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| La fête solitaire [NC -18] | |
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MESSAGES : 154 DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (123/100) Point Membre: (80/100) Niveau: 6 - AffirméAlec Meyer Admin | Dirigeant de l'IBMM de Strasbourg | Sujet: Re: La fête solitaire [NC -18] Ven 19 Fév 2021 - 0:40 | |
| Ces gestes et son corps disaient oui, alors il continua, glissant ses doigts un peu plus loin pendant qu’elle enlevait son soutien-gorge et alors il put enfin glisser ses lèvres jusqu’à la pointe de son sein pour la lécher, l’aspirer, la mordiller même. Puis soudain, un aveu.
– J-j-je j’ai jamais couché.
Alec redressa sa tête, sa main s’immobilisant, comme s’il avait été pris la main dans le sac – la main dans la culotte surtout. Ça faisait longtemps qu’il n’avait plus prit la virginité d’une femme. Pas qu’il pense qu’il y ait un âge pour la perdre, mais celles qu’il fréquentait, en général, avaient la trentaine et assez d’expérience à ce niveau-là pour qu’il ait oublié que ça puisse encore être possible, de n’avoir jamais couché.
– C’est pas que…
Il chercha ses yeux dans l’obscurité. C’était important les premières fois, parfois, pas tout le temps. Mais c’était un souvenir qui restait, qui collait à sa peau. Sa première fois n’avait pas été importante, avec une fille qui n’avait pas d’importance et qui était tout autant inexpérimentée que lui. Mais c’était resté assez fort pour que ce soit gravé quelque part, pour que ce visage il ne puisse pas l’oublier, ni la gêne après l’acte, et elle qui s’éclipsait pour retourner au lycée. C’était si vieux tout ça, mais ça impactait toujours. Avait-elle vraiment envie de garder comme souvenir un inconnu rencontré dans un bar et plus âgé qu’elle ? Il se sentit soudainement encore plus vieux.
– Enfin c’est juste que…
Il sortit sa main de la culotte de la jeune femme, la laissa remonter sur la chaleur de son ventre, sur sa poitrine, jusqu’à son menton, son autre main lui permettant toujours de se tenir en équilibre au-dessus d’elle.
–… doucement.
Puis comme pour contrecarrer ses propres paroles, elle attrapa son jean, dévoilant un caleçon incapable de cacher la raideur du membre de l’homme. Il hésita un instant, parce qu’elle était si jeune et qu’il avait peur de lui voler un moment, puis sourit. Après tout, elle en avait envie et c’était son choix. Qui était-il pour le juger ?
– Bien sûr.
Il se releva pour finir d’ôter son pantalon, avant de glisser ses doigts sous l’élastique du pantalon de Sam, puis de tirer gentiment dessus, emportant du même coup sa culotte. Il caressa de son regard la jeunesse de sa nudité, avant de se poser entre ses jambes.
– Surtout, tu me dis si ça va trop vite.
Il disparut entre ses cuisses, glissant sa langue sur son clitoris, aspirant doucement d’abord, puis intensifiant la tension, alternant avec ses doigts, qui glissaient, partout, remontant également de temps en temps sur le reste de son corps, sensuels. Il avait envie de bien faire, de lui procurer vraiment du plaisir, parce qu’il savait l’effet que ça lui faisait de voir sa partenaire prendre son pied, et aussi parce qu’il avait envie qu’elle se souvienne de sa première fois comme un moment de plaisir et non pas un massacre maladroit entre deux être qui ne savaient pas vraiment ce qu’ils faisaient. C’était étrange de guider ainsi quelqu’un sur le début d’un chemin qu’il connaissait si bien, celui du sexe, mais ça restait flatteur après tout, de savoir qu’elle l’avait choisi lui, et pas un autre.
