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| I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] | |
| Auteur | Message |
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EMPLOIS/LOISIRS : Nowhere to see LOCALISATION : Un peu partout et nul part à la fois.. CITATION DU PERSONNAGE : Ce que l'on fait dans notre vie résonne dans l'éternité.
MESSAGES : 658 DATE D'INSCRIPTION : 01/12/2011
Niveau du personnage Point RP: (116/200) Point Membre: (125/200) Niveau: 7 - ConfirméMatt E. Drust Admin | Humain noir | Sujet: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Sam 9 Fév 2013 - 17:29 | |
| You should never be afraid You're protected from trouble and pain Why, Why is this a crisis in your eyes again
You know that I don't want you and I never did I don't want you and I never will You wanted far more than I was worth You and I must fight for our rights You and I fight to survive The time has come to make things right FLASH Matt, le visage plus jeune et sans barbe se tenait dans une cuisine un peu vieille avec une femme non loin d'elle. La femme lui tournait le dos avec un air sévère. Apparemment enervé, le sentiment fût confirmé lorsqu'elle se retourna et qu'on pût voir son regard noir. - Rappelle moi, Matt, pourquoi faisons-nous ça?Elle avait dit ça avec délectation. Ce n'était pas la première fois que le jeune humain noir entendait cette phrase. Quand elle disait "ça", elle parlait évidemment de la traque des sorciers et des mêlés. Il ferma les yeux avant d'énoncer la réponse d'un ton laconique - Pour éradiquer les abominations de la nature, maman.La femme acquiesça silencieusement et indiqua d'un mouvement de tête à son fils de prendre son sac et de se préparer à partir à la chasse. Comme tout les jours depuis bientôt 2 mois. Matt commençait à en avoir marre, il se demandait si cela servait à quelque chose. FIN DU FLASH Ses mains frémissaient. Il tremblait abominablement, incapable de contrôler l'excitation qui transperçait son corps. Comme si un être extérieur prenait possession de lui et le rendait beaucoup plus féroce. La folie meurtrière s'emparait de tout son être et bientôt il ne ferait plus qu'un avec le crime. C'est souvent quand on arrête de chercher quelque chose qu'elle vient à nous naturellement. Après tant d'efforts vain, il avait fini par atteindre un but qu'il s'était fixé depuis plus d'un an. Depuis que sa mère était parti, depuis qu'il avait du se débrouiller seul. Serait-elle fière actuellement ? Peut-être pas. Pendant tant de mois, de jours, de secondes, il avait flâné sans chercher un seul de ces meurtriers, trop occupés par des questions idiotes qui tournait dans sa tête. Il n'avait pas vraiment respecté sa mémoire. Mais depuis quelques mois, il avait rejoint Black Phoenix. Au fur et à mesure des missions qu'il avait accompli, il était monté en grade. Maintenant, il était le bras droit de Claire Smith, celle qui avait aidé quand elle se trouvait en grand danger de mort. Il avait eu aussi une augmentation. I will not desert you now Matt avait trouvé un des assassins de sa mère. Par un simple cheminement en fait. Il avait retrouvé un des membres du groupe qu'il formait avec sa mère et d'autres humains noirs et l'avait questionné sur la possible identité de ceux qu'ils avaient rencontrés en ce jour déjà lointain. Il n'en connaissait qu'un mais un nom suffisait largement. Avec un nom maintenant, on fait tout. Il est très simple de retrouver les traces de quelqu'un. Surtout quand on en en a très envie. Les dents de Matt était longue et bientôt un nouveau meurtre serait commis. Il attendait depuis bientôt une heure non loin de la porte de la demeure de l'individu. Matt attendait simplement qu'il pointe le bout de son nez pour l'emmener en enfer. Il ne sentait même pas le froid qui commençait à meurtrir sévèrement son corps. Bientôt il serait père. Tant de responsabilité l'attendait. Il en avait déjà avec Nephilim. S'il venait à mourir, que se passerait-il ? Everything will suddenly collapse
Il sortit enfin, Matt s'avança et le suivit silencieusement. Le village était silencieux et désert. En même temps, il comptait peu d'habitant et c'était un peu là la chance du jeune humain noir. Il n'y aurait sûrement aucun témoin à ce qui allait suivre Il s'approcha de plus en plus de lui et quand il fut assez proche, l'agrippa par les cheveux et le lança dans une ruelle. Grâce à l'effet de surprise, son coup réussi et l'homme était à terre, surpris mais les sens déjà en éveil face à l'ennemi. Matt se jeta sur sa victime, déjà à terre. Et soudain, le noir. Puis la lumière à nouveau. Ils se trouvaient en plein milieu d'une forêt. Une cabane était là non loin. Il se trouvait encore à califourchon sur l'homme quand il se fit pousser et l'homme se releva. Matt sentait son coeur battre à tout rompre et l'adrénaline s'insinuait rapidement en lui. Il était prêt, il attendait ce moment depuis 1 an. L'homme se concentra et lança une boule de feu sur lui. Matt eût à peine le temps de réagir et roula sur le côté. Une partie de sa chaussure brûla tout de même. Cela n'avait pas atteint sa peau alors il ne grimaça même pas. Il se releva et se jeta à nouveau sur l'homme qui l'évita d'un geste habile. Il lui lança de nouveau du feu dessus que Matt évita comme il pouvait. S'il ne réagissait pas très vite et ne trouvait pas rapidement une solution, il périrait dans les flammes. Ca serait plutôt dommage. Il tenta de concentrer son flux d'énergie en lui mais il avait dû mal : il devait esquiver en même temps. Quand enfin il y parvint, il se mit à crier ce qui provoqua un déferlement. Comme si son cri avait été transformé en une force invisible, une onde de choc impressionnante qui projeta la cible de Matt violemment contre un arbre. Il était assommé et Matt comptait bien en profiter. Le jeune humain noir sortit une dague et s'avança vers l'homme inconscient. Il tenait sa vengeance mais il trouvait que ça manquait de saveur. Il n'allait pas chipoter, il voulait le tuer de toute façon. Il leva son arme quand soudain. BOUM. Retour au Royaume-Uni. Matt fut déstabilisé et trébucha. L'homme en profita pour se relever. Une douleur extrême traversa le corps de Matt. L'homme lui avait assené un coup de pied dans les côtes. Le jeune humain noir attrapa le pied de l’homme et le ramena vers lui brusquement. L’homme ne tomba pas pour autant mais fut surpris par ce geste. Matt pencha sa tête et planta ses dents violemment dans la jambe de sa victime.
L’homme ne lâcha même pas un cri mais se recula. Le garçon releva la tête et vit cinq autres exorciste débarquant dans la ruelle. Matt avait peu de chance de s’en sortir. Il tenta de se relever mais fut saisi par le col. Il vit leur visage et compris que c’était les hommes appartenant au fameux groupe qu’il avait attaqué avec sa mère il y a plus d’un an maintenant.
