Un Mariage d'une amie.

Sujet: Un Mariage d'une amie. Lun 26 Sep 2011 - 20:22

Une belle robe pour une mariée.
Un bague pour celer nos âmes.
Une promesse faite à jamais.

MIMI ! Mon dieux que tu as grandis ! Ca fait longtemps qu'on s'est pas vue ! C'est à cause de lui, que tu nous as pas vue.. Les garçons doivent passés après les amis, n'oublie pas !

Idiote, je travaille en Ecosse ! Je ne peux pas me déplacer chaque fois ! Mais lui, c'est Ren Takahata.. Je te présente Maiko, et Boya, des amies d'enfances !

Enchanté, mais tu te prends pas des moches dit donc ! Vilaines, allez suivons les autres, sinon on va rater les marier ! D'ailleurs faudra que vous vous mariez vous aussi..

Eto..

Va en parler à mon homme !

Allez Miyaki et Ren, venez prendre la photo !

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mer 28 Sep 2011 - 19:09

C'est qu'un mariage,
merde.

Les mains sur le volant, je relève le frein à main, avant de sortir de la voiture. Miyu me jette un regard gêné. Quoi, quoi? C'est la voiture qui ne va pas? Tu ne voulais pas qu'on vienne en transport, j'espère? C'est pas de ma faute si grand mère a su que j'allais venir au Japon. Et si elle m'a obligé à prendre la voiture que j'avais avant de partie en Écosse. Estime-toi heureuse que ce ne soit pas la même voiture que celle en Écosse , car cette dernière est bien plus récente que celle que j'ai ici. Celle-ci à au moins sept ou huit ans. Alors ne te plains pas. Non mais. Il fait chaud aujourd'hui. Et beau. Il fait SOLEIL. Et c'est malpoli de mettre des lunettes de soleil. Surtout avec le costard que j'ai. J'ai mis celui que Miyu m'a offert à mon anniversaire. Il est génial. Et très confortable. En fait, j'ai carrément mis tout ce que m'a offert Miyu. Je n'arrive plus à me séparer des boucles d'oreilles. Et Miyu qui reste un peu dans la voiture avant de sortir. Je lui murmure qu'elle est déjà parfaite. Et puis, je ne veux pas me la faire piquer, ma copine.

Nous nous dirigeons vers la mairie. Je salue beaucoup de personnes sans les connaître. C'est un peu logique. En fait, je suis officiellement fiché en tant que « petit ami de Miyaki ». On me l'a fait plusieurs fois. Pourtant mon nom n'est vraiment pas compliqué à apprendre. Vraiment pas. Certains l'ont retenus, tandis que d'autres ne font aucuns efforts. Une fois la cérémonie finie, Miyaki se fait stopper par d'anciennes amis, d'après mon humble regard. Aussitôt la discussion s'engage. Je les regarde sans vraiment comprendre. Quelques bises et des poignées de mains, les hommes sont pudiques. Pas de bisou. Je n'en fait pas non plus.

_ MIMI ! Mon dieux que tu as grandis ! Ca fait longtemps qu'on s'est pas vue ! C'est à cause de lui, que tu nous as pas vue.. Les garçons doivent passés après les amis, n'oublie pas !
_ Idiote, je travaille en Ecosse ! Je ne peux pas me déplacer chaque fois ! Mais lui, c'est Ren Takahata.. Je te présente Maiko, et Boya, des amies d'enfances !
_ Enchanté, mais tu te prends pas des moches dit donc ! Vilaines, allez suivons les autres, sinon on va rater les marier ! D'ailleurs faudra que vous vous mariez vous aussi..
_ Eto.. Va en parler à mon homme !

Et voilà, maintenant ce n'est plus l'affiche « petit ami ». C'est carrément passé à « potentiel fiancé ». C'est dingue de voir comment une simple parole peut-être étendue. Pour ma part, je ne dis rien. Après tout, on ne s'adresse pas à moi. Sauf quand les filles se tournent subitement vers moi. Les femmes, ça ne pense qu'au mariage. Je ne vois pas du tout le côté attrayant. Enfin. Pour moi, c'est sans façon. Miyu est gêné, apparemment.

-C'est plus compliqué à organiser que ça n'en a l'air.

Voilà la seule parole que je prononce. C'est bête comme réponse, mais en fait c'est simplement sur quoi est fondé la cérémonie qui me répugne. Et personne ne pourra me faire changer d'avis. Absolument personne. Sauf si Miyu m'y oblige sous prétexte de rompre avec moi. Mais ça n'arrivera pas. J'espère. N'y pensons pas. Nous suivons les jeunes mariés jusqu'à l'endroit des photos. Ça ne m'a jamais gêné. Je ne suis pas photogénique, mais s'il ne s'agit que de simples photos, je ne vais pas en faire tout un plat. Je prends Miyu par la taille et l'invite à nous présenter. Quelques photos avec les mariés, puis ce sont les photos de famille et tout le bordel. Bon, moi je suis un peu à la masse, car je me retrouve avec les amis de la mariée alors que je n'en fais pas parti. Voilà d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai un peu laissé Miyaki parler avec les autres.

Finalement, au bout d'un léger instant, je reviens vers ma promise, soucieux. Elle parle avec du monde, mais a l'air visiblement gêné d'être parmi tant de monde. Ça ne m'étonne qu'à moitié. Elle n'est pas du genre à aimer se faire assaillir, d'autant plus qu'elle est loin d'être légèrement moche. En fait, je dirai même que c'est un ange. Aussi parfait que ces créatures du ciel. Quand à moi, je suis le diable qui l'empêche de s'enfuir. Mais l'amour excuse tout. Je lui fais une bise sur la joue, avant l'écarter un peu du tumulte. Voyons. Comment lui expliquer ça. Allons de but en blanc.

-Tu voudrais te marier un jour?

Noooon, ce n'est pas ce que vous croyez. Ça me stresse juste de penser qu'elle pourrait casser avec moi si je ne veux pas me marier. Mais je ne veux pas aborder la chose avant d'y aller franchement. Allez, réponds-moi, s'il te plait. J'ai simplement besoin d'être rassuré. Les femmes commencent à s'agglutiner autour de la mariée. J'entends alors ces mots :

-Venez les femmes! La mariée va lancer le bouquet!

Traditions païennes.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mer 28 Sep 2011 - 19:50

Le mariage ? J'y ais déjà pensée, même regarder des robes de mariées dans diverses boutiques quand je passais en ville avec des amies. J'aurais bien aimée me marier. C'est le rêve de toute femme de se marier avec son prochain non. Avoir des enfants, ça c'est en cours. Justement il y a des paroles qui me font un peu peur, du genre que si l'enfant né avant le mariage, c'est un je ne sais plus quoi. Je n'ai pas envie qu'il subit ça, mais je ferais tout pour que ce genre de chose ne se reproduit pas avec notre enfant. Mais actuellement, cela ne me vient pas à l'esprit, mais effectivement j'aimerais me marier. Apparamment lui non, mais ça se comprends, ça fait seulement quelques mois que nous sortons ensemble, donc c'est naturel qu'il ne pense pas encore à se marier. Après tout mon amie s'est mariée après un ans ou sept mois de couple ensemble. Mais son copain était comme lui au début, à ce qu'elle m'a dit, à ne pas vouloir, se buter que ce n'était pas une bonne idée, et tout. Mais ça se n'est rien, c'est juste le stresse d'un mariage, de se marier devant des milliers de gens mais moi je ne veux pas quelque chose de grand mais de simple. En faire trop juste parce que je suis une « Princesse » ce n'est vraiment pas mon genre, sinon voilà quoi, ce n'est pas pressant donc il n'a pas en s'en faire. Pour le moment.

_ Peut-être un jour ! Mais c'est encore trop tôt, tu ne trouves pas !

Voilà c'est dit, il peut être rassuré. Je ne compte pas me marier de suite, on est encore jeune même si c'est le rêve de se marier jeune et se voir en beau vêtement. Mais rien ne presse donc. Pas de panique. Par contre ce qui me fait stresser c'est justement le lancement de bouquet ou toutes les femmes se mettent derrière la mariée pour attraper le bouquet de fleurs. Boya qui voit que je manque à l'appel car je n'ai pas envie qu'on se jette sur moi, si le bouquet me tombe autour, donc j'attends juste qu'il soit lancée, mais vue que les deux s'y mettent à présent. Je les rejoins mais avant ça, je fais signe que je reviens. Je t'embrasse en te caressant la joue, puis va les voir sinon elles vont râler parce que je n'ai pas participer au lancement. Et comme rien n'arrive jamais sans rien. Le bouquet tombe comme par hasard, entre mes mains sans même que je m'y attends. Je met aussitôt à rougir, sous la gêne que cela représente pour moi. C'est comme nous forcez à nous marier sous le feu de l'action, d'ailleurs tout le monde se met à venir vers moi pour me parler justement de notre « futur » mariage. Et les garçons de même vers ton côté. Malédiction.

Du coté de Ren :
_ Ren, bientôt le mariage !
_ Ne tarde pas trop surtout !

De mon côté :
_ Félicitation, Miyaki !
_ Tu nous inviteras, dis !

Je suis encore sous le choc de l'événement, je fixe quelque chose sans même trouver la raison pourquoi je le fixe avant de sortir de tout ce monde et de rendre le bouquet à sa propriétaire. Je tombe subitement la tête sur son ventre, montrant bien que c'est impossible que chaque fois ça tombe sur moi, alors que je ne voulais forcément pas, comme la vie nous réserve bien des surprises. Elle me caresse la tête, avec un sourire amusé sur les lèvres. A ce moment mon meilleur ami qui est l'ami de la mariée vient nous rejoindre, m'aillant vue avec le bouquet. Il me tapote l'épaule avant que je m’aperçois que c'est lui. Je lui saute dessus en faisant un petit cri de surprise. Cinq ans qu'on ne sait pas vue, c'est affreux. Je le connais depuis tout petit. Ah même qu'on disait qu'on se mariait et qu'on aura deux enfants ensemble. C'est fou qu'on change. Même trop à vrai dire, il me chuchote « t'inquiète ce n'est qu'un bouquet de fleur après tout.. ». Oui il n'a pas tord, ce ne sont que des fleurs, qui représente beaucoup pour les filles. Mon dieux qu'est-ce que je suis gêner. Vite que je le retrouves, je me sens mal à l'aise avec le coup des fleurs là. Je me détaches de lui, puis vient courir auprès de mon chéri, en mettant ma tête dans son cou. Par pitié, sauve moi de ce monde. Il harcele avec le mariage, et ca me gêne. C'est comme si on nous oblige à faire quelque chose qui n'est pas encore prévu. Je hais ça.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Dim 2 Oct 2011 - 17:40

C'est pas comme ça,
qu'on obtiendra quelque chose.

C'est sans doute étrange de poser une question comme celle-là, au mariage d'une autre personne. Surtout en comptabilisant la réponse sonnant le mieux à mes oreilles. Et je ne veux pas d'un mariage. Question d'éthique. D'esthétisme. De volonté. En vérité, beaucoup de sentiment entrent en jeu avant de se marier. Or, je ne suis en présence d'aucune volonté concernant cette célébration à laquelle je n'aspire aucune confiance, et même une légère animosité. C'est trop étranger pour moi.

_ Peut-être un jour ! Mais c'est encore trop tôt, tu ne trouves pas !

Je n'aurai pu en dire plus. Mine de rien, ça me rassure et je soupire bêtement, tandis que ma petite amie s'éloigne en vue du lancement de bouquet. Encore une pratique païenne. Idiot. Je lance un regard non intéressé vers l'amas de femme, puis mon regard dérive vers celui des hommes. Je suis parmi ces derniers, car on m'a joyeusement proposé d'observer laquelle de nos « femmes » attraperait le bouquet. Moi, j'en ai rien à faire. Elle peut bien l'attraper, ça ne me fera rien. En fait, vous savez quoi ? Je m'en fiche carrément. Du moment qu'on ne me sort pas de trucs débiles, ça me va. Incroyable que les humains croient à ce genre de présages. C'est minable. Le raison de ma soudaine mauvaise humeur ? Une intuition.

Je mets mes mains dans mes poches, observant d'un air faussement intéressé la scène qui se déroule. Parmi les hommes, il y en a certains qui rêvent de se marier. D'autres qui aspirent moins à cette éventualité. Mais de tous, je crois que c'est moi le plus répugné à cette idée. Rien que cette appellation me fait frissonner. Pourtant, je n'ai jamais eu de traumatisme particulier. Mais non. Il faut croire que je ne trouve tout simplement aucun attrait à ce genre de festivités. Pourtant, je suis loin d'être difficile concernant les soirées. Enfin bref. Les trucs qui suivent après sont encore pires. Soixante ans de mariage, noces d'or. L'art de te faire comprendre que tu es resté fidèle pendant soixante ans. Quelque part, ça sonne comme vieillesse. Et je ne veux pas vieillir. Heureusement que je suis un mêlé. Il y a de grandes chances pour que je vive... beaucoup plus longtemps que Miyaki. Elle reste une humaine avec des pouvoirs. Ce qui lui laisse environ 150 ans de vie. J'en ai pour au moins vingt cinq ans de plus. Enfin, si c'est en tant que vieux, très peu pour moi. Enfin. Je suis encore jeune, j'ai tout mon temps.

Une acclamation puis des applaudissements surviennent en-dehors de mon esprit. Je sursaute, tandis qu'on me lance de franches accolades. Je cligne des yeux. Puis aperçois Miyaki, le bouquet de la mariée dans les mains. Allons bon, je l'ai senti arriver, le coup foireux. Il faut que je fasse d'avantage attention à mon intuition. Enfin bon. J'inspire un grand coup, avant de lancer, souriant, répondant par-là même aux demandes des jeunes hommes.

-Rien ne presse.