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Niveau du personnage Point RP: (104/100) Point Membre: (56/100) Niveau: 6 - AffirméSam Carver Apprentie Exorciste | Sujet: Re: La fête solitaire [NC -18] Ven 19 Fév 2021 - 11:07 | |
| Elle sent bien le changement de situations et sa gorge se serre un peu. Ce n’est pas ce à quoi il s’était attendu, elle s’en doute. Une première fois — corvée ou chance ? Pas de sexe bestial contre un mur, pas d’expérience, pas de fellation incroyable, de sexe anal débridé, pas de positions maîtrisées, sûrement peu d’idées.
Beaucoup d’envie.
Elle essaie de se raisonner, ne dit rien. C’est comme ça, c’est tout. C’est ce que je suis là, maintenant, à moitié nue sur ses draps, sa bouche contre ma poitrine. Je n’ai pas d’issue pour faire changer les choses ; c’est tout ce que j’aurais ce soir. Lui aussi.
— Bien sûr.
Je crois que j’aurais fait sans toutes ces précautions finalement. Play it rough. Un peu roots, même. Coincée entre le désir d’être traitée comme un être humain conscient qui choisi tout à chaque instant et celui d’être à égalité. Pas à égalité du tout, là.
Il vite son pantalon et mes pensées qui trouvaient une issue à ma peur sont balayées. Je le veux sur moi, partout, en moi. Vite ? Pourquoi si pressée ?
— Surtout, tu me dis si ça va trop vite.
Autant tout à l’heure je me sentais bien de lui ouvrir les mêmes portes à moi, mais je serais ridicule à présent de lui dire haha ! toi aussi hein. Hésites pas ! Il se coule entre mes cuisses sans que j’ai réussi à le prévoir — j’ai trop bu, bien évidemment ; je pensais aussi qu’il parlait de ses doigts. J’me sens souvent un peu gênée. Pour lui c’est sûrement super normal d’accord d’accord mais pour moi, son visage aussi proche de mon sexe, sa langue sur mon clitoris, c’est… c’est bien plus intime que réellement ce que je me sens de partager, de… donner quand c’est lui, à vrai dire qui me donne ? Pourrais-je réellement lui donner la pareille ? Incapable de se laisser aller et pourtant totalement emportée par les sensations, une main crispée sur le bras d’Alec. Une oreille sur la musique qui passe pour ne pas lâcher prise, sans savoir pourquoi elle ne devrait pas lâcher prise, pourquoi garder le contrôle ? Un rouleau de plaisir lui soulève le corps alors qu’un soupir passe la barrière de ses lèvres, rapidement suivi d’une vocalise pas vraiment maîtrisée. Elle sait l’orgasme rôder, mais rôder seulement ; si différent que de s’avoir soi-même sans jugement ; elle enfonce ses doigts dans le matelas moelleux.
Je sais que beaucoup ne parlent pas pendant le sexe — les banalités ; enfin c’est Maud qui disait ça, Bart disait que ça le dérangeait pas d’avoir une conversation en plein milieu, il dit aussi que c’est parce qu’il est gay, et que c’est différent. Je me rends compte du manque d’égalité parce que j’suis aussi un peu impressionnée par l’autre. Le plaisir déferle par vagues crispées. J’effleure des doigts les runes à la naissance de mes cheveux, sur ma nuque. Eli qui me dit hey, c’est pas pour t’y pousser, c’est pour qu’un jour, si t’as envie, tu te poses pas de questions. C’est là au cas où, ça ne change rien, et puis, avec un rire, le latex c’est pour ceux qui fricotent avec les humains. Lol (bon elle a pas dit lol mais pas loin).
