Un de ces êtres minutieux qui installent dans toute leur vie l'exactitude de l'heure du bureau et l'ordre des cartons étiquetés. {OK}

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 Un de ces êtres minutieux qui installent dans toute leur vie l'exactitude de l'heure du bureau et l'ordre des cartons étiquetés. {OK}

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MessageSujet: Un de ces êtres minutieux qui installent dans toute leur vie l'exactitude de l'heure du bureau et l'ordre des cartons étiquetés. {OK}   Un de ces êtres minutieux qui installent dans toute leur vie l'exactitude de l'heure du bureau et l'ordre des cartons étiquetés. {OK} EmptyMer 15 Jan 2014 - 13:56

Welcome to Mystery...

Bianco
Soul
Citation-Citation




      feat Adam Gregory

        Âge : 22 ansDate & Lieu de naissance :  A Chantilly ( France)  le 6 Mars 1990 Race : SorcierStatut : AsexuéGroupe : Sorcier Noir de RosenrotDon premier : VoyantPouvoir premier : Cogiste( Cours facultatif suivis : pour les élèves)( Matière(s) enseignée : pour les professeur)( métier : pour les humains innocents)







« RACONTE-MOI-UNE-HISTOIRE... »


    ● ● 15 lignes minimum de votre histoire sont demandées.BLA-BLA-BLA-BLA-BLA-BLA-...


Naissance

6ième soleil du mois de Mars

Depuis plusieurs jours il faisait froid. L’hiver était décalé de sa période habituelle. Et la neige tombée en masse depuis la mi-février bloquait les routes. Toutes les routes. Il faisait un brouillard a coupé au couteau et un froid qui mordait si fort que peut-être bien que, là, quelque part dans le ventre de mère, il me mordit aussi. Car bien sûr, c’est le jour où il ne faut surtout pas avoir de contractions et qu’il est juste IM-PO-SSIBLE d’aller accoucher qu’un petit garçon décide de naitre. C’est toujours comme ça. Et curieusement je n’échappai pas à cette règle d’or.

8h34
Mère, la tête dans la cuvette. Silencieuse. S’aurait pu être comique si elle n’était pas si froide, que nous n’étions pas au cœur d’un hiver terrible et qu’elle n’était pas blanche comme un cachet d’aspirine. Il ne fallait vraiment pas que j’arrive aujourd’hui. A la fin du mois peut être qu’on pourrait envisager une date, pas avant. Hélas moi, petit être minuscule et a peine remuant, j’en avais clairement décidé autrement. Qu’y avait-il, toute fois de différent des autres jours me direz-vous ? C’était une femme enceinte de plusieurs mois qui en se levant était allée vomir. Quoi de plus normal ? Et vous auriez parfaitement raison. Les premières contractions n’étaient pas encore là. Donc certes, elle ne s’élevait pas plus haut que toute autre femme dans cette pénible tache, mais ce n’était pas alarmant. Mère alla s’assoir dans son fauteuil, devant le feu qui grésillait.
J’imagine que chaque fois qu’elle devait se lever elle devait prendre son courage à deux mains. Car je ne me vois, pas même aujourd’hui, avoir la force de porter un enfant de 3 bon kg à longueur de journée. Ses pas m’ont sans doute bercé jusqu'à ce qu’elle s’assoit. Et je m’apaisai probablement pour un temps. Mais elle était loin d’avoir gagné.

10h41
Deuxième trajet. Je ne sais pas où elle va mais elle a quitté le siège. Me voici à nouveau bercé mais réveillé. Mécontent je lui mets quelques coups de poing et de pieds pour protester. Comment ose-t-elle me réveiller ?!
Quand elle s’assoit à nouveau je cesse de me débattre. Ce n’est que partie remise : Mère n’a jamais supporter de rester inactive pendant sa grossesse. Surtout la mienne !
Elle mange dans le dos de tout le monde han ! J’vais le dire ! Enfin… non.  Une fois rassasié je sens Mère qui retourne dans le salon. On dit que si les bébés entendaient la voix de leur mère avant la naissance ils seraient sourds toute leur vie. Moi je n’en crois pas un mot.

