Invité Invité | Sujet: Au nom de ceux qu'on protège Dim 7 Nov 2010 - 14:38 | |
| Le cimetière ... Un lieu possédant bon nombre des amis de Sylvester ainsi qu'une bonne partie de sa famille. Pourquoi les personnes ayant la chance d'être doué dans le domaine de la magie devaient-elles s'affronter ? S'était complètement insensé du point de vu du sorcier, un grand pouvoir devait servir à aider la communauté, pas à la détruire ...
Sylvester se trouvait dans le cimetière dans lequel il finirait certainement si il n'éliminait pas les ennemis qui voulait le voir enterré trois pieds sous terre en ces lieux. Le sorcier n'aimait pas ces lieux, ils respiraient trop la mort à son gout.
En cette journée d'automne, l'exorciste allait de tombe en tombe, récitant une courte prière de temps en temps pour le repos de l'âme des personnes qu'il a connu de leurs vivants. Les nuages voilèrent le soleil. Cela annonçait la pluie. Le jeune sorcier décida d'accélérer la cadence ne voulant pas être coincé par le mauvais temps. De plus, il n'aimait pas la pluie. Sylvester avait une personnalité incandescente, sans doute due à son pouvoir premier et il se sentait comme "éteint" lorsqu'il pleuvait. Cet état était sans doute du au fait que lorsqu'il pleuvait l'accès à ses pouvoirs était restreint.
Sentant une goutte de pluie, Sylver' décida qu'il était temps de partir. Il reviendrait voir ces être cher à son cœur plus tard. Alors qu'il prenait le chemin du retour, il vit une jeune femme dans le cimetière. Prit d'une soudaine envie de compagnie, le sorcier décida de la rejoindre. D'expérience, il savait que la plus part des êtres étaient non-doué pour la magie et comme il était garant du secret ; il décida de ne pas se téléporter et de prendre le temps de marcher. Sylvester : "Bonjours, pourrais-je avoir l'immense privilège de connaitre votre nom ?" |
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Invité Invité | Sujet: Re: Au nom de ceux qu'on protège Dim 14 Nov 2010 - 12:41 | |
| La maison Des morts...
Un cimetière. Au final je m'en fiche, moi je ne comprends pas ce que cela signifie. Je n'ai pas de religion, tant et si bien que j'ignore tout de ce genre de chose. Je n'admet pas qu'on voue un culte au mort. Je n'ai pas été élevée ainsi. Pour moi la mort est normale, abjecte et surtout loin. Loin parce que je n'ai pas le droit de me préoccuper de ceux qu'elle prend. Abjecte parce qu'au final je ne parviens pas à oublier que sans elle Jace et Jonas serait là. Normale, parce qu'au final c'est juste la fin de l'histoire. Et je déambulais sans but précis entre ces tombes. Je croisais quelques fantômes, mais au final pas des biens méchants. Je n'ai jamais eut de sentiments envers ces êtres d'un autre temps, aussi immatériel que l'air. Je ne savais pas les aimer, ni les haïr. Mais au final, suis-je capable de faire de même avec les vivants? Il n'y a qu'avec ceux que j'appelle ma famille que je suis capable de ce genre de chose. Aimer n'est pas coutume, haïr encore moins. Les sentiments ne sont qu'un fil emmêlé et indéchiffrable que je ne comprendrais sans doute jamais.
Je revenais d'un tour en ville et maintenant je me trouvais au beau milieu de cadavre. Ce n'était pas pour m'émouvoir. Moi les morts, j'en semais derrière moi. C'est affreux de dire ça, sans doute, mais je n'en ai pas réellement conscience. Moi je ne suis qu'un objet, je ne fais que ce qu'on me demande. Le juste et l'injuste n'ont rien à voir là dedans. Mais qu'à cela ne tienne, je n'ai même pas à m'en préoccuper. Les feuilles jonchant le sol s'envolaient au moindre coup de vent, se laissant conduire par son souffle impérieux. J'étais aussi peu habillée qu'à mon habitude. Non que ce soit par vouloir, mais plus par obligation. Les sorciers noirs n'allaient tout de même pas acheter des vêtements aux esclaves en dehors du stricte minimum ! Alors je portais un jean usé, avec un débardeur blanc et une veste en cuir qui me servait lors des missions. Pour le temps qu'il faisait, il faut croire que je n'avais pas assez. Le vent perçait sans relâche la couche fine de tissus et ma peau se couvrait de petites bosses, chair de poule. Un jeune homme s'approchait de moi. Il devait avoir d'aspect à peu prêt 25 ans. Mais si jamais il était sorcier ou un doué, on ne savait jamais. Il pouvait en avoir plus. J'étais comme ça, de nature méfiante, après tout, ne m'avait-on pas élevée pour l'être ?
-"Bonjour, pourrais-je avoir l'immense privilège de connaitre votre nom ?"
J'arquais un sourcil. Il parlait trop bien. Trop. Qui était-il? L'immense privilège... On ne m'avait jamais vraiment parlé ainsi. D'habitude ce n'était qu'exigence, et lui me demandait quelque chose, sans s'attendre forcément à l'avoir. Il n'empêchais qu'il parlait étrangement pour un humain normal. J'hochais doucement la tête sans pourtant répondre. Il ne voulait que mon prénom alors à quoi bon ne rien dire? De toutes façons je n'avais rien contre lui.
-" Je m'appelle Alexis. Et vous?"
Alexis, un nom de garçon disent certain. Mais pas forcément. Alexis est mixte. Et puis je me fiche de ce que les gens pensent, je l'aime comme il est voilà tout. Personne ne pourra dire le contraire. Surtout que c'est Gabriel qui m'a donné mon prénom. Alors quoiqu'il se passe, je le porterais toujours avec fierté. Toujours. Je l'observe. Ce type étrange est assez beau, brun, les yeux pâle et plutôt bien habillé. Un riche? Peut être pas bien habillé à ce point là. Pourtant quelque chose en lui soufflait qu'il n'avait rien du commun. Je restais sur mes gardes.
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