J’attrape son bras pour qu’il remonte (à deux doigts de dire désolée, j’ai pas climax sous ta langue, désolée d’être vierge, désolée d’être jeune, désolée d’être moi, joyeuse saint valentin - mais ça je l’ai déjà dit). Il doit faire trois fois mon poids, sans rire, alors j’peux pas dire que je le choppe pour le mettre sur le dos, pas du tout, ah ! Elle l’invite à se mettre sur le dos, l’espérant pas vexé, c’était pas trop vite c’était trop… trop ? Elle fait sauter son caleçon d’un geste assuré alors qu’en vrai la situation est un peu absurde et j’ai un peu envie de rire nerveux genre, haha, aucune idée de ce que je fais - mais la vague de rire se fait recouvrir d’une intensité. Je me pose à califourchon sur lui, rattrape ses lèvres, l’invite à se redresser pour me guider. L’image de Lady Bird lui revient en tête, Saorise Ronan qui hurle who’s on top for their motherfucking first time !, revient à son corps, dans son corps où ses sensations sont si nouvelles et renversantes, vraiment, c’est le terme, renversant, head over heels. Je dis « Je suis runée » pour prévenir ; pas de problème nulle part mais je rajoute tout de même, avant de prendre les devants, « Okay ? »
J’attends que ça soit, okay, donc. Je le fais entrer en moi, en décidant moi même. Aucune idée de comment c’est normalement pour lui. « Normalement. » Je sais que j’y vais over lentement, mais le pincement me fait grimacer. Trempée ou pas, c’est serré af et je serre les dents, mord dans ma lèvre inférieure, une main pressée sur ses abdos. L’impression de me réparer un peu ; tiens dans tes dents le passé ! L’impression imprimée sur la peau d’être vivante, d’être pleine de pouvoirs et de possibles. L’impression d’être là. Et c’est pas rien, right ? Pas rien. |
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Niveau du personnage Point RP: (123/100) Point Membre: (80/100) Niveau: 6 - AffirméAlec Meyer Admin | Dirigeant de l'IBMM de Strasbourg | Sujet: Re: La fête solitaire [NC -18] Ven 19 Fév 2021 - 11:39 | |
| Il se rappelait du rouge qui était monté à ses joues d’adolescent lors de sa première fois. Ils en avaient envie tous les deux, mais tout se déroulait dans la maladresse de ceux qui ont appris en écoutant ceux qui avaient déjà franchi le pas ou sur une cassette vidéo volée dans un magasin. Le porno dans sa jeunesse n’était pas aussi disponible qu’en 2021, ni Internet. On pensait peu au désir de la femme, beaucoup à l’orgasme de l’homme. Alec n’avait pas eu de peine à bander – à 15 ans c’était même plutôt l’inverse, ça lui arrivait un peu trop souvent, pas toujours aux bons moment –, elle avait arraché le plastique du préservatif avec les dents et ils étaient passés à l’action, sans vraiment se préoccuper des préliminaires, peut-être aussi parce qu’à cette époque ils avaient encore peur du corps de l’autre et envie d’en finir vite. Sam avait-elle peur du corps d’Alec ? Ou de son propre corps à elle ? De ce qu’il pouvait produire, des liquides, des odeurs, de soupirs ? Est-ce qu’on n’arrivait jamais, de toute façon, à être assez en phase avec son corps pour le laisser se faire entièrement dévorer par le plaisir donner par un inconnu ? L’acte sexuel était à la fois infiniment personnel et un partage.
Il sentit la peau qui frissonnait et l’humidité qui mouillait toujours un peu plus le sexe de la jeune femme. Mais pas de cri arrachés, d’orgasme déboîtant. Un plaisir simple et encore timide, mais qu’il ne vécut pas comme un échec. C’était sa première fois et c’était déjà beaucoup. Elle l’attrapa par le bras et il s’extirpa d’entre ses jambes, redécouvrant son visage et ses yeux qui parlaient encore plus que son corps sans qu’il n’arrive vraiment à comprendre leur langage. Puis elle le poussa sur le côté et se positionna au-dessus de lui et termina d’ôter son caleçon pour révéler son sexe dont les veines palpitaient de désir. Avait-elle peur ? Elle ne le montra pas, mais l’invita à se relever à moitié pour qu’il puisse lui montrer et ce fut lui qui eut peur, de trop s’imposer, de lui faire mal, de déchirer trop d’innocence d’un seul coup. Il allait tendre la main vers le tiroir de sa table de chevet pour attraper une boîte de préservatif lorsqu’elle l’arrêta de ses mots.
