Depuis six mois, j'enchaîne jour après jour la même affaire ; mon client est accusé d'avoir violé et tué 34 femmes durant ces dix dernières années. Apparemment, c'est du jamais vue pour les humains depuis l'affaire « Green River » aux États-Unis. Que c'est pathétique, nous les sorciers, nous avons un tueur en série « cannibale » du nom de Sirius Lecter, qui sévit depuis plus de 130 ans. Ce taré de Lecter utilise la chair de ses victimes comme aliment pour ses plats, qu'il mange et qu'il fait manger à ses invités sans qu'eux-mêmes le sachent. Un sorcier qui mange des humains, j'arrive à m'y faire bien que ce soit tout de même assez dégueulasse, mais qu'il mange les sorciers aussi, je vous avoue, qu'il me fout la chair de poule. Bref... Aujourd'hui, le juré a rendu leur verdict, l'accuser est non coupable, j'ai réussi, à lui éviter la prison à vie à la place, il a été placé dans un hôpital psychiatrique pour folie mentale. Pour moi c'est une affaire de réussi !

Maintenant que cette histoire est finie, j'ai envie de reposer mon petit cul de mannequin quelque part où on pourrait m'admirer... Pourquoi pas la piscine, je suis trop bon envers les petites humaines qui vont admirer le corps de leur tout puissant Dante. Oui merci, mes chevilles vont bien. Donc, la piscine ? Je dois avouer que ça fait un long moment que je n'y suis pas allée, la dernière fois je devais être gosse, ouais parce que je ne m'en souviens plus très bien. Je suis rentrée chez moi, ma mère était en train de lire un livre bizarre sur la Psychiatrie, mon frère est venu m'accueillir pour me demander qu'elle était le verdict de l'affaire d'aujourd'hui. Je lui ai répondu que c'était une réussite, bien entendu, un criminel de sauver, un. Il me demande si je vais quelque part, car d'après lui je semble bien presser. Evidemment, je lui réponds en lui disant la vérité, mon frère peut se montrer vraiment embêter quand il veut savoir une chose.

- La piscine ?! S'exprima alors ma mère d'un ton étonné, je lui réponds d'un petit oui tout naturel.

- Et tu en fais quoi de ton petit problème avec l'eau ? Reprit-elle d'un sérieux étouffant.

- C'est bon, c'est cool... Je vais pas aller dans l'eau, je vais juste me faire des conquêtes.

Samaël se mit à rire avant de repartir d'où il venait, ma mère elle me fixait toujours avec des yeux revolvers. Et je la comprends, en femme je suis si petite, si faible, sans compter le fait, que j'ai failli me faire tuer par un humain noir sous cette forme... Ouais, s'il y avait pas eu ce flic humain, Scott, je ne sais plus quoi, je serai mort. Et ma mère est toujours furieuse que cet humain m'est secouru, car maintenant, je dois une vie à cet humain en question. Le fait que je devienne une femme en public, déjà gros risque de révéler mon identité magique aux pitoyables innocents, d'une, de deux, gros risque que je tombe dans un merdier avec les Geek du paranormal, ou les Fan de Ranma ½. Je suis partie de chez moi à 14H, je suis arrivée à la piscine à 14h35, environ. Vestiaire des hommes, déjà, ça pue l'homme, ça pue la sueur d'homme alors qu'on est la piscine, c'est horrible. Je mets mon short de bain, je prends ma serviette, je passe par la douche chaude histoire de faire trempette et j'y go.

Dès que j'arrive aux bassins, la première chose, que je vérifie, est la température de l'eau... Celui du bassin à 1,20m est chaude, mais par contre celui de plus de 2m est trop tiède, assez tiède pour que je devienne une femme si je plonge dedans, ou si je suis éclaboussée. Je vais me mettre sur les sortes de gradin, où je peux poser mon cul et laisser couler le temps. Je regarde les jolies humaines qui passent, certaines d'entre elles me suivent du regard de manière très insistante, je les ignore... Pour les faire languir un peu, me laisser désirer afin que quand je viendrais les cueillir, elles seront fraîches.

