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Invité Invité | Sujet: Re: Balade à Cheval Sam 7 Mai 2011 - 16:18 | |
| Je me suis toujours demander pourquoi se battre contre quelque chose qui un jour ou l'autre, vous tuera. On a beau se battre contre elle, faire tout ce qu'on peut pour survivre. Mais à la fin, elle nous prendra quand même. Je suis peut être égoiste de choisir pour les autres. Mais j'ai toujours fais ça pour les protéger de moi, de ma maladie. Pour qu'ils ne souffrent pas de ma mort. Même si ils ont beau me dire qu'ils s'en fichent. Moi j'en suis sur que non, ca doit leur faire mal de savoir qu'un jour ou l'autre, l'être aimé meurt. C'est bien gentil de m'encourager à me battre, mais j'ai perdu la foi depuis bien longtemps. Depuis un certain jour ou j'ai entendu le médecin familial prononçait ces mots « Miyaki ne tiendra pas longtemps! Son corps et sa santé sont beaucoup trop fragile! Il ne lui reste que quelques mois à vivre avant que la maladie s'empare d'elle! Je suis désolé Madame! » Personne ne pourra me redonner la foi que j'avais auparavant. Certe, je suis toujours aussi souriante et joyeuse mais le petit quelque chose qui faisait de moi, cet être illuminé a disparu, lors que j'ai su que ma vie ne se comptait pas par années mais par mois. Je crois que la seule chose à faire à ce moment là est de prier pour moi. Pour que je survive malgré le peu de chance que j'ai..
Il n'y a rien qui pourrait sortir de mon état. Je suis comme une fleur fanée, personne ne pourra ranimé la flamme dans mon coeur à moins d'être magicien comme l'était Kanzaki. Lui. Il a toujours su comment me faire sourire. Je ne savais pas comment il faisait, mais il avait un truc en lui qui faisait que chaque fois que j'étais avec lui, j'étais heureuse et je me sentais revivre malgré la maladie qui essayait de me percuter à chaque minute. Se peut-il qu'une personne comme lui, existe? Ou bien est-ce qu'il y a une réincarnation de Kanzaki, quelque part dans le monde? Si cela est possible, j'aimerais le rencontrer pour qui me rend ce qu'il m'a pris en mourrant, le sourire..
« Ren-sama, Y a-t-il une réincarnation après la mort? Si oui, j'aimerais être une rose! Car j'en suis sur qu'elle va bientôt me chercher.. J'ai perdue la foi de me battre.. Et quoique vous puissez dire, n'y changera pas grand chose, gomen-nasai! »
Des magiciens? Tout comme Kanzaki. Cependant je refuses de me donner à ces créatures, même j'en fais partie. Mon corps contient des traces de mon passé dont j'ai honte. Et le monde entier serait la vérité sur ce que je suis. Je refuse que cela se termine comme ça. Ma mère.. Ma mère est une guérisseuse.. Mais elle avait bien trop peur que cela n'arrange pas les choses ou bien que cela ne fasse rien. Car ce n'était pas une blessure ou quelque chose créer par la magie mais par la nature. Alors ce que la nature a donner, elle ne peut être enlever que par elle même. Non? Mais que dois-je lui répondre, sachant très bien qu'il n'y a que très peu de chance que cela marche ou que j'en survive..
« Peut être.. mais vous savez, il y a des chances qu'il soit trop tard ou bien que cela ne fasse aucun effet.. Il y a très peu de chance que je m'en sors.. Si vous voulez savoir, il me reste que quelques mois à vivre.. »
Malgré les mots du chaton, mes larmes n'avaient pas cesser de couler. Comme si je savais que je pouvais mourir à tout moment. C'était attroce. Je savais que personne ne pouvait m'aider, et ni me comprendre. Mes lèvres entre ouverte laisser échapper quelques mots envers l'animal en face de moi « Arigatou-gonsamai » Un remerciement pour avoir été avec moi. Un remerciement que peut être plus tard je n'aurais pas la chance de lui dire. Vue que je serais morte. Sans lui, je serais surement morte, alors il n'est jamais trop tard, pour dire merci à la personne qu'on aime le plus et qu'on refuse de faire souffrir.
« J'aimerai..J'aimerai que vous me rendiez un service.. J'aimerais qu'à l'avenir, vous ne tombez pas amoureux de moi.. Et que vous vous ne vous attachiez pas à moi.. Je ne veux pas que vous souffriez à cause de moi.. Je vous en supplie! »
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Balade à Cheval Sam 7 Mai 2011 - 23:33 | |
| C'est la dernière fois, que je me sacrifie autant.
La princesse semble perdue dans ses pensées. Inclinant ma tête d'une pose animale, je m'interroge. Est-ce que mes phrases l'ont choquées? Ou bien cherche-t-elle encore un moyen de culpabiliser? J'avoue que ce genre de femmes finit par m'insupporter rapidement. Je n'ai plus rien à répondre, et c'est à ce moment que je préfère abandonner pour ne pas sombrer moi-même dans un état de tristesse insupportable. C'est de la légitime défense. Mais je peux encore m'occuper d'elle pour le moment. Ce qui est sûr, c'est que je l'empêcherai de faire n'importe quoi, avant que je ne pète mon câble et que je me décide à la quitter. Mes idées sont empoisonnantes, je me retrouve plein de contradictions. C'est énervant autant que frustrant. Et la princesse ne m'aide vraiment pas à me changer les idées.
« Ren-sama, Y a-t-il une réincarnation après la mort? Si oui, j'aimerais être une rose! Car j'en suis sur qu'elle va bientôt me chercher.. J'ai perdue la foi de me battre.. Et quoique vous puissez dire, n'y changera pas grand chose, gomen-nasai! »
Une réincarnation? Une rose? Quelles drôles d'envies. Il lui reste du temps à vivre, et au lieu de vivre pleinement en profitant, elle se morfond sur elle-même. Certes, j'ai engendré la discussion, mais c'est partie dans de telles extrémités que je ne sais plus comment réagir. C'est grave, j'en ai conscience, plus grave que ce que je n'ai jamais eu à vivre auparavant, mais tout de même, refuser de croire, de faire confiance, cela tient de la paranoïa. Ça m'énerve. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse? Je ne lui réponds pas, d'une parce qu'elle s'excuse pour quelque chose dont elle n'est pas responsable, de deux parce qu'elle parle avec un contradiction parfaite entre la pesanteur et la légèreté. Alors, je reste silencieux.
« Peut être.. mais vous savez, il y a des chances qu'il soit trop tard ou bien que cela ne fasse aucun effet.. Il y a très peu de chance que je m'en sors.. Si vous voulez savoir, il me reste que quelques mois à vivre.. »
Quelques mois? Pourquoi pense-t-elle à ça ? Pourquoi ne se change-t-elle pas les idées? Ce n'est pas moi qui suis souffrant, je sais que c'est facile de dire ça. Mais tout de même! À quoi bon se morfondre! Sa vie ne s'achève pas dans quelques heures, mais dans quelques mois! Ce qu'elle doit faire c'est profiter, non pas de crever avant l'heure! Mon dieu, un peu de persévérance! On ne peut rien faire quand on laisse la fatalité prendre le dessus! S'il lui reste autant de temps à vivre, c'est pour une raison. Elle pourra avoir peur lorsque sa vie se comptera en jour. Pour le moment, elle tient sur ses pieds, elle vit, elle aime, voilà tout ce dont une femme a besoin! Même! Ce qu'un homme a besoin pour vivre pleinement! Ce que je vois en face de moi, c'est une femme qui ne vit pas pleinement. Et ça m'énerve. Je veux lui ouvrir les yeux, lui faire comprendre que non, elle ne sera pas seule.
« J'aimerai..J'aimerai que vous me rendiez un service.. J'aimerais qu'à l'avenir, vous ne tombez pas amoureux de moi.. Et que vous vous ne vous attachiez pas à moi.. Je ne veux pas que vous souffriez à cause de moi.. Je vous en supplie! »
Que je tombe amoureux? Il y a une chance sur un million pour que ça arrive sans paraître méchant. C'est comme ça, je ne tombe amoureux que rarement, et pour le coup, je suis en couple. Alors il n'y a aucune raison pour que je tombe amoureux. Je peux être compatissant, attentionné, gentil voir excessivement protecteur, mais ça se terminera là. Si je tombe amoureux, je serai doublement dans la merde. Parce que j'aurai trahi Ichiru, parce que j'aurai souffert de la mort de Miyaki. Et pour moi, ces mauvais présages ne présagent rien de bon, alors je reste fermé à ce genre de choses. Mais je veux lui faire croire le contraire. Pour qu'au moins, elle profite du temps qui lui reste à vivre, si sa vie est réellement en danger à ce point là.
-Petite princesse, je suis déjà attaché à vous. Et ce ne serons pas mille mots de vous qui me feront changer d'avis. L'amour, vous dites? Si le destin en décide ainsi, je ne pourrai rien y faire. Je ne suis pas du genre à me laisser faire aussi facilement par l'amour, mais si je le subis, je ne pourrais rien y faire.
Depuis tout le temps, on m'a fait remarqué que j'avais des talents de comédiens, et de charmeurs quand je le voulais. C'est le moment de les tenter. Je dois faire quelque chose pour elle, quitte à mentir sur mes sentiments, si c'est pour lui faire plaisir. J'approche mon visage animal de celui de Miyaki, puis me penche sur son oreille et murmure :
-Mais peut-être ce fléau a-t-il déjà opéré en moi.
