Un retour... mouvementé.

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 Un retour... mouvementé.

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Ren Takahata
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MessageSujet: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyMar 16 Aoû 2011 - 15:25

C'pas une araignée qui va m'faire peur,
c'est le temps qui s'est écoulé.


Deux jours et quelques sont passés depuis le grand mois dans lequel je me suis retrouvé privé de beaucoup de choses. Ma première alternative en rentrant a été... de me laver, de me raser, de me maquiller, de me boucler les cheveux, de foutre une bague à mon majeur qui n'en a jamais eu, de limer mes ongles et de foutre des piercing sur les lobes de mes oreilles. Ce que fait une fille environ une fois tous les jours. Je crois. Ce grand mois privé de consolation ne m'avait relaxé qu'une seule fois. Quand on m'avait offert une cigarette. Alors maintenant, maintenant que j'ai retrouvé la civilisation et ses soins, je forçai le tout, jusqu'aux moindres détails. À mon retour, je n'avais accordé qu'un léger regard sur les bestioles qui récupéraient enfin leur appartement après plusieurs semaines. La seule chose qui m'obnubilais, c'était la salle de bain. J'ai dû y rester... deux bonnes heures. Mais c'est large. Je ne suis pas une femme. Mais... le confort c'est bien. Et quand j'en sors, je ressemble toujours à un homme... légèrement maquillé.

Alors, j'en sors. Actuellement, oui, après deux bonnes heures passées, je m'extirpe de la salle de bain. Et la première chose que je fais c'est pousser un soupir de bonheur. Y'a pas à dire, on est bien que chez soi. Salle de bain, tu m'avais manqué. Amen. Suivit de ce soupir, c'est mon estomac qui réclame son dû. Cuisine, toi aussi tu m'as manqué. Ne croyez pas que tout mon mini-manoir m'a manqué... tenez par exemple, le canapé... Bon. C'est vrai qu'une fois assis dessus, y'a pas à tergiverser, ça change du sol dur et froid et poussiéreux et sale et... Hrm. Alors pas le canapé. La porte-fenêtre! Je regarde à travers. On voit un bout de la forêt et de la poussière qui s'accumule dessus. Il faudra penser à nettoyer tout ça. Il faudra. Plus tard. Bon, la porte-fenêtre, c'est de la triche ok.... alors ce qui m'a pas manqué.

Parlons plutôt de ce qui m'as manqué... y'aura plus de choix. Sans réfléchir, je dirais la salle de musique à l'étage. Nan mais, vous y avez même pas pensé je parie. Un professeur de musique. Sans musique. Pendant un mois. Sans parler. Donc sans pouvoir chanter. À y repenser, j'ai presque envie de pleurer. Je devais être vraiment déprimé pour oublier la musique. Ça me donne des frissons. Repensons au garde-manger. Frigo ouvert. Un gros silence. J'entends d'ici les bestioles s'agiter parce qu'ils n'ont pas eu de nourriture décente pendant un mois. Mais je ne prononce aucun mot, trop concentré sur mes sourcils froncés et mon regard accusateur. Idiot de réfrigérateur. Je referme la porte furieusement. Pourquoi? Parce que je viens de m'apercevoir qu'il y avait beaucoup de nourriture dans le frigo. Et du temps que j'ai passé dans mon cachot pourri à bouffer une soupe et du pain. Et mon regard s'est malheureusement posé sur trois merguez. Bien emballées, encore inutilisées. Puis, j'ai juste juste relever les yeux d'un demi-millimètre et j'ai vu la date de péremption. 9 août 2011. C'est fou ce qu'on voit bien mieux les dates quand le produit est périmé. Non résigné à aller faire les courses, je décide de passer ma colère sur la télécommande pour trouver une chaîne à peu près adéquate. Ben tiens, les infos. Ô joie, subitement y'a plus personne de méchant à Londres. Bande d'idiots! C'est qui qui a fait la guerre? Certainement pas les autorités! Et le gouvernement a bien caché ça, comme d'habitude. Je préfère encore les teletubbies. Mais comme la musique semble revenir en force, j'opte pour le commercial et direction MTV.

Retour à la cuisine, pour regarder le plafond orangé. Et une araignée qui a décidé de faire son nid. C'est fou ce qui arrive en un mois. Trop. Beaucoup trop de choses. C'est ma maison, comment elle ose rentrer chez moi sans prévenir? Dommage que je parle pas aux insectes parce que celle-là, elle aurai pu dégager sans que je la tue. Je m'accroupis en ouvrant la porte du frigo. Parce que je sais que là, je vais pouvoir trouver des surgelés. Et les surgelés, ça tient longtemps. Rire de victoire. Trouvé. Bon... c'est pas le meilleur, mais comme j'ai pratiquement rien avalé depuis un certain temps, il vaut mieux se remettre aux petits pois qu'à l'omelette complète. Alors va pour les petits pois. Deuxième avantage des surgelés, c'est rapide à préparer. Par contre, je suis en manque cruel de viande. Et par contre, la viande ça se conserve pas. Pas du tout. Tant pis. Je fous tout ça dans une mini-casserole, à chauffer et hop, on avale tout d'une traite. Au moins, mon estomac ne réclame plus rien. C'est une bonne chose de faite. Je pousse un bâillement sonore et m'étire de tout mon long. Mes affaires sales, je les ai mises à la poubelle. Trop usagées. Alors, maintenant, je me contente de porter un jean et un t-shirt large bleu. Ça me relaxe. D'un côté, heureusement que je suis revenu pendant les vacances, parce que je sentais très mal la reprise du boulot. Je pense que Mystery m'aurai laissé un peu de temps avant de reprendre, mais ç'aurait été trop court. J'ai dormi dans mon lit deux places tout seul, et j'ai pu profiter de la largeur et du molletonné du matelas pendant toute la nuit. Ça m'a effacé toutes les courbatures. D'un coup de baguette magique. De matelas magique, pour le coup. Je me dépêche de faire la vaisselle, et cherche la nourriture pour les bestioles. Comme par hasard, eux, c'est pas périmé. Après les avoir servis, je reviens vers mon frigo. hm... va falloir jeter pas mal de choses. Aussitôt, je m'acharne à la tâche de ranger les étagères. Les périmés à la poubelle, les dates limites en premier, et le reste en retrait. Une bonne demi-heure s'écoule comme ça, et lorsque je me relève dans un craquement de dos, j'ai bien peine de constater que la moitié de mon frigo s'est vidé. Et qu'il n'y a qu'une infime parti de viande. Pour ainsi dire, le cassoulet, et uniquement lui, a survécu dans sa boîte de conserves. Je déteste acheter des boîtes de conserves. Sauf pour la pâtée de Rin. Mais ça, c'est normal.

Ensuite, vient le moment de faire le grand nettoyage de printemps. Mais ça, je le saute volontairement. Je me contente simplement d'enlever l'horrible araignée qui a niché au-dessus de ma cuisine. En plus, j'ai entendu dire que y'avait des araignées qui te piquaient et qui pondaient en même temps. Et que lorsque ça arrivait à maturité, la boursouflure devenait translucide. Et qu'il suffisait d'un simple coup pour que la poche s'ouvre et libère des mini-araignées. Beurk. Rien qu'à y penser ça me dégoûte. Je câline Rin pour penser à autre chose. Il fait que je m'occupe l'esprit. Rapidement. J'éteins la télé, faute de programmes intéressants. Pile au moment où j'entends quelqu'un toquer à la porte-fenêtre derrière. Je sursaute. Qui ça peut bien être? À cette heure-ci? Il est l'heure du repas là. Et surtout... pourquoi il passe par l'arrière? Il doit bien connaître la maison. Mais l'avantage des portes-fenêtres, c'est qu'on voit à travers sans ouvrir. Et quand je détourne légèrement le regard, j'aperçois Miyaki. Ah... est-ce que je vais encore me faire crier dessus? Je soupire en baissant la tête. Bon certes, elle avait raison sur toute la ligne, mais c'était pas une raison pour venir à Londres. Elle a dû trouver une nouvelle raison pour m'engueuler. Ah la la. Je me lève pour aller lui ouvrir. À peine ai-je posé ma main sur la poignée que mon regard dérive lentement vers sa poitrine. Non, je ne suis pas voyeur, c'est juste qu'elle a un drôle de collier autour du cou. Et que je l'ai encore jamais vu celui-là. Et puis, même si j'étais un voyeur, j'aurai totalement le droit de regarder la poitrine de ma petite-amie, non mais. Quoique, vu la rage qu'elle avait la dernière fois, je doute qu'elle apprécie le geste. Et puis zut, j'ai rien fait après tout. J'ai même pas louché. Pourquoi je cherche des excuses alors? Pour ne pas me faire culpabiliser.

Une fois que le double vitrage qui nous sépare n'existe plus, j'ose un regard franc :

-Tu t'es calmée depuis la dernière fois?
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyMar 16 Aoû 2011 - 16:02

    Il faut que je pense à tout. Je pense qu'en rentrant, il aura la flemme de faire les courses. Heureusement que je suis là sinon il aurait rien mangé, jusqu'à ce qu'il se décide de bouger ses fesses. Trois poches, une : de shopping et les deux autres : nourriture du chat. D'ailleurs c'est fou qu'à mon retour à la maison, tout à chambouler. Je m'en suis pris à Lestat, vue les nerfs que j'ai. Et les deux bestioles m'ont sautés dessus. Ma mère a même dit que j'avais changée. De quel sens ? Physiquement, possible ! Je suis bronzées et mes cheveux me tombent aux fesses. Les hommes ont du bien en profiter, de me voir en Cheperon dans le QG d'Orpheo. N'empêche j'ai toujours pas digérée le baiser donnée au type. Je me lave même deux ou trois fois les dents et les lèvres pour effacer le goût affreux. A cause de ça, j'ai des remords qui me rongent la nuit. Alors impossible de dormir, surtout si en plus vous avez des coups de soleils aux épaules qui vous tues. Mais le pire, c'est que la demoiselle dans mon ventre, me fait vomir tous les matins. Quel horreur, je crois que je vais mourir. Neuf mois. Neuf mois ou mon ventre va s'arrondir et que je vais devenir laide. Je vais pleurer, à continuer à parler de ça. Le petit plus, c'est que je suis sur les nerfs.. Les nerfs d'une femme enceinte, Lestat a constaté que c'est impossible de me supporter à présent. Le pauvre, tu vas avoir ma fille à supporter après, tu vas mourir, mon ami.

    Bon dite là, j'arrive bientôt car j'ai presque deux mois de grossesse et à part manger, manger, parce que j'ai des subites envies de manger des fraises ou des gâteaux à n'importe quel heure à cause du bébé. J'ai l'impression que mes jambes ne vont pas tenir jusqu'à la porte d'entrée, et mes cheveux me tombent sur mes yeux, déjà avec les lentilles bleue ca me tue. Alors ne parlons pas si les cheveux s’incrustent dessus. Je sais ma mère me tue à me dire, « met des barrettes ». Ben non vue que j'ai l'air débile avec et vue que l'enfant Miu est enfermée dans le collier pas envie de me ridiculiser. Surtout que depuis que je suis professeur et animatrice, je dois faire attention à mes tenues. Mais vue que femme enceinte veut dire porter des vêtements larges, ca va me faire drôle, moi je vous le dit. J'aimerais faire une prière là pour m'encourager à tenir avec trois poches. Ah voilà, la maison. Enfin, je perdais espoir moi avec tout ça. Courage ma grande tu es bientôt arrivé devant le porte fenêtre, c'est plus proche. Il doit être midi non ? Heureusement qu'avant je suis allé au restaurant, miam ! Trois assiettes alors que d'habitude j'en prend qu'une moitié, ca me donne la nausée. Heureusement que je me suis maquillée léger. Sinon j'allais être collante et toute démaquiller avec la transpiration et la chaleur. Bref, enfin il m'a vue, tu as de la chance que tu m'as ouvert, sinon je hurle. Une femme enceinte, c'est mauvais quand on se la coltine en colère, tu devrais le savoir. Bon trêve de bavardage, je lui tends les deux poches de nourritures, si tu n'es pas content, tu iras tout seul la prochaine fois.

    - C'est pour toi... Heureusement que je suis là !

    Je ne lui accordes même pas un regards, rien même pas un baiser. En colère, c'est en colère. Puis mine de rien, le rubis rouge brille. Miyoko tu ne bouges pas d'ici. Tu resteras le temps que je pars, ou d'ailleurs toujours, pas envie de te coltiner tout le temps. Je suis très bien comme ça. D'ailleurs, le chat l'a remarqué, l'étrange collier, une explication peut être. Il me semble que c'est essentiel pour ne pas tirer des tronches tout le temps, parce qu'on ne comprend pas et que ca nous perturbe. Bon essayons d'être agréable car au fond, on est en couple et je l'aime malgré qu'il soit partis après ce que Miyoko lui a dit, et en me laissant toute seule pendant un mois, parce que Monsieur n'a pas confiance en sa copine. Non mais je vous jure, il savait en plus qu'on peut faire confiance aux voyants mais il est trop têtu et voilà ou ca l'enmené. La prochaine fois, ca sera sans moi quoi que draguer des garçons, c'était marrant, surtout que certains disaient que j'étais de leur genre. Ils sont marrants.

    - Le collier renferme Miyoko et Miu.. Cependant cela ne veut pas dire, que je ne sois pas en colère contre toi.. Tu savais que j'avais raison et tu es quand même partis.. J'ai fais des cauchemars de ça, j'en ai même pleurer.. J'ai cru que j'allais te perdre, en gros j'étais morte d'inquiétude.. Ne me refais jamais ça, sinon je te tue.. Je te hais Ren Takahata !
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyMar 16 Aoû 2011 - 16:44

Les histoires de couples,
et les scènes de ménage...


J'observe la dame pénétrer dans ma demeure sans un regard pour moi. Je me recule par précaution. Elle a un caractère de chien depuis que je suis rentré. Si c'est ça, la vraie Miyaki, je me demande si je vais pouvoir le supporter tout le temps. Elle me fourre deux sacs dans les mains. D'un air dédaigné, voilà ce qu'elle me dit :

- C'est pour toi... Heureusement que je suis là !


Je lâche un léger soupir qu'elle n'entendra certainement pas. Heureusement, parce que vu la couleur de ses nerfs, je vais éviter de la chercher. Bon, pour éviter de la fâcher davantage, je vais éviter de lui dire que j'ai déjà mangé et qu'il y a encore suffisamment de nourriture dans mon frigo pour tenir au moins trois jours, en comptant tous les repas. Alors, comme un enfant sage, je ne cherche pas le baiser que je n'ai pas eu, et je me dirige vers la cuisine à grands pas. Je l'observe en silence de ma position. Caractère de cochon. Je range les courses dans les tiroirs. De la viande! J'en ai les yeux qui brillent. Mais chut. Je me relève et revient près de Miyu. Chérie, si tu pouvais faire autre chose que m'ignorer ou me crier dessus j'apprécierai. Je te jure que même un simple bisous suffirait. Mais bon là, je sors d'un mois d'enfermement, alors j'ai cruellement besoin de vie sociale. Et si c'est avec toi, c'est encore mieux. Tu peux dire ce que tu veux, tu m'as manqué. Pire que manqué, même. Y'a pas de mot dans le dictionnaire pour définir ça. Alors voilà. Tu m'as superbement, incroyablement, extrêmement, plein d'adjectifs, manqué. Plus que tu ne peux le croire. J'ai eu tort de te lâcher, de ne pas te croire, et j'ai largement eu le temps d'y réfléchir. Alors, lâche-moi maintenant... Mais pour le dire à haute voix, ce n'est pas la même chose. C'est la première fois que je suis intimidé par une femme. Que j'aime. Peut-être parce que celle-là, c'est peut-être la bonne. J'en sais rien.

- Le collier renferme Miyoko et Miu.. Cependant cela ne veut pas dire, que je ne sois pas en colère contre toi.. Tu savais que j'avais raison et tu es quand même partis.. J'ai fais des cauchemars de ça, j'en ai même pleurer.. J'ai cru que j'allais te perdre, en gros j'étais morte d'inquiétude.. Ne me refais jamais ça, sinon je te tue.. Je te hais Ren Takahata !


Hum. Le début ne va pas avec la fin. Elle n'est pas en colère... mais elle me hait. Ça, c'est de l'amour. Pourquoi je dois me faire gentil? Et puis, moi j'aimerai bien lui parler d'autre chose. De son opération. Elle l'a pas faite, parce que j'étais pas là. Mais il faut qu'elle la fasse quand même. On ne triche pas sur la vie. Une fois que c'est fait... c'est fini. Et on peut pas revenir en arrière. Je sais que je ne suis pas très bien placé pour parler, mais au moins maintenant, je comprends un peu mieux les conséquences que ça peut avoir. Et c'est désastreux. Mais revenons. Elle me hait. Ça me fait une bonne jambe. Est-ce que je dois la jeter dehors ou bien le lui demander gentiment? Totalement ironique, je n'en suis absolument pas capable. C'est plutôt est-ce que je m'excuse franchement, ou je l'embrasse carrément? Première alternative, la deuxième risque d'être mal perçue. Alors voilà. Je me lance, avec un ton que je veux le plus doux possible, mais qui sort légèrement frustré :

-Je m'excuse de t'avoir causé du souci, ce n'était pas mon intention. Mais je devais avant tout faire mon boulot. Mystery ne m'aurai pas cru, même pour tout l'or du monde. Mais jusqu'à la dernière minute, je n'ai pas cessé de penser à la connerie que j'avais faite. Merci pour les courses aussi.

