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| Dans les ruelles pavées [Bastet] | |
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MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Dans les ruelles pavées [Bastet] Ven 24 Déc 2010 - 12:27 | |
| La journée est passée vraiment super lentement. J'ai eu l'impression que jamais, le soleil ne se coucherait. Mais voilà. Maintenant qu'il est couché, j'ai envie de sortir. Comme avant. Comme quand tous les soirs je sortais. Et que je rentrais tellement déchirer que non, je ne me rapellais pas de ces soirées. Alors j'y retournais. Je savais que y'avait peu être des truck super louches qui se passaient, les filles, l'aclool, la drogue, ça tue. Enfin, les deux premiers, non. Mais bon. J'ai quand même envie de sortir, bien que je sache qu'il n'y aura sans doute rien d'ouvert, rien d'interessant. J'attrape une lame, bien que souvent, je n'en ais pas besoin. Mais c'est dur de vouloir la souffrance d'un autre. C'est dur de la vouloir au point qu'il la ressente intensément en lui. Bref, on s'en fou. J'attrape la laisse de Sam'. Je sais pas qui c'est qui l'a appeller comme ça mais... Samantha. Pour un chien. Enfin, une demoiselle poilue. Sam' c'est mieux, pas vrai? Oui oui. Elle a un an, et je suis sûr qu'elle est prématurée. Pourquoi ? Car elle est née avant que son cerveau ne se soit formé. C'est sûr et certain. Je pousse la porte. Elle grince. Je suis sûr qu'avec ce bruit, j'ai réveiller tout le monde. Tant pis. Ils avaient qu'a pas dormir. Nah. Bref, je descent les excaliers pendant que la surexité gambade dans tous les sens. Je peux pas la sortir, si ? Je vais oser ? Si elle aboie, je la jette dans le lac. Sinon, oui, elle peux venir. Bref. Je commence à marcher. L'air frais s'infiltre de partout en moi. Il fait super froid. Je porte un simple jean bleu foncé, effet usé, une chemise blanche, un peu déboutonnée en haut. Ca fait super sévère sinon. Puis par dessus, une simple veste. Noire. Mes pas résonnent dans les rues pavées. Je ne sais pas ce que je fous là à vrai dire. Je ne connais quasiment personne, à part que je sais que Wanda habite là. Je sors mon portable. L'appelle ou l'appelle pas ? Non. Elle doit avoir bien d'autres choses à faire... a moins que je débarque chez elle à l'improviste... Non plus. Là, je me fais jetter vite fait bien fait ou... ou elle rigole et j'peux entrer. Bon, pour être sûr, j'irais pas. Au moins... Sam ? Je l'appelle une ou deux fois sans réponses. Bah, au pire, c'pas grave. Elle finira par revenir... ou pas. Je continue de l'appeller, la siffler. Je m'avance dans les rues que je ne connais absolument pas. Tant pis. Puis je la vois, acculée dans une ruelle, en train de japper à cause... a cause de quoi?? D'un rat ? Tu te vois de moi Sam' ? Oui, c'est obliger ! Arrête un peu, tu fais quatre fois la taille du rat, t'a des crocs géant et des grosses pattes. Et tu... tu jappe? J'hallucine. -" Je sais pas moi... Attaque?" Elle me jette un regard plein d'incompréhension. Bon. Ben je balance un pied négligeant du côté du rat. Il couine, et Sam' se jette sur lui. A peu près sept seconde plus tard, le rat pend dans sa gueule, mort. Mmm... radical. Elle se couche dans un coin et commence à déchirer la peau du ronheur. Mmm. Il est bon au moins j'espère ? T'a interêt. Puis.. je me retourne. Puis je suis un peu pommé. T'a le sens de l'orientation ? J'espère pour toi. Bon. Je m'appuye contre le mur, une jambe tendue et une pliée. Y'a plus qu'a attendre, non? Je sais pas pourquoi j'ai pris un chien. Non, vraiment. Je sais pas. Oh, un bruit. Un autre rat ? J'espère que t'a faim, Sam'. Très faim. Parce que le rat il a l'air d'être super gros et ... si. Et si c'était pas un rat ? Un cambrioleur? Voleur ? Humph. Ben écoute. Qu'il se ramène. Je l'attend. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Ven 24 Déc 2010 - 14:39 | |
| Bastet se réveilla lentement, elle était dans sa chambre du Mystery Orphanage. A ses côtés un corps d'un adolescent de dix-sept ans. Elle avait craqué, elle avait brisé les règles. Bastet allait recevoir une leçon si quelqu'un apprenait qu'elle n'avait pas été une très gentille fille sur ce coup-là...La professeure se leva de sa couche et enfila un pull trop grand pour elle qui arriva à ses fesses. L'élève bougea, tournant la tête, il toisa sa professeure comme s'il rêvait. Elle était de toute beauté, entourée de magie, cette même magie qui sortait de chaque pore de son corps, une douce magie, protectrice et violente à la fois. Bastet pouvait être sacrément violente quand elle s'y mettait un temps soit peu.
La brune plissa les yeux, on était le vingt-trois décembre et la neige entourait entièrement l'orphelinat. Les enfants hurlaient de joie, se serait un Noël en neige, ouh ouh la joie! Bastet n'aimait que très moyennement l'hiver, elle était née en novembre mais novembre c'était bien différent après tout. La sorcière d'Orpheo se pinça les lèvres, elle devait sortir, prendre l'air. Se vider l'esprit ne lui ferait aucun mal après tout. Bastet sentait sa peau lui picoter et elle remarqua que son omoplate gauche était griffé. L'élève l'avait blessé, misère...Elle soupira longuement et sa magie première claqua dans l'air tandis que les pans de la chair se refermèrent avec une facilité évidente et que son regard glissa sur l'élève. Elle venait d'utiliser sa magie de guérisseuse.
"Ne restes pas trop longtemps."
Elle attrapa son jean et l'enfila, un simple jean bleu foncé qui s'accordait avec le pull de l'élève qui avait la même teinte. Sans rien ajouter comme paroles, des bottes aux talons plats, elle sortit de sa chambre sans demander son reste et fila à vive allure dans l'orphelinat. Descendant les étages, elle se rendit au rez-de-chaussée où elle piqua une pomme, le fruit de la saison et elle prit son manteau court dans l'entrée et elle fila sans demander son reste. Une fois dehors, Bastet se demanda durant trente secondes quoi faire, mais la réponse devint évidente quand elle se mit à marcher sur la route telle une gosse. Ses bras de chaque côté de son corps, la pomme entre les dents, elle s'amusait comme une petite folle. La folie était sa maison, elle avait un caractère très excentrique malgré ses vingt-huit ans. L'âge de la raison? Bien loin de là...
Bastet cessa bientôt son jeu, retirant la pomme coincée de ses dents, elle croqua une morce et continua son chemin. Une fois son "déjeuné" terminé, elle jeta son butin dans un champ glacé et continua son chemin pour aller à Little Angleton. La femme adulte n'avait pas beaucoup faim le matin, elle avait encore le goût du sexe sur sa peau même si cela s'était passé durant la nuit. Elle avait envie d'aller se faire une cuite. Certes il était très tôt - elle ne savait pas précisément quelle heure - mais elle avait envie d'y aller. Bastet arriva dans Little Angleton et continua son petit bout de chemin sans broncher. Ses pas la portaient n'importe où, elle se laissait guider par un vieil instinct qui la mena près d'une rue. Mais en bonne curieuse, elle écouta les bruits alentours, mal lui en prit sur ce coup-là, car ça devint plus qu'intéressant.
Du bruit attira son attention et elle se stoppa nette, clignant des yeux. Elle venait de rêver, n'est-ce pas? Bastet activa son don premier, ses cinq sens félins explosèrent dans l'air. Une odeur de chien, avec une odeur humaine vinrent lui chatouiller les narines. Elle n'aimait pas les chiens, ce n'était pas pour rien après tout qu'elle portait le nom d'une déesse féline hein...La sorcière portait des mitaines noires, elle devait avoir une drôle d'allure mais qu'importe. Se rapprochant, elle toisa un jeune homme qui semblait avoir vingt-trois ans. Son regard marron entouré de vert se posa sur une chienne qui dévorait un rat, délicieux. Elle avait les cheveux courts à l'air, ne portant pas de bonnet, et n'ayant aucun maquillage.
"Elle va attraper la rage."
Bastet releva son regard vers l'inconnu X, assez mignon en soit. Elle avait une apparence normale, si ne comptait pas son pull beaucoup trop grand qui dépassait de son manteau mais outre cela tout était normal. Non je vous parle de ses yeux, les yeux de la sorcière étaient normaux, même si elle voyait comme un félin. Après tout, elle portait en elle leurs cinq sens. Elle ne put s'empêcher de dévorer le jeune homme du regard, pas le moins du monde discrète. Elle aimait le sexe, et même si elle avait couché la veille, elle n'aurait rien contre reprendre une petite dose, juste pour le plaisir après tout...
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Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Ven 24 Déc 2010 - 17:13 | |
| Oooh, Sam. T'es écoeurante. On a pas idée de manger un rat des rues. Non, vraiment, t'es dégoûtante. Genre je te nourris jamais ou quoi? Ne me dit pas non. Puis avec tout ce que tu manges, tu devrais être grosse. C'est juste à cause du sport, que t'es jolie. Alors, grâce à qui? Non, répond pas en fait. J'ai peur de la réponse. Le gros rat n'est pas un gros rat. Le cambrioleur n'est pas un cambrioleur et le voleur n'est pas un voleur. Pour tout vous dire, ce n'est rien que tout ça.
"Elle va attraper la rage."
Je me retourne. Non, je ne l'avais pas vu venir. J'avais bien évidemment rapporter mon regardé océan sur la chose poilue dévorant le rat. J'avais presque faim, avant. Plus maintenant, croyez moi. Bref, donc je me retourne. Déjà, le "Elle va attraper la Rage" m'intrigue. Déjà elle est vaccinée et ensuite ben... c'est son problème. Je siffle la bergère allemande, qui lâche son repas, finalement plus interessée par l'inconnue. Je hausse nonchalamment les épaules.
-" Peut être."
Arrêtez de dire que je n'aime pas mon chien. Je l'aime super fort ! Puis ça tiens compagnie, un chien. Ca aboie, ca remue la queue, ça vient dire bonjour... ouais, c'est pas mal. Sans compter que ça fait des léchouilles bien baveuses, ça mord à l'occasion, ça tombe dans l'eau parce que ça ne sait pas marcher, ça jappe, ça se tire sans prévenir et ça croque des rats pestiférés. Vous voulez toujours un chien? Ne dites pas que c'est uniquement le bien, qui est ainsi, vos savez que c'est pas vrai. Le votre fait pareil. En pire des fois même. Des fois, ils dévorent les canapés, les oreillers, les chaussures, tout ! La dernière fois qu'elle à fait ça, je l'ai enfermé derrière la fenêtre. Non non, pas au balcon. A la fenêtre. La seule fenêtre qui a des barreau. Ben je l'ai mis entre la fenêtre et les barreaux. Comme ça, elle pouvait plus rien croquer, n'est-ce pas? Vous y aviez pas penser à faire ça je suis sûr. En bref, acheter des chats, et pas des chiens. Revenons à l'inconnue, je vous pris. Elle porte une veste, et, en dessous un pull qui dépasse. Trop grand le pull, beaucoup trop grand. Des mitaines noires aux mains. Un jean. Ni maquillage ni superbissime coiffure, bien que je dois reconnaître, que l'inconnue est plutôt sexy, quels que soit ses vêtements.