– Je suis runée.
Les runes, bien sûr. Un sujet qu’il maîtrisait si mal. Il y avait des spécialistes des runes à l’IBMM, mais Alec traînait peu avec eux. Les runes ça ne marchait pas sur lui, ça ne l’intéressait pas, il fuyait dès qu’il apercevait sur le dossier du patient un problème de rune, reléguait tout ça aux spécialistes. Il ne savait pas leur forme ou leur pouvoir, mais ne doutait pas de leur efficacité sur les autres. Un instant il hésita à lui dire que lui n’était pas runé, que si ça marchait sur elle pour l’empêcher de tomber enceinte ou d’attraper une maladie sexuelle, ce n’était pas réciproque. Mais c’était la première fois de Sam et quelque chose en lui le poussait à lui faire confiance – peut-être l’alcool.
– Okay ?
Il passa une main dans ses longs cheveux bruns qui retombaient en cascade sur ses épaules.
– Ok.
Puis elle vint sur lui, doucement et il décrypta sur son visage une pointe de douleur qui lui fit un nœud dans l’estomac. Normalement la douleur, il était celui qui la soulageait, pas qui la créait. Il eut étonnamment peur un instant, se demanda s’il fallait tout arrêter, mais elle continuait de descendre, une main posée sur son ventre. C’était étrange de la déchirer ainsi, de créer toute cette peine en elle. Leur deux sexes étaient trempés et pourtant il fallait du temps et de la douceur, beaucoup de douceur pour que ça passe, une douceur à laquelle il n’était plus habitué. Enfin il fut en elle et commença à onduler ses hanches, lentement, ne désirant pas prendre trop de place, trop de trop. À un moment il se redressa complètement, passa une main contre son dos pour la maintenir contre lui, puis la retourna pour se retrouver au-dessus de son corps longiligne et imprimer un rythme un peu plus dur, mais toujours éloigné de celui qu’il adoptait avec ses dernières conquêtes. Ça ne servait à rien d’imaginer des positions alambiquées et compliquées pour commencer, ça ne servait à rien de vouloir trop vite. Sam ne serait pas le coup de sa vie, il en était conscient. Mais il appréciait le moment présent et la douceur de son innocence.
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Niveau du personnage Point RP: (104/100) Point Membre: (56/100) Niveau: 6 - AffirméSam Carver Apprentie Exorciste | Sujet: Re: La fête solitaire [NC -18] Ven 19 Fév 2021 - 12:20 | |
| Toujours envie de m’excuser. Je soupire, tout à fait sur lui, il commence à bouger, le décalage entre nous me scie en deux. Le sexe ne devrait pas être un apprentissage, genre, quelqu’un qui sait tout et l’autre rien. Si ? La sensation de chaleur qui suit de celle de la déchirure forme un halo dans mon sexe, là où il est alors qu’il me tourne pour se retrouver dessus et, mon corps entièrement imprimé dans le matelas se relâche ; demande plus. Quémande plus.
Je n’ai jamais couché mais il me semble me connaître. De moi à moi, on connait le jeu, on l'a exploré. On a souvent gagné. Haha.
Elle attrape le bas de son dos pour qu’il aille plus profond, plus vite. Elle se sent étroite encore, gênée par ses longues jambes inutiles. Revient voler ses lèvres, décale légèrement son bassin pour pouvoir remonter une jambe, son genou plus haut, trouve une ancre de plaisir et s’y accroche, roule des yeux, gémit, s’accroche. N’est-ce pas plus simple que de lâcher prise quand on décide moins, quand on est moins en charge de soi-même ? Aucune idée, mais si mon plaisir se disputait mes ressentis à la douleur, cette dernière vient faire partie du lot, échauffante, je m’entends gémir plus fort sans maîtrise — sans vouloir maitriser ça je crois maintenant.