Je la regarde, en ne laissant apparaître que des sourires d'excuses. Puis, finalement, je remarque qu'elle est un peu fatiguée. Elle devrait s'asseoir. Après tout, c'est un peu chez elle aussi ici. Toujours sur mes gardes, je m'approche d'elle, et d'un regard qui se veut sérieux, je lui demande, comme un enfant qui demande à sa mère de lui acheter du chocolat :

-Je peux t'embrasser?

Moi, j'dis ça, j'dis rien. Juste histoire de détendre l'atmosphère. Mais si elle répond non... ben... je sais pas, je vais avoir du mal à m'en remettre...
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyMar 16 Aoû 2011 - 22:07

    Je ne sais pas, si c'est la fatigue mais j'ai les yeux qui me piquent. J'ai l'impression que je vais m’effondrer en larmes, dès y quelques minutes. Et à l'instant ou il part à la cuisine, je m'allonge sur le canapé en pleurant. Je crois que mes nerfs ont lâchés plutôt que prévue. Cependant il ne faut pas qu'il me voit dans cet état, sinon il va croire que c'est de sa faute. Alors que ce n'est pas le cas. Je ne suis pas quelqu'un de faible, je peux très bien vivre sans lui. Alors je me redresse avant qu'il ne revient sagement après avoir ranger les courses que j'ai fais pour lui. Rapidement j'efface les traces d'eau sur mes yeux, et couine légèrement. Je ne sais pas pour vous, mais je pense qu'en me frottant le visage, il va se douter de quelque chose non. Maintenant je ne peux rien faire, c'est trop tard. Mais j'improviserais comme d'habitude […]

    Même si ce n'était pas ton attention, tu t'es jeté dans la gueule du loup sachant très bien ce qu'il allait t'arriver. Mais cela c'est de ma faute, j'aurais dû plus insister et t'y forcer même si cela aurait évité que tu sois cloîtrée pendant un mois dans une cage. Puis ce n'est pas bien d'enfermer un chaton dans un cage, il a besoin de liberté. Puis cette vieille directrice, elle est folle. Je le dis et je m'en prive pas. A l'entretien, j'ai cru mourir sous le stresse qu'elle m'inflige. On a faillit même se crevées le chignon pour l'histoire que moi aussi j'avais besoin de prendre des cours. Et j'ai bien fais comprendre que non, j'en n'avais pas besoin, non mais oh pour qui elle se prend. Dire que je devrais être sous ses ordres, cela m'effraie. Puis tu avais quoi penser à la connerie, vue que tu étais enfermé pendant des jours sans rien faire. J'espère qu'ils ne t'ont pas maltraités et mal nourris, sinon j'irais les voir en personne. Je leur ferais comprendre le fond de ma pensée, maltraité le père de mon enfant et aussi l'homme de ma vie. Pour ceux qui est des courses, j'y ai pensée de suite après l'avoir sauvé. Je me suis dis que les aliments aux frigos devraient être périmés et qu'il ne devait rien avoir à manger pour lui. Enfin moi je ne cuisine jamais mais je vous dis ces derniers jours, j'ai appris bien des choses sur la vie ; la cuisine, la couture, ects.. C'est Lestat qui après m'avoir hurler dessus parce que j'étais tombée enceinte à, à peine 20 ans. Il est devenu dingue sous le coup. Alors pour me faire pardonner, d'avoir vécu un moment magique avec le chat, il m'a appris tout ce qu'il savait. Des heures d'enfer, j'aurais cru que ca n'allait jamais finir, mais bon à présent je suis libre, youpie.

    - Oui je ne l'aime pas, cette vieille directrice.. Je me suis même pris la tête avec elle, car elle voulait que je sois aussi élève dans l'Orphelinat.. Mais j'ai eux le dernier mots, et comme tu l'as voulu.. Je suis animatrice et professeur de Français..

    Pas la peine de demander, c'est moi qui le fait. Tes lèvres m'avaient manquées beaucoup. Comme toi d'ailleurs. Malheureusement, quand je l'embrasse, j'ai comme l'impression d'avoir encore la vision du sorcier noir que j'ai embrassée l'autre jours. Les remords, ca te ronge jusqu'à l'os. Je ne serais jamais libre avant qu'il me gueule dessus. Cependant tout ça à fait réagir la petite qui dû coup, j'ai l'estomac tout retourné ou ballonné plutôt. Ah non c'est repartis, j'en peux plus. Je me retire de ses lèvres, posant ma main sur la bouche et court au toilette. Pitié mon dieux, pourquoi tu m'infliges ça, je ne le mérites pas. J'aspire profondément une fois que j'ai finis, pour ne pas craquer, plus d'un mois que ca continue, ce n'est que le début et je vais craquée, si ca ne s'arrête pas un moment pour faire une pause. D'ailleurs quelques larmes commencent à couler de mon visage, et me met accroupis à coté des toilettes. Pour ne pas que j'ai encore du trajet à refaire pour vomir. Surtout qu'après ça, il va se poser des questions, et je ne sais pas comment lui annoncer ou lui dire. Il déteste les enfants et il en voudra sûrement pas un avec la femme qui l'aime. Je suis maudite.

    - J'en ai marre.. Je ne veux plus vomir !

    Je me met à bailler, vue que la nuit dernière était très courtes, avec les vomissements, les remords et les coups de soleil. Je n'ai plus une minute de repos, comment je vais faire à la rentrée. Surtout que les enfants sont curieux et vont demander qui c'est le père. Ou sauf s'ils sont silencieux, et qu'ils ne s'intéressent pas à la vie des professeurs. Cependant les autres enseignants voudront tout de même le savoir. Je ferais en sorte de le cacher, le temps que je m'y sois habituée et que je puisse faire confiance à l'orphelinat...
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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyMer 17 Aoû 2011 - 20:30

Y'a des trucs qu'on a besoin de savoir,
parce que c'est devenu vital.


J'observe Miyu d'un air presque blasé. Ah... c'est quoi son problème? À la voir, on dirait qu'elle n'est pas contente de m'avoir à ses côtés. Et ça, j'assure que c'est vraiment frustrant. Quand on aime une fille... mais qu'elle peut pas nous supporter, ou plus, c'est franchement dur à supporter. Dur à supporter... moi, ça me rend encore plus blasé. AH, ça fait plaisir de redevenir un peu le Ren d'autrefois. Miyu m'a trop changé. J'étais blasé, flemmard, dans le genre « je fonce dans le tas, après je réfléchis », j'avais horreur qu'on me déçoive, qu'on me mente, ou me dise que je me suis trompé. Même quand j'avais tort. Mais là, je suis devenu... même si j'ai gardé mon caractère un peu insolent par moment... trop gentil. Beaucoup trop gentil. En fait, je crois que je me suis ramolli. Et Miyu qui ne voudra certainement plus que je fasse des missions en-dehors des frontières amicales. Enfin, maintenant, la guerre est finie. Heureusement. Mais qui sait. Si jamais ça devait recommencer un jour... j'ignore quel accueil elle me réservera. Peut-être Miyoko... j'avale ma salive d'un air visiblement mal à l'aise. Cette fille... elle dit des choses si... directes. Le coup de « tu pars, j'te quitte » m'est resté en travers de la gorge. Pendant mon mois en compagnie de ma cellule et de quelque sorciers noirs, je n'ai pas cessé de penser si Miyaki allait me pardonner. Et apparemment, elle ne m'a pas quitté. Mais bon, à l'entendre geindre comme ça, je me demande si la séparation n'aurai pas pu être la meilleure solution. Si elle me sort « j'te quitte » en me regardant droit dans les yeux, sans reflet argenté, avec une expression décidée et un teint de pêche, j'assure que ce sera mon premier chagrin d'amour. Mais tant que tout ce que j'ai dit n'est pas fait en même temps, je refuserai de la laisser partir. Parce qu'elle en souffrira. Et moi, le premier.

- Oui je ne l'aime pas, cette vieille directrice.. Je me suis même pris la tête avec elle, car elle voulait que je sois aussi élève dans l'Orphelinat.. Mais j'ai eux le dernier mots, et comme tu l'as voulu.. Je suis animatrice et professeur de Français..

Euh, j'ai voulu qu'elle soit professeur de français? Elle veut vraiment faire savoir à tout le monde qu'on est ensemble? Moi, ça ne me gêne pas mais... mais bon, avouons-le Takeji va me lancer de ses regards sous-entendus après... j'en ai des frissons rien qu'à y penser. Du genre « tu te moquais de moi, mais maintenant c'est ton tour » haha.. vraiment j'apprécie ton sens de l'humour. Enfin passons. Et parlons de cette directrice. Je ne dis pas que je ne l'aime pas, la vieille Mystery, je dis juste qu'elle est bornée. C'est normal, pour son âge elle a dû en voir des vertes et des pas mûres. Elle n'aurai pas supportée que je lui sorte une vision sous prétexte. Elle m'aurai vu en Polynésie, en vacances, et elle aurait cru à une supercherie. Et puis, y'a pas tant de voyants que ça. C'est un pouvoir assez rare même, je dirais. Cependant, si même les humains sans pouvoirs peuvent sortir un semblant de correct dans la vie d'un homme, le taux de supercherie doit être aussi élevé du côté des sorciers. Et puis, par exemple, lire la vie dans les lignes de la main, ça m'a intéressé un jour. J'ai même trouvé un livre dessus. Mais bon, en l'ayant suivi, on m'avait promis cinq femmes avec divorce, et la dernière en fin de vie. Apollinaire bis, je vous dis. Je suis pas un artiste moi. Seulement un musicien dans la peau. Mozart a eu autant de succès...?
Hrm.
Mon regard s'illumine un peu lorsque Miyu cède à ma demande puérile. Demande puérile d'un baiser. Je profite de son manque de vigilance pour forcer un peu ses barrières, et l'approche subitement de moi. Durée : trois secondes, vingt centième. Pas le temps de réfléchir, elle s'est ruée hors de mes bras, la main sur la bouche, fonçant droit vers mes toilettes. Euh, je suis censé le prendre comment? Je me suis lavé les dents, mais y'a peut-être l'odeur des petits pois. Bon, je préviens qu'il ne faut pas embrasser sa petite copine en ayant mangé trois malheureux petits pois avant. Bon, ou sinon il y a une autre alternative plus... réelle. Elle veut vraiment me faire douiller et m'empêche de l'embrasser alors même qu'elle a accepté quelques secondes avant. J'ai trop forcé, c'est ça?... ça. M'étonnerai. Grandement. Fin du monologue.

Je m'approche enfin de la source du bruit venant de mes toilettes. On tire la chasse d'eau. Ouais, en fait t'avais une envie pressante? Je vois pas ce qui t'a donné brusquement envie de... bon. Épargnons les détails. Surtout qu'en plus, c'est un gros film que je me fais. Gros film fondé sur n'importe quoi lorsque j'aperçois ma petite amie, son visage penché vers les toilettes, assise à même le sol. Bon, ok, y'a pas trois mille solutions. Soit elle a vomi, soit elle a... vomi. Alors j'opte pour d'accord, elle a vomi. Sauf que d'après le liquide un peu... verdâtre qui commence à boucher ma cuvette, c'est plutôt du rejet que du sang. Bon appétit! Mais revenons-en. Pas du sang, donc pas sa maladie. J'ai fait le lien depuis longtemps. Moralité, elle est malade par-dessus. Ou bien...

Non. Ça c'est pas possible. Je me concentre sur Miyaki, et bouge enfin mes phalanges pour attraper une serviette et un gant de toilette tout juste mis sous l'eau froide. Je m'approche à pas mesurés pour signaler ma position et l'entend murmurer ces mots :

- J'en ai marre.. Je ne veux plus vomir !

Donc, c'est pas la première fois. Ou bien elle fait allusion à sa maladie. Je m'accroupis à ses côtés, la serviette sur l'épaule et le gant de toilette dessus et m'avance jusqu'à toucher son front avec le mien. Non, elle n'a pas de température. C'est pas la gastro alors. Je la relève contre sa volonté, et l'approche du lavabo. J'ajoute un sourire encourageant avant de lui dire :

-Mets tes poignets sous l'eau froide, ça ralentit le rythme sanguin et ça calme les spasmes. Ça va aller mieux. Et ne bois pas d'eau, sinon ça risque de recommencer.

D'où je tiens ça? De ma mère. Elle a beau être chef d'entreprise, elle reste une femme qui utilise les méthodes de grand-mère. Et pour le coup, ça marche rudement bien. J'en ai fait l'expérience à de nombreuses reprises. Une question me brûle les lèvres, pour ainsi dire la question la plus importante, mais je me retiens. D'abord, je la soigne, ensuite, on en discute. J'allume l'eau, et me dirige à nouveau vers les toilettes. Je tire une nouvelle fois la chasse d'eau et pousse un léger râle. Ouais, ça c'est pas du sang, vu l'odeur, c'est vraiment pas du sang. Mais je vais pas m'étendre, pour garder mes petits pois où ils sont. C'est à dire, bien au chaud dans mon estomac. Elle a vraiment pas l'air d'aller bien. Ça me rend nerveux. Plus nerveux que quand je laisse Rin dans la maison sans être sûr de retrouver mes meubles en bon état en rentrant.

-Qu'est-ce qui t'es arrivée pendant mon absence, Miyaki?


Et connaissant Rin, je n'étais jamais sûr de les retrouver neufs. J'ai dit quelque chose moi? Pas du tout, c'était un mirage. Rien que le produit de ton imagination. C'est incroyable hein? Haha... ha... hrm. Il y a des choses que j'ai besoin de mettre au clair, Miyu, alors excuse ma soudaine franchise.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 0:06

    Tu es adorable mon ange, de t’inquiéter comme ça pour moi. Tu sais, je n'ai pas la gastro sinon je serais au lit et je serais dans l'incapacité de bouger pendant trois jours. C'est le nourisson qui me fait des misères à son âge. D'ailleurs je dois te parler de lui, mais comment ? J'ai peur de ta réaction. A vrai dire, je préfère ne rien dire. Mais j'en suis sûr que cela ne va m'apporter que des ennuis. Sinon à part ça, ne t'en fais pas. Je t'aime, et je ne te hais pas réellement. C'est juste un temps. La preuve est là même, si je t'aurais vraiment en voulu, tu aurais rien eux de tout ça. L'amour est plus fort que la haine. Je t'aime comme il n'est pas permis d'aimer sur terre. Je ne te lâcherais jamais. Puis si j'ai enfermée Miyoko, c'est bien pour qu'elle nous ne sépare pas et qu'elle te fasse rien. Mes joues s'empourprent peu à peu de rose, en voyant que tu portes beaucoup d'importance à ma santé. J'exécute ton remède de grand-mère que même ma mère m'a appris. Même si au début, je n'y ais jamais cru et sortait de grand yeux. Et quand j'ai réalisée que cela marcher réellement, j'étais la première bouche bée. Les enfants. D'ailleurs en parlant d'enfant, je crois que Ren me parle de ce qui m'est arrivée pendant les vacances.. Il parle que mes cheveux ont poussés, que j'ai dormis sous le soleil et que j'ai deux coups de soleil.. Non non, mais bien du médecin. A cet instant, mon cœur s’accélère. J'en suis sur qu'il va mal le prendre et va me menacer de le quitter, si je n'avortes pas. Mes yeux se recouvrent de larmes une nouvelle fois, on dirait vraiment que je suis une gamine à me voir ainsi.

    _ Je ne veux pas que tu me quittes.. Promets-moi que tu resteras avec moi, même après ça.. Je t'aime Ren ! Je ne peux pas vivre sans toi.. On a besoin de toi..

    Oups, c'est sortis tout seul. A présent, il va se douter de quelque chose. Je m'effondres aussitôt en larmes, en tremblant légèrement. Je ne veux pas me séparer de toi, même pour tout l'or du monde, mais je ne veux pas avorter pour autant. Je ne suis pas un monstre. Je n'ai plus le courage de parler pourtant faudra bien que je lui dise ce qu'il en ait, un mois et demi de grossesses. Une femme enceinte a supportée, et surtout le bébé. Mais je ne sais pas comment le lui annoncer. Ca se dit pas comme ça, comme un « Salut ! Ca va ? » mais plus doucement et avec finesse. A savoir si je l'ai cette finesse pour lui dire. Je ne crois pas. Bon toute façon, faut que je fasse quelque chose, il va me hurler dessus, si je ne lui explique pas le « on » de « on a besoin de toi ». Alors lançons nous, adieux monde cruel. Si vous voyez que je pleure encore plus et que j'ai soudainement l'envie d'un suicide au bord du pont, c'est qu'il veut rompre.

    _ Le médecin m'a annoncé que je suis enceinte d'un mois..

    D'un enfant. Qui aura tes yeux. Ton visage. Ton sourire. Ton air blasé que j'aime tant. Tout de toi. Après je me replie dans ma coquille, pour ne pas souffrir d'avantage. Mes yeux continueront de pleurer, juste qu’il y a plus d'eau. Je crois qu'en un jour, ca sera le plus beau jour de ma vie, mais aussi le pire. Puis ce n'est pas tout, faut encore que je lui dis, ce que j'ai fais pendant le sauvetage, sinon je vais avoir des remords à vie, et l'image du type que j'ai embrassé. Très appétissant, vous ne trouvez pas. Vous voyez à ce moment précis de ma vie, j'aimerais m'enfermer dans un trou de souris pour ne pas devoir subir ça. Je me fais du soucie alors que normalement mettre au monde un enfant et la plus belle chose qu'il peut nous arrivait. Enfin je dis ça pour moi, mais beaucoup de gens pensent comme ça aussi. Et s'il faut notre fille, ne sera pas forcément comme tous les enfants de l'orphelinat, vue qu'elle vient de nous. J'arriverais jamais à comprendre les garçons, trop compliqué pour une femme comme moi.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 14:07

Et si on pouvait remonter le temps,
l'aurais-je fait en connaissance de cause?