-" Vous êtes ?"
Je hais les réponses du genre "Ca vous regarde?" "Ben oui, ça me regarde". Mais ils peuvent pas deviner que dans ma tête je me parle. Du coup, je demande parce rappelable la demoiselle, demoiselle ou inconnu, c'est un peu gavant, à force. Pour eux, ils sont face à l'inconnu héhé. Donc finalement, si ils me disent leur prénom, normal que je dise le mien, non ? Ben autant, elle ne veut pas le savoir. Je jette un regard à Sam' qui s'est couchée à mes pieds. Peut être que, finalement, l'inconnu n'est plus aussi intéressante qu'elle n'y paraît. Finalement, le rat était peut être mieux. Elle me regarde d'un air je veux y retourner? QUOI? Tu veux attraper la mort? Devant ma tête, elle se recouche. Peut être que, finalement, c'est moins dangereux de rester là. Mouaais...
Revenons à l'inconnue. La belle inconnue. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Mar 4 Jan 2011 - 13:00 | |
| Il la regardait sans broncher, le chien dans son dos. Bastet restait silencieuse, sur ses gardes. On ne sait jamais sur qui on peut tomber, peut-être que c'était un sorcier noir. Mais il n'en n'avait pas la tête, ni la magie qui se dégageait. Mais ceux-ci savaient très bien jouer la comédie quand ils en ressentaient le besoin. Il était très facile de se masquer, de se cacher, et de jouer les gentils. La sorcière l'avait très vite appris et à ces dépends malheureusement. Bastet fit un petit sourire en coin quand la réponse de l'inconnu vibra dans l'air, amusant, intéressant même...Mais elle ne se laissa nullement déstabilisé pour autant.
-" Peut être."
S'en foutait-il de son chien? Peut-être bien, Bastet s'en moquait, surtout qu'elle n'aimait pas les canidés, elle les haïssait. Comme si un chat vivait en elle, comme si elle était elle-même un chat et cela changeait son état. Bastet fabulait surtout, tout son corps semblait en alerte une fois que le jeune homme lui faisait face. Elle ne changerait jamais, elle adorait cette impulsivité désireuse qu'elle possédait. Pourtant Bastet renvoyait une image normale, son visage avait les traits harmonieux et le désir restait au plus profond d'elle, sans se dévoiler plus. Mais quand même, la scène était étrange, la chienne ne s'occupait pas de Bastet qui avait les yeux rivés sur l'inconnu plus qu'autre chose. Elle savait à la fois gérer désir et méfiance. La méfiance primait, mais Bastet avait été capable à une époque de coucher avec l'ennemi avant de l'abattre...Bien des gens ignoraient réellement de quoi était capable la femme féline comme certains la nommaient.
-" Vous êtes ? - Bastet et toi?"
Elle l'avait tutoyé tout naturellement, pourquoi ne pourrait-elle pas? Elle semblait la plus âgée d'eux deux après tout. Mais elle était curieuse de savoir sa véritable nature. Etait-il un exorciste ou un sorcier noir? Il n'y avait aucun test, à part une attaque. Hors les exorcistes avaient interdiction de montrer leurs pouvoirs. Bastet s'approcha calmement, elle devait savoir, coûte que coûte. Il ne restait que quelques millimètres entre elle et le jeune homme quand soudainement elle l'embrassa pour le déstabiliser. Cette une sorte d'attaque, sa carte maîtresse. Elle n'avait pas peur de passer pour une allumeuse vu qu'elle en était en partie une et qu'elle assumait ce statut. On pouvait vivre avec le sexe, avec le désir et s'élever dans le monde d'Orpheo sans aucun souci.
Sa magie vibra dans l'air, elle devait former une rune pour savoir la vérité. Si c'était un sorcier noir la rune le coincerait aisément et si c'était un humain...Elle était mal-barrée. Mais elle inventerait une excuse, comme toujours, mais la sorcière ne s'inquiétait pas plus que cela que cet inconnu sexy ne soit qu'un simple humain, inconnu à la magie. Bastet eut juste le temps de couper le baiser qu'elle sortit sa dague. S'entaillant la paume, deux gouttes de sang tombèrent et lentement dessinèrent une rune, plus le sang tomba, plus la rune se forma au sol. Bastet recula de deux pas et appuya sa main au sol alors que la rune vibra dans l'air, mais rien, pas de sorcier noir. La rune ne se referma pas sur l'inconnu alors que Bastet fronça les sourcils. La rune n'avait pas bronché, c'était une rune spéciale pour sentir la magie noire et réagir en conséquence.
"Tu n'es pas un sorcier noir."
La jeune femme se redressa de toute sa hauteur, calmement et soupira longuement. Faisant pivoter agilement la dague entre ses mains comme si elles ne formaient qu'un. Bastet essuya le sang sur sa manche noire, heureusement qu'elle possédait une veste noire, et rangea ensuite la dague dans son dos sans broncher. Elle était indifférente à la douleur qui brûlait sa main, elle pouvait supporter cette douleur. Elle n'écoutait que son instinct, et sa magie vibrait intérieurement sans s'afficher pour autant. Tout cet acte lui semblait normal, mais bon personne ne pouvait lui en vouloir de sa méfiance. Rencontrer un homme dans une ruelle après Noël, avec un chien, il avait tous les signes d'un sorcier noir.
"Qui es-tu?"
Elle n'hésiterait pas une seule seconde à le frapper si elle le devait. Bastet avait dépassé le stade de culpabilité. Elle était une exorciste avant tout, son but était de protéger la jeunesse sorcière et de les guider sur le bon chemin et rien d'autre. Pour cela, elle était même prête à sacrifier sa vie, elle avait bien changé depuis les premiers temps qu'elle avait été exorciste, remplie de vengeance, elle avait mûri, elle était à présent une adulte...
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Lun 10 Jan 2011 - 19:42 | |
| Elle semblait ne pas aimer les chiens. Je n'en connaissais pas la réponse, mais j'aurais volontiers mis ça sur son attitude félin. Les félins n'aiment pas les chiens et inversement, n'est-ce pas? De toute façon, je m'en fiche, je ferais pas dégager Sam' pour autant, et elle n'allait pas la mordre que je sache. Enfin, pas sûr que au pire... Oui oui, je me tais. L'inconnu ne me paraissait pas comme... comme tous. Comme tout le monde je veux dire. Ca démarche souple, féline et silencieuse, gracieuse et... dangereuse. Oui, ça se voyait. Prudence et ... témérité? Non. Enfin bon. J'arrête là avec les adjectifs. Elle avait une attitude étrange envers moi, mêlé entre méfiante et.. une très très légère touche de. . . Désir? Non... Non, ça ne devait pas être ça.
- Bastet et toi?"
Non mais non. Comme je peux être galant moi, après ce tutoiement? Bon, j'avoue qu'il m'arrange, je n'aime pas beaucoup vouvoyer les gens, mais ça fait quand même un peu plus classe. Bon, et moi. Ca, c'est une toute autre question, et j'avoue marquer une bonne seconde d'hésitation. Elle peut très bien être un sorcier noir. Et vouloir ma peau. Mais elle ne sait pas qui je suis, alors pourquoi vouloir ma peau? Je peux très bien être un pauvre et simple humain... comme elle peut l'être elle aussi. Compte tenu de l'heure et de ma forme, je pourrais toujours vouloir en elle souffrance, non? J'aime ce don. Ce don qui épuise tellement vite... Qu'on se retrouve bien plus vite inconscient que prévu ... tant pis. Un bon mal de tête, qui donne terriblement l'impression que sa boîte crânienne va exploser? Ou un mal dans l'abdomen, comme un point au coeur en trois fois pire? Au choix. On verra. Et au pire, on dégaine le poignard.. et le chien. Dégainer le chien. Ca, c'est stupide. Waw.
-" Chace."
Pas de nom de famille, c'est tellement plus simple de, finalement, ne rien savoir sur l'autre. Comme ça, on peut rien balancer, on peut pas se faire torturer pour ces information - a moins de tomber sur un fou, ce qui est fréquent - et logiquement, y'a pas de représailles puisqu'on a rien dit. Héhéhé. Tellement d'avantages... J'en est marre de ses réflexions stupides. Elle ne me laissa le temps de ne rien penser de plus. Ses lèvres se plaquèrent sur les miennes. Prudence je disais? Humph, bien sûr. Je ne me rebelle, absolument pas, je suis célibataire après tout. Pourquoi ne pas en profiter? Alors voilà, je participe... activement au baiser. Je n'y peut rien, fille, mec, alchimie. Elle coupa le baiser. S'entailla la pomme, je reculais. Ouai Ouai, on se méfie la. On s'entaille pas la paume sans raison. Sorcier noir? Aïe... j'en est un peu peur malheureusement. Ordre de ne pas montrer ses pouvoirs. Qui sait si ce mal de tête, si la douleur qui vrille votre cheville, si vous avez l'impression d'étouffer, si la douleur vous nouant les entrailles n'est pas naturelle? Vous ne pouvez savoir. Je fais ce que je veux. Je recule encore d'un pas. Une rune se dessine au sol. Mmm... Oups? Je ne sais pas encore l’effet de cette rune, mais pourtant, son effet ne semble pas la satisfaire. Elle dit alors, tout en se relevant, soupirant :
"Tu n'es pas un sorcier noir."
Ben non. Jusque là, ça, j'étais au courant me semble-t-il.
-" Mais toi?"
Elle. Pourquoi le serait-elle? Pourquoi ne le serait-elle pas? Je n'en suis tellement pas sûr... Je me demande si profiter de sa main, bien que faiblement ensanglanté. Mais la douleur ne servirait à rien. Pourtant, je pourrais la rendre tellement insupportable, qu'elle me dirait la vérité? Nan, c'est débile. On verra bien.
"Qui es-tu?"
Ben.. Sourire ironique et terriblement insolent sur les lèvres.
-" Chace."
Oui, je sais, je risque de me prendre un joli pain dans la gueule, je sais. Et alors? Au pire, douleur insurmontable à la main, l'impression que les tissus s'arrachent lentement, que le muscle se déchire, l'os se brise, les tendons s'étendent bien trop. C'est joyeux, n'est-ce pas? Bien.
-" Tu crois vraiment que je te le dirais? Et si tu étais une sorcière noire? Non non, je dirais rien."
Ben oui, si je lui dis que je suis censé être sous l'ordre d'Orphéo, et qu'elle est sorcière noire, je le sens mal. Bizarrement. Sam' à levée la tête, un grognement sourd dans la gorge. Ok, moi, je m'en fou de moi. Tant que je suis assez vivant pour parler, courir, rire, ça me va plutôt bien. Tu envoie un seul coup sur Sam', je désirerais ta souffrance jusqu'a ce que tes yeux deviennent vitreux de souffrance, puis voilés par la mort, je la désirerais à un point que tu souhaiteras la mort, je le voudrais tellement fort que tes hurlements s'entendront a des kilomètre, oui, tellement fort que plus jamais tu envisageras de poser ta main sur elle...
