I Can Fuck You All The Time


Mary-Jane & Mikeal

J'EN AI MARRE DE CES MAUDITS GOOOOOOOOOOOOOOOSSES ! Marre, marre, marre. Je déteste les gosses, vous le savez ça ? Et je dois faire des allers retours entre l'orphelinat, un peu Orpheo, mais juste un peu, je n'aime pas trop pointer mon nez là bas, mais vu que j'ai rencontré d'autres professeurs il faut que j'y aille aussi. C'est ... Super compliqué comme situation. Du coup, quand je suis à l'orphelinat je fais attention à ne pas croiser trop de personnes. De grandes personnes surtout. Oui, je sais, il y a aussi tous les gamins. J'ai dit que c'était une situation compliqué. Juste que ... Ils veulent aussi que je leur enseigne la télékinésie. Je vous raconte pas la galère. Je déteste ce job.

Du coup, je suis parti, loin, très loin. Non, pas si loin que ça en fait, je suis à Glasgow. Je sais pas comment je suis arrivé ici mais j'y suis. Et je suis dans un club. J'ai besoin de décompresser et j'ai besoin d'Anja pour la situation délicate dans laquelle je suis. Enseigner au Mystery en tant que sorcier noir au risque de se faire choper par d'autres gosses ? Ou être à Orpheo et dire qu'il faut attaquer l'orphelinat ? Chose que je ne dois pas faire, sauf si je suis sûr de nos forces placées à Little Angleton.

En plus, mes magnifiques collègues sorciers noirs ont détruits ma maison. Vous vous rendez compte ? Ma maison ! Ils vont me la repayer, il n'y a pas moyen, je reveux ma maison. J'y étais bien là bas. Et puis, il y a Ciara aussi qui s'est enfui. Père ne le sait toujours pas. Je devrais plutôt l'appeler Cornelius. Si je lui dis qu'elle s'est enfuie ... Ma punition sera terrible. Il ne comprendra pas que je me suis fait assommé par le grand Dorian. Ironie, bien sûr. Il me dira "il aurait fallu que tu la mettes en sécurité avant"

MAIS C'EST LUI QUI L'A ENVOYÉE EN ECOSSE AVEC MOI ! Bordel. En plus on a faillit se faire choper une fois. Elle parlait avec un type la dernière fois. Au square. Je suis arrivé à temps pour pas qu'elle en révèle trop sur moi. Du coup, une fois à la maison, je l'ai attrapé par les cheveux, je l'ai traînée jusqu'à la porte de la cave, j'ai ouvert la porte et je l'ai balancé dans les escaliers. J'espère qu'elle s'était fait mal cette pute. Trahir ces maîtres. Non mais elle se prend pour qui ? Tout ça à cause de Cornelius ! Ils auraient du m'envoyer Savannah, elle au moins elle ne fait pas de connerie, et j'aurais pu la baiser autant de fois que je voulais. Alors que Ciara ... Disons qu'elle est loin d'être aussi soumise que ma chère Savannah.

Enfin, après je suis descendue à la cave pour la fouetter. Je l'ai attachée, la privant de nourriture et d'eau. Attachée les poignets au mur, elle n'a pas du bien dormir. Elle est resté plusieurs jours comme ça. Je l'ai faite un peu boire tout de même après, je n'avais pas envie d'avoir le cadavre d'une esclave sur les bras. Mais je lui ai fait retenir la leçon. Enfin, je croyais. Puisqu'elle s'est enfuie. Et cette connasse ne répond pas à son téléphone. Quoi de plus normal en même temps.

Quand je la retrouverais ... Elle va souffrir. Dommage que nous n'ayons pas de détecteur dans la famille. Je ne sais pas si on les appelle comme ça d'ailleurs et je m'en fiche. Je parle des gens qui retrouvent les personnes. Se serait pas mal, ils pourraient me retrouver Ciara comme ça. Et cette fois, je laisserais Cornelius s'en occuper. Sauf que moi aussi j'en aurais droit pour mon matricule. Excusez moi, mes phrases n'ont pas beaucoup de sens, l'alcool que je bois depuis tout à l'heure commence à se faire sentir.

Donc, je vais arrêter de me prendre la tpête avec tout ça, je suis venu ici pour oublier tout ça, pour boire, pour m'amuser et peut être baiser quelqu'un. Et je dis bien quelqu'un. Homme, femme, à ce stade je m'en fiche. En fait, je m'en fiche tout le temps. Mais disons juste que je préfère les femmes. Juste pour une chose : les boobs. Quoi que les hommes sucent vachement bien ... Enfin, tant que je n'ai pas de bite dans le cul, tout me va. Parce que oui, je suis un sorcier noir, un O'Callaghan, j'ai de la fierté. Je suis l'actif, jamais le passif. Non mais oh.

Même si d'un côté de la famille, il y en a une qui ruine complètement notre fierté. Bianca. Ce déchet. Elle fait tout de même partie de Rosenrot, car tous les O'Callaghan en font partis, mais ... C'est un déchet. C'est une pleureuse, une trouillarde, une ermite. toujours fourrée chez elle. On la renie complètement. Je ne sais même pas comment on peut la garder en vie. Même ma mère la déteste. Enfin, elle ne vient pas trop fouiner dans nos affaires, encore heureux, donc ça va. A peu près. Et puis, ses pouvoirs la détruisent aussi, c'est très comique à voir. Les rares fois où on la voit, je prends des pop corns et je la regarde se torturer. Et après on l'expulse du manoir. On ne va quand même pas garder cette horreur chez nous !

Je préfère de loin Alfred. Et oui, Alfred est un prénom de fille. Je trouve ça classe. Et puis elle est marrante. Moins dur que mes vieux en plus. Je crois que j'aurais préféré que se soit elle ma mère. M'enfin, ce n'est pas grave.

Boire ! Barman ! Un shot, et deux cocktails. Allez, plus vite. Ah oui, ce con n'est qu'un vulgaire humain. Déchet de la nature. J'ai envie de le tuer, là, sur le champ. Cela fait trop longtemps que je n'ai tué personne. Tous mes collègues ont pu faire la fête et tuer plein de petits enfants. Et moi ? J'ai été assommé ! Bordel ! J'ai besoin de sang sur mes mains. J'en ai besoin ! Comme tous les sorciers noirs en fait.

