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| Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. | |
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Invité Invité | Sujet: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Mar 29 Nov 2011 - 18:16 | |
| Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade.
Shybaï, Takeji & Framboise.
* C’était dans un parc. Un parc vide. Un parc vide où il n’y avait que nous. Un parc vide où il n’y avait que nous et des pigeons. Un parc vide où il n’y avait que nous, des pigeons et nos rires. En fait il était plein ce parc. Plein à exploser. *
Il fait froid aujourd’hui. Les gens disparaissent, ensevelis sous une montagne de vêtements, si bien qu’on distingue à peine leur mine grise des mauvais jours. Je souris malgré moi. Lorsqu’il fait un peu trop chaud, ils préfèrent rester chez eux en sirotant une boisson fraîche, en attendant ‘que la température soit plus supportable’. Mais dès que l’hiver approche, ils n’ont qu’une seule idée en tête : que l’été revienne. Les gens ne sont décidément jamais contents. Et je suis bien placée pour l’affirmer ! Cela étant dit, je m’en moque finalement pas mal.
La journée touche à sa fin, et je suis bien décidée à profiter des derniers rayons d’un timide soleil d’automne. J’enfonce mes écouteurs dans les oreilles, histoire d’éviter les pensées parasites qui m’assaillent dès que je relâche ma concentration. C’est fatigant, et, bien que la musique ne suffise pas à faire taire le brouhaha incessant des conversations intérieures, cela me laisse tout de même un peu de répit. De toute façon je suis presque arrivée.
Arrivée où, telle est la question. J’ai encore le choix. Je peux bifurquer à gauche et en quelques minutes j’aurais atteint ma chère maison. Je m’installerais confortablement dans un large fauteuil de cuir, devant un bon chocolat chaud. Je frisonne de plaisir à cette simple idée. Je peux aussi continuer tranquillement mon chemin jusqu’au parc. Dit comme ça, même avec une bonne volonté, le choix n’est pas très difficile. Il serait stupide de risquer de tomber malade alors qu’on pourrait être au chaud, chez sois. Certes. Mais ma maison risque de me paraître très vide en l’absence –habituelle- de mes parents… J’hausse les épaules. Chocolat chaud ou pas, c’est parti pour le square !
Je rentre la tête dans les épaules et fourre mes mains dans mes poches, en essayant de ne pas songer au froid qui m’engourdit les muscles. Fichu froid, je grogne intérieurement. J’essaye de me consoler en me disant que Brad Pitt a peut-être eu la bonne idée de faire un tour par le parc, en cette charmante après-midi d’automne… Les chances de croiser quelqu’un tout court sont minimes, alors pour ce qu’il en est de Brad, je dirais qu’elle flirtent avec le moins dix (un peu comme la température). Mais que voulez-vous, l’espoir fait vivre ! Ça y est. J’y suis. Je pousse la grille de fer rouillée, patinée par l’usage, en me demandant combien de fois ai-je franchit cette petite porte. Question rhétorique ; je n’ai aucune idée de la réponse.
La place que j’occupe habituellement, autrement dit un banc un peu à l’écart sous les feuilles d’un arbre (que l’on pourrait, à l’heure qu’il est, compter sur les doigts de la main), est prise. Je soupire. Finalement, ma maison vide était peut-être préférable. Je fais mine de m’approcher. Il ne s’agit manifestement pas de Brad Pitt ! C’est un jeune couple, flanqué d’une paire de jumeau. Il suffit de les regarder pour comprendre qu’ils s’aiment. Le tableau, drôle est saisissant, m’attendrit immédiatement. J’en oublie le froid et la musique qui continue de jouer dans mes oreilles. Je me demande si mes parents et moi avons un jour formé une famille comme celle-ci. Une famille vraiment unie. Puis je me secoue, prenant conscience de mon indiscrétion. Pas très malin, Framboise !
- Bonjour. Je peux m’asseoir ?
Un large sourire fend mon visage. Ces gens-là me plaisent déjà.
- Spoiler:
HRP: désolée j'ai fait un peu court...
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Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (63/200) Niveau: 7 - ConfirméeShybaï Kido Artissa Admin | Ex-Professeur d'art, théâtre & anglais | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Mar 29 Nov 2011 - 20:52 | |
| « - Où va t-on mademoiselle ? - Dans les étoiles ! » Cette nuit, comme toutes les nuits depuis le 14 novembre 2011, je n'ai pas beaucoup dormit. Ça fait plus de deux semaines que je n'ai pas mes six heures de sommeil réglementaire. Quinze jours pour être très exacte. Quinze jours de pur bonheur. Parce que quand je vois le visage de Jace et Hana, quand je prends leur petites mains dans mes doigts, quand j'entends leur voix me crier leur langage de bébé, j'oublie la fatigue. Taki, Jace, Hana. Les trois amours de ma vie. Trois amours avec qui j'ai la chance de vivre chaque jour, de pouvoir serrer dans mes bras, embrasser, aimer. Trois personnes sans qui ma vie ne serait pas une vie. Et plus le temps passe, plus je réalise à quel point ma vie serait dérisoire sans eux. Que deviendrait ma vie si on me les prenait ? Est-ce raisonnable de s'attacher aux gens alors qu'à tout moment ils pouvaient vous être arrachés ? Un seul regard à mes enfants et à mon fiancé suffit à répondre à cette question.
Ce matin je me réveille les yeux encore gonflé par le sommeil de ma courte nuit écorchée mainte fois pas les cris des jumeaux. Combien de fois nous sommes-nous levés Taki et moi pour leur chanter une berceuse ? Et combien de fois encore ? Cela n'a aucune importance. L'important c'est juste que mes enfants se rendorment finalement, dans un soupir propre aux petits. Existe-t-il un sentiment plus fort que l'amour ? Parce qu'en tout cas c'est ce que je ressens pour ces trois êtres qui comble ma vie. À nous quatre on est plus fort que tout. Plus fort que le monde, plus fort que les Dieux, plus fort que les escargots. On pourrait défier la vie, mais on ne fait que défier l'amour. En lui prouvant chaque jour à quel point il peut être infini.
Je me souviens... - Maman, maman !
Ma mère se retourna avec un sourire grand comme le monde. Aucun mot sur sa bouche, juste une demande dans ses yeux. "Qu'y a-t-il ma chérie" sembla-t-elle dire de sa façon muette de hurler les mots.
- Maman, je t'aime grand comme ça !
Je désignai les deux tours jumelles du World Trade Center que l'on apercevait depuis le bout de la rue. Ma mère se baissa pour être à ma hauteur et caressa doucement mes cheveux.
- Et moi je t'aime grand comme ça ma chérie.
Avec ses doigts elle avait formé un cercle qui, comparé à mes tours semblait vraiment minuscule. Je fronçai les sourcils sans vraiment comprendre. Ma mère ne m'aimait-elle pas.
- Si tu pars du haut du cercle et que tu fais le tour, tu ne pourras plus jamais t'arrêter. La fin revient au début, le cercle est infini. Comme mon amour pour toi.
Un amour infini... je comprends maintenant ce que voulait dire ma mère. Mais comment aurais-je pu à l'époque alors que je n'avais que 4 ans ? Comment aurais-je pu deviner que, quelques années plus tard, les fameuses tour jumelles, symbole de mon amour pour ma mère allaient s'effondrer. L'amour ne s'effondre pas. Les cercle ne se cassent pas.
