Loser High Quality | fiche Isaya/Leca {OK}

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 Loser High Quality | fiche Isaya/Leca {OK}

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MessageSujet: Loser High Quality | fiche Isaya/Leca {OK}   Loser High Quality | fiche Isaya/Leca {OK} EmptyJeu 29 Mar 2012 - 23:54

Welcome to Mystery...

Isaya/Leca
Hedge-Humptington
Loser High Quality




      feat Zachary Levi

        Âge : 23 ans.Date & Lieu de naissance : un 22 Septembre à Whichita, USA. Race : Humain doué. Statut : Célibataire.Groupe : Humains noirs (mais contre son gré).Don premier : Annulation (consiste à rendre impuissant un adversaire magique en le privant de ses don/pouvoir pour un temps imparti (pas plus de 5 minutes) et ce, rien qu'en le touchant), mais il n'en a absolument pas conscience.Pouvoir premier : Métamorphe humain avec Leca (feat Emma Stone).Métier : Chef du rayon électronique à Morrisons Supermarcket.







« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »


    ● ● Un certain Samedi 11 Septembre 1988, des cris retentissent dans la clinique de Via Christi Health. Ce ne sont pas des cris de douleurs ni des cris de joie d'ailleurs. Juste des cris de nouveau-né.  Journée pluvieuse. Vent glacial. Famille morcelée pour ne pas dire en ruines. Il faut tout recommencer. Tout reconstruire.Pas de père. Juste un frère qui est une fille et une mère épuisée et consumée par le chagrin. Mais mon histoire commence bien avant cette date. De cette période cependant, je ne sais que ce que maman a bien voulu me raconter. Keith, quant à lui, a eu la chance de vivre 10 années supplémentaires et relativement salvatrices.Il faut d'abord savoir que mon demi-frère et moi ne sommes pas les seuls enfants de maman. Il y avait aussi Rosemary. Keith. Rosemary. Isaya.

      « Elle lui ressemble beaucoup, tu sais ? »

    Maman me dit souvent ça lorsque nos sujets de conversations dérivent sur Rose, et je n'ai jamais compris pourquoi... Je crois qu'elle parle de moi. Leca Rosemary Celeste, telle que je me suis moi-même nommée. Je me souviens encore de l'expression que ta mère avait fait lorsqu'elle m'avait vue pour la première fois : car je lui ressemble. Traits pour traits. J’ai les mêmes yeux bleus, j'ai le même visage, j'ai les mêmes cheveux roux, j'ai le même regard. Dans mes traits, ta mère la voit elle. Dans mes yeux, elle la voit elle. Dans mes paroles, dans mes actes, dans mes soupirs, dans mes battements de cils, dans mes mimiques, dans mes gestes : au plus profond de mon être je suis elle. Comme si j'étais une morte revenue à la vie par je ne sais quel sortilège.Je suis celle que ta soeur aurait du être. Tu t'es approprié une part de cette Rosemary trop tôt perdue, comme pour laisser une trace de son passage sur terre dans ton corps. Tu m'as modelée à son image. Sans le savoir.Car tu ne sais même pas que j'existe. Tu ne le sais pas encore.Rosemary ? Je ne la connais que par le biais de quelques photos jaunies par le temps. Keith et Rose avaient tous les deux le même père. Moi ? Je n'ai pas eu la chance de la connaître ou de simplement lui parler. Pourtant, maman me raconte souvent que quand j'étais tout petit, les deux se disputaient souvent parce que Rosemary voulait me bercer et me prendre dans ses bras, tandis que ma mère avait peur qu'à cause de sa maladie elle ne me blesse.