Redwan est venu ma narguer pendant la réunion. Ou quelques jours après. Comme quoi il y avait du sang partout. Et que je peux voir son oeuvre d'art dans le hall. Du sang sur les murs. c'est vrai que c'est beau. Avec des têtes que des pics. Têtes des enfants morts. Mêlés ou humains. Les sorciers ont des vrais sépultures. Et moi ? Je n'ai pas le droit de faire tout ça. C'est cruel. Parce que même si je traîne à l’orphelinat, je dois me faire le plus discret possible. Ils espèrent faire croire que j'étais en quelques sorte le prisonnier des sorciers, je crois. Toute cette situation est très compliqué, et Anja n'a pas encore eu le temps de discuter avec moi. Donc j'attends, je fais ce que je peux. Je ne suis qu'un soldat, je ne connais pas les grands plans. Et ils veulent que je sois à l'orphelinat, ce qui complique les choses. Pauvre de moi. Enfin, tant que les professeurs prisonniers ne me voient pas vagabonder libre dans l'orphelinat ça me va. J'évite les plus grand pensionnaires aussi.

Par je ne sais quel miracle, le barman apporte des boissons. Je les attrape, je dépose des sous et je vais rejoindre une femme, assise à une table. Bon, je vais tenter la technique de drague pourrie numéro un. Donc je m'assoie, sans demander la permission parce que vous savez que je suis un être très poli. Surtout quand j'ai envie de tuer et/ou baiser. Dans ce cas là, les deux.

- Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous étiez seule.

Je pose les verres sur la table, dont un en face d'elle, que je fais lentement glisser, pour qu'elle comprenne qu'il lui appartient, je la regarde dans les yeux pendant tout ce temps.

- Je suis donc venu vous tenir compagnie.

J'ajoute un clin d'oeil ainsi qu'un magnifique sourire Colgate parce que oui, je me suis brossé les dents juste avant de venir. Même si j'ai bu quelques verres avant, tout seul, je doute que ça ait terni mes dents.

Merde, j'ai envie de fumer. Oh, un cendrier sur la table. Miracle, j'ai le droit de fumer*. Je sors donc une cigarette et mon briquet que je m'empresse d'allumer. Ha, cette fumée nauséabonde qui remplit mes poumons, c'est un vrai bonheur.



*= HRP : Je sais on a pas le droit de fumer MAIS C'EST POUR LE BIEN DES POUMONS DE MIKE

La femme sourit. Elle prend le cocktail et commence à la boire à la paille. Bien.

Vous savez, les boîtes de nuit, c'est génial. Parce qu'il y a des femmes, et des hommes. Partout. Et ça recherche la baise. Enfin, pas forcément mais beaucoup, oui. Genre, moi. Du coup, s'il y a beaucoup de fille, ça fait qu'il y a beaucoup de vagins (logique) et les vagins, c'est trop génial. Vous savez qu'on peut mettre plein de truc dans un vagin ? Ouais, une bite pour commencer c'est pas mal. Et c'est le mieux d'ailleurs aussi. J'ai déjà foutu une règle dans le vagin d'une nana pour voir combien mesurer celui ci... Je crois qu'on était un peu défoncé ce jour là. Mais c'était drôle, on s'est bien marré. Je préfère ne pas me prendre la tête avec mes conquêtes, c'est une meilleure ambiance après. Et avouez que c'est plus sympathique.

Du coup c'est pour ça que je suis venue de cette manière à cette table. Il faut d'abord établir un lien. Même si ... J'ai pris une technique de drague extrêmement pourrie. Je suis sûr qu'elle va le remarquer. Qui ne le remarquerait pas de toutes façons ? Ça fait tellement pitié. Enfin, il y a quand même pire. Mais ce que je fais n'est pas très glorieux.

-Eh bien, merci, je suis enchantée...

- Mike.

Je lève mon verre avant d'en boire une partie. C'est ... Acide. Azy, j'veux un vrai cocktail moi. Un Manhattan tiens ! C'est trop bien c'est truc. Enfin, l'alcool, j'aime ça. J'aime beaucoup de choses dans la vie en fait. Le sexe, la bouffe, l'alcool, fumer, la drogue, dormir... Non, en fait je crois que je suis une personne normale. Je finis vite mon cocktail, je sens pas assez l'alcool dedans. Et j'ai envie d'être bourré, je crois. Enfin, non, pas trop. C'est pas le top pour draguer après. Disons juste, être un peu pompette. Avoir quelques effets. Je choppe le serveur qui passe par la manche, je sais qu'il ne m'aurait pas entendu d'une autre manière et lui passe ma commande, lui faisant signe que j'en veux un corsé. Sinon c'est pas drôle. Je veux boire quoi, merde.

-Alors, je suis aussi à votre goût que vous le supposiez avant de venir me proposer ce verre ?

Je me retourne vers elle et m'approche. J'étais en face et me retrouve à côté, plus près, pour qu’on puisse s'entendre sans crier. Parce que c'est chiant au bout d'un moment et l'intimité, zéro, vraiment.

- D'avantage même.

Sourire colgate. Yeux charmeurs. Voilà comment on se rattrape d'une technique de drague sexy au premier abord. Le serveur m'apporte ma boisson, je le remercie d'un regard et lui tend un billet. Dix livres le cocktail, ça fait mal. Mais je m'en fiche. Je suis riche, voilà.

Je suis venue vers elle parce que je n'avais pas envie de me frotter à tous ces humains. D'abord parce que je suis trop clean pour le faire, ça ne ferait que me dégoûte. Ensuite parce qu'elle était seule à une table. Et enfin, parce qu'elle est loin d'être moche. Et habillée comme ça, ce n'est pas vulgaire, c'est plutôt attirant, c'est bien.

