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| Grand mère feuillage, quel est le droit chemin ? | |
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EMPLOIS/LOISIRS : Voyager LOCALISATION : Mystery pour le corps, partout pour l'esprit. CITATION DU PERSONNAGE : Les fous ouvrent des voies qu'empruntent ensuite les sages.
MESSAGES : 74 DATE D'INSCRIPTION : 02/11/2012
Niveau du personnage Point RP: (68/100) Point Membre: (14/100) Niveau: 12 - MentorMaysar Fjerda Professeur d'exorcisme, de méditation, de contrôle de soi et de magies oubliées | Sujet: Grand mère feuillage, quel est le droit chemin ? Ven 18 Jan 2013 - 20:51 | |
| Continuer Tchac. Tchac. Tchac.
A chaque mouvement du couteau, un petit copeau de bois se détachait et tombait par terre. La statuette prenait forme sous ses yeux. Les lamelles de bois qui jonchaient le sol dessinaient dans leur courbure de petites vaguelettes tout autour de lui. Maysar était assis en tailleur sur un coussin rond, comme un naufragé au milieu d'une mer d'un blanc d'ivoire.
Il avait toujours été un naufragé...
Au dehors, le soleil réchauffait peu à peu l'herbe figée par le gel. L'hiver s'était fait attendre, cette année, mais finalement il était là, plongeant tous les habitants de l'orphelinat dans un état proche de l'hibernation. On se serrait près des cheminées et des radiateurs, et toutes les fenêtres restaient fermées. Les enfants, quand ils ne restaient pas emmitouflés dans leurs couvertures, se réchauffaient en bougeant, agités comme jamais, d'autant plus que la neige se faisait attendre. Maysar, voyant leur difficulté à se concentrer, avait renoncé à faire cours normalement, et multipliait les travaux pratiques d'exorcisme pour les réchauffer, plutôt que de les regarder trembloter pendant toute l'heure sur leurs chaises.
Il était heureux de leur transmettre son savoir, et de pouvoir leur apporter ses conseils. Il se souvenait que trop bien de la terrible épreuve qu'avait été la mort de ses parents, de sa sœur. Et de tous les autres.
Ils étaient si jeunes...
Et lui était si vieux. Il avait déjà vécu bien plus longtemps qu'eux tous réunis...
La statuette tomba sur le sol, soulevant les copeaux de bois autour d'elle. Une larme coula sur la joue de Maysar, et vint s'écraser sur le visage de la femme.
Thiyya...
Le souvenir de la jeune femme s'imposa à lui, écho solitaire sortant des profondeurs du passé. Sa peau sombre. Ses longs cheveux noirs. Et ses yeux... Mais tout ça s'était enfui il y a bien longtemps.
Sa vie n'était au final qu'une longue série de pertes. Valait-il la peine de vivre aussi longtemps, au point de voir tous ceux qu'on aime disparaître ? Il avait vu tant de personnes naître et mourir, quand lui même devait continuer. Mais pourquoi continuer ?
Il avait depuis longtemps répondu à cette question, et pourtant elle lui revenait sans cesse à l'esprit, comme si il lui manquait une partie de la vérité... Il continuait, parce qu'ainsi il faisait perdurer tous ceux qui avait croisé son chemin, tous ceux qui l'avait aimé. Ils vivaient en lui, car ils l'avaient tous un peu changé à leur manière, sculpté comme cette statuette qui le regardait à présent, allongée sur le sol, encore inachevée, imparfaite. Mais le serait-elle jamais, parfaite ? Elle ne resterait jamais qu'une pâle copie de celle qu'il avait aimé, et qu'il ne ramènerait jamais à la vie. Il ne pouvait que transmettre à son tour ce qu'elle lui avait donné, sculpter les vies qui croisaient la sienne pour qu'ainsi ces personnes qui l'avaient façonné lui, ne disparaissent jamais.
Voilà pourquoi il continuait.
Et pourtant... Quel était cette chose qui manquait quand il se trouvait face à cette question ? Existait-il une ultime vérité à découvrir ? Peut-être... Peut-être fallait-il mourir pour le savoir.
Mais tant de gens s'éteignaient avant d'avoir pu simplement se poser cette question.... Il valait la peine de vivre rien que pour les aider à trouver leur chemin. Et quand plus personne n'aurait besoin de lui, il pourrait enfin partir en paix. Mais pas maintenant. Il avait encore quelque chose à accomplir...
Toc. Toc. Toc.
Les coups frappés à sa porte le tirèrent de ses pensées. Il projeta son esprit à travers la pièce, et traversa le bois de la porte...
Une vieille femme. Aux yeux étranges. Des yeux qui lui rappelaient...
Non...