Il se fit projeter contre le mur à pleine vitesse et ce fut la dernière image qu’il vit. Ensuite, il plongea dans la blancheur d’un tunnel. C’était la fin. Everytime I close my eyes It's like a dark paradise No one compares to you I'm scared that you won't be waiting on the other side_________________- Je suis un dragueur..:
- .. Mais c'est seulement parce qu'on me le demande:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Lun 18 Fév 2013 - 14:42 | |
| Un sourire éblouissant éclaire sa jolie bouche tandis que ses yeux bleus brillent d'une étrange lueur. Elle s'est assise sur ses genoux, chaleureuse et enthousiaste, et caresse du bout des doigts son visage buriné et rayé par les années. Ses lèvres effleurent ses joues, son nez et ses paupières quand sa jambe s'amuse avec son entrejambe si sensible. Elle sentit son souffle à lui s'accélérer, comprenant sans un mot qu'il se demande, frissonnant à ses caresses, ce à quoi elle peut bien jouer. Puis, sans un mot, une expression rieuse toujours accrochée aux lèvres, elle se lève, mystérieuse, le contourne pour finalement s'approcher lascivement de son dos. Elle plaque sa poitrine contre lui et glisse ensuite ses petites mains sur ses larges épaules. À travers sa peau, elle sent son cœur battre à tout rompre, semblable à une horde folle d'étalons sauvages. Ses doigts serpentent sur sa peau hâlée, dessinent des volutes et autres arabesques sur son omoplate, s'abandonnant sur sa figure puis sur ses lèvres entrouvertes avant de descendre frôler la courbe abrupte de son cou. Sa bouche papillonne vers son oreille et la barrière de ses lèvres s'écarte pour laisser passer sa langue, qui finit sa course en roulant lentement sur son lobe. Il tressaillit à nouveau -mais plus fort, cependant- alors qu'elle lui chuchote, d'une voix doucereuse et caressante... … et que ses douces mains brisent des cervicales en un « crac ! » sonore, le corps de l'homme tombant sur son flan, attaché à sa chaise, pour s'écraser lourdement à ses pieds. Elle ne put réprimer un sourire satisfait : après tout, elle s'était bien divertie et n'avait eu aucun mal à liquider ce violeur-assassin. Et dire qu'il avait cru l'avoir en utilisant son don pour l'endormir ! Elle avait fait exprès de se faire repérer pour qu'il l'emmène dans son repère là où, elle le savait, elle n'aurait aucun moyen d'être inopinément interrompue dans ses petites affaires... Elle avait même utilisé une rune pour stopper son pouvoir d'annulation histoire de ne pas réveiller ses soupçons, rune qu'elle avait tracé sous son aisselle (en toute connaissance de cause bien sûr, puisqu'elle savait que, même endormie, la rune disparaîtrait d'elle-même sans problème au bout d'un certain temps, du fait du frottement. Et puis, qui irait regarder à cet endroit ?). Elle avait ensuite retourné la situation à son avantage, pour enfin le tuer sans autre forme de procès. Elle l'avait bien b*isé et ça devait lui faire une belle jambe, à ce con. Éphémère distraction.Puis, soudain, comme vidée de toute emprise, de toute vie, son rire se fane et son corps avance dans cet appartement miteux, perdu au beau milieu d'on ne sait où. Elle s'arrête face à un miroir mural, admire son reflet pendant quelques minutes, arrange ses cheveux d'une main glissée entre les racines, soupire devant les traits sombres de son visage et la lueur mauvaise qui danse gaiement dans ses yeux, légumine dans cet univers en pensant à ce qu'il adviendra de son existence. Et le téléphone sonne, comme pour la rappeler à la réalité. Le téléphone de sa victime, posé à même le sol. Elle le regarde, sans bouger. Son son strident résonne à travers la pièce, rebondit sur les murs pour s'engouffrer violemment dans ses oreilles. Elle continue de le fixer, statique puis, d'un pas décidé, décroche. Un pressentiment lui murmure que c'est pour elle et pourtant, elle ne dit pas un mot à son interlocuteur. Elle respire à peine, avant de reconnaître parfaitement la voix qui, après un silence de quelques secondes, s'adresse à elle. Aux premiers mots qui sortent de sa bouche, elle devine qu'elle la contacte depuis une cabine téléphonique. Puis, elle comprend que ce doit être urgent sinon, elle n'aurait jamais pris le risque de l'appeler directement chez sa cible. Elle la laisse, sans un mot, débiter son histoire, raide comme un piquet et muette comme une tombe. Puis ses lèvres s'étirent en un sourire outrageusement pervers. « Vous pouvez compter sur moi, Boss. Je suis dans les parages, j'm'y rends tout de suite. Oui... Ça me coûte d'le dire vu que j'ai tendance à foncer tête baissée mais j'attendrais votre arrivée pour commencer à agir, histoire d'être prudente. J'en profiterais pour faire le tour de la zone et m'approprier le terrain, pour éviter qu'on y aille à l'aveuglette. Oui... oui... Aucun problème. » Rendez-vous hangar 17 d'un entrepôt désaffecté, près de Battersea. Le spectacle risque d'être... sensationnel ! Elle enfile sa veste de cuir et se précipite dehors. Elle grimpe sur sa moto volée puis se dirige sur le lieu de rendez-vous sans attendre. Elle y sera bientôt, dans 15 minutes tout au plus. Échec et Matt.Comme elle a hâte d'y être...
- Spoiler:
L'action se passe au Royaume Uni (comme convenu avec Matt), dans les docks de Londres ♥
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Avocate/Notaire LOCALISATION : Europe CITATION DU PERSONNAGE : Ne jamais faire de projets, c'est mieux d'improviser. Une des meilleures choses pour une femme, c'est d'entendre qu'elle est sexy.
MESSAGES : 147 DATE D'INSCRIPTION : 30/08/2012
Niveau du personnage Point RP: (52/100) Point Membre: (45/100) Niveau: 6 - AffirméLucian T. Mercer Admin | Experts en assassinat | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Sam 13 Avr 2013 - 22:41 | |
| Je termine au plus vite mon travail. Il est déjà tard, j'en ai un peu marre de tous ces papiers à remplir. Je sais bien que c'est mon travail, je fais ça toute la journée, mais là c'est d'un rasoir... Je préfère les affaires croustillante, ou il y a un certain défi, et pas les Pro Bono comme on les appelle dans le métier. C'est presque du travail bénévole. Et c'est ennuyeux. Je rends service à la population merci, mais je préfère faire autre chose. Et dire qu'on est obligé de le faire. Je soupire et remballe le reste, il faut encore rentrer à la maison. A l'appartement serait plus exacte. De toutes façons, je n'ai que des appartements, un peu partout en Europe. J'aime bien voyager. Et je suis uniquement dans les villes où il y a de l'action. Genève, Barcelone, Paris, Londres... Et si j'entends une rumeur comme quoi il va se passer quelque chose à Prague et bien, je m'empresserai de mettre mes affaires là bas. Au moins je suis joignable partout, donc je peux rentrer en quatrième vitesse là où les affaires sont les plus importantes. Une fois tous les papiers mis dans mon sac, je prend l’ascenseur et récupère un taxi qui passait par là. Il faut faire la City, mon appartement maintenant, et je n'avais pas spécialement envie de prendre le métro ou le bus. J'en ai plus que marre de cette journée. J'ai envie d'aller m'amuser. Mais il est encore tôt pour faire la fête. C'est bien dommage. Je paye le taxi et laisse un pourboire plus qu'intéressant sur le siège passager et monte les marches jusque chez moi. J'allume mon ordinateur personnel. Pendant son chargement je vais me doucher. cinq minutes plus tard me voilà sortie, une serviette autour de la taille et nouée dans mes cheveux. Je regarde mes mails. Et j'ai un boulot. La fête ne sera pas pour tout de suite, malheureusement. Je ronchonne mais vais tout de même me préparer. Habits souples. Faciles pour se déplacer avec. Je regarde si toutes les runes vont bien. "Vont bien", expression étrange tout de même. Enfin, je refais celles qui ont disparues ou qui sont sur le point de se finir. Et je prépare mon sac. Pour ça, j'ouvre une porte secrète dans mon armoire. Et là, toutes ma collection d'armes s'étalent devant mes yeux. Collection que je ne transporte pas avec moi. J'en ai une dans chacun de mes appartements. Heureusement que je me fais beaucoup d'argent. Les termes de la mission étaient assez vagues. Très vagues même. Je prends donc tout ce qui pourrait me servir. Combat de près, de très loin, assassinat, abattage... Je prends donc Snipe, fusil à pompe, Revolver, couteau et autres armes que je juge pouvoir être utile. Moto ou voiture ?
Avec ce sac la voiture pourrait être mieux. Mais la moto est tout de même beaucoup plus rapide.
C'est la réflexion que je me faisais, tu n'aides donc pas beaucoup.