La plupart des filles en font trop, pas que se soit gênant, je m'en fiche en fait. Je veux juste pas coucher avec des thons. Mais parfois c'est décolleté qui montre l('intégralité du bonnet F, du maquillage too much, peau orange, lèvres rouges... Enfin voilà quoi, c'est trop. Elle c'est sobre, c'est simple. Ça aère, et ça fait du bien de changer de temps en temps.

- Les filles, ça ne vient pas à plusieurs habituellement ?

Je la regarde dans les yeux, l'air intéressé par ce qu'elle va dire, charmeur aussi, tout le temps. Sinon c'est pas drôle. Sinon, comment espérer qu'elle finisse dans mon lit ? Parce que je suis là pour ça. Pour décompresser, j'ai besoin de baiser. voilà, c'est comme ça, c'est dit. Ou sinon une bonne grosse cuite ou un joint. C'est pas mal aussi. Mais le sexe c'est quand même mieux, surtout que je prends vraiment le pas, je me sens supérieur et j'ai le contrôle de la situation, vous voyez ? C'est psychologique en fait tout ça.

Bref, c'est juste pour savoir ce qu'elle recherche. Une manière détournée et un peu moins pompeuse de le demander en fait. Parce que nous les mecs, qu'est-ce qu'on peut être lourd parfois.Et manquer de tact aussi. Il faut être à l'écoute de la personne ! Et c'est moi qui dit ça. Bref, elle est venue pour baiser ou juste pour se faire chier ?

Voilà, je m'étais présenté. C'était fait, c'était dit, je ne pouvais plus revenir en arrière, ma vie était fichue parce que j'avais avoué mon identité à cette femme ! Je plaisante. "Mike". C'est drôlement pratique de s'appeler Mikeal en fait, même si l'orthographe de mon prénom est quelque peu ... Étrange. Je me demande vraiment ce qui s'est passé dans la tête de mes parents ce jour là. N'importe quoi. Ces vieux alors. Enfin, ça fait original, et au moins j'ai un surnom bateau, passe partout alors tout va bien, j'ai même pas à mentir pour ça. Il ne manquerait plus que je m'appelle Smith et tout irait bien. Enfin, pour ce genre de soirée, uniquement le prénom suffit amplement.

-Mary-Jane. Si tu trouves ça trop long ou trop coincé, tu peux utiliser Mary, ou M-J. Enfin ça n'a pas tellement d'importance, ce n'est pas comme si on allait se marier.

Je lâche un petit sourire, hypocrite, bien entendu, vous avez l'habitude de moi maintenant, vous devriez savoir que je ne pense pas un mot de tout ce que je lui dis. Enfin, un peu quand même, j'ai déjà dit que je ne couchais pas avec les thons. Mais si la coucherie pouvait arriver plus vite, se serait tellement mieux ... Parce qu'il y a trop d'humains partout là, je ne me sens pas vraiment ... A l'aise, si vous voyez ce que je veux dire. Donc on baise, et on se casse, c'est bien ça non ? Et puis, pourquoi dire nos prénoms ? Je m'en fiiiiiiche, je vais pas dire "Oh oui Mary, suce moi Mary !" Je pourrais, mais c'est vraiment pas mon genre. Alors je ne le ferais pas. J'ai retenu son prénom quand même. Mary-Jane. Ses parents aussi sont des vicieux, ahaha. Sinon, elle a dit trop de choses d'un coup, ça va pas du tout. PAS DU TOUT. Je veux dire, qu'est-ce que je m'en fiche ce qu'elle pense de son prénom, franchement ? J'en ai rien à foutre, voilà. Si tu veux qu'on t'appelle MJ, tu dis que tu t'appelles MJ. On te pose pas de questions, c'est touuuut. Et sinon tu leur fous deux tartes dans la gueule, voilà. Mais toi, c'est sur tes fesses que ça va arriver, mouahaha. You know what I mean.

Elle sourit alors, d'un air assez charmeur. Sauf que, c'est moi qui suit censé la draguer. Bon, j'aime bien aussi me faire draguer mais là je sais pas, j'ai envie de l'insulter dans ma tête, ça me soulage ça aussi, c'est cool. Je suis assez méchant en fait. Ha mais oui, je suis un noir, les noirs sont méchants. Enfin, pas tous, mais yen a ... Mon dieu, ça me donne envie de soupirer, j'ai même pas envie d'en parler, il faut que j'oublie tout ça. Aller, zou, au fond du placard !

Au moins elle répond à mes avances, donc c'est plutôt cool, c'est ce que je devrais me dire, n'est-ce pas ? Oui, c'est ça, alors u lieu de faire le chieur Mike, tu souris aussi, d'accord ?

-Alors c'est parfait.

J'hoche la tête en signe de ... D'accord ... Ouais, c'est ça, j'ai oublié le mot. Ya négation et ya l'autre. AFFIRMATION. Je crois, j'en sais rien, je m'en fiche. Non, j'ai même pas encore trop bu. J'en suis juste à mon deuxième verre, et elle uniquement à son premier, et( c'est plus problématique.

- Vou... Veux-tu un autre verre ?

Parce que j'invite. Et oui j'ai voulu la vouvoyer. Mais j'aime pas vouvoyer les gens. ALORS FUCK LE VOUVOIEMENT ET FUCK LA POLICE ! AHAHAH. Pitié, qu'il n'y ait aucun télépathe dans la salle sinon je meurs. Et surtout je suis repéré à des millions de kilomètres. Ma méchanceté est mise à jouuuuuuur. Mon dieu, faudrait surveiller ces pensées en fait, j'essayais de faire gaffe en Ecosse quand même mais ... C'est tellement dur. Olalala. J'ai toujours pensé ce que je voulais quand même. Je veux dire, la liberté de penser, ça reste dans ta tête. Et avec les télépathes t'as plus AUCUNE intimité. C'est trop naaaaaaaaase.

Je dis ça au moment où elle finit son verre quand même, n'est-ce pas fantastique ? Et si elle en reprend un, je rebois aussi ! C'est mal, je sais. Et si elle en prend pas bah ... Je ferais sans. Se sera dur mais bon. Par contre, je n'ai aucune envie d'aller danser. Je ne suis pas assez ... Trop sobre pour faire ça. Me mêler à cette foule ... Beurk, ça me donne envie de vomir, ça me fout des frissons rien que d'y penser.