      « C'était une sœur aimante. Tu l'aurais adorée. »

    Elle a été emportée par la maladie avant que j'en ai le temps.Elle était de 8 ans mon aînée.De temps à autres, je vais dans la chambre de maman en cachette. Je me mets à quatre pattes, tends la main sous son lit pour m'emparer de la boite à chaussures qui renferme les quelques rares clichés de notre famille. Les photos de famille mentent. Il n'y a pas de bonheur parfait au fond. C'est de la poudre aux yeux tout ça. Tu le sais Isaya, n'est-ce pas ?Quand j'ouvre le couvercle, la première photo qui me tombe dans la main est celle du jour où, m'a-t-on raconté, Keith est entré au collège. On l'appelait encore Laura à l'époque, bien que sa période ''garçon manqué'' avait commencé bien plus tôt. Il m'avait dit un jour que le cliché avait été pris juste avant que l'agence immobilière de mon beau-père ne fasse faillite, avant que sa voiture se crashe dans un arbre, et avant que la tumeur tisse sa toile dans le cerveau de Rose. C'était la fin de l'été à Whichita et ils avaient tous un sourire radieux sur les lèvres. Sauf Roy peut-être, dont la mimique semble forcée. Hésitante. Comme si des poids avaient été accrochés à chacune des commissures de ses lèvres. Peut-être parce qu'il sait que les créanciers ne vont pas tarder à frapper à leur porte, qui sait ? Son bras entoure les épaules de ma mère. Elle n'a pas beaucoup changé, malgré les pattes d'oie aux coins des yeux et les rides qui sont apparues sur son front au fil des années : sur la photo, ses cheveux roux sont plus clairs et beaucoup plus longs que maintenant. Mais aujourd'hui encore, ils ont gardé les reflets flamboyants d'autrefois. Ses yeux vert d'eau regardent fixement l'objectif et, par delà le papier glacé de la photographie, elle semble vous scruter tout entier.Chaque fois que je m'arrête sur cette photo, je me rends compte à quel point la dureté habituelle de son regard est atténuée par le sourire franc qu'elle s'était permise d'afficher pour l'occasion. Entre Maman et Roy se trouvait Keith, les zygomatiques tirées en un sourire victorieux et le pouce levé en l'air. Et puis il y avait Rose bien sûr. Rose, si belle que, même à 8 ans, les gens se tournaient déjà sur elle lorsqu'elle traversait la rue. On disait souvent d'elle qu'elle était adorable et tout aussi vive et intelligente. Je plonge ma main à nouveau dans le tas de photo et me saisit d'un autre cliché, un portrait d'elle où elle arbore un grand sourire éclatant. Son père venait d'acheter l'appareil et avait insisté pour la prendre, assise dans le hamac. On peut voir ses yeux bleus qui regardent le ciel d'un air rêveur, comme si elle ne se doutait pas du tragique destin qui l'attendait et qu'elle se projetait dans un avenir heureux plus ou moins proche. Hm. C'était avant que ses pupilles ne deviennent vides et ternes, comme rongées par la maladie qui avait prit racine dans sa tête et qui s'insinuait lentement dans son corps menu et fragile. Après la mort de son père, elle avait commencé à perdre son équilibre petit à petit, gisant dans son lit toute la journée, son teint lumineux virant au pâle translucide et ce, avant que sa voix « douce et chantante » ne s'éteigne à son tour. Il y a aussi cette photo... cette photo où Rose apparaît une dernière fois avant que la tumeur ne l'emporte. Keith m'a raconté qu'elle avait insisté pour aller dans le jardin profiter une dernière fois du soleil. Maman avait sorti les chaises longues exprès pour l'occasion et, en dépit de la fatigue et de la douleur qui se lisait sur son visage, ma sœur faisait tout pour sourire et passer un agréable moment. Elle était allongée sur sa serviette de plage aux couleurs vives et chaudes, entre mon frère et ma mère, un verre de citronnade à la main. Moi qui venait de naître, je dormais dans la pouponnière à l'étage, tranquille et ignorant du monde.J'étais le fruit hasardeux d'une rencontre lubrique : comme à chaque fois, la veuve tente d'échapper à la douleur et à la tristesse en se jetant dans les bras d'un ami du défunt mari, dans l'unique but de trouver du réconfort que ces enfants n'étaient pas en âge de lui donner. Elle avait besoin d'une épaule sur laquelle pleurer, elle qui pourtant était plus forte que toutes les femmes qu'il m'a été donné de rencontrer. Elle a toujours tout fait pour qu'on ne voit pas ses faiblesses. Elle n'avait pas le droit de s'effondrer devant ses garçons, et encore moins devant des inconnus.