Je ne sais pas pourquoi j'ai la chance de connaître un tel bonheur, mais ce qui est sûr c'est que je ne suis pas prête de m'en plaindre ! Alors malgré le sommeil qui manque et la fatigue qui guette, je me lève un sourire aux lèvres et embrasse Taki avant d'aller m'habiller. Mon ventre de femme enceinte n'a pas encore totalement disparu - une montgolfière ne se dégonfle pas en un jour -, mais je commence lentement à pouvoir remettre mes habits d'avant. Enfin surtout ceux qui sont pas trop moulant en fait. Mais bon, de toute façon l'hiver et la saison des pulls larges et des grosses vestes arrivent alors je n'ai pas trop de problème de ce côté là. Après m'être habillée je reviens vers mon fiancé pour me glisser dans ses bras. Notez que c'est quand même un milliard de fois plus pratique sans un ventre entre nous !
- Un peu d'air frais nous ferait du bien je pense, tu n'as pas envie de sortir avec les enfants ?
Les enfants, nos enfants... C'est bizarre de penser ça "nos enfants". Comme ça me faisait bizarre de penser "mon fiancé" en pensant à Taki au début. Puis je me suis habituée alors sans doute que je vais aussi m'habituer à ce "nos enfants". Toujours est-il que je n'attends pas l'avale du papa pour aller saisir les deux bébés et les emmitoufler bien chaudement sous une tonne de vêtement. Puis sortie de la poussette spéciale jumeaux. C'est une grande poussette où on peut les allonger tout les deux parce qu'ils sont encore vraiment trop petits pour les asseoir. C'est d'ailleurs la première fois qu'on la sort cette poussette ! Sortez la bouteille de champagne qu'on fête ça ! Enfin... maintenant faut encore sortir la poussette de l'immeuble. Et même si on est au premier étage, je dois vous dire que je n'ai jamais été aussi contente de ma vie de voir un ascenseur qui marche. Oui bon, je sais, Taki aurait pu utiliser la téléportation, mais en fait je lui interdis parce que j'ai peur pour les bébés. Ils sont trop fragiles. Et puis le jour où moi je voudrais sortir avec les enfants mais que lui sera pas là, hein ? Je ferai comment si je ne me suis pas entraînée avant. Enfin bref, ce qui est sûr c'est que pas de téléportation. Evidemment Taki a râlé quand je lui ai dis ça, mais je crois qu'il a compris. Et puis il peut toujours se téléporter avec moi parce que je suis loin d'être fragile. D'ailleurs je me réussis de pouvoir retourner atomiser du fantôme et revoir mes élèves ! Car là je suis en congé maternité, mais même si je suis très heureuse auprès de mes deux magnifiques bébés, j'ai quand même hâte de retourner à ce travail que j'aime tant. Peut-être pas à 100% pour le moment parce que j'ai quand même envie de passer un peu de temps avec ma nouvelle famille. Mais un fantôme par-ci par-là, pourquoi pas ? Je me demande si mes enfants seront aussi exorcistes plus tard...
Enfin là n'est pas la question ! Pendant que je déviais totalement de sujet, un peu comme d'habitude en fait - le jour où un lecteur de pensées aura accès à mes pensées il pourra vraiment se foutre de ma gueule - Taki et moi sommes arrivés dans un parc et nous sommes assis sur un banc le landau à côté de nous. Je saisis la main sans cesser de regarder les jumeaux... Ils sont tellement mignons. Je dois vraiment être bête à sourire comme je le fais. Mais n'oubliez pas que je suis juste heureuse. Bientôt, dans quelques années en fait, on viendra dans le parc avec les enfants et on les verra courir partout. Je n'ose même pas l'imaginer ! D'un côté j'ai hâte de voir ça, mais d'un autre je redoute un peu ce moment. Un enfant qui sait courir sans qu'on lui tienne la main c'est un peu comme s'il s'éloignait de sa maman, non ? Et ça, ça doit faire terriblement mal. Mais nous n'en sommes pas encore là alors profitons du moment présent et de la joie et l'amour qui flottent dans les airs.
- Bonjour. Je peux m’asseoir ?
Je relève la tête pour apercevoir une enfant, presque une adolescente, à la chevelure rousse. Je ne peux m'empêcher de remarquer le gentil sourire qui flotte sur ses lèvres et je me demande si Hana aura le même quand elle sera plus vieille... Je l'espère il est si joli !
- Bien sûr, vient seulement !
Je lui souris en me serrant un peu plus contre Taki pour lui faire un peu de place. Puis je reporte mon regard sur mes enfants... Ils sont si beaux. Sans me vanter, je peux vous assurer que ce sont vraiment les plus beaux bébés de la Terre. Et de l'Univers._________________« Vivre c'est se mettre en danger, réalisa-t-elle. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber. » DC de Myaw Nienta ~ couleur yellow |
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Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Sam 3 Déc 2011 - 23:23 | |
| Un bébé, deux bébés, trois bébés, quatre bébés, cinq bébés... Quoi? Non ! Non non non, on en a que deux, Dieu merci. Ne vous méprenez pas je les aime très fort. Mais ils sont actuellement tellement omniprésents dans ma vie -surtout sur le plan sonore et sur mon emploi du temps-, que je ne compte plus les moutons la nuit, je compte les bébés. En fait, j'ai même pas besoin de compter tout court depuis peu. Non mais. Est-ce que vous voyez la taille que peuvent avoir des bébés? A plus fort raison des jumeaux un chouilla prématurés. Petits très petits, ils nagent limite dans les vêtements les plus petits du commerce, même si ça ne va pas durer longtemps. Bref. VRAIMENT petits. Mais bon sang. Ils l'ont caché où le mégaphone? Non mais je suis sûr que tout Little Angleton les entend à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche. Du coup on va avoir toute la ville sur le paillasson incessement sous peu. Avec des fourches et tout, qui nous accuseront de sorcellerie, et voudront nous brûler. Comme au Moyen-Age. Mais évidemment, comme on fait de la sorcellerie, on est plus forts que les gens avec leurs fourches, et on a insonorisé l'appartement. Donc ils ne viendront pas. Mais du coup si dehors c'est la fin du monde, on l'entendra pas non plus. Je sais plus ce que racontais au départ... Ah oui, un truc sur comment les bébés ont envahit ma vie et mes pensées. Pour maigre preuve, prenez donc en compte le fait que je ne parle que d'eux depuis le début, et j'ai juste parlé de bruit. Bref. Non mais, d'ici peu, je ressemblerai à un panda. Noir autour des yeux, blanc de non exposition au Soleil... Et contrairement à ce que vous pensez, je ne fais pas mon vampire, mais M.Soleil se fait peu présent dernièrement. Même si évidemment, là y'a une pointe de Soleil pour me contredire. Et je mangerai du bambou. Pleiiiiin de bambou. Que du bambou. Rien que du bambou. Seulement du bambou. Bambou. Non mais c'est quoi ce mot, hein? Bambou. Peu importe combien de fois je le répèterai, ça restera bizarre. Bambou. Bam-bou. Bébé. Oh, deux "b" dans les deux. Et voilà comment on rapproche des bébés du bambou. Bébés. Nan, bébés ça sonne pas bizarre. Nos bébés, ça sonne déjà plus étrange. Non mais en fait, je ne m'y fais pas. Oh, pas dans le mauvais sens. Je suis complètement fasciné par nos enfants, tous les jours depuis leur naissance. Qui remonte à y'a pas si longtemps, mais c'est... Bizarre. Mais je crois que je ne pourrais plus vivre sans. Bon ça n'empêche pas que j'aimerais bien faire des nuits plus longues, et passer du temps avec Shy sans qu'ils fassent leurs jaloux. Je sais qu'ils sont jaloux. A leur place, je le serais. Mais moi aussi je veux des câlins de Shy. Eux ils ont maman, moi j'ai Shy. Tenez, c'est équitable non? En tout cas, eux ils pensent que non. Un jour, on aura une discussion là dessus. Mais faudrait déjà qu'ils parlent. C'est pas gagné. Bref. En parlant de bébés -comment ça je ne fais que ça? Et les bambous, vous avez oublié les bambous?