Le temps passe, toujours aucune trace de cette soit-disant taupe... Je me demande si Tyrion a vu juste, enfin je préfère fermer ma gueule... Je fais, ce qu'il me demande de faire et point, étant donné qu'il me paye bien pour le faire. Je suis un tueur à gage, je suis celui qui sait comment satisfaire mes intérêts et Tyrion sait satisfaire mes intérêts, on est donc ami pour l'instant. Et puis, voilà que ma cicatrice au ventre se remet à me démanger, si soudainement. Cette fichue pute d'Eveleen, qui a osé me poignarder au ventre et me donner en plus un coup de pied dans la plaie, je la tuerai cette connasse. J'ai failli mourir et cela à cause de mon faible corps de femme, que je possède à cause de cette malédiction d'Aphrodite, cette grosse prostituée de Déesse. J'aime les femmes et leur jolie fente, cependant... Je n'aime pas les femmes en point dans devenir une et d'avoir une fente aussi, je suis une putain de mâle reproducteur... Merde !

L'orphelinat pue le cadavre et ne parlant même pas, des murs qui sent le sang séché, quelles idées de la part des Souls de refaire la décoration en rouge ? C'est dans longtemps le réveillon de Noël, merde... Ça pue et ça m'agace, je vais sortir prendre l'air. Je passe devant ma mère et mon frère et évidemment, seul ma mère vient me barrer le chemin pour me demander où je comptais me rendre. J'avais l'impression d'être prisonnier tout d'un coup, je lui réponds que je devais aller prendre l'air et que j'avais besoin de décompresser un max. Elle s'approche de moi et me chuchote quelque mot à l'oreille, du genre me remonter les bretelles sans me faire honte devant les autres. Oui, il m'arrive de péter un câble à cause de la présence des autres sorciers noirs, voyez-vous, j'aime avoir mon intimité et ma solitude pour bosser. Le fait d'être entouré de mes semblable, m'énerve, ils pénètrent mon intimité et bâclent mon travail.

Alors, je pète des câbles et je me bats avec tout monde, ce qui donne une mauvaise image des Sullivan. Je répète à ma mère que j'allais me tenir à carreau, si bien sûr, j'arrivais décompresser un peu. Il me regarde, elle hésite, mais pour finir, elle s'écarte de mon chemin en soupirant. Je lui adresse, mon plus beau sourire avant de me diriger vers la sortie et me rendre vers la forêt infesté de ces merdes de non-vivants. Les fantômes, c'est de la merde, mais parfois ils sont utiles pour quelque massacre. Je suis sortie de l'orphelinat, il devait être 8h du matin, j'ai décidé de revenir, il était 18h... Donc 10h dans les bois, on pourrait dire que je suis un mec qui aime les balades dans les bois, sauf qu'en réalité... JE ME SUIS PERDU, non d'un chien ! Mais qu'est-ce que c'est que cette forêt immense ? Et puis, le soleil commence à redescendre et je commence à voir moins clair. J'entends un bruit de craquement derrière moi...

Loin de m'effrayer, mais assez pour me faire perdre mon attention. Je me prends un pied dans une racine et je me casse la gueule. Rien de plus agréable que de tomber dans une flaque d'eau, je me relève furieux contre cette racine qui venait de voler ma virilité en une seconde. Je me retrouve sous ma forme de femme, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. La rage faisait gonfler chacune de mes veines. Un nouveau « crac » me surprend à nouveau, ce même craquement de petites branches, qui m'a fait perdre ma vigilance quelque seconde plutôt. Cette forêt est imbibée de magie qui circule tel un flux tout autour de nous, impossible de dire si j'étais suivie ou pas, mais j'avais la nette impression que j'étais observé. Peu importe, je suis retourné à l'orphelinat et il a fallu l'intervention de mon frère pour qu'on me laisse entrer dans l'orphelinat, étant donné que personne à par mon frère et ma mère sait que je deviens une « pute » de femme.