Dans mon esprit, je les fixaient d'un regard noir, les méprisant presque. Humains idiots. Ah ! Mais qu'est-ce que ça m'énerve ! Et pourquoi elle s'est faite remarquée ? Je sais bien qu'elle aime se faire remarquer, malgré tout ce qu'elle peut en penser mais bon... J'inspire profondément, gardant mon faux sourire sur le visage. Miyaki arrive vers moi. Avant de plonger sur mon torse. Je ne l'entoure pas de mes bras, car mes mains sont toujours dans mes poches. Je l'observe juste, partagé entre fatigue subite et raison. Je lâche un nouveau soupir, la tête basse, mes cheveux cachant mon visage. D'un air de reproche, je chuchote :

-Sérieux, c'est quoi ce complot ?

La question ne lui es pas vraiment destinée, et c'est davantage à l'assemblée que je m'adresse. Mais je parle si bas qu'elle est la seule à m'avoir entendu. Je garde mes mains dans mes poches. Miyaki, il va falloir à ne pas venir te réfugier tout le temps dans mes bras quand tu te sens en difficulté. Je ne suis pas un prince charmant sur son cheval blanc, attendant tout son temps devant le château de sa princesse. Il faut que tu comprennes que tu dois aussi voler de tes propres ailes. Sinon, tu ne grandiras pas dans ta petite tête.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Dim 2 Oct 2011 - 20:28

Que neni ? Ce n'est pas un complot mais au jour d'un mariage, les personnes présentent pense justement à « Qui sera le prochain » sans pour être autant stupide ou pressée. Il aime les festivités et sont heureux de voir des naissances ou des mariages. Montrer que tout va bien dans les meilleurs des mondes. Qu'on ne se trompe pas aussi sur mon comportement, je ne viens pas pleurer secours envers mon chéri, je veux juste être sur quelque chose de solide.. Qui ne me désespère pas ou qui me gêne pas. Je peux très bien m'en sortir, surtout que je connais la quasi totalité des personnes présentent ici. Car cela m’embarrasse de parler de ça maintenant, alors que je ne comptes pas me marier pour l'instant. Bref Maiko a l'air gêner, qu'est-ce qu'elle cache celle-ci. Je me retire donc de ses bras avant qu'elle se dirige vers moi pour venir me parler. Boya vient nous rejoindre avec deux trois verres de punch, un pour moi, un pour Maiko et un pour elle. Avant de commencer de parler du problème de la demoiselle embarrassée.

_ Qu'est-ce qu'il y a Maiko ? Demandais-je en buvant quelques gorgées de punch comme si c'était du jus d'orange.
_ Ren me fait penser à M. Takahata, ca me perturbe ! Avoue-t-elle assez gêner.
_ Mais c'est son fils ! Répond Boya en soufflant légérement.
_ Non c'est vrai ?! Questionnais-je sous le choc, pas encore rassurée.
_ Mais oui, c'est son fils, idiote ! Répondis-je en rigolant.

Pour vérifier nos paroles, on la traîne jusqu'à toi, en riant sous sa bêtise. On dirait qu'on est saoule à rire pour ça. Pourtant on a bu qu'un verre pour l'instant, mais j'en suis sûr que ce n'est pas le dernier. J'ai vivement repris le poil de la bête en compagnie de mes amies, elles ont le mots pour rire. Maiko te regarde d'un air détective avant de s'effondrer de rire. Quand je dis qu'elle est blonde de l'intérieur ce n'est pas pour rien. Ou elle a bu auparavant, c'est possible. Elle adore le punch. Mais faut que je lui explique, sinon il va être gêner de ne pas comprendre la situation. Je secoue mes mains devant mon visage pour ne pas pleurer et que le maquillage ne coule pas, alors que Boya est morte de rire. Non mais c'est contagieux, ou non. On essuies nos yeux doucement pour ne pas retirer le maquillage complètement puis retourne dans tes bras, comme je les aimes tellement.

_ Elle est blonde, c'est pas possible! Expliquais-je encore en train de rire.
_ Non mais elle le fait exprès, même moi j'ai remarquée ! Rajoute Boya après ce que je viens de dire.
_ En faite, je t'explique... Maiko disait que tu ressemblais à ton père et que ca la perturber.. Elle était en train de loucher sur toi, c'est fou ! Et quand on lui a dit que tu étais son fils, elle a tirée une tronche, pas possible.. et elle n'a pas voulu y croire ! Dis-je en riant légèrement.
_ Je suis désolé ! Riais-t-elle en venant vers nous.

Je commence à me calmer pour ne pas finir sans maquillage et comme une idiote, et me met à t'embrasser amoureusement. Qu'est-ce que j'aime t'embrasser, tu as les lèvres tellement douce, et tu embrasses comme un dieux. J'aimerais jamais quitter tes lèvres, mais vue qu'on est un mariage, voilà déjà une autre femme qui se dirige vers nous, c'est une amie de mon amie que je connais vaguement, elle pousse une poussette avec elle. Ah oui ma meilleure m'a dit qu'elle avait accouchée y a quelques temps d'un petit garçon nommait « Li » et qu'il avait 10 jours. Il est adorable, mes yeux sont émerveillés quand je le vois. Je crois que ça va plus dégoutter mon homme des enfants ou pas. Je lui fais la bise puis elle se présente devant toi, en présentant aussi Li. Je m'abaisse légèrement, pour le voir et lui donne mon doigt qui attrape. Il est tout chou, je veux le même ou la même en fille. D'ailleurs en parlant d'enfant, il y en a pleins qui courent partout, des enfants des amis et familles des mariés comme d'habitude non, ils ont chaque fois une ribambelle d'enfant, et c'est impossible d'avoir du calme et de ne pas les calmer. A ce moment, je me retourne vers toi, en te disant d'une moue trop adorable :

_ Tu ne trouves pas, qu'il est adorable ! Regarde ! Murmurais-je d'une voix un peu enfantine.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Sam 8 Oct 2011 - 23:22

C'est pas avec l'exemple,
qu'on accepte la solution.

Les enfants ? Non. Le mariage ? Non plus. Je suis ennuyant, n'est-ce pas ? Et le pire, c'est que j'en ai conscience. Rien que Miyaki arrivant à me supporter, à me donne envie de soupirer. Je ne suis pas flemmard, ok. Simplement simple. Oui, une vie simple, sans emmerde ni obligation. C'est pas la vraie vie ça ? Quand tu te maries, tu t'engages. Quand t'as un gosse, tu t'engages. Le « oui » détermine tout dans la vie, comme le « non » qui peut faire tout cesser. Non, je ne veux pas d'un gosse. C'est un encombrement, une charge, un poids, un... bon, vous avez compris. Bref, un gosse c'est le mal incarné, la volonté de vieillir avant l'âge pour s'occuper d'un truc baveux. J'ai qu'une chose à dire : Arg ! Bon, la crise passée, je peux me concentrer sur le présent.

La demoiselle s'éloigne, et se dirige vers d'autres amies à elle. C'est ça, laisse-moi tout seul, abandonné de tous. J'en ai un peu marre de me balader à droite à gauche. J'aime rester dans mon Écosse tranquille, à jouer au professeur et siroter un café au bar de L.A.. enfin, ça c'était avant de connaître tout ce chambardement dans ma vie. Et c'est Miyaki. Des fois, je me surprend à penser ce que ma vie aurait été sans elle. Probablement aussi monotone et tranquille qu'elle l'a toujours été. Une feuille d'automne qui tombe d'un arbre, si l'image est bonne. Il n'y a pas de tristesse, mais pas non plus de grande joie. De la monotonie, simplement. Je finis par soupirer et m'écarte un peu des hommes. Parler ? De toute façon, je ne reverrais pas la moitié des convives. Si tant est que j'en reverrai un un jour. Bref. Miyaki et ses amies s'approchent de moi. Allons bon, qu'y a-t-il ? Elles ont l'air survoltée. Je ne suis pas fatigué, mais certainement beaucoup blasé qu'à mon arrivée. Ça fait du bien de se retrouver.

_ Elle est blonde, c'est pas possible!
_ Non mais elle le fait exprès, même moi j'ai remarquée !
_ En fait, je t'explique... Maiko disait que tu ressemblais à ton père et que ca la perturber.. Elle était en train de loucher sur toi, c'est fou ! Et quand on lui a dit que tu étais son fils, elle a tirée une tronche, pas possible.. et elle n'a pas voulu y croire !
_ Je suis désolé !

C'est pour ça qu'elles sont morte de rire ? Miyaki m'embrasse doucement, et je passe mes mains autour de sa taille. Je fronce un peu les sourcils. C'est pas bon de trop boire. T'es grillée. En plus, avec le gosse dans ton ventre... C'est franchement pas sérieux. Enfin, fais comme tu veux. J'ai déjà dit que si on perdait l'enfant, ça me dérangerait pas plus que ça. Eh ! Je suis pas sans cœur ! Juste que je pense qu'à cet période, l'enfant n'est pas encore suffisamment développé pour savoir quoi que ce soit de son existence. Alors un de plus un de moins. Bref, les trois filles rient. Je souris quand à moi, peu amène à participer aux festivités guillerettes.

Miyaki me prend par la main pour m'emmener voir une personne. Personne qui, comme par hasard, a un gosse. Gosse qui, comme par hasard, se retrouve sous mon nez. Gosse qui... est bizarre. Je donne pas cher de sa capacité de résistance. Si je le touche, il tombe en miettes. Encore un des problèmes liés aux enfants. La race humaine est la plus faible au monde. C'est déprimant que j'ai pu un jour être comme ça. Je plains ma mère, d'un côté. Et Miyaki qui me regarde, avec un sourire aux lèvres

_ Tu ne trouves pas, qu'il est adorable ! Regarde !

Ah les femmes.... je ne les comprendrais jamais... Non, je ne trouve pas ça adorable. Je souris à la mère, pour faire semblant de le trouver mignon, même si je pense tout le contraire dans mon esprit. Je me baisse un peu pour faire face à Miyaki, puis lui souffle, lassé :

-Miyu, franchement, tu sais que j'aime pas les gosses... Quand bine même tu m'en présenterai un million.

En fait, ça risque carrément de me dégoûter dans ce cas-là.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Dim 9 Oct 2011 - 18:51

Mon cher amant que j'aime et admire du profond de mon cœur. Sache que tu en entourais de bambins ici. Et que si l'envie me vient, je pourrais très bien.. Appelez tous les gamins qui se trouvent au mariage de ma meilleure amie. Alors contrôle tes mots, pas qu'ils sont méchants, mais il faudra bien que tu t'y habitue pour justement t'occuper du notre. Et si tu crois que c'est l'alcool qu'il y a dedans qui me monte à la tête, sache que tu as tord. Que cela va être premier et dernier verres car ce n'est juste pour fêter l'événement. Cela ne se fait pas de ne pas boire dans une fête. Je ne prend pas exemple sur Maiko qui profite des occasions pour se remettre à boire et qui est justement à son quatrième verres. D'ailleurs un enfant qui j'identifie être le bambin d'un ami qui était comme toi, au début. Luka, je crois qu'il s'appelle.. Sa mère est américaine et a voulu garder l'origine du prénom américaine, sans que son père soit contre. Il se trouve devant nous, en me tirant le haut pour me faire signe qu'il est là. Ah oui, c'est vrai qu'il vient juste d'arriver. Ca du être long le voyage d’Amérique jusqu'ici. Je lui fais la bise en souriant avant que je pose ma main sur sa tête. A croire que plus j'y pense, plus on va croire qu'il va devenir comme mon père. A haïr les enfants et son propre gosse pour l'anéantir.

Bref. Hiroki vient nous rejoindre pour nous dire qu'on doit partir dans la salle des fêtes à coté pour le repas qui va bientôt être servis et qu'elle compte faire chanter les musiciens dans la salle pour s'amuser. Une tradition ou les invités ou amis de la mariées se mettent à chanter à son honneur. Et vue que je risque d'être viser parce que je suis sa meilleure amie, enfin une de ses meilleurs amies avec Maiko et BoA, voilà. Ah il y a aussi le soucie des jeux de mots pour trouver notre place, et le pauvre pauvre Hiroki va galérer vue qu'il n'a jamais été bon pour ça, mais sa compagne l'aidera. Déjà tout le monde se met à avancer vers le lieu de rendez-vous que les enfants se mettent à courir entre nos pattes en train de hurler « Tu ne m'attrapera pas ! », ah la jeunesse. J'aimerais retourner à ce temps, j'étais beaucoup plus proche avec M. Takahata. D'ailleurs, il ne ressemble pas à son père pour les enfants et le mariage, ca doit se former en lui petit à petit. Jang vient nous rattraper, vue qu'il était au téléphone et m'embrasse sur la joue en me faisant le clin d'oeil en me disant « Bientôt on fera notre mariage et aura deux enfants ! ». Dit le plus fort, ne te gêne pas. Il va se faire des idées, Monsieur. Mais c'était quand on était jeune, on s'était promis qu'on ferait ça ensemble donc maintenant que cela à changer, c'est un sujet d'amusement pour nous.

_ Il est bête, ne fait pas attention ! Dis-je en souriant.

Wouah la salle est immense, une question on va être combien ce soir. Je crois que ça va être bombarder de partout. Ah tient les jeux que nous a parlé Hiroki, voilà trois tables et chacune représente une phrase, la notre c'est « Il était une fois.. » ah oui pour dire qu'une relation nouvelle a commencée, et une nouvelle histoire par la même occasion. La musique est déjà mise en plus, ils ont tout prévue ceux là, « Leighton Meester - Your Love Is A Drug », celle qui joue dans Gossip Girl, je l'adore, elle est vraiment magnifique et maléfique dans la même occasion. Je reste dans ses bras, et me dirige avec lui à la table, heureusement qu'on est à coté sinon je hurle. A coté il y a qui ? Un petit coup d'oeil, BoA ouf. Et son copain juste à coté je suppose. Son homme connait la plupart des gens ici tout comme elle, donc ça doit être facile pour eux, mais ca me chagrine qu'il n'essaye pas de s'intégrer même si ce n'est qu'un mariage, communiquer c'est important. Je l'embrasse au cou avant de lui murmurer à l'oreille :

_ Pourquoi tu n'essayes de te faire des connaissances ! Je n'aime pas te voir tout seul ! Murmurais-je en faisant une légère moue.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Sam 15 Oct 2011 - 14:23

Si on me demandait de choisir...
Mais on me le demande pas.