-, c'est franchement galère à habiller. Ou alors je ne suis pas doué, ce qui doit aussi entrer dans l'équation quelque part. Mais franchement. En plus, j'ai peur de leur faire mal à chaque fois. On dirait qu'on peut les briser sans le faire exprès. Ce qui doit probablement être le cas, en fait. Ah, l'avantage de leur petite taille, c'est que même la couche, ça rentre très bien dans les vêtements. Pardon. Mais la première fois, ça m'a surpris. Non mais la chose fait pratiquement le même volume que leurs jambes pliées. Oui je constate des choses très intéressantes, je sais. Et donc bref, je vous inquiétez pas, ça rentre. Très bien même. Bizarrement, un pantalon pour adulte, si la personne prend du derrière, ça rentre pas. Pourquoi? Mystère. Mais je suis sûr que si ils faisaient des pantalons comme pour bébés, version adulte -les canaris sur les manches en moins donc-, bah ils lanceraient une marque qui marcherait très bien. Bon, faudrait pas leur dire que c'est plagié sur les vêtements pour bébés avec des couches. Forcément. Vous pensez bien, ça mettrait un méchant coup au marketing. Bref. Vous remarquerez comme mes changement d'idée sont toujours ou presque, annoncé par des bref. Bébés. Pardon. Je suis réveillé depuis un moment, mais Shy dort encore. Les enfants aussi d'ailleurs, mais ça ne va pas durer. Ce que je fais ? Je viens de finir de m'habiller. Fallait pas demander si vous ne vouliez pas savoir. Et puis Shy se réveille pendant ce temps et j'ai droit à un bisou. J'en veux un autre. Sérieusement, je vais finir en manque. Des fois je me surprends à avoir envie juste de la voir, comme si on en était encore au début de notre relation. Certes, un an et demi c'est pas beaucoup. Mais c'est pas le début non plus. Et pourtant. Pas que je ne m'en plaigne. Entre ça et les bébés qui me fascinent -même si j'essaie de rester fixé devant le berceau quand y'a en fait personne dans l'appartement, même si je sais que je suis grillé parce que Shy sait et voit tout-, M.Cerveau est fatigué à la fin de la journée. Dire que l'automne est sencé être une saison de déprime. Y'a trois Soleil ici, ça marche pas. Bien fait le froid et la pluie. NAH. Et donc, comme je le disais, Shy sait et voit tout. Et donc elle finir par revenir dans mes bras. Voyez comme elle est douée. Sérieusement, je n'ai absolument aucune idée de comment j'arriverai à lui rendre tout ce qu'elle fait pour moi. J'ai une dette longue comme le tour de taille du Père Noël en nanomètres. Et ça fait beaucoup de zéros. Vraiiiiment beaucoup.
- Un peu d'air frais nous ferait du bien je pense, tu n'as pas envie de sortir avec les enfants ?
Froid ? Sortir ? Téléportation ? Ah non. ah non pas téléportation. Bas les pattes, pas touche aux bébés avec Elle. C'est vrai. J'ai preque oublié. C'est Shy qui a dit. Et avant qu'on me traite de soumis, sachez qu'elle avait des arguments très convainquants que je ne répèterai pas ici. Vraiment convaincants. Et puis bon. J'ai râlé, mais si ça lui fait peur pour les bébés, téléportation attendra. Ce n'est pas comme si c'était une interdiction à vie. Ce qui n'arrivera pas puisqu'on n'a pas de voiture. Niark. Bref. En fait Shy est déjà en route pour habiller les petits êtres bruyants -c'est affectueux-. Vous savez qu'on a une poussette avec deux places? Non mais on aurait pu avoir deux poussettes une place. Mais on en a une seule avec deux places. Je ne sais pas qui a eu l'idée de relier les deux. Mais c'est quand même bien pratique cette chose. Est-ce que vous avez remarqué cette capacité qu'on a tous, quand on est crevé, à regarder les bébés en poussettes en se disant "j'aimerais trop être à leur place". Ah, vu vos têtes, c'est du vécu. Bah pas moi. Téléportation. Allez hop, une de plus sur la liste. Un jour y'aura carrément un livre dessus. Téléportation, ou dix milles raisons différentes de fanfaronner sur tout et n'importe quoi. Bien comme titre, non? Ok, ok, j'arrête là. Les bébés sont trop mignons. Shy est trop mignonne. Pour ceux qui se demandaient encore de qui ils tiennent... Passons.
Parc. Oui j'ai dit passons, donc on est passé. Logique. J'ai l'impression que les petits sont plus intéressés par le visage de leur mère au dessus de la poussette que par ce qui les entoure. Pas que je puisse les en blâmer, je suis un peu dans le même cas. Mais ils ont conscience de leur environnement à cet âge? Bonne question. Aucune idée de la réponse. Et ils ne me la donneront pas. Pas grave, j'essaierai de la deviner. Ça donne une excuse à mes périodes "je m'assois à côté d'eux pour les regarder même si ils ne font pas grand chose vu qu'ils ne peuvent même pas encore se déplacer". Et croyez le ou non, mais c'est loin d'être ennuyant. Pourtant, je suis sûr que si je tentais avec d'autres bébés, ça le serait. Et non ce n'est pas une façon de dire que les nôtres sont mieux que ceux des autres. Même si je crois qu'en temps que parents, on a un peu -ok, beaucoup- tendance à le penser quand même. Qu'importe. Ce sont juste ces deux là qui doivent avoir un don.
- Ils sont aussi mignons que leur mère. C'est pas juste.
J'embrasse sur la joue la mère en question. Et l'injustice tient du fait que du coup, ils peuvent obtenir pratiquement n'importe quoi de moi pour le moment. Mais comme ils ne peuvent pas parler, j'ai encore quelques temps pour m'imuniser. Et vu comme ça a foiré avec Shy... Grand Dieu du Câlin, accorde moi l'autorité parentale. Même si Shy pense que je suis un bon père. Pour l'instant ils sont juste trop mignons pour moi. Et tellement distrayants que du coup, je n'entends pas arriver la personne qui parle.
- Bonjour. Je peux m’asseoir ?
Je relève la tête pour voir une très jeune adolescente. A première vue en tout cas. Comme elle sourit, je souris en retour sans savoir pourquoi. Au lieu de répondre.
- Bien sûr, vient seulement !
Et heureusement que Shybaï sait commander son visage, elle. On se décale donc pour laisser de la place à la jeune fille. En la remerciant mentalement, parce que ça fait une excuse pour avoir Shybaï plus près. Pas qu'il en faille une en fait. Mais il ne faut pas être ingrat parce que c'est moche. Je passe ma main autour de ses épaules pour lui laisser un peu plus de place pour se rapprocher. Evidemment, ce n'est pas pourla rapprocher moi même un peu plus. J'oserais pas. Pourquoi est-ce que je me justifie encore alors qu'on est fiancés, hein? Mauvaise habitude. Votre faute, au passage. Hana est en train d'enlever sa chaussure droite. Avec une méthode assez étrange d'ailleurs, en utilisant son pied gauche. Mais je n'ai pas l'impression qu'elle le fasse exprès, en fait. Ce qui amène un sourire sur mes lèvres au passage. Quand je vous dis qu'un bébé, c'est distrayant. Imaginez deux. En plus, on en apprend beaucoup en les regardant. J'essaierai d'enlever mes chaussures de la même manière tout à l'heure. Technique Hana qu'on appellera ça. En attends, j'utilise la technique universelle pour lui remettre sa chaussure quand même. En clair je prends doucement son pied d'une main et remets la chaussure en place de l'autre. Et tout le monde fait pareil! Ha, vous n'y aviez jamais pensé comme ça, avouez. La main qui a quitté l'épaule de Shy y retourne bien évidemment dès que la chaussure a retrouvé sa place. Bébé Hana a déjà l'air d'avoir changé d'occupation aussitôt que son pied est relâché. Pour peu qu'elle soit réellement occupée en premier lieu, en fait.
