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| L'écume des vagues vaut toute les promesses que la vie peut nous faire | |
| Auteur | Message |
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EMPLOIS/LOISIRS : Taking care of my family LOCALISATION : En Roumanie avec Kare Nilsson CITATION DU PERSONNAGE : "Vous avez tord de croire que la joie de vivre tient principalement aux rapports humains, vous vous trompez. Dieu en a mis dans tout ce qui nous entoure, on en trouve dans chaque détail, chaque petite chose de la vie quotidienne. Pour percevoir ces choses là, il suffirait de changer de point de vue."
MESSAGES : 208 DATE D'INSCRIPTION : 23/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (91/100) Point Membre: (67/100) Niveau: 6 - AffirméeArtémis R. Nilsson Admin | Solitaire | Sujet: L'écume des vagues vaut toute les promesses que la vie peut nous faire Jeu 26 Avr 2012 - 14:38 | |
| Amazing !
Le Domaine Landcastle n'est qu'une vaste plaine donnant sur la mer et pourtant, parfois, la simplicité est la meilleure chose que peut nous offrir la vie. Pourquoi chercher compliqué, pourquoi chercher la technologie ou les problèmes lorsque l'on peut tendre la main pour s'offrir ce qu'il y a de plus beau sur terre ?
Pour se compliquer la vie, pour imaginer que le bonheur c'est avoir, posséder toujours plus beau que l'autre. Non. La vie est tout autre. On peut passer une vie à se nourrir de petites feuilles et de baies et peut-être qu'à ce moment là on sera la personne la plus heureuse sur la terre. Il suffirait de le faire pour le savoir.
Le soleil commençait à décliner sur le Royaume-Uni. Il était tard et la journée avait plutôt été ensoleillée. Une jeune femme, de taille normale se baladait sur les hautes falaises qui bordaient la mer. Elle allait assister à un superbe coucher de soleil mais elle n'était pas excitée. Plutôt pensive sur la condition humaine en général.
A 20 ans, quel personne peut se targuer d'être proche de la nature et si loin de la société humaine ? Peu de personne. Soit ils sont fous à lié, soit personne ne les comprends, soit ils n'assument pas. La longue chevelure châtain de la jeune femme bouclait légèrement au bout et ses grands yeux marrons semblaient mélancoliques.
Mélancolie. Elle ne vivait pas. Elle était heureuse bien sûr mais ces temps-ci elle pensait qu'elle avait tendance à rejeter tout les gens. Bien sûr elle avait fait la connaissance de Philip et Sakura. Mais ça ne c'était pas fini comme elle l'entendait. Elle avait besoin de quelqu'un sur qui elle pourrait s'appuyer. Non c'était absurde. Elle n'avait besoin de personne.
Aujourd'hui, elle était vêtue d'une longue robe blanche en dentelle sur le bout. Un bracelet noir au poignet et voilà tout. Elle se sentait bien malgré la fraicheur qui rafraichissait ses jambes. Le soleil s'endormait lentement sur la mer. Elle s'assit et se mit face à l'eau. Pensive. Qui ou quoi pouvait la troubler en cet instant ? Ses jambes étaient repliés contre elle. Parfait.
_________________I know. Cute. I am the shadow unseen. Never shining, never noticed. Alone and lonely. |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Life's short. If you don't look around once in a while you might miss it!