Toujours en extérieur, Miyaki se fait assaillir d'enfant. En fait, je découvre avec lassitude l'énormité de cet événement. Un enfant par mètre carré. Facile. Si ce n'est deux. Je sui censé rester calme longtemps ? En fait oui, je risque d'être beaucoup plus calme qu'à mon habitude. Rien que découvrir avec horreur que les choses qui tournent autour des jambes pour te faire tomber et rire aussitôt après sans s'excuser, eh bien, c'est ce qui se crée dans le ventre de ma petite amie. Et le pire, c'est que l'enfant en question est le mien. Ça à de quoi me déprimer, bien que ça ne devrait pas l'être. J'ignore d'où vient ce dégoût, mais ce qui est sûr, c'est qu'il est bien réel, et profondément encré dans ma façon de penser. Sans doute est-ce ma mère, la cause de tout ça ? Parce qu'elle en veut à mon père et elle m'en veut. J'ai bien dû passer un jour par la case « et si je n'étais pas né ? » alors voilà.

On nous annonce que la repas va bientôt être servi. Pas que mon estomac réclame de la nourriture, mais j'avoue que notre dernier repas date de l'avion. On a de la chance d'être jeune et de pouvoir tenir autant de temps sans manger. D'autant plus que conduire, c'est fatiguant. Je garde la main de Miyaki dans la mienne, tandis qu'un jeune homme lui sourit en lui sortant une promesse de gamin.

_ Il est bête, ne fait pas attention !

Ne t'en fais pas, je n'avais pas l'intention de le croire. Sinon, j'aurai répliqué depuis pas mal de temps déjà. Enfin, d'un côté, ça me chagrine. C'est une promesse que tous les enfants rêvent d'entendre, et que les adultes attendent avec plus ou moins d'impatience. Et je songe fortement à ce que Miyu se situe dans la première catégorie. Tandis que je me centre en dernier dans la deuxième catégorie. Deux trop gros opposés. J'ai peur des résultats. J'inspire profondément, mais ne répond rien, lui souriant pour lui faire comprendre le fond de mes pensées, à savoir que j'ai bien compris la plaisanterie. En fait, vous voulez savoir ? Je me sens terriblement seul. Bien sûr, il suffirait d'une demi-heure pour que je devienne ami avec la moitié de la salle, mais c'est juste que j'ai une indéfectible flemme. Flemme, qui, je le sais, n'est pas prête de partir. J'embrasse Miyaki sur le front, avant de nous diriger vers les tables. C'est mignon tout plein, les petits jeux, mais ça peut poser des problèmes quand à la compréhension. Enfin, nous trouvons notre place, et beaucoup d'entre nous commencent déjà à s'asseoir. En tout homme bien élevé, et sans doute un peu trop, j'attends que Miyaki se décide à s'asseoir pour le faire moi-même. Certains appelleront ça de la galanterie. Moi, c'est uniquement un réflexe.

Miyaki s'approche alors de mon oreille, et je me penche légèrement pour l'écouter.

_ Pourquoi tu n'essayes de te faire des connaissances ! Je n'aime pas te voir tout seul !

Qui sait ? Sans doute est-ce encore cette flemme qui a décidément voulu s'installer aujourd'hui encore. Plus sérieusement, ça me suffit d'être avec toi. C'est poétique, non ? Bon, ça ne veut pas dire que je te suivrais comme un toutou toute la journée, mais je peux t'assurer que dès lors que j'aurai terminé de flemmarder, je partirai à la chasse aux amis, alors attends juste quelques petites minutes ou heures et je retrouverais mon entrain.

-Ce n'est que l'affaire de quelques heures de calme, et je redeviendrais sociable.

Maintenant, une question. Suis-je maudit ? Quelques heures, ça ne veut pas dire quelques secondes, voir milli-secondes. Un gosse s'approche de moi, l'air de pleurer. Allons bon, ça peut crier fort, ces trucs. J'ai déjà fait l'expérience. Mieux vaut éviter l'émeute. Alors que Miyaki s'adresse à l'amie à ses côtés, j'observe l'enfant s'approcher pas à pas de moi. Amen, que le seigneur me garde. Il me prend la main et commence à marmonner des choses. Bon, comme je ne parle pas le bébé pleurnicheur, je demande de l'aide, même si la source de sa tristesse doit être qu'il a perdu ses parents. Je pose ma main libre sur celle de Miyaki, histoire de lui demander un traducteur. Je m'excuse auprès de son amie, avant de diriger le regard de ma petite amie sur celui de l'enfant. Allez, tout est bien qui finit bien, ils vont parler ensemble et tout sera parfait sans que je n'ai eu à intervenir. C'est génial ça.

-Je crois que le gosse a besoin d'aide.

Mais je suis encore une fois pas traducteur.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Sam 15 Oct 2011 - 19:28

Oh mais c'est l'enfant de Mélanie, non ? Pourquoi il pleure ? Il a perdu sa mère.. Ou est-ce qu'elle est cette folle. Laissez son enfant tout seul, c'est une honte. D'ailleurs les deux petits jumeaux de Molly vient me rejoindre, en me montrant du doigt, sa mère qui le recherche. La voilà, pourquoi il est partis tout seul ? Il a dû sûrement partir s'amuser avec les autres, et quand il a voulu revenir avec sa mère, il a perdu de vue. Le pauvre chou. Mais dans le fond ca me fait rire, qu'il est aller voir Ren à la place de moi. Il avait peut être peur de me déranger, donc il s'est décidé d'aller demander de l'aide à mon copain qui avait l'air un peu seul parmi tout ce monde. Malheureusement il n'aime pas les enfants, donc c'est peine perdue. N'empêche que les enfants tellement curieux comme ils sont, sont en train de dévisager Ren, sans gêne. Il se demande d'ou il sort toute cette artillerie. J'en suis sur que vue que c'est des garçons, la question est « est-ce que c'est à vous cette voiture dehors ? » Alala les garçons, je ne les comprendrais jamais.

_ Je m'en occupe, il a juste perdu sa mère ! Dis-je en prenant l'enfant dans les bras pour retrouver sa mère à l'autre bout de la pièce.
_ Dite Mrs, elle est à vous cette voiture dehors ? Demande Mike le plus âgé des deux et le passionné des bolides.
_ Elle est trop belle ! On pourra faire un tour, s'il vous plait ? Questionne le petit dernier, avec des yeux tout illuminer.

Pendant que les derniers sont en train d'essayer de se familiarisé avec mon petit ami. Je me dirige vers elle, en lui tenant le petit qui s'arrête de pleurer en disant « Maman ». Sa mère me remercie, en lui mettant la tétine. Oh ce n'était rien, voyons. J'ai juste rendu service. D'ailleurs, mon téléphone portable sonne. Qui ça peut être, « M. Takahata » à c'est vrai qu'il me téléphone souvent pour me tenir au courant de ce que fait mon père et pour avoir de mes nouvelles. Je sors de la pièce un moment en répondant à ce qu'il me dit en souriant. Il a toujours une voix douce, c'est fou. Ca se voit que ce n'est pas de lui qu'il vient pour les enfants, car il a l'air d'apprécier beaucoup les enfants et même ça se voit dés que je lui ai parlée et qu'il était malheureux d'avoir laisser son fils. Je devrais lui en parler peut être que cela lui changerait d'avis. Quoi ? Mon père rentre en France pour un mois. Qu'est-ce qu'il compte faire là bas, gueuler contre ma mère, ou la menacer ou que sais-je d'autre. Mon cœur rate un battement. Que vais-je faire, si je le croise pendant mon séjour. Je ne suis pas dans le caca. Bon ce n'est pas le moment, je m'excuse auprès de lui disant que je suis à un mariage et que je le rappellerais dés que cela sera finit. Puis raccroche en partant les rejoindre avant que j'ai une nouvelle envie de vomir me prend la gorge. Je cours me cacher au plus près et fait ce que j'ai à faire. Vomir. Avant de m'essuyer et de me redresser correctement. Le cachet ne dure pas longtemps. Faudra que je pense après manger, d'en reprendre un autre, sinon on est mal partis.

A mon retour dans la salle, me voilà déjà assaillit par une amie qui me demande de venir chanter la chanson avec les filles, qu'on avait faite pour l'événement et pour notre plaisir. On ne me laisse pas un moment. Le type au micro demande à tout le monde de se taire et de s'asseoir en posant leur regarde par ici. Pendant qu'on se prépare à jouer devant les autres. « Voilà Miyaki, Maiko, et BoA qui vont chanter « Action » ». Dés à ce moment, on est sur scène et la batteur commence à jouer. Pour la chanson : On avait prévu qu'au moment ou je dis « Excuse-me teacher », je me dirige vers justement un professeur et me met à chanter comme si je lui parlais. Donc vue que je ne connais qu'autre que Ren comme Professeur, je vais me diriger vers lui. Je commance à chanter avant de laisser les autres, aller jusqu'au refrain avec moi puis fait le plan qu'on a prévu. Je me dirige justement vers Ren ou je lui dis « Excuse-me teacher » et chante comme si je parlais en faisant des gestes. Mes amis font les voix de fond, avant que Maiko vient faire sa partie, et vient me pousser pour jouer avant de me ramener autour de la salle en chantant. La chanson dure un petit moment enfin trois minutes pour être précise.. Puis vient enfin la fin de la chanson. Et le commentaire de l'animateur vient alors :

« Est-ce que vous avez aimé ? Car ce n'est pas tout ! Tout le monde va chanter aujourd'hui, alors préparez-vous.. »
_ Tu m'as trouvée comment, mon amour ? Demandais-je en souriant en revenant vers lui, avant de l'embrasser amoureusement et de m'installer sur mon siège en même temps que mes amis.

HS : La Musique, pour que tu identifie les voix, Guitare noir : Miyaki, Guitare marron : BoA, guitare blanche : Maiko. Action!

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Dim 16 Oct 2011 - 21:48

Si j'avais pu aimer les enfants,
je me demande comment serait ma vie aujourd'hui.

Le petit enfant reste là, devant moi, à me fixer comme s'il s'adressait à un nouvel animal, encore jamais découvert. Qu'y a-t-il? Je sais que j'ai une légère répugnance envers les enfants, mais ce même enfant a l'air de totalement l'ignorer. Submergé par une quelconque prise de panique, je demande l'aide de Miyaki. Elle connaît tellement de monde ici que je suis certaine qu'elle connaît la mère ou le père de cet enfant. Et c'est précisément pour cette raison que je laisse le gosse entre les mains de ma petite amie. Et dire que dans pas si longtemps, je deviendrais père. Ça me donne la chair de poule. On dit que son enfant est le plus beau bébé au monde. Or, je trouve que tous les bébés sans exception sont tous atrocement hideux. Puisque j'accorde énormément d'importance à l'esthétique, traiter "beau" quelque chose de naturellement "moche", c'est impossible. Je demande à voir ma réaction. Surtout que tout ceci n'est que la source d'un ultime malentendu. Oui, d'accord, j'ai couché avec Miyaki. Mais non, je ne m'attendais pas à ce que cette chose me tombe dessus aussi inopportunément. Voilà pour l'explication.

Tandis que Miyaki se trouve aux côtés de la mère de l'enfant perdu, deux nouveaux petits humains s'approchent de moi. J'en reconnais un, mais l'autre ne me dit rien. C'est une assemblée de minimoys ici, pas un mariage. Il faut croire que "mariage" rime avec "procréation". Espérons que l'inverse puisse être évité. Ça résoudrait pas mal de futurs problèmes.

_ Dite Mr, elle est à vous cette voiture dehors ?
_ Elle est trop belle ! On pourra faire un tour, s'il vous plait ?

Eh bien, voilà que les jeunes enfants s'intéressent déjà aux voitures. Comme quoi , il n'y a pas d'âge pour avoir les mêmes centres d'intérêt. Enfin bon, je me penche légèrement vers les enfants, posant mes coudes sur mes genoux. Rien ne sert de lui donner le nom exact de la voiture. De toute manière, il l'aura oublié dans quelques minutes. Si ce n'est quelques secondes. Je fixe les deux jeunes enfants sans rien laisser transparaître. Le plus jeune se cache derrière l'aîné, qui bombe légèrement le torse pour avoir l'air de ne pas avoir subitement peur. Sans rien ajouter, je lève un sourcil, avant de prononcer ceci :

-Oui, c'est bien la mienne. Pour le tour en voiture, ça dépendra de l'autorisation de vos parents. C'est une voiture plutôt puissante et rapide, je ne veux rien tenter sans l'accord de vos parents.

Puissante? Vraiment puissante. Titiller l'embrayage est la meilleure façon de la faire démarrer. Ce n'est vraiment pas une voiture pour apprendre à conduire, car elle franchit la barre des deux cents kilomètres par heure plus vite qu'on ne le pense. Conduire en France avec les limites de vitesse autorisées dans cette voiture, c'est juste impossible. Cinquante kilomètres par heure, et elle vrombit déjà. C'est une pure merveille de la technologie, avec détecteur de distance, radar, rangement automatique et tableau de bord ultra perfectionné. Rien qu'à y penser, j'en fonds déjà. Là n'est pas la question. Les jeunes enfants repartent déjà voir leurs parents. Je m'adosse à am chaise en poussant un long soupir. Puis observe ma montre. Miyaki n'est toujours pas là. Eh ben. Ah! Quand on parle du loup, là voilà qui revient. J'inspire profondément et sans avoir pu la voir de plus près, quelqu'un lui prend la main et l'emmène sur scène. Il faut croire que c'est l'étoile de ce mariage.

Je passe ma main par-dessus le dossier de la chaise, afin de bien observer ma petite amie sur scène. Quelques secondes plus tard, lorsque la musique démarre, elle vient me voir. "teacher"? Hum, je me demande si tout le monde arrive à comprendre l'anglais ici. Après tout, nous sommes au Japon. Enfin, peu importe. Vive l'accent japonais. Je souris légèrement et patiente jusqu'à la fin de la musique. Miyaki revient quelques instants plus tard :

« Est-ce que vous avez aimé ? Car ce n'est pas tout ! Tout le monde va chanter aujourd'hui, alors préparez-vous.. »
_ Tu m'as trouvée comment, mon amour ?

