Le retour de l'Esperanza ^^ {OK}

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 Le retour de l'Esperanza ^^ {OK}

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AnonymousInvité
Invité
MessageSujet: Le retour de l'Esperanza ^^ {OK}   Le retour de l'Esperanza ^^ {OK} EmptyMar 11 Sep 2012 - 19:08

Welcome to Mystery...

Ty Javier
Esperanza
Citation-Citation



      Le retour de l'Esperanza ^^ {OK} 6bs0mam0
      feat Marlon Teixeira
        Âge : 21 ans
        Date & Lieu de naissance : un 16 juillet, à Edimbourg. Rien n'est vraiment clair mais je suppose qu'on n'est pas après 2012 ; donc cela nous donne l'année 1991. ^^
        Race : Mêlée.
        Statut : Célibataire.
        Groupe : Apprentis exorcistes.
        Don premier : Ordonnateur.
        Pouvoir premier : Forgeron.

        Métier : Mannequin chez Heather E. Sykes.





« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »

    ● ●

    Un dortoir, au fond de la nuit, plein d’enfants qui n’arrivent pas à s’endormir. De quoi peuvent-ils parler ? Tous ont au moins une histoire terrible à raconter : comment ils ont perdu leurs parents. Tous sont en effet marqués par ce traumatisme fondamental, il s’agit d’un orphelinat. Ty n’a rien à raconter ; il n’a jamais connu ses parents, donc il invente. Au fil des années, il retient les détails les plus impressionnants des histoires de ses camarades, et les incorpore à son histoire. A la fin, c’est un véritable roman, dénué de tout sentiment de deuil ou de chagrin, mais plein de rebondissements et d’exploits ; tous les soirs, les autres lui réclament la suite. A l’intérieur, Ty se sent pauvre et fragile comparé à eux ; ils possèdent quelque chose qu’il n’aura jamais, le souvenir d’une époque où ils étaient uniques, étincelants dans l’écrin de bras aimants, sous le regard des êtres qui avaient souhaité leur existence et créé la matière même de leur personne… A l’extérieur, Ty est un affabulateur magnifique, l’un de ces charlatans à l’imagination indomptable que l’on applaudit tout en sachant qu’il se moque de nous, un charmeur auquel on peut tout pardonner. C’est un personnage qui aide les plus malheureux à retrouver le sourire et le goût de la vie ; même s’il voulait poser le masque, on ne le laisserait pas faire, et il le sent. Telle est l’angoisse et l’aventure d’une enfance confinée dans un environnement dont il pense ne jamais sortir ; il n’a jamais connu que cette bulle étrange, et il ne connaîtra que cela puisqu’il aspire à y faire également ses études… et il n’imagine pas sa vie au-delà de l’âge des études. Il sera déjà terriblement vieux, non ?

    Quand on n’a pas de famille, soit on en prend son parti et on est son propre frangin, son propre gosse et sa propre belle-mère, ce qui peut devenir étrange à la longue ; soit on adopte tous ceux qui croisent notre route et qui en valent la peine. Les heureux élus, au fil du temps, furent principalement Ellie, Hannelore, Myaw et Aiden. Leurs rôles étaient relativement fluides, et dans deux de ces cas, évoluèrent assez bizarrement, aboutissant à une ambiguïté qu’il ne se serait jamais autorisée avec une personne liée à lui par le sang. Le plus déstabilisant était qu’il ne savait pas à qui il était lié par le sang ; son père en fuite avait peut-être refait sa vie et eu d’autres enfants, c’était peut-être même la raison de sa fuite ; qui sait s’ils n’avaient pas atterri dans cet orphelinat à leur tour, ou s’il n’allait pas les rencontrer en sortant ? Il tirait son nom de famille de sa mère, et c’est elle qui l’avait prénommé avant de sombrer dans l’inconscience dont elle ne s’était jamais réveillée. Il ne savait même pas lequel de ses deux parents était, comme lui, issu du monde de la magie, et il n’avait jamais cherché à faire des recherches dans ce domaine. D’une certaine façon, il avait peur de savoir. S’il découvrait des cousins éloignés, il ne saurait pas comment réagir ; et il passerait pour un étranger à l’intérieur même de sa famille, idée insupportable… Et s’il découvrait que son parent « magique » n’était pas quelqu’un de fréquentable, par exemple qu’il avait le même don et qu’il s’en servait pour faire le mal ? Un serial killer capable d’ordonner aux objets, c’était un concept, tiens… Mais Ty oserait-il encore se servir de son don, y arriverait-il, en sachant cela ? Et il en avait besoin, il ne pouvait pas simplement y renoncer, c’était comme une drogue. Ce genre de questionnements l’avait tourmenté à l’adolescence, et l’avait renforcé dans sa décision de ne pas quitter ce petit monde par peur de l’inconnu qui pouvait l’attendre au-dehors.