Je la repère de loin, elle avec une chevelure blanc comme de la neige, magnifique, une véritable beauté... Oh Dieu tout puissant, il faut que je me la tape ! Elle passe devant moi, je reste assis à l'observer, éblouis par son aura de déesse... Son aura ? En parlant d'Aura, elle en dégage une de magique celle-là, une sorcière, une doué ou pire une mêlé ? Cela sera horrible si elle était mêlée, désastreux pour l'équilibre universel de la beauté. Une souillure n'a pas le droit d'être magnifique, il a juste, le droit d'être une merde à nettoyer et à évacuer aux chiottes. Je me lève et me dirige vers la blonde, je m'approche juste, pour essayer de me concentrer sur son odeur spirituel... Je lâche un soupir de joie, quand je constate que son odeur, est bien celle d'une sorcière, de la magnifique sorcière qu'elle est. Je m'approche d'elle tout en prenant garde de ne pas trop m'approcher de l'eau, si je me transforme ici, ça risque de me faire un peu chier.

« Excusez-moi Mademoiselle... Dis-je d'une voix très polie et aimable. Votre apparence m'est très familier, ne sommes-nous pas déjà rencontrés quelque part ? »

En fait, je ne la connais pas, mais comme ce soir je voudrais qu'elle écarte ses jambes pour moi, il va falloir utiliser la case "ancienne connaissance". Mais bon, malgré tout, plus que je la regarde et plus que son visage me dit réellement quelque chose... Elle ressemble à une fille que je voyais quand je venais squatter chez les Greyjoy autrefois, mais cette petite était vilaine, contrairement à elle. Bon si vous demandez, les Greyjoy étaient les potes de la famille Starck, la famille de mon père, aujourd'hui disparue lors d'une mission, on l'a déclaré mort sans avoir retrouvé son corps. Je regarde la jolie demoiselle, je m'accroupis pour me mettre à sa hauteur. Je la regarde un moment sans dire un mot, comme emporter par sa beauté... Cette femme, je suis sûr qu'elle pourrait me faire vivre des sensations forte entre mes missions de tueur. Je regarde ses cheveux, vraiment identique à ceux de... de Veen... Non... Eveleen, la petite fille à qui on m'a marié de force autrefois.

« Vous me fascinez, votre visage me rappelle réellement une personne, que j'ai connu, mais qui est décédé avec sa malheureuse famille aujourd'hui. »

« Votre apparence ne m'est absolument pas familière désolée, vous devriez trouver autre chose.

- En êtes-vous certaine ? »

Je sens dans le ton de sa voix, une pointe d'indifférence, peut-être même de rancoeur envers ma personne... Déjà ? Je n'ai encore rien fait... Elle aurait pu attendre que je la saute ce soir et la largue le lendemain matin sans dire un mot, sans même la réveiller. En tout cas, elle a vraiment le caractère type des femmes difficiles, pas le genre de fille facile à séduire avec de jolis mots, il va falloir jouer une autre carte. Néanmoins, je reste tout de même curieux de savoir qui elle est et pourquoi elle me fait penser à mon amie d'enfance. Peut-être que c'est à cause de ses cheveux ? Oui, d'après mes souvenirs les Greyjoy avaient les cheveux de cette couleur, sauf qu'eux c'était naturel, cette fille en face de moi à du teinter les siens, comme le font les humains de nos jours. Je trouve sa bizarre de teinter ses cheveux, c'est comme si vous changiez l'image à laquelle Dieu vous a créé. Je me mets à lui parler de mon amie d'enfance, je ne sais pas pourquoi et elle me répond.

« Pas tout le monde a de la chance dans la vie. Cette fille faut croire qu'elle en a eu... 

- Vous trouvez qu'elle a eu de la chance de mourir, elle et sa famille ? »

Avais-je demandé un peu en haussant le ton, avant de m'excuser tout de suite après, car je me suis rappelé que c'était moi l'idiot qui venait de mettre le sujet à table. Je me suis excusé, en affirmant que pour moi c'était un peu en quelque sorte à l'époque, ma meilleure amie, la seule, même si je ne lui montrai pas. Je lui ai dit, que je trouvais très étonnant qu'elle me fasse penser à elle, juste à cause de ses cheveux couleurs platines. Je me rappelle m'être moi, mon frère et mon amie d'enfance, amusé sans demander notre avis aux autres. Et puis, un jour nos parents son venu et nous a dit que moi et cette amie devrons nous marier, pour leur bien à eux. C'est depuis ce moment que moi et cette amie avons commencé à nous chamailler pour un rien, pas parce qu'on ne s'aimait pas, mais parce que la situation pour nous qui étions enfants, été bizarre... Je ne voulais pas avoir une petite copine, je n'aimais pas les filles, mais les jeux vidéos (du moins c'est ce que je faisais croire) ! Je souris bêtement et je dis...