Parfaite, comme d'habitude.

-Comme un ange venu embellir mes pensées.

Hum. Sans commentaire. Je sais que la question portait sur la musique, mais en tant que musicien, je ne peux pas m'empêcher de sortir des phrases quelques peu poétiques après avoir entendu quelques notes. C'est comme un réflexe. Enfin bon. Je prends ma petite amie par la main et l'oblige à venir s'asseoir sur mes genoux. De cette façon, elle est légèrement plus grande que moi. M'exprimant subitement en anglais, je lâche en posant ma main sur le ventre de Miyu :

-J'espère ne pas te décevoir quand le gosse arrivera. C'est tellement dur pour moi...

Phrase prononcée à l'attention de Miyu, de l'enfant, mais aussi pour moi-même. Leçon de morale, en somme. Moi? Un bon père? Laissez-moi rire. Le présentateur hausse subitement la voix. J'avais totalement oublié qu'on était dans une salle. Chanter? Haha. Quelle bonne blague. Je ne chante pas, à moins d'y être forcé.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Dim 16 Oct 2011 - 22:42

_ Comme un ange venu embellir mes pensées.
_ Arrête tu me fais rougir !

Vous voyez c'est de ça que je parle. Il me fait toujours rougir. Je sais, c'est un homme parfait. Il est romantique, galant, et poétique. Oui, ben il ne faut pas qu'on me le vole, parce c'est ce que j'ai de plus cher. Si je viendrais à le perdre, je me suiciderais. Je ne peux pas vivre sans lui. Car vivre sans Ren, c'est comme vivre sans « cœur » et de nos jours, la technologie ne nous permet pas de vivre sans cette organe. Il est toute ma vie. Je l'aime tellement. Même si j'ai honte, parce que je suis toute rouge, et que je ressemble à rien, à part à une tomate qui vient de mûrir. Comme d'habitude, mes ondulettes me cachent le visage, pour qu'il ne puisse pas savourer sa victoire en me voyant toute rouge. A ses ordres, je me m'assois sur lui en souriant timidement. Je n'ai pas l'air bête ainsi. Au faite, je ne pèse pas trop, j'ai peur de l'écraser. Ce n'est pas que je suis grosse, mais je suis tout de même enceinte de trois mois et le bout de ventre commence à se montrer. Et j'en suis sur que dés y la fin de journée, ils vont se jeter sur moi pour me dire « Tu as grossis ou tu es enceintes, Miyaki » mais pour le moment, je ne veux parler de ça à personne. Je veux être sur qu'il/elle va bien et savoir son sexe. Pour le moment, j'observe les mains de mon homme se posait sur mon ventre, commençant à me parler de ses peurs. Me décevoir ? Mais il n'a pas à s'en faire. Je vais l'aider pour être un bon père. Toute façon je ne comptais pas le laisser tout seul. Je serais à ses côtés pour l'assister dans son rôle, à deux on y arrivera mieux. Je l'embrasse tendrement alors, avant posant mes mains sur ses joues, en souriant au coin.

_ J'espère ne pas te décevoir quand le gosse arrivera. C'est tellement dur pour moi...
_ Je le sais, mon amour ! Mais ne t'inquiètes pas, tu ne me décevras pas ! Je serais à tes côtés pour t'assister ! A deux on est capable de tout !

Je serais toujours là pour l'aider et le soutenir, comme une bonne amante. Je ne compte pas le lâcher de s'y tôt. Le début sera difficile pour nous deux, mais on s'en sortira, puis y a des enfants qui dorment toute la nuit, alors peut être que ça nous arrivera nous aussi, d'avoir cette chance là. Pour le moment, il est dans mon ventre, et à ce que je viens d'apprendre, il vient de se réveillé. Il m'a fait rendre ce que j'ai manger ce matin. Maintenant j'ai le ventre qui gargouille, et ça c'est encore plus la honte, donc mes joues se mettent à rougir légèrement. Bref vue que l'animateur a haussé la voix, on n'a rien pu entendre sauf moi bien sur vue que c'est de mon ventre que provient cet horrible bruit. Quelqu'un d'autre, et je crois qu'on veut que c'est Renou qui monte sur scène. Allez mon amour, je ne t'ai jamais entendu chanter, et c'est le moment aussi de faire tes preuves devant les gens, ils pourront te faire de la publicité. Puis je ne sais pas, j'ai une envie de sortir un truc aussi comparaison animale, pas chat non mais cheval, vous allez voir..

_ Allez mon beau étalon, va chanter ! Montre moi de quoi tu es capable ! Dis-je en me levant de lui doucement en l'embrassant avant de le sortir de son trône.

Je veux te voir chanter alors ne dit pas non, fait le pour moi. Je veux entendre ta belle voix de Don Juan, alors chante ! Je m'installe de nouveau sur son siège, hum c'est tout chaud. Ca m'évite d'avoir froid aux fesses du coup. Puis commence à observer son entrée en scène en souriant. Mais avant quoique ce soit, un bruit de chaise m'interpelle. Je tourne donc la tête vers la provenance du bruit et remarque que c'est Julien. Qu'est-ce qu'il vient faire là, le petit français. Amis de ma meilleure amie, c'est vrais. Mais aussi, mon ex-copain qui a que je sache n'est pas très net, du sens qu'il a encore des sentiments pour moi. Donc je fais style que je ne l'ai pas vue, et me met à écouter le présentateur qui présente Ren. Aaah, mon ange !

_ Miyaki, tu es toujours aussi magnifique ! Tel l'ange qui a transpercé mon cœur !
_ Julien, ce n'est pas le moment ! Oublie ce que tu ressens pour moi, s'il te plait !

J'espère qu'un jour, il va comprendre mes mots, sinon on est pas sortis d'auberge, c'est moi qui vous le dit. Je fais style de ne pas entendre ses prochaines parôles. Blablabla, et blablabla, que des compliments qui ne m'atteignent pas, car ce n'est pas toi, l'homme que mon cœur aime et qui réussit à me faire rougir avec de simple compliment. Certes les compliments des autres marchent aussi, mais de toi, c'est différent, tu es un noble qui cherche à combler sa libido et venir me chercher pour être justement ta femme, alors que je ne veux pas de mariage, comme dit ma mère.. C'est quand je serais prête et avec l'homme que j'aime et non pas un ex-amant qui me poursuit jusqu'à m'offrir des fleurs et à menacer mes amis ou mes copains. Un enfer sur pattes, c'est pas possible.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mar 18 Oct 2011 - 9:08

Chanter pour tout oublier,
chanter et observer.

Les phrases poétiques, j'adore ça. Maintenant que je connais la petite demoiselle en face de moi, j'aime encore plus lui faire des compliments. Voir naître à la surface de ses joues une légère lueur magenta, c'est ce qui suffit à me combler de joie. Voilà que mon esprit joue lui aussi avec la poésie. Eh bien, je ne suis pas sorti d'affaire.

_Arrête de me faire rougir.

Mais bien sûr, ma chérie. En attendant, viens t'asseoir sur mes genoux, et n'ai pas honte de ta rougeur. Tu es si mignonne, alors ne te cache pas. Si je satisfais ton bonheur, satisfais le mien. Avant de prononcer mes pensées intérieures, je l'embrasse sur la joue. Sur la joue ? Oui. Une frustration pour moi, une frustration pour elle, ainsi va la vie. Je suis légèrement maso, et alors ? Là n'est pas la question, je lui fais part de mes interrogations. Ce à quoi ma petite amie s'empresse de répondre par ces mots :

_Je le sais, mon amour. Mais ne t'en fais, tu ne me décevras pas. Je t'assisterai dans ce rôle. On est deux. On est capable de tout.

Je l'entoure davantage de mes bras, avant de poser ma tête sur son épaule, tranquillement. Je ferme les yeux, comme pour me reposer sur une base sûre, qui ne me trahiras jamais, tout du moins je l'espère. Le présentateur ou le « chauffeur de salle » dirons-nous, me demande de venir sur scène. Moi ? Chanter ? J'ai l'habitude, c'est clair. Je ne suis pas non plus mécontent de ma voix, c'est clair aussi. Mais je n'ai rien préparé de particulier, et j'ai des goûts bien particuliers pour chanter. La musique traditionnelle, c'est loin de mes centres d'intérêt, le rock l'est plus, et le visual kei rentre totalement dans mon esprit. Reste à voir comment me débrouiller pour chanter là dessus. J'ai bien quelques musiques tranquilles. Je sens que c'est ce que je vais faire. Plongé dans de subites pensées, Miyu m'en sort rapidement :

_Allez mon bel étalon. Montre-moi ce que tu es capable de faire.

Hein ? Quoi ? Pourquoi ? Comment ? Etalon ? Je suis un chat, quoiqu'on puisse en dire. Enfin non, je suis humain avant tout. Mais pas métamorphe en cheval. Je ne note pas vraiment autre chose sur le curieux surnom proposé. Ce que je suis capable de faire, n'est-ce pas ? C'est vrai qu'elle ne m'a jamais entendu chanter. Voyons voir comment elle va recevoir la nouvelle. Je sais chanter ? Oui. J'ai une belle voix ? Oui. Enfin, je pense. Fini le narcissisme, sinon je risque de partir trop loin. Je soupire légèrement, comme à mon habitude, puis lève Miyaki, pour finalement me diriger vers la scène, avec un dernier regard pour ma petite amie, soigneusement blottie sur ma chaise. Allons bon. Ma place est gardée au chaud. Je réfléchis encore à une musique, lorsque l'une d'elle me vient subitement en tête. C'est une chanson en anglais, oui, et nous sommes au Japon, oui, et je suis japonais, oui. Seulement, j'ai vécu longtemps dans les pays anglophones. Alors j'y ai pris un certain accent. Je m'empare doucement du micro, puis commence à entortiller mes doigts dans le long fil qui le raccorde à l'amplificateur. Souvenirs, souvenirs ? Qui sait. Le groupe n'a pas tenu très longtemps, mais j'ai passé de bon moments en leur compagnie. Espérons que ma voix n'ai pas trop rouillée. Je demande dans le micro si on peut me passer une guitare. Chanter a capella sans accompagnement, ce n'est pas trop mon truc, j'ai l'impression d'être faux. Je reçois une guitare sèche. Ça fera l'affaire. Je gratte quelques accords avec une aisance familière, puis me saisit d'une chaise, croise les jambes et accroche le micro à un porteur.

Sitôt dit, sitôt fait, je commence à chanter dans le plus grand silence. Quelques chuchotements parcourent cependant l'assemblée. C'est une de mes compositions. Personne n'a pu l'entendre avant moi. Lorsque je joue, mes sens félins se mettent naturellement en marche, sans pour autant prendre le dessus sur mon physique. C'est... comment dire, une symbiose entre mon moi humain et celui animal. Les deux se complètent sans se marcher l'un sur l'autre. C'est d'ailleurs pour cette raison que je parviens à entendre particulièrement bien la discussion entre un homme et ma petite amie. D'accord, on pourrait croire que je suis follement jaloux de quiconque s'approche d'elle à moins de dix mètres. Le problème, c'est qu'en plus d'être déjà le cas, ils se connaissent, et l'homme du nom de Julien m'a l'air de fort bien apprécier ma petite amie.

_Miyaki, tu es magnifique. Tu es tel ange qui chavire mon cœur.
_Julien, ce n'est pas le moment, oublie ce que tu ressens, s'il te plaît.

Et blablabla et blablabla. C'est mort, elle est avec moi et personne d'autre. Elle te l'a dit, elle te l'a fait comprendre, maintenant dégage. C'est ce que je pense intérieurement, même si mon attitude extérieure reste un regard penché vers les accords de ma guitare et la tonalité de ma voix, le tout dans un expression sereine. Je n'en suis pas au point de bouillir intérieurement, mais je n'apprécie que l'on fasse des avances à ma petite copine. La musique se termine, et à mon plus grand étonnement, un silence comble la salle. Deux enfants que je n'avais pas aperçu s'approchent de la scène, les yeux tout ronds. Je ne les connais pas, mais ces derniers s'expriment avec une familiarité déconcertante :

-Tu joues trop bien, monsieur. Tu peux encore en faire une ?
-Oh oui ! Chouette alors, encore une ! S'exclame l'autre.

Je souris gentiment, en secouant pourtant la tête négativement. Je ne vais pas passer la fin de la journée sur scène. C'est impossible. Même si personnellement, je n'ai pas vraiment de difficulté à m'afficher en public. Les premiers applaudissements parviennent, puis c'est toute la salle qui applaudit. Je souris en remerciant le public, puis pose la guitare sur le côté et descend de scène. Je décale une mèche de mon visage avec lassitude pour revenir me poster devant l'étrange inconnu. Le marié vient subitement vers moi, m'ôtant tout énervement. Il commence à me poser beaucoup de questions : « Tu joues dans un groupe ? », « Tu sais que tu chantes vraiment bien ? », « Tu veux que je te présente à quelqu'un ? », « Tu devrais faire des albums ! ». Je me contente de répondre non à toutes ses questions, ce par quoi il se décide finalement à lâcher l'affaire. Ok, bon débarras. Allons enfin voir ma petite amie.

-Tu as aimé ?

J'engage aussitôt la conversation avec Miyaki, sans pour autant ignorer le jeune homme venu me faire concurrence. Je le jauge d'un coup d'oeil rapide. D'accord, lui il est loin d'être japonais. Manque de pot. Elle m'aime, pas toi. C'est ce qui nous diffère l'un de l'autre.

-Bonjour, vous êtes ?

Je désire m'asseoir de nouveau à ma place, et pour bien faire comprendre au jeune homme qu'il n'y a rien à gratter, je réintègre totalement ma place. Bien entendu, je rassois Miyu sur mes jambes en lui embrassant rapidement le cou.