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Niveau du personnage Point RP: (114/100) Point Membre: (93/100) Niveau: 6 - AffirméeAutumn Bowen Admin | Exorciste d'Orpheo | Sujet: Re: L'écume des vagues vaut toute les promesses que la vie peut nous faire Ven 27 Avr 2012 - 22:57 | |
| " « L'évidence crève les yeux » est une expression courante signifiant que la vérité est frappante et indiscutable tellement elle est visible. C'est paradoxal, car évidence et crève sont en opposition. En effet, une évidence est ce qui est clairement visible, ce que l'on voit tout de suite, or, crever les yeux rend aveugle. Dès lors, comment une évidence pourrait rendre aveugle alors qu'elle est justement très visible ? On peut aussi se demander si l'évidence est-elle en réalité vraiment si visible que ça, ou bien encore si, au contraire, elle est si frappante et si visible qu'on ne la voit justement plus. Puisqu'elle crève les yeux, l'évidence est-elle douloureuse à voir ? Peut-elle réellement blesser et faire du mal ? Doit-on aveuglément suivre l'évidence sans chercher à la prouver ? "
Je déteste la philosophie. Je la déteste et paradoxalement je l'aime. Je la déteste pour ce qu'elle apporte en nouvelles interrogations, en nouveaux questionnement, sans jamais, alors rarement, apporter de réponse satisfaisante, de sorte que l'on finisse par penser que nous sommes voués à nous questionner jusqu'à la fin. Se questionner quand on voudrait savoir, savoir, savoir, savoir. Mais je l'aime pour les nouveaux angles sous lesquels elle permet de considérer les choses, bien que j'en oublie souvent la moitié, sur le coup c'est intéressant. A la fin, j'ai la tête qui pulse. D'ailleurs, ça commence. Alors je referme le livre qui émet un pouf sec, et me lève pour le remettre en place, me guidant de mémoire jusqu'à l'endroit où je l'ai pris dans la bibliothèque et où je le repose. L'espace qu'il occupait n'a même pas été rebouché par l'action de quelqu'un qui aurait fouillé dans les livres du coin. Ils ne sont pas très plébicités. J'avoue que je n'y aurais pas moi même touché si je n'y avais été contrainte par un devoir. C'est dommage en un sens, ils ont beaucoup à nous apprendre. Enfin, je ne vais pas rester là à me lamenter sur le triste sort réservé aux livres de philosophie. Je récupère Ace-l'écureuil-qui-dormait-sur-le-coin-de-la-table en l'attrapant comme on soulève un hamster de sa cage, et je sais qu'il n'a pas aimé le réveil, mais si il fallait prendre des pincettes à chaque fois... Tant pis pour toi Ace, tu n'as qu'à moins dormir pour commencer ! Pour me faire pardonner, je colle une bise sur sa fourrure grise. Puis je sors à grandes enjambées de la bibliothèque, et monte quatre à quatre les marches jusqu'au dortoir où je m'empresse de me débarasser de tous mes vêtements, sauf des bandes pour métamorphe, et ouvre la fenêtre. L'air frais qui entre me fait frissonner violemment, alors je me dépêche de passer sous forme d'écureuil. Ace en bondit instanténement de joie, et on s'enfuit tous les deux comme des voleurs par la fenêtre, en faisant joyeusement la course jusqu'à l'herbe en bas, où l'on court encore un peu avant que je ne soit prise d'une irrépressible envie de devenir louve. Je ne cherche pas à résister, et laisse tout juste le temps à Ace de s'accrocher dans mes poils avant de partir à toute vitesse.
J'aimerais que Ian soit là à courir à mes côtés, mais il est retenu ailleurs aujourd'hui. Il me manque. Il me manque toujours, en permanence, et ça ne s'appaise qu'en sa présence. Un peu comme un lien trop tendu qui ne peut trouver du repos que lorsque les deux extrémités qui le tirent sont proches. Mais au moins, il est revenu, et il est revenu en vie. Je n'avais jamais trouvé les jours aussi longs, les secondes aussi douloureuses que pendant son absence où j'attendais juste de savoir si oui ou non, il était vivant. Je crois que j'ai été très agaçante pour mon entourage même si j'essayais de contenir. Pourtant, il n'est parti que six jours. Six. Même pas une semaine. C'est tellement ridicule que quelque par, j'en ai honte. J'en ai honte et en même temps, une seule seconde pouvait suffire à ce qu'il ne vive plus. Je me souviens encore, quatre jours après son départ...
Au sous sol se trouve la salle d'entrainement. Il y a des sacs de frappes, affectueusement surnommés souffres-douleur, des barres de gymnastique, quelques gros blocs de mousse dont l'utilité m'échappe, à part celle de pouvoir se jeter dedans sans rien risquer, et puis il y a des tapis de sol. Qu'on met bout à bout pour pouvoir se battre dessus sans se faire mal en tombant. Enfin, en se faisant moins mal. Je m'en fiche d'avoir mal, tout ce que je veux c'est oublier. Alors j'ai demandé à mon tuteur de bien vouloir, officiellement, m'apprendre deux trois trucs. Même si il a très bien compris qu'officieusement, je veux cogner et qu'on me rende mes coups. On a disposé quelques tapis à la va vite, et on a commencé un combat à main nues dans lequel, oublieuse de toute stratégie et complètement aveugle, je me suis rapidement faite dominer. Il m'a mise à terre au bout de cinq minutes, le coude sur ma gorge.