Miyaki, vas-tu réellement me dire ce qu'il se passe dans ta tête? Dans ta petite petite bornée? Oh, je t'en supplie, fais m'en part. Si on doit être ensemble, il ne faut rien se cacher. Et tes yeux qui s'embuent de larmes. J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Ou bien, la douleur de la révélation est-elle trop dure à exprimer? Tu me fais peur, Miyu. Vraiment peur. Même au moment de m'annoncer ta maladie, tu n'avais pas une expression aussi... désespérée. Faut-il que cet aveu soit si cruel pour que tes mots ne sortent pas naturellement? De quoi as-tu peur? Dis-moi, ma chérie, car j'en souffrirai beaucoup plus en restant dans l'innocence alors que toi, tu souffres. Je l'observe d'une allure visiblement frustrée, car c'est le seul sentiment que j'arrive à montrer. Alors qu'elle, elle commence à pleurer. Je lui fais dos, adossé à l'encoignure de la porte ouverte, les bras croisés. C'est un peu égoïste, mais je ne veux pas la voir pleurer, alors je m'en cache comme je peux, même si ses sanglots parviennent jusqu'à mes oreilles.

_ Je ne veux pas que tu me quittes.. Promets-moi que tu resteras avec moi, même après ça.. Je t'aime Ren ! Je ne peux pas vivre sans toi.. On a besoin de toi..

Je fronce brutalement les sourcils. C'est quoi cet aveu qui a l'air d'une mise à mort? D'un véritable coup de pression sur les épaules? Elle croit que je vais la virer? Après tout ce que j'ai fait pour elle, elle croit franchement que pour une raison X ou Y, je me risquerai à la laisser toute seule? Jamais. Moi aussi je l'aime. De toute mon âme même, si c'eut été possible. Mais la curiosité me ronge, à un point tel que lorsque l'aveu sera terminé, j'aurai un temps d'arrêt. Obligatoirement. Autre chose. « On »? Qui d'autre a besoin de moi? Oh, bien sûr, à part Miyu, je sais bien que d'autres on besoin de moi. Mais là... là c'est trop personnel pour s'adresser ne serait-ce même à Rin, ou Nephilim. D'ailleurs, il faudra que je lui parle d'elle, car si Miyu se risque à dormir ou vivre chez moi, il faudra qu'elle s'habitue aux visites nocturnes de Nephilim. Enfin là n'est pas le sujet. Je détourne de nouveau les yeux. J'ai peur de cette fameuse révélation. En partie parce que j'ai peur d'en deviner l'origine. Et de l'autre, comprendre mes craintes et mes supputations. Je regarde Miyaki du coin de l'œil, tout en paraissant une statue de marbre. Allons bon, pourquoi faut-il que les secondes s'allongent lorsqu'on a le plus besoin d'elles? Idiot de temps.

_ Le médecin m'a annoncé que je suis enceinte d'un mois..

Ouais, et moi, je suis le roi d'Angleterre. Gosh, que la vie est dure par moment. Vous permettez à mon cerveau de faire le vide un instant?

Allons-y gaiement. Le sujet? Mon amour est enceinte. Enceinte, enceinte. Enceinte?? Le mot prend longtemps avant de monter jusqu'à mon cerveau, de chopper le décryptage automatique et de comprendre le sens exact. Sens de l'humour très violent dis donc. Mais je reste calme. Calme? On va dire que pour l'instant, je ne préfère pas bouger une phalange de mes doigts. Reste deux choix qui, malheureusement, ne m'arrange ni l'un ni l'autre. Soit ma petite amie s'est malencontreusement retrouvée dans le lit de quelqu'un d'autre. Soit... soit notre ébat d'une nuit a suffit pour pondre ce... cette chose. Dans tous les cas, je suis dans la merde. Pourquoi? Parce que j'en ai rien à foutre de la généalogie du truc qui ressemble rien dans le ventre de Miyaki. En fait, le problème c'est surtout moi. Moi, qui ai décidé de prendre en horreur tous les enfants âgés de moins de... dix ans. Et c'est large. Tant que ces choses parviennent pas à me parler normalement, sans brailler, sans faire de fautes, sans pisser partout, je considère que la période « enfant » n'est pas terminée. Sérieusement, comment on peut aimer ça? De bonnes minutes s'écoulent, minutes pendant lesquelles un silence lourd s'installe sur la maison. Même les bestioles ne font plus aucun bruit. Il faut dire que je dois avoir une aura assez déplaisante autour de moi. Ne croyez pas. Je réfléchis.

C'est juste... une façon de pouvoir sortir un mot sans trop m'énerver. Et si c'est de ma faute? Je suis assez égoïste, je l'ai dit. Même quand c'est potentiellement de ma faute, j'ai... toujours raison. Habitude de prof ou non, c'est comme ça. Je relève enfin le regard vers Miyu. J'essaie de le faire le plus neutre possible, mais il est clairement cent mille fois plus dur que je ne le pensais. Je suis insupportable. J'en ai conscience. Mais les gosses... nan, les gosses, c'est trop dur à porter. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est bien ça. J'ai pas le physique ni le mental pour être père. Rien à faire de la succession. En plus, si ça se trouve, c'est une fille. Alors stoppe. Je tente une parole. Parole qui ne sert à rien, mais parole qui se veut on ne peut plus sérieuse.

-C'est une blague, j'espère...?

Enceinte d'un mois... C'est pas encore trop tard. Elle peut encore avorter. Mais à voir son expression, je crois qu'elle n'en a pas envie. Ou bien, c'est le ton sur lequel j'ai posé ma question qui la subjugue? Oui, d'accord, c'était franc, direct, violent, enfin, tout moi dans ma splendeur, ma chianterie et ma sainte horreur. Je ne cesse de fixer Miyaki, qui n'a pas l'air décidée, et poursuit, dans mon intime violence, ces mots aussi tranchants que des lames de rasoirs :

-Je ne veux pas d'un gosse.

En particulier parce que je ne suis pas prêt à l'assumer. Un connard, moi? À m'entendre parler, c'est même pire que ça. Je fais souffrir Miyaki. La pire chose qui puisse arriver. M'arriver. Est-ce qu'elle va s'énerver? Se jeter dehors? M'implorer? Je ne sais pas. Et ça me fait tellement mal d'avoir à endurer toutes ces possibilités que la seule chose qui me vienne à l'esprit, c'est la fuite. La fuite pure et simple. La fuite d'un enfant idiot qui n'est pas capable de voir les choses en face. La fuite d'un inconscient qui met toutes les fautes sur le dos d'un autre. D'une autre. De sa petite amie. Suivant ce que seule ma voix ordonne, je m'éloigne d'elle et fonce dans la salle de séjour. D'un pas décidé et pourtant résigné, j'ouvre la porte d'entrée et franchit le seuil en la refermant brutalement. Je m'installe sur le côté, dos au mur, et regarde les nuages blancs à travers le ciel bleu azur. Je ferme les yeux et prononce ces mots à tue-tête :

-Quel putain d'idiot je fais.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 14:56

    Tu crois que j'ai l'air de rigoler. J'ai les nausées matinales et une humeur de monstre. Ce n'est pas difficile à décoder, tous les médecins vous dirons que les deux symptômes c'est celui d'une femme enceinte. Tu me reproches tout, comme si c'était de ma faute. Pourtant nous avions été deux à le faire, pas que moi. Puis je ne t'ai pas trompé pendant ton mois d'isolement avec les sorciers noirs. Je suis fidèle, loin à tes inquiétudes. Cependant ce qui me fait peur, c'est comme tu le prends. C'est sur qu'avec un comportement comme ça, tu n'iras pas loin. Mais j'en suis sur que tu ferais un très bon père, même certains. On change avec un enfant, non. Ma mère et mon père ca s'est passé pareil que nous. Au dire de celle-ci. Je ne crois pas que toi, tu veuilles garder l'enfant. Vue ton comportement de lâche, on voit bien l'enfant. Moi qui me dit encore gamine, je ne suis pas la seule. Qui se ressemble, s'assemble. Sauf que là, il a un comportement déplacé. Du sens qu'un enfant et notre enfant n'est pas la même chose. Certes aux premiers jours, il va être insupportablement, mais c'est l'histoire de quelques jours seulement. Puis tu as été aussi comme ça, enfant. Alors arrête de bouder comme un enfant de sept ans et revient ici. Avant que je décide de fuir à mon tour, mais pas pour la même raison. Juste parce que je redoutais que tu allais répondre ça.

    D'ailleurs, je me demande si « le chien » a suivis mon odeur, jusqu'ici. Le chien pas l'animal mais mon ami métamorphe que je me suis fais sur les îles. Il m'a dit qu'il m'apporterait des cachets pour arrêter les vomissements de la grossesse. Tu paris, combien que cela ne sert à pas grand chose. Je vais tester, et je vous dirais par la suite, si dans les heures qui suivent, les nausées ont disparus. Tient en parlant de lui, quelqu'un frotte à la porte. Ben le voilà, je me relève en cessant de pleurer comme une idiote et va lui ouvrir. Et vue que c'est quelqu'un de bavard et qu'il parle même tout seul du sens pour se plaindre ou pour trouver quelque chose à dire. Il commence la discussion avec moi. Mais avant que je n'ai pu réagir, j'ai oublié que Ren peut capter les ondes télépathiques du chien. Cependant il est impossible de l'arrêter dans son discours. « Non mais qu'est-ce que je ne ferais pas pour une femme quand même.. J'espère qu'au moins, elle est là.. Sinon je lui boude ! » pense-t-il tout bas, sans savoir que j'entends tout. Je lui ouvre la porte et redevient humain. Je met ma main devant les yeux, et lui fait signe de la main de rentrée mais aussi de se cacher car il n'est pas tout seul et que même s'il sait que je fantasme sur le corps des métamorphes dans True Blood, ca ne veut pas dire que je veux en voir pour de vrai.

    _ Cache toi, Lai...
    _ Ahah je croyais que tu aimais les métamorphes !
    _ Télé pas réalité..

    Après cette courte discutions, il décide d'aller se changer. Il vaut mieux, sinon Ren va se faire des idées, et j'ai horreur de ça. Je prend les cachets sur le canapé et va dans la cuisine par la suite. Sans le quitter du regard. Le chien revient sous forme animal. Pour ne pas prendre des habits de quelqu'un qui ne connaît pas. Il secoue la queue en me regardant. Qu'est-ce que tu as à secouer la queue comme ça. « Miyu, tu veux que je lui parle.. » me demande-t-il. Non je ne crois pas que cela en vaut la peine sinon il va se poser des questions. Je hoche la tête négativement en buvant mon verre, puis il se met dos à moi. Allez toi aussi, tu me fais faux bond, quel lacheur les chiens. « Tu veux un câlin alors, un chien c'est mieux qu'un chat.. » demande-t-il en se retournant. Je souris au coin malgré que mes pensées tournent à l'envers. Et l'enlace doucement, il me lèche le visage avant de décider de boire l'eau que je lui ai mis au sol. « Bon je te laisse, bon courage.. Et si ca ne va pas, tu sais ou me trouver Poupée.. Que je suis drôle moi ! » une fois qu'il dit ça, il se met à filer à la vitesse de la lumière vers dehors. Voilà tout est retourné dans l'ordre, aucun chien dans la maison. Je vais vers le porte de salle de séjour. Avoir un enfant, c'est la plus belle chose qui peut nous arriver. Je m'en occuperais seule, si tu veux. Mais je ne suis pas un monstre pour faire ça. Alors par pitié ne me demande pas de faire ça.

    Oups, les nausées reviennent. Je repose ma main sur la bouche et court au toilette. Je vomis ce qui peut être le reste du restaurant. Et colle mon front contre le mur. Il ne peut rien m'arriver de pire. J'aurais envie de mourir là, mon amour est contre moi et je suis toute seule à assumer notre enfant. Sous les nerfs et la pression que tout cela m'infligent, mes yeux se remettent à couler en disant. Je me met à murmurer « J'en ai marre, marre, marre.. Je veux partir.. » qu'on soit clair « partir » veut dire mourir en résumer. Ainsi tout cela serait terminer et je serais enfin libre. Je me met à taper contre le mur tout en sanglotant. Dieux aujourd'hui tu n'es pas avec moi. Tu me fais tellement souffrir qu'on dirait que tu es contre cet enfant. Pourtant l'enfant non désiré c'est moi pas lui. Moi personne ne m'a voulu alors que moi, je le veux. Alors par pitié, arrête tout ça.

    Je met donc à ouvrir cette porte et je me jette dans tes bras pour aller me blottir et coller ma tête contre son torse, en tenant dans mes mains sont haut. Mes larmes coulent toujours même si auparavant elle avait cessées pour ne pas trop poser de question au chien. Je sais qu'il va peut être me rejeter, mais je ne veux pas être éloigner de lui. J'étais assez éloigné de lui, pendant ce mois. Alors je ne veux pas que ca recommence. Je t'aime Ren même si le bébé a changer quelque chose en toi.
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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 18:15

Si certains ont peur des araignées,
moi, c'est les enfants.


C'est dur. Dur d'avoir l'impression de faire une grosse faute. Peut-être la plus grosse de sa vie. Mais quoi choisir? Quoi? Vivre avec ma petite amie, mon ange, ma chérie, en acceptant l'idée d'être père et de s'occuper d'un enfant pendant des années? C'est inconcevable. Pour moi un enfant, c'est pas le petit rigolo qui te cherche des misères, c'est une obligation et une liberté perdue. Et ce n'est pas ce que je veux. Mais la deuxième solution n'est pas plus enviable. Laisser Miyu s'occuper du gosse toute seule, et ce qui signifie la quitter. Pour un vulgaire gamin pas encore né. Non, j'ai dit que pour rien au monde, je ne séparerai d'elle. Je tiens ma promesse. Mais sans cet extraterrestre dans son ventre. Je en sais pas comment lui faire comprendre ce que je ressens. Je sais que pour une femme, ça doit être dur de se dire « bon, je vais avorter » alors que la chose a déjà créée des liens avec sa mère. Mais pour le père... pour le père c'est pas facile non plus. Parce que lui, justement, il a rien. Il débarque de rien et il ne sentira rien jusqu'à ce que le bambin ne sorte de son placenta. Alors, pour moi, on se sent totalement à l'écart et pas sûr du tout de pouvoir tenir son rôle. Surtout qu'il n'y a pas de mode d'emploi. Et puis, y'en a certains qui vont se foutre de moi. Mais d'abord, avant de penser aux autres, je pense à moi. Est-ce que oui ou non, je suis capable d'assumer un mini humain tout petit, qui suce son pouce, qui bouge trop ou pas assez et qui est pas capable de faire ses nuits tranquillement? Je me déçois de ne pas hésiter, ne serait-ce qu'un centième de seconde à cette réponse « non ».

Et j'ai beau penser aux potentiels moments de bonheur... je n'y arrive pas. On se demande comment on peut détester sa propre race, en étant passé par-là une fois dans sa vie? J'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que même si c'est petit, ça me terrorise. Terrorise à l'idée de ne pas pouvoir m'en occuper. De ne pas savoir comment faire. La pire chose qui ai pu m'arriver vient de détonner. Un super dilemme crevant. Et j'observe toujours le ciel. Il doit y avoir du vent là-haut, car les nuages passent rapidement. Au moins quand j'étais à Londres, je n'avais pas ce problème d'enfant. En même temps, si j'avais été aux côtés de Miyaki lors de sa visite médicale, j'aurai sans doute pu lui demander d'avorter. Mais là... ses yeux désirent cet enfant jusqu'au fond des prunelles. Alors... je ne peux pas lui demander ça. Ce serai trop cruel. Autant pour moi que pour elle.

La porte d'entrée s'ouvre tout aussi brutalement que moi. Et Miyaki qui déboule, effarée. M'ayant à peine aperçue, elle se jette sur moi. S'accrochant à mon haut comme si le sol se dérobait sous ses pieds, elle pleura, tête contre mon torse. Ni une, ni deux, j'entoure Miyaki de mes bras. C'est presque un réflexe. Et une profonde excuse. J'enfouis à mon tour ma tête dans ses cheveux. Je ne pleure pas. Je n'en ai même pas envie, à vrai dire. Il faut qu'elle comprenne le fond de ma pensée. Sinon, nous n'avancerons pas. Et ce n'est pas à souhaiter. Tout en la gardant dans mes bras, je lui murmure ses mots chargés d'excuses :

-Mon ange... ce n'est pas contre toi... Je ne suis pas fait pour être père...

Je ne peux pas en assurer la responsabilité. Et je me sens trop jeune. Peut-être n'est-ce pas le cas, mais à vrai dire, c'est ce que je ressens. Alors pardonne-moi, mais c'est trop pour moi. Beaucoup trop. Je suis lâche, mais c'est mon caractère. Mais ça change. En tout cas, il est temps que ça change. Il faut que j'assume mes responsabilités, face à ça. D'autres y sont passés avant moi, et ça s'est très bien passé. Et puis, un gosse sans père, c'est pas bien. Il est pas équilibré après. Et je ne veux pas culpabiliser pour ça. Pour son éducation que j'ai refusé de faire, au détriment d'un futur adulte. Je prends une grande inspiration et me lance :

-Mais je ne te laisserai pas partir pour autant... Avec ou sans gosse, tu resteras avec moi. Mais laisse-moi le temps de digérer tout ça, je t'en supplie.