« Elle s'appelait Eveleen, une vraie chipie, marrante et je l'aimais bien, tout comme j'aimais l'embêter... Elle ne méritait pas de perdre sa famille et de mourir avec elle. »

Venant d'un tueur, c'est que c'est vrai... Je me suis relevé et à la suite, je me suis dirigé vers les gradins où j'ai laissé ma serviette... Finalement, je vais aller à la patinoire aujourd'hui, c'était une mauvaise idée de venir ici, encore plus de rencontrer une fille qui me fait penser à la fille que j'aimais quand j'avais dix ans.

« Oui elle en a eu. Parce que vivre sachant que toutes les personnes que vous aimez le plus ne sont plus c'est quelque chose d'horrible, une vraie souffrance. Alors oui votre amie a été chanceuse de perdre la vie avec ses proches. »

Lamentable argument, c'est le genre d'argument qui me dégoûte, le genre d'argument qui sort de la bouche d'un humain dégueulasse... Un sorcier est censé être au-dessus de ce genre de sentiment, ce genre de niaiseries pathétiques. Dieu merci, qu'il m'est sauvé de ce genre d'émotion, ce genre de façon de penser de femmes qui sont bonnes qu'à ouvrir leurs jambes et recevoir le foutre de la vie. Au début, j'avais envie de me la faire celle-là et puis maintenant, je me dis qu'elle me fait vraiment penser à Eveleen, qu'elle m'énerve comme le faisait Eveleen, grand Dieu de l'extrême aidez-moi à l'oublier. Je me suis dit qu'il était temps pour moi de partir, bien que, cela fait à peine 20 minutes que je suis à la piscine. Je me suis donc dirigé vers les gradins pour récupérer ma serviette et m'en aller à la patinoire, oui, allons à la patinoire. Allons danser sous la glace et montrer l'étoile divine, que je suis aux mortels... Et puis, oublions ce moment d'échec à la piscine...

« Greyjoy ?! .. Eveleen Greyjoy... »

Dit-elle au moment où je commençais à me rendre vers les douches... Je m'arrête brusquement, je reste silencieux un moment, puis c'est avec sourire machiavélique, que je me retourne... Elle a failli m'avoir cette petite peste, je ne sais pas à quoi elle joue, mais ça ne marche pas. Bon alors, elle est qui, une tueuse à gage qu'on a chargé de me séduire et me supprimer après, si elle cherche des informations sur mes commanditaires, elle n'aura rien... Je suppose, que c'est une télépathe et qu'elle a dû lire en moi comme dans un livre ouvert... Je la soupçonne de m'avoir surveillé, de m'avoir étudié afin de connaître mon passé d'où le fait, qu'elle s'est tintée les cheveux, pour me donner l'illusion qu'elle est Eveleen. Je m'approche d'elle, me penche vers son oreille et lui dit...

« Pourquoi, je te répondrai ? »

J'attrape le visage de l'inconnu et je l'embrasse fougueusement, puis je la lâche avant que son petit cerveau commence à comprendre que ma langue joue avec la sienne dans sa bouche. Je ne la baiserais pas, elle est peut-être là pour m'éliminer, mais au moins, j'aurais goûté à ses lèvres avant d'engager un "éventuel" affrontement.