-Surement, mais je n'ai pas beaucoup d'amies femmes, étrangement.

Mais ta vie est passionnaaaaaaaaaaaaaaaante Mary-Jane ! C'est fou ça. Aheum. C'est vrai que je suis plus souvent avec des filles de mon côté aussi. C'est étrange. Je crois. Enfin, je connais surtout plus de filles que d'hommes. Ahaha. Trop bizarre. Ca me perturbe beaucoup mais d'un autre côté c'est cool. Au moins si j'ai envie de baiser j'ai l'embarras du choix. Mais généralement je plante pas ma bite dans les gens que je connais. Sauf Bleu. Mais elle, c'est mon plan cul, et elle en profite bien. En plus c'est elle qui m'a proposé ça. Je n'ai fait que dire oui. Elle a besoin de baiser, il n'y a aucun soucis, je réponds présent !

-Mais peu importe, puisque sinon, vous ne seriez pas venu m'aborder, n'est-ce pas ?

Je la regarde du coin de l'oeil, avec un sourire en coin. C'est vrai, c'est vrai. Ou alors peut être que non. Une orgie, c'est cool aussi. Ahaha. Je m'aime. Beaucoup. Je fais tourner l'alcool dans mon verre en gardant mon sourire.

- Qui sait ?

J'avale les dernières gouttes d'alcool cul sec et le pose sur la table, près du sien, j'effleure sa main, la regarde et m'affale dans le canapé. JE m'étire et passe ensuite mon bras derrière ses épaules. Comment ça j’innove pas ? Ouais, je sais, c'est vu et revu et rerererevu. Mais bon, ça marche tout de même.

Hey, Mary-Jane, on baise ?

Vas y, prends un cocktail chère demoiselle, j'aime bien baiser les femmes qui sont dans les vapes, j'ai l'impression qu'elles ressentent beaucoup plus de choses et par conséquent, elles sont plus ... Comment dire ? Expressives, c'est ça, et du coup ça renforce énormément mon égo, j'adore ça. Je veux dire, avoir une femme qui jouit entre tes cuisses, à grands cris, ce n'est que bon pour toi, tu ne vas pas être déçu, tu ne vas pas te dire "merde, je suis nul", non, tu vas sourire et lui en donner d'avantage, ou pas. Parce que je pense d'abord à mon plaisir, mais c'est vrai que de faire jouir une femme y contribue. Grandement d'ailleurs.

Elle me montre alors la carte. Elle tend son doigt sur un cocktail bleu. C'est joli, c'est mignon, j'ai pas envie de prendre ça. Je vais prendre le orange à côté. Parce que j'aime bien son nom. Je choppe alors encore une fois le serveur qui passait par là en le tirant par sa chemise car il est dos )à nous, ça ne lui plaira pas mais tant pis pour lui. Je lui commande alors un Blue Ocean, car c'est ce que ... Cette fille (je n'ai pas oublié son prénom, pas encore, je n'ai juste pas envie de la nommer. Un vagin est un vagin, ça n'a pas de nom.) et un Sex on the beach, avec un clin d’œil à la donzelle en même temps. Dommage qu'il n'y est pas de plage dans les parages. Enfin, je ne crois pas.

Et maintenant, il faut à nouveau attendre que ce connard de serveur revienne avec nos commandes. Et effectivement, que je le tire par sa chemise ne lui a définitivement pas plu, ce regard qu'il m'a lancé ... Oulala. Mais si seulement il pense qu'il me fait peur ... Je rigole. Pour la peine, il n'aura pas de pourboire. Comme si c'était mon genre d'en donner de toutes manières, vous pouvez toujours crever. Sauf si vous êtes une personne avec qui je veux coucher. Là, ok. Sinon, non. Jamais de la vie. Enfin, même pour coucher avec quelqu'un qui me sert je ne suis pas obligé de laisser un pourboire. Il suffit juste de conclure avant que je ne me barre. Tout simplement. Je suis diabolique. Sinon, c'est vrai que c'est plutôt mal vu, pauvres petits humains susceptibles. Je les déteste, vraiment. Je crois d'ailleurs que ma conquête du jour en est une, mais qu'importe, j'ai couché avec je ne sais pas combien d'humains dans ma vie, donc bon. Un de plus ou un de moins, je ne verrais absolument pas la différence.

-T'es aventureux, dis moi.

Je ris à nouveau. Pas vraiment aventureux. Disons juste que j'aime le sexe, n'est-ce pas ? Oui, c'est ça. Et une orgie, c'est cool. Sauf quand tu te retrouves un uniquement à regarder, là c'est moins cool. Oui, ça m'est déjà arrivé. Les deux filles étaient tellement bourrées que ... Elles ont tout fait toutes seules. Et je n'étais que spectateur. C'était pas forcément désagréable mais j'aurais préféré qu'elles s'occupent de moi plutôt que je ne me branle tout seul de mon côté à les mater.

Les cocktails mettent un peu trop de temps à arriver à mon goût. Mais je change vite d'avis en voyant le comportement de la femme à mes côtés. Elle commence à caresser la main que j'ai sur son épaule. A croire qu'elle ne l'avait pas encore remarqué, c'est surprenant. Et voilà maintenant qu'elle... Me ... Fait un ... Câlin ? J'ai l'impression que c'est ça, disons qu'elle s'est collée à moi, ça me répugne assez. J'ai pas envie d'être comme ça. Beurk. Mais je ne dis rien, bien évidemment, je continue juste à sourire tandis qu'elle caresse ma mâchoire.

Aucun serveur n'est en vue. Du coup je ne sais plus si je suis heureux ou non qu'il ne soit pas encore là. Enfin, profitons de ça pour faire avancer les choses. N'oublions pas que mon but de ce soir est de baiser. Et plus vite se sera fait, plus vite je serais moins sur les nerfs et je pourrais aller ronfler dans mon lit. Non, je ne ronfle pas, tout de même. C'est juste que cette journée a été éprouva,te et que je suis crevé. Donc faisons les choses vites. Vite, mais bien, quand même. Sinon j'aurais fini avec une branlette, mais c'est tellement moins amusant.