La dernière phrase a tardé pour arriver. Mais elle est finalement sortie. Je ne suis pas bien décidé de ce que je veux faire, mais ce qui est sûr, c'est que je ne vais pas trahir une aussi bonne relation sous prétexte qu'une chose se dresse entre nous. Je suis capable de décourager d'autres hommes, alors je ne vais pas le laisser se mettre en travers de ma route. Bonne chance Ren. Bon, alors, comment elle va le prendre? Maintenant qu'elle sait que je suis sans doute d'accord, soit elle va pousser une crise, soit elle va m'accueillir à bras ouverts. J'ai vraiment de la chance de l'avoir trouvé. Miyu, je t'aime.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 18:53

    Il ne peut pas dire ça. On le sait, après l'avoir vécu si on va faire un bon père ou non. Mais je comprends ce qu'il ressent. J'ai vécu la même chose, quand on me l'a annoncée. J'étais une semaine dans l'hésitation. C'est ma mère, qui m'a aidée à faire le bon choix. Elle m'a dit précisément « Tu ne peux pas dire, que tu vas être une mauvaise mère, tant que tu ne l'as vécu.. J'ai été comme toi, auparavant.. Et c'est toi justement, qui m'a rendue la plus heureuse et qui a enlevée mes doutes.. ». Aux paroles de ma mère, on dirait qu'un enfant ensoleille la vie des parents et la rend plus épanouis. C'est dommage qu'il ne peut ressentir ce que je ressens. Faut attendre que le ventre s'arrondisse avant de pouvoir le sentir. J'en suis sur qu'il va adoré. Même moi à vrai dire, un enfant change le comportement des parents, c'est comme l'amour. Puis toute chose s'apprend, des personnes donnent des cours pour apprendre à s'occuper des enfants. Une main se détache de son haut pour aller sur mon ventre, j'aimerais tellement qu'il le sent ce petit être. Puis si je fais ça c'est pour moi et lui. Je ne veux pas qu'il vit ce que j'ai vécu auparavant, être seul dans ce monde, sans pouvoir compter sur personne et se battre comme quelqu'un et voir qu'on ne peut compter sur personne d'autre que soi même. Ne t'inquiète pas, tu ne seras jamais seul. Je pose mon doigt sur ses lèvres et murmure quelques phrases magiques que m'a appris ma mère.

    - Je te fais confiance.. Cependant tu ne peux pas encore savoir si tu vas être un bon ou mauvais parents, avant d'avoir vécu l'événement..

    Puis ce que tu dois craindre pour l'instant, c'est mon humeur pas l'enfant. Car une femme enceinte est constamment sur les nerfs. Donc il se pourrait très bien, que tu en vois de toutes couleurs. Mais si pour ça, tu as besoin de réfléchir. Alors prend tout le temps que tu veux, je t'attendrais.. Je t'aime Ren, je serais prête à tout pour toi. Cependant je ne veux pas me séparer de toi. A tes mots, je ne peux m'empêcher de sourire. Car je sais alors que rien ne nous séparera. Que ta peur, ne t'éloignera pas de moi. Alors je profite de ce moment, ou ni nausées, ni autre chose qui m'empêche de passer à l'acte. Je l'embrasse amoureusement, sans rompre le baiser comme celui de tout à l'heure, me collant contre lui en souriant doucement. Je lui répondrais après. J'enlace ma main avec la sienne tendrement, en ne quittant pas ses lèvres. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Je crois que le mots est trop faible pour te dire ce que je ressens pour toi. Alors le contact est la meilleure manière de l'exprimer, mais avant..

    - Tu n'as pas à me supplier.. Prend ton temps, mon amour.. Tant que tu t'éloignes pas de moi !

    Je ne veux pas revivre l'enfer de la séparation, encore une fois. Je préfère autant mourir, que devoir subir ça de nouveau. Je ne veux plus le quitter, à présent qu'il est sauvé des sorciers noirs. Je suis bien dans ses bras, que je ne veux pas partir d'ici. Je veux rester ici toute ma vie, même l'éternité, tant qu'il est avec moi. Je ne risque rien. D'ailleurs, je vais l'étouffé en restant coller à lui. Mais je m'en fou, il m'a tellement manqué, que je ne veux plus quitter ses lèvres. Son contact m'a manqué, qu'il faut récupéré le mois perdu. Je l'embrasse encore une fois, posant ma main libre sur ses lèvres en souriant au coins. Mon amour, je t'aime.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 21:50

Et si...
On arrête avec les questions.


Promets-moi que je ne te lâcherai pas. Que je ne te lâcherai plus. Et toi, parce qu'il n'y a que toi pour me rattraper quand les choses tournent mal. Il n'y a qu'à voir comment les choses ont tournées du tout au tout. C'est peut-être mon manque de cohérence qui m'a fait subitement reconnaître que je m'étais trompé de cible. C'est l'enfant que je ne veux pas. Mais la personne qui l'enfante, elle, je désire la garder. Alors, en tout homme que je suis, je laisse pour une fois ma blaséitude et mon aise pour entrer dans le vrai monde. Le monde des dangers. Et pas seulement d'agresser des fantômes ou de me battre contre des sorciers noirs. M'engager à des choses durables, sans savoir de quoi le lendemain sera fait.

- Je te fais confiance.. Cependant tu ne peux pas encore savoir si tu vas être un bon ou mauvais parents, avant d'avoir vécu l'événement..

C'est vrai. Mais le jour où je le saurai, il sera trop tard pour faire demi-tour. Et je déteste vivre avec des remords. Il y a des mauvais pères et des mauvaises mères. Je ne flippe pas pour son éducation, plutôt pour ses plaisirs personnels. Je suis très intransigeant. Et surtout si j'aime l'enfant en question. Comment je pourrais ne pas aimer mon propre enfant? Je ne sais pas, mais pour l'instant, il ne m'inspire vraiment pas confiance. J'espère au moins que ça changera rapidement... sinon je plains l'enfant qui naitra. Je plonge dans mes pensées les plus funestes, au moment où Miyu ses lèvres sur les miennes. Surpris, j'ouvre les yeux, qui jusque là, restaient closes. Elle prend mes mains dans les siennes, en les entortillant du mieux qu'elle peut. En vérité, je l'aide aussi un peu. Mais je ne sais pas. J'ai beau l'aimer de tout mon cœur, ça me fait bizarre de l'embrasser en sachant qu'il y a un truc dans son ventre. Et qu'il pourrait même donner des coups de pieds avant d'en sortir. C'est vraiment effrayant. Cependant, je ne taris pas mes efforts et l'embrasse amoureusement, en essayant de me rapprocher encore plus d'elle, même si nous sommes déjà collés. Je passe une main dans ses cheveux, et d'un air tendre, savoure l'agréable odeur qui en émane. Tout ça en étant accroché à ses lèvres. Elle stoppe le baiser qui ne peut me laisser qu'un goût salé sur le palet. Je la regarde, frustré. Décidément, les baisers sont de plus en plus courts, ces temps-ci. Elle veut s'économiser ou quoi? Je remarque bientôt que c'était pour parler.

- Tu n'as pas à me supplier.. Prend ton temps, mon amour.. Tant que tu t'éloignes pas de moi !

Ça ne risque pas. Et oui, je prendrais mon temps. Mieux vaut ça que se précipiter. Alors, je vais la poser finalement la question qui me taraude l'esprit depuis quelques minutes? Tant qu'à faire. Mais je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps. Miyu s'approche de nouveau de mes lèvres en posant sa main sur ma joue. Allons bon, et je suis censé résister pour parler? Ah non, je suis pas musclor, c'est bien trop dur. Et je suis sûr qu'en donnant une femme à musclor, il la montrerai moins souvent. En fait, les femmes, c'est les plus fortes, même si nous on garde notre fierté pour nous. Donc on dit rien. Je me détache un instant, l'air brusquement sérieux, et lance aussi rapidement que je peux :

-Et c'est une fille ou un garçon?

Bon, j'ai assumé depuis longtemps que l'enfant vienne de moi. Reste à savoir si c'est un garçon ou une fille. C'est mieux si c'est un garçon, mais je pense qu'une fille sera plus facile à éduquer... au moins pour le début. Non, non, ne croyez pas que je souhaite déjà une deuxième enfant. Loin de là, vous n'y êtes pas du tout. C'est juste que... si je me débrouille bien, je pourrais au moins me dire que je peux être doué en père... et... oh et puis laissez-moi hein. Je ne dirais pas ce que je ne veux pas dire. C'est comme ça.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 22:26

Un retour... mouvementé. Sansre2zo

    Ce n'est pas que je le sais. Mais j'aimerais que ca soit une fille. Pourquoi ? Parce que je sens que je serais plus proche d'elle. Et que cela serait attendrissant. Je m'imagine déjà quelque scène qui me viennent à l'esprit. Au moment de la douche et vue que c'est une demoiselle et que lui, un homme. Elle va dire un truc du genre « Papa, sort de le douche, tu n'as pas le droit de me voir toute nue ». Ça me donne envie de rire. Ou encore quand il devra partir en mission et que je lui dirais que son père est partis attraper un papillon magique, rien que pour elle. Et qu'à son retour, elle lui demandera, s'il a réussis à l'avoir et il lui montrera un papillon qu'il a pu capturer à l'aide de Takeji. Elle sera toute illuminée et lui dira « Papa, je t'aime ♥ ». Rien qu'en y pensant, j'ai les yeux qui s'illuminent. Il ne va pas comprendre, ce qui se passe. Mais si tu veux le savoir, faut lire dans mes pensées, pour que tu vois les belles images du futur qui nous attends. J'ai tellement rêver qu'un jour comme ça, se réalise. Les enfants sont merveilleux quand ce sont les tiens. Ils vont dire des choses tout adorable comme « Ma maman, c'est la plus belle et mon papa, le plus fort. » ou encore « Vous êtes les meilleurs parents du monde! Je vous aime ! ». Un rêve pour certain, une crainte pour d'autre. Mais c'est vrai que je vois que le positif, parce que je ne veux penser qu'au meilleur et ne pas m'imaginer le pire. Vivre sans eux, c'est la pire chose qui pourrait m'arriver. C'est adorable un enfant, y a rien à dire là dessus.

    Il faut attendre le troisième mois pour le savoir, mon amour.. Mais j'aimerais que ça soit, une fille qui aura ton visage, ta gentillesse, ton air blasé qui est à croquer, ta douceur, ton petit air enfantin qui ne veut pas grandir.. J'en suis sur moi, tu feras un merveilleux père ♥

    Un père formidable qui aidera et protégera sa fille. Comme il le fait avec moi. Mais nous c'est pas un avenir c'est le présent. Je n'ai pas besoin d'avenir pour savoir que ma vie, je la veux avec lui et personne d'autre. Même s'il ne m'aime plus, moi mon cœur ne cessera jamais de l'aimer. Il a ouvert les portes de mon cœur et a jeté la clé pour que personne ne puisse prendre sa place. Je t'aime Ren. Je ne veux pas que tu me quittes, je ne le supporterais pas. Nous avons besoin de toi. J'y ai pensée même une fois que tu pourrais être d'un réconfort sous forme animal, vue qu'on dit souvent que l'animal est d'un réconfort quand l'humain n'a pas les mots. Puis sans être sadique, je vois bien notre enfant te demandait « Allez papa, transforme toi.. Je veux monter sur ton dos ♥ To plait, Papa chéri ! ». Et toi tu refuserais en grognant parce que tu ne veux pas avoir des douleurs aux dos. C'est une scène assez drôle qui me fait sourire. Un papa un peu fainéant, mais ça c'est pas grave.. La petite, le réveillera quand il le faudra pour dire « Papa, faut aller travailler.. Pas dodo ! Pas dodo ! » en le secouant légèrement. Moi je n'ai pas besoin de m'imaginer de mon coté, car je le vis chaque nuit, chaque instant vue qu'elle est en moi. Ca serait au père de le vivre pour voir ce qu'il va pouvoir vivre avec cet enfant. Ils sont mon bonheur et ma joie, et je ne désire rien aux monde à part les avoir à mes cotés.

    Mais si tu veux un bonhomme comme toi, alors je n'y suis pas contre..

    Deux Takahata dans une seule maison. Il va y avoir de la concurrence, c'est moi qui vous le dit. Mais ca va être marrant à voir. Je me demanderais, qu'est-ce qu'il aimerait faire plus tard. Peut être a-t-il un avenir hors du notre, mais il ne pourra pas fuir la richesse de nos familles. Ma mère ne dira rien, mais mon père, si c'est un homme, il voudra qu'il soit sien. Mais il est hors de question, qu'il le touche ou qu'il devient comme lui. C'est pour ça, que je vais mettre quelque limites pour ne pas que ce bonhomme ou Princesse deviennent un monstre. Puis pour l'autorité, j'en suis sur que Ren fera l'affaire, il travaille depuis toujours avec les enfants. Mais bon avec Neph', je ne sais pas s'il arrive à lui montrer de l'autorité, elle a l'air coriace, on dirait qu'au moment ou ses parents étaient encore là, ils ne lui ont pas mis de limite ou de barrière. C'est ainsi qu'on devient un délincant(e). Mais si elle tient de nous, cela m'étonnerait que cela arrive. Cependant rien ne ferait plus que plaisir qu'il apprécie son rôle de père et qu'il soit heureux avec notre enfant. Un homme plus que parfait à mes yeux. Je ne peux le voir autrement que parfait. Il est tout ce que j'aime et que je désire. Il n'y a rien en lui qui m'effraies ou qui font que j'aurais envie de m'éloigner de lui. L'homme de ma vie, n'est rien d'autre qu'un ange.

    Dans un dernier baiser, j'ouvre les portes du paradis ♥
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 16:08

Un père...
C'est dur à assumer.


Tout en m'embrassant, Miyu a l'air de réfléchir. De réfléchir à des choses très amusantes. Surtout à sentir son sourire se dessiner, je peux deviner que c'est vraiment très marrant. J'aimerai bien lui poser des question, mais pour l'instant, je veux qu'elle réponde à ma question. Misérable question d'un père qui n'est au courant de rien.

- Il faut attendre le troisième mois pour le savoir, mon amour.. Mais j'aimerais que ça soit, une fille qui aura ton visage, ta gentillesse, ton air blasé qui est à croquer, ta douceur, ton petit air enfantin qui ne veut pas grandir.. J'en suis sur moi, tu feras un merveilleux père ♥

… Pas même au courant qu'on ne peux pas connaître le sexe de l'enfant avant trois mois. Bon, d'accord, je dois rentrer dans ma caverne et ne plus jamais en ressortir. Plus sérieusement, on ne m'a pas « éduqué » à ce genre de choses. Alors c'est normal que je n'y connaisse rien. D'ailleurs, ne désirant pas d'enfant, je n'ai jamais cherché à me renseigner non plus. Ça me paraissait normal de ne pas m'intéresser à ça. Comme je l'ai dit, le métier de père ne s'apprend pas. Il faudra apprendre sur le tas. Dur, mais au moins on a l'expérience sans passer par la théorie. Dis donc, elle a l'air de vraiment s'amuser dans sa tête. Dommage que je ne suis pas télépathe avec les humains... j'aurai tant pouvoir connaître la raison de son immense sourire. Ou bien, peut-être qu'elle aime seulement être avec moi. Moi, je l'aime, alors c'est sûr que je me sens bien avec elle. Bon, en parlant du bébé... une fille. C'est vrai que c'est plus souhaitable. Ça réfléchit plus, une petite fille, même si tous les enfants passent leurs périodes gamins, crise d'adolescence. Je soupire à y penser. Crise d'ado pour une fille. J'imagine pas. Au moins, le petit garçon, il prend simplement son indépendance, mais une fille... ah, une fille, je n'imagine pas ce que ça va être. Enfin, certains n'en font pas, espérons que ce sera le cas avec il ou elle. Elle veut qu'elle ou il ai mes traits? Si c'est une fille, il vaut mieux qu'elle ai les traits de sa mère. Pour un garçon, oui, effectivement, il vaut mieux qu'il me ressemble. Mais bon, étant donné mon visage déjà féminin, je pense que notre futur fils ressemblera vraiment à une fille. Et ce n'est pas souhaitable.

Air blasé, parlons-en. Je doute de supporter longtemps un bébé qui pleure. Alors, soit je montrerai mon air vraiment blasé, flemmard et j'en passe, ou bien je ferais une crise de colère. Quoiqu'il en soit, je me vois mal.... même très mal assis à côté du berceau à chanter une berceuse à trois heures et demi du matin. Et comment ça, j'ai un air enfantin? Je lève un sourcil, interloqué, mais me retiens de poser la question. Je ne veux pas paraître plus borné que je le suis déjà, même si je viens d'accepter l'une de mes plus grandes horreurs. Alors il faut me laisser le temps de reprendre mes esprits. Doucement, mais sûrement, je finirais par me faire à cette idée.

- Mais si tu veux un bonhomme comme toi, alors je ne suis pas contre..

Hein?

-Non, je me fiche pas mal du sexe du... bébé.