Fuck it.
Je viens jouer le jeu moi aussi, le bassin incliné pour que ça aille plus loin, plus vite, tout est trop nouveau pour jouir, c’est trop plein d’inexpérience et d’incertitudes je crois, pas le moment pour tester.
Deux inconnus sur un lit.
Elle est belle ma première fois ! Ah !
Je n’en démords pas pourtant, le veux tout aussi fort, plonge totalement dans le moment, ses pensées décrochent finalement, elle en oublie de tout analyser tout penser tout juger, prend plutôt son pied sans savoir à la recherche de quoi elle court. Sans avoir une idée du timing — quand est-ce que ça s’arrête ? Quand on est lassés ? Quand il jouit ? [i]L’intimité un peu forcée créée par le sexe n’efface pas le manque de proximité qu’ils partagent, et elle lit mal ce qu’elle voit de lui, milles précautions certes, une dominance par l’expérience d’accord, son âge, un drap de solitude qui s’est soulevé quand ils sont entrés dans la chambre. Bon, et ensuite ? Pas facile de lire si il prend son pied aussi, s’il s’amuse ; c’est lui qui mène la danse et, alors qu’il est ivre, elle songe qu’il doit pas pouvoir s’éclater comme il l’aurait voulu.
Elle se cambre sous lui, la gorge sèche, le bas-ventre en fusion, vient elle même retoucher son clit, ses doigts qui savent, avec le mouvement d’Alec, finalement que l’orgasme est pas si loinpourquoi n’a-t-elle pas eu l’idée avant de s’aider à climax elle-même est-ce mal vu, est-ce que c’est supposé être lui et rien d’autre ? Et personne d’autre ?
Mais son orgasme la fauche avant qu’elle ait pu trop intellectualiser le tout. |
| | | MESSAGES : 154 DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (123/100) Point Membre: (80/100) Niveau: 6 - AffirméAlec Meyer Admin | Dirigeant de l'IBMM de Strasbourg | Sujet: Re: La fête solitaire [NC -18] Ven 19 Fév 2021 - 14:31 | |
| Les corps se mêlaient, trouvant plus facilement leurs appuis, cherchant la symbiose à deux. Les mains de Sam glissèrent sur le bas de son dos pour le pousser à entrer plus profondément en elle et il attrapa ses poignets pour les faire descendre un peu plus bas, parce qu’il adorait ça, la pression des doigts sur ses fesses, sentir la crispation des ongles contre cet endroit-là de sa peau, c’était pour lui extrêmement érogène. Elle remonta sa jambe contre sa poitrine, lui laissant la place de la pénétrer encore plus profondément, toujours plus loin dans son sexe étroit qui épousait les contours de sa verge dans une étreinte à la limite entre le plaisir et la douleur. Les bouches se cherchaient pour s’accorder alors que la respiration d’Alec haletait toujours, éprise par le moment et par le brasier qui dévorait son ventre.