Allez, petit chaton, viens te mesurer au grand léopard. Fais juste attention à mes griffes, et tout devrait bien se passer.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mar 18 Oct 2011 - 20:03

Vous savez ce que je n'aime pas chez les garçons, cette obstination à tout avoir. Quand il comprendra que je ne lui appartiens plus. A préférer l'argent que l'amour, il a tout perdu. Donc qu'il arrête de me poursuivre comme un gentil chien. Ça commence à m'agacer, sérieusement. Je soupire longuement, en voyant qu'il ne comprends pas le « français ». Si ça continue, je vais péter un câble, et il va se recevoir une tannée dans la figure. Il est bête vraiment à sourire comme un idiot en me regardant. Oui, j'ai évoluée. Oui, j'ai grandis. Et oui, j'ai oubliée, alors fait de même. Mais il est plus déterminé que jamais, cela m'étonnerait qu'il cède aussi facilement. Je l'ignore en faite, la voix de mon ange m'emporte ailleurs. Si on pouvait être dans les « Sims » ou dans les dessins animés. Vous aurez vue mes yeux en formes de cœur. Malheureusement pour vous, ce n'est pas le cas, dommage ! Bref, la conversation n'est finalement pas finit. Julien commence à être jaloux, aussi jaloux que mon amour qui doit l'être sur scène. Les garçons tous à s'entre tuer pour une femme, alors que je refuse qu'on se bat pas pour moi, ou qu'il y est du sang..

_ Miyaki Ange Yuuji, est-ce que vous acceptez de sortir avec moi ? Je sais que j'ai commis l'impardonnable, mais je souhaiterais me faire pardonner pour tout ce que j'ai pu faire ! Alors si vous me ferez l'honneur...
_ Je t'arrête tout de suite.. Julien, je ne ressens plus rien pour toi ! Je sors avec Ren, et je ne compte pas le quitter pour toi ou pour un autre.. Alors je le redis, oublie moi !

J'espère que j'étais clair, car pour moi, c'est pas plus compliquée que ça. Sinon je ne sais pas comment le dire autrement à part « Je ne t'aime plus, et dégage ! » pour être très clair et façon Miyoko. Qui le dirait d'une façon plus crédible et effrayante que moi, sûrement. Ah mon amour, te revoilà.. Faut que je le complimente à mon tour. Je ne suis pas très poétique par contre, et même s'il y a ce con, je ne vais pas me privée de l'embrasser sur la bouche. D'ailleurs à son retour, c'est ce que je fais. Ahah, je te l'avais dis. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi. A ne pas écouter ce que les gens disent. Ah, que, qui, que, quoi.. Beug, désolé ! Oui, oui, que j'ai aimée.. Ca m'a fait même oublier, le pot de colle que j'ai à côté de moi, c'est fou. Mais j'aimerais aussi, qu'il sort, ca serait encore mieux, mais bon, dés qu'il me voit, il me lâche plus.. Pire qu'un chien celui là..

_ Tu as aimé ?
_ Tu as été merveilleux, mon amour ! Je vais être jalouse, maintenant.. Tu as une plus belle voix que moi ! répondis-je en faisant une moue légèrement boudeuse, mais sans vraiment lui faire la tête.

Gaminerie passée, j'avais envie de dire ça, je ne sais pas pourquoi. Mais je l'ai dis. N'empêche que maintenant, l'autre va être obstiné à faire voir toutes les couleurs à mon chéri, en chantant lui aussi.. Vue qu'il aime la rivalité, la question qui pourrait me poser « Qui est le meilleur, Miyaki ? » et comme d'habitude, il va croire que je vais dire « lui » mais en faite non.. Je vais dire « Ren ». Qu'il est idiot, décidément, les hommes quand ils sont dingues d'une fille, leur cas ne s'arrange pas. Ça craint du boudin. Puis pour en rajouter une couche, il m'embrasse au cou. Ahah, dans ton cul. Je suis méchante, mais mes hormones m'aident pas beaucoup et mes nerfs non plus. La question a double sens, c'est « mon ex-copain » et « un amoureux » sans aucune chance. Mouahah. Je me demande ce qu'il va dire, mais je m'attend à tout avec lui, Même au pire à vrai dire..

_ Bonjour, vous êtes ?
_ C'est donc lui, qui ose te voler à moi ! Tu vas le regretter, Miyaki est à moi !
_ Julien, un ex-petit ami qui m'a quittée pour son entreprise !

Et je vous préviens de suite, je ne lui ais jamais appartenu. Il est vraiment désespérant ce type. Je pose ma tête sur son épaule, j'en ai marre. Qu'on l'envoie aux ordures, car je craque, c'est un massacre là, même un suicide. Envoyer lui, c'est comme vouloir ma mort en essayant de faire rompre mon couple. Satané envoûteur, oui c'est un sorcier en plus de ça.. Je ne devrais pas le dire pour le moment, sinon ca va péter du feu, je le sens. Cependant, pendant que l'autre con s'amuse à se ridiculiser en essayant d'avoir mon cœur. J'embrasse mon amour tendrement, faut pas être jaloux mon chaton, je n'aime que toi, toute façon.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Jeu 20 Oct 2011 - 12:46

On fréquente une drôle de faune,
quand on est amoureux.

C'est dingue de voir comment les hommes de mon âge ou légèrement plus jeunes sont totalement immatures. ils se mettent dans tous leurs états pour une femme. Moi, je suis contre la violence. Bon, d'accord, il faut dire que mon passage sur scène m'a profondément calmé. Je n'ai pas la foi pour faire la guerre, surtout que Miyaki se débrouille très bien toute seule. Si j'en rajoute, ça risque d'être vraiment mal pris. C'est drôle, ce mec me rappelle quelqu'un que je ne peux pas blairer. Du genre Lestat. Pas sur le point corporel certes, mais sur le point psychologique. Une vraie tête de mule qui n'arrive pas à tirer un trait sur le passé. Certes, il y a des grandes chances pour que je le prenne mal si on venait un jour à me piquer ma copine enceinte, mais je suis certain de pouvoir m'en remettre. Je ne suis pas du genre à me suicider pour une séparation, c'est bien trop idiot. La vie est trop chère pour qu'on l'offre à quelqu'un sans en profiter soi-même. On peut la partager, mais pas la baser sur quelqu'une d'autre que soi. C'est ce que je pense, en tout cas. J'inspire au moment de revenir auprès de ma petite amie. Lui demandant si elle a appréciée, elle me répond ceci :

_Tu as été merveilleux, mon amour. Je vais être jalouse maintenant. Tu as une plus belle voix que moi.

Je lève un sourcil amusé. Meilleur qu'elle à la musique? Je pense qu'il s'agit surtout d'entraînement. J'en fais mon boulot et ma passion, c'est normal d'arriver à l'exploiter au maximum. Oui, une simple question d'entraînement. Je lui souffle simplement dans l'oreille pour l'empêcher de se renfrogner et parvient à extirper un sourire de ses lèvres. Elle est vraiment craquante comme fille. Nous avons quatre ans d'écart, et pourtant j'ai l'impression d'avoir une petite soeur. Même si techniquement, les relations sont loin d'être ainsi.

_Miyaki Ange Yuuji, est-ce que vous acceptez de sortir avec moi? Je sais que j'ai commis l'impardonnable, mais je souhaiterai me faire pardonner pour tout ce que j'ai pu faire. Alors, si vous me faisiez l'honneur...
_Je t'arrête tout de suite... Julien je ne ressens plus rien pour toi. Je sors avec Ren, et je ne compte pas le quitter pour toi ou pour un autre... Alors je le redis oublie moi.

Bon, ça, techniquement, c'était avant de retourner à ma place. N'empêche qu'en revenant un peu en arrière dans le temps, j'ai tout de même fait de gros yeux. Quel culot il a celui-là. Dire ça alors que le petit ami actuel est présent ou s'apprête à venir. Malgré mon apparent calme, je me retiens plutôt difficilement d'envoyer ma main voler jusqu'à son visage. Mais Miyaki se défnd plutô bien, ce qui m'évite d'en arriver à de telles extrémités. Il faut mieux éviter de gâcher une fête de mariage avec une bagarre. D'autant plus que j'ai pour l'instant une bonne côte de popularité. Continuons comme ça. Je viens donc reprendre mes droits sur la chaise presque à mon nom. Je demande gentiment le nom du gentil bonhomme familié à Miyaki au point de l'appeler par son prénom. Et ce fou, au lieu de me donner bien gentiment son nom, me reproche subitement d'être devenu le petit ami de Miyaki.

_C'est donc lui, qui ose te voler à moi. Tu vas le regretter, Miyaki m'appartient.
_Julien, un ex petit ami qui m'a quitté pour son entreprise.

Merci pour la précision, Miyaki, parce que je n'ai strictement rien appris de ce curieux personnage depuis qu'il parle. Oui, rien sauf qu'un nouveau prétendant est venu se mettre entre elle et moi. Et ça commence à m'énerver de subir toujours le même genre de scène. Elle est vraiment demandée de partout, celle-là... Je souris légèrement, amusé. Bon, revenons-en à cet homme, Julien. Quelle volonté et quelle énergie que voici, mon dieu. Pourquoi employer un tel vocabulaire? Je n'ai rine volé à personne, c'est elle qui est venue à moi. Et elle n'appartient à personne, pas même à moi, alors dégage minus. Les yeux baissés, je lâche cependant, un peu sur les nerfs :

-Tu peux répéter? Je crois que j'ai mal entendu. Miyaki n'appartient à personne, et surtout pas à toi, pour ne pas même la reconnaître en tant qu'être humain.

J'ai failli dire petit merdeux. Mais heureusement, mes pensées et les représailles de cet acte m'ont empêchés de le prononcer à haute voix. Adresse-toi à quelqu'un d'autre, si tu n'as pas la force d'assumer ton échec. Ou bien trouve de meilleurs arguments. Fais quelque chose, quoi. On me touche subitement l'épaule. Tiens, c'est un des mecs que j'ai croisé à l'extérieur. Je crois qu'il s'appelle Shin, d'après ce que j'ai entendu. Il me tend une guitare, avant de me proposer un duo sur scène. En fait, j'avais totalement ignoré le monde qui nous entourait. Les yeux rivés sur nous trois. Même les mariés semblent y trouver un profond intérêt. J'acquiesce lentement à la demande avant de me saisir de la guitare et de remettre Miyaki sur la chaise, seule cette fois. Qu'ils parlent ensemble, je ne me sens pas de discuter avec un idiot de son genre. Ah non, encore mieux, j'ai une super idée.

-Miyu, tu chanterais pour nous? Je pourrais t'accompagner.

Aussitôt, mon cerveau de musicien recherche un duo rock homme et femme. La seule musique me venant à l'esprit est Jet Lag. Chanson pas trop ancienne, mais pas connue au Japon. En plus, Miyaki connaît très bien le français. C'est parfait. Je chanterai donc en anglais. Le seul problème, c'est que le jeune japonais ne conaît certainement pas les accords à l'accompagnement. Très bien, je vais les lui apprendre rapidement. Mais pour ça, il vaut mieux que les convives fassent autre chose pendant ce temps. POur que l'on ne perde pas de temps à s'accorder et à lui apprendre les accords.

-Shin, je suppose que tu ne connais pas la chanson Jet Lag, mais c'est le seul duo qui me vienne à l'esprit. Tu apprends vite?
-Mieux qu'un débutant, mais je suis capable d'erreur, alors soyez indulgent, professeur.

Heureux de savoir ma véritable profession, il sourit, fier de sa trouvaille. Je ris un peu à mon tour. Alors, nous disions vouloir lui apprendre la guitare rythmique. C'est la plus facile. Je prends une chaise sur scène, accompagné de ce jeune Shin, et éloigne le micro pour éviter d'entendre les fausses notes. Eh oui, il faut que je m'en souvienne moi même, je ne l'ai pas souvent joué. Mais ça reviendra vite. Il me suffit de me chanter la mélodie dans ma tête. Pendant ce temps, on commence à apporter les plats. Je sens que je vais manger sur scène aujourd'hui. Et franchement, ça ne me déplait pas, et j'ai perdu ma volonté de rester cloitré et seul.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Jeu 20 Oct 2011 - 17:36

_ Tu peux répéter? Je crois que j'ai mal entendu. Miyaki n'appartient à personne, et surtout pas à toi, pour ne pas même la reconnaître en tant qu'être humain.
_ Elle m'a toujours appartenu ! Si je ne l'avais pas quittée pour mon travail, elle n'aurait été jamais avec toi..
_ Je ne t'ai jamais appartenu ! Tu as préféré ton travail à la personne que tu aimes.. Alors assume ! N'essaye même pas de me charmer* ou même de toucher à Ren, sinon tu risquerais d'avoir de sérieux ennuies !

Je crois qu'à présent tout est dis. Même si Ren s'est très bien se défendre, c'était mon devoir de lui dire la vérité en face, même si normalement je suis très douce avec quiconque et que je ne me montre jamais agressive. J'ai fais une exception pour ce genre de personne, parce qu'il n'y a que comme ça que sa rentre et encore je doute que ça soit entrer dans sa petite tête d'aristocrate. Puis je reviens sur ce qu'a dit mon amour, je n'appartiens qu'à moi-même et c'est moi qui décide avec qui je veux être et ne pas être, et il fait partis des personnes avec qui je ne veux surtout pas être. Même si je ne l'avais pas quittée, j'aurais tout de même craquée un moment donné. Alors qu'il ne rêve pas trop, je suis loin d'être une fille facile qui reste jusqu'au bout avec un idiot. Au début je croyais qu'il était différent de ce qu'il était, mais je me suis trompée, et je ne ferais plus jamais la même erreur, j'en ai beaucoup trop souffert, pour que je sois maso de recommencer.

Puis plus il commence à m'énerver, plus je sens que ma main va être lourde sur son visage. Je suis loin de garder mon calme longtemps comme mon amant. J'ai des limites, et vue que Miyoko est une partie de moi, ca risque d'être chaud. Et encore qu'il soit heureux qu'elle ne fait pas son apparition sinon il serait sanglant et K.O. Bon je vais l'ignorer, puis il a beau chanter cela ne changera rien. Bizarre en sortant de scène, il a comme l'impression d'avoir une bonne expression de moi, même pas en rêve. Je ne pardonne pas facilement, je suis rancunière par moment, et je refuse le pardon. Dommage pour lui, il n'a qu'à pas chercher des poux là ou il ne faut pas chercher […]

_ Miyu, tu chanterais pour nous? Je pourrais t'accompagner.
_ Ça sera avec plaisir ! Mais sur quel chanson veux-tu qu'on chante ?
_ Une française, pour voir ton accent français ! Dit BoA.
_ Tu veux remettre en question mon français, méchante va ! Rigolais-je en observant le retour de Julien qui est contre cette idée de chanson en couple. Toi, ne dis rien, sinon je t'en mets une ! Ronchonnais-je en le fixant dans les yeux froidement.