Alors que MJ me regarde, oui j'ai finalement décidé d'utiliser son prénom, je fais ce que je veux, c'est ma tête, j'emprisonne son menton dans ma main droite et pose mes lèvres sur les siennes. Je les entrouvre également en espérant qu'elle me suive. Nous avons tous les deux bu, ça devrait pas trop se sentir, ça devrait même avoir un gout plutôt agréable, n'est-ce pas ? D'ailleurs, ses lèvres sont plutôt fraiches et légèrement humides, c'est agréable.

Ma main glisse alors le long de sa joue, jusqu'à sa nuque où je l'empoigne pour renforcer cette étreinte. J'ai encore plus envie de baiser qu'auparavant, maintenant que je sais qu'il y a quelque chose en plus qui est possible.

Mais voilà que j'entends le serveur qui est là. J'ai entendu les deux verres se poser sur la tables, mais je le sens qu'il attend, je l'entends tapoter du pied par terre. Quel rabat joie. J'interromps alors notre baiser, regarde extrêmement mal l'homme debout devant nous, jette un billet sur la table, le compte rond, et me rassoie normalement dans le canapé tandis qu'il part. Il doit forcément sentir le regard noir qui émane de ma personne.

Enfin, je m'avance vers la table pour prendre nos deux boissons, tend la sienne à Mary-Jane et prend la mienne de l'autre main. Je fais teinter mon verre contre le sien, est-ce la première fois ? Je ne sais plus, je ne me souviens plus, tout ça m'est bien égal.

- A une magnifique soirée en perspective.

J'ajoute un regard malicieux et boit goulument mon cocktail, tout en la fixant du coin de l’œil. Je repose alors mon verre sur la canapé, à côté de moi. C'est à dire que je le tiens encore d'une main. J'aurais pu aussi le poser sur mon genou, mais non, j'ai choisi sur le canapé. Je pose alors une main sur une de ses cuisses. Mais pas vers le genou, non, c'est pas drôle sinon. Plutôt haut. Et vu qu'elle est en robe, je passerais bientôt, sous la robe. Bientôt. Ahaha. Et on passera une magnifique soirée, n'est-ce pas ? Moi dans tous les cas, je le sens.

Vous ne savez pas là, mais je fais la fête dans ma tête parce que je ne me suis pas pris de grosses baffes alors que je l'ai embrassée. Certes, parfois il faut tenter, se jeter à l'eau et tout ça, et puis, elle avait l'air réceptive à mes avances donc j'ai tenté. Et elle a répondu ! Donc pas de baffe pour le Mike, tout va bien, tout va parfaitement bien. Vous pensez que je vais pouvoir me la faire ? Se serait vachement cool quand même. Je veux dire, si c'est elle qui passe entre mes jambes, j'aurais pas à rechercher quelqu'un d'autre, à recommencer tout ce manège et tout ça, du coup se serait beaucoup mieux, m'voyez ? Je veux dire, j'ai envie de baiser, d'autres personnes ont forcément envie de baiser aussi, donc pourquoi se serait pas clac clac, paf paf, c'est fait ? Parfois, ce n'est pas mieux de juste le faire, sans passer par toutes ces étapes à mourir d'ennui de socialisation ? Ou alors je suis le seul à penser de cette manière. Enfin non, je suis pas le seul. Mais bon, ya pas beaucoup de sorciers noirs qui font ça, je dirais. Les autres répugnent à coucher avec les humains. Moi, je m'en fiche. Tant que je n'engendre rien, c'est juste du plaisir, et puis c'est si naïf, si facile à berner, et puis ils ont aussi ce genre de besoin, alors pourquoi ne pas juste le faire avec eux ? Et puis ma vie sexuelle ne regarde que moi.

Alors que je pose ma main sur sa cuisse, elle répond encore une fois à mes avances. Merde, j'ai de plus en plus envie. Saleté d'alcool. Enfin, je sais tout de même me retenir. Donc non, je n'aurais pas d'érection en plein milieu d'un bar juste en roulant des pelles à quelqu'un, faut pas abuser quand même. Juste que ... J'AI ENVIE DE BAISER, MERDE. Et encore plus, voyez ? Et même si vous ne comprenez pas, j'en ai rien à foutre, royalement.

BREF. Je disais donc. Elle glisse des doigts frais sous mon tee-shirt, sa peau glisse contre la mienne, c'est une sensation plutôt agréable. Et plus j'y pense, plus je me dis qu'on aurait pas du commander ces cocktails. Parce que... Vous verrez. C'est la surprise du chef. Et le chef, c'est moi. JE SUIS LE MÂLE ALPHA. Non, ne pensez pas que c'est l'alcool qui me fait dire ce genre de choses, je suis tout le temps comme ça mais je le cache assez bien la plupart du temps. Et puis je suis pas bourré après trois verres, quand même. Légèrement pompette on va dire. Mais je ne suis pas vraiment joyeux dans cette condition, j'ai juste envie qu'elle écarte les cuisses et que je la fourre. Voilà. Mon dieu, quelle vulgarité, je me choque moi même ! Non, je plaisante, encore une fois. Vous devriez connaître mon humour tout de même, à force de me côtoyer.

Elle m'embrasse alors, et je sens plus d'envie dans cette étreinte. Envie qui me donne moi même encore plus envie. Alors je réponds, évidemment. Je ne laisse pas une demoiselle qui a envie de baiser, en détresse de cette manière, voyons ! Elle met ses mains dans mes cheveux, je lui mords la lèvre en interrompant tout ça parce que j'en peux plus. J'ai pas envie de baiser dans ces toilettes parce que ça veut dire que je vais revoir le serveur en partant et ... Caca le serveur. Il me reste la moitié de mon verre mais tant pis. Je siffle tout le contenu d'un coup. Ca devrait monter vite, n'est-ce pas ? Ca devrait être cool. Héhé.

J'attrape alors la main de MJ et la lève du canapé. Je me colle encore un peu à elle pour l'embrasser, je me retourne, agrippant toujours et me dirige enfin vers la sortie.

