Et cela ne signifiait qu'une seule chose.
Retour à Little Angleton.
Retour à la maison pour au moins six mois jusqu'à ce que la prochaine section commence. En traînant les pied, la jeune femme se dirigea dans sa chambre. Empaqueta ses bagages. Partis. Sans dire au revoir à personne.
À quoi bon, elle n'avait aucun ami.
De toute façon les au revoir ce n'était pas son fort. L'été précédent Carla avait fuit sans adresser d'au revoir à quiconque. Ni à ses parents. Ni à Jeremy. Ni à Hayley. Ni à Luka. Ni à Ange. Ni à Louis.
Çå fait tellement longtemps qu'elle ne les a plus vu... C'est cette réflexion qui se traça dans son cerveau alors que le bus pour le petit village paumé de Little Angleton la ramenait chez elle. En respirant les odeurs de son village natale, elle se rendit compte avec joie qu'elle n'était plus amoureuse de Louis.
Ne restait qu'un peu de nostalgie.
Lorsqu'elle poussa la porte de chez elle, Jeremy lui sauta dans les bras. Elle fit mine de le repousser un instant avant de le serrer fort. Il n'y a pas à dire mais la crapule lui a manquée... Elle accepta aussi le câlin de sa mère. Et son père... ? Carla le chercha du regard un instant avant que sa mère ne secoue la tête, désolée.
Il n'était pas là.
Mais ce n'était pas grave. L'ex étudiante en commerce haussa les épaules, elle le verrait plus tard, peut-être. Elle le croiserait dans les couloirs de la maison... Avait-il seulement remarqué son absence ? La gorge un peu serrée par les fantômes du passé elle traîna ses bagages jusque dans sa chambre, jusque sur son lit. C'est alors qu'elle remarqua une photo sur son bureau.
Hayley, Luka, Ange, Louis et elle.
Louis et elle.
En fait, elle s'était peut-être un peu menti à elle même. Louis lui avait terriblement manqué. Et pas seulement comme un ami. Elle l'aimait toujours.
« Il avait parlé haut et clair, ses paroles firent voler en éclat le silence et l'équilibre de la classe. Tous les yeux se tournèrent vers lui, des murmures s'élevèrent, quelques rires... Il s'en moquait!
Clélia le regardait.
Il se sentit nettoyé.
Heureux. »
« QUI-ES-TU ...? »● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.
Impulsive : Carla ne perd jamais son temps en réflexion inutile. Un jour elle a décidé de partir vivre à Edimbourg pour continuer ses études alors elle s'inscris dans une fac là-bas. Elle décide de partir plus tôt parce qu'elle n'a pas envie de traîner plus longtemps à Little Angleton, déçue par un flop amoureux ? Sans dire au revoir à personne la voilà partie dans un bus. Où elle dormira, elle y pensera plus tard. Trop réfléchir tue la réflexion.
Rebelle : Rebelle envers la société, envers ses parents, envers la vie. Si la période la plus difficile pour elle fut sans doute l'été de ses 15 ans, Carla n'a pas cessé de fumer et de boire pour longtemps. Elle aime se révolter face à ses parents, faire le mur, les engueuler... La drogue, les hommes, tout ça elle connaît. Mais après tout, ne dit-on pas qu'il vaut mieux être belle et rebelle que moche et remoche ?
Forte : Carla se relève toujours après les cours dur et les défaites. Parfois il lui faut un peu de temps, comme ça a été le cas lorsqu'elle a vu Louis embrasser sa première copine, mais elle fini toujours par faire face. Avec les bagarres entre ses parents, elle en a plutôt bien besoin... Elle sait faire de ses faiblesses une seule et même force.
Lunatique : Il est vrai que Carla passe souvent de la joie à la tristesse, du bonheur à la douleur. Un événement, n'importe lequel suffit à bouleverser toutes ses humeurs. On la dit bien capricieuse... Mais après tout, un caprice n'est-il pas rien de plus qu'une étincelle de mauvaise humeur ?
Réaliste : Les fantômes ça n'existe pas, tout comme les contes de fée. Carla a les pieds sur terre et se dit parfois en entendant certaines conversation de ses amis de l'orphelinat qu'elle est bien la seule. Combien de fois les a-t-elle entendu parler d'exorcisme et de pouvoirs magiques... n'importe quoi ! Heureusement qu'elle à la tête sur les épaules ! Pour elle, les souffrances sont beaucoup plus réelles que les illusions de nos songes...
Jalouse : Oui bon, peut-être bien un peu. En particulier quand on touche à son Louis. À elle, rien qu'à elle. Sinon elle fait la gueule pour... disons tout un été ? La vengeance est un plat qui se déguste froid !
Insolente : Surtout envers son père. Il faut dire aussi que lui, c'est un vrai connard ! Aucun respect pour sa mère qui laisse tout passer... Alors il faut bien que quelqu'un lui fasse face, non ? Et ce rôle convient parfaitement à l'ado rebelle qu'elle est ! Quand à Mozart qui disait que tout de suite après Dieu venait Papa... Elle répond sans hésite "ou pas !"
Romantique : Parce qu'elle est une fille et qu'il le faut bien. Elle ne croit peut-être pas au prince charmant sur son cheval blanc par contre elle croit totalement aux coups de foudre et à l'amour éternel. Amour éternel qui se trouve peut-être en Louis... non ? Ce qui est sûr, c'est que pour elle ; le paradis, c'est la fusion de deux âmes dans un baiser d'amour.
● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.
Carla n'est ni grande ni petite, ce qui l'agace un peu d'ailleurs. Après tout, les grandes deviennent mannequins quand aux petites on leur répète tout le temps qu'elles sont mignonnes... Et les normales alors ? Et bien les normales... elles sont juste normales. C'est comme ça. Alors Carla rage sous ses mèches teinte en blonde et dans son grand regard oscillant entre le brun et le vert. Si l'on met de côté sa mauvaise humeur, elle est plutôt jolie en fait avec son visage fin et ses traits bien dessiné. Dommage qu'un certain jeune homme ne s'en rende pas compte... MORE?
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Dernière édition par Carla A. S. Lowett le Jeu 5 Jan 2012 - 19:12, édité 1 fois |
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