Je le sentais qu'il allait être contre, toute façon, il ne va pas m'empêcher de chanter avec mon amour. Ca sera un duo de choc, et ça va en même temps m'intimider car je ne suis pas à sa hauteur. J'espère que je ne décevrais pas M. Takahata, le professeur. Puis en plus de ça, BoA en rajoute en demandant une chanson française, ca fait depuis quelques mois que je n'ai pas communiquer en français avec ma mère même si je le connais par cœur, grâce à mon éducation en France. Je ne sais pas si mon chant sera le même qu'au parler, j'espère que je saurais me débrouiller. Mais toute façon, je ne peux pas juger tant que je ne connais pas la chanson. S'il prend une récente française, je connais bien celle de « Jetlag », je l'ai chantée avec un ami pour une répétition, donc ça va, mais si c'est une autre que je ne connais pas. Je ne donne pas la chair de ma peau. Bref je ne sais même pas si cela se dit comme ça, mais vous aurez compris en gros. Je ne suis pas dans le caca.

_Shin, je suppose que tu ne connais pas la chanson Jet Lag, mais c'est le seul duo qui me vienne à l'esprit. Tu apprends vite?
_Mieux qu'un débutant, mais je suis capable d'erreur, alors soyez indulgent, professeur.

On dirait que le professeur s'est fais connaître et qu'il s'est déjà fais un ami, c'est bon à savoir. Je n'aime pas trop le voir seul, après il s'ennuie et il va se sentir mal à l'aise. J'aimerais bien les écouter jouer sur « Jetlag ». Mais une amie m'interpelle au moment ou j'allais les voir discrètement. Je crois qu'elle va me demander si je connais la chanson ou non. Mais la question ne se pose même pas. Cependant je vais tout de même lui répondre que oui. Laissons là parler, ensuite je répondrais à ce qu'elle me demande, sinon ce n'est plus marrant.

_ Tu connais « Jetlag », Miyaki ? Demande Molly.
_ Oui, je la chante en répétition avec un ami ! Répondis-je avec le sourire.
_ Bien dans ce cas, vue que Madame la connaît.. Que direz-vous d'espionner les garçons sur scène.. On s'amuse à jouer les professeurs et chanter en même temps ? Propose BoA en rigolant par la suite.
_ Bonne idée ! Répondis-je en hochant la tête.

Par la suite de la conversation et la merveilleuse idée de BoA, nous allons voir les garçons doucement faisant comme si de rien n'était. S'il nous voit, on leur sourit de notre plus beau sourire en battant des sourcils. On ne peut pas nous résister. Ce n'est pas qu'on est méchante, mais on aime bien taquiner les garçons comme il s'amuse à le faire par moment. Donc de ce pas, nous marchons discrètement vers la scène. Faire comme si on allait répéter dessus, avant de tourner doucement, et de se cacher derrière le rideau d'entrée. BoA est déterminée à trouver un défaut à leur répétition, elle est experte dans la guitare donc pour elle c'est facile. Pendant ce temps, je m’entraîne en chantonnant la chanson en même temps que mon amour. Molly se met à danser en même temps, même si pour elle cela ne sera plus la surprise. Les enfants rigolent en nous voyant derrière bouger, vue que je mime en même temps que chanter. Je sais, je n'ai pas l'air conne mais c'est comme ça. La chanson exprime ce que j'ai vécu quand il était en mission donc ca me donne beaucoup plus d'émotion.

_ Et je compte les heures I miss when ! Chantonnais-je un peu plus fort, étant de plus en plus dans la musique.

Un peu gêner du coup car le rideau a vraiment bouger et qu'on nous démasquez... Me revoilà toute rouge, faisant comme si de rien n'était. Je n'ai rien fais, je le jure ! Les filles se mettent à rire, me trouvant trop adorable de réagir comme une petite fille. Encore à mon âge, oui, je sais. Je me cache derrière le rideau, en baissant la tête. J’enchaîne boulette, sur boulette.

*charmer : don.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Sam 22 Oct 2011 - 18:36

Me demander de jouer?
À vos risques et périls.

Il y a des discussion qu'on sait à l'avance, n'être destinées qu'à une fin incomprise. Je crois que celle-ci en fait partie. Pour m'éviter de paraître jusqu'à cette fin que je trouve pour le moins ennuyeuse et n'aboutissant à rien, je trouve un moyen de m'en échapper. Et si Miyaki peut participer à cet échappatoire, je n'hésiterai pas.

_ Elle m'a toujours appartenu ! Si je ne l'avais pas quittée pour mon travail, elle n'aurait été jamais avec toi..
_ Je ne t'ai jamais appartenu ! Tu as préféré ton travail à la personne que tu aimes.. Alors assume ! N'essaye même pas de me charmer ou même de toucher à Ren, sinon tu risquerais d'avoir de sérieux ennuies !

Quand je parlais de discussion incomprise, je posais le mot "idiot" dedans. Oui, parce que cet homme est un pire qu'idiot. J'espère ne pas terminer comme l'un des nombreux prétendants de Miyu, car c'est apparemment ce caractère majoritaire qui ressort. La possession, je l'ai pour des objets, non pas pour des humains. Ça me paraît logique. Mais je crois que ce genre de choses n'est pas bien calé dans la tête de ce Julien. Heureusement, mon nouvel ami Shin me permet de me sortir d'une situation pour le moins inconfortable Alors, alors, quand je parlais de sortir Miyu de cette situation, ce n'était pas pour rien. Je lui propose donc de participer. C'est une bonne chose, et au moins Julien ne pourra pas l'embêter sur scène. Une bonne chose de faite.

_ Ça sera avec plaisir ! Mais sur quel chanson veux-tu qu'on chante ?
_ Une française, pour voir ton accent français !
_ Tu veux remettre en question mon français, méchante va ! Toi, ne dis rien, sinon je t'en mets une !

Bon, alors comme ça, tout est ok. Chanson sur Jet Lag, c'est pas mal. En plus, tout le monde veut voir comment elle s'exprime en français. Personnellement, je ne souhaite même pas essayer de parler français, bien que je connaisse les paroles françaises. Je risque de posséder un accent anglo japonais assez affreux. Alors laissons là se débrouiller avec une de ses langues natales. Trilingue, hein? Respect. Bilingue n'est déjà pas forcément facile...

Je discute aussitôt avec le nouveau Shin, et nous partons derrière la scène afin de s'entraîner. Ils ferment les rideaux pour nous mettre dans l'intimité. Je commence à avoir faim. Enfin bref. J'inspire profondément et prend le temps d'expliquer tous les accords à mon jeune partenaire. Aussitôt, des discussions s'engagent en parallèle, déclenchant chez moi un rire. Oui, en cours, j'aime qu'on soit concentré sur ce que je raconte, et non pas pollué mon discours. Tandis qu'ici, je me laisse faire sans chercher à filtrer les informations. On peut dire que je suis très tranquille. Et surtout de bonne humeur pour accepter un changement total de sujet en l'espace de trois minutes. En même temps, nous avons déjà appris, enfin je lui ai déjà appris les accords. Il avait raison, il apprend vraiment très vite. Plus vite qu'une personne normale, je trouve. Sans doute possède-t-il lui aussi un don dont il ne connaît aps encore vraiment l'existence. Enfin, sans doute est-ce simplement l'effet du hasard, ou une étonnante volonté d'apprendre.

_ Et je compte les heures I miss when !

Je souris sans réellement y faire attention. Ce n'est que lorsque Shin me demande l'origine de ce sourire que je lève les yeux pile pour voir le rideau bouger, et découvrir Miyaki toute rougie par la honte. Je m'installe bien au fond de mon dossier, avant de lever le bras vers Miyaki, tout en m'adressant à Shin :

-Je crois que la chanteuse souhaite participer à la répétition.

Comme la jeune intéressée n'a pas l'air de vouloir bouger, je l'invite par des mots et des gestes :

-Viens Miyaki, si tu avais envie de participer, il fallait me le dire.

Je ne suis pas du tout du genre à exclure les chanteurs en partant du principe qu'ils connaissent leur textes. Chanter est parfois aussi dur que jouer. Faire les deux en même temps, c'est vraiment galérien, mais comme j'ai l'habitude, ça ne risque pas de me prendre beaucoup de difficultés. J'inspire profondément, avant de commencer le petit solo. Je me stoppe avant la fin du solo. D'un air soucieux, je me dis que ça ne va pas. Quelque chose ne va pas. Je me retourne pour fixer l'ampli avec la guitare électrique. Hm. Oui, c'est ça. Je pose la guitare sèche sur le bord de la chaise, branche l'ampli sur la guitare électrique et fait un léger accord. Le bruit qui en sort est trop fort. Si fort que j'en sursaute. Je baisse de moitié. Mais au moins ça a dû attirer l'attention dans la salle. J'en profite aussitôt, par mon oreille de musicien pour demander à l'assemblée si l'un d'entre eux fait de la batterie. Je m'en doutais. Trois lèvent la main. Mais c'est qu'il y a des musiciens dans la pièce. Je vais faire un concert improvisé, je sens.

L'avantage de la batterie c'est qu'une fois que tu connais les rythmes, tu peux tout faire. Ça ne prends donc que quelques minutes pour tout lui apprendre. J'ai la mélodie parfaitement dans la tête. Répétition générale avant le live. J'éteins toute la sono pour garder le suspense aux gens dans la salle. Je ne peux pas grand chose pour la batterie. C'est dingue tout ce qu'il y a dans cette salle de réception. Je commence enfin le petit solo, davantage satisfait. Je commence aussitôt à chanter, puis fait un signe malicieux à Miyu pour qu'elle nous montre sa voix :

-Vas-y chérie, montre-moi ce que tu vaux!

Je m'amuse. Vraiment je m'amuse.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Sam 22 Oct 2011 - 19:26

« Tu as du sang de musicien dans tes veines!
Alors donne toi à fond dans tout ce que tu fais! »

Je crois que la chanteuse souhaite participer à la répétition.

Viens Miyaki, si tu avais envie de participer, il fallait me le dire.

Je ne voulais pas vous interrompre dans vos répétitions ! Gomen-ne, amour !

Vas-y chérie, montre-moi ce que tu vaux!

Comment m'avez-vous trouvée, Professeur ?

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Lun 31 Oct 2011 - 20:27

La musique ne s'écoute pas,
elle se ressent.

Bon, c'est bien beau de savoir jouer et chanter, mais il faut aussi savoir quand on doit commencer. Pour le coup, la chanteuse manque à l'appel. Et on va avoir du mal à faire sans elle. Voilà pourquoi je me décide à l'appeler. Et comme cette dernière souhaitait avant tout participer, ça m'arrange. Maintenant que nous sommes tous au complet, nous pouvons entamer la répétition comme il se doit. Mais pour cela, on ne doit pas faire trop de bruit. Comme la majorité des japonais présents ici ne connaissent pas la musique que nous allons chanter, ça m'arrange, et je déteste que l'on entende les répétitions, ça gâche la surprise. Donc, pour le coup, après la décharge d'énergie de la guitare électrique, je décide de baisser au maximum la sono, afin que les convives ne puissent rien entendre de plus qu'un léger tumulte lointain. Commencent alors les répétitions.

Miyaki entame bien son chant et la batterie avance. La musique est donc bien réglée. C'est étonnant de voir comment des personnes qui ne se connaissent pas peuvent autant s'entendre en musique. Je m'attendais à pire. Beaucoup plus pire. À présent, je suis rassuré. La musique se termine rapidement, plus rapidement que je ne l'aurai souhaité, et ça capote légèrement, mais rien de bien grave. Je m'approche alors de Shin et lui montre les derniers accords qu'il a raté. Il acquiesce silencieusement, et ne manque pas de s'excuser. J'apprécie beaucoup son attitude tranquille. On a l'impression qu'il peut être un soutien de dernière minute. C'est vraiment réconfortant. À la fin de la chanson, Miyaki me demande :

« Comment m'avez-vous trouvée, Professeur ? »

Quelle réponse pourrais-je bien lui donner ? Elle était superbe ? Grandiose ? Non,non, ce n'est pas possible. Elle était dans le mouvement, expressive, juste, il n'y avait rien à redire. Cependant, en tant que professeur, j'ai toujours matière à parler. Reste à savoir lequel des deux elle veut écouter. Je lève un sourcil interrogateur avant de lâcher, suspicieux :

-Ça dépend de la personne à laquelle tu t'adresses. Je peux trouver la petite bête partout, chère élève.

Je lui fais un clin d’œil amical et indique aux jeunes hommes qu'il est temps pour nous de prendre place sur la scène. C'est alors un tumulte sourd qui se propage peu à peu derrière le rideau. Des voix semblent s'agiter et l'adrénaline monte malgré moi. Mais j'aime ressentir ce genre de punch. J'aide à déplacer la batterie plus en avant, et gratte quelques cordes par réflexe, réglant par la même la sono grâce à la voix de Miyaki. Bon, je pense que tout est prêt. Il est temps. Je m'approche du rideau et pousse le tout pour découvrir notre groupe. Une silence de plomb s'abat aussitôt sur l'assemblée, tandis que je me replace. Je donne un coup d’œil à Shin, puis commence.