12h25
L’heure de manger. C’est mon instinct de petit bébé qui me l’a dit. Parce que Mère se lève pour la troisième fois de la journée et que je suis tout agité. A force d’avoir des repas à heures fixes je sais exactement ce qui se passe. D’ailleurs je ne tarde pas à avoir raison. Elle avale, avale, avale. Incroyable ! Elle semble ne même pas être gênée par ma présence.

12h48
Je fais un petit test de mon pouvoir de voyant sur Mère. Je ne le contrôle pas encore mais elle a l’habitude. Ca fait bien 3 mois que pas un jour ne passe sans que ça arrive. Elle sait comment faire pour ne pas se laisser impressionner et plus forte encore, elle ne laisse rien paraitre.

13h58
Une première douleur se fait ressentir. Mère serre les dents. Elle soupire d’agacement mais n’y porte pas d’importance. Elle ne m’a pas comprise : je veux sortir ! TOUTE SUITE ! Même en plein milieu d’une réunion familiale, qu’est-ce que j’en ai à faire ?! Je veux sortir ! IMMEDIATEMENT !

14h02
Une autre douleur. Un coup de pieds et à peine levée elle perd les eaux.  Est-ce que j’ai été assez clair ?! Vu comme je suis secoué je crois que oui. Avec toute cette neige Père est partit au-devant chercher la voiture. Celle-ci fait tout juste 20 kilomètres avant de lâcher. Evidement. En pleine neige. Pas une habitation devant et de la neige jusqu'à l’horizon derrière. Père s’agace. La voiture ne redémarrera pas. Mes parents s’acharnent mais moi je me suis calmé… Cette petite balade en voiture m’a rendormit.
Père appel a peut prêt toute personne qui pourrait nous conduire à la maternité. C’est toujours difficile de trouver quelqu’un qui puisse être là dans la seconde un jeudi après-midi ou toute personne de ce bas monde est dans ses fonctions.

16h00
Finalement par je ne sais quel miracle nous étions a la maternité avant que je ne naisse. Mais Mère n'était pas encore tirée d'affaire. Les contractions l'avaient reprise sans mon consentement. Me voilà bousculé de toute part. Révéillé par l'incompréhension. Qu'est ce qui se passe ?!

16h10
Rien a faire. Je  suis  coincé et je ne veux plus sortir maintenant. Les infirmières commencent a discuter entre elles, s'inquietant devant la situation. Se disant a quel point elles auraient préféré rester dans leurs lits. Après une breve reflection il n'alerte pas Mère et me détruit l'épaule pour faciliter mon passage.

16h12
Mes yeux gigantesques de petit bébé s'ouvrirent alors sur un monde dont j'ignorais absoluement tout. Il fallut attendre encore un peu pour que je ne me remette de cette surprise et proteste. J'en voulais pas de ce monde tout bizarre ! Je poussa donc mes premiers hurlements de colère. Mon petit corps encore tout englué de sang et de membrane déchirée s'agita alors, meme si mes mouvements étaient assez confus et malabiles. Il me posa a plat sur le dos et m'essuya pour faire une rapide vérification de mon épaule. Heureusement je n'en garderais pour seule céquelle que la phobie du docteur, très courante chez les enfants comme chez certains adultes.
Toutes mes félicitations, c'est un petit garçon.
Mère était fière. Encore une fois elle avait misée et elle avait encore gagné. On me fit disparaître en salle de bain. Je n'y comprenais plus rien. On venait de me sortir de l'eau chaude pour m'y remettre. Pire ! On osait me séparer de Mère qui m'avait porté avec un amour.... Completement limité.
Mais comment un bébé peut il deviner ca ? Enfin j'eus mon premier biberon. Je compris vite comment faire et on me mit dans un lit a coté de Mère. Ce monde était vraiment très étrange... Enfin... MON monde. Ce qui se résumait a la pièce ou j'étais né.
Je passa mes premières minutes a chuinter. Niveau confort j'étais a l'opposer du ventre de ma mère. Donner des coups de poing et de pied ne semblait plus en rien la faire réagir.