      « Cette aventure était une erreur. Une grosse erreur. Si j'avais le pouvoir de recommencer, tu penses bien que...  »

    Roy mort, Keith et moi étions son futur et nous devions faire face à son passé sans qu’elle nous en laisse réellement le choix. Nous étions sa bouée de sauvetage, sa pirogue sur son océan de solitude. J’aimerais dire que nous avions, ma sœur, mon frère et moi, été attendus de façon parfaitement égale, mais là je mentirais. Parce que je suis un enfant non désiré à la base et que, quand ma mère a appris qu'elle était enceinte, il était trop tard pour avorter. Et puis... Rosemary est morte, un an jour pour jour après son père. Envolée la poupée de porcelaine à la beauté figée, à l’innocence et à la jeunesse déconcertantes. Ses traits délicats, son corps mince, son teint laiteux, ses longs cheveux et ses grands yeux bleus : disparus. D'elle, il ne reste que quelques photos jaunies entreposées dans une boite à chaussures poussiéreuse, elle-même cachée sous un lit.

      « Maman, je suis désolé.-Tais-toi. Cesse d'être désolé pour un rien, Isaya. Réveille-toi ! Tu es mon fils, bon sang ! Ne sois pas si mou ! Remues-toi un peu à la fin !  »

    Mais pourtant... c'est vrai. Je suis désolé pour ma Keith, pour ma mère qui n'a plus jamais aimé quelqu'un comme elle a pu aimer Roy, pour Rosemary qui est morte trop tôt, puis encore une fois pour maman qui ne pouvait plus rien supporter après les décès successifs de son mari et de sa fille et qui ne pouvait plus vivre dans la ville où ils avaient fondé une famille et mené une existence éphémère mais paisible.J'avais 5 ans lorsque nous avons emménagé à Londres. Sans Keith qui avait décidé de rester à Whichita pour sa petite amie.Je me souviens encore du moment où la voiture s’est arrêtée devant notre nouveau chez-nous : c'était vraiment une énorme maison où l’on devait emprunter un escalier pour arriver dans le petit hall d'entrée. Les murs de cette pièce étaient gris clair ou peut-être blancs, je ne sais plus : ce doit être mon esprit, qui, malgré le soin avec lequel je protège ce souvenir, s’effiloche au fil du temps. Après tout, ça fait bien 17 ans maintenant. Bref. Cet escalier fascinait le petit enfant que j'étais puisqu'à chaque fois que je le gravissais, j'avais l’impression que je me rapprochais, marche après marche, du ciel que je toucherais sur la plus haute.

      « Tu es trop sentimental, Isaya.  »

    Indifférent ? Je n'ai jamais su l'être. Je n'ai jamais pu m'empêcher de tout ressentir avec toutes les fibres de mon être. Oh ça... t'en souviens-tu, Isaya ? Combien cette faiblesse t'a apporté des ennuis ? Te rappelles-tu de ces jours où tu errais seul au primaire, au collège, au lycée, à l'université, comme si tu étais transparent et invisible pour les autres ? Combien tu as souffert de cette solitude ?Combien de fois ai-je dû prendre ta place pendant que tu dormais, la nuit, pour aller tabasser jusqu'au sang ceux qui osait lever la main sur toi pendant la journée ?  Combien de fois as-tu cru que tu avais fait une crise de somnambulisme pendant la nuit parce que tu te réveillais allongé à même le sol dans le jardin, vu que ta mère fermait la porte sans savoir que nous étions partis ?Ton existence ne s'est toujours résumée qu'à mes yeux et à ceux de ta mère. Tu étais juste irrémédiablement seul, et on ne t'a jamais accordé la moindre parcelle d’attention. Tu n’existais pas. On te bousculait sans te voir, on ne te parlait pas, ne te regardait pas. Et tu te renfermais petit à petit  dans un monde à part, celui des jeux vidéos et des ordinateurs.Ma scolarité s'est relativement faite sans encombre. Je flirtais entre l'ignorance et la reconnaissance. Ma mère reposait ses derniers espoirs sur moi, elle qui n'avait pas vraiment eu de chances avec la vie et avec ses enfants.Mon frère est une femme. Ma sœur est morte. Il ne reste que moi.