Oui, toutes les femmes sont pour moi, que des filles de joie, sauf ma tendre de mère, qui est une femme de malheur. Je monte vers mes quartiers et je cours vers la douche, pour la seul et unique raison, redevenir un homme avec une bonne douche chaude. Que ce fut mon bonheur, de constater qu'il y avait eu une coupure d'eau chaude... Non vraiment, je suis seulement condamné à avoir une fente, plutôt qu'un magnifique bâton virile entre les jambes, à cause d'une racine, d'une flaque d'eau et d'une putain de coupure d'eau chaude. Je laisse échapper un cri de rage, qui sans douter, a dû être entendu dans toute la vieille bâtisse. Je sors de la douche qui fut froide avec un regard morbide, il fallait que je me défoule sinon je risquai fort de me battre contre quelqu'un et je perdrai facilement étant donné qu'en fille, je suis faible, très faible... Après que ma mère est réussie à me forcer à porter ses fringue, car les miens étaient devenus trop grand, je suis descendue au sous-sol.

Je choisie au hasard, un des professeurs humains de cette orphelinat, qui a été fait prisonnier. Poignard militaire à lame noir en main, j'enfonce la lame aiguisée dans la gorge de l'homme avant qu'il ne comprenne ceux pourquoi je l'ai sortie de sa cellule. Je comme alors faire des vas et viens pour couper son petit cou comme une bonne tranche de jambon. Le sang se déverse sur le carrelage froid et vient m'éclabousser le visage dès que je coupe les veines jugulaires. Entendre les derniers sons de souffrance sortir de la bouche de l'homme, m'apaisa le coeur à un niveau prodigieux.

« Merci à toi, qui que tu étais... »

Dis-je à la tête de l'homme que je tenais dans mes mains ensanglantées, je pose la tête à côté de moi et j'enchaîne pour le dépeçage, je vais me servir de sa peau pour remplacer les rideaux de l'orphelinat... Quoi ? Pourquoi il y aurait que les Souls qui feraient la décoration, non mais oh !

Dépecer un homme, c'est presque aussi facile que de dépecer un animal. Enfin, ne dit-on pas aussi que les hommes sont des animaux et qu'ils sont apparemment des descendant des singes ou un truc dans le genre... Je ne me sens pas concerner, avec le sang sacré qui coule dans me veine, je descends sûrement d'un dieu, peut-être même de cette salope d'Aphrodite. J'ouvre l'homme aux niveaux du ventre, je remonte jusqu'au torse, puis je laisse glisse le poignard tout le long des deux bras. Jusqu'à là, je m'en sors très bien, je pourrai me reconvertir en bouchée de Little Angleton un de ces quatre. J'écarte la peau en dépeçant assez rapidement les deux bras de mon cher professeur, je n'ai jamais aimé les mathématiques. Une fois les bras ensanglantés libérés de leur manteau de chair, je m'attaque au torse pour dépecer le ventre sans toucher aux muscles centraux. Une sensation désagréable me parcoure le bas du dos, je me sens encore observé.

« Faut pas tuer. Sinon on va se faire engueuler. Ils veulent les garder vivant. Tu as le droit de torturer, mais pas de tuer. Sullivan. »

Je me retourne vers celui qui venait de gâcher ma petite détente, c'est un des Soul Color... Je n'essaye même pas deviner son prénom, toute la famille Soul c'est pointé avec tous leurs frères et soeur et même cousins, cousines... Un peu comme les Sullivan en gros, toute ma famille c'est aussi pointé et surtout pour cette débile de Remy là. Enfin non, pas Viola, elle est venue pour ce faire bien voir pas les autres, je me demande si elle a réussi à tuer des mômes, depuis que nous sommes là, elle est bien discrète. Je regarde le Soul tout en continuant à dépecer ma victime sans brancher à son commentaire, je l'ai tué sous la colère, j'y peux rien, il est déjà auprès du bon Dieu... Autant continuer à dépecer monsieur, non ? Puis déclic... Je viens de me rendre compte, qu'il m'a appelé « Sullivan » alors que je suis en femme... Subitement, mes va et viens avec le couteau s'arrêta, mon cerveau se mit à réfléchir à tout à allure. Peut-être, est-ce parce qu'il m'a vu avec en compagnie de mon frère et ma mère ?