Si tu es encore vivante, naturellement . |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Dim 16 Jan 2011 - 12:04 | |
| Il ne semblait pas terrifié de voir de la magie...Bon alors il appartenait à ce monde. Mais dans quelle catégorie? C'était un véritable casse-tête et Bastet espérait que Orpheo ne serait au courant de cela. Certes ils supportaient ses méthodes plus que douteuses mais la sorcière devait se tenir à carreaux. Hors là, elle ne se tenait pas du tout à carreaux pour le coup! Un être humain normal aurait sauté partout en hurlant au Diable. Alors que Chace restait d'un calme terrifiant. Joli prénom soit-dit en passant. Mais bon ce n'était pas le moment de dire ce qui était mignon ici ou pas. Bastet fit craquer sa nuque, sa chair se referma, sa magie première était guérisseuse et elle pouvait se soigner rapidement quand elle y mettait du cœur. Mais jamais guérir les autres. Elle toisait le jeune homme sans broncher, le dévorant tout du même du regard. Il avait un charme certain, et puis il avait répondu au baiser quoi! Cela n'avait fait qu'électriser encore plus la jeune femme qu'était Bastet, la rendre folle de plaisir. Combien de temps ne l'avait-elle pas fait? Bien longtemps...Trop longtemps quoi! -" Mais toi? - A ton avis?" Ironisa Bastet pour lui chercher des puces. Elle était vachement amusée par la situation. Il semblait hésiter entre plusieurs choses, à quoi pensait-il? Bastet fit un pas en avant, et lui il reculait, avait-il peur? Étonnant, enfin pas tout à fait. La jeune femme se retint de rire, c'était mal-poli de rire voyons...Mais tellement drôle quoi! Avait-il peur qu'elle le viole? Il avait bien raison car elle en serait capable si la mouche la piquait. Bastet faisait toujours le même sourire provocateur. Attendant le bon moment pour s'amuser un coup, rien qu'un coup quoi. Son regard marron entouré de vert ne cessait de se poser sur la chienne au sol. C'était une femelle, elle l'avait comprise en voyons bien son corps. Cela qu'elle pouvait haïr ces bestioles bon sang! Quand elle lui demanda qu'il était, il répondit par "Chace". Bastet grogna de rage, pauvre crétin! Soudainement elle avait envie de le découper en rondelle, et le plus vite serait le mieux. -" Tu crois vraiment que je te le dirais? Et si tu étais une sorcière noire? Non non, je dirais rien."
Bastet fit un sourire provocateur, si elle avait été une sorcière noire elle l'aurait déjà blessé, voir même tué! Il baissait rapidement sa garde dit-donc. Mais le fait qu'il ne l'ait pas attaqué ne voulait-il pas dire au fond qu'il savait qu'elle n'était pas du côté sombre de la force? Bastet se demandait un peu pourquoi il n'était pas plus offensif que ça. Il était particulièrement mou quand on y pensait trente secondes. La sorcière d'Orpheo s'approcha calmement, et réussit à le coincer contre un mur, ses mains de chaque côté de la tête de Chace, elle avait toujours le même sourire provocateur au coin des lèvres. Un sourire qui s'élargit jusqu'à devenir plus que sous-entendu...Bastet colla ses lèvres sur les siennes, grognant au gré du baiser, elle ondula contre lui alors que sa magie blanche s'éleva, protectrice et douce, mais avec une pointe de dangerosité que Bastet n'hésiterait pas à utiliser pour faire du mal si elle en ressentait le besoin. Elle coupa bientôt le baiser, restant contre Chace sans broncher. "Je ne suis pas une sorcière noire mais d'Orpheo. Tu as intérêt à me dire qui tu es...Sinon je pourrais me montrer plus que convaincante pour te faire parler." Bastet promena son index sur les lèvres de Chace, et ses propres lèvres vinrent mordiller l'oreille du jeune homme. Aguicheuse jusqu'au bout, quand elle voulait quelque chose elle était prête à énormément de chose, même au pire. Bastet avait longtemps poursuivi des sorciers noirs pour la mort de ses parents, maintenant qu'elle avait faite justice, elle avait gardé ses anciennes méthodes qu'elle n'utilisait que très rarement. Car c'était des méthodes qui n'avaient rien de bien, mais tout de mal. Des fois les gens biens doivent faire le mal pour arriver au bout de certaines choses. Bastet avait dû à une époque abuser de ses limites, quitte à devenir un monstre, et pas des moindres. La sorcière d'Orpheo rapprocha ses lèvres de celles de Chace et lui vola un second baiser alors qu'une de ses mains sortit sa dague cachée, et que l'autre passa avec une certaine convoitise dans ces cheveux courts. Elle ne manquait pas de frotter contre lui pour tenter de le faire flancher, le baiser se coupa et Bastet ouvrit les yeux au moment où sa dague se posa sur la jugulaire de Chace. Entre le mince espace entre les deux corps. "On s'amusera plus tard Chace. Mais si tu es un sorcier noir je ne donne pas cher de tes bijoux de famille." Elle était bien capable de l'émasculer pour lui faire comprendre ce qu'il risquait vraiment avec elle. Il n'avait vraiment aucune idée à qui il se frottait. Bastet avait de moins en moins de limite. Elle avait abandonné sa fille pour qu'on ne fasse jamais pression sur elle. Alors, elle pouvait bien se permettre d'être un monstre quand personne ne l'attendait la nuit chez elle...Au fond Bastet était une femme seule, mais elle aimait sa solitude, et pas des moindres sur ce coup-là. Au moins personne ne vous emmerde jamais, c'était bien vrai ça!
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Lun 31 Jan 2011 - 20:19 | |
| - A ton avis?"
Je levais les yeux au ciel. Hahahaha, c'est super drôle. Bien merci, la blague fut drôle et a beaucoup détendu l'atmosphère. Et si on arrêtait de rire? Je compris bien vite que si la blague en était une, je n'aurais pas pour autant une réponse. C'est frustrant, vous ne trouvez pas? Bien sûr, vous, vous en fichez complètement. C'est pas vous qui avez cette très gentille demoiselle devant vous. Qui, était parfaitement innocente. Prude, chaste, naïve et bien aimable, bien sûr. C'est fou ce que la petite ville de Little Angleton était peuplée de gens autant charmant qu'elle. Ils disent bonjour, et rient même quand ce n'est pas drôle. Ils sont aimables, et prévenant. Oui, je vous jure, ils vous préviennent du dangers. Je suis sûr que face à une vieille dame, ils l'aident à traverser la route. Bref, trêve de plaisanterie. Justement, ces gens là ne sont pas drôle à mon goût. Quoique. Je commence à bien m'amuser. Elle me ferait presque rire ouvertement. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas suicidaire.
-" Le petit Chaperon rouge. Fait attention. Le loup est peut être plus près que tu n'oses l'imaginer."
Un regain de sérieux. J'ai envie de jouer. Sadiquement, peut être. Mais je m'en fiche. Elle ne sait pas ce qui l'attend, et je compte bien la surprendre. Je risque de me faire étriper, j'en conviens aussi. Mais c'est les risque du métier, n'est-ce pas? Ahlàlà, je devine facilement que si W était là, elle m'étriperait. Ou elle viendrait jouer. Ou... Je sais pas. Wanda c'est Wanda. Ou W, aussi. Chuuuut. Elle m'embrassa. Coincé contre un mur, je ne pus rien faire. Je ne voulus rien faire. Parce que je n'avais pas envie qu'elle ne m'embrasse pas, aussi. Elle était belle. Mais c'est tout. Peut être qu'on jour je pourrais dire autre chose d'elle, mais je ne tenais pas particulièrement à la connaître. Le genre de dame que je trouve particulièrement chiante. Sans être offensent bien sûr. Après, je dis ça, mais je me trompe peut être non? Oui, sans doute. Elle coupa le baiser. Oui , oui, ça va, t'es belle t'es jolie et blablabla.
"Je ne suis pas une sorcière noire mais d'Orpheo. Tu as intérêt à me dire qui tu es...Sinon je pourrais me montrer plus que convaincante pour te faire parler."
Hahahaha. Tu me fais rire. Bien plus que je n'aurais penser. Finalement, tu vaux peut être le coup d'être connue. Mmm... On verra plus tard. Bien plus tard.
-" Mmm ... Plus convaincante? Pourquoi pas..."
C'est suicidaire, je sais. Je souris. Un sourire terriblement arrogant. Je n'ai pas peur. Je n'ai jamais eu peur de la mort ni de la douleur, ce n'est pas aujourd'hui que ça allait commencer. J'ai toujours était curieux. Curieux de ce qu'il y a après. Quelques uns aiment à dire qu'après, la mort, c'est un rien non consicent? Vous n'existerez plus. Comme avant votre naissance. Mais théoriquement, avant votre naissance, vous n'êtes pas mort. Et comme je ne sais pas, je veux savoir. Je voudrais savoir tout du moins. La douleur? Elle fait parti de la vie. On souffre forcément un jour dans sa vie. Même le jour de votre naissance ne vous avez fait rire. Je ne dis pas que je m'en rappelle, je n'aurais pas cette prétention. Pas cette fois. Je manquais de dire quelque chose. Mais elle m'embrassa. Encore? Elle passa une main dans mes cheveux. Je n'avais toujours pas peur. Je n'étais peut être pas rationnel, mais je m'en fichais. Elle n'avait aucun interêt à me tuer avant ses réponses. Un couteau se glissa entre nous deux, sur ma jugulaire. Mon sourire revint.
"On s'amusera plus tard Chace. Mais si tu es un sorcier noir je ne donne pas cher de tes bijoux de famille."
Puis redevint serieux.
-" Et je ne donne pas cher de ta main. De ta vie, si tu continue ainsi. Tu n'as aucune idée de l'empleur de mes pouvoirs."
Léger sourire. La magie claqua dans les airs. Ma magie. Elle était puissante. Le mimétisme y était pour beaucoup. Comme si ça faisait longtemps que je la pratiquais. Très longtemps. J'ai soudain fait en sorte que la douleur dans sa main augmente. Lentement. Puis bien plus rapidement. Comme si ces os se brisaient.
-" Tu lâches ce couteau et sa cesse..."
Je souris. Je n'en est pas marre, de sourire? Oh, non, pas du tout. J'aime sourire, c'est tout. Puis j'avoue que l'arrogance est plutôt pas mal. Moi j'aime. Avec le sarcasme et l'ironie. Je n'avais même pas répondu à sa question. Sorcier Noir? Elle finirait peut être par me prendre pour tel. Non, d'abord je voulais qu'elle s'avoue vaincu. Juste pour la plaisir. Qu'elle ne cède pas par inutilité de son geste. Je maniais mon pouvoir, pour le faire irradier lentement le long de son bras, comme un feu qui courre dans les veines. Je savais que je me fatiguais, mais si je n'allais pas plus loin, je pourrais tenir une quinzaines de minutes peut être. Comme sa main passait dans un rouleau compresseur, comme si des tendons s'étiraient. une douleur pure infinie. Se prolongeant jusque dans son avant-bras. J'espère que tu as mal. Non, pas trop tout de même. Allez, lâche ce couteau. C'est stupide de le garder ainsi. Tu sais, un geste et ça cesse. Et la douleur ne sera plus qu'un souvenir. Plus aucune trace. Désertation totale. Mais un souvenirs un peu trop réel pour certain des fois. Je ne me suis jamais auto fait mal. Je n'en vois pas l'intrerêt. Je sais que je peux tuer, ça s'arrête là.