C’était différent avec elle d’avec les autres femmes, mais en même temps, c’était toujours différent. On ne pouvait pas savoir avant l’intimité comment ça allait venir. Où les mains aimaient glisser, si les respirations se trouvaient., quels étaient les fantasmes. Tout ce appartement portait les traces des baises d’Alec. Le plan de travail de la cuisine, le canapé gris, les escaliers, la baignoire, la terrasse, les tapis, les draps beaucoup. Il avait baisé parfois violemment, expérimenté des choses qui l’avait fait vibrer aux septième ciel, d’autres qu’il n’avait pas aimé, qu’il l’avait déçu. Il avait dominé, été dominé. Il y avait aussi eu des missionnaires classiques parfois, de femme de 40 ans qui n’avaient jamais rien connu d’autre dans leur vie et qui essayait de mettre un peu de piment dans leur vie avec Alec, mais qui au final restaient sur son lit à attendre que tout ça passe. C’était différent avec Sam, mais ça ne l’empêchait pas de trouver son propre plaisir qui se reflétait dans le sien, mais aussi dans la moiteur de la luxure qui enrobait son sexe. Est-ce qu’il se souviendrait d’elle quand tout ça serait terminé ? Aurait-il une pensée pour la fleur qu’il avait percé alors qu’il baiserait dans le même lit, avec une autre conquête ? Se rappellerait-il des contours de son corps, dans un mois, une année, une décennie ? Mais le futur n’avait pas d’importance face au présent qui faisait chavirer ses sens.
Elle descendit ses mains sur son clitoris, ses doigts le caressant comme seuls eux savaient le caresser. Et le dos de sa main qui effleurait le pubis d’Alec, et l’orgasme de la jeune femme qui le surprit en plein mouvement, et les parois de son vagins qui vibraient autour de lui. La chaleur du lieu devint étouffante et il lui sembla que l’alcool accumulé pendant la soirée suait de ses pores, si fort, si fort, si fort. Il eut envie de la saisir et de la retourner sur son lit, de lui imposer un rythme effréné pour la faire jouir à nouveau, mais il se contint de peur de l’effrayer, que ce soit trop pour elle parce que ça lui semblait déjà beaucoup. Alors le guérisseur continua simplement son manège, la pénétrant avec rythme, accrochant sa main ou ses lèvres à un téton, une gorge, une clavicule. Il imagina des mains imaginèrent parcourir son corps, se multiplier dans les caresses, parce que c’était cela qu’il aidait lorsqu’il était tout seul. Jusqu’à la jouissance. Le sperme s’épanouit à l’intérieur du ventre de la jeune femme et ils restèrent là, toujours la gêne du moment d’après, alors que la main d’Alec caressait sa joue avec douceur. Puis il se décolla et s’allongea à côté d’elle, l’attrapant entre ses bras, parce qu’il imaginait que c’était cela dont on avait besoin après sa première fois, d’un peu de douceur et d’une étreinte.
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Niveau du personnage Point RP: (104/100) Point Membre: (56/100) Niveau: 6 - AffirméSam Carver Apprentie Exorciste | Sujet: Re: La fête solitaire [NC -18] Ven 19 Fév 2021 - 19:32 | |
| Il jouit aussi. Bon. J’ai l’impression que les choses sont dans l’ordre qu’elles devraient être, je crois que, j’aurais été gêné qu’il ne vienne pas. Enfin vous savez, genre au lycée ça parle beaucoup — trop — et ptet qu’il en parlera pas (surtout parce que je suis jeune en fait) mais peut être qu’il en parlera à un meilleur pote, une copine de jeux vidéos ou que sais-je, et j’aurais pas voulu être le vieux coup de la saint valentin. Même s’il m’a invité lui à danser, puis lui à aller chez lui.
Pourquoi est-ce que je cherche un coupable ?
Purée.
Il me tient un instant. Je suis un peu, peu, ben, ouais, un peu gêné quoi. J’adorerais retourner danser avec lui, éclater de rire, recoucher avec. Mais de la tendresse ? Est-ce que je suis cassée ?
J’me râcle la gorge, me relève. J’ai vraiment pas envie d’être là et je compte prétendre le contraire pour ménager son ego. Peut-être qu’il en aura rien à foutre ; peut-être que c’est tout aussi gênant pour lui.
Comment j’aurais kiffé être empathe ! Beaucoup plus simple : ah, tu m’kiffes ? Ah tu m’détestes ? Ah j’te saoule ? Ahhhh, t’es gêné ! Ha ! J’le savais. Elle se lève, le sperme coule le long de sa jambe, mélangé à un sang sombre qu’elle n’avait pas vraiment prévu.