Quand le refrain débute, je ne peux m'empêcher de sourire. Nos deux compatriotes s'animent bien plus qu'à la répétition. Moi, c'est tout le temps le cas alors je ne fais pas la différence. Lorsque l'échange se fait, je m'approche de Miyaki et chante tout en la fixant. J'ai envie de l'embrasser mais doute de l'effet sur scène. Cependant, lorsque la musique se termine, je ne peux m'empêcher de fondre sur ses lèvres. Des applaudissements surviennent alors, suivis de cris. Ça me fait plaisir quand tout le monde est heureux, surtout si je peux contribuer à ce bonheur. Nous saluons, tous mains dans la mains et, trop habitué à la bise chez les écossais, je prends Shin et le batteur dans mes bras dans un grand câlin. Ces derniers surpris, ne tardent pas à rire. Nous finissons tous dans un grand éclat de fou rire. Finalement, je repose la guitare :

-Je vais aller boire un peu, je reviens.

Ces phrases sont adressées à Miyaki. Aussitôt, je bouge d'ici et je vais aux toilettes. Je me dirige vers le lavabo et boit quelques gorgées. Lorsque je sors des toilettes, je me fais subitement agresser. Pas vraiment physiquement, mais disons plutôt qu'une chose s'écrase sur mes lèvres. À ce moment, la seule chose à laquelle je pense c'est « Miyaki m'attendais à ce point ? » Le truc, c'est que lorsque j'ouvre les yeux, après avoir roulé une bonne pelle à la personne face à moi, je me rends compte que ce n'est pas Miyaki. Que c'est une autre fille, de la même taille, les cheveux noirs raides et les yeux noisette pétillants. Je me plaque aussitôt à la surface la plus proche, qui est alors la porte des toilettes, mal refermée. Vous imaginez la suite, je tombe. Magnifiquement superbement, c'est pas classe du tout. Et le pire du pire ? À tout les coup, la vraie Miyaki n'était pas loin, et elle a vu la jeune fille m'embrasser. Et le comble ? Je ne connais pas la jeune fille, mais je sais juste qu'elle est juste au-dessus de moi, avec ces mots à la bouche :

-Je t'ai surprise ? Oh vraiment désolé chéri...

Euuh... What the hell ? Elle me tutoie ? Surnom ? Hum, j'aime pas ça, ça sent de un le coup foireux à plein nez, et en plus de ça, la jeune fille a l'air sérieusement certaine d'être ma petite amie. Cachons cette fille le plus rapidement possible... sauf si... Miyaki est déjà là...

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Lun 31 Oct 2011 - 21:17

« Quand l'improbable ce produit,
Tu restes toujours bouche bée.. »

Je vais aller boire un peu, je reviens.

J'ai tout compris, pas besoin.. On en reparlera après, je n'ai pas envie de gâcher le mariage de mon amie !

Merci de me facilité la tache, Ren ! Je ne te croyais pas aussi, infidèle ! Les apparences sont trompeuses décidément !

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mar 1 Nov 2011 - 16:11

Les disputes de couples,
c'est mieux inexistant.

Subjugué, je n'ose pas même me relever. Ce que je viens de voir et d'entendre ne parvient pas à me rassurer. En vérité, je devrais prendre mes jambes à mon coup et expliquer la véritable situation à ma petite amie. Mais j'en suis incapable. La raison de tout ça ? Avoir embrassé une inconnue. Non, plus précisément, avoir embrassée une inconnue qui m'avait elle-même surprise en m'embrassant sans que je le sache. Et maintenant, j'ai mis une belle pagaille dans notre couple. Et je sais, au combien, qu'une femme enceinte se vexe plus qu'une femme en temps normal. Voilà pourquoi j'ai peur et que je suis encore par terre, alors que Miyaki s'énerve brutalement, gardant cependant un sang froid dans sa voix effrayant :

« J'ai tout compris, pas besoin.. On en reparlera après, je n'ai pas envie de gâcher le mariage de mon amie ! »

Hein ? HEIN ? Mais tu n'as rien compris du tout ! Si je n'arrive même pas à comprendre, il n'y a pas de raison que toi, tu comprennes. Non, non je l'imagine d'ici à se faire des films alors qu'il n'y a rien à craindre. Je suis fidèle, tout du moins plus fidèle que je ne l'ai été. Ce n'était qu'un malentendu. Qu'un sombre malentendu.

« Merci de me faciliter la tache, Ren ! Je ne te croyais pas aussi infidèle ! Les apparences sont trompeuses décidément ! »

J'ai le droit de le frapper ? Dites, j'ai vraiment pas le droit ? Il m'énerve, me tape sur le système, me donne envie de le déchiqueter lentement en m'occupant d'écraser ses yeux à la toute fin entre mes griffes acérées. Mais là, ça devient impossible. Ce doit être aussi un sorcier. Et je ne plonge que rarement dans le gore. Alors décidons simplement de nous calmer. Je fusille Julien du regard, lui faisant clairement comprendre qu'il n'en a pas pour longtemps avant que je ne m'occupe de son cas.
En attendant, je suis... par terre. Vraiment par terre. Et je vais finir par attraper froid sur le carrelage des toilettes. Mais avant, je dois éclaircir le problème de cette fille. D'accord, elle est légèrement pompette Mais pas de quoi en faire tout un plat, elle arrive quand même à se déplacer normalement. On arrive alors à une conclusion made in Ren. La fille est en complicité avec Julien. Et chacun y trouve son intérêt personnel. Tous, sauf Miyu et moi. Et ça, ça va pas du tout. Je suis bien trop exigeant pour me limiter à une fille comme elle. Elle est belle et certainement sympathique, mais je n'apprécie pas le rentre-dedans. Moralité, cette femme va dégager.

Je la déplace sur le côté afin de pouvoir me lever et lorsque ma volonté s'accomplit, je me tourne vers elle. Elle tente de parler mais je la retiens de mon index sur sa bouche. Je sais qu'elle appréciera et au moins elle la fermera, c'est tout ce qui m'importe. À présent, tâchons de savoir son employ... … Non, je ne suis pas en mission, il n'y a pas de personne au service de quelqu'un. Bref, tâchons de voir ce qu'elle manigance.

-Dis-moi, jeune fille, tu as trop bu ?
-Tu ne me demandes pas mon nom ?
-Là n'est pas la question. Coupai-je.

Dès lors, je sus qu'il n'y avait rien à faire. Elle ne dit rien, et ne parlera pas. Je m'apprête à partir, lorsque cette femme me retient par le bras. Ne pas s'énerver, rester zen. C'est dur. Vraiment compliqué. Je déteste les collants. Même ceux pour s'habiller. C'est normal, je suis un homme, mais bon enfin on s'en fiche. Je fixe la femme qui me dévore des yeux. C'est frustrant. Elle cherche à me faire perdre du temps pendant que Julien fait du charme à Miyaki, c'est ça? Je libère ma main d'un coup sec, sans lâcher des yeux la jeune femme. D'un ton qui se veut poli mais ferme, j'annonce :

-Écoute, il ne peut rien y avoir entre nous, j'aime ma petite amie et... elle est enceinte.

Oui, c'est vrai j'ai eu du mal à prononcer la fin de la phrase. Pour moi, ça sonne comme une malédiction. Malédiction qui me poursuivra jusqu'à la fin de mes jours. Triste fin. Je soupire, tandis que la femme percute lentement ce que je viens de lui dire. Ni une, ni deux, j'en profite pour m'extirper de son regard et fonce jusqu'à la salle de réception. Il n'est pas difficile de voir Miyaki. En fait, je vois Julien avant tout. Je lui fonce dessus, bien évidemment. Mais puisque nous sommes à un mariage, mieux vaut rester poli en présence de personnes. Miyu le comprend certainement aussi bien que moi. J'inspire et prend place près de Miyaki. Je sais à quel point les choses peuvent l'affecter et je prends tous les risques possibles en abordant directement le sujet.

-Et je peux savoir ce que tu t'es imaginée avant même que je n'y songe ?

Aucun regard sur Julien, je me fiche de lui. S'il ose me parler, je le rembarre.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mar 1 Nov 2011 - 16:51

Qu'est-ce qui se passe, pourquoi il est encore là lui. Il ne reste pas avec cette demoiselle qui lui a fait du charme. Tu auras beau essayer de me convaincre que c'est faux, mais je vois ce que je crois. Et ce que j'ai vue ma donnée la nausée. Soit c'est moi qui suit maudite, et qui donne aux hommes l'envie de me tromper ou bien c'est que je ne suis pas faite pour être heureuse ou en couple. Pourtant je ne sais pas ce que j'ai à l'intérieur mais cette colère que je ressens pour lui, me donne une de ses envies de lui sauter dessus. Sûrement parce qu'on n'est pas comme la moyenne des hommes, on ne couche pas deux à trois fois par semaine. Cependant je ne peux lui pardonner, alors qu'il a déjà fais la même erreur y a longtemps. Je ne sais pas comment je vais faire pour encore supporter ça. Surtout que mes nerfs sont encore en train de lâcher à deux doigts près. Des larmes commencent déjà à couler avant que je ne ressens sa présence à mes côtés..

_ Et je peux savoir ce que tu t'es imaginée avant même que je n'y songe ?
_ Je sais très bien pas la peine de me le dire.. Tu es un homme, tu as envie de profiter de ta vie en allant voir ailleurs.. Alors pourquoi tu m'as demandé de sortir avec toi ? Dis le moi.. A croire que je suis faite pour être malheureuse.. expliquais-je en levant un peu le ton, les larmes coulant de mes yeux.

Je tombe donc sur son torse en pleurant comme une enfant, tout en le tapotant sur son torse. Ce n'est pas juste que chaque fois, ça recommence. Je dois revivre le cauchemar indéfiniment, j'aimerais que ça se stoppe et que les hommes ne soient plus des hommes qui ne pense qu'au sexe et aux femmes. Mais c'est impossible, c'est comme dire aux femmes de ne plus faire attention à elle. Je suis désespérée, comment croire qu'une tel chose puisse se reproduire. S'il faut, il s'est forcé pour me demander de sortir avec lui, car il préférait sa vie tranquille à jouer les Don Juan. Sûrement. Sans trop penser, ma mère m'a souvent dit que c'était comme ça qu'il était mon père avant d'être cet homme.. noir. Je ne comprendrais jamais, pourquoi. Peut être qu'il y a du noir dans chacun de nous après tout [..] Un petit temps après, je viens à le repousser, en allant d'un pas rapide à l'extérieur de la salle pour prendre l'air. Julien me suit jusqu'au mur ou je m'assois à côté et me regarde d'un air tout aussi triste que le mien.

_ Il n'est pas fait pour toi, Princesse ! Tu mérites mieux que ça ! Mieux que ce snobs qui ne pense qu'à courir derrière les jupes des demoiselles en détresse ! Raconte-t-il en me caressant la joue.
_ Tu ne le connais pas ! Murmurais-je avant de lui faire signe de me laisser tranquille.

Il disparaît à ce moment de ma vue, retournant à l'intérieur pour rassurer mes amies qui allaient me porter secours. Mais avant ça, il se met devant lui, et joue le.. « Prince Charmant » pour me montrer qu'il est l'homme parfait qu'il me faut, mais que jamais je ne voudrais avoir. Car personne est parfait et encore moins moi. Tout cela se conclure par une énorme dispute, encore une fois, comme deux hommes qui ne savent faire que se battre pour avoir le cœur d'une femme, comme dans les comédies musicales « Don Juan ». D'ailleurs ça me fait tout penser pour « Maria » c'est moi, « Don Juan », Ren et l'autre homme qui veut tuer Don Juan, c'est Julien. Pathétique, mais voilà comment la dispute commence..

_ Laisse la tranquille, tu lui a assez fait du mal comme ça, monsieur « Don Juan » va t'amuser avec les autres femmes, si tu veux ! Mais arrête de la faire souffrir ! Souffle-t-il avant de partir rejoindre les autres.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mar 1 Nov 2011 - 17:31

Pour calmer le jeu,
ne rien dire.

Je sais ce qu'elle peut penser. Comme nous tous d'ailleurs, on trouve que tout est contre nous. Elle a vu quelque chose et a tiré de maigres conclusions. Conclusions qui se révèlent non fondées. Conclusions qui provoquent un trouble quasi immédiat au sein du couple. C'en devient déprimant. Et Julien n'améliore rien. Pire, j'aimerai bien lui étriper la tête. Mais j'ai déjà parlé de ça, et le radotage à mon âge, c'est pas bon. Je dois vieillir trop vite.

_ Je sais très bien pas la peine de me le dire.. Tu es un homme, tu as envie de profiter de ta vie en allant voir ailleurs.. Alors pourquoi tu m'as demandé de sortir avec toi ? Dis le moi.. A croire que je suis faite pour être malheureuse..

Je soupire. Et voilà, je me doutais que son esprit interpréterai les choses de cette façon. De toute manière, j'aurai vu les choses du même œil si j'eus été à la place de Miyaki. Enfin bref, maintenant il faut calmer le tout. Calmer Miyaki qui est plongée sur mon torse, pleurant presque. Elle se relève instantanément, sans que j'ai pu la toucher et sors à l'extérieur, suivie de près par son toutou Julien. J'ai pas envie de dire ça, mais j'ai presque envie de les laisser batifoler tous les deux. Je suis lassé. Lassé de tout ça. Lassé qu'elle pense n'importe quoi, qu'elle s'énerve pour rien, qu'elle pense que la vie peut être parfaite. Lassé d'avoir l'impression de sortir avec une poupée. Pour un peu, mes propos pourraient s'avérer souche d'une séparation, mais ce n'est pas le cas. Je veux juste être un couple normal. Avec des problèmes, avec des disputes. Avec un caractère. Le prince charmant n'existe pas, il n'a jamais existé, et les princesses non plus.

Tiens, je vois Julien qui revient vers les filles. Moi, je ne bouge pas de ma place. Le repas est déjà servi, et je ne me suis encore même pas servi. Je remarque que Shin est face à moi. Tant mieux, si les choses tournent mal, j'aurai au moins un allié. Mais je ne compte pas me battre. J'ai le sang chaud, mais j'avoue que le fait d'être professeur permet de me tempérer. J'inspire profondément, tandis que le jeune homme s'approche de moi, soufflant :

_ Laisse la tranquille, tu lui a assez fait du mal comme ça, monsieur « Don Juan » va t'amuser avec les autres femmes, si tu veux ! Mais arrête de la faire souffrir !