Une fois dehors, à l'air libre, je respire enfin le bon air. Plus d'humain ! MIRACLE. Enfin, moins. Mais ça fait déjà du bien, beaucoup de bien.

- Devrait y avoir des hôtels, pas loin...

J'le dis, juste comme ça, j'éprouve pas forcément le besoin de lui parler, je sais même pas pourquoi j'ai dit ça en fait, mais c'est pas grave, de toutes façons, c'est dit. Alors je commence à avancer, dans les rues sombres, désertes, croisant plein de ruelles encore plus sombres qui en amènent à des encore plus étroites. Ca doit pas être très bien fréquentée par là, cette idée me fait d'ailleurs sourire.

J'ai ... Enviiiiiiiiiie ... Bordeeeeeeeeeel. Finalement, boire un cocktail presque cul sec n'était peut être pas une très bonne idée vu l'envie de sexe qui me tenaille depuis tout à l'heure. Ca monte encore plus vite. Ca monte, si vous voyez ce que je veux dire. Mais pas trop non plus, quand même.

Je me mets derrière elle, mordille son cou pendant qu'elle continue d'avancer, glisse une main sous son soutien gorge pour palper... UN JOLI SEIN. J'AI UN SEIN DANS LA MAIN, AHAHA. Définitivement, boire ça comme ça, n'était pas bon. Enfin, je marche droit, c'est déjà ça. Mon autre main caresse son ventre, pour le moment. Parce qu'elle descend bien vite, pour remonter, saleté de robe. Les rues sont désertes, je risque pas grand chose, n'est-ce pas ? Bref, je commence à la toucher au travers de sa culotte. Mouahaha. Ca donne, encore, plus, envie. BORDEL. vcbfdhvjgdvncsdlk. Voilà. Nah.

Je lui fais faire alors volte face, la colle sur un mur dans une ruelle et l'embrasse à pleine bouche, ma main n'étant plus au dessus de la culotte cette fois, mais la touchant réellement, bien que se soit juste en surface, histoire de préparer le tout.

Je vais vraiment prendre le premier hôtel qui vient. Mais ils sont où ces connards ? Sauf si elle veut baiser dans la rue, pas que ça me gène, du tout en fait. Ca veut pas dire grand chose ça. Enfin, ça m'étonnerait qu'elle le veuille. Alors cherchons ce maudit hôtel.

Mais c'était sans compter sur ... Un gosse qui déboule et qui me bouscule. La fille m'échappe des mains tandis que je bascule dans la rue. Le garçon est tombé par terre, il doit avoir aux environs de quatorze ans. Un gosse. Il a réussi à m'énerver. Et ... C'est mauvais pour lui. Je me rapproche de lui avec un regard noir tandis qu'il me regarde, effrayé. Le lui fout un coup de pied, rien à foutre de qui peut me voir ou non.

- Raclure de l'humanité.

Je lui crache dessus par la même occasion. Il pue l'humain à plein né. Il est sale, il pue. Il me dégoute. Hors de ma vue, avant que je ne te bute, saleté. Il s'enfuit alors en courant. Et je me rends compte que j'avais oublié l'existence de ma conquête. Alors je me retourne vers elle, tout sourire, prend son poignet et continue d'avancer, comme si de rien n'était.

He's a dog, but he's dressed up like a sheep

Mary était dans le flou, un flou coloré et très excitant, en train d'embrasser Mike, qui commençait à lui mordiller la lèvre. Puis leur étreinte se désserra, et la jeune femme récupéra une part de sa lucidité en observant calmement son amant d'un soir finir son cocktail. Elle l'imita, et, avant qu'elle ne puisse reprendre ce qu'ils avaient interrompu, il lui prit la main afin de la lever du canapé. Ah, lui aussi avait besoin d'un peu d'intimité. Tant mieux. Mary lui sourit d'un air mi niais, mis charmeur. Elle était pompette, alors comme d'habitude, elle semblait un peu avoir vu la vierge à tout moment. Cette pensée la fit rire, elle pouffa toute seule, elle se voyait mal expliquer au jeune homme que la phrase "avoir vu la vierge" la faisait rire. Quoi que parler de vierge dans cette situation était comique. Il ne lui laissa de toute façon pas le temps de penser à cela plus longtemps, l'attirant à lui pour l'embrasser de nouveau, avant de l'entrainer vers la sortie. Mary-Jane ne put retenir un sourire de soulagement à cette pensée. Elle avait besoin de respirer. Une fois sortis dans les rues humides et noires de Glasgow, elle inspira fortement.

Mike profita de cet instant de répit pour lâcher sobrement qu'il devait y avoir des hôtels, pas loin. Mary hocha la tête.

-Surement.

Ils étaient essoufflés, et éméchés. Les joues rouges, quelque peu en sueur, cela se voyait qu'ils avaient envie. M-J était ravie. Ils étaient exactement dans le même état d'esprit. Ils continuèrent d'avancer. La jeune femme serra sa veste sur elle. La différence de température entre l'extérieur et l'intérieur de la boite était flagrante. Elle sentait ses jambes flageoler d'excitation, elle ne savait pas bien comment elle faisait pour tenir encore sur ses hauts talons noirs. De plus, sa robe était assez moulante, ce qui la rendait très sexy mais ne permettait pas une grande liberté de mouvement. Elle était donc maladroite, mais très joyeuse, gambadant dans la rue aux cotés de Mike comme un jeune faon. Celui-ci l'arrêta en lui mordillant le cou. Elle sourit et tourna son visage, sa joue venant caresser le nez de l'inconnu. Ses lèvres l'effleurèrent tandis qu'une main du jeune homme passait sous son soutien gorge, la faisant frissonner. Son toucher lui révéla qu'il était ravi d'avoir une part de sa poitrine entre ses doigts.

Il s'avéra qu'il était réellement impatient, car son autre main se mit à caresser son ventre, relevant sa robe, allant même jusqu'à caresser son intimité au travers de sa culotte, ce qui lui fit exprimer son désir par un souffle plus rauque que les autres. Elle se fichait de quiconque pouvait bien passer dans la rue à ce moment là. Surtout qu'elle était presque déserte, cette rue. Ils auraient pu tout aussi bien faire leur affaire ici, mais un hôtel restait plus pratique, elle pourrait y dormir, et ainsi éviter d'avoir à rentrer, en piteux état, chez son frère et sa belle sœur.