J'essaie de mettre le sac sur la moto, avec plusieurs lanières, et j'y arrive finalement assez facilement. Je prends donc le casque qui se trouve sous l'assise et je regarde si à vue d'oeil le sac ne rentrerai pas dedans. Mais ce n'est pas le cas. J'enfourche donc la moto et fait gronder le moteur avant de sortir en trombe du garage commun. A un feu, que je sais long, je vérifie sur mon téléphone la mission, pour voir si j'ai bien tout compris. Une photo de la cible est donné. Aucun motif. Le lieu. Et je dois l'abattre aujourd'hui. Technique libre. Envoi d'une photo une fois que cela est fini. Laisser le corps à l'endroit où il est. Ne pas laisser d'indice, comme si j'en avais l'habitude. A la réception de la photo, je recevrai ma prime directement sur mon compte. Une bonne prime en plus de ça. Je n'ai par contre aucune information sur la cible. Pas de nom, je ne sais pas qui il est non plus. Je ne sais absolument rien de lui. J'hésite donc, j'essaie de le séduire et je le tue à ce moment là ou je le tue de loin dès que je le vois ? Enfin, si ils veulent une photo c'est peut être mieux si je suis plus proche de lui ... Je n'aurais donc pas du prendre le Snipe. Il prend plus de place qu'il n'est utile. Lais j'étais assez pressée, j'ai lu en diagonale, j'ai juste vue qu'il n'y avait pas beaucoup d'infos et je suis partie. Je sens l'odeur de la mer. Du sel dans l'eau. Les docks. L'adresse est un restaurant. Génial. Si j'avais su je l'aurais assassiné dans les toilettes pour homme et c'est Lucian qui s'en serait occupé. Malheureusement, je n'ai pas de tenue pour lui. Je n'ai même pas la tenue pour rentrer dans le restaurant. J'ai fait une erreur vraiment stupide là. J'essaie de réfléchir à la manière de contourner le problème quand j'entends de la musique. Des basses surtout, très fort, qui font vibrer mon poitrail ainsi que ma moto. Je regarde autour de moi. Une boîte de nuit. Moi qui voulait aller faire la fête, c'est comique. Et je vois que la boîte a le même numéro que le restaurant. Tant mieux, je peux réussir à rentrer dans la boîte. Alors, allons y. J'ouvre le sac, je prends deux couteaux. Un long et un petit. Que je rentre à l'intérieur de la combinaison, au creux des reins. Aux emplacements prévus à cet effet. Je prends également un tout petit pistolet que je mets à l'intérieur de ma manche, ça peut toujours être utile. Je dézippe un peu, beaucoup, ma combinaison. Histoire qu'on voit mon décolleté. Je ne suis pas du tout maquillé, mais j'ai un visage assez beau. Et surtout, je suis en combinaison, ça va être dur de rentrer. En plus j'ai des baskets, évidemment. C'est pour cela que je viens de me faire un énorme décolleté. Je me décoiffe un peu en passant ma main dans les cheveux et j'avance vers l'entrée de la boîte et essayant de ne pas trop rouler du cul. Ca ferait vraiment trop pitié sinon. Une affiche à l'entrée qui dit que toutes les tenus sont acceptées. Etrange, mais tant mieux pour moi. Le videur me regarde d'un air bizarre, je lui souris et rentrer sans un mot de sa part. L'odeur de transpiration parvient jusqu'à mon nez et je fronce les sourcils. De la brume au plafond. C'est répugnant. Les personnes sont collées serrées. Je vais déjà devoir aller jusqu'au bar. Je me faufile donc entre les personnes, au tenue plus bizarres les uns que les autres. Je passe donc inaperçu. Enfin presque, parce que tout le monde me dévisage. Ils ont déjà ingérés trop d'alcool et je suis leur déesse. Pitoyable. Et dire que je suis du même rang qu'eux. Humains. Mais moi, j'ai des pouvoirs, et ils ne se rendent pas comptent de ce que je fais pour eux. Enfin, j'arrive au bar, je mets mes bras sous ma poitrine pour la faire ressortir et souris au barman. Je lui demande une bière. Quand il me la sert je le retiens un moment, je sors mon portable d'entre mes deux seins - ça fait toujours un petit effet - et lui demande si il a déjà vu ma cible. J'ai alors sa localisation précise. Au carré VIP. - Y aurait-il un moyen pour que vous m'y fassiez rentrer ?
Je lui fais les yeux doux pendant qu'il rigole, gêné. Il finit par me tendre un pass. Je prends donc ma bière, laissant la monnaie pour la payer sur le comptoir et me dirige vers l'emplacement de ma future victime. Je montre le pass au deuxième videur de la soirée, qui ne dit rien quand je passe. Je localise la cible et me dirige droit vers elle, évitant les nombreuses personnes qui se mettent en travers de mon chemin toutes les cinq secondes. Ce n'est aps étonnant qu'ils soient lui aussi blindés vu la vitesse à laquelle le barman donne les pass. Ridicule. Je m'affale sur le sofa devant la victime qui me dévisage de la tête au pied pendant que je lui souris. Il est habillé en jean et chemise. Complètement banal. Je reçois un appel. Important, que je m'empresse de prendre. Quelqu'un qui a des problèmes, de gros problèmes, pas loin d'ici. Je lui dis que j'y serais. Je dois alors faire ça vite. Problème, j'ai un témoin, le barman. Je pense être la seule à demander la personne en face de moi. Il s'en souviendra. Heureusement que la boîte est blindée, personne ne verra rien. Le seul problème, c'est que je dois prendre une photo. C'est quoi cette idée débile, honnêtement ? Je ne peux pas sortir dehors avec lui, le vigile nous verra ensemble. Le seul moyen est de faire ça ici et maintenant, ou dans les toilettes du carré VIP. Mais comment le convaincre de bouger ? Je ne peux pas. Je regarde autour de moi, personne nous regarde. Je prends un air sérieux, je sors un couteau le lui plante dans le coeur. Je prend la photo au même moment. Personne ne nous a vu, lui n'a pas crié, son air est choqué, mais il est déjà mort. Je retourne le couteau dans la plaie et le retire, une effusion de sang s'échappe. J'évite le sang qui gicle et m'éclipse discrètement du canapé. Je m'appuie sur la rembarde, en direction du bar, personne ne me regarde et j'envoie une balle en direction du barman qui s'effondre sur le champ. Personne ne l'a vu. Pas encore. Je fonce aux toilettes, d'un pas maîtrisé. Et je m'échappe par la fenêtre. Je retourne d'un pas tranquille à ma moto, sans que personne ne me voit et alors que j'entends des cris provenir de la boîte, je suis déjà au bout de la rue. Et personne n'a vu ma moto. Je me dirige maintenant à un autre endroit sur les docks. Là où l'appel m'a dit d'aller. J'y arrive rapidement, les docks étant assez petits. Un peu bondés mais avec une moto c'est assez facile. On m'a dit d'attendre devant l'entrpot. Que d'autres personnes arriverait. Je suis la première sur place apparemment. Je mets ma moto dans un coin d'ombre. Je me blinde d'arme cette fois ci. Même si elles sont a vue cette fois si je m'en fiche, je referme un peu le décolleté et j'attends, en pleine lumière. Un moteur se rapproche, je vois le véhicule. Puis une personne, qui arrive dans la lumière du lampadaire. Je m'approche d'elle, une main sur mon revolver jusqu'à ce que je sois assez proche pour la reconnaître. Je me détends un peu et lance d'une voix neutre. - Bonsoir Leca. |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Je perds du temps, frappée par une lassitude où sentiment de solitude est insistant...
MESSAGES : 1495 DATE D'INSCRIPTION : 30/03/2012
Niveau du personnage Point RP: (57/100) Point Membre: (45/100) Niveau: 6 - AffirméeBastila Black | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Mer 17 Avr 2013 - 1:45 | |
| « La mort m'apaise, seulement si c'est moi qui l'offre... » Deux petites semaines se sont écoulées, depuis la naissance de Telma, seulement deux petites semaines. Alors, pourquoi ai-je l'impression que Telma a déjà pris la masse d'un bébé de trois mois ? Elle semble déjà moins fragile qu'il y a à peine quelques jours encore. Je sais, que je ne suis pas très calée avec les gosses, mais je ne suis pas si ignorante dans le sujet. Je sais comment évolue la croissance d'un bébé... un bébé humain, du moins. Quand est-il d'un de ces crapules de démons, de sorciers noirs ? Celui qui m'a violé, le père de Telma, c'est clairement un sorcier... J'ai été assez proche de lui pour le sentir. Telma une mêlée, il est tout de même hors de question, que je mette fin à la vie de mon... Propre enfant, surtout que je suis presque morte en la mettant au monde, non, j'ai perdu la vie pendant quelques instants en la mettant en monde. Du moins, d'après Matt, mon coeur s'était arrêté pendant quelques instants, des instants qui semblaient être des heures.
Franchement, je n'aurai jamais cru que je m'habituerai à changer les couches d'un bébé, de lui donner le sein et autre truc de maman, pour de vrai... D'habitude je change les couches pour de faux durant un tournage, d'un film, série ou autre. Des fois, quand trop de choses m'échappent sur Telma... Ben je demande conseil à une amie à moi, Nancy Anakin Drust, vous savez cette jolie femme qui travaille entant qu'agent du FBI. Même si elle n'en sait pas plus que moi, sur le comment du pourquoi, elle m'aide beaucoup pour Telma. Même si elle ne sait pas que le bébé dont je lui parle au téléphone est le mien. Bref... Ma vie en gros. Tandis que je change, justement, la couche de Telma, le téléphone sur la table se met à vibrer. Je soupire et change vite sa couche avant de m'attarder sur l'iPhone, j'ouvre la boîte e-mail et je regarde le message qu'on m'a envoyé. Je le parcours assez vite et avec calme, à la fin je soupire avec frustration.
Apparemment, ma mère n'accorde pas sa confiance aux nouveaux éléments, que j'ai recruté pour le clan des Illuminatis. La preuve, un des espions de ma mère, vient de m'envoyer un rapport de la situation présente de Matt. A quoi il joue celui-là ? Black Phoenix se doit d'agir comme une ombre dont on ne se rend même pas compte de la présence. Se jeter sur des cibles de manière irréfléchie, ce n'est carrément pas professionnel. J'ai le choix, en temps normal, l'une des règles de Black Phoenix, du clan des illuminatis en général, stipule que le membre d'un corps pourri, contaminé, ou perdu, se doit d'être coupé... A vous de voir ce que signifie cette règle. Ma mère n'aurait pas hésité à abandonner Matt si cela ne tenait que d'elle. Pour ma mère, l'existence de l'organisation se doit de rester dans le secret pour mieux opérer, c'est pour cela que les membres récent ne connaissent pas où se trouve les QG principaux de Phoenix.