    Hyperactif, un peu trop souriant pour être honnête, déluré, mal élevé disaient certains, il aurait pu mal tourner à cette période ; mais les immenses responsabilités que représentaient le fait d’être un magicien, un ancien aux yeux des autres enfants, et un aîné improvisé pour sa petite bande, l’empêchèrent de jeter sa vie en l’air. Il entra dès que possible au cours d’auto-défense, et se jeta corps et âme dans cet apprentissage exigeant ; ce n’est pas sa propre sécurité qu’il invoquait lorsqu’il voyait arriver sur lui un adversaire improvisé. Le besoin de voir l’autre partout, de se refléter dans son admiration, d’établir un dialogue, même seul dans une pièce, et de ne jamais être seul, aurait pu aboutir à une forme innocente de schizophrénie s’il n’avait pas vécu dans un bâtiment rempli d’enfants à qui parler, et surtout d’objets à manipuler. Il en était venu à donner des noms à ceux auxquels il faisait appel le plus souvent. Il n’était encore qu’un gamin, et leur accordait une personnalité imaginaire ; ceux qui ne se mettaient pas facilement à son service étaient « têtus », ou « coincés », et il les tournait en ridicule plutôt que d’être frustré de son échec ; ceux qui se laissaient manipuler facilement, par exemple son drap qui le bordait chaudement au moment de dormir comme les mains aimantes d’une famille inconnue, ou sa paille qui remuait des glaçons dans son verre, étaient « sympa » et « de vrais potes ». Mais il les avertissait parfois : « il allait devenir énorme à force de ne plus faire d’efforts ». C’était pour rire. Il se bourrait de bonbons volés toute la journée, et c’était de l’énergie brûlée immédiatement. Au contraire, le rêve de vivre dans un univers d’objets vivants, et qui plus est, rien que pour lui, ne faisait que le rendre plus actif et plus enclin à l’exploration.

    Il le rendait aussi inconscient du danger ; la première fois qu’il s’aventura seul dans la montagne, pour expérimenter ce qu’il ressentirait, sans doute son premier pas vers l’âge adulte et l’indépendance… il sentait toujours la présence de la matière autour de lui, prête à intervenir s’il lui arrivait quoi que ce soit. Peu importaient les précipices, les landes rayées de sables mouvants, la nuit qui tombait avec la brume ; il comptait sur ses chaussures pour le ramener à la maison, sur son sac à dos pour s’accrocher à mi-falaise s’il faisait une mauvaise chute, et ainsi de suite. Le monde aurait été envahi d’esprits capables de dialoguer avec les humains et d’influer sur leur vie qu’il n’en aurait pas été autrement… une minute, attendez voir… Certes, c’était le cas. Mais Ty ne s’y intéressait pas ; il avait le concret, les objets de la vie courante, et son imagination. Et ses camarades, qui procuraient toujours une occasion de recourir à son don si lui-même n’en avait pas sur le moment. C’est aussi de cette façon qu’il découvrit le pouvoir qui était le sien ; depuis quelques temps déjà, il avait remarqué qu’il était doué pour le bricolage, mais il mettait ça sur le compte d’une faiblesse intellectuelle, comme tous les manuels habiles victimes de l’éducation classique et de ses mythes concernant la supériorité des hautes études. Ce jour-là, un petit garçon qui venait d’arriver pleurait dans un coin, parce que sa petite voiture avait été piétinée par un maladroit. C’était un souvenir de sa famille, et la voir en morceaux lui rappelait amèrement cette perte. Ty s’approcha de lui sans trop savoir ce qu’il allait faire, mais une impulsion naturelle lui disait que quelqu’un devait réparer cet objet, et que ce quelqu’un, c’était lui. L’adolescent avait posé ses mains sur la matière divisée, et lui avait donné un ordre inconscient ; elle s’était ressoudée peu à peu, jusqu’à ce que le jouet reprenne sa forme première. Cette fois, il n’avait pas simplement ralenti la chute d’un verre ou d’un encrier ; il avait réorganisé les composantes d’un objet, ses mains avaient trouvé une manière de brosser le métal dans le sens du poil et le métal avait obéi. A la fois un peu effrayé et très curieux, il s’en était rapidement ouvert à ses professeurs qui avaient conduit sur lui divers tests pour établir son pouvoir exact, ses limites et ses forces, et l’inscrire dans leurs registres.

