Avril 1983, aux alentours de trois heures du matin, naissait le Petit Jack, déjà prêt à embêter son monde. Quelle idée de naître à une heure pareille. C'était en tout cas ce que pensa sa mère entre deux contractions douloureuses. Non vraiment, quel emm**deur alors. Et pourtant c'était son gosse et l'aimait déjà plus que tout. Le seul être vivant qu'elle aime à ce point, même plus que le géniteur de ce petit, qui n'était d'ailleurs que le coup d'un soir.
La mère de Jacky était une femme au tempérament de feu, une vraie tête brûlée qui ne faisait que ce qu'elle voulait. Pourtant élevée dans une riche famille bourgeoise, entourée d'amour, même pas enfant gâtée, elle avait juste un tempérament terriblement vif qui se battait pour ses conviction propres. Et aussi, il fallait l'avouer, foute le bordel parce que ça l'amusait. Elle s'ennuyait sinon, et elle était de ceux qui pourraient réellement mourir d'ennui avec une vie tranquille. Cette femme était un volcan.
Son fils aussi, même si il a de nombreuses caractéristiques venant de son père, et son caractère propre. Nombre de fois avait t-on pu entendre dans le petit village de Rosheim la mère et le fils entrer dans une grande bataille verbale, les deux rivalisant de piques pour avoir le dernier mot. Les villageois avaient appris au fil du temps que si Jack était en train de courir dans le village en battant des bras et en criant le nom de sa mère, une scène amusante s'en suivrait une fois qu'il l'aurait rattrapée.
On avait vu famille plus unie, c'était sûr.

Passons à papa Jack. Son père, c'était cet homme qui venait les voir lui et sa mère. Régulièrement, parfois moins, mais il revenait toujours. Et aux yeux du petit Jack, son père était devenu cet oiseau libre, ce coquin qu'on tentait d'attraper sans jamais y parvenir. Cette fripouille aux valeurs morales pourtant présentes, qui revenait s'acquiter de son devoir de père. Il laissait à sa mère et à son fils de quoi vivre, bien que la mère eut un travail -plus ou moins légal-. Mais jamais, pour quiquonque témoignait de la scène, on eut pu assimiler cet homme à un père de famille ou à un mari aimant. Il était bien trop indépendant pour ça.
Jack n'était pas un enfant désiré. C'était le fruit de l'union d'un soir. L'union entre deux personnes rôdées par des combats, des compagnons de route, qui avaient un soir cédé aux envies qui les tiraillaient. Un soir, un seul. Malheureusement cela avait suffit. Après tout, tous les enfants naissent d'une seule union, peu importe combien ont pu être infructueuses avant.

Pour Jack, papa c'était le monsieur qui avait toujours de nouvelles aventures à raconter, et aussi le seul qui arrivait à le maintenir en place. Qu'elles soient fictives ou non, toutes contenaient cette part de liberté, qui faisait voir à l'enfant combien vaste est le monde. Les histoires tantôt raffraichissantes, légères ou pétillantes laissaient place à de lourds récits noirs, où les carnages qui étaient souvent bien réels, se trouvaient édulcorés pour l'enfant.
Jack Sr. continua à venir pendant près de dix ans après la naissance de son fils. Et puis les mois passèrent, passèrent, passèrent sans nouvelles. C'est bien un an après l'évènement que, via les contacts de la mère, tous deux apprirent l'assassinat du père. Ce jour là, le déjà turbulent petit Jack se promit d'un jour le venger. A 11 ans, il avait déjà commis quelques délits mineurs. Chapardage dans les villages voisins, faire peur aux vieux, grimper un peu partout surtout là où c'était défendu. Fils de gens à la morale douteuse, et gamin à l'imagination sans barrières, ses valeurs morales ne s'arrêtaient pas à ça. Bien qu'agité, ce n'était pourtant pas un grand bagarreur. En fait, il avait toujours été lâche. Et quand il se battait, c'était bien souvent se battre pour pouvoir prendre la fuite. Son côté pacifiste se plait-il toujours à dire.