Je regarde Telma un moment et je me dis que si elle est là en ce moment, c'est en partie grâce à monsieur j'avais envie de me suicider.
« Maman va devoir, encore faire des mauvaises choses aux méchants messieurs ! »
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Huit heures de vol, voilà ce que j'ai dû de nouveau supporter, alors qu'il y a à peine quelque temps, j'ai pris l'avion des USA pour l'Ecosse, puis les USA de nouveau... Je voyage beaucoup, mais franchement avec le décalage horaire c'est brisant... Et puis, je n'ai personne pour garder mon môme et je n'ai pas trouvé le courage de la confier à Nancy, il aurait fallu que je trouve une excuse cohérente. Et franchement, je n'ai pas eu le temps de trouver et il est hors de question qu'elle le sache la vérité, donc oui, j'ai emmené Telma. Je ne sais pas comment, réagirait ma mère si elle connaît l'existence de Telma, elle me croit encore vierge et près au mariage. Oui, en fait c'est une longue histoire, la famille Smith est à elle toute seule, une Dynastie. Tout comme les Lannister dans Games of Throne, les Smith se marie entre cousin, d'où le fait, qu'il n'y a que des blondinets. Enfin, je ne vais pas vous décrire mon arbre généalogique.
Je prends un hôtel discret à Londres, je donne le sein à la gosse, je l'endors, la couche sur son berceau portable que j'ai emporté avec moi, depuis Los Angeles avant de partir, je place une sécurité maximale. Je ne suis pas du genre à employer la magie, mais pour Telma, rien à foutre... J'ai placé des Runes de Foudre tout autour du berceau, des Rune de feu seuil de la porte, des Runes d'annihilation de Don et de magie en l'être magique... Puis pour finir, j'ai placé des Runes de barrière, pour ne pas qu'on puisse se téléporter à l'intérieur sans se recevoir mur invisible en pleine face. Je peux partir le coeur apaisé à présent. En chemin, je m'achète une grande canette de Redbull, histoire de me rebooster. Je marche dans une direction bien précise, avec une clé à la main. Je bifurque vers l'entrer d'un parking, je descends aux troisièmes sous-sol, tout en jouant avec une clé en main, comportant le nombre « - 312 ».
« - 310,- 311 et... Je t'ai trouvé ! »
J'appuie sur le bouton déverrouillage de la clé, la camionnette noire réagit aussitôt. Je vérifie si le matériel est bien dedans comme me l'a dit Leon, affirmatif. Je ne perds pas plus de temps, je monte dans le véhicule à la place conducteur, je démarre et hop, direction l'entrepôt. Arriver sur les lieux, je m'arrête. J'aperçois Leca et Scarlett, seul Leo et Genki, manquent à l'appelle, on verra ça plus tard. Je coupe le contacte et descends du véhicule, je ne me préoccupe pas tout de suite de Leca et Scarlett. Je me contente d'aller directement verre le coffre de la camionnette. J'enfile des gants en latex, puis j'ouvre le coffre pour y sortir des poignards et des Berettas avec silencieux... J'ignore combien il y a de personne là-dedans, mais je vais devoir employer l'infiltration commando pour libérer Matt. Je n'ai pas fait l'armée, cependant, j'ai rencontré des militaires qui m'ont enseigné leur expérience.
Je regarde, à la suite vers Leca et Scarlett qui m'avaient vu arriver, je leur fais signe de venir. Une fois en face de moi, je leur tends à toutes deux un Beretta avec silencieux, muni de deux chargeurs à munition et un poignard. Elles ont sûrement leurs propres arme déjà, mais je préfère qu'elles utilisent ce que je leur donne pour commencer. Je leur fais un petit topo de la situation, je leur dis à toutes les deux, que nous n'avons aucune idée de combien d'ennemis nous aurons, à faire à l'intérieur. Je leur demande d'agir silencieusement, je les mets même au défi de tuer le plus de personnes sans qu'un chat les entende. Tuer, puis dissimuler le corps si possible, rien de plus facile pour un assassin professionnel, j'espère que ces demoiselles me prouveront, que je ne les paye pas pour rien. Ah avant que cela m'échappe je me retourne vers Leca et je lui dis ceci avec un sourire.
« Je ne suis pas ta boss, juste, quelqu'un qui te paye pour que tu l'aides dans ses conneries. Ton vrai boss, n'est pas aussi aimable que moi. D'ailleurs l'argent vient de lui... »
Je le sais, puisqu'il s'agit de ma mère... Enfin bref, je lui dis ça, parce qu'elle m'appelle beaucoup « Boss »... Re bref, nous sommes parties, pour l'infiltration.
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Dans l'ombre, je me déplace sans que mes pas raisonnent, silencieux ils sont. J'ai demandé à Leca et Scarlett d'agir séparément pour ne pas nous gêner entre nous, selon notre méthode employée pour tuer. De plus, nous agirons plus vite séparément, nous serons discrètes et précises. Quelques minutes plus tôt, nous avions trouvé une carte qui représentait l'entrepôt, nous savions où nous diriger, malheureusement, pas où était Matt. Séparé, Leca, Scarlett et moi, passeront par trois chemins différents, c'est donc la première qui trouve Matt qui gagne le jeu, le reste nettoie le secteur. Ouais, je vois ça comme un jeu, je ne suis pas sadique pour autant. Mais, je suis sérieuse néanmoins, tous les ennemis en ses lieux doivent mourir, s'en prendre à un membre de Black Phoenix, c'est signé son contrat pour un voyage sans retour en enfer. Je marche poignard à la main, mon Beretta neuf millimètres toujours à la ceinture, non dégainé.
Au bout du couloir que j'ai emprunté, un bruissement de radio et une voix humaine roque venant certainement d'un fumeur, d'âge mûre se font entendre. Arrivé au bout, dos contre le mur, je jette un regard, furtivement. L'homme est seul, radios à la main, le mot RAS sort de sa radio, un autre homme d'après la voix, mon homme ressort le même pour son interlocuteur. Celui-ci dépose la radio au sol, défait sa braguette et se met à pisser au mur en sifflant une mélodie. Aucune ombre contre le mur sur lequel, il pisse pour signaler ma présence derrière lui. J'attrape sa bouche en premier, pour étouffer un quelconque hurlement, je l'égorge aussitôt. J'attrape le corps et le place dans un coin où il passera inaperçu temporairement, j'attrape la radio pour vérifier le canal qu'il utilisait, puis je l'emporte avec moi, elle pourra m'être utile, qui sait ? Je continue mon chemin, près de quelques minutes plus tard, ma radio se met à faire de bruissement désagréable.
« Qui va là ? »
Merde, la radio à capter sa radio comme je l'espérai, mais il m'a fait repérer en même. J'éteins ma radio et patiente, derrière le mur, l'homme répéta sa question, c'est mauvais... Je ne dois pas lui laisser le temps d'alerter les autres. Je dégaine mon neuf millimètres silencieux et je lui colle deux balles dans le coeur et une dans la tête, méthode militaire toujours, mais je l'ai appris de maman cette fois. Je n'ai pas le temps de m'attarder sur le corps, qu'une lumière vint attira mon attention. Je me déplace jusqu'à la pièce d'où émanait la lumière, à travers la porte entrouverte, j'aperçois Matt ligoté à une chaise. En m'apprêtant à entrer dans la pièce, un crac se fit entendre derrière moi... Instinctivement, mon poignard en main, je balance celui-ci en direction de la source ayant émis le crac. Le poignard s'arrêta en vol à quelque mettre du visage, apparemment, d'un homme doué la télékinésie.
Je ne laisse pas le temps de me renvoyer le poignard, je me téléporte à quelque de lui, attrape le poignard et l'enfonce dans son front. Je me dirige vers la pièce calibre silencieux en main, je regarde partout autour de moi tout en m'approchant de Matt. Il était éveillé, une fois assez proche de lui, je rengaine mon arme. Avec mon poignard ensanglanté, je m'attaque aux liens que le retient à la chaise.
« As-tu pu voir combien d'hommes il y a ici ? Je me suis déjà débarrassée de trois d'entre eux. »
Une fois ses liens coupés, je lui donne mon arme à feu, mon Beretta... Je rajoute.