17h39
Du bruit. J'ouvre mes grands yeux déjà d'un bleu bien prononcé. Avec mon petit bras cassé je ressemble a un petit ange auquel on aurait abimé les ailes. Au dessus de mes yeux se dressent plusieurs individus qui, quand je comprendrais, seraient mes frères. Mais pour l'instant n'étaient que des visages ravis de me voir né et gazouiller si fièrement. J'aurais rit devant leurs grimaces a ce qu'on m'a dit.


Petite enfance

Je ne fus jamais un bébé très bruyant mais je passa des jours entiers a gazouiller. Dès que je commença à marcher je me mis en tête de suivre mes frères. J’avais un réel problème de vitesse comparé à eux que je compensa souvent par du chantage. Déjà un voleur a cet âge. C’est à moi qu’on aurait dû faire un procès. J’avais cependant le même problème que tous les bébés : la négligence. Pour peu qu’on agite un autre jouet devant mes yeux celui que je tenais n’avait plus le moindre intérêt. Et je faisais vite de tomber dans le piège, prenant ce nouveau jouet en rendant ce que j’avais pris. Mes petits bras ne pouvaient porter qu’un objet à la fois.
Mais ce manège ne dura qu’un temps…


3ième Soleil d’Octobre, la cours de la demeure des Soul

Mon frère me tend un crayon en échange du ballon. J’ai très envie d’avoir le crayon… Mais je ne veux pas donner le ballon. Véritable dilemme. Que faire ?! Me voila en colère. Mes petits doigts tentent déséspérément de saisir le crayon mais il faudrait que je lahe le ballon. Je veux les deux. Après plusieurs minutes d'hésitation j'arrete de jouer. Je ne peux pas avoir les deux alors je jete le ballon et hurle a plein poumons. Que tout le monde entende comme je suis mécontent !
Pour finir c'est moi qui me suis fait disputer. Je ne devais pas crier aussi fort ! Pourtant n'est ce pas ce que font les bébés ? Le moins que l'on puisse dire c'est que ca m'a bien refroidit et coupé net l'envie de gueuler !

8ième Lune d'Octobre, mon berceau.

J'ai passé une nuit drolement agitée. Mère n'a pas céssé d'etre révéillée par mes piaillements. Je n'ai pas arrété de me reveiller. Toutes les heures. Du coup elle est de mauvais poil et moi je suis completement a la traine. Etre une mère révéillée régulièrement est surement fatiguant mais etre un petit bébé qui se reveille n'est pas mieux !

9ième Soleil d'Octobre, Le jardin.

Mère agacée par mes pleurs a décidé de me faire prendre l'air. Elle espere sans doute que je dormirais mieux aujourd'hui. C'est une idée. Je regarde longuement les nuages baladés par le vent. Ils ont des formes que je ne connais guere. On dirait des morceaux de coton. D'enormes bout de coton a mettre tout droit dans ma bouche.
Ah ! Une chose est sure c'est qu'il vaut mieux ne pas laisser trainer vos affaires si vous ne voulez pas les retrouvé pleines de bave de bébé !

J'aime beaucoup tout porter a ma bouche.


10ième Lune d'Octobre, mon berceau.

J'ai passé les trois quart de la nuit a pleurer. Mère a cru devenir folle et me jeter par la fenetre. Mais elle n'en a rien fait. La tétine n'y a rien changer.

11ième Lune d'Octobre, mon berceau, le salon.