Bam... La gifle fut si forte qu'on l'entendit à travers toute la piscine, le silence s'installa et tout le monde nous observa... Eh bien, attirer l'attention comme elle vient de le faire, n'est pas digne d'un tueur à gage. Me serais-je trompé sur elle ? Mais alors, pourquoi cherche-t-elle à me déstabiliser... Et puis, je tiens à ajouter que sa petite gifle, je l'ai à peine sentie, tellement que sa force est minable, digne de celui d'une enfant encore en train d'apprendre à écraser une mouche, c'est d'un pathétique. Les gens nous regardent, j'espère qu'il apprécie la scène de ménage entre deux inconnus qui se parlent comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Bref... Je lui pardonne le fait, qu'elle m'est giflée, c'est compréhensible, je lui ai volé un baiser... Par contre, je ne pourrais pas lui pardonner le fait, qu'elle est prise la décision de me balancer dans ce cauchemar tiède plain de calcaire. Je me vois en train de crier dans la tête « Dieu protége-moi de cette eau maudit dans laquelle je me dirige en ce moment ».

Dieu est un connard... Il m'a laissé m'écraser dans cette eau gelée, le froid de l'eau m'a pris de toute part, mon coeur s'accéléra. Pas besoin de sortie la tête de l'eau, pas besoin de me toucher le corps, pour constater que le changement de sexe s'était effectué, maudit soit cette fausse blonde. Je reste sous l'eau, je ne peux pas sortir maintenant, alors que tout le monde me regarde, des innocents, tous... Si je sors maintenant, ils vont voir que le mec à beaucoup changer durant les cinq minutes de sa vie sous-marine. Si, par contre je reste trop longtemps, le maître nageur va se mettre en tête que j'ai perdu connaissance à cause de la chute. Bougeant les bras délicatement et aussi les pieds pendant qu'on y est, comme ça, personne ne pensera que je suis en train de me noyer, ou un truc dans le genre. Où sont mes amis les poissons pour que je papote un peu, avec eux ? Ils m'auraient dit sûrement quoi faire à l'instant.

« Tu peux aller te faire voir Starck ! De ta vie tu ne t'approche de moi encore une fois ou je te jure que je t'enflamme ! Abrutis finis ! »

Vous savez quoi, cette conne crie tellement fort que, j'arrive à comprendre ce qu'elle dit avec précision... Elle n'a pas sentie que j'étais déjà dans une galère et que je commence à manquer d'air, non, madame continue à attirer l'attention sur nous avec ses cris. Je n'ai jamais vu plus ahuri comme gonzesse siphonnée, je vous jure, celle-là, c'est vraiment un cas. Je commence à manquer vraiment d'air, mon record d'apnée, c'est neuf minutes sous l'eau... Malheureusement en femme, je n'arrive pas à dépasser six petites minutes. Je n'y arrive plus, je n'y arrive plus... Merde ! Tant pis, il faut que je respire ! Je sors la tête de l'eau et prend une grande bouffée d'air, plusieurs grandes bouffées pour être exact. Mes cheveux courts à l'origine me tombe jusqu'aux... Je n'arrive pas à dire les mots, jusqu'aux... Jusqu'à ma poitrine plus très masculine, voilà... Je regarde la fille devant moi, vous savez, celle qui vient de me faire dévoiler la magie devant tout le monde à cause de ses foutues pulsion de colère. Je la regarde avec des yeux de colère et je lui dis.

« Ne prononce plus jamais le nom de mon père devant moi, qui que tu sois ! Jamais ! »

Ma voix était tellement, aigu, que j'en avais mal pour ma virilité ! Je suis sortie de l'eau les seins à l'air avant de me couvrir de ma serviette et foncer vers la douche, sans prêter attention à l'autre là. Non c'est clair, que ce n'est pas une tueuse à gage, elle n'aurait pas été aussi idiote, sinon... J'avais pris la direction des douches, mais je m'arrête à nouveau soudainement... Je pose ma main sur ma joue avant de lâcher un "aïe", ma joue brûlait comme si on y avait posé une pierre volcanique. C'est la gifle de cette femme, mais ça fait super mal, elle est dingue de m'avoir frappé comme ça, elle voulait me dévisser la tête ou quoi et merde me voilà en train de chialer... Il faut vraiment que je me trouve une PUTAIN D'EAU CHAUDE !

