|
| Je ne t'ai jamais aimé, mais ça, c'était avant... Ou pas ! | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité | Sujet: Je ne t'ai jamais aimé, mais ça, c'était avant... Ou pas ! Lun 3 Sep 2012 - 6:38 | |
| Viola & Evan Studio de Viola Sullivan, Genève, 03 septembre 2012...
Il est 5h et c'est par mon chat que je suis réveillée, Minuit, c'est ainsi que je l'ai nommé. Oui parce que mon chat est en fait une chatte, qui ne doit pas avoir pas plus de trois mois. Je l'ai trouvé dans une ferme elle avait l'air affamé et abandonné, j'ai pensé judicieux de l'adopter sans demander mon avis aux autres. Bref, si Minuit est venue me réveiller, c'est qu'évidemment elle avait faim. Je sors de mon lit avec la tête encore dans les nuages et je me dirige vers le petit coin qui me sert de cuisine. J'ouvre un placard, sors la bouffe pour les chats en me demandant comme il pouvait apprécier de bouffer cette merde tous les jours. Je prends un bol étant donné que je n'ai pas encore acheté ces sortes d'assiette pour les chats et à la suite, je lui verse sa nourriture sur laquelle il se jette immédiatement. Je reprends un autre bol, je verse l'eau du robinet dans celle-ci et je la dépose au sol près de l'autre bol. Intéressant, hein ? Ma vie...
Je me dirige à la suite vers la salle de bain, j'ai dans l'intention de prendre un bain chaud. Je suis assez chanceuse d'être tombé sur un studio, qui possède une assez large et grande baignoire. Je règle la température de l'eau et laisse couler celle-ci le temps d'enlever mon pyjama qui en est pas un. Je suis habillée en ce moment d'un petit t-shirt noir et d'une culotte blanche, j'ai dormi comme ça. J'attache mes cheveux et je rajoute une serviette pour ne pas qu'ils prennent l'eau, je ne tenais pas à les mouiller, aujourd'hui. La veille, j'avais fait un long et long lavage de cheveux et puis j'ai du teindre de nouveau mes cheveux, car les racines commençaient à redevenir rousses. Une fois dans l'eau mousseux, savonneux et agréablement chaude, je pousse un long soupire de plaisir. Cela faisait un petit moment que, je n'avais pas pris un excellent bain chaud. J'allume la radio à côté de moi (oui parce qu'il faut bien une radio dans une salle de bain, surtout quand on prend un bain chaud), je fais tourner le Cd à l'intérieur en appuyant sur Play, ce qui fait démarrer la musique.
La musique est à fond dans ma petite salle de bain, la musique qui fait résonner les murs de la salle de bain, est « Give It To Me » Avec Timbaland. Il n'y a pas de risque que je m'endorme dans la baignoire avec ce son qui donne envie de bouger. Dans un petit moment à laisser vagabonder mon esprit aux rythme de la musique, je laisse un peu trop mon esprit s'égarer dans un recoin de mes souvenirs. Ma rencontre avec Evan, dès que je l'ai vu pour la première fois, je savais tout de suite que ce type ne serait que la peste qui contaminerait mortellement ma soeur. J'ai voulu conseiller Remy de ne pas aller trop vite avec ce mec, mais elle m'a envoyé balader et pas gentiment si vous voyez ce que je veux dire ? Quand, j'y pense, je me suis fait insulter par Remy pas mal de fois, alors que je ne cherchais qu'à l'aider. Je me suis bien fait chier avec elle, pas vrai ? Bref... Revenons-en, à Evan, le Bad Boy Evan Adams. Dire qu'avant, je ne faisais que me méfier de lui, aujourd'hui, je voudrais le prendre dans mes bras, pour avoir auparavant largué ma soeur et l'avoir fait souffrir.