Je fais aussitôt volte-face et m'assoie quelques mètres plus loin, face à elle, la fixant de mes yeux couleur neige. Ce que je fais est très mal. Très très mal. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Balade à Cheval Dim 8 Mai 2011 - 0:15 | |
| Pourquoi quand on vous dit « Je t'aime.. » on est sur la défensive à la place de crier de joie et se dire qu'enfin ce jour est arrivé. J'ai l'impression que c'est ce qui se passe. Peut être parce que je sais que ce n'est qu'un mensonge et qu'on ne peut pas aimer une personne comme ça, sans vraiment la connaître et avoir vécu assez de moment inoubliable pour que le destin fasse son travail. Kanzaki a lui même dit que l'amour n'est qu'une question de temps et que le vrai Je t'aime se dit avec le coeur non avec les mots. Alors si là, je n'entends que les mots c'est que surement ils sonnent faux, ne. C'est triste comme les choses ne se passent pas toujours comme on l'aurait voulu. Comme là par exemple, je devrais être un homme ordinaire, Prince. Etre avec une femme que j'aime et être en bonne santé. Et au contraire, je suis obligé de me faire passer pour une Princess, ayant une maladie incurable qui me condamne à mort. Une femme dont le père viol et bat pour l'unique plaisir de se sentir puissant sur quelqu'un qui est faible. Pitoyable...
Pourquoi faut-il que les hommes persévèrent pour avoir ce qu'ils veulent. Je ne pourrais rien avoir de lui, même la simple requête que je lui ais demandé, il l'a refusé. Il m'exaspère, vraiment. A croire que quoique je fasse, quoi que je dise, il ne changera pas d'avis là dessus. Comment peux-t-on s'attacher à quelqu'un qui est mourrant et quoi à perdu la foi en tout? Moi je ne crois pas, car c'est comme parler à un mur. La personne reste péjorative, pessismiste et négative. Mais il y a des moments comme ça, ou je me sens vraiment pas bien et que j'ai besoin forcément de m'éfondrer en larmes et d'être l'autre coté de moi. Ce mur de larmes que personne n'arrive à convaincre ou à redonner le sourire. Mais déjà le simple fait qu'il me dise, qu'il n'y est aucune chance qu'il m'aime, me redonne le sourire. Involontairement certe mais s'en est toujours un.
« Cela me rassure.. Cependant.. Je ferais en sorte que ma mère ne vous dise rien d'autre sur ma maladie.. Pour ne pas que vous soyez là, le jour ou je viendrais à disparaitre.. »
Le châton se met à me murmurer quelque chose à mon oreille avant que je me relève avec difficulté. Je lui adresse un magnifique sourire même après ce qu'il vient de passer. Histoire de le berner un peu avant de répondre à sa fausse déclaration. Car je voyais que cela n'est pas sincère et que ca ne venait pas du coeur. Voilà, pourquoi je ne fais pas confiance à tous les gens, et que je ne les crois pas forcément, ce sont des menteurs tout comme Cheshire mais je savais heureusement pour lui que ca partait d'un bon fond, c'était pour ça d'ailleurs que j'avais souris en disant ça.
« Usotsuki* »
Un rire sortit de mes lèvres tout en continuant de marcher en direction de le refuge des loups. La marche a été longue, après ce qui vient de se passer mais on est finalement arriver. Je me dois de le stopper avant que les deux parents viennent se jeter sur lui et qu'ils croyent que le léopard veut tuer leurs bébés. Je m'abaisse à leur niveau pour bien voir toute la famille, et me met à sourire doucement. Pour ne pas inquièter toute la famille, je me met à communiquer avec eux, leur expliquant la situation, espérant qu'il me comprenne et qu'ils me font assez confiance pour que je puisse approcher les bébés du léopard. Déjà l'un deux s'échappe du refuge et vient se nicher dans mes bras en me léchant la joue. Je souris davantage puis me retourne vers toi en te montrant le petit louveteau qui d'ailleurs te regarde, intrigué par qui tu es.
« Voilà ce que je voulais te montrer.. Des louveteaux.. Je venais tous les soirs, les voir quand j'étais encore en France.. Maintenant certes ils ont grandis, mais je les aimes toujours autant.. »
*Menteur
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Balade à Cheval Dim 15 Mai 2011 - 19:34 | |
| Quand les mots ne sortent pas du cœur, cela peut faire encore plus mal.
Cette discussion devra se terminer un jour ou l'autre. Car sinon, je pense que je ne supporterai pas cette dose de pessimisme. Je suis égoïste, fier et bien élevé. Ce sont en majorité mes principaux défauts. Je veux faire plaisir, comme ma mère me l'a inculqué, quitte à dire de grossiers mensonges. Naïf, je lui obéis, même quand elle n'est pas à mes côtés. Il est aisé de mentir sur ses origines, sur son travail et tant d'autres choses. Mais l'amour, lui, est décelable à des kilomètres à la ronde lorsqu'il est faux. Et il a des effets contraires lorsqu'il est pris par l'autre ; soit la femme refuse sagement les sentiments, soit elle les accepte, quitte à vivre de cet amour faux. Au final, les résultats ne sont pas prenants. Je devrai l'avoir compris, après Alicia. Après tout, c'est elle qui m'a fait découvrir pour la première fois ce que c'était d'aimer sans être aimé. D'aimer en étant aimé, puis d'être forcé d'oublier.
Égoïste, parce que je me fiche méchamment des sentiments que peut éprouver la personne face à moi. Je suis capable de retomber amoureux, capable de beaucoup de choses, mais ce que je n'arrive pas, c'est à arrêter de mentir. Fier, en tout riche bourré de fric, je ne supporte pas qu'on me marche sur les pieds. Je joue sur beaucoup de terrain, sur l'argent comme sur les sentiments. Cela finira par me perdre avec le temps, je l'espère. Fier, je ne m'avouerai jamais vaincu.
« Cela me rassure.. Cependant.. Je ferais en sorte que ma mère ne vous dise rien d'autre sur ma maladie.. Pour ne pas que vous soyez là, le jour ou je viendrais à disparaitre.. »
Ses phrases me déprime, c'est la raison pour laquelle je ne réponds rien. En vérité, si, je prononcerai encore quelque chose. Cette phrase idiote, prononcée sur le bout des lèvres, un sourire charmeur, sans aucune émotion particulière. C'est ce qui me manque. L'émotion. Miyaki ne se laisse pas berner, heureusement pour moi, lorsque je j'observe la scène de plus loin.
« Usotsuki »
Je souris légèrement, tandis que Miyaki se met à rire. Tentative échouée, mais au moins la princesse sourit de nouveau. Après tout, c'est tout ce que je souhaite. Je suis au courant de son destin funeste. Je n'entamerai plus jamais le sujet. Maintenant, je vais tout faire pour la faire sourire, rire à en pleurer. Je crois que ça fera le même effet que celui de Myaw, ou de Takeji. En encore mieux.
J'observe la scène de loin, m'asseillant sur mon arrière train, sans bouger, obéissant sagement aux ordres de la demoiselle. La voilà qui s'approche de loups et louveteaux. Je ne fais aucune mine stressée, même si après tout, je n'ai pas envie qui lui arrive quelque chose. Je pense qu'elle les connaît. La voilà qui sourit gentiment, prend dans ses bras les jeunes louveteaux. Miyaki s'approche lentement de moi, tenant aux creux de ses bras un petit louveteau tout intrigué par ma personne. J'incline la tête sur le côté, pour signifier mon incompréhension, et toute mon écoute.
« Voilà ce que je voulais te montrer.. Des louveteaux.. Je venais tous les soirs, les voir quand j'étais encore en France.. Maintenant certes ils ont grandis, mais je les aimes toujours autant.. »
Voilà quelque chose d'attendrissant, ma foi. Je ne tente pas de sourire, me contentant simplement de lancer par-ci par-là quelques ondes positives. Dirigeant mon regard clair vers ceux noisette de l'asiatique, je lui réponds doucement :
-Ils sont vraiment craquants. Je comprends parfaitement que...
Stop, il y a un truc qui me chagrine là. Bon, ça fait déjà quelques échanges que ça dure, mais franchement, quand à devoir faire semblant, autant que la personne concernée soit d'accord. Bon, vous ne comprenez rien à mon charabia, alors, je vais vous l'expliquer à l'oral.
-Miyaki, puis-je vous tutoyer?
Je le demande, car je sais ce que c'est de tutoyer quelqu'un chez les fortunés. Autant, certaines familles se fichent pas mal du niveau de langage, mais j'ai l'impression que dans le cas de Miyaki, on fait attention au ton et au vouvoiement. Tutoyer quelqu'un pour elle veut certainement dire qu'elle est plus proche de cette personne. Et je ne veux absolument pas qu'elle prenne cela en sous-entendu, alors j'ajoute assez rapidement :
-Vous me tutoyez depuis quelques temps déjà, sans le faire forcément exprès. Moi de même. Je pense qu'il est inutile de poursuivre ainsi avec un tel langage formel. Si vous le souhaitez, je garderai le vouvoiement en présence d'autres personnes. Mais laissez-moi au moins vous parler tranquillement en privé.
Bon, voilà, ça c'est fait. Maintenant, je n'ai plus qu'à poursuivre l'action comme si de rien n'était. Lentement, j'approche mon museau du louveteau, qui, surpris, baisse brutalement les oreilles, relevant les lèves, en laissant apparaître une belle rangée de dents aiguisées. Je peux en dire pareil pour moi. Cependant, moi, je ne montre aucune attitude mauvaise envers lui ou elle. Je n'insiste pas plus, m'écarte lentement, conscient des différents entre canidés et félins. C'est assez idiot, quand on y pense. Mais là n'est pas le sujet. Presque à moi, je murmure :
-Je pense qu'il ne m'aime pas.
Contournant Miyaki, je m'approche de la petite famille. Ils n'ont pas confiance, c'est clair. La femelle montre clairement une attitude hostile, le mâle paraît indifférent, mais m'observe clairement du coin de l'œil. Différents à part, je comprends leurs attitudes. Ils sentent bien que je ne suis pas un vrai animal, je n'en ai pas l'odeur -oui, parce qu'un léopard avec du parfum, ça n'existe que dans les bouquins- et puis, je suis beaucoup trop imposant pour un léopard normal. Ils protègent leur territoire, je n'ai rien à dire.