Une arme à feu, un Beretta calibre 12 est pointé en direction de la tête d'un jeune garçon, un enfant ayant à peine neuf ans. L'obscurité de la nuit a envahi le ciel et les paysages aux alentours, un silence de mort, l'enfant compte, à lui est silencieux. L'homme braquant sont armes vers sa direction est un humain, qui lui veut du mal, il devrait avoir peur, avoir des regrets, voir ses neuf malheureuses petites vies défilées devant ses yeux. Il n'est rien... D'ailleurs, d'après lui, il n'a pas le droit de reculer, car l'homme en question, cet humain noir détient en otage son ami... Il n'est qu'un enfant, pourtant il a eu le courage de poursuivre l'homme qui avait kidnappé sa camarade de jeu sous ses yeux bleus azure. L'enfant était très intelligent pour son âge, il s'était assuré de s'armer avant de venir à la rencontrer du malfaiteur... Il fit jaillir un feu détresse pour aveugler le malfaiteur et s'empressa de courir récupérer la jeune fille encore inconsciente...

Il n'arrive pas à la supporter, mais c'est son ami et jamais il la laisserait entre les mains d'un humain noir, car tout comme lui, c'est une sorcière. Le malfaiteur tenta une dernière action pour attraper le gamin qui venait de récupérer son amie inconsciente, sans succès... Le petit était doué de talent de déplacement instantané, ainsi il put fuir l'humain noir jusqu'à ce que la famille de la petite et sa famille les rejoignes et les secours... Après cet événement, la fille ne se rappela guère de cet événement et l'enfant qui l'avait secouru faisait en sorte qu'elle ne se rappelle guère de ce mauvais moment de sa vie... Les deux enfants se sont un jour séparé subitement, la famille de la fille avait disparu et la fille de même ? Les années passèrent et peu à peu, l'enfant qui était un homme, oublia cette fille, cette amie d'enfance, pour la retrouver un jour sans qu'il le sache... Un jour si anodin.

« Eveleen Greyjoy imbécile ! »

Je m'arrête, je soupire et je finis par admettre... Admettre que ce caractère de porc-épic ne m'est pas si étranger que je veux l'admettre dans ma réalité des choses. Je me retourne vers elle, silencieux pour commencer, doutant à la suite, puis pour finir intriguer... Il est d'encore plus vrai, que son regard est bien celui d'Eveleen, si c'est le cas, si c'est bien mon amie d'enfance, comment je dois réagir ? Moi, qui la croyait morte, depuis toutes ces années, j'avais fini par l'oublier et tourner la page. Finalement, je prends la décision de m'asseoir à nouveau dans les gradins, tout frottant ma serviette humide contre ma joue enfler par la brûlure de la claque... J'avoue que, je l'avais un peu mérité cette claque, enfin bref. Je redeviens calme, puis j'essaye de retrouver une attitude sérieuse ce qui est rare dans mon cas, même si j'ai le corps d'une gonzesse. Je l'observe encore un peu, avant de lui poser une question qui me semble important.

« Tes parents, sont-ils vivants ? »

Je n'ai pas dit que j'avais accepté le fait qu'elle soit réellement Eveleen, cependant je ne peux pas l'ignorer... Je rajoute.

« Je commence à avoir froid, ça t'embête si je retourne à l'eau ? »

Pourquoi partir, je crois que je vais profiter de mon état, féminine pour réfléchir à la situation sans penser au sexe. J'ai envie de savoir ce qu'il sait passer pour la famille Greyjoy que mon père appréciait. Peut-être que je pourrais mener mon enquête de mon côté, qui sait ?

Je trouve que jusqu'à présent, j'ai été bien tolérant avec cette demoiselle aux cheveux sans couleur, on dirait une vieille femme. Je suis un putain de sorcier noir qui n'a rien à foutre de personne, pourquoi j'essaye de jouer les gentils tout d'un coup, alors que cela ne me va pas du tout... Je suis même nul à ce niveaux, la gentillesse... Je respire un bon coup, me vider la tête tandis que la fausse blonde continue à me mater. C'est vrai qu'en fille, je suis bonne et je m'en vente auprès de la gentes féminine, d'être plus sexy qu'eux, alors que dans le fond... Je suis un homme, un vrai. Le maître nageur ne doit pas comprendre d'où je suis sortie, d'ailleurs celui-ci vient dans notre direction à pas lent. Je tente gentiment de convaincre cette débile de me laisser retourner dans l'eau, car une serviette pour cacher mes nichons aux gosses aux alentours n'est pas évident. Non, madame veut jouer les bad-girl, j'ai bien envie de lui faire manger mon pied dans sa tronche, je lui ferai manger autre chose.