[Hrp: Même couleur d'écriture que Framby sur les dialogues, j'avais même pas vu xD. Je mets les miens en gras pour éviter de confondre ^^.] _________________- Lova ya ♥:
- Don't look:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Jeu 8 Déc 2011 - 18:06 | |
| * Un, deux, trois, Trois à trois, Toi et moi. Un, deux, trois, Toi et moi, Ça fait deux, Qui est trois ? C’est toi ! *
C’est fou ce qu’un parc peut en avoir vu passer des choses. Des disputes et des rencontres. Des sourires et des larmes. Des cris et des rires. Un baiser ou un adieu. Tant de choses, tant de gens. Tant de pensées. Chaque personne qui a foulé ce sable y a laissé un bout de lui-même. Parfois sans le savoir. C’est un peu pour cette raison que j’aime tant cet endroit. Parce que, même vide, on ne s’y sent jamais complètement seul. J’ai toujours aimé écouter les histoires. Et ce parc, il en a, des histoires à raconter.
Un gazouillement sur la gauche attire mon attention. Je distingue d’abord une jambe, parmi multitude de vêtements, puis deux, puis trois, puis quatre ! Un éclat de rire dessine mes fossettes. Ce sont des jumeaux, pas de doutes là-dessus. Je suis encore une fois attendrie par leurs frimousses de bébés, débordante de vie et d’amour. Mon regard passe des enfants, à leurs parents, avant de revenir sur les enfants. Pas besoin d’être devin –ou lecteur de pensée- pour saisir le lien à la fois complexe et infiniment simple qui les lie ; la flamme dans leur regard parle pour eux. J’ai beau les regarder intensément, le plus fort possible, je ne vois rien. Aucune faille. Aucune brèche. Juste un amour à toutes épreuves. Inébranlable. J’en ressens un grand soulagement. Au moins, leurs futurs adolescents ne passeront pas leurs après-midi au parc, de peur de retrouver une maison vide ! Je ne suis pas à plaindre non plus. Si mes parents n’ont pas la médaille d’or de la famille unie et modèle, je n’ai jamais manqué de rien.
Lorsque j’émerge de ma contemplation enfantine, je me retrouve face à deux paire d’yeux ainsi qu’à une flopé de sourires. Je sens le rouge me monter aux joues. Je n’aime pas beaucoup être le centre de l’attention… Heureusement, la femme vole à mon secours et m’assure d’une voix douce :
- Bien sûr, vient seulement !
Je lui adresse le sourire le plus reconnaissant dont je suis capable et me serre sur le banc. Ce n’est pas si inconfortable ! En fait je me sens plutôt bien. Eux aussi apparemment. Nos deux parents sont enlacés, gardant toujours un œil sur leurs bébés. D’ailleurs, ça remue là-dedans ! Une petite tête d’ange se pointe et, comme s’il n’avait attendu que ce signe pour exister, son père court, saute, vole à son secours. La petite s’est visiblement et accidentellement extirpée de sa chaussette. Par ce froid, elle risque d’avoir une mauvaise surprise. L’ayant probablement remarqué, elle tente tant bien que mal de refourrer son pied à l’intérieur. Comme ça ne réussit pas trop, son papa en profite pour lui ajuster soigneusement. Ah, les papas ! Presque –je dis bien presque- presque pire que les mamans, parfois.
- Je m’appelle Framboise !
Ils ne me l’ont pas demandé, mais c’est plus fort que moi, je me sens toujours obligée de le préciser. Mon prénom est plutôt original. C’est assez amusant d’observer les différentes réactions (une fois je me suis retrouvée face à une fille qui a tout simplement éclaté de rire). Bon d’accord, cela devient d’autant plus intéressant quand on est en train de se transformer en glaçon, serrée sur un banc, dans un parc désert de toute autre présence humaine… Mais bon, c’est comme ça que font les gens pour engager la conversation, la plupart du temps, non ?
J’attrape au vol quelques bribes de pensées, quelques bribes d’amour partagé. Je souris malgré moi. L’aurais-je voulu, j’aurais été incapable de fouiller plus profondément dans les têtes de cette si jolie famille. J’aurais eu la désagréable impression de bafouer un idéal. Alors je me suis contentée de sourire bêtement, en contemplant ce qui sera peut-être ma vie plus tard (à quelques détails près). Peut-être. Si j’ai de la chance (et jusqu’à maintenant, la chance n’a pas vraiment été mon terrain de prédilection !).
Tout à coup, la petite à la chaussette de travers braque ses yeux immenses sur moi. Je tressaille. C’est tout mon univers, Qui trébuche, Face à ce regard. Vous savez le regard d’un enfant, c’est quelque chose de pas si anodin que ça. Car si vous ne prenez pas garde, il vous transperce, avec cette douceur infinie qui n’appartient qu’à l’enfance. Et ça finit par faire mal. Ça me donne envie de rire, pleurer et rire, parler sans avec rien à dire…
- Et eux, comment s’appellent-ils ? je murmure en désignant les jumeaux du menton.
Oublié le froid. Oublié le chocolat chaud. Oublié ma chère maison. Oublié tout le reste.
Et si nous construisions, notre histoire ?
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Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (63/200) Niveau: 7 - ConfirméeShybaï Kido Artissa Admin | Ex-Professeur d'art, théâtre & anglais | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Dim 11 Déc 2011 - 20:50 | |
| « Ça peut exister des gens qui s’aiment toute la vie ? » Il y a des jours comme ça où on est heureux, sans savoir pourquoi. Et bien moi je suis dans cet état en permanence et je sais exactement la raison de cette joie. Enfin plutôt les trois raisons : Hana, Jace et Taki. Trois magnifiques raisons, n'est-ce pas ? Les plus belles du monde.
Les escargots n'ont qu'à bien se tenir. Là vous vous dites "heu... de quoi elle est ENCORE en train de nous parler là ?! Rien à voir avec les escargots..." Et bien si. Car les escargots sont partout, par millier, toujours prêt à l'attaque. Alors faites attention parce que c'est au moment où on s'y attend le moins qu'ils attaquent. Sournoisement. Méchamment. Avec un seul but : conquérir le monde ! Sauf que grâce à nous ils ne pourront pas. Parce que nous sommes quatre et qu'à quatre on est plus fort qu'à deux, logique. Et puis de toute façon mon fiancé c'est le plus beau et le plus fort alors tous les escargots de la Terre ne pourront rien contre lui. Et pan dans vos dent d'escargot ! Tiens... vous pensez que les escargots portent des dentiers ? Non, ne vous moquez pas de ma question, elle est parfaitement pertinente. Parce que je me disais ; je pourrais essayer de commercialiser des dentiers à escargots. Comme ça, en plus de les empêcher de conquérir le monde, je leur prends leur argent en leur vendant des... dentier. Aux vieux escargots. Parce que oui, je suis sûre qu'il y en a. Sinon comment expliquez-vous qu'ils soient si lents ? Une nouvelle fois, Shybaï a raison !
- Ils sont aussi mignons que leur mère. C'est pas juste.