-Ils sont mignons, quand ils me fixent méchamment. Je sens que je vais rester à une bonne distance et te laisser un peu les retrouver. Ne t'en fais pas, je reste dans les parages. J'ai simplement besoin de me dégourdir les pattes.
Et un léopard qui parle, par dessus tout. Quoiqu'il en soit, sur ces belles paroles, je recule doucement, sans effrayer la famille, et m'élance à travers bois. Dans cinq minutes je suis de retour. C'est juste une question d'épuisement. Je vais rouiller si je ne m'entraîne pas à changer de forme tout en courant. C'est un très bonne exercice, soi dit en passant. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Balade à Cheval Dim 15 Mai 2011 - 20:33 | |
| Me tutoyer. Je ne sais pas si j'ai le droit de lui accorder ce privilège au risque de réveiller la colère de mon père, une nouvelle fois. Chez nous le vouvoyement est important. Il montre notre éducation et aussi le respect envers la personne. Et vue que quand j'étais petite, je n'arrivais pas à vouvoyer les gens, mon père me battait tous les soirs. En me répétant la même chose jusqu'à ce que je m'en souvienne et que je ne fasse plus la même erreur. Cependant il y a des gens qui m'ont toujours demandé, si on pouvait se tutoyer. M. Takahata. Kanzaki. Ren. Parce qu'ils m'aiment et qu'ils veulent qu'on soit plus proches. Mais que suis-je censé répondre. J'ai peur de me faire réprimander par mes parents, s'il apprennent ça. Que suis-je censé faire. Je dois prendre une décision importante qui plus tard peut infecter des gens que j'aime et que je ne veux pas faire souffrir. Vous allez me dire que pour si peu, je m'emballe mais si je dis "Oui" à cette personne et que petit à petit, il s'attache de plus en plus à moi à un point inimaginable. Il va en souffrir lors que je disparaitrais de la surface de la terre. Je ne veux pas que cela arrive.
« Mmmh.. »
Mais avant que je puisse rajouter autre chose, le chat rajoute quelque chose à ce sujet. Il dit qu'on a fait nous deux la même erreur de se tutoyer sans vraiment faire exprès. C'est vrai, que je n'ai pas fais forcément exprès d'employer le tutoyement envers sa personne. C'est que ma deuxième personnalité Miyu prend de temps en temps le dessus et quand cela arrive, je ne peux pas vraiment agir contre elle, sinon c'est comme si je me refusais quelque chose. Et je ne supporte pas ça, même si des fois j'aurais aimée pouvoir les contrôler mais cela est impossible. Une représente la colère et la rage et l'autre l'innocence et fragilité. Ces parties de moi font ce que je suis à présent et je ne peux pas me mettre contre ce que j'ai toujours été, ca serait du suicide.
« Cela est vrai que j'ai souvent manqué de respect envers votre personne.. Alors pour me faire pardonner, je vous autorise à me tutoyer, si c'est cela qui vous fait plaisir.. »
Cependant moi je me l'autorise pas, mon enfance a bien été trop stricte envers ça, alors je ne peux pas enlever cette partie de moi. Lui n'a pas eux la même éducation alors il peut se le permettre. Je détourne mon regard du léopard pour voir le comportement du louveteau et de sa famille. Oui hélas ils n'apprécient pas trop Ren. Ils ont peut être sentis qu'il n'est pas un vrai animal. En même temps un léopard ne se parfume pas le matin pour être propre. Il se lèche juste le pelage. Il faut que je calme l'ambiance, je ne veux pas de conflit entre les animaux, j'ai toujours détesté ce genre de chose alors ca ne va pas être maintenant que cela va changer.
« Onegai, Rocky calme toi.. »
Quoi que je dise, quoi je fasse, la tension est toujours là. Et pour en rajouter plus, il s'approchent du nid et le père se met en avant pour protéger la famille. Pourquoi tout ça. Ils n'ont plus confiance en moi. Je vous jure qu'il ne fera rien. Pourquoi ils réagient comme ça, il savent très bien que j'emmènerais personne de mauvais près de leur nid, alors pourquoi se fait-il autant de soucie. Je baisse la tête lègérement en soufflant quand celui ci réplique et dit qu'il va faire un tour, me laissant seul pour les retrouvailles, et qu'il préfère ne pas trop s'approcher de la famille. Mais avant que je puisse dire quelque chose pour l'empêcher, ou le retenir. Il part..
C'est gagnée, je me retrouve de nouveau toute seule. Alors de mon coté, je décide de prendre l'air dans la forêt, histoire de me remettre de tout ce qui s'est passé à présent. J'ai besoin de faire un compte rendu sur ma vie et de prendre du recul sur tout ça. Alors je délaisse la famille en lui expliquant que je serais bientôt de retour, puis parcourt la forêt en fixant le ciel de temps en temps. J'aurais aimé être le ciel pour observer de là haut tout ce qui se passe et protéger les personnes que j'aime, malheureusement cela est impossible.
Pendant ma route, une douleur me prit la poitrine une nouvelle fois. Alors je me stoppe un court moment en me maintenant à l'aide d'un arbre. Je sais que ce mal provient d'autre chose que ma maladie, comme si la présence d'une personne que je redoute approche. Et vue que je sais que je me trompe jamais, au loin je vois une ombre imposante qui s'avance vers moi. Papa. J'essaie de faire demi tour en marchant demi tour, mais malheureusement il utilise sa vitesse ultra rapide pour arriver devant moi et m'attrape par le coup. Je manque presque de suffoquer, manquant d'air. Un sourire se dessine sur les lèvres à ce moment alors la seule chose que je puisse faire encore à ce moment est..
« REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN »
Mon père se met à rire à ce moment, il ne croit pas qu'il va venir me sauver. Moi je ne peux pas me sauver moi-même. J'ai mal à la poitrine et en plus de cela, il bloque tous mes pouvoirs, je ne peux donc pas l'attaquer en face. Il est persuadé que Ren se joue de moi et qu'il s'amuse à me mentir pour me briser comme lui il fait depuis tant d'année. C'est ça qui le fait rire. Me voir gaspiller toute mon énergie pour appeler quelqu'un qui n'a jamais fais attention à moi, c'est juste une illusion, pour que je sois heureuse..
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Balade à Cheval Ven 20 Mai 2011 - 22:45 | |
| When you believe So hard you will.
Qu'est-ce que c'est que cette hésitation? Je peux comprendre qu'elle prenne le temps de répondre, mais à ce point, c'en devient presque blessant. Elle m'a tutoyée de nombreuses fois, et voilà que son hésitation est à son apogée actuellement. Je reste silencieux, et voici ce que la princesse prononce :
« Mmmh.. »
J'appelle pas ça de la conviction. Je m'attendais à quelques choses de plus... direct. Enjoué. Je ne sais pas. Si elle m'aime, elle se sentirai extrêmement heureuse et me le ferai sentir. Ou bien cache-t-elle ses sentiments. Plus je la côtoie, plus je penche vers ce côté plutôt malsain. Je pense. Et puis, c'est quoi ce manque de logique? Elle change si vite d'expression qu'on ne sait jamais quoi penser face à elle. C'est déstabilisant. On croit lui faire plaisir, puis enfin elle se referme. Les pratiques aristocratiques. C'est lourd. Je crois que c'est à cause de mon esprit un peu trop libre que ma mère m'a renié à moitié. En tout cas, maintenant je suis tranquille. Je lui explique donc pour la persuader qu'elle fait une erreur en ne m'autorisant pas à la tutoyer. Oui c'est une erreur. Et donc, la voilà qui me répond.
« Cela est vrai que j'ai souvent manqué de respect envers votre personne.. Alors pour me faire pardonner, je vous autorise à me tutoyer, si c'est cela qui vous fait plaisir.. »
Me faire plaisir? Je hausse un sourcil. Elle m'amuse, ce petit bout de femme ignorante. Elle est très naïve. Ou peut-être pas assez, par moment. Elle subit de nombreuses choses sans pouvoir les combattre. Des fois, elle se défend, des fois elle en souffre en fermant la bouche, mais en hurlant certainement mille mots dans son cerveau, au point de provoquer un cruel mal de tête. C'est en parti pour ces tortures intérieures que moi-même, j'ai eu besoin de m'en aller. Je suis télépathe avec les animaux, elle l'est aussi. D'un côté, nous sommes connectés sans être lecteurs de pensées. On se comprends bien par moment.
« Onegai, Rocky calme toi.. »
Rocky? Alors, comme ça, le canidé s'appelle Rocky. On dirait un mix avec un Disney et une roquette. C'est marrant. Peut-être est-ce elle qui me donne une si bonne humeur. Je n'en sais rien. Et pourtant, il y a quelques secondes, j'étais sur le point de m'en aller. Son humeur changeante m'atteint, dirait-on.
Mais cette fois-ci, je m'en vais réellement. J'ai besoin de me défouler. En vérité, ce n'est qu'une excuse. Bon, je cherche quand même à allonger la sauce, mais en vérité, je me dirige vers la maison. J'apprécie ma forme, mais en étant avec elle, je préfère rester sous forme humaine. Question d'humanité. Ça fait toujours bizarre de parler avec un léopard tout en sachant qu'il est humain. Que ceux qui ne me croient pas se lèvent... et sortent de la pièce. Quoiqu'il en soit, je demeure rapide et furtif pour rejoindre l'intérieur de la bâtisse. Parce que évidemment, le majordome a dû fermer la fenêtre. Donc, je me fait petit ocelot et monte les marches pour arriver jusqu'à la chambre. Heureusement, je ne croise personne. Rapidement, je me change, passe devant le miroir de la chambre pour arranger mes cheveux parsemés de feuilles, et redescend les marches. Je passe devant la maîtresse de maison, qui m'interroge brutalement, demandant si Miyaki était avec moi. Malheureusement, je réponds négativement, et celle-ci s'empresse de me dire que son mari est sorti en forêt, et que je ne devrai pas la laisser seule avec lui. Comme si le sang me monte aux cerveau, je me mets aussitôt à courir. Je connais trop peu son père pour émettre des hypothèses foireuses, mais je le connais suffisamment pour savoir que ce n'est pas une bonne fréquentation, peu importe ce que mon père en pense. Et puis, battre sa fille en public... je n'ose imaginer ce qu'il se passe s'il n'y a personne. Au bord de la forêt, je profite de mon arrêt pour reprendre mon souffle. Alors, par où chercher? Si ça se trouve, elle joue encore avec ses amis canidés. J'espère.
« REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN »
Ou pas. Sans en entendre plus, je me sers de mes sens félins pour enregistrer rapidement la source du bruit et me diriger à grands pas vers elle. J'ai l'impression d'avoir le diable aux trousses, et quand je serai arrivé à destination, je vais certainement tomber dans les pommes sous le choc du manque d'oxygénation du cerveau. Quoiqu'il en soit, pour l'instant je m'élance sans crier gare.
J'aperçois alors les deux êtres. L'un en très mauvaise position, que je reconnaît rapidement. Le deuxième, auquel je ne tarderai pas à sauter à la gorge. Maintenant, je n'attends pas un instant. Je profite de mon élan pour repousser à coups de gros mouvements de bras ainsi que de mon poids afin de faire chanceler le père et le faire tomber à terre. Et par je ne sais quelle chance, j'y arrive plutôt bien. Me relevant aussitôt, je chancèle à mon tour. Vous voyez! Quand j'avais dit que j'allais tomber dans les pommes. Je vais faire une syncope si ça continue. Je respire difficilement. Cependant, malgré ma vue qui blanchit dangereusement, je titube jusqu'à Miyaki, passant rapidement une main sur sa joue, lui demandant d'une voix presque agressive :
-Tu n'as rien?
Je me retourne vers le père qui s'est certainement relevé depuis le temps, en passant ma main devant Miyaki d'un geste protecteur, retirant celle sur sa joue. Je ne vois pas encore très bien, voir pas du tout. À vrai dire, je suis vraiment au bord de la syncope. Si j'essaye une simple télépathie, je tombe. Il faut que je me calme. Alors, je tente de regarder l'homme face à moi, d'un regard haineux malgré mes yeux vitreux, et lance brutalement, avec toute la force dont je suis capable.
-N'en avez-vous pas marre de torturer votre propre fille?!
Père indigne! _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Balade à Cheval Sam 21 Mai 2011 - 19:15 | |
| Arrête. Arrête. Je t'en supplie. Je ne veux pas mourir maintenant. Alors par pitié, Papa arrête. Je sais très bien que pour toi, je suis la honte de la famille, un enfant non désiré. Alors ce n'est pas la peine d'en rajouter. Je l'ai compris. Pourquoi continues-tu de me faire souffrir alors que j'ai déjà assez mal comme ça. Si tu essayes de me mettre en colère contre l'homme que j'aime alors dommage cela ne marche pas. Je crois en lui. Je crois assez pour ne pas croire à ce que tu dis. Mercredi, qu'est-ce que tu essaies de faire. Je ne te comprends pas. Et pourtant j'aimerais par moment. Peut être que ca aurait changer les choses entre nous. Tu ne crois pas. J'en suis sur qu'au fond, ce que tu veux, c'est que Miyoko soit ma véritable nature et que je sois comme elle. Mais pourquoi? Elle est froide, cruelle, sans coeur.. Oui comme toi. Mais elle ne sera jamais moi. Elle est ce que je renie pour ne pas te ressembler alors ne croit pas qu'un jour, je serais la personne que je redoute et hais le plus au monde.
Mes yeux se fermant petit à petit, un bruit de fond qui m'intrigue mais que je ne peux identifier par le manque d'air, qui me fait peu à peu perdre conscience. Je sais très bien que je dois me battre contre, mais c'est impossible. Il m'éttoufe, il m'empêche de respirer. Alors comment suis-je censé faire pour risposter, si son pouvoir m'empêche d'utiliser le mien. Aidez-moi, je vous en supplie. Je ne veux pas mourir maintenant. Je l'aime et je veux lui montrer. Ren.. Je t'aime!
Au moment ou je crois que tous les espoirs sont perdu et que je vais mourir sous étouffement, quelqu'un lui saute dessus et qui le fait peu à peu perdre le contrôle et qui lache la main. Je tombe à cet instant au sol, presque insconciente mais je respire. Malheureusement, mon père n'appréciant pas l'acte que celui ci à fait envers lui. Il se retourne vers la personne, lançant un regard noir presque meutrier puis commence à former de sa main une boule de feu qui balance aussitôt vers le sol ou nous nous trouvons pour que l'autre s'éloigne de moi et qu'il puisse reprendre ses occupations. Malheureusement cela n'a pas l'air plus que ça de l'énerver ou même de le faire fuir ce qui mit de très mauvaise humeur mon père.
« Tu n'as rien? » « Que cherches-tu de faire ainsi? A la sauvée ou la brisée? Tu lui mens, tu la blesses.. Tu es comme ta pauvre mère.. Tu mériterais qu'on t'écrase! »
Avant que je ne puisse répondre à sa question, il répond à ma place. Puis le regard qui lui est adressé qui est censé l'effrayer, le fait rire. Il s'approche de lui, puis une fois face à face, il attrape par le col en le plaquant contre le mur.
« Bouh que j'ai peur de toi.. Je suis bien plus vieux et âgé que toi.. Tu aurais du écouter ton père et de ne pas te mêler des affaires des autres.. Miyaki m'appartient.. Et t'amuse pas de la détruire à ma place.. Sinon je mettrais fin à ta vie.. »
Celui ci après prit la parole lui demandant s'il a pas marre de me faire du mal. Il hoche négativement la tête comme réponse, puis soupire en te voyant dans ton état pitoyable. Comme une pauvre bête entre la vie et la mort. Ce qui d'ailleurs le fit de nouveau rire. Il a cru avoir quelqu'un de plus coriace qui ressemblerait à son père. Juste ça, sa le déçoit et se mit à la balancer.
« Tu me fais pitié, pauvre gosse.. Je suis réelement déçu de voir que mon adversaire n'est qu'un amateur.. Fuis avant que j'écrase comme une fourmie et disparait de la vie de Miyaki.. A JAMAIS ! »
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Balade à Cheval Dim 22 Mai 2011 - 20:50 | |
| C'n'est qu'un humain, béni de pouvoirs.
Vous savez, les hommes ça sert à rien. Ça se croit fort en toute circonstance, ça a conscience d'être fort, ce qui font certains d'eux sont peut à peu devenus macho. Mes gestes actuels en sont la preuve. Je suis épuisé après avoir couru autant, je suis épuisé et pourtant j'ai foncé face à danger. Je ne connais pas le père de Miyaki. Ou bien seulement de réputation. Ce qui ne m'avance pas plus qu'un « cruel et odieux » bonhomme. Tous les hommes le sont. C'est juste que c'est plus ou moins enfermé dans leur tripes. Les femmes aussi, c'est comme ça. En fait, je crois que la race à blâmer est l'être humain dans son entier. Vous vous demandez certainement ce qui m'amène à penser aussi distinctement pour une fois, sans proclamer des « Ah! On s'en fout » ou autre. C'est parce que pour une fois, j'y pense en toute connaissance.
Et maintenant, je suis avec cet homme « cruel et odieux », sans autre arme que mes propres forces déjà bien minces. Et pourtant, j'essaye de faire face à ce père immature. J'ai toujours eu du mal avec les enfants, je n'en suis pourtant pas à torturer mon enfant si jamais j'en ai un, un jour. Je ne comprends pas. Peut-être que lorsque je serai face au problème, je comprendrais mieux. Ce n'est pour l'instant malheureusement pas le cas. J'inspire profondément pour permettre d'irriguer plus explicitement mon cerveau en manque d'oxygène. Et je tousse à moitié. Mon mal de crâne me cisaille la tête de bout en bout. Et c'est loin d'être joyeux.
« Que cherches-tu de faire ainsi? A la sauver ou la briser? Tu lui mens, tu la blesses.. Tu es comme ta pauvre mère.. Tu mériterais qu'on t'écrase! »
Je ne comprends pas tout. À qui s'adresse-t-il? À elle, certainement, mais ça n'arrange pas sa position. Il ne me connait pas. Il pourrait l'apprendre bien vite. Pour le moment, je tâche de distraire le clown pour reprendre le fil de mes idées et finir d'estomper mon mal de tête. Le père a sans doute compris la supercherie, mais au moins, il continue à parler. Allant même jusqu'à répondre à la place de sa fille.
« Bouh que j'ai peur de toi.. Je suis bien plus vieux et âgé que toi.. Tu aurais du écouter ton père et de ne pas te mêler des affaires des autres.. Miyaki m'appartient.. Et t'amuse pas de la détruire à ma place.. Sinon je mettrais fin à ta vie.. »
Alors ce genre de personnes, je ne les apprécient pas du tout. Mais alors, à un tel point qu'ils me coupent mon envie de manger, et me donne une forte envie de vomir. J'ai envie de leur cracher à la figure, et mine de rien, l'énervement commence à augmenter. Et rapidement, il atteint son apogée. J'ai envie de luis sauter à la gorge. Mais je m'en retiens, parvenant peu à peu à faire cesser ces couleurs blanches qui obstruent ma vue. J'inspire un bon coup, mais le père me balance presque littéralement contre un arbre, et réitère ce qu'il a fait sur sa fille. C'est-à-dire un étranglement pur et dur.