Il réintégra son corps et se leva. Le contact de ses pieds nus sur les copeaux lui rappelèrent sa longue course le long du Nil, jusqu'aux portes du Désert. C'était là que tout avait commencé... Il s'avança comme dans un rêve, et tendit une main tremblante vers la poignée.
Dernière édition par Maysar Fjerda le Mer 11 Déc 2013 - 10:03, édité 1 fois |
| | | EMPLOIS/LOISIRS : Membre de la police magique LOCALISATION : au QG d'orphéo CITATION DU PERSONNAGE : L'art de plaire est L'art de tromper, Vauvenargues
MESSAGES : 270 DATE D'INSCRIPTION : 05/05/2012
Niveau du personnage Point RP: (0/100) Point Membre: (0/100) Niveau: 6 - AffirméeAbbigael R. Turner Chef de département de la Police Magique | The sexy bomb | Sujet: Re: Grand mère feuillage, quel est le droit chemin ? Jeu 18 Avr 2013 - 21:02 | |
| Les couloirs grouillaient de gens avant le départ. Les enfants criaient et couraient d’excitation avant le départ, tandis que les parents peinaient à les rattrapés. Certains y arrivaient, d’autre non. Et ce fut comme ça que l’un deux dans sa tentative d’échapper à ses géniteurs la percuta. Elle laissa sortir un petit hoquet de stupeur au moment même ou sa valise s’écroula sur le sol. C’est dire qu’elle n’avait plus toute sa force. Le gamin bredouilla quelques paroles inaudibles et repris sa couse de plus belle en courant après sa sœur alors que son père, épuisé se confondit en excuses tout en ramassant les affaire de la vielle femme.
- Je suis vraiment navré, ils sont vraiment intenables… Je n’en peux plus, et puis il ne s’est même pas excusé ! Il va m’entendre. Vous ne vous êtes pas fait mal tout de même ?
- Non, non ne vous inquiétez pas, J’ai vu pire vous savez. La vie n’était pas toute rose pendant la guerre, alors des enfants qui courent… Et qui que voulez vous ? A cet âge là tous les même hein ? Je vais prendre ses marmonnements comme des excuses… Elle attrapa sa valise. Merci mon jeune homme.
Il lui proposa son aide pour l’accompagner jusqu’à sa cabine. Mais elle s’y refusa. Etre vielle ça faisait mal. Mais bon elle ne l’était pas vraiment, après tout pour une petite vieille elle était vigoureuse ! Alors laissons les autres se faire aider. Elle poursuivit donc son chemin tant bien que de mal jusqu’à la cabine 108, première classe. Elle jeta un coup d’œil pour vérifier que personne ne la regardait et balança sa valise au dessus du siège avec une vigueur inhabituelle pour son age. Vraiment, ce n’était pas facile d’être une grand-mère ! Et encore, elle n’avait pas à se plaindre elle n’avait pas encore d’arthrose à 97 ans. Elle s’assit, fatiguée, tandis que la vieillesse la regagnait lentement mais surement. Quelques minutes plus tard, elle plongea dans un profond sommeil jusqu’à la sortie de Londres en se laissant bercer par le ronronnement du moteur. C’est avec sursaut qu’elle se réveilla suite au bruit que les personnes en rentrant dans sa cabine faisaient. Elle avait bien précisé qu’elle voulait être seule pourtant ! Ce fut avec stupeur et certainement pleine de rancœur qu’elle reconnue la même famille qu’elle avait croisé dans le couloir. Avec le même gamin insolant qui l’avait bousculé. Mais bon restons calmes.
- Oh c’est vous ! Faut croire que c’est le destin qui nous réunit de nouveau ! Je suis vraiment désolé, mais il y a eu un problème de billet, ce sont des choses qui arrivent. On nous a donc transférés ici…
- Oui il faut croire dit-elle avec un sourire faussé.