« Dirige-toi vers la sortir, tu y trouveras une camionnette, attends moi là-bas. Si tu trouves Leca et Scarlett en route, emmène-les avec toi... Je vais me charger d'effacer nos traces ici, surtout ceux, que j'ai laissé en évidence. Vas ! »
Dis-je avant de reprendre le chemin par lequel je suis arrivée, un grand détour pour rien soit dit en passant.
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MESSAGES : 658 DATE D'INSCRIPTION : 01/12/2011
Niveau du personnage Point RP: (116/200) Point Membre: (125/200) Niveau: 7 - ConfirméMatt E. Drust Admin | Humain noir | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Mer 17 Avr 2013 - 14:14 | |
| Animal, you're an animal Don't take anything less Out of control, you're out of control Strike those in distress La lumière, il s'en approchait de plus en plus. Bientôt il pourrait la touche du bout des doigts. Cela avait été un voyage si facile. Il se regarda, son corps était immaculé : plus de sang, plus de plaies, plus de vêtements déchirés. Il était inerte et il n'avait plus aucune douleur. C'était ça alors la mort ? C'était bien plus simple que d'être en vie. Il avait hâte d'arriver vers la fin du tunnel, il serait enfin libre pour toujours. C'était certes un peu égoïste de penser ça, mais il n'en pouvait plus de cette vie de traque, de crimes et de doutes sur le monde qui l'entourait, il préférait partir. En fait, on n'a jamais vraiment ce que l'on veut. L'eau fût jeter à toute vitesse sur son corps. Le tunnel blanc s'éloignait, il revenait en arrière. On le forçait à reprendre contact avec le monde réel, à ne pas mourir. Matt sût qu'il avait quitté le tunnel lorsqu'il sentit ses membres endoloris. Il était attaché, il le sentait parce qu'il ne pouvait pas bouger. Il ouvrit les yeux et ses yeux eurent bien du mal à se réhabituer à la lumière ambiante bien qu'elle fût plutôt faible. Il n'avait pas les yeux bandés, par chance. Il avait le corps dégoulinant d'eau et il se rendit compte qu'un homme se tenait à quelques centimètres de son visage. Repoussant, avec de la barbe et le visage criblée de nombreuses cicatrices. Celui là devait avoir vécu de sales choses. Matt regarda autour de lui et vit une dizaine d'autres personnes. Ils étaient 12 exactement. L'humain noir reporta son attention sur la personne en face d'elle. Il était bien trop faible pour user une quelconques magie. Il avait le corps éreinté mais il ne sentait pas de fracture bien heureusement. Qu'allait-il lui faire ? Lui restait-il beaucoup de temps à vivre ? Probablement pas, vu la teneur du regard de l'homme en face de lui. L'homme lui attrapa les cheveux. - On fait moins le malin maintenant ? On va discuter tout les deux. Les autres, en patrouille. Allez surveiller les lieux pendant que je m'occupe de lui. Trois à l'entrée est, trois à l'entrée nord, trois à l'entrée ouest et deux à l'entrée sud.Matt comprit immédiatement que son corps allait encore souffrir. Tandis que la meute se dispersait, il cherchait un moyen de s'en sortir mais il n'en voyait pas. Black Phoenix ne viendrait pas à sa rescousse parce qu'un élément pourri est immédiatement laissé seul. Ils n'interviendraient pas pour le jeune homme malgré que celui-ci ait sauvé Claire. Le monde était injuste mais en même temps, le jour il avait sauvé la chef des Illuminatis, il savait qu'il n'aurait pas de contrepartie directe. Elle ne viendrait pas le sauver. Une larme roula sur la joue de Matt. Il n'avait pas assez réfléchi et il s'en voulait terriblement. De plus, Nephilim et Heather ne viendrait pas non plus le sauver parce qu'elles étaient trop faibles mais aussi parce qu'elles n'avaient aucune idées d'où il pouvait être. Matt releva son regard du sol et regarda le chef de la meute avec un regard défiant. Lui, il lui tournait le dos. Bientôt il serait mort alors peu importe. Il pouvait bien ce qu'il faire ce qu'il voulait. L'homme quitta la pièce. Il ne tarderait pas à revenir. Matt ferma les yeux puis les rouvrit et regarda vers la porte en désespoir de cause. Il vit alors une tête blonde. Qu'est ce qu'il se passait ? Matt hallucinait ou il voyait bien Claire dans l'embrasure de la porte ? Non c'était elle ! Il était sauvé. Ou presque. Parce que l'homme l'avait vu et il allait s'occuper d'elle. Matt ne pouvait pas l'aider d'aucune manière et il s'en voudrait presque. Il ne sût pas exactement ce qu'il se passait mais il entendit le bruit d'un corps s'effondrant sur le sol puis Claire qui se rapprochait de lui. Il était si heureux de la voir, c'était inespéré. Il ne s'attendait pas à la voir venir et il était fou de joie. Il lui adressa un sourire. Voir sa supérieure lui donna des forces. Rien n'est jamais perdu. Elle le détacha de ses liens avec un poignard. Jamais Matt n'avait trouvé quelqu'un aussi beau et n'avait été aussi content de voir quelqu'un débarquer dans sa vie. Comme quoi, le jeune humain noir l'avait sans doute mal jugé. Elle avait un coeur elle aussi, ou peut être le sens du devoir. As-tu pu voir combien d'hommes il y a ici ? Je me suis déjà débarrassée de trois d'entre eux.Elle avait dit ça pendant qu'elle défaisait les liens du jeune homme et Matt arriva enfin à se relever. Il le regarda avec énormément de gratitude puis dit d'une voix assez faible : - Si tu en as tué 3, il en reste 9. Il va falloir qu'on fasse attention.. Merci Claire.Elle lui tendit son arme à feu qu'il saisit avec un geste de la tête pour lui redire merci. Il allait en avoir besoin parce que s'il restait 9 personne ça m'étonnerais qu'il arriverait à sortir d'ici sans en croiser en moins un. Il était bien trop faible pour user de sa magie et il aurait du mal à se battre au corps à corps puisqu'il sentait ses jambes flageolantes. Depuis combien de temps était-il ici ? Sans doute bien trop longtemps, il avait du resté assommé pendant plusieurs heures peut-être plusieurs jours. Il ne savait pas du tout, il ne se rendait pas compte. Black Phoenix était intervenu c'est que la situation était plutôt grave. Enfin Black Phoenix, surtout Claire en fait.. - Dirige-toi vers la sortie, tu y trouveras une camionnette, attends moi là-bas. Si tu trouves Leca et Scarlett en route, emmène-les avec toi... Je vais me charger d'effacer nos traces ici, surtout ceux, que j'ai laissé en évidence. Vas !Leca et Scarlett ? Ici ? Claire avait dû déployé les moyens qu'il fallait lorsqu'elle avait vu que Matt avait été capture. Pensait-elle avoir une dette envers lui ? Bien probablement mais après tout c'était normal. C'était une femme de parole et même si Matt avait eût une mauvaise impression sur elle au départ, il devait avoué que c'était quelqu'un de bien. Dans le bon sens du terme. Leca et Scarlett devait aussi avoir le sens du devoir pour venir à sa rescousse. Ou alors Claire leur avait promis un petit paquet d'argent si elles venaient. Peu importe. Il était content qu'elle soit là. Il fit un geste de tête à Claire. Il sortit de la pièce ou il était retenu puis se précipita vers la première sortie qu'il voyait. Malheureusement, comme prévu, il n'était pas seul. Il aperçut un homme qui avait été alerté par le bruit. Matt leva son pistolet et tire une seule balle qui transperça son thorax. Plutôt bien visé, heureusement. Il devait faire preuve d'une plus grande discrétion mais il ne savait pas s'il en était capable. Il était trop fatigué pour faire attention aux bruits qu'il émettait. Sa vue était légèrement trouble. Il vit un autre homme qui cette fois n'avait rien vu ni entendu. Il n'avait pas un bon angle de tir et il était quasiment sur de le rater. Que pouvait-il faire ? Vider toute son énergie restante pour tenter d'utiliser son don ? Il ne voyait que ça ou alors tenter un tir désespéré qui avait peu de chance de réussir et risquerait surtout d'alerter l'homme. Matt ferma ses yeux et il se sentit tituber. Il allait probablement s'écrouler d'épuisement si il utilisait son pouvoir mais il n'avait pas trop le choix. Il se concentra et pénétra dans la tête de l'homme en lui faisant voir les pires horreurs possible et inimaginable. Il ne garda le contact que quelques secondes mais il avait pu explorer et voir deux événements tragiques dans la tête de l'homme. Il n'avait jamais, jusqu'à maintenant, remarqué cet aspect là de son pouvoir. L'homme était déstabilisé et Matt, à bout de force, en profita pour s'avancer et avoir une meilleure fenêtre de visée. Il tira et la balle alla se loger dans jambe. L'homme se tordit de douleur mais il n'était pas mort. Matt tira une deuxième balle qui alla se loger dans le mur. Il ne visait plus bien, sa main tremblait. Il tira encore deux ou trois fois avant qu'une balle aille se loger dans la tête de l'homme. Le sang gicla sur le mur et l'homme s'écroula d'un coup. Il continua encore et arriva enfin à la sortie. Il n'arrivait pas à se repérer et tomba à genoux. Il était au bord de l'évanouissement, à court d'énergie physique et magique. Il aperçut enfin la camionette et se redressa puis claudica jusqu'à la camionnette. Il ouvrit la porte arrière puis se laissa tomber à l'intérieur. Il ferma les yeux et il se sentit partir de nouveau. Il était éprouvé. Il espéra un instant que Leca, Scarlett et Claire n'avait pas trop de problèmes à l'intérieur de l'entrepot puis il n'espéra plus rien du tout et s'endormit dans un sommeil profond. _________________- Je suis un dragueur..:
- .. Mais c'est seulement parce qu'on me le demande:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Dim 21 Avr 2013 - 21:52 | |
| Que c'est bon de se sentir glisser dans le vent juste avant une petite sauterie que j'espère bien sanglante. La moto ronronne entre mes jambes et je ne peux m'empêcher d'étaler sur mon visage un vrai sourire de gamine tandis que le paysage, plongé dans le bigarré du crépuscule, défile au loin.