J'ai recommencé. Toute la nuit j'ai été prit de peur. Je ne sais pas, moi meme ce qui pouvait m'angoisser a ce point. Pourtant je n'avais pas ma couche humide, je ne m'étais pas débattut avec mon drap, n'avais pas perdu un de mes chaussons, je n'avais pas froid non plus. Rien ne semblait pouvoir expliquer ce comportement.

12ième Soleil d'Octobre, le bain.

J'étais tout crade. Alors un bon bain...Ca ne pouvait pas me faire de mal croyez moi. Et puis quoi? Oui je m'étais encore fait dessus mais ca arrive a tous les bébés de se pisser dessus, non? Donc j'étais un bébé comme les autres.

DRINGGGGGG!!!

Le téléphone sonne. Mère décroche. C'est père il a crever sur la route et va etre en retard pour le dinner. Ce n'était que ca. Rien de plus.


Et pourtant vous venez, totalement inconciement, d'assister a la première manifestation de mon don de Voyant.


Enfance

Mon enfance fut bercée de fraternité a toute épreuve, de quelques rires, de nuits d’été dans nos cabanes et d’ambition. J’ai appris peu a peu que les soleils étaient des jours et les lunes des nuits. Que durant la nuit il faut dormir. Qu’il ne faut pas crier et pas pleurer. Qu’il ne faut jamais mentir et en même temps ne jamais trahir mes frères. Ainsi mieux vaut ne pas parler de famille.
Dès que je fus capable de marcher je passa les nuits d’été dans la cabane a dormir avec mes frères. J’aimais bien quand il faisait tiède de pietiner mes frères quand je dormais. Un bras sur Red, un coup de pied sur Olive l’air de dire : « pousse toi j’veux ta place. »
Tu seras un soldat de Rosenrot. Me dit un jour mon père. A quoi j’ai répondu Non.
Je ne voulais pas etre un simple soldat de Rosenrot. Je serais tellement plus.

21ième jour de Décembre, la demeure des Soul

Mère est partie tot ce matin… Moi je n’ai pas compris, j’étais assis dans le canapé avec mon biberon tiede dans la bouche. Je me suis inquieté de la voir partir si vite. Mais mes petits yeux encore envelopés de brouillard ne purent comprendre. Maman avait fait pipi dans le salon jusqu'à la voiture. Moi elle me disputait parce que parfois je faisais encore dans mon lit.
Elle ne me jeta meme pas un regard a moi, qui serais sa plus belle réussite mais en même temps… Ca ne changeait pas trop de l’ordinaire. Mère ne m’aimait pas… Elle n’aimait aucun de nous. Nous n’étions que des trophés de ses victoires passées a la maternité.

17h23
Père nous emmena a la maternité et a mon tours je suis devenu grand frère. J’étais fier. Petit Green était MON petit frère. C’était la première fois que j’étais plus grand que quelqu’un. Je m’y attacha toute suite. C’était un autre frère. Une victoire a nouveau pour mère. Qui le claqua lui aussi dans les pattes d’une nourrice avant de retourner a d’autres choses selon elle plus importantes.


3ième jour de Décembre, La demeure des Soul

Mais un jour la chance tourne… Plus ou moins
Le septième enfant de la famille Soul fut une fille. Une petite chose bizarre qui n’était pas comme les autres enfants de la famille. J’en fus surement dès le départ moins proche que de mes frères ainés. Mais personne ! je dis bien PERSONNE ! Ne pourra jamais dire que je ne l’aime pas.
On a juste… une facon différente de se le montrer. Par une grande distance. Peu de discution. On ne jouait que peu ensemble mais j’aurais donné ma vie pour elle s’il le fallait.
C’est moi qui ai fait les premiers dessins qui ont orné sa chambre de bébé, moi qui ai été le premier a lui preter mes jouets. Et d’abord c’est sur mon matelas qu’elle a dormi la première fois dans nos cabanes. Mais ca… Avec le temps on l’a tous oublié ou presque. Bleuann elle-même ne s’en souvient pas. J’ai toujours été très détaché d’elle mais je sais qu’elle n’ignore pas que je suis l’un de ceux qui l’aiment le plus au monde.