Jusqu'à ses 16 ans, Jacky avait continué à grandir dans ce village, sans jamais aller à l'école. Sa mère se chargeait de son éducation, s'assurait aussi qu'il apprenne à maîtriser ses pouvoirs découverts aux alentours de ses 11 ans. Jack s'en sortait remarquablement bien avec la magie, mais alors, comme disait sa mère, quel incapable avec les dons. Non vraiment, là dessus, il était nul, nul, nul et nul. Et voilà tout, même si il refusait et refuse encore de l'admettre, disant être en négociation avec son don délicat.

En grandissant, Jacky ressemblait de plus en plus à son père. Il avait nombre de ses traits, sans pour autant en être une copie conforme, car il avait les yeux de sa mère et sa couleur de cheveux. Mais cette ressemblance était là, et sa mère la voyait chaque jour un peu plus. Mine de rien, même quand on clame ne pas avoir de coeur, ça affecte.
Six ans après le décès de papa Jack qui avait plus atteint maman Jack qu'elle ne l'avouerait jamais, elle parti pour ne jamais revenir. Oh non, elle n'avait pas abandonné son fils, elle lui avait dit "Jack je pars". Et puis elle était partie. Mais le jeune homme ne lui en voulait pas, ne lui en veut toujours pas. Parce qu'il la comprend, et qu'en un peu plus de dix ans maintenant, elle s'était arrangée pour le voir six fois. Et elle s'arrangeait toujours pour savoir si il était en vie ou non. Venant de cette femme, c'était une preuve d'attachement absolument énorme. Et Jack étant doté d'une partie du même caractère en plus d'être son fils, comprenait et acceptait. Bien sûr ça lui avait fait quelque chose, mais il s'en sortait très bien. Il croisait -croise toujours- d'ailleurs régulièrement des portraits de gens recherchés qui lui ressemblaient étrangement. Maman Jack n'a pas fini de faire des conner*es. Et puis voir sa mère sur un portrait robot de la police, ça en jette.
Dans la tête de Jacky.

A 22 ans, il avait intégré Croix. Bouh, le vilain garçon.
Croix. Il savait que ses deux parents étaient de Croix. Ou plus précisément, que son père l'était, et que bien qu'elle ne l'ait jamais officiellement rejointe, sa mère aussi embrassait ces idées. Pourtant, maman Jack, c'était une demi mêlée. Faisant par la même occasion de petit Jacky un sorcier avec un peu de sang mêlé. Et il en était fier, c'était pour lui une revendication supplémentaire de sa liberté. Pour autant, il cachait toujours cet ascendant mêlé. Ce n'était pas qu'il était attaché à Croix plus que ça, mais que si il pouvait éviter de se foutre à dos son propre camp -il en fait déjà assez comme ça-, pour une histoire de sang... Pourtant, Jack n'a toujours appliqué les ordres que comme il l'entendait, faisant bien souvent sa tête brûlée, à retourner les situations à son avantage, quitte à dériver des objectifs de Croix. Pourquoi le garde t-on encore alors? Outre le fait qu'il est un homme doué et intelligent quand il le veut- pour sauver sa peau donc-, il est surtout dôté d'un don particulièrement utile. Et rare, par la même occasion. Jackpot Jack, mais fais gaffe à ce qu'ils ne te jettent pas un jour où ils trouvent le même en plus obéissant.

Ce don? Simple, simple. Il peut indiquer avec précision la direction, et à terme le lieu, de ce qu'il désire le plus au monde. Alors, à chaque fois, quand Croix le chopait, elle le menaçait gentiment de lui ôter la vie si il ne jouait pas rapidement les boussoles, et la localisation devenait un jeu d'enfant. Bien qu'il ne faille pas si souvent que ça en arriver à de tels extrêmes. Parce que le désir le plus cher de Jack était de conserver sa liberté. Liberté qu'il avait au sein de Croix. C'est bien connu, les méchants font ce qu'ils veulent. Si il voulait rester avec Croix, il devait les aider quand ils le solicitaient. Dès lors, ce qu'ils cherchaient devenait aussi ce qu'il voulait le plus.
En pratique, le don se brouille souvent. Suffit qu'il ait une envie pressante pour que soudain il devienne le meilleur détecteur de toilettes publiques gratuites au monde. Et puis Jack travaille à ce que ce don puisse tout simplement indiquer ce qu'il souhaite, que ce soit son désir le plus cher ou non.
C'est toujours pas gagné.