- Tu feras comment le jour où ton partenaire de mission mourra devant toi et que vos adversaires tenteront de de faire de même avec toi ?
Je... Je finirai comme là, sauf que ce ne sera pas Takeji en face... Je hoche la tête, comprenant le reproche, et il m'aide à me relever en souriant. Il sourit tout le temps, et moi je tire la tête. Alors je décide de faire un effort. Et effectivement, les 20 minutes qui ont suivit, je n'ai plus pensé à rien d'autre qu'au combat, qui est devenu nettement plus intéressant. Même si, au final, il m'a encore mise par terre. Je fais mine de regarder au delà de sa tête et de sourire à quelqu'un.
- Il y a Shybaï juste derrière toi ! - Quoi ?
Il ne manque pas de se retourner sans attendre, et je ne manque pas d'inverser nos positions. C'est trop facile.
- Perdu ! - Tricheuse ! - Tous les coups sont permis non ? T'as perdu, c'est tout, et je savoure.
Il boude. 22 ans, deux enfants, une femme...? Copine ? Comment dire ? Enfin, une compagne, et il boude. Je rigole devant sa tête. Et il en profite pour revenir à la situtation initiale. Je me suis faite avoir en beauté.
- Je suis l'adulte, et je déclare le match terminé. Gagné.
Ôte ce sourire satisfait de ton visage, tricheur ! Ma tête le fait rire, puis il se décide à se lever, et à me tend une main, que je fais d'abord mine de refuser, offensée. La prochaine fois... En plus je suis majeure ! Je profite de l'élan donné par son bras pour lui faire un câlin. Je crois qu'il comprend le problème immédiatement parce qu'il m'étreint en retour.
- Il va revenir tu sais.
J'espère tellement.
C'est la première fois que j'aime à ce point. Que j'aime tout court. Et l'intensité me fait peur. Elle me fait peur, qu'est-ce que je fais si c'est comme ça à chaque fois ? Je pourrais peut être survivre à une rupture. Mais pas à plusieurs. J'espère tellement au fond que ce ne soit lié qu'à Ian, et qu'on ne se sépare jamais, comme espèrent toutes les filles à leur premier amour. Mais j'ai forcéménent peur aussi, qu'il se lasse, qu'il trouve quelqu'un d'autre. Cela dit ce n'est pas non plus une peur maladive, n'exagérons rien. Il m'arrive juste d'y penser.
Je cours depuis pratiquement une demi heure, à vitesse plus ou moins rapide parce que c'est rapidement épuisant. Je sens l'odeur de la mer avant de la voir, et le bruit des vagues est légèrement audible sous le son produit par mes pattes qui heurtent le sol. Je ralentis la cadence, et bientôt, je vois la mer dont je me rapproche. Les falaises, je ne suis pas sur la plage. Dommage, je ne toucherai pas l'eau aujourd'hui, de toute façon elle doit être froide, d'autant plus que le crépuscule commence à poindre. Je longe le bord de la falaise au pas, savourant le vent dans mes pattes. Ce même vent qui m'avertit avant que je ne le voie, de la présence d'une personne plus loin. Vive les sens lupins. Méchant, gentil ? Je n'en sais rien, au pire je cours vite sous cette forme. Alors je décide de m'approcher à pas de loup -c'est le cas de le dire- de la personne, qui se trouve être une femme. Une très belle femme en plus. Je sens Ace bouger sur mon dos, sûrement pour observer ce qui m'intrigue.
Je me demande si elle a peur des loups ? Oh, il suffit d'aller vers elle et de voir. Je ne suis pas une louve noir à l'air menaçant, non ? J'approche gentiment au pas, la tête haute mais pas agressive, juste curieuse. Le seul hic doit être l'écureuil sur mon dos.
_________________ ♫ Si tu vas pas bien, achète un chien. Si t’as le cafard, achète un clébard. Si tu n’as pas d’pot, achète un cabot. Si tu manques de peps’, achète un clebs ♫ Achètes un chien - Joyeux Urbains |
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Niveau du personnage Point RP: (91/100) Point Membre: (67/100) Niveau: 6 - AffirméeArtémis R. Nilsson Admin | Solitaire | Sujet: Re: L'écume des vagues vaut toute les promesses que la vie peut nous faire Mer 2 Mai 2012 - 15:00 | |
| Jeopardy ?