Et dire qu’elle avait prévue de travailler. Avec les gosses ça allait être intenable. Non pas qu’elle les aimait pas, mais bon…Et comme elle s’en doutait, à peine étaient-ils assis qu’ils commencèrent à crier et vociférer des «J’ai faim », « J’ai soif », « Maman, maman on arrive quand ? ». Et ce fut ainsi pendant un bon moment alors qu’elle quittait Londres en direction de Little Angleton. Oui il y a des moments, comme ça où on avait vraiment envie de les frapper. Les enfants, ne pouvaient pas tout simplement être sages ? Lire un livre dans leur coin, se cultiver un peu quoi ! Ca leurs feraient pas de mal. A leur âge, elle descendait les livres d’égyptologie de sa mère…
Il ne fallut pas plus de 30 minutes pour laisser le père épuisé s’endormir profondément. A défaut de ne pas pouvoir travailler en présence d’une famille qui ne doutait certainement pas de l’existence de la magie Abby tentait de l’imiter. Mais contrairement à lui elle était moins habituée à ce genre de bruitage. Elle commençait à perdre patience et tentait désespérément de garder son sang froid et de ne pas en prendre un pour taper sur l’autre. Elle regardait l’heure tourner, et qui d’ailleurs prenait un malin plaisir à prendre tout son temps. L’ironie du sort, c’est qu’elle avait choisit le train plutôt que l’avion plus rapide car elle avait toujours aimé les voyage en train. Pour elle c’était un vrai voyage et qui rimait avec plaisir. Faut croire qu’elle allait devoir changer ça vision des trains… La mère excédée et peut être un peu désespérée, se leva et sortie chercher des boissons au bar, laissant les enfants seuls avec leur père et Abbigael. Terrible erreur ! A peine eut-elle le dos tourné, que le jeune garçon aux idées très florissantes, pris son chewing gum qu’il mâchait depuis une heure déjà pour le coller sous les chaussures de son père. -Si j’étais toi, je ne ferais pas ça…Dit-elle d’un œil morne et blasé. Il regarda la vieille avec un air insolant.
- Pourquoi ? T’as rien à me dire.
Elle lui répondit de la façon la plus courtoise et de son air le plus sérieux possible :
- Parce que vois-tu, je me sentirais obligée d’agir et il est très mal aviser que chercher des embrouilles avec une sorcière. Donc si j’étais toi, je ne me parlerais pas sur ce ton et je ne ferais rien de stupide. Cela serait fort dommage de ce retrouver avec une malédiction sur le dos, tu ne crois pas ?
La petite pouffa.
- Tu mens ! Les sorcières ça n’existe pas ! Vas-y Jimmy. dit-elle en riant.
Elle la regarda avec son air sombre et menaçant et à ce moment là, la lumière s’éteignit. Evidement, cela n’était pas Abbigael qui en était là cause… Personne ne su ce qui c’était passé…En plus comment aurait-elle pu éteindre la lumière? Ni son pouvoir ni son don ne lui permettait pas de faire une chose pareil. Et elle n’avait pas eu le temps de poser des rune. Il faut croire que ce fut le pure hasard qui la cause de cet incident. Les enfants, bouche bée, se tuent.
- Voila ce qui restera notre petit secret n’est ce pas ? Que diriez-vous de faire un peu de dessin ?
Elle leur sorti des crayons et une feuille. Et quand la mère revint 15 minutes plus tard, elle fut choquée du calme qui régnait. Abbigael relisait ses notes pour la conférence. Elle donnait de temps à autre, à ses moments perdu et sous le nom de Mme Rosemerta, des cours d’histoire de la magie pratiquée par des civilisations maintenant perdue. L’avantage avec son pouvoir, c’est qu’elle pouvait se permettre quelques petites escapades de temps à autre car Ridée, elle passait plus inaperçue, enfant personne ne la soupçonnait. Et en tant que membre de la police secrète, elle ne pouvait se permettre de révéler son vrai visage et sa vraie nature, c’était là un des plus gros inconvénients. On était pas libre de tous ses actes. Elle devait se faire toute petite, neutre. Car qu’est ce qu’aurait pensé Rhys en la voyant à Little Angleton ? Honnêtement, elle n’aurait pas eu de justification plausible et tout travail serait parti en fumé…
_ Little Angleton, Little Angleton, 5 minutes d’arrêt.
Elle releva sa tête enfin elle était arrivée! La jeune mère lui tendit sa valise, trop haute pour elle et trop lourde du moins… ***** C’est avec un pas le plus énergétique qui soit pour une femme de mon âge que je me dirigea vers le Mystery. J’étais heureuse, ce petit village était l’un des plus étranges qui soit, et je dois avouer que je m’y étais fortement attaché. Je ne me lassais pas de voir ces petites rues pavée, la place à la fontaine. Une vielle fontaine qui devait au moins dater du moyen âge. Oui c’était un vieux village, ancré dans les mystères de l’histoire…Et j’aimais ça !
C’est avec respect qu’on m’ouvrit la grille de l’orphelinat. Je ne venais que très rarement ici, et je ne restais jamais très longtemps. Mais je n’avais jamais oublié ces petits détailles qui en faisait un endroit si insolite. Mais j’en découvrais toujours encore un peu à chaque fois. Je passai devant une jeune fille blonde adossée contre un arbre, rêveuse elle griffonnait sur son calepin. J’ai cru voir une silhouette me ressemblant. Elle me tendit un sourire timide. Je lui rendis le mien. Je me dirigea vers le bâtiment principal, montai les escaliers après avoir collé une rune faisant léviter ma valise, et me dirigea vers l’un des bureaux des professeurs.