Je sors de mes pensées pour contempler les petits. C'est vrai qu'ils sont mignons. Carrément très mignons. Et encore, je trouve que mignon c'est pas un mot assez fort pour les décrire. Sérieusement, je pense que mes bébés sont les plus beaux bébés du monde. J'ai pas de preuve, mais j'en ai pas besoin. Il suffit de les regarder pour comprendre à quel point ils sont mignons. Et craquants. Et adorables. Et choux.
- Regarde Jace, on dirait toi en plus petit. Je devrais demander à tes parents de me montrer des photos de toi bébé, je suis sûre que vous aviez la même tête.
Je me demande à quoi ressemblera Jace à notre âge. Ce qui est sûr, c'est que s'il est aussi beau que son papa, toutes les filles seront à ses pieds. Ce que je comprends parfaitement vu que je suis moi-même aux pieds de Taki. Voilà, mon fils sera un tombeur c'est écrit dans l'avenir que je ne sais pas lire. Si vous voulez prendre rendez-vous pour dans 15 ans, n'hésitez pas mais dépêchez-vous ; il n'y a que 365 jours dans une année. Je me demande comment sera Hana aussi. Ce qui est sûre c'est que cette petite bouge vingt fois plus que son frère. Et elle n'arrête pas de babiller dans son langage de bébé... une vraie bavarde avant même de savoir parler ! Elle est un peu plus grande que son frère aussi, c'est marrant. Peut-être que plus tard c'est Jace qui ira se réfugier dans les bras de sa soeur, un peu comme si c'était la plus grande alors qu'en fait ils sont jumeaux. Ou alors ça va totalement changer et ça sera à Hana de trouver du réconfort chez son jumeau. On ne peut pas savoir. Ce qui est sûr c'est que j'espère qu'ils auront tous les deux un sourire aussi joli que la fille - l'ado ? - qui vient d'arriver dans le parc. Vous savez, c'est le genre de sourire gentil à qui on ne peut rien refuser et encore moins une place sur un banc publique. D'autant plus que c'est un bon prétexte pour que Taki me passe un bras autour des épaules et que moi je puisse me loger tout contre lui.
- Je m’appelle Framboise !
Framboise. C'est joli comme prénom Framboise. Original, mais joli. Et puis de toute façon, niveau originalité je n'ai rien à dire. Mon propre prénom est un grand mélange de n'importe quoi. À la base je devais m'appeler "Shibai" avec des i et pas de trémas. En japonais ça veut dire pièce de théâtre ce qui me correspond assez bien. Sauf que voilà mon père a voulu retravailler l'orthographe. Et ça a donné Shybaï. Avec le temps je me suis habituée à ce prénom, n'empêche que je trouve que Framboise c'est nettement plus joli. Bref - bien utile pour faire des transactions ce mot "bref", n'est-ce pas ? -, je reporte mon attention sur ce qui se passe dans la poussette juste à temps pour voir Hana tenter d'ôter sa chaussure avec une manière... tout à fait personnelle allons nous dire. Sans les mains. C'est plutôt la classe... enfin ça le serait encore plus s'il ne faisait pas très froid dehors et qu'elle ne risquait pas d'attraper une pneumonie. Heureusement son papa vole immédiatement à son secours pour remettre le petit soulier en place. Je crois que pour Noël, Hana devrait recevoir un body avec marqué "Mon père est un super-héros" dessus. Heureusement qu'elle a un gentil papa. Mais la petite ne semble pas s'en rendre compte, déjà occupée à autre chose. C'est drôle comme elle est tout le temps réveillée la petite Hana. À côté d'elle Jace a les yeux fermé et semble bien roupiller à côté de sa soeur. Mais je sais qu'au moindre petit cri de cette dernière, il ouvrira les yeux pour joindre sa frustration à celle de sa jumelle. Je ne sais pas si Taki ressent la même chose que moi, mais j'ai déjà l'impression de voir un lien entre nos deux enfants. Je me demande comment ça va évoluer au fil des années... Mais ne nous projetons pas trop vite vers l'avenir. On a encore bien du temps avant d'y arriver. Et justement en ce moment présent Hana semble fixer Framboise de ces deux grands yeux d'enfants qui semble tellement immense dans son minuscule visage de bébé. Ce regard semble déstabiliser Framboise et me fait sourire moi. Je sais à quel point il est dur d'affronter ce petit regard effronté et tellement honnête pour y avoir déjà eu droit une dizaine de fois. Puis doucement, comme si Hana avait accepté la présence de Framboise, elle lui offre un sourire sans dent qui ne la rend que plus mignonne.
- Et eux, comment s’appellent-ils ?
Je regarde les jumeaux en souriant.
- Hana et Jace.
Le petit Jace, comme s'il s'était sentit appelé, ouvre les yeux pour observer le monde qui l'entoure, un petit air de terreur au fond de ses prunelles. Alors je me redresse pour lui tendre un doigt qu'il serre aussitôt entre ses toutes petites mains. Mon autre main se glisse sur le genoux de Taki puis je tourne mon regard vers lui en souriant. Oui, je sais exactement pourquoi je suis heureuse._________________« Vivre c'est se mettre en danger, réalisa-t-elle. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber. » DC de Myaw Nienta ~ couleur yellow |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Fear only makes the wolf bigger than he is
MESSAGES : 3861 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2010
Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Dim 18 Déc 2011 - 23:41 | |
| - Regarde Jace, on dirait toi en plus petit. Je devrais demander à tes parents de me montrer des photos de toi bébé, je suis sûre que vous aviez la même tête.
Ah mais non. Je veux dire, pour les photos. Les albums photos des aprents sont des Destructeurs De Réputation. DDR. Donc tout ce qui prends pour accronyme DDR est mauvais. Vous remarquerez que comme ça rentre pour Deutshe Demokratische Republik -me demandez pas de le dire à l'oral, je le sais juste par coeur, traumatisé-, c'est forcément vrai. Bref. En fait si Shy veut vraiment faire la comparaison, elle la fera quand on retournera au Japon en vacances je sais pas quand. Moi ne pasvouloir affronter les parents ? Ah non je nie. C'est faux. Et puis vous m'embêtez. J'embrasse Shy sur la joue et je lui souris.
- Je m’appelle Framboise !
Oups. J'avais presque -bon ok, complètement- oublié que nous n'étions pas seuls. La jeune fille est tellement discrète. En fait, sa présence ici a presque l'air naturelle. Ce qui ne veut pas dire qu'elle fait partie du square comme l'arbre là bas au fond. Juste que je pense que n'importe qui pourrait se sentir bien en sa présence. Un espèce de don qu'ont certaines personnes, dont la présence semble toujours être justifiée sans rien dire où qu'elles aillent. En tout cas, joli prénom. Assez original, mais avec les prénoms japonais -ok un peu modifié pour Shy- qu'on se paie, rien à dire. Du coup je réponds:
- Et moi Takeji !
Quand quelqu'un se présente, la moindre des choses est de rendre la pareille non ? J'aime bien la spontanéité de Framboise. Ça ne fait que renforcer la bonne impression que j'ai depuis tout à l'heure. Hey, est-ce que vous savez pourquoi on soutient la tête des tout petits bébés quand on les porte ? Mis à part le fait d'éviter de la cogner partout, c'est parce que leurs muscles ne leur permettent pas encore de la porter tout seuls. Et vous savez quoi encore ? Même sans qu'on nous le dise, on l'aurait fait de manière instinctive. Voilà, encore un truc pour tout ceux qui se demandent si oui ou non ils seront de bons parents. En fait, vous aurez les bases naturellement. Pour le reste, apprendre à faire les bons choix est une capacité qui n'est jamais acquise complètement, peu importe combien on y travaille. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut abandonner. Un objectif innateignable n'exclut pas qu'on s'en rapproche le plus possible. Comme une assymptote sur une courbe. Google est votre ami si vous voulez voir à quoi ça ressemble. Et n'oubliez pas non plus qu'on apprend de ses erreurs. Sur ce, retournons à la contemplation émerveillée des bébés. Parce qu'ils sont étonnant même quand ils dorment, comme Jace. Il est trop mignon. Les deux sont trop mignon. Mais Jace dort. Donc son degré de mignoneté a percé le seuil maximum autorisé pour que son père reste raisonnablement... Masculin devant lui. Je suis à deux doigts de me mettre à faire les bruits bizarres que peuvent émettre les filles devant un chiot ou un chaton. Vous savez, le truc qui brise les oreilles dans les aigus là. Je suis sûr que je peux produire le même son avec mes cordes vocales. Mais c'est vraiment pas une bonne idée là maintenant tout de suite. Et comme Jace il est trop en communication mentale avec son papa et qu'il veut lui éviter d'avoir à se cacher derrière un pot de fleurs, il gigotte. Brave petit.