Son compagnon devait également trouver la rue à son gout, car il la retourna brusquement pour la plaquer contre le mur d'une petite ruelle sombre et adjacente, ne retenant absolument plus ses gestes, sa main passant sous le fin tissu transparent de sa culotte, et son baiser se faisant enflammé. Elle lui répondit sans condition. D'autant qu'elle pouvait sentir à présent son désir brulant, qui, en contact avec son bas ventre, l'enflammait tout autant.

Mais tout à coup, Mike fut projeté loin d'elle, Mary trébucha, et se rattrapa à une poubelle. Elle ne comprit pas exactement ce qui s'était passé. Un jeune ado à l'air désolé se tenait ici, près d'eux, et son amant semblait particulièrement énervé. Il lui envoya un méchant coup de pieds dans les cotes, qui plia le gamin en deux. La jeune femme eut simplement le réflexe de porter sa main à sa bouche. Elle ne put réagit de manière plus approprié, Mike crachait sur le garçon de manière dédaigneuse, et l'insultait. Raclure de l'humanité. M-J voulut s'approcher de lui, mais il s'enfuit. Et Mike reprit son poignet, comme si de rien n'était. Mary dégagea son bras, se sentant soudain très mal. Et s'il était un sorcier noir ? Sa remarque n'était peut-être que celle d'un misanthrope énervé, mais elle ne se sentait pas à sa place, elle voulait aller s'excuser auprès de l'adolescent, elle ne comprenait pas pourquoi il s'était tant énervé. Elle haletait à présent, mais plus de désir, elle voulait s'en aller, s'échapper. Elle ne voulait pas vivre avec le doute d'avoir éventuellement couché avec un sorcier noir. Et d'ailleurs, elle aurait du s'en assurer avant. Elle était humaine noire, bordel. Richard n'aurait jamais fait ça. Et dans tout les cas, cet évènement lui avait coupé toute envie. Voir ainsi la vraie nature de cet homme annulait complètement leur idylle nocturne.

-Lâche-moi, dit-elle d'un ton quelque peu bouleversé avant de se mettre à courir, ou du moins tenter de courir dans la direction où était parti le pauvre garçon. La tête lui tournait. Elle devait partir.

MJ répond assez bien à ce que je lui fais. C'est plutôt cool. Enfin, assez bien. C'est peu dire. Après tout, elle est toute mouillée sous mes doigts. J'en jouis déjà. Enfin non, je ne suis pas un précoce, il ne manquerait plus que ça. Vous imaginez tout de même ? Moi précoce ? Mais où serait le plaisir, je vous le demande, vraiment.

Passons, son souffle se fait plus insistant, plus dur, plus rauque, un peu comme le mien en fait. Toute cette excitation, ça me fait frétiller. Et j'en connais un qui a grande hâte de passer à l'action. Même si il aimerait quelques cajoleries avant. Tout de même. On verra en fonction de ce qu'il se passe hin. Après tout, c'est toujours du feeling chez moi.

Mais voilà qu'un gamin interromps tous mes plans. Certes, je comptais aller jusqu'à un hôtel, c'est plus confortable, même si je suis aussi capable de faire ça là. Dans cette petite ruelle. Mais lui, il m'a bien énervé. J'espère que je lui ai au moins fêlé une côte en le tapant dans le flanc. Au alors qu'il aura un gros bleu. Se sera déjà ça de prit. Et ça lui apprendra à ce con. Petit con.

Je reprends le poignet de la fille une fois que le gamin a détalé. Il a eu peur de moi, ahaha. Enfin, je continue mon chemin, comme si de rien n'était, comme s'il ne s'était rien passé. Mais elle a tout de même l'air d'avoir peur. Pourquoi ? J'en sais rien. Je veux dire, il l'a pas énervée ce gosse ? Ce moins que rien ? On était bien et il a tout gâché. Moi ça me fait chier. Et je suis venu ici pour m'éclaircir les idées. Loin de toutes ces choses trop petites à mon goût.

Mais voilà qu'elle fait glisser son poignet dans ma main. En gros elle s'échappe, c'est ce que ça voulait dire. Mais pourquoi ? Je regarde son visage. Effectivement, elle a l'air d'avoir peur ... De moi ? Sale humaine. Humaine faible. Beurk. Je pensais qu'elle serait d'accord avec mes gestes, mais apparemment non. Rah, ça me fait chier. Elle recule de plus en plus en plus. Beaucoup trop de plus dans cette phrase.

Et puis elle murmure quelque chose. Enfin, peut être pas, mais ce qu'elle a dit n'a pas atteint mon cerveau. Et puis elle se met à courir.

Quoi ? À courir ? Plan cul du soir ! Reste là ! Bordel. Ça fait chier. Je suis encore plus énervé, et j'ai encore plus envie de baiser. La flemme de retourner faire tout le bordel. Reste ici, femelle.

Elle trébuche légèrement, court en zig zag, mais bon. Moi aussi je dois pas être mieux. Alors je commence à marcher derrière elle. Plutôt vite. Au bout d'un moment je commence même à courir. Je fais des grands pas et la rattrape rapidement. Une ruelle sur notre gauche, encore plus sombre que la précédente. J'utilise alors ma télékinésie pour bloquer tous ces mouvements. C'est vite épuisant mais ça me permet de la rattraper en deux pas sans qu'elle ne bouge davantage.

Je la pousse alors dans le noir, me plaque contre elle et lui susurre à l'oreille.

- N'essaie pas de t'enfuir, ou tu le regretteras. N'essaie pas de crier non plus, ça ne servirait à rien. Tu vas voir, ça va être bien. T'avais l'air de bien aimer tout à l'heure. Alors finissons en.

Je lui déchire alors sa robe. Elle rentrera à poil chez elle. Elle n'avait qu'à pas me faire chier. Il ne manquait plus que ça, vraiment. Elle a mal choisi son gars pour le laisser planter là, une fois qu'il est chaud.