Je ne l'ai jamais parlé directement, oui parce que je ne faisais que l'éviter... Cependant, nos regards se sont déjà croisés à plusieurs reprises, enfin je me demande si aujourd'hui il me reconnaîtrait, si on se revoit. Oui, je fais une fixation sur mon apparence, qui a quelques peu changé avec le temps. Quand ma soeur sortait encore avec Evan, ben moi je tenais encore à peine sur mes 15 ans. Mes cheveux étaient roux, j'avais un putain d'appareil dentaire et j'étais l'ombre de Remy... Passionnant. Aujourd'hui, je suis brune (Oui, j'ai tins mes cheveux et alors ? J'assume.), sexy, je suis un mannequin et j'emmerde le peuple. Quoi demander de mieux, pour une fille de 1,57m tel que moi ?
Bref, je suis sortie du bain, il était 6h35...
Aujourd'hui, je suis de congé de Mannequinât, je ne sais pas ce que je vais faire de ma journée et de mes journées suivantes. Oui, puisque je suis en congé une petite semaine, ce qui n'est vraiment pas très cool, je me vois mal glander tous les jours et pendant une semaine devant la télé. Non... J'irai bien aller danser, mais depuis que je suis devenue officiellement une sorcière noire... J'ai attrapé une allergie à l'odeur humaine, leur présence a, le don de me mettre en rogne, c'est grave docteur ?
Comme je l'ai dit, j'emmerde le peuple, il est 7h06 et j'ai décidé de sortir de mon studio, pour aller me faire un Jogging matinale. Je suis habillée d'un Sweat-shirt et jogging noirs Adidas, un ensemble que j'ai acheté à un prix raisonnable. Basket Adidas blanche qui va avec mon T-shirt blanc DG. J'attache mes cheveux en queue de cheval, Ipod dans la poche du Sweat, écouteur aux oreilles et clé du studio en main, je sors du studio pour aller faire mon Jogging (en fermant bien la porte du studio derrière moi, histoire que Minuit ne me fasse pas une fugue).
|
| | | LOCALISATION : Derrière toi CITATION DU PERSONNAGE : J’te fascine hein ? Allez viens on parle de moi !
MESSAGES : 781 DATE D'INSCRIPTION : 01/09/2011
Niveau du personnage Point RP: (51/100) Point Membre: (48/100) Niveau: 6 - AffirméEvan Adams Sorcier Noir ~ Membre de Rosenrot | Sujet: Re: Je ne t'ai jamais aimé, mais ça, c'était avant... Ou pas ! Dim 18 Nov 2012 - 19:19 | |
| vous croyez que Superman filerait une amande à Batman ? Respiration saccadée. Je ne suis pas essoufflé, mais mes joues se parent déjà d’un hâle rosé contrastant à merveille avec la pâleur de ma peau. Le froid est piquant. Du moins il a l’air, à en juger par les accoutrements des quelques passants matinaux. Moi, je le trouve vivifiant. Revigorant. Ce vent qui nous vient tout droit du nord a l’avantage d’emporter au loin avec lui les derniers souvenirs d’un été qui n’a que trop duré. Je remonte le col de mon sweat marine, rien que pour l’ironie de la chose. Rien que pour paraître normal. Paraître de saison. Le temps d’une balade. Le temps d’un footing. À peine. Et après ça, je réhabiliterai l’indémodable t-shirt. Je cours. Mes muscles répondant à la moindre sollicitation, je profite pleinement des avantages de sorcier. Sentir le froid courir sur sa peau sans même frissonner. Courir indéfiniment, inlassablement, sans avoir besoin de cracher ses poumons tous les deux cent mètres.
Je cours. Foulée après foulée. Il est 7h12 à ma montre. Je cours depuis 6h24 exactement. J’ai dormi comme un bébé la nuit dernière, c’est pourquoi à mon réveil, je me suis retrouvé d’étrangement bonne humeur, et l’envie subite m’est venue de dépenser cet état d’esprit inhabituel dans un footing qui me remettrait les idées en place. Après être sorti de mes draps encore tout chaud de sommeil, je me suis collé cinq minutes devant l’écran de mon téléviseur, un café mijotant sous mon nez, dans l’espoir de retrouver mon insupportable caractère. Le tout n’ayant finalement pour tout effet de m’ennuyer profondément (il faut dire que je suis tombé sur les informations, et que même de bonne humeur, j’ai du mal à m’intéresser à autre chose que moi-même…). J’ai donc très vite (et lâchement) abandonné ma chère télé pour une douche brûlante. J’ai fermé les yeux lorsque les premières gouttes ont ruisselé sur ma peau glacée. Et j’ai essayé de penser à des choses désagréables. En vain.