Pourquoi il a intégré Croix à ses 22 ans? Outre le fait qu'il puisse faire ce qu'il veut du coup.
C'est un membre assez spécial dans le sens où lui, les humains doués et les mêlés il en a toujours eu strictement rien à battre. Rien à faire que machin soit humain, truc muche sorcier, et qu'un jour les deux aient couchés ensemble et pondu un mêlé. Mauvais feuilleton. D'ailleurs, Jack est et sera toujours incapable de discerner humain de mêlé de sorcier. Peut être en voyant les magies à l'oeuvre, et encore. Même quand on lui dit en face, il répondra juste "ah bon?", un haussement de sourcils, et il se détournera vers autre chose.
Pourquoi rejoindre Croix alors? Parce que son père y avait été, que les méchants c'est cool, que les méchants ça fait ce que ça a envie de faire, et qu'il n'a pas oublié. Venger son cher papa. Bien qu'il ne sache toujours pas qui était le meurtrier, il soupçonnait depuis toujours Orpheo. Orpheo, c'était ses méchants à lui, finalement. Parce que les deux camps comettaient des atrocités. Et le seul truc qu'on -Jack- pouvait concéder à Orpheo, c'était finalement de ne pas avoir la hargne contre les trois quart de la planète juste parce qu'ils étaient humains. Mais sinon, Orpheo, c'était de belles enflures. Autant que Croix, à la différence qu'ils ne s'assumaient pas. Quitte à être un salop, autant l'exposer.
Et puis, Jack savait qu'à l'époque, lui et sa mère auraient pu être tués simplement du fait de leurs relations avec un sorcier noir. Jacky aurait pu se faire descendre à quelques mois, sans aucune autre raison que d'être le fils d'un paria. Injustice à la naissance, c'est aussi ce qui le fait se révolter violemment contre toute forme d'opression, et qui l'avait conduit à entrer dans Croix. Quitte à pouvoir se faire dézinguer pour une histoire de sorcier noir, autant l'être soi même.

A faire l'andouille où qu'il passe, Jack est toujours obligé de bouger. Et voilà quelques mois qu'au détour d'une rue, il a rencontré sa mère. Enfin, elle l'a attrapé dans une ruelle, et lui a plaqué une dague sous la gorge en guise de bonjour fiston. En bonne maman vigilente et soucieuse pour son enfant, elle lui a dit -ordonné avec menaces- qu'il ferait mieux de faire profil bas pendant un moment, et qu'il y avait pas mal de grabuge au nord de l'Ecosse.
En clair, qu'il avait tout intérêt à aller se cacher là bas, tout en essayant d'en apprendre plus.

A ce moment là, Jack était encore à Londres. L'endroit même où se trouvait la chef de Croix, Natasha Cross. Femme dont la réputation n'était plus à faire, et qui lui trancherait la tête si elle l'avait sous la main.
Oui parce que récement, Jack avait une fois de plus détourné un plan de Croix pour ses intérêts personnels. Le truc, c'est qu'il se pourrait bien qu'il soit en partie responsable du coup, peut être hein, de la capture de la fille de Natasha par Orpheo. Peut être. Il n'en était pas sûr lui même, mais dans le doute... Et puis il avait de toute façon encore une fois foiré une mission volontairement -bon d'accord, pas totalement foirée, mais quand même-. Et ça, ça vallait qu'il soit sage dans son coin. Ses supérieurs avaient été trop occupés par la capture de la jeune fille pour faire autre chose que passer leurs nerfs en lui criant dessus.