Je laisse choir son vêtement à terre et sa culotte le rejoint bien vite. Je prends alors sa main et la mets dans mon caleçon, lui faisant toucher mon intimité à présent bien dure et prête à être utilisée. Ma main sur la sienne, pour éviter qu'elle ne s'en aille, j'exécute de petits mouvements. Autant me faire du bien par la même occasion. Mais je n'en peux plus. Alors je déboutonne mon jean, baisse le tout jusqu'aux genoux, lui écarte les jambes et si elle résiste, un peu de magie m'aidera. Au pire, ça lui déchirera quelques muscles mais peu m'importe, tant que j'ai mon lot de plaisir. Et je m'introduis alors en elle, dans un gémissement de bonheur.

Elle essaie de me repousser. En vain. Elle est bien mignonne avec sa main sur mon épaule. Elle plante ses ongles dans ma chair, ça faut mal, c'est sur. Je vais me venger. En donnant de puissants coups de rein. C'est une belle vengeance je pense. C'est même certain. Je suis particulièrement fier de moi, je dois l'avouer. Elle griffe aussi. J'espère que je ne saignerai pas. Ce que je porte... C'est neuf. Ou presque. Bref, j'ai pas envie d'avoir du sang sur moi, surtout si c'est le mien. Surtout si c'est une fille qui s'est débattue pendant que je la violais. Je veux dire ... C'est nase. Naze ou nase ? Qu'importe, dans tous les cas c'est souligné en rouge. Dictionnary sucks. Oui, je me mets à parler anglais. C'est nouveau chez moi, j'ai décidé ça il n'y a pas longtemps. D'accord, à l'instant en fait. J'avoue.

Elle se débat encore et j'essaie de l'embrasser. Tentative qui montre qu'il ne faut pas rouler une pelle à une fille qu'on viole parce que ... C'est pas excitant. C'est nul. THAT SUCKS. Ahaha. Parce qu'elle essaie de crier. Oui je cherchais à couvrir les bruits pour éviter qu'elle n'ameute le peu de personne qui peuvent passer, mais finalement j'abandonne. Au pire, j'envoirai leur tête voler contre le mur.

Sa main dans mon caleçon est fraîche, et douce. Je suis choqué qu'elle ne la retire pas. Ou alors c'est peut être parce que je tiens son bras ... Et que je suis trop fort pour elle. C'est d'ailleurs sûrement ça. Mais mon pénis grossit, grandi et brûle de désir, d'excitation et je suis bientôt trop serré dans toutes ces couches, alors je fais descendre le tout pour être à l'air libre.

Oh, mais voyez vous ça. MJ est déjà prête à l'accueillir ! Jambes écartées, nue, toute mouillée. Ha, c'est moi qui ai fait tout ça et elle n'est pas consentante. Qu'importe. Je suis un sorcier noir n'est-ce pas ? Je suis méchant, vilain, la guerre est mon quotidien, j'ai rendu tant de gens triiiistes. Arrêtons de chanter un moment, le temps de la violer, voulez-vous ?

PENETRATIOOOOOOON.

Voilà, je suis rentré. Ça fait du bien d'être à la maison. Tellement de bien, c'est si chaud la dedans, tellement confortable. Enfin, j'amorce quelques petits mouvements sinon je vais vite m'ennuyer à juste être là sans rien faire.

Les gémissements commencent donc. Surtout pour ma part. Tandis que l'autre guenon continue de brailler. Et je me fiche de son plaisir. Tout à moi. Mon viol. Ahaha. Fallait pas me rejeter, ça aurait été meilleur pour elle. Ça lui apprendra à ne pas répondre aux désirs d'un sorcier noir. Et oui. Il fallait me baiser. Et pas me laisser, comme ça.

Enfin, je commence à raconter un peu n'importe quoi. En même temps, pénis in vagina ! On pense vite à autre chose ... Enfin, j'me comprends. J'veux dire, j'ai tout le plaisir là, voyez ?

Mais je m'en fiche que vous suivez mon raisonnement ou pas. Je baise nom d'un pénis ! C'est tellement beau ce que je dis. Je devrais devenir poète tiens. Oh, mais je suis musicien. J'écris des paroles, c'est un peu la même chose je pense. Au pire, qu'est-ce que je m'en fiche ?

Bordel, c'est tellement bon. J'accélère alors le rythme. Mes bourses claquent sur ses fesses en même temps. Ahaha. J'espère au moins qu'elle aime ça ! Malgré le fait qu'elle ne soit pas d'accord, je suis sur que ... Orgasme elle aura. Parce que je suis bon au lit, merde. Même quand c'est contre un mur. Et qu'il n'y a pas de matelas. Bref, en sexe, je suis bon, voilà.

Haaaaaa, j'en veux plus. Alors j'accélère encore et je tape plus profondément encore. Encore, encore. Mes mains se posent alors naturellement sur ses seins. Je dois lui faire mal, parce que je suis loin d'être tendre. Je le sais, et je m'en fiche. Je continue les mouvements de bassin, je me penche alors pour mordiller son téton.

Sinon, vous savez que j'ai bu. Et là c'est pas super confortable. Alors je vais juste le laisser aller quand se sera fini. Et j'ai l'impression que ça fait un petit moment que je fais ça tout de même. Certes, j'aurais pu la bouger ou quoi, mais elle aurait peut être voulue se débattre, alors je préfère rester comme ça et finir mon affaire.

Ça vient, ça arrive. Je donne une dernière accélération en rejetant la tête en arrière. Viennent ensuite de puissants coups, rapides mais à intervalles plutôt lents. Si vous voyez ce que je veux dire ...

Et un dernier, ou je reste enfoncé en elle. Je force tandis que mon sperme se déverse dans son vagin. Je pousse alors un râle de soulagement, de bonheur. L'éjaculation, c'est bon.

Je me retire alors, soudainement. J'espère qu'elle va tomber par terre, ahaha. Se serait bien drôle. Enfin, je me rhabille, je lui tourne le dos et m'en vais en sifflotant. Baiser, ça fait du bien.