Lorsque, une bonne vingtaine de minutes plus tard, j’ai émergé de ma douche, j’étais frustrée, mais définitivement et étrangement de bonne humeur. Persuadé que cela ne pouvait être que les prémices de conséquences bien plus désastreuses sur mon comportement, je me suis habillé en vitesse et j’ai sans plus de cérémonies claqué la porte de chez moi. Sans oublier les clefs car je vous assure que, même en étant un sorcier hors pair (modestie quand tu nous tiens), une serrure, d’autant plus si elle est aussi blindée que la mienne, peut vous donner du fil à retordre. Tout cela est absolument passionnant. N’est-ce pas ? Bref. Toujours est-il que je suis sorti de chez moi avec ma bonne humeur, mes cheveux encore humide, mes clefs, et pas plus d’un pauvre petit pull sombre qui ne faisait pas le poids face aux ardeurs de l’hiver approchant. J’ai haussé les sourcils et commencé à courir. Depuis je ne me suis pas arrêté.
J’aime bien l’automne.
J’aime bien l’automne parce que les gens ne l’aiment pas. Parce qu’il est traître, piquant, et porteur des débuts d’un froid plus intense encore. Les gens ne voient en l’automne qu’une vulgaire palette de couleurs, rouge, et or, et quelques feuilles tourbillonnant dans l’air glacé comme autant de jours monotones. Les gens n’aiment pas l’automne parce qu’il les rend mélancoliques. Il leur renvoie le reflet fade et poisseux de ce qu’ils sont vraiment. Moi ça me fait rire. À vrai dire je me moque un peu des saisons, tout comme du temps qui passe qui a si peu d’emprise sur moi. Mais si je devais en choisir une, aujourd’hui j’aurais envie de choisir celle-ci. Parce qu’elle rend les faibles plus misérables encore, empêtré dans leur semblant d’existence, pendant que moi je cours et je leur ris au nez. Voilà à quoi je pense en entamant un énième tour de terrain. Je ne m’extasie pas non plus sur le paysage, encore moins sur mes quelques camarades de jogging.
Je ne regarde pas vraiment où je vais, d’ailleurs je ne vais nulle part puisque je tourne en rond. Je comprends l’inconvénient de ne regarder que sa personne à l’instant même où elle me fonce dedans. Indéniablement elle ne regardait pas plus loin que ses pieds non plus. Je l’évite de justesse d’un petit saut sur la droite, mais cela suffit pour perturber mon équilibre de coureur invétéré. Le sien aussi apparemment. Elle s’est arrêtée. Loin de moi l’idée de m’excuser, je la dévisage ironiquement. Cheveux ébènes. Peau blafarde. Yeux océans. Intéressants.
Y’a comme un truc qui cloche.
Une intuition familière. Une impression de déjà vu. Une désagréable impression de déjà vu…
Ça faisait un moment que je l’avais remarquée. Elle courait à un rythme soutenu mais régulier. Je ne l’ai pas vue arriver, j’en déduis qu’elle était là en même temps que moi. Je l’observe une nouvelle fois avec la certitude grandissante que quelque chose ne tourne pas rond.
Compte tenu du footing qu’elle vient d’effectuer, elle devrait être pliée en deux, en tentant bruyamment de retrouver son souffle. Pourtant, elle se tient aussi droite que moi et ne donne même pas l’impression de respirer.
- T’es même pas essoufflée.