« Dante. Ou devrais-je plutôt dire ... Rose dans cet état ? »

Mes poils invisibles s'irisent sur mon avant bras, il sait que je suis Dante... Comment ? Pourquoi ? Où en est-on arrivé là ? Ce mec va dire à ses potes, que je deviens une nana, que le super cowboy, avocat, milliardaire, célibataire, roi des grands fornicateurs que je suis, perd de sa magnifique virilité entre ses jambes à cause d'une putain de flaque d'eau. Je vais y laisser mon honneur, ma fierté d'homme est en danger, que dois-je faire ? Je peux lui couper la langue, mais je ne suis pas sûr que le reste de sa famille appréciera et cela pourrait provoquer une guerre entre la famille Soul et Sullivan. Ce qui n'est pas très malin, car Lucrezia avant d'être une Sullivan était une Soul... Rien que pour cela, je me dois de considérer les Soul comme ma famille même si je n'ai aucun lien avec eux. Je me lève poignard en main, j'ai l'air menaçant à première vue, pourtant, tant que je suis en femme, je ne rivaliserai pas avec ce mec. En femme, je n'ai pas de muscle, je suis un faible...

« Tu comptes faire quoi de ce corps maintenant ... Rose ?

- Rose ?! »

ROSE, mais cette couleur est horrible... Et puis, c'est quoi cette manie des Soul, d'avoir des prénoms qui commencent par une couleur ? DANTE, comme le héros qui traversa les enfers du Purgatoire... Je ravale ma fierté et me retient de lui sauter à la gorge... Du rose, c'est infâme comme couleur. Je préfère le noir et le rouge... Rouge ? RED !!! Ce mec, c'est Red Soul... Doux Jésus, avec qui je me suis retrouvé ici, seul en plus. Enfin, même s'il vient de me faire bouillir le sang, je dois avouer que j'aime bien ce type et sa folie. Je me dirige vers la table aux jambes rouillées, j'attrape une serviette et m'essuie le sang qui avait giclé au visage. La serviette n'a servi qu'à étaler le sang sur mon visage visage, pareil pour les mains, je devais être assez flippant à regarder. Je finis néanmoins à nettoyer le sang sur mon visage et mes mains avec un peu d'eau. Je me retourne vers Red, déjà un peu plus présentable.

« Qu'est-ce que tu attends de moi ? »

Il n'est pas ici seulement pour me donner un prénom de merde et me dire, qu'il m'a démasque...

Un soul ! Je n'aime pas les Soul, parce qu'ils sont une famille imposante un peu comme les Sullivan... Sauf que nous sommes censés êtres des familles ennemies à cause des différends organismes auxquelles nos familles appartiennent. Bien sûr, je n'aime pas les Soul, pas non plus pour la même raison que le reste de ma famille, car je n'appartiens ni à Croix, ni à Rosenrot. Je ne les aime pas depuis que je suis forcé de cohabiter avec eux, d'ailleurs je n'ai pas la plupart des sorciers du coup. Bref, parmi les Soul, il y avait Red qui venait de faire irruption au cycle féminine de ma pauvre vie de métamorphe de merde. Et voilà que monsieur rouge me trouve un surnom m'est des plus outrant, « ROSE »... Mais quel nom et mot horrible, c'est le contraire d'Hakuna Matata... Et là, le choc un peu, traumatisant... Monsieur Coca-Cola, me passe une main sur mon visage, comme une sorte de caresse... Je frissonne de dégoût avant d'écarter ma tête.

Non mais genre, lui... Il m'a pris pour une tepu, ou quoi ? Il a dit qu'il savait que j'étais Dante, non ? C'est quoi ce genre de caresse, qu'on fait à une petite minette pour la mettre dans son lit après ? Il veut mon poing dans sa gueule ou quoi ? Il veut peut-être que je lui montre ma queue, pour lui prouver ma virilité, je suis sûr qu'elle est plus imposante que la sienne ! Merde... Je frissonne encore de dégoût, non mais sérieux, c'est moi qui caresse le visage des filles d'abord, pas le contraire et pas sur moi.

« Tu étais tellement belle, avec tout ce sang ...