      « Il ne reste que toi, Isaya. Ne me déçois pas. »

    La décevoir était ce que je redoutais le plus. Cependant, j'étais retourné aux États Unis et, après des années de dur labeur, j'avais plus ou moins réussi le but de ma vie : j'étais un très bon élève de Princeton promis à une carrière brillante et qui sortait avec une femme superbe du nom de Hope. Je me voyais déjà magnat de l'informatique, multimillionnaire, marié à cette blonde sculpturale et père de famille aimant. Nous regardions vers l'avenir, main dans la main, attendant l'avenir avec un sourire béat sur les lèvres.Oui... tu attendais patiemment les beaux jours où tu pourrais la demander en mariage. Ironiquement, ils ne sont pas venus et elle t'a trompée.Mais il faut croire qu'un bonheur n'arrive jamais seul : après avoir été renvoyé de Princeton pour avoir prétendument triché, je l'ai également perdue. Hope. Je n'ai découvert que plus tard qu'elle me trompait avec mon voisin de chambre et qu'elle n'était avec moi que pour l'aide que je lui apportais en ce qui concernait la révision des examens. Après ça, tu es rentré chez môman couvert de honte. T'as pas pu affronter son regard ce soir-là. Je crois même qu'elle n'a jamais cru en ton innocence, Isaya. Jamais. Mais toi, en bon samaritain que tu es, tu l'ériges au statue de déesse. Tout comme pour cette fille.N'ayant plus rien pour me retenir dans le New Jersey, je suis donc retourné à Londres, sans un sou vaillant et aussi célibataire qu'à mon départ. Et j'étais devenu dans les yeux de ma mère un idiot, un nullard, un bon à rien.Mon frère est une femme.Ma sœur est morte.Il ne reste plus rien. Et c'est comme ça que de fil en aiguille, je suis devenu vendeur chez Morrisons. Et que j'ai rencontré Sakura. Là-dessus d'ailleurs, je ne m'étendrais pas. Cette histoire là n'appartient qu'à nous. J'aurais pu abuser d'elle comme d'autres ont dû le faire. J'aurais dû abuser d'elle pour ne pas désobéir à ma mère encore une fois. Mais...Tu l'as dans la peau. Idiot.


 


« QUI-ES-TU ...? »