Ew. Franchement ew. Ça parle de cul dans mon groupe, y’a personne pour parler de ça. Je coule un regard à Alec dans la semi-prénombre pour lui dire un truc du genre euuuuuh douche, je vais me doucher. Je ne lui fais pas l’affront de cacher mon corps, il m’a vue, et je n’ai rien à cacher. J’attache mes cheveux d’un mouvement tanné par l’habitude et me coule sous l’eau chaude.
Elle se mord la douche à la brûle de l’eau sur mon sexe. Mais ça pique putain, je me lave alors que le sperme sort dans une deuxième salve. J’ai envie de finir mon whisky maintenant. Whisky de mec pété de thunes rencontré totalement au hasard. Haha. Purée, je sais pas si lui il va le raconter, mais moi, oui.
La fatigue me fauche alors que je souffle doucement dans sa baignoire XXL. J’suis un peu certaine qu’il ne me rejoindra pas pour remettre le couvert — tant mieux, dans un sens. J’ai mal et… enfin j’ai mal quoi. Je sors, m’enroule dans une serviette — désolée Alec, j’suis un peu chez moi, j’ai pas ramené un ptit pyj et tout.
Elle hésite en revenant dans la chambre. Là, c’est son point de rupture, ça fait trop. Elle n’a pas envie de dormir avec un inconnu, de devoir parler, de raconter des histoires, d’être touchée inconsciente, de devoir subir le lendemain matin. Elle fouille la pièce du regard, repère une partie de ses fringues. Elle ose être honnête, avec tout ce que ça lui coûte.
— Je ne vais pas rester.
Elle se force pour ne pas s’excuser, s’humecte les lèvres.
— J’ai passé une bien cool soirée, mais je ne vais pas rester.
Ses mots trahissent-ils son âge ? Peut-être qu’il est tout à fait ravi de cette nouvelle d’ailleurs. Ou pas. Je ramasse mes fringues, me sape, descend. Le chat me juge ffffort, je lui offre un gratgrat qu’il ne refuse pas. Je grimace en remettant ma culotte toujours humide mais ne bronche pas. J’essaie d’être très claire dans ce que j’exprime, pas d’hésitation : je pars. Je pars, et je ne cherche ni ton affection, ni ta tendresse, ni tes mots. Je cherche à clore ça parce que c’était intense et cool et précieux mais j’ai très envie d’être chez moi dans un t-shirt Portugal. The man déformé, sonner à la mort jusqu’à que Eli ou Cormag m’ouvrent, me coucher. J’espère qu’ils seront rentrés.
J’ouvre la porte avec un dernier clin d’oeil pour Alec. J’espère qu’il ne pense pas que c’est une fuite en avant, c’est une fin. Je claque la porte de son appart, claque la porte de l’immeuble et me retrouve dans le froid mordant de février. Un large sourire vient sur son visage presque plus gamin, un rire gonfle dans sa gorge, honnête et sincère. Je fais quelques pas, me repère mal, espérer héler un taxi — une trottinette électrique ? J’me rends compte que ma carte est à l’appart, putain, que j’ai plus de liquide — j’ai tout claqué dans le taxi, les bières, l’alcool.[i] Un nouveau rire sabre la soirée, elle s’allume une clope en se demandant si il la regarde partir. Son téléphone affiche encore de la batterie, elle connecte ses airpods, balance Des Rocks avec This is our life, à fond, à fond à fond à fond, sourit plus fort et se résigne à marcher jusqu’à l’appart, les oreilles buzzing from the night. |
| | | MESSAGES : 154 DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (123/100) Point Membre: (80/100) Niveau: 6 - AffirméAlec Meyer Admin | Dirigeant de l'IBMM de Strasbourg | Sujet: Re: La fête solitaire [NC -18] Sam 20 Fév 2021 - 12:54 | |