- Ouais ben, je n'ai pas envie que le sang sèche sur mon visage. Et ne me touche plus de cette manière, je suis un gars mon vieux... Un mâle, tu entends ?! »

Non sérieux, je vais lui montrer ma queue quand je redeviendrai un homme, il verra que c'est loin d'être un clitoris ! Rien que le gland, c'est la couronne d'un roi, je ne vous parle pas du corps de chevalier qui suit la couronne du roi. Bref... Je tente d'oublier le fait que quelque seconde plus tôt, je venais de perdre ma virilité à cause d'un geste d'un individu. Oui, il était vraiment proche de moi et je n'aimais pas parce qu'il était trop grand, me rappelant que les femmes servent à rien niveau taille... OUI, il y a de grandes femmes, je le sais puisque je m'en tape quelques-unes de temps en temps, mais elles sont rare celle-ci. Les femmes naissent plus petite que l'homme, cela est génétique... Par exemple, même pour une grande femme, le frère de cette femme en question sera plus grand qu'elle de quelque centimètre, c'est comme ça, cela est génétique. Personnellement, je n'ai rien contre les petites femmes, rien contre les femmes, tout court, mais je leur fois la guerre, quand j'en deviens une.

Parce que la féminité existe, la mienne aussi en ce moment, donc...
Je maudis les femmes, ouais, seulement pour ça.
Je suis un connard, je sais, mais...
Je vous mets mon doigt dans vos culs et je vous emmerde !

« Un peu de divertissement. J'en ai marre des gamins. »

Bim... Mon coeur rate un battement, me demandant quel genre de divertissement il recherchait en ma compagnie ?Oui parce qu'il en a marre des gamins, il a peut-être, besoin de peu de réconfort et de chaleur, le monsieur Rouge là, non ? Je me contente de lui sourire, sourire qui ressemble à une grimace. Je dois seulement avoir trop d'imagination, j'aimerais vraiment avoir la possibilité de contrôler ma transformation comme les autres metamorphes, pour redevenir un homme, un vrai, avec des poils à la bourse et des testicules. Mais vous imaginez un peu ? Je n'ai même plus de testicules, le symbole même du mâle, de la fertilité d'un lion digne de procréer avec la femme, bonne à chier des gosses... Non, j'ai des putain d'ovaire, des ovaires non de Dieu ! De plus, quand je reste trop longtemps en fille, j'ai... J'ai... J'ai des menstruations, moi un mec, un cowboy... Ma mère dit que je n'ai pas de cycle définie d'écoulement, comme les filles normales.

Moi, c'est dès que je deviens une fille...
Comprenez-vous pourquoi, je déteste rester une seconde en putain de gonzesse ? Comprenez-vous qu'il faille vraiment que ce type ne reste pas avec moi, avant qu'il ne soit trop tard ? S'il découvre cela, je suis fini... Pourquoi je dis ça ? Vous n'avez toujours pas compris ? Je commence déjà à ressentir des douleurs au bas du ventre et je porte un pantalon blanc... C'est bon, cela vous parle ?

« Alors, tu m'expliques ce ... Changement ?

- C'est juste une monstruosité dont la nature m'a fait cadeau... »

Dis-je sur un ton qui se voulait humoristique, mais qui passait plus pour un grognement aux deux derniers mots. Et voilà, je pause ma main sur mon ventre avant de lui sourire, pour cacher mon malaise. Du coup, je mordille plus les lèvres inférieures que je lui souris... Mais sérieusement, pourquoi ça fait autant mal pour un peu de saignement.

« Bon je dois aller aux chiottes, parce que j'ai envie de chier, c'est... C'est pour ça, que... Que je me tords de douleur, tu comprends Coca ? »

Il a intérêt à croire à ce mensonge bidon, oui bidon... En effet, parce que la douleur, d'une chiasse et un peu plus haut que celle d'une menstruation de merde. Merde. Voilà, que je commence à faire des comparaisons.

« Et comme je vais chier, je serais obligé de pisser assis... Ok, donc pas de jugement ! »

Mais qu'est-ce que je raconte, bordel moi... Bref, je remonte à l'étage et je m'enferme dans les chiottes. Pour l'instant, mon caleçon n'était pas tâcher, cool... Mais il était hors de question que je mette des lingettes hygiéniques et grand Dieu, encore moins, des tampons hygiéniques. Non. Surtout, les tampons sérieux, sinon je ne pourrais pas redevenir un mec, avec un tampon à l'intérieur de moi, quand même. En plus, sa ressemble à un pénis, un tout petit pénis, donc pas de ce truc en moi... Non, vous savez quoi, je vais utiliser du papier toilette à la place des lingettes. Pas mal, non ? Par contre, la dernière fois que j'ai eu mes règle et ça remonte à la dernière fois où j'étais coincé dans ce corps de gonzesse, qui entre nous, remonte à une autre époque... Bref... je me rappelle que, c'était dégueulasse, imaginez-vous, vous pissez un tout petit peu dessus, sauf que cette fois, la tâche sur le pantalon est rouge. Donc, je crois que je vais devoir prendre le rouleau de papier toilette avec moi, je crois...