Alors que le soleil continuait à décliner et que Artémis le regardait en songeant à toute chose, quelque chose la surprit. Quelque chose ou quelqu'un ? Elle avait entendu un bruit derrière elle. Elle ne se retourna pas tout de suite. Elle expira un grand coup : cela la fatiguait de rencontrer quelqu'un ici maintenant alors qu'elle était en communion avec la nature.
Elle se releva et se retourna d'un seul coup. Au lieu de voir un jeune homme ou une femme devant lui, elle se retrouva face à un chien maigre et noir. Non ce n'était pas exactement un chien, il avait la gueule affinée donc c'était.. Un loup ?! Attendez, Artémis n'était pas prête pour ce genre de combat. Elle ne maîtrisait pas ses pouvoirs et de toute façon ils ne lui auraient été d'aucune aide.
Elle était à peu prés doué en combat mais face à un animal beaucoup plus rapide et certainement plus rapide qu'elle, Artémis n'avait aucune chance. Quelque chose luisait dans son regard, il avait sûrement très faim. La jeune femme ferait sûrement un bon dîner. Mince, c'était stupide de mourir là, maintenant. Si seulement quelqu'un pouvait arriver là maintenant.
Calme toi, Artémis. Rien ne sert de paniquer. Il s'approche doucement. Ne cours surtout pas, il lui faudrait seulement courir à peine une minute pour te rattraper. Elle aperçut alors quelque chose sur son dos : un écureuil. Un écureuil sur un loup ?! Elle n'était pas sûre de bien comprendre. Cela n'arrivait que dans les films ce genre de truc. Comme le Roi Lion.
Puis soudain, elle le sentit. Ce pouvoir, cette sensation qui la réchauffait quand elle la sentait. Qui prenait son coeur et l'enserrait de ses longues serres. Elle le respirait et l'avait sous la peau. Cela la pénétrait et la traverser tout le long de son corps. Cela lui donna un long frisson. Qu'elle aimait cette sensation de magie. Il y en avait une forte odeur dans le coin.
Et elle se dégageait du loup. Etrange. Un loup magique ? Non c'était sûrement un humain ou une humaine métamorphosée. Elle se détendit d'un seul coup. Enfin cela ne voulait pas dire qu'elle n'allait pas se faire sauter dessus par le loup mais au moins, il y avait moins de risque que si c'était un animal sauvage. C'est aussi ce qui expliquait la présence de l'écureuil. Sûrement son animal domestique.
- Bonjour, dit-elle calmement.
Et elle se retourna pour faire face à la mer, une nouvelle fois. Et au soleil qui déclinait toujours plus. Inexorablement, il plongeait vers l'océan comme pour plonger dedans et laisser sa place à la Lune. Il aimait les deux. Le Soleil pour le bonheur qu'il procure. La Lune pour les étoiles qui les accompagne. Le ciel s'assombrissait. La nuit tombait.
Elle regardait en arrière. Il y avait toujours le loup et l'écureuil. Elle lui fit un sourire et un signe de tête et tapota avec sa main sur le rocher à côté d'elle pour lui faire signer de venir s'asseoir. C'était peut-être une personne gentille. Artémis avait besoin de compagnie au fond même si elle le refusait. Elle voulait simplement vivre.