« Oui ça m'embête, évidemment que ça m'embête. Pour qui tu te prends ? C'était MA famille dont tu ne faisais pas partis. Personne n'a le droit de me demander des choses sur elle et encore moins toi !

- Ouais enfin bon, je vais m'en aller jeune inconnu... Tu me diras vraiment qui tu étais dans une prochaine vie, ok... »

Dis-je en la poussant brutalement dans le bassin derrière elle, le maître nageur m'attrape le bras en braillant qu'il y avait des enfants ici, que je devais mettre une tenue plus approprié et que je ne devais pas employer la violence dans un lieu public... Je fous un tranchant de la main en direction de la pomme d'Adan de l'homme, qui s'enfonce dans sa gorge au coup. Après quelque seconde, l'homme tombe à mes pieds. Mort. Il l'a mérité, je regarde Greyjoy avec un sourire...

« Tu vois, si tu m'avais laissé retourner dans l'eau, ça ne serait pas arrivé ma jolie... »

Je me dirige vers le vestiaire, sans passer par les douches histoire de ne pas laisser le temps à cette fausse blondasse de m'attraper. Elle a la tête à être une exorciste et si c'est vraiment une Greyjoy, c'est une exorciste. Donc, je coure vers mes vêtements et mes armes... Ou plutôt, mon arme, un poignard à lame noire bien aiguisée. Le Son des premiers cris parvinrent à mon oreille, les gens ont enfin compris que le maître nageur n'était plus, le pauvre. Mais je n'ai pas trop aimé, qu'il me secoue et qu'il matte en même tant mes seins, les pervers j'en fais mon affaire personnelle. La police londonienne ne va sûrement pas tarder, mais qu'importe... Je vais d'abord m'amuser encore un peu, je reviens vers la piscine, vêtue de mes vêtements, pieds nus néanmoins... En me voyant, une femme se leva en criant « c'est vous, vous l'avez tué, je vais appeler la police... » Tient, ils n'ont pas encore appelé la police ? C'est fâcheux...

J'adresse à nouveau sourire à Eveleen, qui apparemment se tenait au-dessus du cadavre de l'homme, sûrement pour voir s'il y avait une chance de secourir monsieur... Navré, je suis un tueur professionnel, une fois le travail fait, on ne peut plus rien pour la victime. Je fis quelques bons de télé-transportation, jusqu'à la femme qui souhaitait appeler la police, je lui enfonce le poignard dans la gorge. J'entends à la suite un « maman », apparemment la grosse gazelle était accompagnée de son bâtard d'enfant. J'attrape le petit, qui doit avoir quoi... Entre huit, ou neuf ans, je lui brise la nuque. Puis, c'est l'anarchie tout le monde fuit en criant, ce bousculant, se marchant les uns aux-dessus des autres. Les victimes de ce chaos, viennent toutes seules, sans que j'eusse à me fatiguer. Eveleen me fit face, avec une telle colère dans ses yeux, qu'elle risque fort de provoquer un orgasme à mon corps féminin. Qu'est-ce qu'elle croit cette conne, je suis un Sullivan, un puissant Bordel.

« Maintenant, c'est à toi de goûter à ce poignard ! Je vais d'abord t'égorger lentement, te voir agoniser et te voir crever, comme un petit mouton. Qu'est-ce que tu en dis, usurpatrice ? »

Elle m'envoie une boule de feu vers les pieds que j'évite en reculant, surpris par le sol glissant, humide, mélange d'eau et de sang. Une élémentariste "femme", qui use du feu, que c'est mignon... mais dommage, on est à la piscine ici, il y a de l'eau, beaucoup d'eau. Tu ne représentes, ici qu'une fragile, petite bougie de merde, sale connasse de salope de pute. Je ne t'aime pas, tu fais trop la fière et je vais te montrer avec ce poignard comment je te méprise. Qu'est-ce qu'elle croyait, que j'avais de la pitié. Je ne ressens rien pour personne, à par pour le fric, seul le fric est ma raison d'exister. Je vis pour le fric, je mens pour le fric, je tue pour le fric et je mourrai pour du fric. Je ne sais pas si c'est vraiment Eveleen, je m'en contrefiche en réalité. Je vais la tuer, la dépecer de sa peau et faire un manteau avec... Sorcière ou pas sorcière. J'en ai rien à cirer, à cause d'elle tout le monde à vue mes nichons, j'ai trop la haine contre cette bouse vache qui ose encore me tenir tête.