Tu lâche ou tu crèves. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Sam 5 Fév 2011 - 13:05 | |
| Cette simple rencontre qui aurait pu être charnelle n'allait pas l'être du tout. Bastet allait se frotter à quelqu'un qui voudrait probablement la peine d'être connu en profondeur. En tout cas, il allait attirer l'attention de l'exorciste. Provocateur à souhait, qui était-il? Bastet fronça les sourcils, ne se rendant pas encore compte qu'elle allait trouver un adversaire à sa taille. Ils s'étaient embrassés mais lui, il semblait s'amuser de la situation. Ce type dégageait quelque chose qui ne rassurait pas la sorcière exorciste. Mais elle cacha tous ses sentiments, elle resta froideur implacable alors qu'elle toisait Chace. Il avait le genre de sourire qui ne vous dit rien de bon. Le genre de sourire qu'une femme censée fuirait. Mais Bastet n'était nullement censée, elle était même à moitié maboule quand cela lui piquait la mouche! Elle plissa ses yeux marron entouré de vert, quelque chose clochait, et allait rapidement comprendre quoi... -" Et je ne donne pas cher de ta main. De ta vie, si tu continue ainsi. Tu n'as aucune idée de l'empleur de mes pouvoirs. - Qui es-tu?" Un sorcier noir? Il aurait été impossible qu'il la roule ainsi dans la farine! Elle avait pourtant vérifié, s'il était sorcier noir, la rune aurait dû réagir. Par précaution pourtant Bastet avait glissé sa lame sou sa jugulaire. Soudainement quelque chose brûla le poignet gauche de Bastet, quelque chose qui décolla sa peau. La sorcière grogna, elle posa son regard particulier, mais rien, la douleur...N'était pas physique? Elle toisa Chace, sa main vacilla mais elle posa sa main droite dessus pour la soutenir, la douleur vrilla ses sens et ses jambes tremblèrent soudainement. Elle ne se sentait pas bien, pas bien du tout. Sa magie première claqua dans l'air, guérison, au premier stade elle pouvait se guérir. Mais comment guérir quelque chose qui n'existe pas? Bastet le comprit quand sa magie ne réussit pas à retirer la douleur, qu'est-ce que tout cela voulait-il dire?! Elle n'avait de cesse de toiser Chace alors que de la sueur perla sur son visage d'ange. -" Tu lâches ce couteau et sa cesse... - Que me fais-tu?!" Bastet ne lâcherait pas, mais soudainement elle crut que son os se brisa. La sorcière poussa un premier cri alors que sa magie blanche s'éleva comme un chat énorme. Le pouvoir enfla, menaçant, voulant protéger celle qui le portait en elle. Bientôt le cri cessa, comme si on avait coupé le son. Bastet avait la tête basse, le souffle rauque alors qu'elle avait l'impression de perdre la tête. C'était comme si on la torturait, et elle avait été déjà torturée une fois...La sorcière exorciste ne bougea pas alors que ses cinq sens devinrent félins, elle leva pourtant lentement la tête, son regard était étrange, la pupille en fente. Elle voyait comme un gros chat et bougea comme tel. Penchant la tête sur le côté. Elle lança sa dague dans sa main droite, pivotant sur elle-même, elle visa le visage de Chace pour entailler sa joue. Elle recula de deux pas ensuite, elle pouvait manier à peine quelques secondes une lame de la main droite, mais assez pour donner un tel coup. Elle rangea alors sa lame, son bras gauche pendant inerte le long de son bras. Elle avait l'impression que la douleur montait. Elle ne supplierait pas pour que la douleur parte, pas du tout! "Tu ne sais pas qui je suis. Tu veux Orpheo sur le dos?! Réfléchis bien! Imbécile!" Cracha la sorcière, dernier avertissement, levant son bras droit, elle se mordit le pouce et le sang coula au sol. Elle murmura des mots en hébreu et une rune se forma autour des deux sorciers, se refermant et les cachant à la vue de tous et toutes. Si un humain passait, il ne verrait que des objets qui l'empêcheraient d'aller dans la ruelle, rien de plus, rien de moins. Bastet fit un premier pas en avant, elle prit soudainement de l'élan, elle savait se battre avec une main. Elle était juste plus lente, elle bondit sur une benne à ordure, feintant sur la gauche, elle se jeta droit sur Chace. Prête à le frapper, son bras gauche était brûlant mais elle tenta d'oublier la douleur, facile à dire, pas facile à faire!
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Lun 7 Fév 2011 - 19:18 | |
| Cette femme était le genre de femme qu'on a pas envie de croiser deux fois. Soit on l'aime, soit on ne l'aime pas. Il n'y a pas de juste milieu. Provoquante, courageuse, sadique, et un peu trop... téméraire je crois. Vous n'imaginez sans doute pas bien la situation dans laquelle je me trouve. J'ai conscience que je devais arrêter de jouer, e lui dire la vérité car après tout, si elle est d'Orphéo, je ne sais pas pourquoi j'embête le monde. C'est drôle, dans un certains sens, mais quand je serais mort à cause de je ne sais quoi, je rirais moins. Beaucoup moins. En attendant, c'est drôle.
- Qui es-tu?"
Je lui lançais un sourire pour le moins énigmatique. Je n'allais pas tarder à lui révéler, même si le jeu était drôle, il finirait par être lassant. S'il ne l'était pas déjà. Mmm... Non. Pas maintenant. Lui laisser le temps de comprendre qu'elle avait trouver un adversaire joueur, et à sa taille. On verra bien où sa nous mène. Je n'ai jamais été prudent. Ce n'est sans doute pas aujourd'hui que ça va commencer. Comptez sur moi. Je posais mes yeux sur les courbes de la demoiselle. Elle était belle. Mais je n'avais jamais dis qu'elle ne l'était pas. Après tout, c'est seulement le caractère qui risque de ne pas coller. Excusez moi, mais moi, au moins, je ne saute pas sur le premier venu, en plus potentiellement dangereux, et l'embrasse.
-" Pas celui que tu crois."
On tournait autour du pot là... Tant pis. J'aime les énigmes. Pas vous? C'est dommage... Quelqu'un que j'aimais adorais en faire. A force on s'y fait. On essaie de les résoudre. C'est souvent les plus simples qui nous donnent le plus de soucis. Enfin, pour ma part. Chercher dans le compliqué à toujours était sacrément plus divertissant.
- Que me fais-tu?!"
Je souris. Je n'aurais sans aucun doute pas du. Je devais passer pour un gros sadique. Tant pis.
-"Oh, ce n'est que mon don. Il est ... un peu douloureux parfois."
Ooooh, qu'est-ce que je suis méchant. C'est fouu ça! Si W me voyait, elle dirait que ça ne me ressemblait pas. Après plus de cinq ans de séparation comment pouvait-elle être sûre qu'elle me connaissait? Personne ne me connaissait. Il ne fallait pas trop rêver. Face cachée. J'étais désolé par moment de mes actes, mais je n'arrivais pas à les réprimer. on avouera facilement qu'elle l'avait bien chercher après tout. Mon don. De la furie pure est simple, dirigée vers l'autre. Tellement... magique qu'elle se transformait en douleur pure et dure. Un cri. Elle avait poussé un cri. Et pourtant, dans son regard je savais qu'elle ne bougerait pas. Bastet, comme elle se prénommait, était ce qu'elle était, et je ne me leurrais pas. J'eus un instant d'hésitation. Suffisant pour qu'elle m'entaille la joue, et que je sente le le liquide chaud me rouler le long de ma peau. Je restais une seconde interdit. La douleur forcit dans la main de la belle, alors qu'elle me dit.
"Tu ne sais pas qui je suis. Tu veux Orpheo sur le dos?! Réfléchis bien! Imbécile!"
Elle se mordit le pouce jusqu'à ce que le sang se mette à couleur. Elle murmura quelques mots en ... je ne sais pas. Une rune se forma. Je devinais qu'elle nous cachait aux yeux de tous. Douleur, tu sors. J'arrêtais immédiatement de me servir de mon don. Je sentis la magie, un instant dans l'air, comme quelques minutes au paravant quand la dame s'en était plus ou moins servie, quand ses pupilles étaient devenues fentes. Un chat? Etonnant. Bref.
-" Je peux te tuer en moins d'une demi seconde. Sache-le. Je finirais peut être inconscient, mais pas bien longtemps. "
Je souris.
-" Me mettre Orphéo à dos? Hahaha, ça serait bien ma veine. J'en fais partit. "
Je rajoutais finalement :
-" Tu sais, les gens ne sont pas tous enclin à parler, avec un couteau sous la gorge. "
Elle était folle tout de même. Je passais une main dans mes cheveux. Ils avaient l'air un peu négligés, et ils étaient châtains clairs. Mon doigts essuya la goutte de sang qui avait perlé sur ma joue. Je m'en fichais royalement. Chien? M**** Sam'! Je ne savais pas si, à cause de la runes de Bastet elle s'était mit à me chercher, où si elle avait était distraite, mais en tout cas, elle n'était plus là. Une lueur d'inquiétude passa un léger instant dans mes yeux. J'hésitais à lui demander si elle avait vu mon chien mais elle n'avait pas l'air de l'apprécier. Comme moi, elle n'avait pas l'air de m'aimer. J'avais donc un doute sur ce qu'elle lui ferait en la retrouvant. L'inquiétude revint au grand galop. Chassée presque immédiatement. Allez t'en fais pas elle reviendra. Un glapissement m'atteint. Je jetais un regard à le dénommée Bastet, qui voulait bien dire que c'était sa faute, et que si elle était blessée ou un truck du genre, elle risquait d'avoir une drôle d'impression. Dans sa main, son ventre, sa tête, ses jambes, de partout. Une vague de colère déferla un instant sur moi. Je me glissais dans une autre ruelle. Pas envie de l'appeler. C'était se dévoiler au monde entier. Elle me suit ou elle me fuit? |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Jeu 17 Fév 2011 - 13:29 | |
| Bastet était fatiguée, lisait-elle de l'étonnement dans les yeux de Chace? Elle ne sut pas trop, elle n'arrivait plus à être au four et au moulin. Comme tout le monde elle avait ses limites, et elle venait haut la main de les atteindre. Pas forcément agréable, pour son égo, de se rendre compte qu'on était qu'un humain, et que comme tout à chacun, on se devait de se reposer, tout simplement. Il laissa tomber son don, comme il l'avait dit et aussitôt la douleur disparut. Bastet fut soulagée mais ne le montra pas, elle cachait souvent ses sentiments et ses ressentis pour éviter que cela se retourne contre elle. Paranoïaque? Et pas qu'un peu! La sorcière se sentait mal, nauséeuse, elle devait se reposer, hors le Mystery lui semblait bien trop loin pour qu'elle ait le temps de l'atteindre. Elle passa une langue sur ses lèvres, un goût amer au fond de la gorge, à tout moment elle pouvait vomir mais pour l'instant elle jouait la forte et résistait. Bastet était bien têtue, comme avait pensé Chace, on l'aimait ou on ne l'aimait pas, mais jamais un juste milieu, pas du tout même.