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Niveau du personnage Point RP: (114/100) Point Membre: (93/100) Niveau: 6 - AffirméeAutumn Bowen Admin | Exorciste d'Orpheo | Sujet: Re: L'écume des vagues vaut toute les promesses que la vie peut nous faire Sam 29 Déc 2012 - 22:37 | |
| Un instant la jeune femme semble avoir peur. Le loup en moi est content d'aspirer la crainte, sans être un animal particulièrement violent, je pense que ça fait du bien à l'instinct. J'aime la puissance du loup, c'est un sentiment qui surpasse tout ce que je peux ressentir sous forme humaine. Rien n'apporte cette espèce de jouissance, ce sentiment que rien ne peut arrêter. Alors qu'en réalité, il est probablement plus facile d'arrêter un loup qu'un homme. Un homme peut aller où il veut, un homme n'a pas d'ennemi naturels quoi qu'en vérité le loup n'est pas censé en avoir non plus. Un homme peut voler dans un avion, moi avec mes formes canines je suis clouée au sol jusqu'à la fin. Et pourtant, il n'y a rien de mieux que la liberté sous forme de loup. Jamais, jamais je n'irai vivre dans une grande ville, dans un endroit que la nature a été contrainte de déserter. J'ai besoin des grands espaces, de la transformation, de sentir la terre sous mes pattes, le vent dans mes poils. J'ai beau être humaine, le loup est bien présent. L'humaine cependant ne veut pas vraiment faire peur. Alors j'abaisse mes oreilles en signe de pseudo-soumission, je ne suis pas une vilaine louve. Mademoiselle ou madame. Gentil loup. Gentil.
- Bonjour
Finalement sa peur n'a pas duré. Elle a peut-être senti que je ne suis pas tout à fait un loup. Ma réaction précédente m'a de toute façon trahie. Elle se tourne vers la mer à nouveau tandis que je pose mon arrière-train dans l'herbe. Ace toujours sur mon dos n'a pas bougé. J'ai un peu peur de m'approcher je crois. Et si elle avait une réaction violente et me poussait soudain dans l'eau ? J'aime le vent dans mes poils. Mais j'aime le vent avec la terre sous mes pattes. Et puis l'eau de mer n'est pas bonne pour ma fourrure. Pourtant, quand elle me fait signe d'approcher, je l'observe un instant avant de me lever. J'approche, patte après après patte et viens me coucher comme un gros loup paresseux à côté de la dame dont je renifle un instant les vêtements. Déformation canine. J'ai envie de lui demander son nom et si elle a peur de moi. Je peux le faire, par les illusions. Mais est-elle un être magique ? Vu sa réaction, j'ai envie de dire que oui. Une personne normale aurait pris peur et se serait enfuie ou m'aurait menacée. Pas cette femme. Alors en me concentrant, je fais apparaître devant nous une feuille et un stylo, qui bougent tous seuls dans les airs. Et j'écris mentalement :
Bonjour ou même bonsoir =).*
J'aurais pu tout faire apparaitre d'un coup, mais j'aime diversifier mes illusions. Et comme un loup, ce n'est pas l'épitome de l'expressivité faciale, bien au contraire, j'ai ajouté un petit visage souriant comme dans les SMS. Je trouve ça mignon. Impossible sans cela de savoir que je voudrais tenter de lui sourire gentiment. Ce qui est bien, avec les illusions, c'est qu'il n'y a pas besoin d'être un prodige du dessins pour réussir à en modéliser de beaux. Il suffit de bien imaginer. J'ai encore beaucoup de progrès à faire cela dit. Beaucoup, beaucoup. A dix-huit ans, j'ai le temps devant moi, non ? Si, je pense que si. Pas trop, mais un peu quand même. Je voulais demander à ma compagnie humaine quelques petites choses. Maintenant que j'ai décidé d'annoncer haut et fort la couleur, je peux continuer sur ma lancée. J'ajoute donc sur la feuille imaginaire :
Vous n'avez pas peur de moi ?
Je tourne ma truffe froide vers elle et lui touche le bras, comme pour appuyez mes dires. Enfin plutôt mes écrits. Sauf que cela me fait immédiatement tourner la tête à nouveau pour éternuer. Mince alors. Il faudra repasser pour ma crédibilité de grand prédateur terrestre, terreur des forêt et cauchemars des cerfs. J'ai dit vouloir connaître son prénom. Alors, à la suite du message précédent, j'ajoute un :
- Pourrais-je connaître votre prénom ?
Je ne précise pas qu'elle peut me parler à voix haute et que je comprends parfaitement. Je pense qu'elle le sait. On aurait bien du mal à discuter, sinon. Elle qui essaierait de traduire ses mots par des grognements et des aboiements, pendant que je serais là occupée à gratter mon papier imaginaire. On ferait un duo plutôt cocasse, sur ces hautes falaises alors que le Soleil a déjà bien décliné. D'ailleurs, bientôt, il faudra que je transforme mon faux papier en faux papier fluorescent. Pour qu'il émette de la lumière et que l'inconnue n'y perde pas un oeil à tenter de lire. Si tant est que l'on arrive à engager une réelle discussion. J'espère quand même ne pas la déranger. Je lui demanderai, après.