« Tu me fais pitié, pauvre gosse.. Je suis réellement déçu de voir que mon adversaire n'est qu'un amateur.. Fuis avant que j'écrase comme une fourmi et disparait de la vie de Miyaki.. A JAMAIS ! »
Manque plus que le petit rire, et là, il rentre totalement dans la peau du grand méchant loup. Sérieusement, je crois qu'il à un problème, il devrait consulter un psychologue, parce qu'à cet âge, ça peut être dangereux pour la santé. Enfin, je pense qu'il ne pourrait rien faire pour lui. Alors, au lieu de dépenser de l'argent pour lui, autant le laisser crever. Bon, revenons-en au fait. Je suis contre un arbre, la main puissante de ce père chiant sur ma gorge, nouant ainsi la partie la plus fragile d'un corps humain. Là n'est pas le sujet. Je profite de son regard tourné vers Miyaki pour repousser le père avec mes pieds. Il ressent un gros coup dans son estomac et me lâche aussitôt. Père de pacotille, insolent, bâtard! On a beau être doté de pouvoirs, il faut savoir bien les utiliser. Moi, je n'en ai pas la force. Si on a les mêmes choses aux mêmes endroits, je peux tenter un truc rapide, pouvoirs ou pas pouvoirs.
Je saisis la main de Miyaki et observe l'homme face à nous deux. Le truc, c'est comment faire pour qu'il s'en prenne plein la figure. Je ne pourrais même pas l'approcher. Je n'ai pas peur de lui, je cherche un échappatoire pour Miyaki, nuance. À droite, à gauche. Je ne suis pas télépathe avec les plantes moi. Au pire, je suis télékinésiste à mes heures perdues. Et je n'ai pas d'énergie actuellement donc on laisse tomber. Je crois que la meilleure chose à faire est encore de déclarer forfait. Ou pas. Je crache presque aux pieds de son père, proférant ces paroles :
-Miyaki ne vous appartient pas! Ce n'est rien d'autre qu'une femme qui demande de l'affection! Osez dire le contraire! Vous êtes un odieux personnage! De plus, de par ma chair et mon sang, il est impossible que je sois faible, si bien sûr vous traitez mon père comme une personne douée.
Ce qu'il est. Mon père est réellement un magnifique personnage. Je n'ai malheureusement pas eu la chance de le voir assez longtemps, mais à présent que je sais où il habite, je vais pouvoir venir le voir plus souvent. J'inspire profondément. Ce mec me fait de l'effet. Il n'est pas ce que j'imagine. Je veux dire, je sais qu'il est idiot, borné et machiavélique, mais j'ai beau imaginer ses gestes à l'avance, je n'arrive pas à les discerner distinctement. Là est le problème. Je parle, je parle, c'est que je vais mieux. Il faudrait que j'arrive à déstabiliser la carrure de boxeur en face de moi. Ah la la.
[HRP: Hum, le père pourrait pas dire que Miya est un mec, histoire que le scéna avance?] _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Balade à Cheval Dim 22 Mai 2011 - 21:28 | |
| Je ne sais pas ce qui se passe, mais le rire de mon père m'atteint tout de même. Son rire exprime bien des choses, mais ces choses là sont bien pire que tout. Car toutes ses intentions sont machiavéliques et servent à détruire des gens. Il est mauvais, et le restera toujours. On ne peut pas changer les gens, même avec de la magie. Pour que quelqu'un change, il faut que la personne le veut. Sinon c'est peine perdu. Et j'en sais quelque chose. Car moi même, j'ai essayé de changer en quelque chose que je ne suis pas. Et cela n'a rien donner en échange. Alors j'ai abandonné, pour m'accepter comme j'étais.
Certe je ne lui appartiens pas mais pour lui, je suis sa priorité. Il refuse que le monde qui m'entoure s'approche de moi. Je suis son pantin animé. Il veut me contrôler, me manipuler, me détruire comme beau lui semble pour ensuite m'autodétruire par les mutilations et le suicide. Même si à la fin, je le fais pas. Il a une excuse pour reprendre ses actes. Cependant quand mon père entend le mots « femme », il se met brutalement à rire en s'approchant de nous, pour empoigner mes cheveux. Avant de lui révéler ma véritable identité. Qu'en réalité, je ne suis pas une femme mais un homme. Il sait déjà d'avance qu'en apprenant ça, il va me rejeter et me fuir comme si j'ai la peste. Et cela lui permet de plus de se débarasser de lui et de reprendre ses activités favorites sur moi.
« Miyaki ne vous appartient pas! Ce n'est rien d'autre qu'une femme qui demande de l'affection! Osez dire le contraire! Vous êtes un odieux personnage! De plus, de par ma chair et mon sang, il est impossible que je sois faible, si bien sûr vous traitez mon père comme une personne douée. » « Une femme? Laisse moi rire.. Je vais t'apprendre quelque chose qui va changer ta vie.. Miyaki est un homme, Ren ! Maintenant que tu sais ça, que vas-tu faire? Vas-tu fuir la vérité et la laisser entre mes mains ou va tu acceptais ce qu'il est et le protéger tout de même? Ahah.. Pitoyable.. Ton père le savait depuis le début et il a accepter parce que pour lui ca ne change rien.. Mais vue que tu es le fils à maman, ton comportement ne va pas être le même que le sien ! »
Il lache soudainement son emprise sur mes cheveux, et avance vers lui avec un sourire machiavélique en riant. Reprenant peu à peu mes esprits. Mes larmes coulèrent de mes yeux, en apprenant que mon faux père avait dis la vérité sur moi. Maintenant tout est finis, il va me rejeter comme les autres. Je dois partir. Loin. Très loin d'ici et ne plus jamais revenir. J'essaye en vain de me relever pour pouvoir partir d'ici, mais la douleur est toujours là et me bloque sur place. Je toussote un peu avant de m'appercevoir que j'ai craché quelques compots de sangs. A bout de force, ne. Comment je vais faire pour retourner à la maison. Lestat, pourquoi tu n'es pas là quand j'ai besoin de toi. Je sais qu'il y a que toi qui peut m'aider et me comprendre. Alors réagit, sans que j'ai besoin de toi. S'il te plait. Je me tourne vers les deux hommes, en étant toujours en larmes. Et murmure à voix très basse, les quelques mots que je puisse encore prononcer.
« Pardonnez-moi ! Lestat.. Aide.. »
Je m'écroule au sol en ne pouvant en dire plus. Ma vision est flou, et je ne sais pas ce qui se passe encore ou comment il a réagit. Il a du partir, s'il faut. Oui je crois qu'il va partir. Il a du pas supporter le choc, il est dégouté et m'en veux de ne lui avoir rien dis. Oui c'est surement ça. D'ailleurs mon père rit en me voyant à terre, et sait que Ren ne va rien faire sous le choc, donc il en profite de me reprendre en main, en prenant en main sa ceinture pour m'apprendre à désoébir. Et me bat en public, si nous pouvons dire ça. Il n'a honte de rien, il sait qu'on le craint et qu'il a le pouvoir, alors il se permet de tout, même en public. Suite à ce qui me fait, je ne peut hurler vue dans l'état que je suis alors juste des coinement de douleurs et des futils pleures sortent de ma bouche, en le suppliant d'arrêter.
« Pleure toute façon, tu ne sais que faire ça.. Pleurez! Pleurez et encore.. Tu ne sers qu'à ça toute façon.. Alors autant en profitez.. »
Servir qu'à être baiser, frapper, rabaisser, humilier. Voilà en quoi il fait référence à ce moment. Merci de le dire en public, je crois que je pourrais plus jamais voir Ren comme auparavant. Je resterais avec ma famille et puis basta. Je pleure toujours en essayant d'utiliser mes pouvoirs pour me défendre, mais la once de magie est trop faible donc elle disparait dans l'immédiat. J'abandonne toute échapatoire et ferme les yeux.. Faite que ce cauchemar s'arrête, par pitié!
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Balade à Cheval Mar 24 Mai 2011 - 17:31 | |
| C’est comme si le vent qui soufflait face à moi, Devenait tornade, m’empêchant d’avancer.
Du peu que j’ai vu, je crois que le père de Miyaki est vraiment une des personnes que je répugne le plus au monde. Ils n’ont de respect que pour eux-mêmes, profèrent des choses abominables sans en avoir une seule fois conscience, sans faire apparaitre une seule trace de honte sur leur visage. Voilà le genre de personnes que je n’ose même pas approcher. Et lorsque la rencontre est obligatoire, ça ne termine jamais bien. Pour ainsi dire, ça ne commence jamais mieux que par une bonne baffe. Si pour le moment, je n’ai pas agressé à proprement parler le père de Miyaki, c’est que j’ai au moins moi une once de respect pour celui qui a aidé à mettre au monde Miyaki. Après, que ce soit voulu ou non, ma philosophie reste la même, elle ne fait aucune distinction. J’observe le père indigne qui m’écarte subitement de ce petit bout de femme innocente. La prenant par les cheveux, voilà ce qu’il dit :
« Une femme? Laisse moi rire.. Je vais t'apprendre quelque chose qui va changer ta vie.. Miyaki est un homme, Ren ! Maintenant que tu sais ça, que vas-tu faire? Vas-tu fuir la vérité et la laisser entre mes mains ou va tu acceptais ce qu'il est et le protéger tout de même? Ahah.. Pitoyable.. Ton père le savait depuis le début et il a accepter parce que pour lui ca ne change rien.. Mais vue que tu es le fils à maman, ton comportement ne va pas être le même que le sien ! »
Mon sang ne fait qu’un tour, et pourtant, je n’ose pas même bouger le petit doigt. Les images se mélangent dans un affreux mal de tête, comme si l’on faisait cuire ma tête. Je suis pétrifié sur place. Je n’ose vraiment pas bouger. Et là, j’ouvre la bouche. Rien ne veut sortir. C’est pas possible, ce mec essaye encore de me séparer de Miyaki, cette femme. Non, ce n’est vraiment pas possible que ce soit un homme. Un homme cruellement beau, qui plus est. Ça me donne envie de vomir. Vomir de cette beauté inattendue. Ce père ne ment pas. Plus j’y réfléchit, plus j’ai du mal à croire qu’il aille jusqu’à proférer un tel mensonge juste pour m’écarter de la vie de Miyaki. Alors, réaction idiote pour encaisser un gros choc, je recule petit à petit, pose ma main sur un arbre, l’air de suffoquer. C’est pas vrai. Dites-moi que c’est pas vrai. Pas que ce soit un homme. Pourquoi je réagis aussi durement pour une simple révélation, certes étonnante, mais réaliste.