    ● ● Isaya, c'est le gars tel que vous le voyez, là, devant vous, avec ses yeux ébène fuyants et l'échine courbée. Il est ce que l'on appelle communément un "gentil garçon". Très gentil. Trop gentil. Tellement gentil que c’en serait presque indécent à la longue. C'est un... gentil naïf. Un gentil bonne poire. Un gentil crédule. Un gentil simplet. Bref, un gentil idiot incapable de se débrouiller seul : sa mère a toujours fait en sorte qu'il soit dépendant d'elle pour l'avoir toujours sous la main. Il se rend bien compte que dans l'idéal, il faudrait qu'il apprenne à s'autogérer, à prendre ses propres décisions, à faire ses courses et son ménage lui-même, mais pour le moment il se contente de sa situation minable de vendeur à Morrisons qui vit encore chez môman. Isaya est crédule. Tellement crédule ! C'est le genre de mec que tu peux manipuler sans problème : il t'écoute et ne bronche pas d'un centimètre, boit tes paroles comme on boit un verre d'eau. La seule personne capable de balayer toutes ses croyances, ça serait sa mère, évidemment. Il l'aime, l'adore, l'idolâtre, comme incapable de voir ses travers et ses défauts (certains disent qu'ils entretiennent une relation soda-masochiste, sentimentalement parlant).Il n'élève jamais la voix. Il s'écrase. Il baisse la tête, et se borne à fixer ses godasses. Quand il tente de discuter avec quelqu'un, il s'en suit généralement une kyrielle de bafouillages spumeux et une ribambelle de rougissements plus comiques les uns que les autres. Surtout si c'est face à une femme. Encore plus si c'est face à la jolie mais mystérieuse Sakura Cross. Il ne regarde jamais personne dans les yeux mais y travaille, vu que sa maman lui répète sans cesse que c'est une preuve de lâcheté, surtout de la part d'un ''des nombreux ennemis d'Orphéo''. Oh ! Bien entendu, jamais il n'oserait se rebeller contre les règles imposées par Lytel, sa mère : il a bien trop peur des représailles et lui obéit aveuglément. Sauf dans des cas extrêmes (sa mère, qui est partisane de Santiago, n'a pas peur de tuer qui que ce soit pour le bien de son organisation), quoi que inusuels. Pourtant, il faut savoir qu'elle a tenté très tôt de l'initier aux joies de la magie ''obscure''. Quand il était jeune, elle a toujours fait en sorte qu'il l'accompagne sur le terrain lorsqu'elle prenait un ennemi de Santiago en chasse. Il ne parle jamais de cette période, ayant été profondément traumatisé par celle-ci (des cauchemars le hantent encore, mais il prend des médicaments pour éviter de faire des crises d'angoisse comme quand il était plus petit).  Et puis, il y a Leca.En tant que métamorphe humain, Isaya est amené à changer d'apparence et de personnalité. Celle-ci s'est d'ailleurs autoproclamée ''Leca'' et c'est la plus froide et la plus insensible des penchants du jeune homme. Entendre le son de sa voix lorsque c'est elle qui le contrôle relève du miracle et il est extrêmement difficile de lui arracher ne serait-ce que l'esquisse d'un sourire (bien qu'elle soit très bonne comédienne) : très introvertie, elle est du genre à rester sagement dans son coin en attendant silencieusement que l'on ai besoin d'elle. Rien ni personne ne semble l'intéresser dans ce monde. Elle n'attache pas une importance capitale à sa vie sociale, se contentant de s'accommoder aux autres et de survivre. Elle est très renfermée et peu sociable avec le reste du monde. En clair, Leca c'est : "J'aime emmerder mon monde, ne pas faire comme les autres, dire des gros mots jusqu'à ce que ma langue gonfle, qu'on me dise que je suis à tomber, que j'ai de beaux yeux, faire comme si je savais tout alors que je ne sais rien, mentir, voler et nuire. J'adore lire, être une garce, n'avoir aucune attache, faire semblant d'être gentille et attentionnée alors que je suis tout le contraire. J'aime les hommes, sauf les blonds, mais je préfère être seule. Je supporte pas l'alcool et la cigarette et je déteste le lait, le chocolat, les chats, les chiens, les vaches, les enfants et les vieux. Surtout ceux qui braillent à longueur de journée, qui vous entretiennent sur ce qu'on a plus de saisons ou qui vous regardent d'un air abattu pour que vous leur laissiez votre siège dans le bus. J'exècre la musique d'aujourd'hui, autant que les transports en commun ou lorsqu'on prononce "Leca" et non "Léca". Je hais les gens qui me surnomment "Poil de carotte", qui me disent que j'ai le visage d'une jeune fille effarouchée, qui baragouinent et qui ricanent sur le fait que je fasse pas mon âge. J'ai horreur des collégiens, des filles qui "kya", qui rigolent comme des truies, qui se rongent les ongles, qui ne connaissent pas l'existence des déodorants, qui croient que Machiavel est une marque de sèche-linge, qui passent leur vie dans les boutiques de fringues et surtout, celles qui blablatent sur le fait que je n'y connaisse rien à la vie."Elle apparaît généralement quand Isaya est en danger, elle qui s'efforce de le protéger autant que possible. Et elle n'a pas peur de se salir les mains pour lui. Elle aimerait d'ailleurs l'éloigner de Santiago et de sa mère, mais sait bien que pour le moment c'est impossible, non seulement parce qu'elle n'a aucun poids face à Lytel qu'elle déteste, mais aussi parce qu'il ne sait même pas qu'elle existe.