[Hrp=* OUI JE METS DES EMOOOOT. C'est à l'écrit n'oublions pas o/]
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Niveau du personnage Point RP: (91/100) Point Membre: (67/100) Niveau: 6 - AffirméeArtémis R. Nilsson Admin | Solitaire | Sujet: Re: L'écume des vagues vaut toute les promesses que la vie peut nous faire Lun 21 Jan 2013 - 21:32 | |
| - HRP:
Désolé de la réponse, probablement bizarre et répétitive mais j’ai du mal à me remettre dans le RP ! ^^ Artémis regarda le jeune loup qui abaissa ses oreilles montrant qu’il n’allait pas la mordre. Elle fût un peu rassurée. Elle regarda à nouveau la mer. L’horizon lointain et l’écume des vagues se jetant sur ce qu’il pouvait trouver. Pour les ronger. En fait, l’océan c’est un gros mangeur.
Se retourner c’était signe aussi qu’elle n’avait plus peur. Elle savait que le loup n’allait pas attaquer. Magie, magie. Artémis se défendrait avec véhémence sinon. Mais pour l’instant, elle n’avait pas de sentiment agressif envers lui, ou elle. Ou était-il à cet instant ? Etait-il parti ?
Elle se retourna et le vit assis dans l’herbe comme s’il était effrayé de s’approcher. C’était la situation à l’envers ! Un loup qui a peur d’un humain ? Non, narmolement c’est le contraire. L’homme a peur du loup car l’homme est faible, l’homme ne connaît plus le sens de la nature.
Il s’approcha doucement auprès d’elle et vint se coucha juste à côté. C’était impressionnant. Artémis n’avait jamais vu un loup d’aussi prés. Elle eût bien envie de le caresser mais si c’était un être magique, il allait sûrement le prendre mal. Il renifla ses vêtements. Etrange.
Artémis reportant à nouveau son attention sur le va et vient de l’océan. Elle était d’humeur mélancolique. La mer ça rend mélancolique, la neige aussi. Il y a des choses comme ça qui nous rendent mélancolique parce que ça nous rappelle certaines choses qu’on ne pourra plus jamais faire.
Soudain, une feuille et un stylo apparurent dans les airs. Artémis fût à peine surprise car elle avait déjà vu ce type de pouvoir chez d’autres personnes. Capable de créer des illusions. Car si la jeune solitaire levait sa main et tentait de toucher les objets, ses doigts ne se renfermeraient probablement sur rien. Bonjour ou même bonsoir =).Un smiley. En fait si Artémis se faisait le truc dans sa tête, elle avait un loup qui était en train de lui sourire. Alors la jeune femme tourna la tête vers lui et lui fit un sourire. C’était une situation bien comique et si un humain innocent les avait vu là, il aurait sûrement pris la jeune demoiselle pour une folle.Vous n'avez pas peur de moi ?Il appuya sa truffe froide contre son bras, comme pour tenter de la rassurer. Puis il éternua.Artémis n’avait pas besoin d’être rassuré en vérité mais elle le laissa faire. Elle ne voulait pas le frustrer. Quand bien même c’était un être humain, ça restait un loup au final, avec ses crocs aiguisés. Il pouvait déchirer la chair de la jeune femme en une seconde et demie.-Non. Tu es un être magique. Je n’ai pas peur. Oui Artémis mais ça aurait pu être un être magique maléfique aussi. Ce n’était pas possible pour la simple et bonne raison que le loup lui aurait déjà sauté dessus sans sommation. De toute façon, elle n’avait plus peur de la mort depuis bien longtemps. Depuis sa plus tendre enfance. Quand on rompt le cordon, on s’attend à des dommages irréparables. Pourrais-je connaître votre prénom ?- Artémis. Et toi ?Il commençait à faire de plus en plus sombre ici et la pénombre les envahissait progressivement. Mais ils ne s’en rendaient pas compte encore. L’insouciance était envolé mais l’inconscience ne part jamais vraiment, à moins d’avoir une expérience inconsidéré. Mais ni l’un ni l’autre ne l’avait. Ca se voyait.
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