Du coup, pour une fois, Jacky avait été très enclin à obéir à sa maman adorée. Le tout, c'était maintenant de rester sage pendant un moment.
Pas gagné.

Jack. Que dire sur cet être pour le moins atypique?

Mais qui ne l'est pas. Je vais vous dire, moi, ce que les gens ont coutume de penser sur mon passage:
J'en ai aucune idée.

Jack n'est pas un lecteur de pensée, raté.
Jack a fait plein de choses pas bien dans sa vie. Beaucoup, tellement qu'il a dû en oublier une grande partie. Il faut dire que du haut de ses vingt-huit ans, il a un don pour oublier ce qui lui déplait. Tout du moins, faire semblant d'oublier.

Femelle mécontente en vue, analyse rapide: poing droit serré et levé, main gauche qui agripe de l'air, pas rapide et pesant, yeux qui lancent des éclair, crocs dévoilés. Qui a dit que Satan était un homme?
Analyse terminée. Jack, elle veut ta peau mon grand, et même si tu ne la connais pas elle semble te connaître. Sûrement un coup d'un soir, elle devait en être tellement satisfaite que maintenant, elle te veut pour elle toute seule.
Ah, les femmes. Si je fais mine d'aller hêler un taxi dans le sens contraire de la dame, ce n'est que pour son bien, pas pour la fuir elle et son poing vengeur. Qu'est-ce qu'un bras aussi frêle pourrait bien me faire, de toute façon?

Jack est faible face aux belles femmes. Un poil maschiste sur les bords, sauf qu'il ne vous le dira pas en face, mesdames. Particulièrement si il veut passer la nuit avec vous, vous ne vous en rendrez compte que le lendemain. Méfiez vous des gueules d'anges. C'est le roi des menteurs et de la mauvaise foi. Qu'il est terrible ce Jack.

Moi j'ai fait ça? Jaaaamais. Moi je suis membre de Croix? Que nenni, je suis un honnête exorciste. Natasha Cross ne doit même pas savoir que j'existe, tellement je suis insignifiant. J'ai dit Natasha Cross? C'est le nom d'un amour d'enfance. Vous savez monsieur, quand vous admirez la plus belle fille de l'école sans oser vous en approcher. Vous ne faisiez pas ça en primaire?
Moi non plus, j'ai jamais été à l'école.

Et ça par contre, c'est vrai. Son éducation, il l'a faite. On lui a appris les bases de la lecture, savoir compter, encore que sur ce dernier point il a du mal, et si il trouve l'addition trop salée, il trouvera un moyen de se tirer sans payer. Beaucoup de chiffre s= aie les sous. Surtout si ils sont à gauche de la virgule.
Jack n'a donc ni voiture.

J'ai pas l'permis en même temps.

Ni permis.

Je conduis sans, cela dit.

Ni toit.

J'aime le camping.

Ni femme.

Alors ça c'est pas vrai. Je parle à mes femmes toutes les nuit.

La réalité est qu'il parle aux étoiles après s'être envoyé deux trois coups de whisky derrière la tête. Jack aime le whisky. Et déteste la vodka, fichus russes. D'ailleurs il ne boit de la vodka que quand il est de mauvaise humeur. Ce qui n'arrive pas souvent, Jack est d'un naturel joyeux pour rien. Il se complait dans son mode de vie abject pour les autres, et si on n'est pas content pour lui cela n'importe que peu, il sera toujours content pour lui. Au moins un. Tant qu'il est en vie, et libre, tout baigne. Sa liberté, et sa vie, avant tout le reste. Peut être même que sa liberté passe avant sa vie, c'est à discuter selon les jours. Dans tous les cas, il ne risquera sa vie que si il y est vraiment contraint, et il préfèrera prendre la fuite au combat. Les pourparlers au combat aussi. Si il combat, c'est bien parce qu'il a l'intention de prendre la fuite ensuite. Ou qu'il est sûr de gagner mais est-on jamais sûr de quelque chose Jack?