Je m’éloigne rapidement, et lorsque je n’aperçois plus personne, je souffle un bon coup, et m’adosse contre un arbre. Soupirant, j’observe la cime des arbres. C’est quoi cette réaction immature? Pourquoi me suis-je enfui? Je n’en sais rien. L’image de Miyaki force les barrières de mon cerveau. Une chaleur envahit mes joues. Je rougis? Deuxième réaction débile. Je me déteste. Je suis avec Ichiru. Alors pourquoi? J’ai l’impression de ressentir quelque chose pour elle. Enfin, pour lui. C’est pas possible. C’est tellement faible un humain. Ça se croit fort. Au final, ça n’est rien. Je ne peux pas la… le laisser aux mains de son père. Ce qui est clair, c’est qu’il est devenu plus séduisant maintenant que je sais que c’est un homme. Et si nous sommes assez proches, je ne résisterai pas à l’envie de l’habiller en homme. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le sujet actuel.
Je retourne aussitôt près de Miyaki et de son père, qui continuent les hostilités sans ma présence. J’ai pris soin de me reposer un peu pour arriver exténué. Alors, je fonce sur le père de Miyaki, l’empêche de faire quoique ce soit, le fout par terre, tout sens félins au-dehors. Je l’empêche de faire un seul geste en utilisant mes pouvoirs de télékinésie. Je suis énervé, et pour le coup, je me sens de déplacer des montagnes pour sauver Miyaki de sa vie actuelle. Attrapant le jeune homme travesti par la main, je n’ose pas même le regarder. J’ai l’impression d’avoir affaire à un étranger. Tout ce qu’on a vécu ensemble, j’ai l’impression que ce n’était qu’un simple rêve. Il me fait beaucoup plus d’effet. Je sais qu’il ne va pas pouvoir courir longtemps. Il n’en a certainement pas la force. Et son père va certainement se rapprocher de nous dans quelques instants. Et moi, je commence sérieusement à recevoir le contrecoup de mes pouvoirs utilisés à tort et à travers, alors qu’ils ne sont pas mes dons premiers. Quel idiot je fais.
En vérité, il y a un moyen de semer pour de bon -ou pas- le père de Miyaki. C’est assez dangereux, vu l’état dans lequel je suis, et c’est surtout contre mes opinions personnelles. Si Takeji venait à le savoir, je me ferai vanner toute ma vie dessus. En attendant, je n’ai pas le choix. C’est maintenant ou jamais. Tenant toujours la main de Miyaki, je fronce durement les sourcils, réfléchit à un endroit éloigné où je pourrais me rendre et… effectue la première téléportation de toute ma vie.
J’inspire profondément et regarde autour de moi. Je vois déjà trouble. Ah, pas le choix, je vais vraiment tomber dans les pommes. Espérons que je suis loin de notre ancienne localisation. Nous sommes dans une petite clairière, du moins, ce que je peux en voir. En fait, ce que je vois le mieux, c’est l’homme en face de moi. L’homme cruellement beau, transformé en fille du XVIIe siècle, m’observant de cette air ahuri qui le rend si mignon. Je ne sais pas si c’est le manque de respiration qui me procure ce sentiment de joie subite. Soudainement, sans prévenir j’approche mon visage du sien et l’embrasse doucement, n’hésitant pas à faire rapidement céder la barrière de dents. Aussi rapide que la baiser langoureux commence, je termine. En murmurant presque, mais en parlant suffisamment pour qu’il puisse l’entendre :
-Ose dire que je ne ressens rien pour toi, à présent.
Mon cœur a l’impression d’être cisaillé en deux, et je me plie d’un seul coup, les mains sur le ventre. Je crois que j’ai largement atteint mes limites. Sans pouvoir me retenir davantage, je crache subitement du sang. Peu avant de lâcher prise, m’écroulant sur le sol, inconscient. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Balade à Cheval Mar 24 Mai 2011 - 18:58 | |
| Qu'est-ce que je vous avez dis. Il n'a pas supporté le choc et s'en est enfui. Non ne me laisse pas. Je t'en supplie. Je ne veux pas mourir. Je veux vivre. Ren.. Je veux juste être aimer par les autres. Est-ce que c'est si compliqué que ça. Lestat est le seul à m'aimer et m'accepter comme je suis. Pourquoi personne n'est comme lui. Pourquoi ils n'acceptent pas la différence. Pourquoi. Si c'est ça le monde dans lequel je vis, alors autant que je meurs. Ainsi je n'aurais aucun regret, ni douleur. J'aurais vécu aux moins un seul et grand amour. Kanzaki. Celui qui a ouvert mon coeur, et qui a toujours tout fait pour je sois heureux. Jamais je ne pourrais l'oublier. Jamais..
Ayant plus la force de me battre, j'abandonne. Laissant profiter mon père. Je n'ai plus rien à attendre de ce monde, alors pourquoi je continuerais à me débattre. « Ad... » dis-je avant d'être interrompu par quelqu'un qui plaque mon père au sol et l'empêche de continuer son jeu avec moi. Mais qui est cette personne? Lestat? Ren? Non impossible je n'ai pas entendu la voix de Lestat. Ren, mais pourquoi? Il est bien parti non. Alors pourquoi il revient, sachant que je ne suis la personne qu'il espèrait. Je ne sais pas quoi penser. Je suis perdu. Mais avant que je ne sois complêtement perdu dans mes pensées. Un contat. Une main. Celle ci attrape la mienne et m'attire loin de mon père. Comment est-ce possible. Et pourquoi? Je n'y comprend plus rien, qu'on m'aide. Alors avant de replonger dans ma tête, je me relève avec le peu de force et le suit en boitant. Ma robe est déchirée et pleine de sang, quant à moi j'ai du sang partout et des cicatrices immondes sur mon corps. J'ai l'air d'un cadavre vivant ainsi. Honte à moi d'être ainsi et ne pouvoir rien faire. Honte à moi.
Hein? Quoi? Qu'est-ce qu'il se passe? Du jour au lendemain, je me retrouve dans une clairière alors qu'auparavant j'étais dans une forêt. Okey, je suis perdu, complêtement perdu. Mais je suffoque presque en remarquant tout ce sang sur mes mains. Ah oui c'est vrai, je ne vous l'ai pas dis. J'ai peur du sang, depuis que mon père a créer en moi une vision d'horreur ou je le vois en train de me tuer.. Mais aussi parce que chaque fois que je vois du sang, ca me fait voir dans ma tête, la scène de ma mort, ou je suis recouvert de sang et mort. C'est pour ça, qu'à ce moment, je manque d'air et de suffoquer en posant brutalement ma main à ma poitrine. La douleur a disparu mais une autre s'est créer, celle de l'angoisse et de la peur de mourir. J'essaie alors de reprendre mes esprits et de me calmer en me replongeant dans mes rêves d'enfants en fermant les yeux. Juste pour une courte pose, le temps que je m'en sois remis et que je puisse de nouveau parler et me tenir debout, malgré les douleurs de la ceinture encore sur mon corps.
A cet instant, je le fixe d'un air ahuri. Je ne comprend toujours pas ce qui se passe et comment on est arrivé ici. Tu peux me le dire Ren. Tu es téléporteur aussi. Ah pourquoi je suis le dernier au courant. N'empêche que j'ai pas l'air con avec cette air ahuri sur mon visage. Je sais, je suis niais, inconcient et rêveur.. Non mais les êtres humains ne sont pas parfait alors arrêter de me faire toutes les reproches du monde. Je suis comme je suis, point à la ligne. Vous allez voir si ca continue ainsi je vais changer d'humeur et être lunatique. Juste parce que je me met en colère contre les gens qui espionne ce que je fais. Non faut pas comprendre. Par moment ça se joue dans ma tête, faut pas chercher. Bref pour mettre fin à cette scène d'ahuri, je recoie ce qu'on peut dire l'innatendue. Un baiser langoureux de la part du jeune homme fort séduisant qui se trouve devant moi. Alors là, c'est pas ahuri mais bécasse.. Mes joues s'empourprent de rose automatiquement, et ne peut m'empêcher malgré ma volonté de vouloir prolonger ce baiser, jusqu'à ce qu'il soit stopper par lui.
Hein? Quoi? Qu'est-ce qui veut dire par là? Qu'il..qu'il m'aime? Non comment est-ce possible? Pourtant ca devrait être le contraire, vue qu'il sait ce que je suis. Je n'y comprend plus rien. Alors je reste avec mon air ahuri qui me tient tant à coeur, et plonge mon regard dans le sien. Qu'est-ce que j'ai pas l'air con comme ça, non. Ah mon dieux, je sais pas mais moi je vous dis, qu'il y a pas plus pire que moi dans cette terre. Quoi encore? Je ne lui ai pas répondu. Qu'est-ce que tu veux que je lui réponds quand je ne peux plus bouger et que j'ose rien dire pour ne plus me payer la honte après ce qui s'est passé.
Ren!! Non!! Ne meurt pas. Pourquoi tu craches du sang, pourquoi tu as fais ça. Tu n'aurais pas du faire ça, pour moi. Même si tu sous entend que tu m'aimes. Tu n'aurais pas du utiliser le peu de force qui te reste pour moi. Pourquoi tu l'as fais. Je rampe près de lui, puis ne lache pas sa main. Et comme un con, oui comme un con. Mes larmes se mettent à couler, et comme dans tous les films dramatiques, je lui parle sachant très bien qu'il faut peut être que j'appelle quelqu'un pour qu'il m'aide, mais vue que je ne veux pas qu'il meurt. Oui j'ai peur qu'il meurt, comme moi j'ai peur de mourir. Je fais tout pour qu'il reste éveillé, quel artiste non.