-" Je peux te tuer en moins d'une demi seconde. Sache-le. Je finirais peut être inconscient, mais pas bien longtemps. - Je n'ai pas peur de mourir. Elle l'envoyait balader, non elle n'avait pas peur de la mort. Elle savait qu'elle mourrait un jour, alors elle ne faisait que profiter de la vie, tout simplement. Cela échappait des fois aux gens, mais une fois que vous avez fricoté plusieurs avec la mort, elle ne vous terrifie plus, ne vous dérange plus. Vous la tolérez dans votre entourage et vous êtes capable de même l'aimer. Bastet aimait-elle la mort? Question qui n'aurait pas de réponse surtout qu'elle se tétanisa quand Chace avoua qu'il était d'Orpheo...Un malade mental! Il venait de la torturer en quelque sorte, de la faire souffrir, c'était une sorte de crime. Elle aurait voulu lui dire, lui faire comprendre mais elle était lente. Signe qu'elle devait se reposer, et dormir, le plus vite serait le mieux avant que son corps la lâchât complètement. Surtout qu'il la savait d'Orpheo, qu'avait-il cherché? Une mutinerie...? Bastet ne serait même pas étonnée, fronçant les sourcils, son regard était sans appel. Ce type était un sale malade mental qu'elle avait envie de décapiter sur place, et pas des moindres. -" Tu sais, les gens ne sont pas tous enclin à parler, avec un couteau sous la gorge. "
Bastet éclata de rire, et lui, savait-il seulement ce qu'il avait commis, ou pas?! A tous les coups il se leurrait, probablement même. La sorcière cessa de rire quand il la regarda étrangement, elle arqua un sourcil, en premier temps ne comprenant pas tout à fait ce qu'il voulait. Il n'avait de cesse de la regarder, comme s'il se retenait d'exploser. Bastet comprit alors que la chienne avait disparu, elle ne fit aucun commentaire, haussant les épaules, bien fait pour sa pomme ma fois! Elle ne l'avait même pas vu partir durant le combat, bien trop occupée à faire la sotte, fallait bien l'avouer. Surtout qu'elle s'en moquait elle que la bestiole crève ou pas, quoi qu'elle serait bien heureuse de découvrir qu'un canidé de plus est mort! Mais soudainement Chace s'éloigna, Bastet jura, elle avait tant de questions à lui poser, elle ne le laisserait pas fuir ainsi, pas du tout même. Elle se mit rapidement en marche, elle ne le poursuivait, elle eut du mal à l'avouer mais elle le suivait. Titubante, ils marchaient dans le rues, Bastet se sentait de plus en plus mal et se stoppa, le souffle rauque. - Ce n'est qu'un chien, personne ne va la tuer. Lança la sorcière féline, c'était si facile à dire pour elle, car elle n'aimait pas les chiens, un chat n'aime pas les chiens. Les humains avaient la prétention de faire cohabiter ces deux races mais pour Bastet c'était des conneries haut la main. Elle se força à se redresser et reprendre sa marche, pas après pas, elle suivit Chace, le rejoignit et réussit même à l'attraper par le bras, la prise lâche, elle avait la tête qui tournoyait comme sur un manège, les oreilles bourdonnants. S'il le voulait, il pourrait se libérer de sa prise et l'abandonner ici. Comme un vieux chat qu'on abandonne dans une rue, n'ayant tout simplement pas le courage d'affronter sa mort. - Quand on amoche quelqu'un, on ne l'abandonne pas dans la rue, à moins de vouloir le tuer. Bastet, avec les dernières forces qui lui restèrent, redressa fièrement le menton. Il l'avait blessé, ils étaient du même camp, il devait la déposer en sûreté. Bastet allait tomber dans les pommes, elle ne pouvait pas se permettre de s'effondrer ici, dans un village humain sans aucune aide. Si Chace la lâchait ici, alors elle le prendrait pour un traître et le ferait poursuivre pour trahison! Bastet n'était pas forcément haut placé dans la hiérarchie mais elle avait les relations - de coucherie - de faire atteindre Chace. Elle lui laissait un dernier choix, il l'aidait, ou il finirait en enfer. Que préférerait-il? Bastet sentit son corps lâcher, et un aboiement retentit. Alors que son don se défit, n'ayant plus la force d'être alimenté, elle vit la fameuse chienne apparaître. Comme si elle avait senti que la douleur emportait la sorcière. Bastet avait l'habitude de tomber dans les pommes, c'était juste le lieu qui des fois n'était pas convenable...
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Mar 1 Mar 2011 - 20:02 | |
| D'accord, cela ne fait vraiment pas longtemps que je suis d'Orphéo. Au pire... Je sais courir vite, très vite. Enfin, je me vois mal courir comme un dératé faceà ceux cents personnes. J'avoue, je fais des erreurs. Je ne suis pas parfait, et je ne prétend pas l'être. Je suis stupide, immature, et je ne suis pas adulte. A vingt-cinq ans. Ouais, et alors? J'assume, c'est comme ça. En même temps, ma jeunesse s'est déjà résumée à une barre de poudre blanche sur une surface noire et brillante, aspirée par mes narines. Puis des femmes avec de jolies courbes et formes, puis.. Bah, je m'en souvenais pas toujours. Plus d'importance.
- Je n'ai pas peur de mourir.
Oh! Comme si il pensait qu'elle avait la trouille. Enfin, peut être l'avait-elle, mais elle ne le montrait pas. Aussi, je répondais calmement :
-" Je n'en doute pas."
Pas une seconde. C'était évident. Cette fille je la voyais bien dans... dans l'armée. Ou bien.. Haha non, pas hôtesse de l'air non! L'armée c'est bien ouais.
Elle me rit au nez! Cette femme était étrange. Intéressante, intéressante. Je ne dis rien, me contentant de la regarder. Ouai, je sais c'est vraiment trop drôle. Je suis un comique, c'est bien connu. Je levais les yeux au ciel en soupirant. Non, sérieusement je n'avais rien à ajouter.
Le chien, ramène toi. Maintenant. Je parti sans rien dire ou demander à Bastet. Le chien plus important qu'elle? Ah mon avis, elle se débrouille très bien toute seule. Bien qu'elle était pâle, mais cela devait sans doute être l'éclairage nocturne. Sans doute. Je partis donc, la sifflant.
- Ce n'est qu'un chien, personne ne va la tuer.
C'eeest ça. Sauf quand on s'appelle Sam, qu'on bouffe tout ce qui bouge (même les chats des gens) et qui aime mordiller... a peut près tout ce qui a quelconque intérêt.
-" Je tiens à elle. Elle se fera peut être pas tuer. Blessé sans doute."
Ce qui m'embêterait fortement. Je l’emmènerais plus nul part, et la demoiselle est infatigable. C'est insupportable, une pile électrique. En temps normal, alors que je cours au moins une fois par jour. Alors là...
-" SAM!"
Je sentis alors une pression sur mon bras. Bastet? Me dit pas que tu me suis pour un quelconque intérêt. On dirait franchement que tu m'aimes pas. Si c'est pour emm***** le monde, ça ira, merci bien. Je dis encore quelques pas quand elle me dit.
- Quand on amoche quelqu'un, on ne l'abandonne pas dans la rue, à moins de vouloir le tuer.
Quoi?! Je vis qu'elle redressait le menton. Mais elle avait encore pâli, et je compris qu'il y avait un problème. Un sacré problème. Je restais quelques secondes interdite, ne sachant pas trop quoi faire, quand elle me tomba dans les pommes. Je vous jure, c'est pas ma journée. Elle est bizarre d'ailleurs. C'est pas tous les jours que des choses comme ça se passent. Comme ... Sam? Elle aboya. Je vais la tuer! Je rattrapais Bastet (inextrémis, j'avoue.), avant de la soulever et de la prendre dans ma bras. Pas comme si j'avais le choix, après tout. Enfin, j'aperçut le pelage fauve et noir de ma chère (détestée) bergère. J'vais t'tuer l'chien! Nan mais. J'avancer. Poid plume, la demoiselle. Je la sifflais encore, tandis qu'elle aboyait furieusement contre une... ARG! J'vais te faire la peau le chien! Elle aboyait contre une pantoufle qu'on avait du jeter. Tu la préfères à moi? Bien, restes y. Maintenant, direction ... Direction où d'ailleurs? On attend un moment qu'elle se réveille? Mmm.. Non, pas dans le froid. Je pris la direction de chez moi, tandis que Sam, un dernier regard pour sa pantoufle bien-aimée m'emboîta le pas. Je marchais rapidement, ayant peur qu'elle prenne froid. Mmm oui, c'est illogique de blesser quelqu'un pour le soigner, enfin pas le choix tout de même. Les escaliers. C'est fatiguant... Non, faut pas exagérer quand même. Elle est légère.. Et belle. Je passais la porte, et la déposait sur le... canapé ou lit? Bah, Lit, elle sera mieux. Je la déposais donc sur le matelas, avant d'aller chercher un plaid, et de la couvrir avec.
Bonne nuit ~ |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Mar 8 Mar 2011 - 14:56 | |
| -" Je tiens à elle. Elle se fera peut être pas tuer. Blessé sans doute."
Pitié! Qui serait assez vicieux pour tuer un chien?! Bastet...Cette constatation la fit grogner, elle ne savait pas pourquoi elle suivait Chace, fatiguée, elle en avait marre, elle traînait les pieds et soudainement, le noir l'envahit. Elle l'avait suivit par instinct de survie, car quelqu'un devait veiller sur son corps – que cela lui plaise ou non – pendant qu'elle serait incapable de le faire. Bastet aussi avait ses moments de faiblesse, aussi étonnant que cela puisse l'être ! Elle sentait qu'on la portait mais elle était une poupée de chiffons. Sa magie se cacha en elle, la magie dormit en elle et elle se reposa. Du repos, elle en avait besoin, elle ne sentait pas le froid qui glissait vicieusement sur son corps. Elle n'était qu'un pantin, reflet de la pâle vérité. Bastet se sentit aller dans quelque chose de moelleux, une alarme dans sa tête lui interdisait de s'endormir mais des fois vous n'avez plus le choix dans la vie et elle s'endormit, tout simplement. Elle dormit profondément, elle dormit bien, elle n'avait pas aussi bien dormi depuis longtemps à dire vrai.