À ce stade, le mot « bébé » a du mal à sortir de ma bouche. Parce que je considère ça quand un O.N.I., objet non identifié. En japonais, ça veut dire démon. Un sourire s'étale sur mes lèvres. Ouais, pour l'instant, je vais me contenter de cette appellation. C'est parfait pour décrire les folies d'un soir et la chose qui naît dans son ventre. Avant de l'accepter comme un être humain, il me faudra du temps. Beaucoup de temps. Déjà neuf mois. Ensuite une année. Et après l'accepter en tant que fils ou fille. Ça me laisse de la marge devant moi. Je peux encore me reposer sur mes lauriers. On se retrouve dans deux ou quatre ans, petite monstruosité. Vous croyiez que j'allais accepter ça bien gentiment? Je ne le montre pas, mais je n'accepterai pas cette chose dans mon esprit avant longtemps. C'est comme ça. C'est ça, un enfant non-désiré. Sauf que la différence, c'est que les deux parents ne sont pas d'accord. La mère veut garder l'enfant, et le père veut garder la mère... sans l'enfant. Ça en fait du quiproquo.

Comme quoi, la vie c'est pas facile. J'attrape la main de ma petite amie, et l'invite à rentrer dans la maison. On va avoir l'air idiot sinon. En plus, on a beau être en été, il ne fait pas si chaud que ça. Loin de là, même. Lorsque nous sommes à l'intérieur, je fonce m'asseoir sur le canapé et rejette ma tête en arrière, en fermant les yeux, les mains entourant les bords du canapé. Un sourire sur les lèvres, je lance, l'air de rien :

-Alors, je vais devoir supporter une femme enceinte et un gosse que j'ai pas souhaité pendant neuf mois? Le diable s'acharne contre moi, on dirait.

C'est totalement ironique, je ne pense pas ce que je dis. Et pourtant, un soupir s'échappe de mes lèvres, comme si une prémonition m'annonçait subitement les durs mois que je vais passer. Bon, par contre, j'ai beau pas avoir d'éducation là-dessus, mais je sais que toutes les femmes enceintes ne vomissent pas forcément. Il y en a qui font toute la grossesse, d'autres qui vomissent au début, à la fin ou jamais. Et évidemment, Miyaki doit faire parti de ceux qui auront des spasmes pendant toute la grossesse. Eh ben. Et puis... j'ai omis quelque chose d'important. Miyu va intégrer l'école? Pas que ça me gêne, au moins, je pourrais l'avoir à l'œil, mais il ne faut pas qu'elle se force. Nos deux familles réunies ont suffisamment d'argent pour nous assurer tous les trois pendant des dizaines d'années sans travailler. Mieux vaut penser à trois maintenant. Neuf mois c'est rapide. Mais bref. C'est pas la question. Miyaki n'est qu'une humaine. Certes, elle a des pouvoirs, mais elle n'enseigne pas depuis longtemps, elle n'a pas d'expérience en combat réel et elle n'est pas exorciste. Alors, hors de question qu'elle tente de participer à quoi que ce soit. Je pose aussitôt la question :

-Dis, en tant que professeur, j'espère que Mystery ne veut pas te faire participer à des missions?

Quand à moi, je sais ce que ça fait d'être enfermé, je ferai plus attention et je ne m'éloignerai pas trop, pour ne pas l'effrayer. Je termine ma phrase, d'un air plus décidé que jamais :

-Parce que c'est non.

Et c'est catégorique. Pas de discussion possible.


Dernière édition par Ren Takahata le Ven 19 Aoû 2011 - 17:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 17:04

    Ahahah.. Ton ironie, tu peux la garder pour toi. Tu crois que ça me fait plaisir de vomir tous les matins et de grossir à vue d’œil. Je ne suis pas maso, non plus. C'est juste neuf mois, d'enfer que tu devras supporter mes nerfs. Puis tu vois là, je suis toute gentille. Quoi que j'aurais envie de te baffer par moment, avec ton ironie, mais je m’abstiens. Pour cette fois, tu as de la chance, je ne veux pas te faire subir mes nerfs dès ton retour, donc je fais genre que je n'ai pas écouter ce que tu as dis. Ainsi, tu es sur que tu ne vas rien avoir, même si tu vas être un peu dégoutté, que j'ai osé ignorer tes dernières paroles. Mais c'était soit ça, soit t'en prendre plein la figure. Et je ne crois pas que tu aimerais recevoir ça, dès ton retour. Vue que tu y as déjà goutter lorsque je suis venu chez toi. Ou si tu veux, je peux disparaître, pendant environ neuf mois et revenir après.. C'est toi qui voit, mais bon, si Monsieur m'aime, il réussira à me supporter. Prend exemple sur Takeji, qui est avec les trois mois de grossesse de Shybaï.

    - Tu préfères que je pars neuf mois.. Et que je reviens que lorsque l'enfant sera né.. Puis tu devrais savoir que mettre aux monde un enfant, c'est la plus belle chose...

    Lai m'aidera pour m'occuper du petit chou. Il adore les enfants, et il en a même trois. Les chiens se reproduisent beaucoup. Les chats c'est pire. Mais vue que c'est pas un animal, c'est différent. Puis s'il ne veut pas, ce n'est pas grave. Il ratera des choses adorables qui ne pourra voir qu'une fois dans sa vie. Ses premiers mots. Ses premiers pas. C'est une chose qu'on ne peut voir qu'une fois et qui ravis le cœur des parents. Il en n'a pas conscience. L'enfance n'a pas été le même. Pourtant son père m'a dit que l'avoir était la plus belle chose qui puisse l'arriver. Mais bon, peut être que son père était comme ça, lui aussi quand il était jeune. Je téléphonerais à ma mère qui me donnera son numéro pour que je puisse, demander une ou deux petites choses, on ne sait jamais. Si moi, je n'ai pas le pouvoir de lui faire réaliser la chance qu'on a, peut être que son propre père, le convaincra en lui disant à quel point c'est magique et beau la naissance d'un naître minuscule et que quand tu grandis, tu trouves que le temps passe trop vite. [..]

    Quoi « non » ? Maieu.. Je ne suis plus une enfant, je peux très bien choisir moi-même. On croirait entendre ma mère. A m'interdire toutes les choses amusantes. J'avoue qu'il n'a pas tord, du sens que je n'ai pas encore subis l'opération de la mort qui tue, ni encore l'accouchement. D'ailleurs en parlant d'accouchement, enfant désiré ou non.. Tu viens à l'accouchement, sinon je te tue Ren Takahata.. Et tu me montreras en quel point, tu ne tiens pas à moi.. Pour m'aider à sortir ton enfant de mon ventre, car loin l'idée de te faire peur, mais ce n'est pas une partie de jeu ou tout est misé. Il se peut que l'enfant à sa naissance meurt, ou qu'il est des problèmes de santés. Donc je ne veux pas être toute seul à cet événement, ni même pour savoir s'il ou elle va bien. Bref, je dérive totalement sur le sujet qui n'est pas encore prêt d'arriver, mais qui faut quand même je lui en parle, sinon il va peut être trouver une idée pour se défiler.. Quoi que non, je ne le vois pas comme ça. Ce n'est pas lui, cependant mes nerfs s'amusent à jouer avec moi, vue l'imagination débordante que j'ai sur l'accouchement. Au faite avant que je parle de ça, y avait l'histoire de l'opération. Retour en arrière, je l'ai reportée dans trois ou quatre jours. Et j'aurais envie de me défiler là, car j'ai peur. Et j'en suis sur qu'il va m'y refaire penser, en me demandant ou cela en est. Autant que ca soit moi, qui le dise en premier non..

    - Ce n'est pas juste ! Tu y as le droit et pas moi ! Toute façon, je ne comptes pas y aller.. Vue que l'opération est pour trois jours.. Morte le 22,08,11 dans une salle d'opération. Je m'en souviendrais toute ma vie, même quand je serais fantôme !

    J'aurais envie de me faire toute petite, et de hurler dans un cousin. Je peux s'il vous plait. Je stresse tellement que mon cœur va bientôt lâcher. Je m'installe sur lui en enfonçant ma tête sur son torse. Pitié, je ne veux pas y aller, je suis trop jeune pour mourir et surtout trop belle. Je vous en supplie, je ne veux pas faire cette opération. Ou sinon assommez moi et réveillez moi une fois téléporté à la maison. Maman, je veux pas y aller, s'il te plait. Je me répète, mais c'est fais exprès, ne vous en faite pas. Et c'est là que tu entends ma voix qui murmure dans le haut de mon chaton...

    - S'il to plait.. Je ne veux pas y aller.. Je vais mourir..

    A m'entendre on croirait que c'est la fin du monde, en conclusion, pour moi ca l'est. Si j'y mettais du cœur, je pleurerais, mais j'ai plutôt la nausée en y pensant donc évitons de remuer le couteau dans la plaie. Tentative n°1 ; Je remonte mon visage vers lui, avec un regard de chien abattu. Bon laisse tomber ca ne va pas marcher. Mais si tu calcules mon poux, tu vas voir à quel point, je suis effrayé de l'opération. Et que pour moi, c'est comme si c'était la fin du titanic. Je replonge ma tête sur ton torse, en couinant comme un chien qui va être mis dans un chenil ou dans quelques temps, ou lui annoncera qu'il faut le tuer pour une surcharge d'animaux non voulu..
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 17:53

Et si je n'ai aucun choix
je te choisirai, toi.


Appuyé contre l'adosse-tête du canapé, je ne remarque pas que Miyaki n'apprécie pas ma petite ironie. Je pousse cependant un soupir face à son silence profond. Allons bon, je l'ai vexé maintenant? Il va falloir que je fasse très attention à mes mots avec elle... sinon, je vois d'ici la baffe voler jusqu'à ma joue. Du moment que c'est pas tout le temps la même qui s'en prend plein la figure, ça me va. Et puis, je vais finir par avoir des réflexes de super héros. Sauf que je n'en suis pas un. Et d'ailleurs, à choisir, je préfère rester devant la télé qu'à jouer les justiciers. C'est trop fatiguant. En fait, nous les profs, on est un peu tous des super héros. On est prof et puis on tâche de supprimer les sorciers noirs. Mais toute l'organisation est dans l'ombre, et personne ne doit connaître ce secret. Moralité, on est des super héros. Et moi, je suis un super héros flemmard, blasé et, la cerise sur le gâteau, bientôt papa. C'est limite si j'entends déjà le gamin m'appeler papa.... ça me fout des frissons dans le dos rien que d'y penser. Incroyable mais vrai.

- Tu préfères que je pars neuf mois.. Et que je reviens que lorsque l'enfant sera né.. Puis tu devrais savoir que mettre aux monde un enfant, c'est la plus belle chose...

Effectivement, ne nous éloignons pas du sujet. Qu'elle parte? C'est une blague j'espère? Je viens de lui dire que je ne la quitterai jamais et elle me dit de me quitter pendant neuf mois. Gamin ou pas, je garde la mère. Il faut bien quelqu'un pour veiller sur elle, nom de Dieu. Pour subir ses folies furieuses et son caractère. Et pour passer nos derniers moments à deux. Alors non, c'est mort. On. Ne. Me. Quitte. Pas. Règle établie par moi-même, qui prend son actif dès maintenant, et signé par... moi-même. Règle absolue. Je fronce les sourcils, signe de mon mécontentement. Je la fixe, frustré.

-Tu n'écoutes pas ce que je te dis. Je t'ai dit que je resterai avec toi, gosse ou non.

Et que ce soit clair.

- Ce n'est pas juste ! Tu y as le droit et pas moi ! Toute façon, je ne comptes pas y aller.. Vue que l'opération est pour trois jours.. Morte le 22,08,11 dans une salle d'opération. Je m'en souviendrais toute ma vie, même quand je serais fantôme !

Moi j'y ai droit parce que j'ai déjà beaucoup plus d'expérience qu'une femme enceinte avec trop de caractère, une attitude bornée et une jeune prof. Voilà. C'est formel. Et établi dès aujourd'hui. Bon, parlons-en, de cette maladie. Ah! C'est dans trois jours ça. Je suis heureux qu'elle fasse cette opération. Je me demande si le gosse va tenir pendant l'opération. Oh et puis, si jamais il meurt, ce ne sera que le destin. Quoi? Je suis méchant, je sais, mais je dis ce que je pense. Bon bref, c'est Miyu le problème. Je vois à son expression qu'elle n'a pas l'air confiante. Oh, ne joue pas ta gamine. Tout le monde a peur des opération, mais beaucoup y sont déjà passés avant toi. Estime-toi heureuse que l'on t'ai trouvé un donneur. T'as de la chance d'être dans une famille riche, c'est pas tout le monde qui pourrait avoir un organe aussi rapidement. C'est une greffe, alors même si tu prendras du temps pour t'y habituer, tu seras vivante. Et c'est tout ce que je souhaite. D'accord, je ne serai pas à ta place, et je n'ai pas envie de m'imaginer ça, amis si tu veux rester en vie, c'est la seule solution. Je pourrais lui sortir ça, mais c'est un long monologue. Beaucoup trop long.

-Allons Miyu, tu ne vas pas mourir. C'est pour t'en empêcher justement. Des centaines de personnes y sont passées avant toi. Certains plus jeunes même.

Miyu enfouit sa tête dans mon haut une nouvelle fois. Elle ne pleure pas, mais n'a l'air visiblement pas enclin à vouloir faire cette opération. Je soupire. Qui le voudrait, même? Personne ne voudrait d'une opération. Pas même moi. Pas même si j'aurai pu revenir plus tôt de mon enfermement. Alors, bien que compréhensif, je ne peux pas véritablement comprendre le problème.

- S'il to plait.. Je ne veux pas y aller.. Je vais mourir..

L'air de chien battu n'y fera rien. J'ai beau ne pas être ton père et ne pas avoir autant d'autorité que lui, il n'empêche que je veux ton bien. Et ça, c'est le plus important. Alors, je sors une seconde preuve, qui lui tient plus à son cœur qu'au mien.

-Et puis... Imagine qu'à cause de ton refus d'opération, tu meurs en couche? Je ne supporterai pas ça. Toi qui veut tant garder le... bébé, s'il ne parvient pas à terme, que feras-tu?

Je ne te laisserai pas te faire bouffer par la maladie. Et je ne laisserai pas l'O.N.I. Te bouffer de l'intérieur non plus. S'il arrive un problème pendant l'accouchement, je dirais sans hésiter que je préfère te garder toi plutôt que l'enfant.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 18:24

    Il y a aussi l'option que l'opération échoue car mon corps est beaucoup trop fragile et qu'il faut choisir. Et je met ma main aux feux que tu choisirais moi, que l'enfant. En même temps, moi j'aurais fais le même choix, mais j'aurais aimé choisir les deux. Il voit le côté positif alors que pour l'opération, je suis plongée dans le négatif. Il faut savoir que beaucoup de gens sont mort pendant les opérations ou même avant. En gros, il faut qu'il envisage qu'il se peut que je ne revienne pas vivante de l'opération du cancer. Cependant, si cela devait arriver, je pense qu'il ne le supporterait pas et qu'il deviendrait fou. Car il saurait que les responsables sont les chirurgiens qui n'ont pas bien étudié mon cas, et qu'ils ont fait comme si c'était une partie de « Doctor Maboule ». Mine de rien, cela m'effraie d'avantage, malgré qu'il soit possible que l'opération réussie et que je puisse mener une vie normale. Si on peut dire ça, vue que dans la norme, je suis une sorte de « super héros » avec des pouvoirs. Pourquoi je ne suis pas une fille banale avec une histoire banale. Ainsi je n'aurais pas subis tout ça, et je serais plus ou moins heureuse. La vie est trop injuste par moment, on croirait que le ciel est tombé sur moi, à ma naissance.

    - Il y a un pourcentage que l'opération réussisse et aussi qu'elle échoue.. Des gens meurent avant l'opération et d'autre pendant.. Et à ce que je sache, mon corps est fragile alors aux moindre faux pas de leur part, j'y passe.. Que tu le veuilles ou non !

    Je ne préfère pas mourir. Mais seul dieux, nous dira ce qui m'arrivera. Comme on dit. Ah ben voilà, tu vois y a aussi le négatif. Qu'il ou elle meurt pendant l'opération. Non je ne veux pas y penser, je n'arriverais jamais à m'en remettre, alors que lui si par contre. Vue qu'il n'aime pas les enfants, mais je ne t'en veux pas pour ça. Je comprendrais même ton choix. Cependant, arrête de me donner des idées pareils, sinon je vais avoir la nausée, une nouvelle fois et là ca sera de ta faute. Alors, je vais évitée de continuer la conversation, et de changer de sujet. Puis tu sais, pour l'enfant normalement ton espèce « léopard des neiges » se reproduit beaucoup. Deux enfant par portée. Beaucoup pour toi pas pour moi, alors soit heureux que je ne sois pas enceinte de deux gamins comme tu dis. Bref tournons la page, sinon je sens qu'on va se prendre la tête pour l'histoire du bébé et de l'opération. Je dois lui dire la chose qui me ronge depuis un moment. Alors s'il te plait, ne me hurle pas dessus ou me frappe pas, quoi que je le mérite aux fond. Et vue que je suis stressée, je m'amuse à jouer avec ta main en baissant la tête. Je ne veux pas que tu me fais la tête.. Mais faut que tu le saches, parce que dans un couple, on ne peut rien se cacher et je ne veux pas que tu l'apprends par quelqu'un d'autre que moi ou que tu crois que je t'ai cachée des choses importantes, alors je me lance...