C'est la première fois depuis longtemps que j'ai autant l'impression d'être libre et de n'être enchaînée à rien ni personne. Mais c'est généralement à ce moment que je sens Isaya qui somnole au creux de mon sein : sauf que là, sa présence est si légère que j'oublie rapidement que nous partageons le même corps -que je l'accapare et me l'approprie, devrais-je plutôt dire.
Alors je continue ma route, ivre d'aise et de contentement.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et je me décide enfin à faire le tour de la zone pour ne pas être prise au dépourvu sur le terrain. Étant donné que l’entrepôt est relativement isolé du monde -les quelques bâtiments désaffectés qui l'entourent sont à un minimum 500 mètres de lui-, il faudra se montrer particulièrement silencieux et discrets. De là, je dépose ma moto dans un coin sombre, traîne à pied autour des deux hangars adjacents au 17 et m'approprie le secteur. Les deux bâtiments sont inoccupés, ce qui me fait penser que toute la petite troupe se concentre dans le hangar 17, qui possède une entrée côté Nord et Est (de ce que j'en vois, du moins). Et y'a même une petite difficulté : ils empestent la magie. Soit. Mon regard se dirige vers le toit.
Faudra se montrer audacieuse.
Je ne demande que ça.
Je m'éloigne à pas de loup pour rejoindre ma moto et me faufiler sur le lieu de rendez-vous. Je descends de mon bolide et m'arrête net quand je vois une ombre familière se découper dans l'obscurité de la nuit.
Je lève les yeux vers la grande blonde qui me fait face et un sourire sibérien fige mes zygomatiques. Je balance mes mains dans mes poches tout en me rapprochant d'elle en petites enjambées et réponds sur un ton tout aussi neutre :
« Scarlett, c'est toujours un... plaisir, vraiment. » Je laisse glisser sur elle un regard pénétrant -glacial, mais pénétrant- histoire de la détailler de près : je n'ai jamais vraiment eu le loisir de parler avec elle (bien que soyons franc, taper la discute n'est pas ce que je préfère) mais je comprends tout de suite, vu la position dans laquelle elle se tient et les fringues qu'elle porte, qu'un de ses points forts repose sur son physique.
Un rire pervers s'échappe de la barrière de mes lèvres et c'est à ce moment là que la gamine choisit d'arriver dans son petit camion noir. Elle descend, ne nous calcule même pas, et commence son petit manège de femme secrète et mystérieuse.
« Y'en a qui savent se faire désirer. » Je n'attends pas qu'elle nous fasse signe pour commencer à m'approcher et ce, simplement parce que ça me donne l'impression d'être le petit toutou de quelqu'un d'autre que moi, ce que je suis pas du genre à supporter facilement.
Quand on se trouve à proximité, elle nous tend les armes et commence à nous déballer son petit discours bien soigné, le tout accompagné des recommandations concernant cette pseudo-mission. Je regarde le flingue avec une moue réprobatrice sur le visage : je préfère les automatiques. Mais bon, c'est vrai que ce n'est pas le top du top en ce qui concerne la discrétion. Et il y a plus propre.
« C'est peut-être qu'un détail insignifiant, mais tous nos petits amis sont magiques, boss. Qui plus est, ils sont tous regroupés au même endroit : le hangar 17. Les bâtiments qui l'avoisinent sont tous vides et inoccupés. » Ce qui me fait penser qu'il va falloir faire gaffe au taux de résonance qui se trouve être particulièrement élevé dans ces bâtiments qui sont vides en plus d'être spacieux.
« Je ne suis pas ta boss, juste, quelqu'un qui te paye pour que tu l'aides dans ses conneries. Ton vrai boss, n'est pas aussi aimable que moi. D'ailleurs l'argent vient de lui... » Je me retiens in extremis de lui expliquer ce que mon « Boss » a d'ironique et combien je me fous de son fric -ou de celui de qui que ce soit d'ailleurs- et me contente d'esquisser un sourire franchement mauvais avant de tourner les talons et de m'éloigner de mon côté.
Ça tombe bien qu'elle veuille qu'on parte chacune de notre côté vu que je n'ai jamais mieux joué qu'en solitaire.
Mon poignard et mon flingue glissés à ma ceinture, je décide de prendre la partie Est. J'absorbe le monde qui m'entoure comme une éponge. A chaque pas. Puis je casse l'ampoule de chaque lampadaire que je croise.
De là, je me dis que son plan va foirer, me concernant du moins : après tout, la gamine a peut-être été entraînée par l'élite de l'élite en matière de combat, mais moi, je suis quelqu'un qui me suit élevée toute seule. J'ai appris à me battre avec les moyens du bord -des brutes et des racailles donc- et, s'il se trouve que je suis plutôt douée en matière de corps à corps, je ne suis pas du tout familière avec les armes à feu.
Alors, vous imaginez bien qu'en ce qui concerne la discrétion...
Et je l'ai prévenue que j'étais du genre à foncer tête baissée.
Du coup, je rentre comme si de rien était dans le bâtiment, sans chercher à camoufler ma présence. Pas que je sois fière de ma technique d'approche, mais disons que je suis pas particulièrement apte à chercher comment agir si je n'ai pas les qualités requises pour une infiltration.
C'est là dessus que je rencontre un des chien-chien du grand méchant. Il me remarque et commence à sourire comme un idiot.
Bon. J'ai affronté pire. Bien pire.
« Tient, tient, tient, mais regardez qui voilà... » Je le fixe intensément tandis qu'il baisse les yeux sur mes armes.
« Ce nabot est bien entouré, dis donc ! Il a de la chance de pouvoir compter sur toi pour le secourir ! » Ma bouche se tord en une moue boudeuse tandis qu'il éclate de rire. Il ne se donne même pas la peine de sous-entendre quoi que ce soit.
Il me sous-estime.
Or, et il y a bien une chose que les combats de rue m'ont appris, c'est qu'il ne faut jamais sous-estimer qui que ce soit.
« Que ce soit clair entre nous, mon tout beau : j'suis pas là pour jouer les héroïnes, mais seulement pour me divertir. Tu crois pouvoir être à la hauteur ? » Son rire s'arrête net et je le vois qui me dévisage avec haine. Haa... c'est déjà mieux.
Dans l'obscurité de la nuit, j'entraperçois un rictus amer déformer le doux visage de mon très cher ennemi. Il lève son bras lentement dans les airs, et dans ma direction. Un silence de sourd pèse dans la pièce, déjà électrique. On se dévisage et je sais qu'il est trop fier pour appeler ses potes à la rescousse.
Un bon coup dans les couilles et les hommes s'effarouchent.
Puis une sorte de détonation retentit et d'un mouvement rapide, j'esquivais une barre de fer.
Un putain de forgeron.
Sans se laisser abattre, il s'élance vers moi avec souplesse histoire de profiter d'un quart de seconde d'inattention de ma part pour me mettre à terre. Avec tout autant de légèreté, je m'emploie à esquiver son coup de pied en m'accroupissant sur le béton glacé, avant de me relever avec vitesse pour lui asséner un coup de poing sous le menton. Il valdingua sur plusieurs mètres avant de retomber lourdement sur le sol.
Je charge à mon tour pour ne pas lui laisser le temps de répliquer : je lui plante mon poignard en plein dans l'oeil. Un hurlement guttural parvient jusqu'à mes oreilles tandis que je retire ma lame pour la lui planter dans le cœur à de nombreuses reprises et avec un enthousiasme morbide.