- Et eux, comment s’appellent-ils ?
Je me prends à imaginer un instant ce que serait la réponse si ils la disaient directement eux même. Et quel sera leur premier mot pendant qu'on y est. Et puis qui parlera le premier. Peut être bien que les deux s'y mettront en même temps, et qu'après on aura le double de questions commençant par "pourquoi" auxquelles il faudra trouver des réponses. Un seul enfant peut déjà en sortir plus qu'il n'y a de fleurs sur Terre... A deux, ils en feront plus que le nombre d'étoiles dans le ciel. Et je vous défis de compter pour vérifier si j'ai raison ou non. Comme vous n'y arriverez pas, j'ai raison. C'est tout. La triche avec les résultats scientifiques est interdite. Les étoiles, ça se compte une par une en regardant le ciel. Sinon, vous n'avez pas compté les étoiles, vous avez lu.
- Hana et Jace.
Shy donne un doigt au petit nouvellement éveillé. Manoeuvre dangereuse une fois qu'ils ont des dents. Parce oui, les bébés, ça mord, et ça mord fort. Ceci étant dit, Jace est encore une fois trop mignon en tenant le doigt de Shy comme ça. Je vais fondre comme neige au Soleil. Bref. Quand Shy se tourne vers moi pour me sourire, je me dis que je pourrais bien fondre pour de bon ici sans rien regretter. Mais c'est pas bien de dire ça. Après, on regrette d'avoir laissé des personnes chères derrière. Je lui renvoie un "je t'aime" silencieusement avec les lèvres.
- Ils ont deux semaines. Tu as quel âge Framboise ?
Me demandez pas pourquoi j'ai dit ça. La curiosité m'a battu, c'est tout. _________________- Lova ya ♥:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Ven 30 Déc 2011 - 20:38 | |
| * All children grow up. Except one. * Si j'avais le choix, je préfèrerais ne jamais grandir. Parce que grandir, ou plutôt apprendre à grandir, ça fait mal. Les enfants, eux, ne pensent pas à tout cela ; à la vie, à la mort, au destin, toutes ces choses ennuyeuses inventées par les grandes personnes pour se sentir un peu moins seules. Et pire encore, les grandes personnes n'ont plus de rêves. Ou bien elles préfèrent les regarder se briser en milles morceaux pour rejoindre leurs espoirs déchus. Nous les enfants, on a tellement mieux à faire. Comme shooter dans un ballon. Courir après un nuage. Ne jamais l'attraper. Continuer de rêver qu'un jour peut-être on y parviendra. Tendre un fil infini jusqu'aux étoiles. Éclater de rire. Encore et encore. Et pourtant, ils ont l’air tellement heureux. Ils ont l’air tellement amoureux. Non, ils n’ont pas l’air. Il sont. Comme des enfants.
- Regarde Jace, on dirait toi en plus petit. Je devrais demander à tes parents de me montrer des photos de toi bébé, je suis sûre que vous aviez la même tête.
C’est vrai qu’il ressemble à son père, mais version mini. La petite, elle, a quelque chose qui vous rappelle instantanément la maman. Ils sont vraiment mignons. Carrément adorables en fait. Il paraît que je suis le portrait craché de ma mère, avec les yeux de mon père. Personnellement je ne vois ni l’un, ni l’autre. Et c’est plutôt rassurant. Qui a envie d’être la copie conforme de quelqu’un qui a trois fois votre âge ? Beurk. Je me demande si les gens se retournaient sur leur passage, lorsque j’étais encore bébé, rien que pour me voir gazouiller… La maman des jumeaux choisit cet instant pour me répondre. Heureusement, car j’étais sur le point de fondre comme un bonhomme de neige devant le tout petit sourire de l’enfant.
- Hana et Jace.
Hana. La petite à la chaussette s’appelle Hana. Le petit qui roupille tranquillement à côté de sa jumelle est donc Jace –perspicace, Framboise… Hana. Jace. Hana et Jace. Jace et Hana… BREF !
- C’est très joli.
Bah quoi ? C’est vrai ! Un battement de cils plus tard, et Jace est éveillé, prêt à embrasser le monde de ses yeux effrayés. À mon avis, les filles feront la queue à ses pieds pour ses beaux yeux, plus tard. Autant prendre mon billet tout de suite !
- Bonjour, Jace.
Ne me regardez pas comme ça ! Il était loin au pays des rêves lorsque je suis arrivée ! La moindre des choses est tout de même de dire bonjour, du moins c’est ce que font les gens civilisés. Je m’empourpre – oui moi, la fille sans gêne et têtue comme pas deux -, je m’empourpre presque aussitôt. Et je m’empresse de sourire largement à toute la petite famille. Comme ça, pas de jaloux ! Nous continuons de nous observer du coin de l’œil, tout en vaquant à nos occupations respectives. Pour ma part, j’ai remonté mes genoux contre ma poitrine et rentré ma tête dans les épaules. Avec tout ça, j’en avais presque oublié le froid. Il n’empêche que pour rien au monde je ne cèderais ma place, même contre un bon chocolat chaud. Il y a des jours comme celui-ci, où l’on se sent heureux, puissamment heureux. On se réveille un matin, et on se sent pousser des ailes.
- Et moi Takeji !
Un ange passe. Un regard est échangé. Quelques mots se dessinent doucement mais sûrement sur leurs lèvres. Ces mêmes mots que je sentais vibrer en eux chaque fois que mon esprit effleurait leurs pensées. Ces mots que j’ai entendu maintes fois, sans y prendre garde, sans même songer à tout ce qu’ils pouvaient représenter. Ces mots, ces trois mots qu’un jour moi aussi j’aimerais lancer à la vie. Trois mots. Je t’aime.
Bon d’accord, j’ai peut-être un peu écouté, cette fois-ci. Mais ils l’ont pensé tellement fort. Un sourd l’aurait entendu !
- Ils ont deux semaines. Tu as quel âge Framboise ?
J’émerge brusquement de ma rêverie nostalgique rose bonbon. Car, pour la première fois, c’est à moi que s’adresse le dénommé Takeji. D’ailleurs, je ne sais pas vraiment pourquoi mais je trouve que ça lui va bien comme prénom, Takeji. Il a la même douceur dans la voix que la maman, mais avec une pointe de curiosité en plus. Les jumeaux ont donc deux semaines. Deux semaine de vie dans ce monde tout nouveau pour eux. C’est déjà beaucoup. Et tellement peu.
- Treize ans, dis-je, un sourire dans la voix.