Toc toc toc
Personne ne me répondit, mais j’entendis des pas faibles se diriger vers moi, j’entendis la poignée tourner. Et la porte s’ouvrit. _________________Dc de Ellie M. Eastwood et Fergus Who |
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Niveau du personnage Point RP: (68/100) Point Membre: (14/100) Niveau: 12 - MentorMaysar Fjerda Professeur d'exorcisme, de méditation, de contrôle de soi et de magies oubliées | Sujet: Re: Grand mère feuillage, quel est le droit chemin ? Jeu 12 Déc 2013 - 13:46 | |
| Pourtant, la vieille femme qui se tenait devant lui avait les yeux bleus. Et Thiyya les yeux marrons. D'un magnifique marron foncé reflétant la couleur des immenses troncs de la forêt, le jour où elle était...
Maysar dévisagea la femme. Pourquoi avait-il vu une telle ressemblance dans ces yeux si différents ? Était-ce simplement parce qu'il pensait à sa femme ? Une illusion de l'âge et de la peine ? Ou avait-il saisi autre chose qui lui échappait à présent ?
Maysar fronça légèrement les sourcils et invita sa visiteuse à entrer. Il remarqua tout de suite sa démarche lente et mal assurée lorsqu'elle s'assit sur le fauteuil qu'il lui proposait. Une démarche qui sonnait faux, bien trop accentuée pour être crédible. Cette femme cachait quelque chose, c'était certain. Elle n'était pas aussi faible qu'elle en avait l'air.... Maysar sourit. Il avait souvent eu recours à ce stratagème pour tromper ses ennemis. Mais à lui, on ne la faisait pas.
Qui pouvait-elle bien être..? Il se vantait de connaître presque toutes les personnalités importantes de la communauté magiques, et une bonne partie des personnalités moins importantes. Comment une femme aussi vieille avait-elle pu passer inaperçu ? Il passa en revue toutes les personnes de cet âge dont il avait entendu parler... et finit par trouver.
« Mme... Rosmerta, si je ne m'abuse ? »
On lui avait déjà parlé de cette historienne de la magie, spécialisée tout comme lui dans les civilisations disparues. Bien qu'il ne l'ait jamais rencontrée, il avait lu certains de ses écrits, qui s'étaient révélés pour la plupart exacts, bien que souvent incomplets. Lui-même était bien connu au sein d'Orphéo pour son savoir important, et critiqué pour avoir refusé de partager nombre de secrets concernant les vieilles pratiques de magie. Il était bien normal que cette femme lui rende visite, à quelques jours du Congrès International d'Histoire de la Magie qui avait lieu tous les quatre ans, et se produisait cette année à Belfast. Il s'y rendrait en tant que visiteur, bien entendu, mais avait une fois de plus refusé d'y donner une conférence, répétant que certains secrets étaient trop dangereux pour être partagés, et que les grandes civilisations disparues n'avaient pas disparu pour rien. Les organisateurs s'étaient certainement repliés sur Mme Rosmerta... ce qui expliquait les raisons de sa présence ici.
Maysar s'accroupit pour ramasser la statuette qu'il avait laissée sur le sol, au milieu des copeaux de bois.
« Excusez-moi pour le désordre. C'est que... je ne m'attendais pas à votre visite... »
Du plat de la main, il balaya les copeaux, avant de venir s'assoir en tailleur sur le coussin rond qu'il venait de quitter. Il se situait de fait bien en dessous de la femme en face de lui, assise dans son fauteuil. Mais cela le forçait à garder le dos droit, et puis de toute façon il n'avait jamais aimé recevoir les gens à son bureau. C'était trop distant, trop protocolaire. Ses yeux se posèrent sur ceux de la statuette qu'il tenait encore entre ses mains. Il resta songeur un instant, avant de relever brusquement la tête pour regarder sa visiteuse dans les yeux. Il avait compris.
« Je trouve que vous avez un regard bien jeune pour des yeux aussi vieux, Mme Rosmerta... »
Voilà pourquoi il avait pensé à sa femme. Thiyya avait un regard ancien dans ses yeux encore jeunes. C'était le regard de tous les nomades, qui savaient voir au-delà de la surface des choses, et gardaient en eux les souvenirs ancestraux de leur peuple. Cette femme... c'était tout le contraire.
« Je ne doute pas que vous puissiez berner les plus jeunes, mais pas un homme aussi âgé. A cent quatre-vingt dix ans, on sait ce qu'est véritablement la vieillesse, croyez-moi. »
Sans prévenir, il leva la main aussi vite que l'éclair et lui lança la statuette à la figure. Il ne doutait pas du résultat.
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