28ième jour de Novembre, 14 ans, l’anniversaire de Père.

Ne plus etre enfant. Et pas encore un adolescent… Etre coincé entre deux âges. Pas 13 ans ou l’on est le bébé de la famille et pas 15 ou l’on est officiellement un ado.

11h58
Le cliquetis des aiguilles de la Vieille nourice,les ronflements du feu dans la cheminée,le craquement joyeux du feu de bois ; difficile de décider ce que je préférais. C'était tout autant de bruits familiers et rassurants que j’aimait entendre. Ils composaient mon petit univers,et,du haut de ses 14 ans,il lui semblait impossible que le monde existât sans eux.
Assis sur les fourrures qui recouvraient mon lit d'enfant,j’attendait patiemment que ma nourrice se décide à m'emmener dans la cour,grouillante de domestiques à cette heure,attelés à la préparation des festivités du soir.Et pour rien au monde,je ne raterait ça ; ce soir,c'était l'anniversaire de Père. Et il y aurait un grand repas,avec tout un tas de bonnes choses qu'on ne lui laissait habituellement pas manger,ainsi que des musiciens,des jongleurs,et surtout,tellement,tellement d'invités,qu'on ne ferait pas attention à lui,ce qui lui permettrait de se coucher fort tard.Peut-être même que,pour l'occasion,Mère s'habillerait et quitterait ses appartements. Cela faisait plusieurs jours que je n'avait pas pu l'approcher,et l'idée de la voir réapparaître comme par enchantement ce soir,somptueuse et souriante,comme à toutes les fêtes,me rendait malade d'impatience.

-Qu’avez-vous a me regarder ainsi monsieur ?

-Je veux descendre.

-Et bien faites donc. Je vous rejoindrais plus tard.

je ne me le fit pas dire deux fois,sauta du lit.

12h02
Trottinant de joie dans les corridor de la demeure, j’ hésita à faire un crochet par les appartements des parents,histoire de m'enquérir de la santé de Mère,et de m'assurer qu'elle serait bien là ce soir,mais je me ravisa.La domestique de Mère,une sale pimbêche,le flanquerait dehors à coup sûr,comme les autres fois.
Je  pris donc le chemin des cuisines, me laissant guider par le délicieux fumet qui en montait,annonciateur d'un savoureux festin.
Une fois dans la place, je me faufila entre les jambes des différents cuisiniers,aides,et gâte-sauce,me faisant tout petit. Passant près du four de briques rouges,je rafla un petit pain au miel encore chaud,et mordit dedans avec appétit,ravi de ma bonne fortune...Jusqu'à ce qu'une énorme patte me saisisse par le col,et me soulève presque de terre.

- Hélà,jeune maître,j'vous y prend à jouer au voleur ? Tonna la grosse voix bourrue de Mikken,le Chef incontesté des cuisines,un géant avec des bras musculeux,une bonne bedaine,des yeux bruns entrouverts,et presque autant de poils qu’un ours.

- Je vérifiais que les pains étaient cuits comme le préfère Père,couinais je,ne sachant pas très bien si Mikken le grondait vraiment,ou s'il jouait à la grosse voix pour lui faire peur exprès.

L'ogre le fixa un instant,puis se fendit d'un large sourire.

- 14 ans,et déjà un fameux dégourdi, hein ? Fait zy gaffe que vot' père ne vous pogne pas ici.Ce s'rai dommage de l'énerver le jour de sa fête,n'esspa ? Allez hop,Ton excellence,fous-moi l'camp.

Il me relâcha et je m'en fut en gloussant.