Je serre les dents mais n'esquisse aucun mouvement. Les adultes au final, c'est comme les enfants. Quand tu les ignorent, ils finissent par se calmer. Quand tu les excitent par contre, ils ont tendance à s'animer violemment. Alors, je ne bouge pas de ma place. Je sais que Miyaki finira forcément par revenir. Je fixe son assiette d'un air pensif. Elle a déjà mangé. Je devrais faire de même. Je prends quelques plats et commence à engager la discussion avec Shin et quelques autres. Je crois que je me suis fait pas mal d'ami en quelques secondes. Je ne m'excuserai pas auprès de Miyaki, je ne ferai rien contre Julien. Il faut qu'ils comprennent tous les deux que je ne suis pas une boule de nerfs qui n'attend qu'une excuse pour exploser. Je suis un léopard qui ne se plie pas aux volontés des autres et qui n'écoute que lui-même. J'ai été solitaire durant tellement d'années qu'on ne pourra rien changer à ma façon de vivre. Le coup de foudre est passé, maintenant c'est la vraie relation qui s'installe. Le moment où l'on découvre les défauts de l'autre. C'est maintenant que je verrais si Miyaki est vraiment faite pour moi. À moi de supporter ses défauts comme elle supporte les miens. J'aurai aimé ne pas avoir d'enfant. C'est un truc trop lourd à porter.

J'aimerai soupirer mais je préfère manger.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Mar 1 Nov 2011 - 18:03

C'est un cauchemar.. Je vais bientôt me réveiller.. J'en suis sur.. Faut que je me réveille.. Il faut que je me réveille.. Pourquoi mes nerfs agissent-ils ainsi.. Je craque, faut que je me calme.. Sinon ça va devenir l'apocalypse.. Ce n'est pas moi, je ne suis pas comme ça.. Certes, j'ai un comportement d'enfant gâté mais je ne suis pas aussi bête que ça. Je veux dire par là, que je ne suis pas un monstre sous un beau vêtement. Je suis un ange avec toute sa panoplie, donc je vais m'excuser de mon comportement un peu excessif à cause de ma grossesse, et revenir dans les bras de mon homme.. pour lui réclamer la vrai histoire. Je me lève de ce pas, pour rejoindre la salle quand je me stoppe légèrement et me met à imaginer tous les cas possibles. Il se pourrait que ça soit Julien, il a eux un sourire mesquin lorsque la dispute a commencée. Mais je veux d'abord qui est dans le coup et surtout la vérité. Je m'en veux.. Il a du en avoir marre de me voir comporter comme une enfant gâtée. Je le comprends, j'en ai marre aussi que mes nerfs me fassent faire n'importe quoi. Je dois me contenir, et me contrôler surtout. Je l'observe attentivement même de dos, il est superbe...

J'ai le cœur serré à ce moment. Je baisse la tête puis prend mon courage à deux pas pour les rejoindre. Je marche d'un pas lent pour retarder la surprise, malgré que BoA m'a déjà vue. Un sourire s'affiche sur ses lèvres, me voyant revenir pour le repas.. mais surtout calmer. Je lui souris discrètement et me stoppe une nouvelle fois devant la chaise de mon amour, avant de l'enlacer par derrière et de lui embrasser la joue et lui murmurer un « Désolé ». Je reprend ensuite ma place et regarde la nourriture d'un air dégoutté. Je n'ai pas très faim, encore. Cette nourriture me donne envie de vomir, je ne mange presque pas.. Je sens déjà quelques regards se posait sur moi, du genre « Miyaki tu as intérêt de manger.. ». J'avale ma salive difficilement puis soupire.. Ah je sais je vais déjà m'excuser et lui expliquer pourquoi j'ai agis comme ça, ca me fera perdre du temps..

« Je voudrais m'excuser mon amour de mon comportement ! Ce n'était pas vraiment moi, mes plutôt mes nerfs ! Je m'en veux de me laisser contrôler ainsi, et de t'avoir blesser avec mes paroles ! Je t'aime ! » dis-je en souriant avant de lui voler un baiser.

Les filles se mirent à sourire, en même temps elles doivent savoir comme je suis, donc ça elle s'en doutait que ce n'était pas vraiment moi. Cependant elle tape avec la fourchette sur mon assiette pour me faire comprendre de manger. Comment leur expliquer que je n'ai pas très faim, à cause justement du bébé.. Mais sans employer le mots... Je me met à couiner et faire les yeux doux pour qu'elles cèdent et ne m'obligent pas à déguster ce repas trop lourd pour moi. Mais je prend une petite mais pas très grande part de viande avec légume.. Puis je met juste quelques haricot dans ma bouche en mangeant lentement. Suis-je obligée de passer par là. Cependant je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant, car il est splendide, et je vais pas m'empêcher de lui dire, ça me fait encore gagner du temps. Le temps que les plats changent et que les servantes prennent les assiettes. Ahah, je suis maline.

« Tu sais mon amour, tu es magnifique ! Même de dos ! » rajoutais-je d'une voix douce, et les yeux tout illuminés.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Sam 5 Nov 2011 - 19:08

les mariages...
j'aime pas ça..

Je savais qu'elle reviendrait. C'était obligé. Quand on ignore quelqu'un, il revient à la charge. Après, reste à savoir s'il revient furieux ou bien fait ses excuses. Cependant, je peux deviner le discours que va me sortir de Miyaki. Elle n'est pas du genre à s'énerver et préfère s'excuser. Quoique, vu son humeur à cause du gosse, j'ignore comment cela va se passer. En tout cas, je ne suis pas du genre à m'excuser.

« Je voudrais m'excuser mon amour de mon comportement ! Ce n'était pas vraiment moi, mes plutôt mes nerfs ! Je m'en veux de me laisser contrôler ainsi, et de t'avoir blesser avec mes paroles ! Je t'aime ! »

Je fais mine de l'ignorer, mais lorsqu'elle se décide à m'embrasser, je relâche mon attention et la fixe subitement. Bon l'objectif jusque là, c'était d'éviter de croiser son regard pour ne pas croire ses excuses, mais là c'est raté. Comment ne pas excuser d'aussi joli yeux pleins de sincérité ? Je l'ignore, et c'est bien pour cela que je soupire, vaincu. J'acquiesce lentement de la tête, m'excusant -malgré moi- pour mon attitude.

-Ne t'en fais pas, j'ai simplement fait un affreux malentendu. C'est plutôt à moi de m'excuser.

À propos, j'aurai dû attendre un peu avant de partir, histoire de connaître le nom de la jeune dame qui m'a embrassé. Pas pour lui proposer un rendez-vous, mais plutôt pour dire à d'autre qu'il y a untel dans les toilettes qui roule une pelle parce qu'elle est fin bourrée. Enfin, peu importe, je vais éviter de demander ça à Miyaki, sinon elle va encore croire quelque chose. Alors qu'il n'y a rien. Pour changer. C'est vrai que j'ai l’habitude de batifoler avec d'autres personnes que Miyaki, n'est-ce pas ? Que cela soit clair, c'était totalement ironique. Vraiment. Bref, je l'observe manger. Enfin, je devrais plutôt dire observer son assiette avec un soupir à fendre l'âme. C'est si dur que ça de manger ? Quand on aime pas manger, c'est qu'on a des problèmes d'estomac. Or, je ne crois pas que ce soit le cas pour elle. Le gosse ? J'en sais rien, depuis que je la connais elle ne mange pas beaucoup, j'y peux rien. Et elle était déjà comme ça avant que je ne commettes l'irréparable. Bref.

« Tu sais mon amour, tu es magnifique ! Même de dos ! »

Je l'observe, un peu blasé. Oui, je sais, je gâche tout. J'aurai dû rougir, ou bien un truc du même genre, mais non, là je n'y arrive pas. Elle passe trop du coq à l'âne, et j'ai du mal à suivre. Surtout que je suis persuadé qu'elle fait ça uniquement pour gagner du temps. Soupirant, je lâche :

-Merci, mais mange, petite chose.

Oui, le surnom est venu tout seul. J'avais rien d'autre à dire, et je trouvais la phrase trop courte. Ça reste un surnom comme un autre. Et les surnoms, c'est minable par définition. J'aurai pu l'appeler « bestiole », mais ça c'est réservé à mes vraies bestioles. Bref. Je vais m'ennuyer si ça continue. J'ai fini de manger, j'ai fini de tout faire. C'est déprimant. Bon, et maintenant, j'ai le choix entre m'ennuyer et m'ennuyer. J'hésite. Parlons aux autres, c'est la meilleure chose à faire.

-Dis, c'est quoi le programme du mariage ? Parce que j'ai toujours des copies qui m'attendent à la maison.

Ou l'art de dire « oui, je suis prof et j'ai du boulot, donc j'ai pas vraiment le temps de me laisser du temps libre ». Comment j'ai pu tenir jusqu'ici ? Je me le demande. Mais c'est toujours mieux qu'être gérant d'une grande entreprise. Je crois que c'est la seule chose qui me permet de tenir le coup. En étant prof, t'apprends à faire le plus important en premier, et tu te mets en retard très rapidement. Bref. En plus, puisqu'on est au Japon, on pourrait passer voir mon père. Mais ma mère va l'apprendre et elle viendra. Je me demande ce qu'il se passera lorsque je devrais annoncer à contre cœur que je suis devenu père avec la fille du meilleur ami de mon père. Ça va faire remonter les relations entre mère et père. Et moi aussi, par la même occasion. Mais je préfère qu'elle me snobe. C'est toujours mieux.

Sujet: Re: Un Mariage d'une amie. Sam 5 Nov 2011 - 19:53

_ Merci, mais mange, petite chose.

Petite chose ? Je ne suis pas une chose mais une personne. Puis je suis « une petite princesse » comme dirait M. Takahata. En repensant au passé, ça me fait rappeler que j'étais idiote de tomber amoureuse de son père quand j'étais encore qu'une enfant. Alors que je le voyais comme mon père. Peut être est-ce parce qu'il est rassurant et protecteur, et qui l'a toujours été là pour moi. Possible. D'ailleurs, mon père est au Japon.. Aucune envie de passer, le voir pour faire « Coucou, tu veux me tuer. » mais c'est vraiment dommage, car je suppose qu'il y a le père de Renou là bas. Puis depuis que j'ai cessée de le voir, je me sens comme libre. J'ai pu revoir des amies de longues dates, et m'amuser et avoir une famille avec l'homme que j'aime. Sincèrement, j'ai l'impression qu'en faite tout cela n'est qu'un rêve. Un simple rêve qui ne va pas duré longtemps.. vue qu'au bout d'un moment, on finit toujours par se réveiller. Mais je n'ai jamais rêver de tel chose quand j'étais petite. J'étais plutôt à.. cauchemarder à cause d'une amie de mon père qui avait utiliser son don sur moi. A présent qu'elle n'est plus de ce monde, mon cauchemar est finis..

_ Dis, c'est quoi le programme du mariage ? Parce que j'ai toujours des copies qui m'attendent à la maison.

Je commence à peine de manger, et voilà qu'il veut déjà partir. Il s'ennuie, pourquoi il ne parle pas avec les autres, alors. Ça l'occuperait d'avantage que d'attendre que le temps passe et de vouloir absolument faire des corrections d'exercices. D'ailleurs, mon professeur de musique.. enfin de piano.. oui j'ai un de musique qui est Ren, et un particulier de piano Leight qui m'aide à me perfectionnée. Oui donc Leight va se faire du soucie. Ce n'est pas le problème, mais je n'aime pas faire attendre, enfin je m'expliquerais ou je ne dormirais pas pour rattraper mon retard..

_ Ahah.. D'ailleurs, ils vont commencés le jeu de « Qui cherche, y trouve.. » ! sourie Maiko en prononçant ces quelques mots.
_ Allez Mesdames et Monsieurs, il me faut trois filles et trois garçons.. demanda l'animateur en posant le regard sur la salle.
_ Si tu t'ennuies Ren, propose toi... Ca t'amusera ! propose BoA.

Elle n'a pas tord du tout, s'il s'ennuie une raison de plus de participer. Et justement BoA se laisse prendre aux jeux pour battre les garçons et montrer que les filles sont plus intelligentes qu'eux. Shin se prête à son tour, et fait signe à Ren de le rejoindre pour le fun. Je m'installe donc de force sur le siège au milieu de la salle, ou BoA me rejoins à côté et Shin. Puis Maiko court nous rejoindre pour ne pas être seule et rire aussi.. Cependant voyant qu'il a un peu de mal à se prêter à ces amusements, les gens l'encouragent en criant son nom.. C'est amusant, aux moins le chat bouge de son trône pour se distraire et ne pas dormir sur son fauteuil.

_ Prêt à mordre la poussière, Professeur ?! Annonce BoA en fronçant les sourcils pour montrer qu'elle est plus déterminée que jamais à le battre à son jeu.
_ C'est ce qu'on va voir ! Réplique Shin en nous fixant, l'air de dire, qu'ils sont plus fort que nous.

Je tourne des yeux, on dirait des enfants qui sont tout prêt de se chamailler pour qui gagnera ou qui perdra dans un duel. C'est amusant de voir ce genre de comportement surtout qu'elles sont toujours comme ça, combattante et compétitive.. Mais elles ne sont surtout pas mauvaise joueuse. Alors à mon tour, de le provoquer histoire de voir s'il réussit à me battre aux jeux avant que le présentation commence à dire le premier défis à faire..

_ Alors mon chaton, tu veux une pelote de laine pour te distraire ! Dis-je d'un regard de velour, un tant soit peu provocateur.
_ Dans ce cas, votre premier défis est de trouver une carte bancaire MasterCart ! Bonne chance au participants ! annonce l'animateur en souriant.

A ce moment tout le monde s'est mis à chercher dans leur affaire voir la carte bancaire mais j'en ai pas, donc j'ai essayée de séduire les hommes d'ici pour qu'il me cède facilement la carte, mais rien... de ces trois hommes, mince vite avant qu'elles trouvent ou que les garçons l'ont avant nous. C'est stressant de surveiller et d'en plus de ça, chercher à toute vitesse, j'espère seulement que ca l'amuse, et qu'il est content de participer...