Son corps se relâcha, elle devint molle, libre, libre de tout. Bastet se réveilla quelques heures plus tard, un goût amer dans la bouche, elle avait l'impression d'être nue mais à réflexion faite elle était encore habillée. Elle avait même encore son arme caché sur elle. Elle avait soif mais pas faim, elle pouvait tenir plusieurs jours sans manger. Elle en avait vu des laides pour pouvoir avoir acquis ce réflexe. L'exorciste ne bougea pas en premier lieu, tentant de s'orienter comme elle le pouvait, elle cligna plusieurs fois des yeux puis s'assit dans le lit. Elle passa sa main dans ses cheveux à la coupe garçonne, une nausée la traversa, elle se retint de vomir. Elle n'appela ni son don premier, ni sa magie première, elle était encore bien faible, elle n'allait pas jouer Harry Potter, hein! Bastet se redressa alors, d'abord à demi, elle souffla puis marcha, une chambre, oui elle était dans une chambre. Elle fut tentée de demander s'il y avait quelqu'un, elle se retint puis céda. - Il y a quelqu'un? Une phrase qu'elle avait déjà dite, une fois avant de se faire torturer. Qu'avec donc vécu l'exorciste? Sincèrement rien de bon, rien de beau. Bastet se stoppa, elle ne voyait rien, c'était vrai qu'on était la nuit! Elle sursauta quand elle entendit un bruit, elle était à vif, sans sa magie qui se reposait, elle devenait vulnérable et paranoïaque. Elle avait beau avoir son poignard elle se sentait vide et seule. Pire qu'être nue, c'était son sentiment du moins. Quelle situation désagréable! Bastet souffla tel un bœuf, se retenant de bondir en avant, elle ferma à demi les yeux et tenta de se calmer. Il n'y avait aucune raison de péter un câble, aucune, se détendre, elle le fit enfin. Ses muscles se détendirent un à un, un peu trop car elle se sentit comme un chewing-gum, sensation immonde, sensation amère. Vraiment rien n'allait, vraiment rien ! Mais que se passait-il à la fin ? Elle était désorientée et encore fatiguée sans même s'en rendre compte. - Chace? Si ce petit crétin osait se foutr* d'elle, elle le couperait en deux! Oui elle devenait sacrément psychopathe quand elle avait peur. Mais peut-être qu'elle l'était, psychopathe ? Bastet fit un pas en avant et se stoppa, elle avait entendu grogner, pas vrai ?! Non, elle devait rêver, elle serra les dents. Quelle idée aussi les hommes avaient eu d'évoluer et de ne plus voir dans le noir ! Sans pouvoir utiliser son don elle était comme tous sorciers, et c'était vraiment affreux. Elle perdait son attitude de chat, elle était une chatte brisée, une chatte furieuse. Bastet grogna, instinct animal direz-vous, et c'était le cas. Elle tourna lentement la tête et huma l'air, rien de suspect mais elle ne se sentait pas en confiance. Dire qu'on n'était pas Halloween et qu'elle vivait un martyre. Elle commençait vraiment à en avoir sa tarte, sans déconner !
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Mar 8 Mar 2011 - 17:23 | |
| Cette journée était décidément beaucoup plus étrange que prévue. On ne prévoit jamais les choses bizarre et inatendue -sauf les pires pour certains- et forcément, l'inatendu ne l'est jamais. Après avoir déposé Bastet sur le lit, j'étais stupidement allé m'abrutir devant la télé, devant un film. Il était bien mais sans trop, et je sentais déjà venir le canapé. J'allais y dormir dessus. C'est pas drôle du tout. Il n'est franchement pas grand, et allongée en plein, je pense que j'ai les pieds qui dépassent. Ah, génial. En même temps, je n'allais évidement pas aller réveillé la sorcière. Je ne suis pas encore suicidaire.. Donc, si je ne voulais pas dormir sur le canapé, mais en même temps pas aller réveiller Bastet... Dernière solution, ben tu dors pas. Résultat, en plein milieu de la nuit, je me retrouve avec le chien sur les genoux, et un film sanglant sous mes yeux. Quand je dis sanglant, je devrais plutôt dire... ketchupant. Ou sauce-tomatant. Parce que j'ai jamais vu un sang aussi mal fait. Pourtant, qu'est-ce qui ressemble le plus à du sang que un autre sang? Bref, zappons. J'étais au stade ou toutes les chaînes diffusent soit de la musique soit des films que personne ne connaîtra jamais, quand j'entendis un son vers la chambre. Immédiatement, Sam se mit à grogner avant de sauter de mes genoux. Je la rattrapais au vol par la peau du coup, et le mis dans son panier, avant de la gratifier d'un regard pour la dissuader de sortir. Je n'étais pas sûre que la sorcière était réveillée, et du coup, j'avançais silencieusement vers la porte de ma chambre. Dire qu'on peut même être banni de sa propre chambre.. C'est fou quand même. Mais on ne peut pas dire que je le regrette. J'ai eu raison, tout de même.
- Chace?
Allélluia, elle est réveillée. Mais en temps que gentleman -ou pas-, je peux pas la foutre à la porte comme ça, c'est vraiment pas... gentil? Qui a dit que je l'étais après tout. Chace, sort. Bref, je m'avançais donc vers la chambre, et allumais la lumière, parce que la demoiselle était dans le noir. Bien sûr, la luière était douce, parce que c'était réglable, l'intensité. C'était assez pratique, j'avoue.
[color=#d1fdff]-" Bien dormi?"[color]
Y'a intérêt, parce que je commence franchement à être crevé, et qu'en plus demain, je bosse. Chose pas tout à fait courante chez moi, mais c'est agréable de se dire que chaque jour on est attendu, comme une personne comme Eurydice de surcoût.
-" Un café? Les expresso sont excellents."
Avec la machine, c'est bien plus rapide. A vrai dire, pour ma part, j'ai commencé avec un chocolat-café, un mélange des deux, c'est vraiment bon, mais pas super efficace, puis j'ai finis au café noir, sans sucre et très très serré, en passant par le capuccino et sa mousse blanche. Faut dire que ça finit par ne presque plus avoir d'effet, et mon lit m'appelle. Oui oui, je vous assure que c'est possible. Vous l'écoutez pas, c'est tout. Ou alors vous ne l'aimez pas, mais ça serait super bizarre. Parce que sans lui, ben vous serez mort d'abord. Et ne dite pas qu'il a fait exprès de se casser deux lattes pour que vous tombiez en plein milieu de votre lit, que le matelas se plie, et que vous avec. Je ne connais personne d'assez .. étrange pour se casser un bras pour faire une farce. Et ben les lits, c'est pareil. Nah. Défenseurdeslits.com oui oui, vous êtes à la bonne adresse..
Je sentis une boule de fourrure contre ma jambe, et quand je bassais les yeux, je vis Sam passer, en remuant la queue droit vers Bastet. Je vous assure que ce chien n'a aucun, mais strictement aucun instinc de survie. Ca se saurait depuis longtemps. Je me baissais, la fit reculer par la peau du coup jusque derrière mes jambes. Nah. Bastet t'aime pas, pourquoi tu vas la voir? Si tu veux mourir, saute par la fenêtre, c'est plus fun et plus rapide aussi.
-" Ou si tu veux, tu peux rester jusqu'à demain matin."
CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAACE!! Pourquoi t'a dit çaa?! Imagine en plus elle dit ouuuui?! Tu vas être condamné au canapé. C'est même pas un clic-clac. Note personnelle : achetez d'urgence un clic-clac. Mais y'a aucune chance qu'elle reste. Elle m'aime pas - comme le chien.- et en plus c'est moi qui l'est mis dans cet état là. Ouais, en fait Chace, t'es pas plus galant que ça. Puisque qu'elle est censée dire non, tu pourra retrouver tranquillement ton lit que t'aime très fort. Mais règle d'or numéro deux cent vingt trois, ne jamais montrer que l'on a envie de dormir. Pas plus maintenant que avant. Donc elle peut pas deviner à quel point je suis crevé... ...Qui veut un café? ~
_________________ Dc de : Ian, Nawel, Rhyan, Lola, Josh, June. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Mar 22 Mar 2011 - 17:43 | |
| Bastet ne dit rien quand la lumière s'alluma enfin. En réalité elle grogna, se couvrant le visage pour tenter de chasser cette lumière! Cela l'avait surprise et déstabilisé alors que certains mauvais souvenirs lui revenaient. Elle chassa aussitôt les scènes de torture qui l'envahirent, hors de question d'y penser ! Elle souffla, irritée et toisa Chace qui lui faisait face. C'était elle ou il avait vraiment une sale gueule? Elle l'avait cru plus mignon que cela. Elle devait s'être trompée, sûrement la fatigue. Ou alors elle était tombée chez un psychopathe qui ressemblait étrangement de loin à Chace! Non mais écoutez-là...Bastet manquait de sommeil et divaguait complètement.
-" Bien dormi? - T'as une sale gueule c'est pas pour dire.
C'était bien connu Bastet était la reine de la sympathie et de la franchise. Elle plissa le nez et vit alors une espèce de boule de poils qui tentait de s'approcher. C'était qui déjà? En plus d'être un chien...Cette bestiole puante avec un nom et Bastet gronda sourdement. Elle n'aimait pas l'odeur des chiens, c'était le meilleur moyen de la faire fuir et à long terme de la faire vomir ! Elle manquait encore de jus pour invoquer son don premier et encore heureux sinon cela serait vraiment pas beau à voir. Bastet aurait sûrement tenté de tuer Samantha...La chienne donc hein ! Elle regarda plus en profondeur Chace et s'approcha, elle se souvint alors que si elle était dans cet état c'était de sa faute! L'envie de le transformer en petites confettis s'affirma soudainement. Le genre mettez Chace dans une broyeuse et prenez le tout à la sortie! Simple, efficace et économique.
-" Un café? Les expresso sont excellents."
Elle hocha la tête, un café elle en avait terriblement besoin! Déjà pour la réveiller et lui donner le jus qui lui manquait. Bastet se sentait bien trop lente et donc vulnérable. Hors elle détestait être vulnérable...Elle sentit son corps frissonner, elle avait terriblement conscience de Chace et cela réveillait certaines parties de son corps. Elle avait conscience de sa présence d'homme et cela l'excitait. Bastet était ainsi des fois au réveil, excitée, envie de se complaire dans une caresse langoureuse. Elle passa une main sur son front, se rendant compte alors qu'elle suait. Elle tremblait légèrement, fatigue, vide magique, elle se sentait mal. Elle vit que Chace retenait Sam - elle se souvenait du nom de la sale bête! - mais elle était comme sur un petit nuage, incapable de réagir concrètement. Comme si on l'avait drogué. Mélange de plusieurs sensations et cela la rendait de plus en plus paranoïaque...
-" Ou si tu veux, tu peux rester jusqu'à demain matin. - Je me sens mal, que m'as-tu fait?!
Oui elle l'accusait de tous les maux! Bastet dégaina alors sa lame et se jeta sur Chace au ralenti. Elle arriva à mettre sa lame sous sa jugulaire mais sa prise était branlante et ses jambes ne la soutenaient pas assez. Elle laissa tomber son arme et ses mains se refermèrent sur les épaules du sorcier, elle se colla aussitôt à lui et logea son nez dans son cou. L'odeur masculine lui sauta avec puissance dessus, elle redressa alors lentement la tête et posa ses lèvres sur celles de Chace. Elle n'avait pas vraiment réfléchi, elle s'était laissée aller et elle savait qu'elle voulait cela, ce baiser-ci. Cela fit vibrer son corps aussitôt, elle avait envie de plus. Les lèvres du jeune homme étaient douces, tentatrices, sucrées et masculines. Une différence avec des lèvres de femmes.