    - Il faut que je te dise quelque chose.. Amen ! Je vais me faire tuer ! Pendant le sauvetage, j'ai du.. embrasser.. un sorcier.. noir.. et lui tripo.. tripoter les fesses ! Je sais, je suis méchante ! Mais j'ai fais ça dans l'unique but de te retrouver, c'était la seule façon de lui chipper la clé sans qu'il s'en rend compte. Pardonne-moi ! Je ne recommencerais plus jamais ! Je te le promet ! J'en ai des remords à chaque fois que j'y pense.. Mais je voulais absolument que tu sors de cette prison.. Je voulais te revoir, être dans tes bras et te dire à quel point, je t'aime..

    Voilà, je crois que j'ai tout dis. Je devrais me sentir légère non. Alors que non, je me sens lourde encore. Peut être parce que je ne sais pas encore ce qui me réserve et vue qu'il est jaloux, il risque de m'en vouloir ou de me hurler dessus. Pourtant la raison était bonne non, le sauver de cette cage. J'ai fais ça uniquement pour le sauver et rien d'autre, j'ai même eux du mal à le faire, j'en étais tellement dégoutté de le faire, que je fais tout pour enlever le goût que cela à d'avoir embrasser un autre homme que le mien. Cependant, il ne le voit peut être pas comme moi et ca me fait du mal de lui faire du mal. Oh deux fois mal dans une seule phrase. Mon regard devient alors triste, même trèèès triste. J'en suis sur que je lui ai fais du mal en lui disant. Mais si j'aurais rien dis, et qu'on lui aurait appris, ca aurait été pire. Des larmes de nouveau coulent de mes yeux, et ma main se met à serrer la tienne doucement. Ne me quitte pas, s'il te plait. Je m'excuse, je ne le voulais pas. Je ne l'aime pas, même jamais aimer, je ne voulais que te sauver de cette cage, je te le promets. Si tu as mal, alors il faut mieux que je pars. Pour ne plus t'en faire. Je suis sincèrement désolé, mon ange.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 18:59

C'est un problème,
d'aimer quelqu'un?


J'observe d'un œil la scène qui se déroule sous mes yeux. Le chantage qu'elle me sort. Franchement. Je m'y attends tellement que la surprise de la réponse est déjà bien loin. Évidemment qu'elle ne veut pas faire cette opération. C'est d'une telle logique.

- Il y a un pourcentage que l'opération réussisse et aussi qu'elle échoue.. Des gens meurent avant l'opération et d'autre pendant.. Et à ce que je sache, mon corps est fragile alors aux moindre faux pas de leur part, j'y passe.. Que tu le veuilles ou non !

Mouais, peut mieux faire. La médecine de nos jours est l'une des plus sûres. Nous avons de la chance d'être dans des pays bien industrialisés, avec une bonne médecine à nos côtés. Si l'opération s'était passée en Inde ou au Pérou, là oui, je m'y serai pris à deux fois avant de t'y obliger. Mais là... là il n'y a vraiment rien à craindre de cette greffe. Alors, d'une attitude aussi blasé que sérieuse, je lance :

-Je préfère ça plutôt qu'être sur de te voir mourir dans quelques années.

Et c'est en connaissance de cause. Elle sait ce que cela fait de ne pas voir un proche pendant un mois, alors qu'elle imagine seulement ce qu'il se passera si elle me laisse, moi, tout seul, ou en compagnie d'un bébé non-désiré. Qu'elle le fasse pour moi, si elle n'a pas la volonté de le faire pour elle. Mais le résultat aura changé au moins. Elle pourra continuer sa vie. Il y a 0,1% de chances pour qu'il y ai un problème, ou peut-être un peu plus. Mais ça reste une personne sur cent vingt mille. Ou personne. Alors, il n'y a pas de raison de s'attarder sur de tels débats. C'est destiné à ce qu'on ne s'entende pas. Et je ne veux pas lui sortir le classique « fais-le pour moi ». Alors, ça rend les choses encore plus compliquées qu'elles ne le sont actuellement.

Miyaki semble avoir compris, et se lasse elle aussi de cette discussion qui ne mène à rien. Pas que j'abandonne. Loin de là, même. Simplement, je ne parlementerai pas sur quelque chose dont je suis sûr. C'est ainsi. Miyaki prend ma main en baissant les yeux. Allons-y donc, deuxième aveu? T'es enceinte de jumeaux, c'est ça? Ton donneur a été pris? Tu vas bientôt mourir? Ne me sort pas un truc de genre, parce que je te jure que je fond en larmes sinon. Aucun commentaire, merci.

- Il faut que je te dise quelque chose.. Amen ! Je vais me faire tuer ! Pendant le sauvetage, j'ai du.. embrasser.. un sorcier.. noir.. et lui tripo.. tripoter les fesses ! Je sais, je suis méchante ! Mais j'ai fais ça dans l'unique but de te retrouver, c'était la seule façon de lui chipper la clé sans qu'il s'en rend compte. Pardonne-moi ! Je ne recommencerais plus jamais ! Je te le promet ! J'en ai des remords à chaque fois que j'y pense.. Mais je voulais absolument que tu sors de cette prison.. Je voulais te revoir, être dans tes bras et te dire à quel point, je t'aime..

J'ouvre de grands yeux éberlués. C'est... ça son grand aveu hyper secret qu'elle voulait pas me dire? Hum, j'ai le droit d'être déçu? Je devrai être content qu'on m'annonce seulement ça. En même temps, je suis censé m'énerver là. Mais ça me soulage tellement que ce ne soit pas plus grave que ça, que je ne peux m'empêcher de lâcher un soupir de soulagement. Ensuite, un léger sourire naît à la commissure de mes lèvres. Comment on peut s'énerver. C'est la vie. Si elle avait été consentante en pleine possession des ses moyens, avec un bel homme -je ne doute pas du physique du mec, mais j'ai entendu dire qu'il s'était fait piqué la clé par un petit tour de passe-passe de Miyu, et en connaissant le fameux « tour de passe-passe », j'ai à penser qu'il est un peu idiot sur les bords- intelligent, là j'aurai couiné. Mais là, en revanche, c'est pas le cas. La petite dame à mes côtés serre davantage ma main, au point de couper la circulation sanguine. De ma main libre, je relève lentement son menton; pour apercevoir ses yeux embués de larmes, et pose un léger baiser sur ses lèvres, ajoutant d'un air railleur :

-C'est pas bien grave, je t'ai embrassé après lui, alors il n'y a plus aucune marque.

J'ai pas fini.

-Et puis, tu l'as fait pour me sauver, je ne peux pas t'en vouloir.

Fini. Je me replonge dans la profondeur du canapé, les yeux de nouveaux clos, observant la lumière perçant à travers les paupières. C'est tout rouge. Pas bien épais, les paupières. Bon, en parlant de confession pas nocturne, j'en ai justement une à lui faire part. Elle est pas toute neuve, même si les arguments, eux, le sont. Mais comme elle date pas d'hier, et qu'hier j'étais trop pris, et qu'avant-hier, j'étais encore entre deux barreaux, je n'ai pas eu le temps de lui faire part de ma proposition, si tant est qu'elle accepte. Eh, du calme, moi je pleure pas, c'est pas grave après tout si elle veut pas. Mais moi, ça... ça m'arrangerai.

-Dis... tu... -j'inspire un grand coup et me lance- tu veux bien rester vivre chez moi? Cette histoire d'enfant m'inquiète, et je veux te voir auprès de moi.

Pourquoi j'ai hésité? Nada, j'en sais rien. Mais la suite est partie toute seule, c'est le principal. Bon, après y'aura une petite fille en prime, parce que je pense pas pouvoir ralentir Nephilim bien longtemps dans son orphelinat maintenant que je suis rentré. Mais étant donné qu'elles ne doivent pas se connaître, il n'y a rien de mieux pour Nephilim de se faire de nouvelles amies. Et puis, elle sera un genre de petite sœur pour l'enfant à naitre. C'est toujours bien d'avoir des aînés pas trop grand avec soi. Bon, par contre, je m'opposerai formellement à ce que Neph' embarque mon enfant dans ses promenades nocturnes, mais on y est pas encore. Quoi, je protège déjà le môme? Non, c'est juste... par soucis pour lui ou elle. Rien à voir.

Puisque je vous le dis.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 19:37

    Sur de sur ? Tu ne vas pas hurler ou me frapper dans quelques minutes quand tu réaliseras ce qui s'est passé. Je te fais confiance, je ne dis pas le contraire. Mais je crains le pire à chaque fois, c'est plus fort que moi. Puis tu as raison, pourquoi je devrais m'en vouloir, si c'est justement pour te sauver la vie. Par contre, c'est sur qu'avec le baiser que tu m'as donné et les miens. Il y a plus l'odeur ou le goût de son baiser. Tant mieux, sinon je serais retournée au toilette pour vomir le reste. Bah en y repensant ça gâche tout. Mais je prolonge quand même le minuscule baiser que tu me donnes en me relevant le visage. Hm, tu es doué pour les baisers, aucun rapport mais je le dis quand même. Tu peux m'embrasser encore -les yeux tout scintillant- Ah non j'y suis accro, ce n'est pas bien ça. Je ne vais pas supporter la distance à l'orphelinat et ne pas avoir un bisou à les pauses. -pleure- Mais faut pas qu'ils sachent qu'on est ensemble, je suis encore nouvelle et je me sens encore toute petite parmi eux, faut que j'ai assez confiance pour que je me confies à quelqu'un. Quoi que si Mia a rêver de nous deux et qu'une gamine est lisseuse de rêve entre dans le sien, ben c'est trop tard pour la discrétion. J'espère qu'au moins, ça ne le générait pas de faire des câlins et bisous.

    - Et je t'ai embrassée avant aussi.. Je peux en avoir un autre -demandais-je avec des yeux scintillant-

    Oui encore, un s'il te plait. Oh dommage, il me fait une demande. Habiter avec lui ? J'aimerais bien, mais dit-moi que Neph' n'habite pas avec toi. Par pitié, la première fois qu'on s'est vue, ce n'était pas l'amour entre nous et j'ai peur qu'elle gâche notre histoire et que je devienne agressive à cause de son comportement immature ou encore de mes nerfs qui s'en prennent à tout le monde. Puis tu sais, y a mon chien, mon chat, mon majordome que tu devras supporter que tu le veuilles ou non, parce que c'est un peu comme mon garde du corps et il me suit depuis toujours et c'est comme mon petit frère. Alors si elle est là, lui il vient aussi pour me protéger d'elle. Car je suppose que l'enfant à raison de l'adulte et que tu vas la protéger. Ca gâche tout aussi ça. Et aussi j'ai pas finis ma liste, j'ai presque toute ma maison a emportée. J'ai ma géante garde de robe, mes affaires de salle de bain qui prend plus d'un tiroir, mes chaussures, et bien d'autre qui feront que tu n'auras bientôt plus de place chez toi. Bon on va faire court pour ne pas lui mélanger les pinceaux.

    - Je ne suis pas contre, mais j'ai un chien, un chat, un majordome.. Et si je ne me trompe pas, tu dois avec Neph' avec toi non ? Et la première fois, qu'on s'est rencontrée, ce n'était pas le grand amour entre nous.. Puis avec mes nerfs et son comportement, il se peut que je me contrôle pas.. Et vue que je ne veux pas te faire du mal.. Il se pourrait que je dois refuser l'offre !

    Je crois que j'ai bien résumée la situation. M'en veux pas, je le fais pour nous. Pour que tu me quittes pas parce que ta gamine passe ses nerfs sur moi et que moi justement les miens vont faire que ca va lui passer l'envie de jouer avec moi. Je ne veux pas qu'on se dispute à cause d'elle alors je préfère pas qu'on soit ensemble, si elle vient tout gâcher. Si encore elle n'était pas là, j'aurais pu caser mon majordome et mes animaux quelques parts, mais là impossible. Je sais bien que tu l'aimes cette enfant et si je m'en prends à elle, tu vas me le faire payer et moi je vais en souffrir autant que tu souffres parce que je l'ai blessée.

    - Puis tu m'aurais supporté tous les jours 24h/24 avec ma grossesse cela m'étonnerait.. Lestat a testé et il a vite compris à ces dépends, qu'il ne faut pas m'énerver et me contrarier quand je suis enceinte..

    Le pauvre, il en a souffert. Il s'est dis dans sa tête sûrement « Plus jamais je m'en prendrais à une femme enceinte » en même temps, après m'avoir fais les cours, et m'avoir fais la leçon sur le fait de coucher sans préservatif, à la fin, mes nerfs, te disent « Casse toi, j'en peux plus de tes discours à la noix. » Je sais que je suis agressive par moment, mais c'est juste histoire de neuf mois pas plus. Sinon, si tu me fais confiance et que tu peux contrôler la gamine, je ne dis pas non d'habiter avec toi. Mais c'est à toi de voir, à présent, je ne veux pas que cela gâche notre histoire d'amour entre nous. Je t'aime Ren et cela me tuerait si je dois me séparer de toi à cause d'une enfant immature et qui fou le bordel dans les couples. Mais je te fais confiance et je sais que tu feras le bon choix.
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 22:31

Tout ce temps,
à rêver jour et nuit.


Je vois que ma petite Miyu apprécie que je ne m'énerve pas contre elle. Mais je n'ai aucune raison. J'ai un bon caractère, dans le fond. Il faut juste que je réfléchisse avant de parler, et j'éviterai de nombreuses disputes. Je ne sais pas ce que j'ai, mais j'ai l'impression 'être libéré de quelque chose. Pourtant, c'est un poids qui s'est mis sur mes épaules sans prévenir. C'est sans doute pour ça que je cherche à profiter des moments qu'il me reste... et que je suis étonnamment calme. En général, je suis calme, mais... là c'est pas pareil.

-Et je t'ai embrassée avant aussi.. Je peux en avoir un autre.

Je la regarde un sourcil levé, l'air de réfléchir. Puis, mon regard s'adoucit. Si je lui offre tout ce qu'elle veut, elle finira par s'en lasser. Alors, au comble de tout, je m'éloigne de son visage, et ajoute, légèrement amusé.

-L'abus d'amour est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

Je tire un peu la langue, pour lui faire comprendre qu'elle n'aura pas son bisou. Mais mon regard est tellement pétillant qu'elle ne peut pas mal le prendre... sinon... ben sinon, c'est pareil. Je lui ferai pas de bisou, un point c'est tout. C'est dur de se borner pour ça, étant donné que moi je veux l'embrasser. Mais je veux voir jusqu'où je peux tenir. C'est amusant comme jeu. Je crois. Je suis maso, moi? Un peu sur les bords, ça dépend du degré et des sentiments que j'ai à ce moment-là. Mais comme en ce moment, j'ai envie de rire, je vais avoir suffisamment de volonté pour rester borné à mon idée. Que ça lui plaise ou non, moi ça m'amuse. Alors voilà, fin du discours.

- Je ne suis pas contre, mais j'ai un chien, un chat, un majordome.. Et si je ne me trompe pas, tu dois avec Neph' avec toi non ? Et la première fois, qu'on s'est rencontrée, ce n'était pas le grand amour entre nous.. Puis avec mes nerfs et son comportement, il se peut que je me contrôle pas.. Et vue que je ne veux pas te faire du mal.. Il se pourrait que je dois refuser l'offre !

Bon... bon ben merci de m'avoir au moins dit ce que tu pensais. Si je suis déçu? Bien sûr que je suis déçu. Qui ne le serait pas? Ma petite amie vient de me dire qu'elle pouvait pas à cause d'autres « amis » avec elle. Bon, crise de jalousie interne passée, parlons d'autre chose. Neph'? Diminutif? Elles doivent bien se connaître... en mal à ce que je vois. Je pousse un soupir. C'est vrai que la petite n'est pas de tout repos. Mais avec moi, elle se conduit tellement bien que... j'ai beaucoup de mal à penser qu'elle est encore comme avant. Elle a beaucoup changé, je trouve. Enfin. Si elles ne peuvent pas se voir, je n'y peux rien. J'aimerai bien garder Miyu tout de même, mais c'est la résignation de Nephilim dont je doute. En me sachant revenu, elle ne tardera pas à venir ici. Et là... elle voudra dormir avec moi. Même si d'habitude je n'aime pas ça. Mais je ne peux pas le lui refuser. Je suis son tuteur, mais j'ai des liens avec elle qui sont devenus aussi solide que du roc. Et je la connais depuis plus longtemps que Miyaki. Et c'est un fait que je ne peux pas négliger. Alors, si entre les deux, je devrais choisir, je dirai... quand même Miyaki. Mais Nephilim... c'est une petite idiote. Elle serai capable de faire des trucs dont je pense même pas pour faire ce qu'elle veut. C'est une gamine... propriétaire. Tout comme moi, en fait. On a quelques points communs, c'est ça qui est amusant.

-Bon, tant pis alors.

J'ai l'air déçu moi? Psychologique, vous dis-je.

- Puis tu m'aurais supporté tous les jours 24h/24 avec ma grossesse cela m'étonnerait.. Lestat a testé et il a vite compris à ces dépends, qu'il ne faut pas m'énerver et me contrarier quand je suis enceinte..

Excuse. De. Merde. Je peux bien supporter une femme enceinte. J'ai jamais testé, mais y'a un début à tout. Faut que le gosse il vive avec ses deux parents non? Si ils commencent à se séparer alors qu'il est pas encore... vivant, c'est mal parti.