Attentif à la joyeuse pagaille qui régnait dans la cour,je grignota mon petit pain,ne perdant pas une miette du spectacle.j’ était bien content de l'agitation qui régnait au domaine,ces derniers jours,mais un peu embêté tout de même,ne pouvant pas m'entraîner .
Remarquant que des petits curieux étaient venus voir ce qu’il se passait je fis vite de venir les surprendre. Ils étaient humains et n’avaient rien a faire ici prêt de la maison.

14h30
On les attrapa en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et les dirigea aux cachots avec les esclaves.

21h00
Le soir, pour l’anniversaire de Père on les ramena dans la grande salle de reception. Père m’appela, j’arriva.

Tues les.

Son ton était froid et sans égal. Et si ses paroles avaient rendue a  la salle tout son silence elles me laissaient également completement indiférent. Je monta devant tous. Les tua tous les deux. Pourquoi ? Parce que Père me l’a demandé. Tout simplement.  Ce que j’ai ressenti ? Rien. Pas d’interet, pas de plaisir comme Red, et aucun doute n’a fait trembler mon cœur. Rien. Absoluement rien. Je suis resté quelques instants a regarder les dépouilles avant de redescendre comme j’étais monté sur l’estrade. Me demandant juste pourquoi je n’avais rien ressentit.
Par la suite la fete reprit comme si de rien était. On se débarassa des deux corps et l’histoire était close. On ne pouvait d’ailleurs pas mieux la clore.

21h01
-C’est fait.



Adolescence

Contrairement a ce que l’on peut attendre d’un adolescent je n’étais un enfant difficile. Pas le moins du monde bagarreur. Rarement en conflit avec les autres. Toujours sérieux, la meme ambition et travailleur. Le monde n’appartient pas aux gens qui se lèvent tot. Juste a ceux qui sont, comme moi, minutieux, attentif et travailleurs.

22ième jour d’Aout, 16 ans, Le jardin.
Il fait juste bon. Le soleil ne tappe pas trop fort mais je suis a l’ombre. Une serviette humide et froide sur le front. Prit par de violentes migraines et des allucinations. J’ai peut etre choppé un truc. Insolation ou quelque chose comme ca… ce n’est pas impossible.
Bleuann passe. J’entrouvre un œil pour voir ce qu’elle fait. Elle a l’air tellement triste. Ca me fait mal. Le temps que je me redresse nous avons discuté. Une discution qui m’a mit de mauvais poil meme si rien ne parait. Quelqu’un l’a insulté de non désirée. D’incapable et d’inutile. Jamais je ne laisserais quelqu’un lui faire croire qu’elle est un etre inferieur.
Je lui ramene un coca. Pretexte que j’ai quelque chose d’important a faire et me sauve.
Je ne laisserais jamais qui que se soit la blesser.

23ième jour d’Aout, 16 ans, ma chambre.
Je venais de rentrer il était environ 6h 30. J’ai fait ce que je devais faire. Qu’est ce que je raconte ? Très simple j’ai refait le portrait a celui qui a osé blesser Bleuann. J’en suis pas peu fier. Et en meme temps ca m’a permit de me défouler je n’ai presque plus mal a la tete.
La lumière s’allume. La nourice assise a coté de mon lit.

-ne devriez vous pas etre couché ?

-ne te melle pas de ca.

-On ne repond pas a la bétise par la violence.

Et merde. En plus elle m’a entendu.

- Il a insulté ma soeur ! Dis je alors en protestant

- Peu importe,ce qu'il t'a dit,ronchonna la vieille.Un Soul ne se roule pas dans la boue avec le premier fieffé coquin venu. Attends d'être plus grand,tu pourra torturer ceux qui t'insultent.

- Mais il a insulté ma soeur !  Il fallait bien que je lui colle mon poing sur le nez !