Ma jolie veste en cuir est bonne pour la poubelle.
Je rejette la tête en arrière et tends l'oreille : ce crétin a dû rameter sa charmante petite troupe en beuglant comme un cochon qu'on égorge.
Pas foutu de crever en silence, putain.
Bon, en même temps, c'est vrai que je suis pas du genre à faire dans la dentelle. J'pouvais quand même pas exiger de lui qu'il se laisse buter en silence, pas vrai ?
Les hommes, j'vous jure. Aucune dignité.
Je me retourne et vois deux gars courir vers moi.
« Daniel ? Ahh... tu parles du cadavre entre mes jambes ? » Cadavre que j'enjambe, d'ailleurs, pour me mettre face à eux, victorieuse.
« Sale pétasse ! J'vais t'apprendre à te foutre de nous ! » Je me raidis en entendant le raclement d'un objet sur le sol. Puis, avec une violence déconcertante, quelque chose me frappe derrière les genoux et je tombe en arrière, sans pouvoir rien faire. Mes jambes ne me tenant plus, je constate que je suis juste assise sur une chaise.
A ce moment là, je sens quelque chose de froid entourer mes poignets pour les maintenir dans mon dos. Immobile mais pas franchement apeurée par la situation, je penche la tête sur le côté et lance aux gars :
A n'en pas douter.
« Finement observé. Maintenant, on va jouer tous les trois. Et tu vas répondre à nos questions, d'accord ? Comme ça, on verra en fonction de tes réponses si on abrège tes souffrances.
- Dites toujours ?
- Vous êtes combien ? Parce que je suis sûr que t'aurais pas eu le culot de venir toute seule...
- Qu'est-ce qui te fait dire que je suis pas venue seule, hein ? Me fout pas dans le même panier que vous, mon gros : ton pote avait le cran de m'affronter tout seul, au moins. Il avait quelque chose dans le pantalon, lui.
- Ferme ta putain de grande gueule, bordel ! J'vais faire passer l'envie de causer, moi, tu vas voir ! » Et je vois son coup de poing qui part avec une rapidité déconcertante. Je reste sonnée quelques instants, la moitié du visage ankylosée. Et là...
Là, j'ai des flashs pleins la tête... Je ne sais pas pourquoi ça m'arrive maintenant mais les souvenirs d'enfance d'Isaya se cognent à ma rétine... des moments pendant lesquels ses camarades s'amusaient à le martyriser, tandis qu'ils le bloquaient sur une chaise ou dans le coin d'une pièce. Je revois leurs visages rieurs pendant que les coups pleuvent et entends leurs maudites voix qui lui chantent des insultes.
Comme pour me rappeler mon insignifiance dans ces moments où je ne pouvais pas être à ses côtés pour lui prêter mon épaule et pleurer avec lui.
Insupportable. Impardonnable.
Je sens alors monter au fond de moi une vague de chaleur brute. Un souffle, à peine, et du fond des entrailles ça bouillonne. Mon corps s'embrase dans un tourbillon de magie, à un point où j'imagine me consumer sur place.
Les dents claquent, le front se pare d'un pli furieux tandis que dans les yeux danse une lueur de folie dévastatrice.
Quelque chose de magique s'échappe de moi pour envahir tout l'entrepôt. C'est tellement fort qu'un hurlement de rage s'échappe de ma gorge, quand mes adversaires n'ont pas d'autres choix que de reculer. Mon lien se détend puis la chaîne qui emprisonnait mes mains tombe au sol dans un tremblement.
« Merde ! Une annulatrice ! » J'ai l'impression d'avoir avalé de la poussière jusqu’à ce que la terre crisse entre mes dents. Un goût amer emplit ma bouche, comme si j'avais bu des litres entiers de colère d'un coup d'un seul. Dans une rage aveugle, je me relève, empoigne mon siège et me dirige vers eux avec la ferme intention de leur faire payer : je frappe le télékinésiste avec toute la force dont je suis capable, si tant est bien que la chaise se brise en un seul coup. Une fois qu'il est à terre, je balance le dossier, prend un pied et commence à battre mon ennemi à mort.
Je ne sais pas combien de temps passe, combien de cris il pousse ou combien de coups je lui assène, mais une fois que je me relève, je vois qu'il ne bouge plus, que je l'ai sacrément amoché et que je suis couverte de sang. Mon regard se tourne alors lentement vers son coéquipier dont la bouche est ouverte en un cri silencieux. Il semble si terrifié qu'il n'a pas osé bougé pendant que je m'occupais de son copain.
Je lui souris alors, toujours prête à m'occuper de son cas. |
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Niveau du personnage Point RP: (52/100) Point Membre: (45/100) Niveau: 6 - AffirméLucian T. Mercer Admin | Experts en assassinat | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Lun 22 Avr 2013 - 1:56 | |
| - Scarlett, c'est toujours un... plaisir, vraiment.
Je n'en doute pas. Et je peux aussi te dire que c'est réciproque, vraiment. Les gens de Black Phoenix, je n'éprouve aucune sympathie pour eux. A vrai dire, je m'en fiche. Je sais juste que je suis l'une des plus vieilles, et ça me tape sur les nerfs. Surtout quand je sais que Claire, celle qui nous commande donc, a presque dix ans de moins que moi. Enfin, n'allons pas réclamer au pouvoir, je m'en fiche. Je veux juste être payé. C'est uniquement pour ça que je suis là en fait. Lucian est plus sympathique. Heureusement que c'était lui durant "l'entretien" sinon moi je l'aurais surement envoyé chier. J'ai donc plusieurs patrons dirons nous. Et je reçois donc plus de chèques à al fin du mois. Tant que les missions sont faites, tout va bien. Et les autres, ce n'est pas vraiment des organisations. Je suis plutôt une sorte de mercenaire ? Je fais des assassinats sur demande, donc oui, un peu. Par contre, je ne tue pas les humains, ou très rarement. Surtout si se sont des esclaves en fait, par exemple les Hassassins de Croix, plusieurs y sont passés. Oui, ils ont de l'entrainement, mais il ne faut pas oublier que moi aussi j'en ai eu. Enfin, la camionnette de la gamine arrive, elle sort, sans dire bonjour elle va directement dans son coffre. C'est sympathique à elle. Vous comprenez maintenant pourquoi je n'aime personne ? - Y'en a qui savent se faire désirer.
Je souris, approbatrice tout en me rapprochant d'elle en même temps que Leca. Je n'aime pas cette synchronisation. Je garde les lèvres pincées, sur mes gardes, et je fronce les sourcils. Soit plus aimable.
Non.
Fin de la discussion. Je n'ai pas envie de discuter. Je n'aime pas être en groupe, ce n'est pas normal pour moi. Habituellement, je suis seule avec Lucian, ça s'arrête là. La gamine nous tend un flingue, muni de chargeur et un poignard. Quoi ? Tu me prends pour une débutante là ? C'est ça ? Non mais j'y crois pas. C'est n'importe quoi. Elle préfère peut être qu'on utilise ce qu'elle nous fournie mais en ce qui me concerne, je préfère mes propres armes. Je suis beaucoup plus à l'aise avec, donc à mon avis, elle va aller se faire foutre. Parce que c'est bien beau tout ça, mais moi aussi j'ai des silencieux, faut pas croire. Calme toi.
Non !
Ce n'est qu'une gamine prétentieuse et tête à claque. Je la hais. Voilà, c'est dit. En plus il fait aller sauver le benjamin du groupe, bien évidemment ! Oui, toute cette histoire m'a énervée. Mais je reprendrais mon sang froid au moment du combat. De toutes façons, rien n'est visible, mon visage est impassible.
Blondie nous dit aussi qu'on travaillera en solo. Première bonne nouvelle de la soirée. Se sera beaucoup plus simple, j'en suis rassurée. Je me détends intérieurement. Mais comme d’habitude, je ne montre toujours rien. En plus je n'ai pas décroché un seul mot. Je n'en ai pas envie. Je veux juste finir ça au plus vite.
Claire et Leca d'échangent quelques phrases, que je n'écoute pas car ça ne me concerne pas. Et surtout que je m'en fiche. Une histoire de boss et de paie. Tant que moi je suis payée ... Et il y a intérêt pour qu'on le soit ici.
Nous partons donc à l'assaut du bâtiment. JE les laisse partir devant j'ai repéré quelles entrées elles avaient prises, me laissant donc la dernière. Mais d'abord, je vais prendre mes armes, parce que je suis plus à l'aise avec. Je me fournie vite. Je garde quand même les armes que Claire m'a donné, je me les approprie et elles peuvent toujours être utile. Et je fonce donc.