Bastet glissa sur ses mains sur sa nuque et grogna à travers le baiser. La sorcière titilla sa langue, voulant cette caresse sur son corps aussi. Elle s'imaginait trente secondes ce que ces mains pourraient faire sur ses formes, sur son visage, sur son corps tout entier. Son imagination s'emballait pas mal à dire vrai ! Elle coupa le baiser alors et retira le haut du jeune homme. Elle s'en moquait qu'il l'ait blessé, elle le voulait. Bastet avait couché des fois avec des ennemis, étonnant ? L'attirant contre elle, avec force et désir, elle attrapa ces lèvres comme un fruit défendu qu'elle dévora. Elle cessa bientôt de lui caresser la langue pour mordiller sa lèvre inférieure avec provocation. Bastet cessa alors.
- Fais sortir ta bête d'ici! Parce que vous croyiez sincèrement qu'elle allait se le faire avec la chienne entrain de les mater?! Très peu pour elle quoi! Bastet défit la ceinture de Chace, elle le toisa avec puissance alors que sa magie s'éleva lentement et prudemment. Sa magie blanche se nourrissait de son désir, du sexe, une magie particulière qui avait créé le mythe d'incube et succube...Bastet était fort motivée, mais Chace allait-il suivre son avis ou jouer le petit rebelle de service, hein?
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Lun 28 Mar 2011 - 19:08 | |
| Fatigue : n.f. 1a Sensation désagréable de difficultés à effectuer des efforts physiques ou intellectuels, provoqués par un effort instense, par une maladie ou sans cause apparente. B. .. On s'en fou. Bref, même le dictionnaire raconte n'importe quoi. J'ai pas fait d'effort instense. Je suis pas malade. Et y'a pourtant bien une cause. Le manque total de sommeil. J'avoue que l'utilisation de mon don, aide pas beaucoup. Il me tue de l'interieur, je ne l'ai jamais assez dit. Il paraît que c'est normal. mais enfait nan, c'est sûr que c'est pas normal. C'est comme si une partie de votre corps vous tuer lentement. Et ça, c'est que quand la partie de votre corps est malade. J'ai pas raison pour l'instant? Sisi. Bref, donc en gros, les pouvoirs & dons. C'est une maladie. Une dégénérécence, progressive ou non, mortelle ou non. Mais une maladie quand même. - T'as une sale gueule c'est pas pour dire.
Ha oui, Bastet. Pas que je l'avais vraiment oublié. Mais le manque de sommeil, ça aide pas beaucoup beaucoup faut dire. Mmm... En plus, avoir le lit en face de soit, c'est super dur. Ah oui, ses paroles. -" Mmm, merci, c'est gentil. Ca fait un sacré bout de temps que j'ai pas dormi faut dire. " Teeeeeeeeeeeeellement longtemps que je m'en souviens plus. En même temps, la nuit dernière, j'ai dormis trois heure, celle d'avant... deux heures au max... Et celle d'avant.. Ca remonte à bien trop longtemps. Dire que j'aspirais profondément à une vrai bonne nuit de sommeil. Raté. En attendant, je suis sûre que Destin -pour les intimmes- rigole bien de ce qui ce passe. -"Mais t'es pas mal dans le genre faut dire." Hahaha. CHACE! T'es sencé être galant, poli, gentleman. Oh bah écoute, elle cherche, elle trouve. J'aime bien taquiner les gens. Enfin, en même temps, là, c'est la vérité. Elle a pas l'air du meilleur de ça forme... Comme moi. Wouhou, bienvenue au club des zombies. Humph. Excusez moi, la fatigue. Ca aide pas, et ça aidera jamais. Elle hocha la tête quand je lui proposais un expresso. Je passais une main dans mes cheveux châtains. Pfffou. Courage Chace. Je disparus quelques secondes, mis la machine en marche avant de revenir, et m'appuyer dans l'encadrement de la porte. - Je me sens mal, que m'as-tu fait?! Je lève un sourcil. Amnésie? Naan. Je le crois pas une seconde. Enfin, si elle veut que je lui rappelle, ça m'dérange pas. Du tout du tout.. -" J'ai un peu usé de mon don sur toi. " Enfin, faut dire que tu l'as bien chercher. Excusez moi, mais embrasser quelqu'un avant de lui agiter votre couteau sur la gorge, c'est pas génial génial hein. Le moment 'Embrasser' me dérange pas en soit hein.. Elle est belle en plus. Chuuut Chace. Tu vas dire des truck qu'il vaut mieux pas que tu dise. Et. Voilà. Je sentais déjà bien mal cette soirée. J'hésite entre dire que ça continue, ou pas. C'est super dur n'empêche. Mais voilà, d'un coup, Bastet se jetta sur moi tout en dégainant sa lame. L'action me sembla bien trop lente par rapport à l'habitude. Mais là, la fatigue était telle qu'elle fut assez rapide pour me suprendre.. Elle finit par lâcher sa lame, et ses bras passèrent derrière mon cou, avant de se redresser, et m'embrasser avec force. Alors, bonne ou mauvaise nuit? Très bonne question. Mes mains glissèrent jusqu'a ses hanches, formes douces et voluptueuses sous son haut. Alors, elle retira le mien. Je continue de me dire que c'est franchement pas une bonne idée. Mais en même temps, on en profite tant qu'on est jeune, non? Puis la partie de moi masculine ... Chace.. Je m'auto déçois. J'avais dit que c'était finis, les coups pour un soir. Pas que je sois vraiment contre mais... Vingt cinq ans, il me semble qu'il est temps de se poser. - Fais sortir ta bête d'ici! Léger regard au chien. -" Sam tu sors." Immédiatement, elle quitta la pièce. WOW. Oh le réflexe de fou... Mouais. C'est malsain tout ça. Elle défait ma ceinture. Put*in, Chac,e tu fou quoi là?! Je me mord la lèvre inferieur, sourit malgré moi, essaie de vaincre se désir. Je soupire, avant de lancer. A contre coeur. Mais rien qu'un petit peu. -" Je... Je crois pas que se soit une très bonne idée..." Si elle avait seulement idée à quel point, il est dur de dire non. Il serait tellement plus simple de dire non... Mais j'ai toujours fait au compliqué, à croire que j'aime ça. Nouveau soupir. Désolé Bastet. C'est dur de dire un truck dont est est absolument pas persudé. C'est vraiment compliqué. Torse nu, toujours je fais demi tour, et passe une main dans mes cheveux, mouvement devenu familier. J'attrape le café qui a finit de couler, un sucre et une coupelle, retourne dans la chambre et lui tend. Allez, s'teuplait, dis okay oui, c'pas grave. Ca m'aidera. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Jeu 7 Avr 2011 - 19:33 | |
| -"Mais t'es pas mal dans le genre faut dire. - Va en enfer. Elle gronda comme une panthère furieuse, n'avait-elle pas raison dans un sens? Bastet arqua un sourcil, fatiguée par Chace mais aussi par tout cela. Elle avait l'impression qu'on lui avait découpé la peau pour mettre la chair à vif, sensation désagréable qui devait être la faute de Chace. Son cœur battait vite, non elle n'était pas tombée amoureuse si soudainement, elle analysait juste la scène qui se déroulait devant ses yeux, nuance! Elle se préparait au combat, en réalité son corps car Bastet était plutôt d'humeur à faire un autre sport, bien plus athlétique dans un sens.
Pourquoi tout cela dérapa ensuite? Parce qu'elle le voulait, elle voulait l'exorciste contre elle, se complaire dans la chaleur du plaisir jusqu'à oublier qui elle était réellement. La sorcière sentit le désir prendre de plus en plus forme dans son corps qui se réchauffa de délice quand Chace posa ses mains sur ses hanches. Elle aimait ces mains sur ses hanches rondes qui appartenaient à ce corps qui avait porté la vie après tout. Mais c'était son petit secret. S'arquant contre lui, elle défit sa ceinture et coupa le baiser, demandant que la chienne parte et il obéit, Sam sortit, Bastet se lécha les lèvres, satisfaite de la situation alors qu'elle ne lâcha pas Chace du regard mais elle tomba très vite de son nuage rose érotique... -" Je... Je crois pas que se soit une très bonne idée..."
Elle resta la bouche béante, n'en croyant pas ses oreilles alors qu'il sortit chercher son café. On lui en avait fait des belles mais celle-la ! Sincèrement elle ne le pensait pas capable de cela, elle venait lourdement de se tromper, elle le sous-estimait et l'exorciste avait la nette impression qu'elle le sous-estimait dans bien des domaines. Bastet se massa la nuque, il était vrai qu'elle était fatiguée et pleine de questions pour dire vrai envers cet homme qui avait usé de son don sur elle, c'était une sorte d'infraction. Ne devait-elle donc pas l'arrêter et le livrer à Orpheo? Sincèrement Bastet ne savait pas, elle sirota son café quand il lui apporta alors qu'elle voyait bien qu'il attendait un verdict, et le verdict tomba, froid et mort. - Tu m'as attaqué en sachant qui je suis. Tu as ignoré que j'étais un exorciste, tu as abusé de ton don sur moi comme si j'étais une sorcière noire. Des accusations mais il les méritait, ne l'avait-il pas cherché après tout?! Bastet ne savait plus vraiment, sa tête ne cessait de tournoyer comme sur un manège et elle s'assit sur le lit tout en soupirant. Elle ne doutait pas, pas du tout même. Son esprit refusait pourtant de fonctionner et elle, elle voulait affreusement ressentir Chace en elle, mon Dieu ! Elle était juste fatiguée, ses muscles lui lançaient et elle savait ce que cela voulait dire. Elle avait abusé elle aussi de son don premier, il n'y avait pas photo sur la chose ! Soupire rauque qu'elle lâcha alors qu'elle posa son regard marron doré sur Chace. Soudainement elle n'avait plus envie de se le taper, non mais bien envie d'autre chose. Elle le toisa avec froideur alors qu'elle posa la tasse de café sur la table de chevet. - Tu veux dormir, je veux coucher avec toi. Parallèlement tu m'as attaqué alors que tu aurais pu éviter tout cela. Je vais te dire ce que je pense, tu as trahi Orpheo, tu es un déserteur. Sa spécialité c'était de chercher des poux aux méchants. Alors soit elle avait affreusement raison soit pas du tout. Pour quel côté pencherez-vous, dites-moi? Tout ce que voyait Bastet c'était qu'il venait de basculer dans la case ennemis mais elle couchait avec les ennemis, elle l'avait fait sciemment dans le passé. La sorcière se leva alors, elle ôta son haut, dévoilant la dorure de son soutient-gorge, il était un homme, céderait-il ou pas ? Elle fit un sourire plein de sous-entendu, allait-il écouter ces instincts primaires ou pas ? Roulant des hanches Bastet s'approcha dangereusement de lui. Mais elle comptait bien le prendre à revers tôt ou tard !