Est-ce qu’il va me demander pourquoi une fille de treize ans n’est pas en train de s’amuser avec ses amies ? Pourvu que non. Je ne suis pas prête à avouer que je préfère de loin la solitude du parc que le shopping entre filles… Mais je ne pense pas. Il a l'air différent. Il a l'air heureux. |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Le théâtre CITATION DU PERSONNAGE : To be or not to be ~ Shakespeare ♥ | Chiri mo tsumoreba yama to naru... ~ Takeji Kido ♥
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Niveau du personnage Point RP: (175/200) Point Membre: (63/200) Niveau: 7 - ConfirméeShybaï Kido Artissa Admin | Ex-Professeur d'art, théâtre & anglais | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Sam 31 Déc 2011 - 17:18 | |
| « Il en faut peu pour être heureux... » - C’est très joli.Je souris gentiment à Framboise. C'est vrai que c'est joli, en tout cas moi j'aime bien les prénoms qu'on a choisi pour nos prénom. Ce n'est pas trop long, ça sonne juste, c'est mignon. D'un côté ça correspond parfaitement à un enfant et de l'autre ça s'accorde aussi avec un adolescent ou un adulte. Après évidemment, c'est mon avis. Peut-être que Jace et Hana détesteront leurs prénoms quand ils seront plus grands, ça on ne peut pas le savoir. En attendant moi je trouve que c'est toujours mieux que le bébé suédois qui a été prénommé comme un célèbre moteur de recherche commençant par un G, finissant par gle et ayant deux o au milieu. Certes on peut dire que les parents ont fait original, mais personnellement je n'aurais pas aimé m'appeler Yahoo ou MSN Search... - Hana veut dire fleur en japonais.C'est à ce moment là que Jace choisis d'ouvrir les yeux et que son regard capte directement celui de Framboise. Quand je vous disais que mon petit serait un futur tombeur plus tard... - Bonjour, Jace.Et pendant que Framboise et Jace font connaissance, mon regard se perd dans celui de Taki. J'observe son visage, sa bouche, ses yeux... Il est beau, non ? En fait, oubliez le point d'interrogation, ce n'est pas une question, c'est une affirmation. Vous savez, je me souviens encore du jour où je lui ai annoncé ma grossesse. Un jour maudit si vous voulez mon avis. Un jour qui a failli nous coûter notre relation. Lorsque j'y repense, c'est comme si le monde arrêtait de tourner et me donnait la nausée. Puis mes yeux croisent les siens. Puis ses lèvres me murmurent un « Je t'aime ». Puis le monde recommence à tourner. Un sourire échancre mes lèvres alors qu'une petite larme frôle le suicide du haut de mon oeil. Tant de joie fait presque comme un feu d'artifice. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. Je l'aime. - Je t'aime.Ma phrase n'est qu'un murmure, mais je sais qu'il l'aura entendue. Un dernier sourire puis je me tourne à nouveau vers Framboise toujours absorbée par Jace. Vous voyez. Un tombeur mon fils. - Ils ont deux semaines. Tu as quel âge Framboise ?Deux semaines seulement, deux semaines déjà. Je me souviens encore quand ils étaient dans mon ventre... Je me souviens encore quand au moment d'apprendre ma grossesse, je les ai détesté. Puis comment j'ai appris à les aimer, un petit peu, puis beaucoup, jusqu'à ne plus pouvoir me passer de leur présence. Ils sont devenus une part de moi, une part de moi qui s'est finalement séparée en sortant de mon ventre... Une part de moi que j'aime toujours autant. Deux semaines ça passe si vite. - Treize ansJe regarde Framboise un sourire aux lèvres. Elle a l'air tellement mature pour une fille de cet âge. Comment se fait-il qu'elle ne soit pas en train de jouer avec d'autres enfants. Malgré tout, je n'en suis pas étonnée. Vous savez, à force de fréquenter le Mystery Orphanage, j'ai commencé à comprendre le monde des enfants. Ils sont tous si différents... et la plus part sont bien plus malins que ce que l'on pense. C'est si intelligent un enfant ; nos devrions les écouter un peu plus souvent. - Est-ce que tu as envie de prendre Jace dans tes bras Framboise ?Je ne sais pas pourquoi je lui demande ça. Je sens juste que c'est ce qu'il faut que je fasse. « ... vraiment très peu pour être heureux » _________________« Vivre c'est se mettre en danger, réalisa-t-elle. De la même façon qu'apprendre à marcher c'est d'abord accepter l'idée de tomber. » DC de Myaw Nienta ~ couleur yellow |
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Niveau du personnage Point RP: (324/300) Point Membre: (402/300) Niveau: 8 - ReconnuTakeji Kido Admin | Ex- Professeur de sabre & téléportation ~ le pot de fleurs | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Dim 5 Fév 2012 - 16:28 | |
| Un flocon glisse vers le sol. Est-ce qu'on peut dire qu'un flocon tombe, quand il dessine visiblement sa route dans l'air, oscillant de droite à gauche, faisant parfois même un tour complet ? Il ne se posera jamais tout droit. On dirait qu'il descend en choisissant où atterrir. A la différence des gouttes d'eau qui éclatent quand elles arrivent en bas sur une surface, le flocon lui, peu importe d'où il tombe, se posera toujours délicatement. Et si on approche ses yeux très près d'un flocon, on peut en voir le motif. Compliqué et tellement beau à regarder. Délicat. Et pourtant, un flocon ne se brise pas en atterrissant, pas plus qu'il n'endommage ses comparses sur lesquels il atterrit parfois. Vous pensez que tout là haut, au dessus même des nuages, il y a quelque chose ou quelqu'un qui sculpte les flocons ? Un peu à la manière des lutins du Père Noël qui fabrique les jouets, il y a des êtres qui donnent forme aux flocons. Et ce qu'ils font est d'autant plus beau que c'est éphémère. Il faut du courage pour créer et donner forme à des choses, des êtres ou des objets qui ne sont que temporaires, non ? Parce qu'on sait qu'un jour où l'autre, on va les perdre. Parce qu'on sait qu'on s'y attache. Les flocons ne vivent pas longtemps, à part dans les glaciers. Mais les bébés eux, doivent vivre longtemps. Plus longtemps que leurs parents, pour qu'ils puissent àleur tour donner naissances à d'autres êtres. Et si c'est le cas, alors les parents ne les verront pas disparaitre. En voyant le flocon fondre, je pense à ce qu'il se passerait, si cet ordre naturel n'était pas respecté. Si je devais voir mes enfants disparaître. Irremplaçables. Ils sont irremplaçables. Je ne veux pas qu'ils s'évaporent comme les flocons au Soleil. Même si c'est dur de protéger quelqu'un de quelque chose d'aussi grand et puissant que le Soleil, on est deux. Les flocons, eux, n'ont personne.
Hana et Jace sont un petit bout de Shy, et de moi. Si on parle en terme de génétique pure, alors ils sont à moitié Shy, à moitié moi, et à moitié eux. Ce qui fait plus d'un. Moi, je vois ça comme une demie partie à développer, pour qu'à la fin, ça fasse deux. Comme le nombre de personnes qu'il a fallu pour leur donner vie. Un bébé, c'est donc un bout de sa maman, un bout de son papa, et lui même entièrement. C'est pour ça que les enfants sont tellement étonnants. Et pour des jumeaux vous dites ? Même processus, fois deux ! C'est pour ça que c'est deux fois plus de boulot pour s'en occuper. En revenche, je n'irai pas dire que c'est deux fois plus d'amour. Parce qu'on ne peut pas prétendre que nous aimons plus nos jumeaux, que les autre couples n'aiment l'enfant seul qu'ils mettent au monde. C'est autant. Sur chacun des deux. D'ailleurs, ça ne se dénombre pas. Parce que c'est infini.
- Hana veut dire fleur en japonais.