-J'ai pas peur d'une femme enceinte. Et puis, on va bien devoir vivre ensemble un jour ou l'autre pour élever le gosse. Alors maintenant ou plus tard...
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyVen 19 Aoû 2011 - 22:59

    /Mode Gamine/ Quoi ? Je ne peux pas avoir mon bisou. C'est quoi ce délire, normalement il ne me refuse pas ce privilège. Qu'est-ce qu'il le prend ? Mon amour, tu n'es pas gentil. Je veux mon bisou, ce n'est pas juste. Je vais pleurer, si c'est ça comme ça tu ne vas pas pouvoir y résister. Parce qu'on ne dit jamais « non » pour un baiser. Toi tu peux bien tirer la langue, je me suis mis en tête de te faire la boude, pour me venger. Même si tes yeux sont illuminés, les miens sont tout triste. Parce qu'un certain Monsieur Chat a décidé de ne pas m'embrasser pendant une durée indéterminée et que ça justement ca me chagrine. Je ne vais pas tenir sans affection. Bientôt il va se mettre en tête de faire la grève d'affection. Mais je suis sa petite amie, il ne peut pas me faire ça, non ? J'ai peur moi, j'ai besoin de lui pour me sentir bien. S'il se montre distant, je vais me sentir mal et croire pleins de choses fausses comme d'habitude. Renou, to plait change d'avis, sinon je meurs. Puis l'abus d'amour n'a jamais tué quelqu'un même moi je le sais, alors tu peux en faire tant que tu veux, je m'en lasserais jamais. Parce que je t'aime. Alors s'il te plait, embrasse moi !

    _ Maieuu c'est pas juste ! Je veux mon bisou !

    Ben tiens vengeance. Faut choisir dans sa vie, soit ton amour, soit la gamine. Mais je veux vivre avec toi, c'est sur. J'ai toujours voulu ça, toute façon. J'ai peur seulement que Neph' gâche tout entre nous et que justement elle émisse dans notre vie et qu'elle prend ma place. Comment c'est possible ? C'est tout simplement, qu'elle dort dans son lit à ma place, qu'elle prend toute l'attention du chat, qu'elle m'empêche de faire des trucs d'amoureux. Ainsi je vais être de trop et je vais vouloir partir pour ne rien gâcher entre eux. Je me connais trop bien, et j'en suis sur et certain que cela va se passer comme ça. Mais si je lui fais confiance et qu'il réussit à empêcher ça, peut être, j'ai bien dit peut être que je changerais d'avis. Mais cela ne veut pas dire que j'apprécierais la gamine pour autant. Cependant je n'aime pas le voir dans cet état, car je le vois dans ces yeux qu'il veut que je vis avec lui, donc on va faire un pacte, s'il veut vraiment que je sois toujours avec lui, dans le meilleur et pour le pire.

    - Je veux habiter avec toi.. Mais il y a quelque chose qui m'empêche de dire « Oui ». La gamine.. Si tu réussis à ne pas qu'elle ne gâche tout.. Alors j'accepte ! Parce que j'ai l'impression qu'elle va t'occuper toutes tes pensées et que je vais être de coté..

    Une impression ou du déjà vue, un peu les deux. Mais je ne citerais personne et ne raconterait pas ma vie. Puis si tu es prêt à m'affronter, alors peut être ca veut dire que tu serais capable de t'occuper d'elle qui sait. Mais j'ai des craintes quand même. Je veux bien te laisser une chance, mais par contre si ce que je pense se réalise, alors je rentre chez moi pour ne pas me sentir de trop. Je te fais confiance, je sais que tu as des liens avec qu'elle et que si tu lui parles, elle comprendra. Mais bon, elle peut très bien mal le prendre, mais faut comprendre qu'elle comprenne que tu as une vie, et que tu vas être père et que tout cela ne pourra plus se passer comme ça. L'enfant va croire qu'il préfère Neph' à la place de lui. Et moi je vais mal à l'aise à toujours te voir autour d'elle alors que justement tu devrais être d'avantage avec nous. Je n'ai pas dis que tu ne dois pas t'occuper d'elle, au contraire, si tu es son tuteur ou autre.. Mais faut pas que ca tourne à l'obsession tout ça.

    - Alors c'est d'accord, pour maintenant.. Mais dés que je me sens mal à l'aise à cause de ta relation avec Neph'.. Je pars !

    Moi je le dis, je le fais, y a pas de soucie pour ça. Tu peux me faire confiance, si je vois que ca va trop loin pour moi, cette relation de tuteur et qu'elle m'empêche d'être avec toi. Je partirais et ferait comme si cela ne s'était pas passer, malgré que je vais l'avoir de travers et mal. Ainsi ca me permettra de voir que tu tiens plus à la gamine qu'à moi, et que je devrais me faire toute petite, si je ne vais pas gâcher votre relation. Du coup, je vais être différente avec lui, j'en suis sur, et je ne veux pas alors Ren, je compte sur toi pour que cela n'arrive pas. Je ne veux pas que notre amour change à cause d'elle, tu as compris. Je t'aime, mon amour et rien ne me fera plus plaisir de vivre avec toi, si la gamine s'est se contenir et qu'elle nous laisse vivre notre amour.
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Ren Takahata
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptySam 20 Aoû 2011 - 18:32

Deux gosses à la maison,
et un majordome en prime?


Je sais que c'est énervant de ne pas avoir son petit bisou, mais... mais ça m'amuse.

_ Maieuu c'est pas juste ! Je veux mon bisou !

Mais rien n'est juste dans la vie. Pas la peine de me faire ces yeux de chien battus. Je suis un chat, j'ai pour habitude de n'écouter que moi. Rien que moi. Alors, ce n'est pas en voyant un chien me faire le coup du pauvre petit que je vais céder. Il faut savoir se faire respecter. Si elle veut son bisou, elle n'a qu'à venir le chercher. Nous ne sommes pas très loin l'un de l'autre, alors elle n'a qu'à se lever un tout petit peu. Moi... moi je tombe de fatigue, alors je ne fais pas un geste de plus. Et c'est vrai, j'ai un coup de barre subitement. Je crois que c'est le contre coup de l'aveu. Maintenant, je me repose. D'un geste las, je lève cependant la main et lâche :

-Le chat reste dans son panier.

J'ouvre un œil, pourvoir comment elle va réagir. Ne pas frustrer une femme enceinte? Et alors, qui vous dit que les chats n'étaient pas entêtés? Pour ma part, c'est le cas. Et je suis un demi-chat. Alors je suis deux fois plus têtu. C'est comme ça. Malgré ma flemme ambulante et de plus en plus puissante, j'entoure Miyu dans mes bras. Qu'elle ne croie pas que je lui en veuille. C'est simplement un jeu qui n'est pas drôle que je cherche à faire durer. D'ailleurs, pour lui montrer ma bonne fois, je l'embrasse... sur le front. Parce que j'ai promis de pas l'embrasser sur la bouche. Idiot, non?

Ah... elle ne veut pas venir. C'est un problème. Moi.. j'aurai aimé l'avoir à mes côtés. Rien que pour... vivre avec elle. C'est ce que je veux. Mais elle ne veut pas. Elle me parle de toute cette petite famille qui s'ajouterait à son déménagement. Mais moi, ce que je veux, c'est uniquement elle et personne d'autre. Alors... si elle ne veut pas, je ne veux pas l'y forcer. Après tout, si je n'ai pas envie de revoir la tête de son majordome, elle a bien le droit de ne pas vouloir revoir la tête de Nephilim. C'est cinquante cinquante. Je soupire. Et dire que nos deux familles voulaient que l'on finissent ensemble. C'est fait. Il va falloir que... j'appelle ma mère. Ça m'arrache un hoquet de surprise. Puis une moue dédaigneuse. Pour finir sur un juron. Si ça se trouve, elle va mal interpréter mes sensations... mais là, là seule chose à laquelle je pense, c'est à appeler ma mère. Je ne doute pas qu'elle va être deux fois plus heureuse, mais je ne doute pas non plus du fait que je vais encore monter dans l'échelle des successeurs. Et étant donné que je suis déjà tout en haut, ceux qui sont en-dessous vont se retrouver au troisième sous-sol.

- Je veux habiter avec toi.. Mais il y a quelque chose qui m'empêche de dire « Oui ». La gamine.. Si tu réussis à ne pas qu'elle ne gâche tout.. Alors j'accepte ! Parce que j'ai l'impression qu'elle va t'occuper toutes tes pensées et que je vais être de coté..

Nephilim n'y fera rien, je t'assure.

- Alors c'est d'accord, pour maintenant.. Mais dés que je me sens mal à l'aise à cause de ta relation avec Neph'.. Je pars !

Oh! Du calme! C'est bon! À t'entendre parler, on dirait que j'ai une relation privilégié avec Neph'. Okey, c'est ma petite protégée que je considère comme une petite sœur, mais toi tu es ma petite amie. C'est pas les mêmes relations. En fait... ça n'a carrément rien à voir. Alors arrête de me faire croire qu'elle compte plus à mes yeux. Certes, nous nous entendons bien. Mais si je suis avec elle, il n'y aura aucun problème. Elle ne te connais simplement pas. Avec le temps, ça ira. Elle est juste timide au début. Je souris néanmoins à son affirmation. Je suis content qu'elle vienne habiter chez moi.

-Ne t'en fais pas pour elle. Elle apprendra à te connaître. Elle est très gentille quand elle veut.

Je lui souris gentiment. À propos d'enfant... justement il va falloir en parler avec la famille. Enfin, avec le peu de famille qu'il me reste. Et qui lui reste. On devrait attendre l'opération pour que son père le sache. Si elle a encore un lien avec son père. Je ne veux pas. Mais c'est son père après tout. Alors, elle a le droit de lui faire part de ça.

-Dis, il va falloir annoncer la nouvelle chez toi... et... à mes parents.

Et...

-Dis, tu comptes vraiment ramener ton majordome éméché chez moi?
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyDim 21 Aoû 2011 - 17:36

    Le chat est surtout un gros flemmard qui ne veut pas bouger ses fesses pour faire plaisir à sa petite amie. Non mais je vous jure, un jour ça flemmardise, le tuera. Qu'il ne vienne pas pleurer sur mon épaule, parce que je lui avais dis. C'est ce qui se lève tôt qui auront le monde à leur pied. C'est vrai, j'ai oubliée, les chats sont des fainéants, ils passent leur journée allongé sur le sol à rien faire, sauf à regarder les gens passaient. Quel ennuie ! Mais puisqu'il veut jouer à ce jeu, c'est l'aigle qui va sauter sur sa proie et la dévorer toute crue. Alors comme une chasseuse d'homme, j'observe la proie, un moment, attendant que le chat se met en boule. Une fois que la cible ne se doute de rien, je saute sur lui, et hop un bisou de voler. Voilà je l'ai eux mon baiser, par moi même mais je l'ai eux. Même pas foutu de se redresser sur ses pattes pour m'embrasser. Ah les chats !

    Pffiou, maintenant le bébé s'agite. J'aurais dû le laisser moisir sur son canapé chéri, ainsi je n'aurais pas eux de douleur. Puis en y pensant, il faudra bien qu'il se bouge le jour ou j'aurais une contraction ou que je perdrais les eaux, il n'a pas intérêt de faire le fainéant, sinon il va m'avoir en rouge dans sa liste. Puis avec ta gamine, vous faite bien l'affaire, mine de rien. Moi je te dis qu'elle ne m'aime pas et qu'elle ne m'aime pas. Ce n'est pas compliqué, la première fois c'était la dernière fois que je l'aurais vue. Je ne veux pas gâcher mon existence une nouvelle fois avec une gamine entêté. Je roule des yeux, pour dire que ce n'est que le commencement. Prions, du père du fils et du saint esprit, amen !

    Ce n'est pas ces mains que je sens autour de moi. Mes coups de soleil sur les épaules, mon dieux. Ca fait mal, n'appluie pas dessus, tu es en train de me tuer avec tes griffes mon chaton. Mais bon, vue que le contact me manquait, je ne dis rien et savoure le plaisir de cette etreinte qui va être de courte durée vue que Monsieur est fainéant comme d'habitude. Voilà qu'il me parle des parents, ma mère est au courant, car elle est loin d'être stupide, elle sait très bien reconnaître les signes de la grossesse donc elle m'a sortis « Tu n'aurais pas changée toi ! » du sens que j'ai grossis et que je me comporte agressive envers Lestat. Donc c'est déjà fais, mais par contre mon père oublie. Tel que je le connais, il va me sortir un discours effrayant du genre que si c'est un homme, il le prendra avec lui pour faire une arme de guerre ou une fille, il en fera une esclave comme moi ou la tuera. Oui ce n'est pas un bon père, et ca ne l'a jamais été. Il a même voulu tuer Mia un moment donc pour dire qu'il est contre les femmes, aller savoir pourquoi.

    _ Ma mère est déjà au courant.. Donc il ne manque plus que tes parents.. Tu veux que je sois avec toi pour leur dire !

    Ne traite pas mon majordome, il est collant, énervant certes mais c'est mon grand frère même si nous avons pas le même sang. Je l'ai sauvé des sorciers noirs avant qu'on le prend pour esclave. Donc on s'est toujours protégé mutuellement. Et il a promis de me rendre heureuse comme à mes débout. Alors il est loin d'être mauvais, juste jaloux comme toi. Vous faites bien l'affaire en plus de ça. A croire que si on vous enferme ensemble, vous allez vous entre-tuez. J'ose même pas imaginer les scènes, ca m'attriste mais surtout je trouve ça idiot, de se battre pour moi. Car comme je le dis, la bagarre ne sert à rien, alors exprimons nous vue qu'on a un langue.

    _ Je m’enragerais pour qu'il retourne avec ma mère en France. Cela va pas être de tout repos, car il ne m'a jamais quitté.. Et il fait comme beau lui semble.. Et il va t'en vouloir, car on s'est fais une promesse quand nous étions petit de se protégé mutuellement..

    Le pire c'est qu'il peut aller ou il veut graçe à nos ombres, et je vous paris qu'il nous écoute, c'est qu'il n'est pas con et quand il veut quelque chose, il réussit toujours par l'avoir. Je ressens sa présence de plus en plus, ah ben tient, il est là. Il est juste derrière le canapé. Je sens un goût de vengeance, de tuerie dans l'air. Pas touche, je fronce des sourcils en tournant ma tête vers lui, faut qu'on parle sérieusement, il va croire que sinon je préfère le chat qu'à lui. Alors que ce n'est pas question de ça, mais juste d'intimité dans un couple. Je l'aime et je l'aimerais toujours comme mon petit frère.

    _ Je vais te tuer Ren Takahata !
    _ En parlant du loup ! Arrête Lestat, c'est moi qui est dit oui ! D'ailleurs faut qu'on parle, toi et moi ! Je sais que cela va te faire du mal, du à notre promesse.. Mais il faut que tu retournes avec ma mère ! Ce n'est pas que je ne t'aime plus ou que je n'ai plus besoin de toi.. Mais j'ai besoin d'être seul à seul avec le chat ! Tu pourras toujours me voir, ne t'en fais pas.. La porte est ouverte pour la famille ! Je te le promets, et tu sais très bien que je tiens mes promesses !
    _ C'est MOI qui doit te protégé et te rendre heureuse pas à ce chat stupide ! Mais si c'est vraiment ce que tu veux..

    Je lui ai fais mal, j'ai vue une larme coulait. Lestat désolé mais il faut absolument que je sois tranquille avec l'homme que j'aime. Je te regarde disparaître, en soupirant légèrement, j'ai été peut être un peu trop franche ou directe que ca l'a blessé non. Je fais une moue triste et me tourne vers toi mon amour. Je t'observe un moment avant de reprendre la parole..

    _ Tu crois que je suis allé trop vite ? Ce n'était pas mon intention, je déteste faire du mal aux personnes ! Il me déteste à présent..
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyDim 21 Aoû 2011 - 22:56

Où tu seras,
je serai à tes côtés.


Je ne veux pas avoir à fréquenter son majordome idiot. C'est de la sur-protection. Et c'est jamais bon. C'est même mauvais dans la plupart des cas. C'est un poison. Alors moi. Moi, je ne surprotège personne. Pas même ma personne. Pas même Miyu ni Neph'. Ni mes animaux de compagnie. Je préfère être libre de mes mouvements. Même si je suis amoureux, je ne suis pas aveugle. J'ai toujours préféré la solitude au contact des autres. Peut-être à cause de ma popularité pendant ma période scolaire. Quand j'étais petit. Alors non, si je juge qu'il n'est pas bon de vivre avec des gens qu'on aime pas, je ne me plie pas en quatre pour essayer de faire passer ce que je veux. Je le dis clairement, même si cela peut blesser. Et puis, au sein d'un couple, c'est mieux de se dire les choses telles qu'elles sont plutôt que de passer par des labyrinthes dont on ne trouve pas la sortie. Alors, c'est pour ça que je dis franchement ce que je pense du Lestat en question. Un éméché. Un fou. Une personne avec une case en moins. Et Miyaki n'a pas l'air d'apprécier. Qui apprécierait ça, en même temps? Pas même moi.

Mais avant ça, je vais devoir affronter ma mère du regard et la pensée de mon père. Pourquoi n'ai-je pas un frère plus âgé que moi? Au moins, il aurait pris ma place et voilà. Bon, c'est vrai qu'avec le petit salaire et le gros loyer qui font circuler ma monnaie, je serai vite dehors. Alors, l'argent des parents est toujours bon à prendre. Mais bientôt.... bientôt il va falloir se décider. Alors, la tête haute et le regard vide, je demande si Miyaki a prévenu ses parents. Question idiote, mais c'est à charge de renvoi. Pour qu'elle pense à mes parents.