« Ren! Ne me laisse pas! Reste éveillé par pitié! Je t'aime.. Ren! Pourquoi tu as fais? Baka! Pourquoi? »
Quand je vous disais que je suis abruti, je le suis. Je lui ai même dis que je l'aime. Ah je vous jure que par moment. La pire des choses, c'est d'être plus bête que ses pieds, et même inconcient, lui révéler mes sentiments. Mes pleures ne cessent pas malheureusement et quand j'ai repris l'esprit et me rend compte que je dois appeler Lestat pour qu'il m'aide. Je serre sa main doucement et caresse sa joue du revers de ma main. Avant de prendre mon courage à deux et pouvoir hurler de toutes forces, l'appel au secour destiné à ce fainéant de Lestat qui ne veut pas bouger ses fesses pour venir m'aider. Comme s'il attend qu'il soit désirer, et que je l'appelle, salop va.
« LESTAT!! LESTAT !! LES... »
Mais avant que je ne puisse continuer l'appel au secours qui me ridicule. Mon père avait déjà réussi à nous localisez et à se rendre au même endroit que nous. Malheureusement pour moi, un de ses serviteurs me plante une épée dans le dos, l'enfant entièrement. ce qui me fit cracher soudainement du sang et me fit tomber à terre. Les deux hommes ricanent avant de s'éclipser et de nous laisser à terre inerte. Lestat intervient à ce moment, il nous téléporte dans le château familial appelant le médecin et des infirmiers. Ben oui c'est ça le luxe des aristocrates avoir des soins gratuits et spécials juste parce qu'on est dans un sens supérieur aux autres. Le médecin familial vient à mon secours à l'aide de deux infirmiers tandis que les trois autres restent auprès de Ren pour le soigner.. Ma famille ainsi que Lestat sous le poid de l'inquiètude pleurent toutes les larmes de leur corps en cupabilisant de ne rien avoir pu faire contre lui.
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
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Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Balade à Cheval Sam 28 Mai 2011 - 15:26 | |
| Quand les oiseaux pleurent, Et que la mer s'effondre.
J'ai mal à la tête. Un affreux mal de tête. Pire que le pire des pires. Jamais je n'ai eu aussi mal. Même après la plus grande bourrade de mon existence. Jamais la douleur ne s'était aussi emparée de moi. Même après la séance d'épuisement avec Take d'il y a quelques mois. Ça me paraît si loin. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Plus précisément, mes paupières sont si lourdes que mon cerveau n'arrive pas à les soulever par la volonté. Il faut que je m'aide de mes bras. Mais encore une fois, si les paupières sont trop lourdes, les bras le sont puissance mille. J'inspire. En fait, j'ai l'impression de ne pas respirer. J'entends qu'on s'agite autour de moi. Je ne suis pas mort, n'est-ce pas? Non, sinon je n'aurai pas aussi mal. J'ai surtout l'impression qu'on s'évertue à me tenir conscient. Laissez-moi, bande d'inconscient. Je ne suis pas mort, je ne mourais pas si facilement. J'ai encore trop de choses à faire avant. Que faisais-je? Qu'est-ce que j'ai fait pour en arriver là? Une connerie. Oui, c'est certainement une connerie. La plus grande connerie de mon être. Où suis-je? Mais merde à la fin, je ne demande qu'à ouvrir les yeux. Essaye de te souvenir. Alors... Aïe. Je disais... Aïe. Bon, ça ne sert à rien d'aller aussi loin. J'ai qu'à attendre patiemment de me souvenir. Mais non, je n'ai pas cette patience. Lentement, avec beaucoup de difficulté, je parviens à ouvrir les yeux. Durant plusieurs secondes, j'ai l'impression d'avoir vu Dieu. Puis, ma vue s'est subitement brouillée, comme un pot de peinture multicolore renversé sur mes yeux, puis essuyé en faisant encore plus de traces. Je cligne des yeux pour la centième fois, afin d'effacer définitivement ce pot de peinture qui obstrue ma vision. Et maintenant, je vois un peu mieux. Quelques regards intrigués sont penchés sur moi. Quoi? Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça? Je ne reconnais pas cet endroit. Où suis-je? Quelqu'un veut me le dire? J'ai envie de poser la question, mais pour le moment, ce ne sont que mes yeux qui obéissent. Le reste... qui a parlé de reste? J'ai l'impression d'être une entité plus qu'un homme.
Si. mes poumons et mon cœur fonctionnent, signe que je survis. D'ailleurs, ce dernier organe me brûle à chaque bouffée d'air, comme si cet air était empoisonné. Et que moi, j'en subissais les conséquences. Et maintenant, je commence à sentir mes membres qui se détendent, puis se crispent dès que j'essaye de les persuader de bouger. C'est irritant, mais c'est un cercle vicieux. Je m'énerve, j'ai mal à la tête, je n'arrive pas à me calmer, ça m'énerve, et ainsi de suite. Je tourne la tête, encore dans le coltard. J'ai envie de bâiller, avant de me rendormir. Mais quand on est dans cet état, c'est mauvais signe de se rendormir, donc je résiste à la fatigue. Le cercle vicieux s'arrête, je stoppe mes idées noires et me résout à patienter... un peu. Une vraie démonstration de force, je vous jure. Puis, quand la douleur s'atténue, j'arrive à fixer clairement les quelques têtes penchées sur moi. Vous savez, j'ai une horreur des hôpitaux qui dépassent tout ce que vous pouvez imaginer. Ça sauve la vie, mais ça fait horriblement mal, et même peur, surtout quand on reste à dormir dedans avec des fous qui crient toute la nuit en se prenant pour une poule ou un monstre venu d'ailleurs. Bref, je déteste ça. Alors, vous imaginez ma réaction quand je vois des bonshommes en blouse blanche venir vers moi. Vade retro satanas. Je vais très bien. Le seul problème. Le seul hic. C'est ce plafond. J'ai jamais vu, au grand jamais, même dans les hôpitaux pour riches, un plafond aussi ornementé pour une chambre d'hôpital. Moralité plaisante, je ne suis pas à l'hôpital. Soit, bonne nouvelle comme mauvaise, je suis où alors?
Dernière chose qui me sois arrivé. J'ai pris l'avion. Je suis pas à l'orphelinat, c'est un fait. On va procéder par élimination. Pas en Écosse non plus. Pas avec Take, donc pas au Japon. Parce que ces médecins n'ont pas une tête d'asiatique. Occidentaux. En Europe? Je donne ma langue au chat. Nan, plafond style Louis XIII. Y'en a partout dans le monde, des plafonds comme ça. Ah! J'arrive enfin à réfléchir, c'est une bonne chose. Maintenant, je continue. Hypothèse. Je suis en Amérique. Hum, j'ai rien à faire en Amérique, et puis ces personnes parlent pas l'anglais, j'aurai compris sinon. Ah! Je suis persuadé d'avoir déjà entendu cette langue... Allemand? Nan, trop mou. Grecque? J'hésite. Français? Peut-être. Qu'est-ce que j'ai à faire en France? Rien. Qui habite en France? Miyaki. … Miyaki!
Je me relève d'un bond, ce qui a pour effet de réveiller une sciatique et une douleur à la tête. Itaï. Ces messieurs et mesdames me parlent dans une langue étrangère. Ça me fait rire de les voir au tour de moi à se dépatouiller. Mais en même temps, ils n'aident pas. Lentement, je prononce enfin ces mots :
-What do you want? -Commencez par vous calmer.
Qu'est-ce qu'il me raconte, le docteur? Je parle pas le français, l'amérindien ou je ne sais quoi. Urusaï. Sans en entendre plus, je me lève d'un seul coup. Aussitôt, tout s'agite autour de moi. Les médecins, comme ma vision. Mais je ne me laisse pas faire.
-Where's Miyaki?
Je n'arrête pas de parler en anglais, sinon je vais encore tomber dans les pommes. Et à mon réveil, en me voyant aussi actif, ils m'auront mis la camisole de force. J'ouvre la porte, titubant légèrement. Mes cheveux sont en broussailles, mais c'est bien la dernière chose qui m'intéresse pour une fois. J'entends les médecins qui me suivent. Ah, mais je vais leur dire de se taire. J'entends d'autres bruits, me précipite vers ces derniers, et aperçoit la mère de Miyaki ainsi que son majordome près d'un lourde porte.. Miyaki doit être derrière cette porte. Que s'est-il donc passé? Je n'ai pas le temps de discuter, j'ai une foule de mecs derrière moi. Suffisamment pour me mettre à terre en tout cas. J'en ai rien à faire d'attendre. J'ai déjà dit que je n'étais pas patient. Le majordome me lance un regard noir, et la mère se dirige vers moi à grands pas.
-Vous auriez dû rester couché. -Où est-elle? -Derrière cette porte, mais vous ne devriez pas la déranger.
Je n'ose en entendre plus. Rapidement, je m'apprête à pousser les battants de la porte. Lestat me retient, en me lançant ce regard noir qui a l'air d'être son regard habituel, étant donné que c'est l'unique chose que j'ai vu dans ses yeux. Ou bien, il me déteste. C'est la même chose pour moi. Le voilà qui me lance une phrase en français que je ne comprends pas. Mais le ton veut clairement faire comprendre que ce n'est pas un gâteau qu'il me propose. Il veut jouer au plus malin? Il doit comprendre le japonais, avec une famille japonaise à servir. Eh bien, on va simplement lui répondre :
-Shut up.
Et je pousse ces battants sans attendre. Pile au moment où ma mémoire retrouve son intégralité. Première merde. La rencontre du père de Miyaki. Deuxième merde, son attitude toujours aussi malsaine. Troisième merde, ma fatigue à utiliser mes pouvoirs. Et après, c'est les trois pires : 1° Miyaki est un homme. 2° Je l'ai embrassé. 3° J'ai utilisé la téléportation pour la première fois de ma vie.