J'ouvre la porte, discrètement. La lumière du couloir est allumé, et ça résonne. J'espère qu'il n'y a pas de caméra. Sinon, c'est un peu foutu comme mission d'infiltration. Enfin, il y a des grilles pour accrocher les néons. J'y grimpe donc, je suis assez légère, ça supporte mon poids. Et les gardes ne pensent pas à regarder au plafond, logique. Je me déplace donc, assez silencieusement. Finesse, souplesse, vitesse. J'ai deux armes à porter de mains. Des couteaux sur ma cuisse droite, un poignard sur la gauche. Et le flingue de Claire dans le bas du dos. Le silencieux peut s'avérer pratique et pour cette mission ce Beretta est plutôt bien vu. N'empêche, mes armes aussi font parfaitement l'affaire. Mais oublions tout ça et concentrons nous sur l'objectif principal : retrouver le benjamin de Black Phoenix et tuer tout le reste. Facile, en fait.
J'ai déjà fait plusieurs couloirs sans la moindre rencontre. D'un coup, j'entends des éclats de rire. Un homme. Juste un. Il doit regarder quelque chose sur son portable, à touts les coups. Je me rapproche discrètement. C'est exactement ce que je disais. Et pour cette première victime, je décide de m'amuser un peu.
Je descends donc de mon chemin, en silence, racle ma gorge pour lui signaler ma présence. Il sursaute, je retiens un rire. Si prévisible. Il cherche quelque chose. Son flingue peut être. Je me rapproche, d'une démarche sensuelle, me mordant les lèvre. Mon décolleté est plutôt pas mal, il rougit. Et commence à transpirer. Répugnant. Je lui souris, fais un clin d'oeil. Et deux autres secondes me suffisent pour prendre l'arme derrière mon dos et lui planter une balle entre les deux yeux. Simple, rapide, efficace. Je range le flingue. Il n'y a aucune bavure, la balle est rentré dans son crane comme du beurre. Je vérifie son pouls. Rien, le vide total. Tant mieux. En même tant, rares sont les personnes qui survivent à une balle dans la tête.
Où le cacher ? Je regarde les murs, ils sont faits de parois. Peut être des casiers ? Je regarde plus attentivement, et je vois qu'on peut les ouvrir. Effectivement, des casier. Des milliers de casiers. Je fais donc glisser le cadavre dedans, non sans peine et le met dans le casier, avant de vite le refermer. Je poursuis alors mon chemin, à terre cette fois ci. Je suis sur mes gardes, à l'écoute du moindre bruit. Je regarde dans chaque couloir avant de m'y introduire.
Plus très sûre de moi, je prends l'arme en main, je sens que quelque chose va me tomber dessus. Je rêvais donc sur la grille des néons, je m'y sens plus en sécurité. Et effectivement, je me rapproche de deux hommes et ceux là sont leur leur gardes, bien armés. Prudence est mère de sûreté. J'ai bien fait de remonter. Je me place derrière l'homme le plus en retrait et prend un fil extrêmement résistant. Je le noue autour de mes hanches et l’accroche à la grille. Je me fais descendre doucement et silencieusement. Je suis à présent à la hauteur de l'homme de derrière, je respire très silencieusement, voir plus du tout. Je prends un de mes couteau, dans ma main droite, un mouchoir dans la main gauche. Je fais alors le reste très rapidement, je pose le mouchoir sur sa bouche et son nez, l’empêchant de crier, surpris, il ne fait rien, mais mes actions se déroulent tout de même trop vite pour lui. Car aussitôt, je l'égorge. Je l'empêche de tomber par terre, je l'y accompagne, pour ne pas qu'il fasse de bruit, rapidement, une flaque de sang se répand par terre. Je me pose rapidement à ses côtés, toujours sans bruit, range le couteau et ressort le flingue.
- Hello, Sweetie !
L'autre a à peine le temps de se retourner et de me voir pour la première et dernière fois de sa vie qu'il est déjà mort. Je fais donc la même opération qu'avec le premier homme. J'ouvre un casier et les met tous dedans, en prenant bien soin de ne pas marcher dans la flaque de sang. Et je ne vois pas ce que je peux faire d'elle, alors elle va rester là. Du coup, je continue mon chemin. En espérant trouver Matt, ou une de mes deux collègues, qu'on en finisse au plus vite. Mais je retourne vite sur mes pas, sans le faire exprès. Étrange. Je prends donc le chemin de la sortie, on ne sait jamais, peut être qu'ils sont déjà sortis.
J'arrive dehors et l'air froid me frappe de plein fouet, je me dirige vers la camionnette et voit Matt ronfler. Je frappe à sa fenêtre pour lui faire peur.
- Tu aurais pu au moins attendre de nous remercier avant de dormir.
Je me détourne alors de lui et part m'installer sur le toit de la camionnette, en attendant les deux autres. Et j'aimerais bien qu'elles se dépêchent, je voudrais bien rentrer chez moi. J'en profite donc pour nettoyer mes armes. Mais j'en laisse une, à moi, que je n'ai pas utilisée aujourd'hui, chargée, sécurité enlevée, à côté de moi. Au cas où. Je sais également qu'avec je peux toucher ma cible qui se trouverait à la porte sans aucun problème. Et ce n'est pas que je la toucherais, c'est que je l'abbatrais.
Une fois que mon couteau est nettoyer du sang, et que j'ai enlevé les résidus de poudre du pistolet, j'attends. Mon autre arme toujours à portée de main, au cas où il faudrait intervenir rapidement. |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Je perds du temps, frappée par une lassitude où sentiment de solitude est insistant...
MESSAGES : 1495 DATE D'INSCRIPTION : 30/03/2012
Niveau du personnage Point RP: (57/100) Point Membre: (45/100) Niveau: 6 - AffirméeBastila Black | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] Mar 23 Avr 2013 - 21:51 | |
| « La mort m'apaise, seulement si c'est moi qui l'offre... » "Après la prise des indispensables photographies des lieux, les enquêteurs doivent procéder à un examen minutieux de la scène de crime afin de repérer les taches de sang. Ils se posent alors des questions qui vont avoir une grande importance dans la suite de l’enquête: « Est-ce du sang ? Est-il humain ? »
Pour ne pas leur faciliter la tache, il arrive bien souvent que les criminels, plutôt méticuleux, essayent de faire disparaître les taches de sang, ce qui ne sert à rien face aux moyens modernes et techniques de la police scientifique capable de retrouver une tache de sang même consciencieusement nettoyée."
Ecouteurs à chaque oreille, musique au volume maximum, lampe a rayon violet à la ceinture, balaie et eau de Javel en main. Je liquide le contenue au sol après avoir passé des heures à éponger le sol dans ma tenue approprié pour la situation, le sang des victimes qui commençait à coaguler. Je passe à la suite un banal coup de serpillère pour faire disparaître la visibilité du sang et pour ne pas qu'une quelconque personne ne tombe dessus et en avertisse les autorités Londoniennes. Je passe dans chaque recoin de l'entrepôt, tout en étant dans ma petite bulle, ma petite musique à l'oreille.
Quelques heures plus tôt, j'ai raccompagné Matt à l'hôtel le plus proche, Leca et Scarlett sont parties de leur côté peu après. Je suis retournée voir si Telma allait bien, avant de repartir vers l'entrepôt. J'ai rassemblé les corps, les ai brûlés et à la suite, j'ai découpé chaque membre et je les ai placés dans un sac poubelle. Il y a en tout neuf corps, un corps demande trois sacs poubelles, donc neuf corps demande 27 sacs poubelles... Je ne vous raconte pas les allés et retours, que j'ai fait entre l'entrepôt et le port. J'ai travaillé toute la nuit et ce matin je nettoie le sang tranquillement, avec la musique dans les oreilles pour ne pas m'endormir debout. Je plaisante...
Une fois le boulot terminer, j'appelle ma mère pour lui demander la permission de faire appel aux nettoyeurs de Phoenix, ils utiliseront la magie pour effacer les tâches de sang invisible. Moi j'avais fait l'essentiel pour ne pas que cet endroit attire trop l'attention de manière suspect, en faisant disparaître le sang à l'oeil humain. Je retourne à l'hôtel et je m'occupe de Telma qui pleurait à mon arriver... Je suis morte de fatigue, sérieux !
FIN
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| | | EMPLOIS/LOISIRS : Police Magique LOCALISATION : Entouré de fleurs sans pot, parce qu'au moins ça ne parle pas MESSAGES : 196 DATE D'INSCRIPTION : 09/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (135/100) Point Membre: (76/100) Niveau: 6 - AffirméEdwin A. Al Hattal Modérateur | Chef de la Police Magique ~ Canard en Plastique | | | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] | |
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| | | | I will have my revenge, in this life or the next [VALIDE PAR EDWIN] | |
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