_ Ma mère est déjà au courant.. Donc il ne manque plus que tes parents.. Tu veux que je sois avec toi pour leur dire !
-Je pense... qu'il ne vaut mieux pas.

Mes parents. Ah... je sais même pas comment ils vont accueillir ça. En fait, si, je le sais tellement bien que j'ai peur de l'accueillir comme il se doit. Ma mère, hystérique. Heureuse, contente, pas du tout froide, va faire le déplacement jusqu'ici pour voir si c'est vrai. Et quand elle découvrira que ce sera bon, soudainement son expression va changer et je vais avoir droit à un coup d'œil complice. Et mon père sera là, lui aussi, en parfaite entente avec ma mère. Et le pire... le pire c'est qu'ils vont sortir le truc qu'il ne faut pas me sortir. La chose qui 'ma à tout jamais répugné dans un couple, qui le rend subitement vieux, mais aussi terriblement fidèle, sans aucune engueulade, avec une promesse que Dieu a lancé et une fin qui se termine dans la mort. Oh oui, je les vois tous les deux, me lancer dans une joie infinie le fameux « Épouse-là, maintenant! ». et moi, avec un sourire forcé, leur annoncer que je le ferai... un jour. Pour ainsi dire jamais. Nan, ça c'est vraiment au-dessus de mes forces. C'est renoncer à ma vie de solitaire même en étant en couple, c'est une infinie jalousie des deux côtés, c'est... le mal. Et vous pouvez vous l'ancrer bien profond dans la tête.

Ça. N'arrivera. Pas.

Point à la ligne. Si jamais le problème du nom de famille pose un problème, il ou elle n'aura qu'à prendre le nom de sa mère. Ou les deux. Symboliquement, je dois même aller jusqu'au mariage pour agrandir le champ de vision des deux industries. Mais non. Désolé maman, mais tu es vraiment tombé sur un fils fainéant, qui a peur de sa propre chaussette.

_ Je m’enragerais pour qu'il retourne avec ma mère en France. Cela va pas être de tout repos, car il ne m'a jamais quitté.. Et il fait comme beau lui semble.. Et il va t'en vouloir, car on s'est fais une promesse quand nous étions petit de se protégé mutuellement..

Ben, c'est le moment de vous faire vos adieux. Sait-on jamais. Il n'est pas trop tard. D'ailleurs, en parlant du loup, il y a un Lestat qui sort de n'importe où, qui me hurle dessus comme une apparition bien trop réelle, menaçant de me tuer. Suivit de Miyaki qui lui sort un long monologue. Et un Lestat qui repart la queue entre les jambes. Sorti de nulle part, parti de nulle part. Vingt secondes, top chrono. C'est moi qui ai eu un mirage, ou bien la scène s'est vraiment passée? Je n'ai même pas eu le temps de m'engueuler avec lui. Quand je disais que la sur protection, c'était le mal. Avec le mariage ou les fiançailles, qu'importe. Finalement, Miyu me fait comprendre qu'elle a vécu le même mirage que moi :

_ Tu crois que je suis allé trop vite ? Ce n'était pas mon intention, je déteste faire du mal aux personnes ! Il me déteste à présent..

Allée trop vite? Pire que ça, j'ai carrément rien pigé à la scène. Miyu, si ton Lestat te déteste, alors moi je dois en penser quoi? S'il te déteste, tant mieux au moins il viendra plus nous énerver. M'énerver, en l'occurrence. De quel droit il vient ici, lui? Je l'ai pas sonné. Et si il peut apparaître de n'importe où, il peut aussi venir la nuit pour me tuer pendant que je dors tranquillement? Flippant. Mais c'est la meilleure mort à choisir, on a pas le temps de s'en rendre compte, au moins. Loin de dire que je veux me faire tuer par ce fou. Bon, c'est que ça m'interroge brutalement. Alors, quitte à paraître idiot... parlons.

-Dis, ton petit toutou il peut venir comme ça, d'où il veut? Je tiens pas à me faire assassiner la nuit parce que je dors avec toi.

Oui, parce que mine de rien, ça commence à me faire peur. Je réfléchis un instant. Ce doit être une sorte de magie de téléportation via quelque chose. Bon... je connais la téléportation, pour la subir au moins une fois par jour sur le dos. Alors, Takeji, si tu as un jour, voir aujourd'hui, l'intention de te téléporter dans ma maison, tu risques de rencontrer un superbe mur. Je préfère prendre mes précautions. Lentement, je me lève, et fait de grands pas d'un mètre à partir de la porte d'entrée. Cinq. Six. Sept. voilà, je devrais me trouver au centre de la maison. Un tour dans la poche arrière de mon pantalon et je sors un paquet de craie. Alors... retour à l'enseignement magique de base. Simple, mais efficace. Rune anti téléportation. Une sorte de barrière quoi. Bon, c'est pas du même niveau que dans ma cellule sur blindée, mais c'est suffisant pour arrêter les majordomes idiots.

Je trace rapidement la rune d'un geste agile. Rond parfait, c'est la base d'une rune. Après, c'est des symboles et tout ça. Du compliqué dans l'ensemble, mais dans un tout cohérent. C'est la base. Après on invente. Mais ça peut donner des effets bizarres. Stopper une moitié de magie, un animal en particulier, une guérison que sur une partie du corps. Du n'importe quoi, en somme. Je me retourne vers Miyaki, lui expliquant brièvement ma petite démonstration, soulignant par la même occasion les choses qui lui manquent pour aller en mission :

-Enseignement de base pour les exorcistes. Magie des runes. Sans ça, c'est dangereux de partir en mission. Ça évitera à ton petit majordome de venir s'incruster dans ma vie privée.


Je me dirige vers la porte d'entrée et verrouille le tout. Comme ça pas de visiteur étranger. Pas de Nephilim non plus. De toute façon, à cette heure-là, je pense qu'elle doit s'amuser avec ses amies. J'espère penser en vérité.


Dernière édition par Ren Takahata le Mar 23 Aoû 2011 - 15:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyLun 22 Aoû 2011 - 9:57

    Princesse ou non, ma mère ne m'aurait jamais demandée de me marier avec lui . Elle sait combien, il ne faut pas griller les étapes au risque de tout gâcher. Cependant, elle a voulu absolument qu'à son retour, j'habite avec lui. Elle m'a sortis un discours pour dire à quel point, c'est important qu'il faut qu'on habite ensemble pour le bébé. J'ai cru qu'elle allait jamais en finir. C'est affreux ! Mais bon, je préfère ça, que mon père qui m'aurait obligé de me fiancer avec lui pour l'avenir de notre entreprise et notre famille. Il m'a toujours dis quand j'étais plus jeune « Le jour ou tu auras un enfant, il faudra que tu te maris.. ». Et vous ne savez pas l'enfer que j'ai subis avec ça. Comme par hasard, il savait que nous allons être ensemble et m'a harcelé à me dire que plus tard, je me mariais avec lui. Déjà pour tout dire, ce n'est pas lui qui décide mais 'nous' mais par la suite. Même si j'ai toujours rêvé de ma marier quand j'étais petite, cela ne veut pas dire que lui soit d'accord et veut de se mariage. S'il faut, il déteste ça et ne voudra jamais m'épouser. Il aurait été sublime dans son costume, n'empêche. A me dire le monologue d'un parfait époux, quel bonheur [..]

    De quoi, mon chien ? A Lestat. Ce n'est pas un chien juste un empoté tout comme toi. En même temps, vous êtes des hommes, donc c'est normal que vous vous ressemblez. L'un fainéant et l'autre sur protection. Pour dire quand l'un arrêtera de faire son chat flemmard pour une nouvelle révolution, et l'autre a oublié ses sentiments amoureux envers ma personne ou même de me coller comme un vulgaire chien, le monde tournera de l'autre sens. Si je dois faire une comparaison, mon père lui n'était pas flemmard, il travaillait sans cesse pour nous protéger des hommes de feu qui voulait détruire notre famille car les anges et démons n'ont pas le droit de s'aimer. En gros, de mon coté je suis loin d'être flemmarde, vue de la famille que je tiens. Je me demande si c'est génétique ou bien c'est qu'il a adopté ce mode de vie, au fur et à mesure. Sinon oui il peut venir quand il veut, il a contrôle presque parfaitement ce pouvoir « les ombres ». Il va d'ombre en ombre, c'est son moyen de téléportation, si on peut dire. Le seul pouvoir qu'il ne contrôle pas, c'est son charme. Il a essayé, je ne sais combien de fois, de me faire le coup mais en vain. Le pauvre, il croit qu'il peut me charmer comme ça, n'importe quoi. Je suis résistante, pauvre de lui. Puis entre nous, Lestat a déjà tué pour moi, mais s'il voit que je suis heureuse comme il aurait voulu que je sois, avec cet homme. Il le menacera sans exécuter son plan, juste pour le faire peur et le faire éloigner de moi. C'est sa manière de montrer que je suis sa propriété.

    _ Oui, grâce aux ombres.. Mais tu ne risques rien ! Il menace juste pour t'effrayer et de donner l'envie de t'éloigner de moi ! Il ne fait rien tant que la personne me rend heureuse !

    Pendant qu'il réfléchit, je lui dépose un petit baiser sur les lèvres et la joue. Puis ne t'en fais pas, si cela devait arriver, je m'interposerais.. Je ne le laisserais pas te faire du mal, fait moi confiance. Je t'aime trop pour te laisser entre ses mains destructrices. Je t'aime Ren Takahata, et je te promets qu'il ne t'arrivera rien, avant ta mort de vieillesse. Alors arrête de faire mine de réfléchir pour faire une sorte de bidule machin bizarre au sol et revient vers moi. Je veux un câlin, sans toucher les épaules si possible. Puis je n'ai pas besoin de ça pour partir en mission, si c'est une femme, la glace et si c'est un homme, le charme. Voilà ma méthode pour les missions ou autre chose qui pourrait m'arriver. Un sorcier noir, c'est bête. Il se laisse facilement charmer par une belle femme en Chaperon, alors qu'il devrait s'en douter que c'est fait exprès. Puis majordome ou pas, il te fera rien, je te le promets.. Si ton bidule peut empêcher les téléportations par ombre, alors je dis bravo. Car j'ai jamais vue ça.

    _ Tu crois vraiment que ton bidule va empêcher une quelconque forme de téléportation ? J'ai des doutes.. Quoi que si ca à empêcher mon chaton de se transformer en Léopard des Neiges alors cela doit être du grand art.. Mais je t'en conjure qu'il ne t'arrivera rien, tant que je suis là.. Je ne le laisserais pas te faire du mal.. Puis je n'ai pas eux besoin de ses bidules, les hommes se laissent facilement séduire par une femme en robe de Chaperon que le jeu a été tellement facile.. Maintenant faut que je m'occupe d'une certaine personne, apparemment Mystery m'a dit que c'était la seule façon de lui faire oublier tout ça et de pouvoir réussir la mission..

    Oui vous avez compris, c'est bien de lui qui s'agit et pas d'une vrai mission. Je vais lui faire oublier tout ça et le relaxer. Car je crois qu'avec l'afflux de nouvelle, il a dû sûrement eux un choc immense. Pauvre chaton. Maintenant faut soigner le chat pour que ca flemme disparaisse. Alors je m'approche de lui doucement, m'attaquant à ses lèvres que j'embrasse passionnément. Mes mains passent autour de son cou, pour que je puisse coller mon corps contre le sien. Je le plaque doucement contre le mur, ne quittant pas ses lèvres. Je frotte ma jambe contre la sienne. Dis chaton, je veux voir ton corps, tu veux bien retirer ton haut, s'il te plait, ou je m'en occupe personnellement. Entre nous, True blood ou non, le plus beau et musclé des méthamorphe ca reste tout de même mon chaton. Juste la vue de son corps et je fond sur place. Grrr ou Miaouu <3
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MessageSujet: Re: Un retour... mouvementé.   Un retour... mouvementé. EmptyMar 23 Aoû 2011 - 17:08

C'est juste le temps,
de la reprise.


Je trace ma rune en silence, jusqu'au moment où j'entends Miyu. Alors, d'un simple réflexe, je relève la tête, sans rien ajouter, et écoute ce qu'elle a à me dire.

_ Oui, grâce aux ombres.. Mais tu ne risques rien ! Il menace juste pour t'effrayer et de donner l'envie de t'éloigner de moi ! Il ne fait rien tant que la personne me rend heureuse !

Mieux vaut prévenir que guérir. Moi, c'est bien parce que je suis un homme que je les comprend bien. On ne s'arrête pas tout le temps aux mots. C'est même rare. Avec une attitude comme la sienne, j'ai peur que ça se transforme en haine. Si ce n'est pas déjà le cas. Ce mec est fou. Même moi, je peux pas le haïr autant que lui, il doit me haïr. C'est pas possible. Sinon, je l'aurai déjà tué. Donc on en revient à ce que je pensais. Faire une rune... ce n'est rien qu'un moyen de se protéger. Alors quitte à me faire tuer par un fou sorti d'asile, je préfère avoir des moyens de me défendre. J'ai déjà des problèmes avec son père, alors si ça marche pas avec son majordome, je ne sais pas comment je dois réagir. Penser que ça ne peut pas marcher entre nous alors qu'elle est enceinte? Ce serai renier les apparences. Et puis, je m'entends bien avec la mère de Miyaki. Alors voilà. Pas de signe du destin, c'est simplement que j'ai un caractère bien à moi. On n'y peut rien, je pense.

Miyaki m'observe en train de gribouiller par terre. Oui, pour elle, ça doit être uniquement des gribouillages. Avec tellement de symétrie que ça donne quelque chose de beau. Je reste en suspense un moment, accroupi sur le sol. Un sourire s'étire sur mes lèvres. Moi qui n'ai jamais été doué pour ça, je suis plutôt fier de mon gribouillage. Bon, il y a quelques imperfections, mais on ne fait pas le monde en une journée. Mais Miyaki gâche rapidement ma joie, en proférant d'injustes paroles sur la capacité de cette rune. Si Take ne peut pas la passer, alors son guignol ne la passera pas. Magie des ombres ou non, ça reste de la téléportation. Et avec une barrière autour de la maison, personne ne peut rentrer par voie magique. Et les portes sont fermées. Alors, personne ne peut rentrer.

Je me retourne pour lui faire face, quand de brutales lèvres s'écrasent sur les miennes. Je sais que j'ai pas la permission de penser « qui c'est?  » mais c'est première chose qui me vient à l'esprit. Mais une fraction de seconde plus tard, j'aperçois le visage de Miyu. Elle a l'air déchaînée subitement. C'est quoi son plan? Je sais pas. Quoiqu'il en soit, elle n'y vas pas de main morte. Elle me colle contre le mur et tente une infiltration sous mon t shirt. Alors... alors c'est plus fort que moi, je passe une main dans ses cheveux, l'approchant jusqu'à l'empêcher de respirer. Et la seconde d'après, je la repousse presque brutalement. J'en ai les phalanges qui blanchissent. Là, si je me contrôle pas, je risque de faire une tuerie. Et j'ai pas envie que ça se répercute sur mes sentiments. Je pose une main sur mon visage, fatigué.

-C'est pas contre toi... mais y'a trop de choses qui se mélangent dans ma tête.

C'est la seule chose que j'arrive à prononcer. Je passe ma langue sur mes canines. Comme je m'en doutais, ma forme fusionnelle a voulu prendre le dessus. Je viens à peine de rentrer, privé de ma transformation pendant un mois. Et dès que je rentre, je tombe sur une Miyu qui me boude, qui me parle, qui boude, qui vomit dans mes toilettes, m'annonce qu'elle est enceinte, que son majordome débarque de je-ne-sais-où pour me hurler dessus qu'il veut me tuer. Et maintenant, maintenant elle me cherche. Alors que c'est précisément parce qu'elle m'a trouvé une fois qu'elle est tombée enceinte. Ma faute. Alors, maintenant, même s'il n'y a aucune raison qu'elle retombe enceinte par-dessus, j'ai une sainte horreur de recommencer. En fait, j'ai l'impression que la chose dans son ventre m'empêche de l'approcher de trop près. Et ça, ça c'est chiant parce que je l'aime. Idiot? Je le suis.

Je maitrise ma forme, car elle a tendance à sortir quand il ne faut pas. Il faut que j'aille prendre l'air. Rapidement. Sinon je vais finir étouffer. Inutile de parler de courses, elle les a fait avant moi. Alors... l'orphelinat. Je dois en parler à quelqu'un. Et je sais bien à qui je m'adresserai. Espérons que je le trouve là-bas. Je prends mes chaussures et les lacent en vitesse. Pas possible. Je suis lâche, en ce moment. Mais là... là j'ai besoin de silence. De tranquillité, et une bonne dose de câlin que Takeji est le seul à me faire aussi bien. Miyu... c'est pas la même chose. Et puis, c'est d'elle dont vient tout le problème. Alors, je prends la clé de la voiture et sort de la maison, en parlant juste assez fort pour qu'elle entende mes paroles :

-Je vais à l'orphelinat. Je reviens bientôt, j'ai des trucs à faire. Laisse-moi le temps de tout digérer.

Je referme la porte tout de suite après, et me dirige vers la voiture.
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Un retour... mouvementé.

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