Je souris, elle s'en souvient. Ça fait plus d'un an. Bien sûr qu'elle s'en souvient, c'est elle qui a choisi le nom de Hana, qui lui va on ne peut mieux. Même si elle n'est encore qu'un tout petit bébé. C'est incroyable. Le nombre de faits, aussi divers que variés, jusqu'à de tous petits détails, que je me surprends à connaitre à propos de Shy. La façon dont ses yeux se plissent quand elle sourit. Le regard qu'elle a quand elle regarde les enfants. Celui qu'elle a en me regardant actuellement, et qui suffit à me réchauffer. Comme au balbutiement d'une histoire, quand un simple sms fait sourire, et qu'un regard, qu'un geste, occupe pendant la journée. On peut faire milles interprétations d'un geste. La vérité sera toujours la 1001ème que l'on a pas faite. Je n'en suis plus à l'interprétation, maintenant je profite. Pas besoin d'une parole sur laquelle faire des suppositions pour penser à Shy toute une journée, en ne m'en rendant compte qu'à la fin de celle-ci. Je sais aussi comment elle se cache du Soleil le matin, pour rester au lit, ou encore l'intonation que prend sa voix quand elle explique quelque chose à ses élèves. Parce que oui, j'ai déjà assisté à plusieurs cours. Certains de manière officielle, avec une vraie raison, d'autres de manière plus détournée. J'y peux rien si je peux rester planté devant sa porte pendant plusieurs minutes avant de me rendre compte que je ne bouge plus. Si si, je vous jure, c'est plus fort que moi.
- Je t'aime.
Le paradis doit être un endroit différent pour chacun. Le mien doit ressembler à ça. Parce que lui aussi n'est pas éternel, il n'en est que plus beau. Les petits sont tous les deux bien éveillés. Ils n'arrivent pas encore à se concentrer réellement sur ce qui les entoure. Mais ça ne les empêche pas de souvent toucher à tout ce qui passe à leur portée. Ils sont tellement mignons tous les deux.
- Treize ans.
Treize ans... Elle a l'air plus mature que les treize ans qu'elle annonce. Comment seront Jace et Hana dans treize ans ? Je souris à Framboise. Elle a la vie devant elle.
- Tu crois que vous pourrez être amis malgré la différence d'âge, quand ils grandiront ?
Je parle bien entendu des petits. Je sais que ma question est un peu beaucoup complètement étrange. Mais moi, j'aimerais bien qu'ils soient amis. Il faudrait aussi les présenter à Myaw. C'est elle la première à avoir dit, il y a un moment, que Shy et moi on irait bien ensemble pour être papa et maman. Ce qui m'avait fait peur à l'époque. Et pourtant, un peu plus d'un an après, elle avait raison. Sacré Myaw.
- Est-ce que tu as envie de prendre Jace dans tes bras Framboise ?
Jace émet un gazouillement. Lui en tout cas, il veut. Déjà en train de faire du charme, regardez le. Je me resserre contre Shybaï et pose mon menton sur son épaule. Puis je glisse deux doigts jusqu'à son écharpe que je baisse un peu et embrasse son cou pour jouer. Je laisse ensuite le vêtement revenir en place, souriant bêtement tout du long. J'ai pas envie de bouger, je suis bien contre Shy là. Même si il va bien falloir me déloger pour attraper Jace dans la poussette. Du coup, je reprends une position plus correcte, et attraper Jace moi même.
- Tu vas être sa première conquête.
Quoi qu'il serait plus juste de dire la troisième, puisqu'il a déjà eu Shy et moi. Et Hana. Il doit avoir sa soeur dans sa poche aussi. Les bébés, c'est quand même plus malin qu'on ne le pense. _________________- Lova ya ♥:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Le coeur d'un enfant c'est grand, l'amour s'y déverse en cascade. Ven 24 Fév 2012 - 16:55 | |
| * Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois, on tombe sur des lunettes vraiment cool ! * Tout ce qui est petit est mignon. Jace et Hana sont tout petits. Et ils sont vraiment trop mignons ! D’ailleurs, comme s’il avait lu dans mes pensées – c’est moi la lectrice de pensée, ici, que je sache- le petit bonhomme me fait un sourire absolument irrésistible. Encore plus irrésistible que le sourire de Jude Law ou les yeux de Ian Somerhalder (oui, oui je vous assure, c’est possible !). Et comme toute personne normalement constituée, je suis incapable d’y résister.
- Hana veut dire fleur en japonais.
Mon prénom à moi, Framboise, ne signifie rien d’autre que le petit fruit rouge, que ce soit en japonais, en russe ou italien. Il faut dire qu’il n’est tellement pas courant que personne n’a dû chercher plus loin ! Mais ça ne fait rien, au contraire, ça me convient parfaitement. Je peux ainsi lui donner le sens qui me plaît. Un peu sucré, un peu acide, mais pas trop, juste ce qu’il faut d’amer et bien entendu une touche d’extravagance ! Vous voyez tout ce qu’on peut faire avec un nom ! Hana signifie fleur en japonais, mais je suis sûre qu’il symbolise bien d’autres choses encore.
La maman des jumeaux me sourit gentiment (à peu près le même sourire que son fils, version adulte, version grand sage, quoi). Je la trouve jolie, avec son sourire et ses grands yeux émerveillés qu’elle pose sur ses chers enfants. À mon avis, il y a une loi qui interdit formellement de ne pas aimer ou de ne pas être ami avec ces gens-là.
- Je t'aime.
Ces mots-là ne m’étaient pas destinés, mais je n’ai même pas eu besoin de tendre l’oreille pour les entendre. Ils ne m’étaient pas destinés, mais ils ne sont pas secrets, bien au contraire. C’est comme une promesse, une promesse de bonheur qu’on jetterait au monde entier. Et que tout le monde devrait entendre. Parce que sans ces quelques mots, nous ne sommes rien.
- Tu crois que vous pourrez être amis malgré la différence d'âge, quand ils grandiront ?
Takeji me dévisage en souriant d’un air sibyllin. Sa question, un rien étrange, fait pétiller mes yeux, sans raison particulière. Je reste pensive un instant. Je me demande à quoi nous ressembleront tous plus tard, dans cinq ou dix ans. Je n’en sais rien, mais je mettrais ma main au feu que quatre-là auront toujours le même sourire.
- Bien sûr. Il n’y a pas d’âge pour être ami.
J’ai dit ça sur un ton léger, comme si c’était la chose la plus évidente qui soit. Non, pas comme si. C’est la chose la plus évidente qui soit. Et puis, spontanément, la jeune maman pose sur moi son regard qui semble avoir vécu des milliers d’années, et en même temps, brille comme celui d’un enfant.
- Est-ce que tu as envie de prendre Jace dans tes bras Framboise ?
Un peu prise au dépourvu, je ris, pour me donner une contenance. Le bébé, lui, me regarde avec l’air le plus sérieux du monde, ce qui me fait rire de plus belle. Sans attendre ma réponse qui ne pourrait être négative, son papa l’a déjà saisi hors de la poussette où il était tranquillement installé, et le tient maintenant, lové entre ses bras, prêt à me le donner d’un moment à l’autre.
- Je veux bien, s’il est d’accord !
Et il a l’air d’accord ! Il émet d’ailleurs un petit gazouillement que j’interprète comme un oui.
- Tu vas être sa première conquête.
Je rougis un peu, mais je m’abstiens de tout commentaire. Puis, avec toute la douceur dont je suis capable, je plonge mes yeux dans ceux de Jace. Il me regarde un peu étonné, mais il a plutôt l’air content. Je ne peux m’empêcher de sourire.
- Ce serait un honneur d’être ta première conquête, Jace !
Alors, comme si j’avais fait ça toute ma vie (ce qui est loin d’être le cas), je tend les bras. |
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