J’ai presque envie de me féliciter pour tant de politesse. Ma voix a claqué, net, sans détours, presque comme un reproche. J’ai envie de me remettre à courir, mais son sourire m’intrigue. Son visage m’intrigue. Ses… ses cheveux m’intriguent. J’ai soudain envie de lui demander si elle s’est fait une teinture… _________________ - I wear your granddad's clothes, I look incredible. -« life sucks. get a helmet. » |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Je ne t'ai jamais aimé, mais ça, c'était avant... Ou pas ! Lun 25 Mar 2013 - 17:45 | |
| Viola & Evan Courir, se dépenser, mettre à l'épreuve son endurance physique... C'est assez ennuyant. Cela fait deux bonnes petites heures que je coure à la même allure sans pour autant ressentir quelques signes de fatigues, pour dire vrai, je coure seulement pour oxygéné mes cellules, ou peut-être étirer mes articulations, un truc dans le genre. D'ailleurs je ne sais pas d'où j'ai pris cette habitude de courir tous les matins, sûrement à l'époque où je pensais que j'étais humaine, de l'époque où cette indigne soeur qu'est Remy, me cachait ma vraie nature. Peut-être qu'ai-je l'impression que si je ne coure pas, ma santé physique en prendra un coup. Pensée si humaine, j'accélère la cadence de ma course pour me vider le crâne de ses pensées très peu utiles. Je ne me préoccupe guère des animaux de compagnie autour de moi, trop occupée à jauger ma propre personne. Autant dire exactement, que je ne regarde effectivement pas plus loin que le bout de mon pied depuis que je suis arrivée. Ce n'est pas comme si, il y avait quelque chose de si important à regarder, mise à par moi.
Ce serait gênant que vous pensiez que je suis le genre de personne arrogante et profiteuse, bien que cela soit vrai en partie, parce que les humains, m'en ont fait réellement baver à une époque... Et maintenant, que je sais que je suis meilleure qu'eux, supérieur à eux, je me dis qu'à présent, ben ce sont des sous-merdes. Ce n'est pas si arrogant que ça, enfin selon moi. En fait, je veux tout simplement m'éloigner de mon attitude humaine que j'ai toujours eu avec Billy et Remy. Je veux avoir l'attitude d'une sorcière, une sorcière noire dans le possible. Je coure depuis un moment maintenant, que j'en ai perdu le fil des horaires. Alors que sous mon dernier tour de terrain, ou piste, comme bon vous l'entendez... Ma course fut gênée par un gêneur, plaît-il ? Je lâche un grand soupir de frustration avant de me retourner vers lui. Avant que mon tempérament prenne le dessus, la raison me stoppa en apercevant l'homme en face de moi...
« T’es même pas essoufflée. »
Et ? Tu n'as pas vraiment l'air étonné, presque amèrement dégoûté... Mais plus important, son visage me rend incroyablement nostalgique à un niveau déplaisant, l'ai-je déjà rencontré. Attend, mais bien sûr c'est ça ! Et dire que je songeais à lui, plus tôt dans la matinée, est-ce une simplement coïncidence ? Je laisse échapper de mes lèvres roses et non violet un sourire sournois, je suis sûre qu'il ne m'a pas reconnu, après tout, je suis une femme aujourd'hui, je n'ai plus rien, avoir avec la gamine d'autant. Je ne suis même plus en colère à cause du fait que mon footing est foutu, cette rencontre tombe plutôt à point. Franchement, entre nous, je me suis toujours demandée ce que Remy lui trouvait, elle qui voulait un mec sérieux, ce type n'était en rien le bon choix. Une relation vouée à l'échec, je l'avais vu venir malgré que je n'étais que la gamine qui fourrait son nez dans les affaires qui n'étaient pas de son âge, comme en me le rappelait péniblement. Au final, j'avais raison, j'ai toujours raison, d'ailleurs je suis moi-même la voix de la raison personnifiée. Bref...
« Yo ! Alors, dis-moi, comment va Remy ? Ah, mais non c'est vrai, que dis-je... Il semblerait que la relation Evan, Remy est pris fin, d'une façon assez pathétique, il y a déjà un moment. »
Dis-je en souriant sans pour autant montrer la blancheur de mes dents, que je préfère pour l'instant me garder pour moi. Je me penche pour resserrer mes lacets aux pieds, ainsi que d'enlever chouchou qui retient ma queue de cheveux. Puis je me redresse de nouveau, face à monsieur...
« Alors, tu n'as pas de déclic soudain, je ne te reviens pas en mémoire ? »
|
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Je ne t'ai jamais aimé, mais ça, c'était avant... Ou pas ! | |
| |
| | | | Je ne t'ai jamais aimé, mais ça, c'était avant... Ou pas ! | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|