    Ty était assez déstabilisé d’être, pour cette fois, le bon élève. Il revint avec un certain soulagement à ses activités habituelles, mais ne cessa jamais d’explorer de son côté les possibilités nouvelles qui s’offraient à lui. Ses camarades de l’époque se souviennent certainement du jour où il se coucha sur la voie ferrée ; c’était il n’y a pas si longtemps. Le train entrait en gare et s’arrêta, précisément devant lui, sans le toucher. Le personnel de la gare était furieux, celui de l’école également, mais Ty était aux anges ; non pas qu’un tel pouvoir puisse lui être utile dans la vie courante, où il ne maîtrisait pas grand-chose, d’autant qu’il ne connaissait guère les lois de la physique ; mais il pourrait frimer un sacré moment auprès des jeunes avec une histoire pareille.
    Sa véritable magie, c’était le charme avec lequel il accomplissait les moindres actions de la vie courante ; il devait la préserver à tout prix, car elle était le garant de la bonne humeur générale. Parfois, il faisait même des bêtises uniquement parce qu’on s’attendait à ce qu’il les fasse ; dans l’ensemble, c’était ce qu’on appelle un bon petit diable, et ses grimaces de gamin laissaient peu à peu la place à un agréable visage de jeune homme, dont il apprit à jouer également. Tous les moyens étaient bons et tous les scrupules méprisables ; il se devait d’être un exemple de fantaisie, de liberté et de courage face aux évènements. Derrière les moindres désagréments quotidiens dont ses protégés venaient lui parler, se dressait en effet le spectre des jours d’autrefois, quand un petit aux yeux rouges s’asseyait sur son lit dans le dortoir et racontait comment il avait appris la mort de ses parents, et l’effondrement de toute sa vie. Ty ne supportait pas de revivre ces instants, que ce soit par empathie avec ses amis, ou à cause de la détresse qu’il éprouvait à ne pas posséder cette expérience commune, sorte de culpabilité envers une mère dont il ne se rappelait strictement rien. S’il pouvait à présent se payer de quoi loger et manger grâce à son travail, Ty décida qu’il n’était pas prêt à quitter tout ce qu’il connaissait, et s’inscrivit pour un apprentissage en règle afin de traîner le plus longtemps possible dans le cadre de ses années d’enfance.

    Et notamment, au contact de son ami Aiden, de sa petite sœur adoptive, et des figures parentales qu’il s’y était inventées, même s’il passait son temps et sa malice à les braver. Certes, mais Aiden ? Ne finira-t-il pas par quitter l’établissement de son côté ? Difficile de le retenir contre sa volonté, dans ce cas. Il faudrait tenter quelque chose pour le retenir, mais quoi ? Aiden était davantage qu’un ami ou un protégé ; il avait grandi à ses côtés et n’était plus le faible gamin désemparé des premiers jours, c’était aujourd’hui un jeune homme capable d’affronter la vie et c’est ce qui plaisait à son aîné, qui n’aimait rien tant que voir s’envoler les oisillons qu’il avait pris un temps sous son aile. Cependant, avec celui-là, il y avait une différence, un pincement au cœur que les autres n’occasionnaient pas. En le voyant rire avec les autres, Ty éprouvait le besoin de le rejoindre et de se faire admirer par-dessus tout, de récupérer son attention à tout prix. Il n’essayait même pas de l’imaginer indépendant de l’école ou marié, ou quoi que ce soit, car il ne supportait pas cette idée ; c’était comme si on l’arrachait à sa famille une seconde fois, sauf que cette fois il avait tous ses souvenirs bien présents pour le tourmenter – et s’il l’oubliait ? S’il en venait à oublier Aiden, à ne plus distinguer clairement son visage dans sa mémoire ? Voilà qui le terrifiait, davantage encore que l’idée de la mort. Pourtant le jeune homme ne semblait pas vouloir se détacher de lui ; ils étaient si proches, y compris physiquement, qu’on les appelait parfois les jumeaux. Ils partageaient tout, et auraient même dormi ensemble si Ty n’avait craint de laisser transparaître une part moins innocente de son intérêt, qu’il ne contrôlait pas très bien, surtout dans son sommeil. Après tout, il faisait partie de ces hommes qui resteront des adolescents une bonne partie de leur vie, et les adolescents ne sont pas réputés pour leur self-control, notamment en matière de sexe, puisqu’il faut l’appeler par son nom.