Boudeur,je me laissa traîner jusque dans la salle des bains,soupirant déjà d'ennui,impatient de se retrouver à nouveau dehors.
Laissant la vieille me décrasser le museau,et démêler mes cheveux, je m'observa dans le grand miroir, je n’étais définitivement plus un enfant fragile mais déjà presque un homme.
Râlant après ma bougeotte, la nourrice me tortura encore un peu ; le bec,les ongles,les oreilles,tout y passa,avant de me faire enfin enfiler mes habits de cérémonie - élégant pourpoint noir,brodé de fils d'argent,avec chausses assorties.
La journée se promettait d’etre longue. J’ai passé la plus grande partie a étudier. J’avais mal a la tête au point de me la claquer contre les murs.


12ieme jour d’Octobre
Mes migraines se font de plus en plus regulieres. De plus en plus douloureuses. Hier j’etais prêt a me tirer une balle au cerveau pour que la douleur cesse. Aujoud’hui je suis allé voir un specialiste… il parait que je n’ai rien et que donc c’est normal. Mais je ne sais pas combien de temps je tiendrais.

14ieme nuit d’Octobre.
Je me retourne. Une voiture. Un coup de poing. Les feux allumés. Un ralement. Trop de vitesse. Tout va trop vite. Un horrible cauchemar. Je rouvre les yeux d’un coup et me redresse. Je ne comprend pas bien d’où je sors ce reve etrange. J’entend encore cette voix hurlante a mes oreilles. Un cauchemar qui était un peu trop reel a mon gout. Je me lève pour prendre un verre d’eau. Reste un moment immobile. La douleur s’est calmée. D’un coup. Sans aucune explication.

15ieme jour d’Octobre.
Ce que j’ai vu en cauchemar est passé aux infos. Morte dans sa voiture au fond d’un ravin.

20ieme jour d’Octobre.
Encore ces symptômes. J’ai vu des enfants mourir toute la nuit a n’en plus pouvoir. J’ai entendu leurs hurlements désespérés. Et ce matin je découvre que Croix a tué beaucoup d’Orphelins du Mystery au cours de son assaut dans la nuit. Ils ont prit le pouvoir sur le Mystery.
Ce matin j’avais rendez vous avec un spécialiste. Il m’a clairement annoncé que j’etais voyant. Au début je ne l’ai pas cru. Ca ressemblait a une vieille blague pourrie. Comment allais je pouvoir m’élever socialement avec un don si pitoyable ?
Père m’a assuré que ca me serait utile et commence a me former dès demain.

2 novembre, mon lit. Un repos bien mérité !
Je suis juste broyé. J’ai eut tellement mal a la tête aujourd’hui que la moindre vision supplémentaire va me faire exploser le cerveau. Je me jete dans mon lot. Je ne veux plus voir ni entendre personne. Je me met dans le noir. Ma tête va juste exploser.
tête
25 novembre, mon lit.
Je suis prêt avec ce don selon père. Je ne sais pas quel sera mon pouvoir, temps qu’a faire ne me donnez pas un truc trop minable…

6décembre. Le salon.
-cogiste ? Sérieusement ? Non mais là pitié quoi ! Pourquoi ne pas me faire danseuse Etoile temps qu’on y est !
même avec toute la bonne volonté du monde ca ne me servira a rien d’avoir l’esprit vif si on veut me tirer une balle entre les deux yeux. Père a jugé qu’il faudrait travailler un peu mes reflexes pour développer ce pouvoir minable. Il trouve que c’est interessant. Moi je suis nettement moins convaincu que lui. Mais je travaille dur. J’apprend, m’entraine et retiens.


28ieme jour de septembre, 17ans.
Aujourd’hui je suis allé me faire tatouer. Un signe qui separe ma vie d’enfant de mon avancée vers l’excellence.