« Tu es un assassin. Un être ignoble qui devrait pourrir dans les Enfers à tout jamais. Un être qui ne mérite aucune compassion de quiconque. Usurpatrice tu dis ? Ha ha tu es tellement stupide. Rappelle toi de moi. Souviens toi encore de mon visage et de mon nom quand je t'enverrais dans les profondeurs du Tartare.

- Tartare de volailles, oui... Tu veux me tuer, en es-tu capable petite fille ? Penses-tu pouvoir prendre ma vie et vivre avec la conscience, que tu m'as tué de sang froid, tout le reste de ta vie... Voir mon visage partout ou que t'aille, même dans tes rêves ? Penses-tu pouvoir tuer l'enfant d'un Stark, mon père, meilleur ami des Greyjoy ? »

Je me mets à rire si fort que cela en raisonne partout dans la piscine vide, je nargue celle qui prétend être Eveleen et je le lui fais comprendre. Pour moi, elle est la fourmi et moi la botte, je ne prends même pas le temps de baisser la tête pour la regarder qu'elle serait déjà écrasée... Elle n'est qu'une merde, une très grosse merde. Je ne sais pas par qui elle a été chiée, mais ça devait être aussi une merde. Les Greyjoy étaient des merdes, Eveleen la vraie était une petite merde, emmerdeuse. Je me répète dans les insultes, mais j'y peux rien. Celle-ci s'approche de moi, à pas lent, elle se prend pour un lionne ? Une tigresse, peut-être ? Je la regarde jouant avec le poignard, pour lui montrer que je l'attends, que mon poignard l'attend aussi et qu'il est pressé de goûter à sa tendre chair, que je vais dépecer une fois que je l'aurai tué. Elle continue à avancer, la colère fait bouillir mon sang dans mes veines, son assurance imaginaire me gonfle.

« Eveleen Meiko.. Greyjoy.. »

Clapota-t-elle avant de se jeter comme une ahurie sur moi, je savais qu'elle était débile, mais alors là... Chapeau. Elle s'est carrément jeter sur mon poignard, bien que, je ne l'ai qu'effleuré, c'était suicidaire de sa part. Physiquement, elle est trop forte pour moi en ce moment, elle nous fait tomber dans le grand bain, bassine de 2, 5m, voire 3m... Elle ne me lâche pas et me donne même des coups, une timbrée cette nana. Je me demande à l'instant, si elle ne voit pas que nous sommes en train de couler vers le fond, qu'on risque que de se noyer tous les deux. Je tente de me téléporter hors de l'eau, mais impossible, elle me tient trop fort et je suis incapable de me téléporter avec une autre personne sur le dos, ou main dans la main. De grosses bulles sortent de ma bouche, beaucoup d'air se sont échappées à son dernier coup dans mon ventre. Je tente de me défaire d'elle part tous les moyens, mais dans ce frêle corps, je suis faible...

Dès que je commence à manquer d'air, je trouve la force d'échapper à son emprise du bras tenant le couteau, je lui enfonce celui-ci dans son épaule gauche. Elle lâche complètement son emprise sur moi, je bats des mains et des pieds pour remonter le plus vite possible à la surface, la laissant derrière dans une ancre de rouge sortant de son épaule... Une fois à la surface, je prends une grande bouffée d'air avant de sortir difficilement de l'eau et reprendre mon souffle. J'étais épuisé, ce corps de femme m'épuisait, je devais reprendre mon apparence de cowboy et maintenant. Je me relève cours vers les douches, pour changer de forme... Une fois dans les douches, j'actionne un premier, mais l'eau qui en sort est tiède, pas assez chaud pour me faire redevenir un homme. J'en actionne un autre et encore un autre, toujours la même chose. La rage m'envahis, je décide de me rendre vers les vestiaires où se trouvait quelque douche privée, celles-ci sont forcément chaude.