Ce serait sage je pense... Bref ! Je place une bonne tonne de couche de papier toilette dans mon caleçon avant de le remonter, le pantalon en même temps. Maintenant, je dois endurer la douleur au ventre jusqu'à ce que l'eau chaude revienne. Ce n'est pas avec le sourire que je redescends au sous-sol, je soupire discrètement quand j'aperçois encore Rouge Coca.

Elle marche dans la nuit défiant l'obscurité qui l'entour, elle goûte à ce tendre fruit rouge dont un filet de ce jus sucré vient trouver un chemin de liberté entre ses lèvres, elle observe les vagues s'écraser au bord de la falaise avant de se jeter dans le vide. Elle ne croyait pas au destin, pour elle, chacun pouvait écrire sa propre destinée et qu'on a tous le choix. Etait-ce pour prouver ses dires qu'elle se jeta du haut de cette falaise ? Ou peut-être, s'est-elle remit en cause et n'a-t-elle pas supporté l'idée d'avoir tort ? Certain disait qu'elle était simplement posséder par la folie, d'autre disait qu'elle l'avait entendu dire qu'elle avait rencontré un enfant perdu qui dit-on qu'une fois qu'on rencontre leur chemin, on l'en vient à se perdre à notre tour. Elle se nommait Kendy Diuc et elle a été déclarée morte 6 ans auparavant, bien que les autorités ne sont pas parvenu à repêcher le corps. Elle avait disparu...      

« Bou. Fit-il, avant de rajouter. En fait Rose, t'as une tâche sur ton jean. »

Je regarde mon pantalon et il n'y avait rien pour l'instant, mais je suis certain que la tache n'allait pas tarder à faire son entrée sur la scène. Je sentais le papier se dissoudre entre mes jambes, une sensation dégueulasse. Franchement... Je pleins les femmes et je me pleins en ce moment. Je ne fis aucune remarque à la blague d'un mauvais goût de Rose Red... Rose Red ? Pourquoi je l'ai sortie ? Pour ceux qui ignore ce qu'est Rose Red, c'est un roman Best-seller concernant un Manoir hanté du nom de Rose Red. C'est marrant que ce manoir Serial Killer se nomme « Rose » et « Red »… Enfin bref, je m'égare. Je retourne à mon cadavre histoire de me détendre à nouveau, tout en me demandant si je devais allez voir ma mère ou pas. Je vous avoue que je n'ai pas le courage de lui demander des... des... des putains de lingette féminine. C'est juste une honte pour un mec avec autant de classe que moi.    

« Alors comme ça t'es de Rosenrot... Depuis combien de temps ? »

S'il comptait me tenir compagnie, autant mieux se connaître et sympathiser. Je ne vois pas l'intérêt d'être ennemie avec la terre entière, si au bout du compte, il n'y a rien de marrant. Et puis, les petits conflits entre Croix et Rosenrot ne m'intéresse pas, mais alors vraiment pas. Puisque de un, je ne suis ni de Rosenrot, ni de Croix... Je suis du côté de la richesse et si on me paye bien, je fais un excellent travail. D'ailleurs concernant le travail, Dorian m'a payé pour que je l'aide à réussir cet assaut, sans mon aide il aurait fait le même travail. Attendez, reprendre un orphelinat entre les mains d'une grand-mère et quelque bande clown, c'était moyen comme mission qu'on en sait qu'on était une armée comparé aux personnels du Mystery. C'est la seule mission dont j'ai pas envie de me venter les mérites, tellement qu'il n'y avait rien à faire. Saisir seul l'orphelinat, ça s'est du challenge que j'aurai avec plaisir tenter le coup.    

« Dis-moi Red, pourquoi ta famille donne-t-il des prénoms qui signifient une couleur à leur enfant ? »