30ième jour de septembre , le QG de Rosenrot.
Enfin j’etais prêt. C’était le moment pour moi de devenir un soldat comme beaucoup d’autres. Mon projet professionnel commencait forcement par là. Il fallait bien que j’entre dans la maison pour pouvoir m’y elever. Je ne me sentais pas particulierement inquiet. Pas plus qu’un autre jour en faite.
Je n’avais personne dans ma vie et donc je n’avais rien a faire de mieux que de m’engager. J’etais l’une des plus jeunes mais ca ne me fit rien. Je me presenta devant la cheffe, avec les autres mais surtout il ne voulu pas ressembler aux autres. Tous avaient un costume noir. Pas lui. Il était en blanc, sur mesure avec tout ce qu’il faut pour ne pas passer inapercu.
J’executa mon premier ordre de mission assez facilement et pas avec une seule tache sur mon costard. J’etais tranquille. C’était trop facile… ca ne m’amusait pas. Je le faisais parce qu’on le l’ordonnait.
En clair ce petit role dans Rosenrot ne m’interessait pas. J’etais obligé de perdre mon temps.



 


« QUI-ES-TU ...? »


    ● ● 10 lignes minimum de votre psyche sont demandées.BLA-BLA-BLA-BLA-BLA-BLA-...



Bianco est un homme à la personnalité complexe. Il est extremement dicipliné depuis son plus jeune age. Il ne place jamais un mot au dessus des autres. Dailleurs, la plupart du temps, il se tait, préférant observer, analyser.  S'il est vrai que Bianco n'est pas particulièrement curieux, et il est difficile de le voir réjoui par quoique ce soit. En effet a part son avenir dans Rosenrot peu de choses semblent l’interresser. Meme pas de coucher que ce soit des hommes ou des femmes. Ce tracas en moins dans son existance ne semblepas le deranger et lui donnememe un temps libre que peu de gens trouvent.  C’est un homme plein d’ambition et qui est prêt a tuer père et mere pour arriver a ses fins. Les seules personnes importantes a ses yeux sont ses frere et sœur.
Son travail est toujours bien fait, appliqué et minutieux il ne se gene pas pour en faire parfois plus ce qui pousse son père a l’apprécier plus que les autres enfants Soul. Surtout il ne change jamais d’avis. N’hesite pas a manipuler les autres.



    ● ● 5 lignes minimum de votre physique sont demandées.BLA-BLA-BLA-BLA-BLA-BLA-...


RECETTE D'UN BIANCO SOUL

Prenez un homme d'1m88
Mettez lui deux yeux d'azur -ou couleur fond de l'océan-
Ajoutez y des cheveux noirs comme une nuit sans lune.
Prenez dans un saladier a part
Mettez y 180g d'un air toujours distant
Puis 120g d'ininteret
Et 200g de tueur sans pitié mélangé a environ 600g de "tu touches a mes freres ou ma soeur je te refais tellement le portrait que tu pourras plus vivre ailleurs que dans un cirque comme monstre de foire"
Passez ce saladier au micro-onde, et versez le dans le premier

Melangez le tout jusqu'a avoir une pate ferme et un poil desagréable.
30 minutes au four


Et a déguster sans modération!

MORE?


Bianco

    Âge :19 ans Poste Vacants ? : [x]oui []nonComment avez-vous connu le forum? :toujours pareilFréquence de venue : 7/7Codes : I'm just a mad man with a box



Dernière édition par Bianco Soul le Mar 21 Jan 2014 - 18:02, édité 11 fois
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Admin | Sorcière Noire | Âme bleue
MESSAGES : 391
DATE D'INSCRIPTION : 27/10/2012

Niveau du personnage
Point RP:
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Niveau: 7 - Confirmée
Bleuann W. Soul
Bleuann W. Soul
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Parfait, ça me va, tu es officiellement VALIDÉ !

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« Dans presque tous les mythes fondateurs, personne n'a de pire ennemi que son frère, si ce n'est son père qui, craignant une alliance des frères contre lui, prend parfois les devants et les tue. »

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