| L’alcool tapait dans sa tête autant que les questions. Il se demandait s’il aurait fait tout ça s’il avait été sobre. Il se demandait si elle aurait fait tout ça en étant sobre. Regretterait-elle le lendemain matin ? Le détesterait-elle d’avoir pris ainsi sa virginité ? À quel point est-ce que ça avait été la décision de Sam et non celle du fluide qui coulait dans ses veines ? Il ne savait pas tellement quoi dire. « Tu peux rester pour la nuit ». Ça sonnait creux et lui-même n’était pas certain d’avoir envie de voir son visage dans le matin. « C’était bien ». Phrase clichée et pas totalement vrai. Il avait vécu ça avec d’autres corps et ça avait souvent été mieux. Parfois moins bien également. « Laisse-moi ton numéro ». Mais à quoi ça aurait rimé, Alec ne comptait pas spécialement la rappeler. Ce fut elle qui lui épargna le choix des mots en se raclant la gorge et en se levant. Il vit un mélange de sang et de sperme couler le long de sa jambe et le fait qu’il venait de lui prendre sa virginité devint encore plus réel, encore plus palpable avec la présence de ce fluide sombre entre ses jambes.
Il eut envie de s’excuser, sans savoir de quoi.
Elle ne lui en laissa pas le temps de toute façon, se dirigeant dans la salle de bain et quelques instants plus tard il entendit l’eau jaillir. Alec se demanda s’il elle lavait le sperme et le sang entre ses jambes, ou si c’était tout autre chose, l’odeur du sexe, le goût des corps qui se chevauchaient, le souvenir de cette nuit avec lui. Il ne songea même pas à la rejoindre, à partir pour un second tour, mais resta dans son lit, le regard sur le plafond, à se demander si tout ça n’avait pas été une erreur, s’il n’aurait pas mieux fait de rentrer directement chez lui après l’IBMM, de boire un verre seul dans son grand appartement, ou peut-être avec Gris si celui-ci avait daigné montrer le bout de sa truffe, puis de s’endormir dans un lit vide.
Elle revint, enroulée dans une serviette et il la trouva tellement jeune, bien plus que dans le bar, en boîte de nuit ou même, quelques instant plus tôt, quand elle avait jouit entre ses draps.
– Je ne vais pas rester.
Bien sûr.
– J’ai passé une bien cool soirée, mais je ne vais pas rester.
Elle s’habilla et descendit les escaliers pendant qu’il cherchait des yeux un caleçon qu’il ne trouvait pas, finit par se décider à descendre les escaliers nus et rencontrer, une fois de plus, les yeux trop bleus de Sam, déjà à la porte. Elle lui fit un clin d’œil et il attendit des mots qui ne vinrent pas, des mots que lui ne trouvait pas non plus, mais déjà la porte était claquée. Il regretta de ne pas lui avoir proposé d’appeler un taxi, hésita à la rattraper à l’extérieur, puis abandonna, se disant que ça faisait peut-être trop vieux gars, le coup du mec friqué qui renvoyait la femme trop jeune avec qui il venait de baiser en lui offrant le taxi pour se déculpabiliser. Un peu perdu, il se dirigea alors vers sa cuisine, débarrassa les verres de whisky dans son lave-vaisselle et s’enfila deux grands verres d’eau à la suite. Gris sauta sur le plan de travail à côté de lui, son regard morose le toisant toujours. Après une caresse au chat Alec remonta dans sa chambre, se glissant nu dans ses draps, se demandant à quelle vitesse les souvenirs s’éparpilleraient et si, le lendemain il ne resterait rien de Sam, si ce n’est une serviette sur le sol, une odeur dans son lit et un mal de crâne. Et déjà, quand il ferma les yeux, il ne pensa plus à la jeune femme, ses rêves tout entier appartenant à Remy.
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