    De tous les occupants de cet orphelinat qui avaient pu défiler pendant ces vingt années, il avait fallu qu’il choisisse Aiden, sans même y réfléchir. Et même en y réfléchissant, il avait du mal à se convaincre qu’une autre personne l’attende au-dehors qui soit davantage destinée à le rendre heureux. Mais c’était suspect, quand même… il ne pouvait pas trouver si facilement l’amour de sa vie, d’ailleurs ce genre d’histoire lui avait toujours semblé naïf et ridicule. Il essaya donc, suivant sa logique personnelle, de se distraire dans les bras d’un autre, et n’en sortit que mal à l’aise, aussi embarrassé sentimentalement qu’il était satisfait sensuellement. Revenu à un célibat qui commençait à lui peser – après tout, il y avait passé son adolescence, une période où la plupart de ses professeurs auraient préféré le voir casé et calmé, même momentanément – il commença à s’interroger sérieusement sur les possibilités d’une aventure avec Aiden. L’époque où il se voyait comme un grand garçon qui ne grandirait jamais, et Aiden comme un petit garçon qui ne grandirait pas davantage, était maintenant révolue : non seulement il avait dix-huit ans, mais il voyait s’ouvrir devant lui une carrière de mannequin, et c’était une voie dans laquelle on était vite vieux et retraité ; il devenait péniblement conscient du temps qui passe. La chose avait ses inconvénients, mais aussi ses avantages. Il envisageait ce jeune Aiden comme un adulte en cours de développement, et qui n’était qu’à un an ou deux de dévoiler le visage et le caractère qui seraient les siens pour la plus grande partie de sa vie. Il n’y aurait alors plus grand-chose qui l’empêcherait de déterminer s’ils étaient oui ou non faits l’un pour l’autre. Ça, et maîtriser ses pouvoirs, et devenir un mannequin reconnu, et – au moins, il n’avait pas à expliquer à sa mère qu’il était homo, c’était encore une de ses blagues préférées ; même si intérieurement, elle ne le faisait pas rire.


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« QUI-ES-TU ...? »

    ● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.
    Il arrive que l’on trouve Ty désagréable, quand on ne le connaît pas très bien, ou pas depuis longtemps. Les gens qui le connaissent ont parfois leurs moments d’impatience, et il arrive toujours à se rendre insupportable d’une façon ou d’une autre : il ne contrôle pas toujours sa colère en cas de conflit, en vient aux mains assez facilement, se vante à la moindre occasion, attire tous les regards, n’hésite pas à dépasser outrageusement les limites du réalisme pour tirer la couverture à lui… Et il n’est ni supérieurement intelligent, ni engagé dans une action humanitaire, ni capable d’inventions scientifiques ; pour quelqu’un qui le trouve antipathique, il n’a vraiment aucune raison de se vanter. Ce sont ses proches, ses protégés ou ceux qui savent exploiter son potentiel d’action, qui mesurent la valeur dont ce jeune homme est pleinement conscient, à un niveau instinctif. Ses plus beaux sourires n’ont pas lieu lorsqu’il dévisage un miroir ou un objectif, mais une personne qui a de l’importance dans son cœur.