Et maintenant, je le vois couché sur le lit, sans personne autour de lui. Il respire tranquillement. Je suis soulagé. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après mon semblant de coma. Je referme les portes en fermant le tout à clé pour ne pas être dérangé. Puis, je me dirige vers Miyaki, m'assoie sur le bord du lit, l'observe en silence. Peut-être viendra-t-il à se réveiller. Ça me soulage juste pour le moment qu'il soit sain et sauf. _________________- Spoiled children:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Balade à Cheval Sam 28 Mai 2011 - 16:47 | |
| [Dans sa tête]
Ou suis-je ? Qu'est-ce qui se passe? Tout est noir autour de moi. Je suis morte c'est ça. Mon père m'a tué comme dans mes visions. C'est ça. J'en suis sur que c'est ça. Cependant j'ai comme un sensation étrange. Celle d'être observer et dépouiller comme un cadavre. C'est déséagrable, comme si c'était des vieux pervers qui me tripotaient pour ensuite me violer. Dégoutant. Oh un miroir. Qu'est-ce qu'un miroir fait dans cet endroit. Je décide d'y jeter un coup d'oeil. Hein? Quoi? Mais c'est quoi ce délire. Pourquoi j'ai rajeunis? Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi ce miroir reflête, le portrait d'un enfant.. M-mais cet enfant c'est moi! Je..Je ne comprends rien du tout. C'est quoi ce cauchemar. Je vous en prie, rêveillez moi..
Oh miroir, mon beau miroir.. Qui est le monstre entre nous deux? Ah cet instant, le miroir te répond toi. Pourquoi? Parce que dés que j'ose toucher le miroir pour éffleurer l'enfant qui se trouve à l'opposé. La vision change. Le reflet change aussi.. Mais qu'est-ce qui se passe à la fin? Non..N-non.. Pourquoi? Pourquoi vous me faite ça? Du sang.. Partout.. Sur moi.. Je ne suis pas un monstre. Je n'ai jamais tué quelqu'un alors pourquoi j'ai tout se sang.. Est-ce que c'est une vision de mon père, encore? J'en ai aucune idée, mais tout ce sang, m'effraie. J'ai comme le souffle coupé et ma poitrine me brule. Je ne peux absolument rien faire, c'est affreux. Je vais mourir, c'est pour ça que je vois tout ce sang, alors. Non. Je ne veux pas mourir. Non N-noon! Je hurle en pleurant, et m'éffondre sur le sol..
Ma vie est courte, même trop courte.. Maman m'a même dis que la seule solution pour être sauver est cette opération. Mais j'ai peur, tellement peur. Puis je n'ai aucune raison de vivre, personne ne m'aime, tout le monde me rejete. Je me sens tellement seul que par moment, je prèfére le suicide au mutilation... Pour une mort rapide. Mais à présent tout cela est finis, je dois arrêter pour lui. Pour cet homme, sinon il va souffrir à cause de moi. Je ne veux pas le faire souffrir d'avantage. Je suppose que depuis qu'il sait que je suis un homme, il a du être effrayer ou même dégouter de ma personne, comme tout les autres. Est-ce que je devrais m'excuser de ne lui avoir rien. Peut être..
[En dehors]
Mon majordome et ma mère devant la porte d'entrée de ma chambre, discutent de ce qu'à dis le médecin de famille. Le médecin de famille est mon tonton. Il me fait souvent des bilans de santé pour voir comment se déroule ma maladie et mon organisme. C'est quelqu'un d'adorable qui est toujours en train de me faire sourire et me me dire que s'il y a un moindre soucie, niveau santé ou sentimentale, je peux m'adresser à lui. Un homme formidable. Bref, après le rêveil de Ren, Lestat n'a pas trop apprécier qu'il veuille de nouveau me voir. Il croit qu'il est comme les autres, qu'il ne m'acceptera pas tel quel et qu'il sera suite à ça différent avec moi. C'est pour ça qu'il se comporte aussi protecteur et méfiant envers lui. Pour ne pas que je souffre d'avantage. Cependant ma mère réagit quand elle voit Lestat interdire l'accée. C'est vrai qu'il ne doit pas me voir dans cet état et qu'il faut que je reste tranquille pour mon bon rétablisement. Mais bon quoi qu'il dise ou fasse, il ose tout de même venir, ce qui fait enrager Lestat..
A présent, je veux sortir de ce cauchemar, alors j'ose bouger ma main même si ca ne mène à rien, même si il y a personne qui m'aidera. J'ai la volonté de m'en sortir même si je n'ai pas d'objectif dans ma vie. Alors je bouge un doigt après l'autre, puis me met à murmurer un mots avec difficulté. Le première mots qui me vient à l'esprit, sachant très bien qu'auparavant je pensais à Ren. Donc ca va être "Ren". Bon c'est vrai que c'est pas très expressif mais j'aurais l'odasse d'être déjà à moitié concient et vivant. C'est déjà ça.
- R-..Ren..
Qu'est-ce que c'est compliqué de parler quand tu es moitié dans le coma et moitié vivante. Ah chier, enfin j'espère qu'il n'est pas là, sinon il va se faire encore des idées. Surtout qu'au fond de la salle, y a mon tonton qui fait un bilan de mon état générale. J'espère que mon organisme va bien, sinon je suis partis pour être coincé dans un lit pendant des jours, et des jours non stop et je hais ça.
- G-go.. Gomen!
Je suis concient que je parle au vide mais dans ma tête, y a Ren donc je crois réelement qu'il est là. Puis pour ceux des excuses. C'est que je suis désolé de l'avoir entrainer dans tout ça et ne pas lui avoir dis la vérité et surtout qu'il doit être décu par moi. A présent tout ne sera plus comme avant, n'est-ce pas?
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Solitaire en quête de raison LOCALISATION : Japon CITATION DU PERSONNAGE : La vie est un conte, l'amour est une vie
MESSAGES : 2984 DATE D'INSCRIPTION : 04/05/2010
Niveau du personnage Point RP: (339/300) Point Membre: (383/300) Niveau: 8 - ReconnuRen Takahata Admin | Don't waste my precious time | Sujet: Re: Balade à Cheval Dim 29 Mai 2011 - 0:00 | |
| Et c'est la fin, La fin des sentiments passés, le début des plus puissants.
Miyaki bouge ses doigts. Puis, lentement, le voilà qui commence à ronchonner, ou bien à balbutier quelques mots, que je reconnais pour les avoir entendu plusieurs fois de sa bouche. En vérité, il ne s'agit que d'un mot, et qui d'ailleurs n'en est pas un. Vous voulez savoir? En fait, c'est mon nom.
- R-..Ren..
Je me penche sur lui, mais il dort encore, apparemment. Eh bien, j'ai de quoi me féliciter d'être dans ses rêves. Reste à savoir à quoi il pense. En bien ou en mal, je veux dire.
- G-go.. Gomen!
Pourquoi s'excuse-t-il à présent? Je l'ignore. Et puis, j'entends des bruits de plus en plus pressants derrière la porte. Il va falloir que j'ouvre si je ne veux pas me faire détruire par la famille. Surtout le majordome là. Alors, on dirai que je ne vais pas devoir m'éterniser. Le prince est au chevet de la princesse, et les multiples sujets attendent à la sortie. Ce serai marrant si c'était le cas. Mais ce n'est pas le cas. Dans les contes de fées, la princesse n'est pas un prince, et le prince n'est pas décoiffé. Il n'est pas non plus métamorphe, et il est avant tout prince. Ce qui n'est pas mon cas. Alors, j'observe les bouclettes charmantes de la petite princesse, puis dirige mon regard vers la porte. Ils sont pressants. Pour un peu, je grognerai.
De nouveau, je regarde Miyaki. Couchée sur le lit, qui ne bouge que quelques doigts par moment. Elle est en sécurité, c'est tout ce que j'ai besoin de savoir. Et apparemment oui. Juste un dernier truc à régler. Quand je serai en meilleure forme. Peu importe que ce soit le père de Miyaki. Ce mec, je l'étriperai, un jour ou l'autre. Qu'il profite de ses journées, ce seront ses dernières. Je n'ai jamais autant haï quelqu'un, même Natasha. Alors, je serre les poings comme si je m'apprêtai à étriper le punchingball en face de moi, me mord les lèvres, et approche mon visage de Miyaki. À quelques centimètres de sien, je peux mieux apercevoir son maquillage camouflant sa vraie nature. Ses yeux fardés de noir et son nez fin, ses lèvres équilibrées et son teint pâle. Sa respiration est normale, son souffle m'apparaît comme un soulagement à chaque expiration. Je me stoppe au niveau de ses lèvres. Allons, il dort. Je ne vais pas le déranger pour si peu. Alors, je me décale légèrement, pose le dos de ma main sur sa joue, la caresse doucement, puis, en remarquant qu'il n'ouvre toujours pas les yeux, je me lève et me poste devant la porte. Hum, en utilisant la télékinésie, je vais pouvoir ouvrir le verrou et être loin d'ici en quelques secondes.
-Au revoir Miyaki.
Après un instant de réflexion plutôt forcé, je m'incline devant Miyaki, relève sa mèche et offre une bise sur son front. J'ouvre la fenêtre. On est au premier étage. J'actionne donc mes dons félins, avant de tomber de cette fenêtre, profitant par la même occasion pour ouvrir le verrou de la porte. Je sens que les gens se précipitent dans la chambre. Posté en bas de la fenêtre, j'observe un instant le remue-ménage là-haut, puis me défile, pile au moment où la mère se penche à la fenêtre. Je lui fais un signe d'adieu peu après.
Si Miyaki a envie de me revoir. Il le fera. En attendant, moi j'ai un avion qui m'attend.
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