    ● ● Moi, mon genre, c'est le beau gosse rebelle et athlétique qui faisait fureur dans les couloirs du lycée, avec ses yeux clairs et son sourire tordu en une moue boudeuse. C'est le mec qui, en un regard, te promet une nuit de folies et d'ivresse. C'est le mec qui te fait bavouiller devant ses dorsaux puissants, ses avants-bras plus développés que ses bras, ses tablettes de chocolat et ses jambes bien développées.Moi, j'veux un mec qu'en a rien à foutre de ce que pense le peuple et qui paraît détestable rien qu'en rentrant dans votre champ de vision ; ça pleut les préjugés et les remarques complètement infondées sur ce que pourrait être l'étrange individu : dans le genre voyou notable ou freluquet irrespectueux, tu saisis la nuance ?Comme disait l'autre, l'habit ne fait pas le moine, hein ! Et ben... j'vais t'en dire une bonne : mon mec à moi, il n'aurait, de toute manière, rien d'un curé. Bref, il serait le plat de résistance parfait de Remy Sullivan qui brûle déjà de lui faire comprendre le sens du mot anglais « horny » (si y'a quelqu'un qui correspond en tout point à la description ci-dessus, qu'il laisse son numéro à ma secrétaire : j'me ferais un plaisir de le rappeler).Isaya bah... c'est pas vraiment mon genre en fait. Soyons honnête, il l'est même pas du tout.Attention ! Je dis pas qu'il est hideux, non plus. Dans les grandes lignes, il est plutôt mignon : grand, teint doré, yeux d'un marron clair fascinant, cheveux en bataille, sourire éblouissant (rien qu'en le contemplant, j'ai cru plusieurs fois avoir perdu mes mirettes). Oui. Dans les grandes lignes. Parce que c'est pas chez lui que tu trouveras l'équation suivante : torse puissant + abdos saillants + bras musclés + jambes à se damner. Isaya, lui, n'est pas particulièrement beau (je manque de faire une syncope à chaque fois que je vois sa coupe de cheveux) et, pour ''musclé'', tu repasseras : son ventre tient plus de la mousse que des tablettes de chocolat. En même temps, lui, son kiff, c'est tout ce qui touche aux ordinateurs. Pas du genre à faire un footing pour prendre soin de son corps ou même à se mettre en valeur. Il se tient bossu, met toujours les mains dans les poches, porte des pantalons trop larges et des chemises trop grandes ou très moches (quand c'est pas un mix improbable des deux). Et en plus, c'est un mordu des Converses. Bref, pas franchement classe, bien que je reste persuadée que s'il faisait un effort, il pourrait être charmant. Pas beau. Charmant.Mais bon... l'espoir fait vivre, comme on dit.Après le souci, ça reste Leca. Remy Sullivan n'est pas du genre à complimenter les gens, et encore moins les femmes qu'elle n'apprécie pas. Malgré tout, elle la reconnait bien en tant que rousse incendiaire qui, en dépit de son apparente fragilité, n'a pas peur de abuser de ses atouts pour jouer à la chevauchée sauvage. Un peu à la manière d'une poupée fragile, sa peau revêt la blancheur satinée de la nacre et ses cheveux tout faits de feu et de flammes arborent quelques boucles rebelles. À la manière de Remy Sullivan, elle pose sur chaque chose un regard bleu (d'apparence innocent) et opaque où serpente une arrogance incapable de se taire et sa bouche, un peu trop souvent close, est le siège de sourires mordants qui ne connaissent pas l’accent de l’humilité (oui, Remy sait être poète quand elle le veut). Elle est petite, menue et frêle, d'apparence si fragile qu'on croirait presque qu'elle se briserait au moindre frôlement. Mais là s'arrêtent les ressemblances entre nous deux. Entre elle et moi, c'est à celle qui saura achever l'autre la première.


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Je suis une vache. Une grosse vache à lait.

    Âge : 19 !Poste Vacants ? : []oui [X]nonComment avez-vous connu le forum? : Il parait que je suis déjà inscrite (un TC en moins de deux mois... ça ne va plus du tout...)Fréquence de venue : 7/7 ?Codes : Moi je connais une chanson, qui énerve les gens ♫ ~ Ok by Taki



Dernière édition par Isaya Hedge-Humptington le Mer 11 Avr 2012 - 18:10, édité 25 fois
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Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs
CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is

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Takeji Kido
Takeji Kido
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MessageSujet: Re: Loser High Quality | fiche Isaya/Leca {OK}   Loser High Quality | fiche Isaya/Leca {OK} EmptyMer 11 Avr 2012 - 21:23

VALIDE parce que parce que... Ben parce que. Oublies pas que j'ai dit preums huhu

Je te mets ta couleur et ton rang =D
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Loser High Quality | fiche Isaya/Leca {OK}

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