    Il a un cœur, même s’il échappe aux lois morales actuelles… en remontant aux racines de la chrétienté, au moins ; en tant que païen de l’âge de fer, il serait même le brave type de la communauté. Les grandes phrases et la philosophie n’étant pas son fort, il apprécie les contacts physiques, qui lui permettent d’exprimer son soutien sans se prendre la tête avec des questions de vocabulaire. Très fier de son physique, très fier de ses brillantes décisions, très fier d’en affronter les désastreuses conséquences, Ty est aussi très fier de son humour, pourtant bruyant et discutable. Il aime rire aux éclats, comme il aime se fâcher tout rouge ; garder les émotions à l’intérieur, c’est bon pour les fillettes et pour les vieux. S’il est un rôle qu’il aimerait jouer au cinéma – après tout, des mannequins qui se retrouvent au cinéma, ça s’est déjà vu – ce serait un chef barbare, admiré de ses vaillants compagnons, du genre qui jette sa coupe par-dessus son épaule après l’avoir vidée d’une traite. Juste pour le look, bien sûr : il ne boit pas d’alcool. Oui, si vous vous posiez la question, ce serait ce genre de film où les femmes n’apparaissent que très brièvement, pour se faire enlever, pour se faire délivrer héroïquement, et pour poser à côté du héros dans la glorieuse scène de fin. Ty aime protéger les femmes, il aime faire le beau à côté des femmes, mais on ne peut pas dire qu’il aime les femmes à proprement parler.


    ● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.
    Est-ce que je vous ai dit que Ty avait un humour bruyant et discutable ? Il aime se présenter comme « un humain noir ». Puis il ajoute : « okay, pas vraiment noir, mais franchement basané. » Ses photos de mannequin ne mettent pas forcément ce trait de sa personne en valeur, à vrai dire il est souvent maquillé et éclairé de manière relativement artistique et, comme il le dit, perd un peu de sa texture dans le processus. En période de paix, quand il se repose sur ses lauriers entre deux contrats, il en profite généralement pour sortir et bronzer un peu. C’est plus souvent en marchant dans la montagne, en escaladant des falaises ou en piquant une tête dans la mer glacée qu’en se reposant sur un transat. Il est actif, sportif, intenable, et une autre de ses blagues de mauvais goût est que ses parents seraient devenus dingues s’ils avaient dû le supporter pendant les vacances. Après une enfance légèrement hyperactive, il a aujourd’hui appris à canaliser son énergie dans des périodes de ses journées qu’il consacre à quelque chose qui soit vraiment capable de le défouler.

    Professionnellement, il est plus ou moins officiellement obligé de se maintenir en forme, du moins en surface, voire d’utiliser des produits à cet effet, et comme ses collègues il lui est arrivé de mettre sa santé en danger ; à présent qu’il commence à se faire un nom, son orgueil de beau gosse lui permet de dédaigner ces périlleuses tentations, que son insouciance d’éternel vainqueur lui avaient fait accepter autrefois. Il a quelque peu endommagé son foie dans l’affaire et doit de ce fait le ménager ; il évite donc l’alcool et évite les excès, ce qui le frustre parfois en sortie avec des amis, car il a l’impression d’apparaître comme la faible créature délicate au milieu des autres qui s’empiffrent joyeusement. L’image, c’est une chose qu’il garde à l’esprit quelles que soient les circonstances ; sans être superficiel outre mesure, il n’est jamais négligé. Il aime à penser que son indigne père appartenait à l’une de ces lignées de gentlemen britanniques qui crapahutaient dans la jungle sans perdre leur monocle, jouaient au bridge sur le Titanic en train de couler, ou encore interprétaient des agents secrets dans des classiques du cinéma. Il n’a pas d’informations à ce sujet, mais il se conforme dans la mesure du possible à cette noble tradition. Par exemple, il aime les jeans, en tant que matière, mais il s’applique à les porter avec élégance. Même déchirés au niveau des genoux.

    Le retour de l'Esperanza ^^ {OK} Sanstitre2-71


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Requiem

    Âge : 27
    Poste Vacants ? : [X]oui []non
    Comment avez-vous connu le forum? : Aiden me l’a présenté.
    Fréquence de venue : 7/7 tant que je peux.
    Codes : {Oki by Grosminet}


Dernière édition par Ty Javier Esperanza le Jeu 13 Sep 2012 - 10:24, édité 1 fois
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