J'aime le whisky, ça c'est sûr. J'aurais rien contre un peu de rhum là tout de suite, aussi. Mais un whisky... Un scotch comme ils appellent ça ici dans les bars. Ils peuvent bien appeler ça comme ils veulent, tant que c'est du whisky. Quant à tous ceux qui se demandent si je n'en ai pas marre de me ramasser des gueules de bois à la suite de mes cuites, je leur répondrais bien... Que je ne suis probablement jamais suffisament sobre pour voir passer la gueule de bois.

De fait, Jack passe régulièrement en mode couart, et devient un vrai lâche face au danger. Ce n'est pas pour autant qu'il est peureux. Il s'attire des ennuis tout seul, et aime ça.

Si la sortie est obstruée, il faut forcer sur la poignée. Mais c'est faux, je ne suis pas un lâche qui préfère la fuite, j'ai simplement un instint de survie supérieur à la normale. Rien de bien méchant. J'interdis à quiconque de penser que je suis un lâche, entendu?

C'est aussi le roi de la mauvaise foi -bis, vive les répétitions-, de l'ironie, bien souvent de l'égoïsme, et du sarcasme dans ses grands jours. Régulièrement, il aura juste l'air benêt ou en train de se jouer de son interlocuteur. Il a peut être raison quand il clame n'être jamais complètement sobre.
Jack fait partie de Croix. Pour la liberté, parce que les méchants c'est cool et ça fait ce que ça a envie de faire, parce que son papa y était. Mais aussi et surtout parce qu'il est doté de cet esprit aventurier -suicidaire-, d'une volonté incompréhensible et démente par certains aspects de narguer les lois et de les briser, juste pour voir ce que ça va faire. Et il en redemande.

Une loi, c'est fait pour être brisée. Qui se permet de décider pour les autres? Je veux jouer au même jeu qui a l'air si amusant.

Il a du mal avec l'autorité. Avec un certain nombre de concepts qui devraient être acquis à tout être humain/sorcier/mêlé, en fait.
On l'a bien descendu en faisant un tableau de ses défauts, parlons maintenant de ses qualités. Parce qu'il en a, comme tout le monde. Déjà, ce n'est pas un grand bagarreur. Enfin si, les bagarres, ça ne le dérange pas. Mais disons qu'il a un côté pacifiste, à tout tenter de d'abord régler avec les mots -ce qui finit souvent par échouer vu son talent naturel à la provocation-. Côté qui s'accorde tout à fait à son instinct de survie, en fait.

Il faut comprendre que nettoyer ma dague peut ête particulièrement pénible.

Parlons en de cette dague! Obtenue de son père.

Ça étonne quelqu'un?

A son troisième anniversaire.

On a toujours eu un grain dans la famille.

Elle n'a rien de spécial si ce n'est que c'est la première véritable arme de Jacky, et que sa lame est noire. Noir métallique qui tire un poil vers le gris, mais noire quand même. Jack l'a toujours, toujours, toujours sur lui. Il mange avec, il dort avec, il se douche avec, il se promène avec, il parle avec, il tue avec, il lui arrive de faire la cuisine avec, il boit avec, c'est son précieux. Il l'a même surnommée Pearl.

La comparaison à Gollum était de trop. Pearl est vexée.

Il parle avec, ça a été mentionné?
Jack est aussi loyal. A sa façon tordue, et pas forcément envers son camp comme il le faudrait. Il est loyal à ses convictions, et peut être bien les rares amis qu'il a. Même si amis reste un bien grand mot. Et puis il s'entêtera bien souvent à cacher son affection aux gens quand il en a. Il a un détecteur à "moments délicats d'effusions de bons sentiments". Mais non, Jack n'est pas -complètement tout du moins- une boule d'égoïsme qui n'en fait qu'à sa tête et énerve son entourage.

Yeah regardez par ici, l'homme bon, l'honnête méchant, c'est moi!

A t-on dit qu'il était vantard?