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Jeu 5 Mai 2011 - 20:49 | |
| - Va en enfer.
Mmm... merci, toi aussi. J'aurais put rétorquer ça, mais ça n'aurait pas était très galant... Comme si je l'avais beaucoup été ces derniers temps. C'est pas me faute de une, et de deux... c'est un peu ma faute quand même. Je n'aime pas perdre d'abord, et c'est elle qui a commencé avec son fichu couteau. Quelle idées de faire des rencontres comme ça! Non mais. Et puis mince à la fin! Pourquoi je ne suis pas allé chez Wanda? Pourquoi je ne suis pas simplement rentré chez moi? Ah, j'avais oublié. Mes idées sont toutes meilleures les unes que les autres, c'est pour ça que je me retrouve ici avec, excusez moi du terme, une psychopathe. Ouai ouai. Vous avez bien entendu, une Psychopathe. Avec un grand P. Oui, c'est moche de traiter les femmes ainsi, mais là, j'en est marre. Ca me gave. Ca me soule. Zen. Quand je refusais ces... avances si je puis dire, elle en resta... bouche bée. Ben quoi? C'est la première fois qu'on te refuse pas? Ne me dites pas qu'elle est vexée. J'en est marre de tomber sur des gens comme ça. Zen.
- Tu m'as attaqué en sachant qui je suis. Tu as ignoré que j'étais un exorciste, tu as abusé de ton don sur moi comme si j'étais une sorcière noire.
J'accusais le coup sans sourciller. Après tout, cela ne faisait pas si longtemps que ça, que j'avais mes pouvoirs, et mon instinct concernant sorcier noir, ou blanc, n'était pas très développé. Bon, d'accord, j'ai abusé sur mes pouvoirs. Je déteste perdre, mais ce n'est pas une raison. Je sais, je sais, et je sais encore tout ça. Mais Orphéo ne fait pas grand chose pour moi, à mon avis. Je ne rapporte rien d'être à son service. Je ne serais sans doute jamais noir, mais quand même. Etre juste moi me suffirait. Pas envie de tuer des fantômes, mais pas trop le choix à vrai dire. Pfff. Je ne rétorquais rien, me contentant de la regarder. D'accord. C'est vrai. Et après, tu comptes faire quoi?
- Tu veux dormir, je veux coucher avec toi. Parallèlement tu m'as attaqué alors que tu aurais pu éviter tout cela. Je vais te dire ce que je pense, tu as trahi Orpheo, tu es un déserteur.
Tu veux coucher avec moi, et tu me traites de déserteur? Mmhm, tu me prends mal là. Tu vois, une forte envie de me braquer m'envahit, de t'envoyer bouler. Je ne vois pas pourquoi je coucherais avec toi, alors que tu me hais -moi aussi par la même occasion- juste parce que tu m'accuses. J'en est rien à faire vois-tu? Elle hôte son haut, s'approche de moi, roule des hanches sous mes yeux. Dire que cela ne me fait rien serait faux. Elle est belle, sexy même. Et alors? J'avais dit que c'était finis, un point,c 'est tout. J'ai assez fait des conquêtes d'un soir. Et surtout, surtout pas avec des filles comme elles. Dangereuse? Rien à faire. Juste... ce... ce caractère. Vouloir toujours tout. Et bien vous savez quoi?
-" Tu sais très bien que j'aurais put te laisser crever là-bas dans la ruelle. J'aurais peut être du le faire aussi. Je me fou de ce que tu penses, de ce que tu veux. "
Bah quoi, y'a pas que les ados qu'ont le droit de se rebeller d'abord. Oui oui, je revendique. Non mais. Oui, je me rebelle, on excuse tout aux ados parce qu'ils sont ados. moi, je trouve ça dégueulasse d'abord. Ok ok, je ferais ma crise de la vingt-cinquième plus tard.
-" J'aurais très bien put coucher avec toi. Mais les accusations, bien que vraies ne t'ont pas beaucoup servies a vrai dire. Sans, t'aurais peut être gagné. Mais voilà, t'a trop parlé. "
J'aime gagner. J'aime beaucoup. Mais même si je ne la connais que très peut, j'ai le sentiment que je n'en est pas finit avec elle. Pas finit du tout. Allez, vas-y, balance moi à la gueule tout ce que tu veux, j'suis prêt. Prêt et remonté juste comme il faut. Mais bien sûr, c'est sans compter sur la fatigue. Elle commence à m'agacer elle aussi. Vraiment. C'est chiant.. chiant et long d'attendre que tout ça se finisse d'abord. Qu'elle réponde quelque chose, qu'elle sorte, qu'elle reste, peu importe. J'aspire vraiment à me laisser tomber sur le lit, et à ne plus me relever. Pourquoi ne pas s'excuser? Effectivement, s'excuser pour désamorcer la bombe qui va exploser, ça peu être la seule chose utile à faire parfois. Mais je crois qu'il ne s'agit plus vraiment de ça, là... là, si elle veut exploser, elle explosera. Et je suis sûr qu'elle le veut très fort. Alors voilà, des fois, il faut juste attendre. Attendre et voir la suite, voir si demain viendra finalement ou non. Ce n'est pas encore la journée la plus longue de ma vie, mais pas loin. Pas loin du tout. J'ai l'impression que je vais craquer, relâcher la pression d'un coup. Oui, vider son sac comme on dit couramment. J'en est marre, et il n'y a aucun doute là dessus, ça se voit. Et alors? Je m'en fiche, je m'en fou. J'aimerais savoir ce qu'elle va faire, ce qu'elle pense, ce qu'elle veut. Quoique ce qu'elle veut, je le sais. Je ne me 'forcerait' pas à coucher avec elle. Forcerait est un bien grand mot. Je pourrais. Je pourrais bien céder à la tentation, me laisser emporter. Crève. Seul mot que j'ai envie de lui crier. Elle pourrait pas partir, s'écraser pour une fois? Une fois dans sa vie? Alors quoi? Tu veux quoi? Que je m'excuse. Si ça pouvais la faire partir, je le ferais. Enfin... à voir. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Jeu 30 Juin 2011 - 16:52 | |
| -" Tu sais très bien que j'aurais put te laisser crever là-bas dans la ruelle. J'aurais peut être du le faire aussi. Je me fou de ce que tu penses, de ce que tu veux. - Je ne meurs pas si facilement et si tu m'avais abandonné, je t'aurai poursuivi et tué !
Bastet était Bastet, il ne fallait ni l'emmerder ni la menacer de quoi que se soit. Hors c'était ce qui se passait en ce moment-même. La rage montait en elle comme la lave d'un volcan. Elle avait envie d'écraser Chace, lui faire le plus mal possible, l'écraser de son talon. Malheureusement ce n'était pas possible, même si Bastet en rêvait secrètement. Elle n'avait quasi plus de force et des points noirs dansaient sous ses yeux, signe qu'elle abusait un peu. Elle devait s'assoir, mais pour elle, se serait comme avouer ses faiblesses, et cela, elle le refusait ! Elle refusait d'avouer ses faiblesses car elle était une femme. Hors on avait souvent tendance à penser à tord que les femmes étaient faibles et tutti quanti. Bastet une féministe ? Juste à peine au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Chace ne semblait pas fatigué et continuait de rendre chèvre la professeure qui allait bientôt exploser...
-" J'aurais très bien put coucher avec toi. Mais les accusations, bien que vraies ne t'ont pas beaucoup servies a vrai dire. Sans, t'aurais peut être gagné. Mais voilà, t'a trop parlé. "
Paf ! La baffe partit avec une violence non-retenue. Bastet venait d'exploser alors que ses yeux devinrent étranges, ceux d'un chat. Son don premier s'était activé sous l'effet de sa rage, même si il était vrai qu'elle était épuisée et qu'elle devrait plutôt arrêter d'utiliser sa magie. Bastet serra ses deux poings, inspira longuement et cessa d'utiliser son don premier. Ses yeux redevinrent normaux alors qu'elle se pinça l'arrête du nez en expirant violemment l'air de ses poumons. C'était une femme impulsive, qui pétait souvent un câble, voir trop souvent. Vu qu'elle était professeure cela était souvent mal vue mais elle s'en contre-fichait royalement. Bastet étant Bastet, bien entendu...
- Écoute-moi bien espèce de petit merdeux, tu DÉGAGES !
Bastet capable de faire sortir quelqu'un de sa propre chambre ? Elle le faisait et haut la main même ! La télékinésie vibra dans l'air, alimentée par la rage et envoya voler Chace tandis que la porte claqua sèchement. L'exorciste alla s'assoir sur le lit, véritablement perdue, elle passa nerveusement une main dans ses cheveux courts. Un mal de tête vrillait ses sens, titillait son esprit qui ne cessait de s'agiter dans tous les sens. Le calme, un calme qu'elle ne possédait pas mais qu'elle devait coûte que coûte retrouver. Comment faire quand la volonté faisait défaut ? Aller, zennnn. Impossible ! Bastet envoya voler les objets dans la pièce et se calma quand tout avait l'air d'un champ de bataille. Là, elle se sentait nettement mieux mine de rien, quoi que cela puisse vous étonner... Elle ouvrit la porte à la volée, cherchant Chace du regard.
- Bon, je te laisse le lit.
Elle n'avait pas envie de rester ici même si elle devrait. Entre temps Bastet avait enfilé son haut, comprenant qu'il serait vain de tenter de violer ce type. Il était plus buté qu'un âne ! Mais avant elle avait bien envie de lui donner une leçon, de quel type ? Oh vous verrez bien assez tôt...
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| | | MESSAGES : 552 DATE D'INSCRIPTION : 21/12/2010
Niveau du personnage Point RP: (241/200) Point Membre: (133/200) Niveau: 7 - ConfirméGreen Soul Solitaire | Âme verte | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Dim 17 Juil 2011 - 17:48 | |
| - Je ne meurs pas si facilement et si tu m'avais abandonné, je t'aurai poursuivi et tué !
Ne te mens pas ainsi Bastet. J'aurais pu la laisser crever ... voir l'achever. Après tout personne n'aurait su que c'était moi... enfin je crois. Je ne doute pas qu'elle s'accroche à la vie comme une sangsue à la peau de sa victime. Je vois bien que cette femme à une volonté surnaturelle. Mais se faire ouvrir la gorge, ça, personne n'y peut rien. Voyez vous, je serais un chat qu'a ce moment là j'aurai sans doute feulé. La colère tient éveillé n'importe qui je crois. C'est pour ça que je ne suis pas encore tombé de fatigue je crois. Mais comme je ne suis pas un chat, je ne peut exprimer ma colère dans un feulement animal. Bien que les humains soient des animaux, évidement. Alors on l'exprime autrement. Arrogance ? Peut être.
-" T'es pas obligé de te mentir Bastet. On sait tous les deux la vérité. "
Et bam. Je dis ça je dis rien, je peut très bien me prendre un crochet du droit. Allez, laisser moi dormir. N'empêche que si elle me laisse dormir, c'est pas normal. Je vous assure, ça serait pas normal. Elle fait décidément pas parti du genre de personne à qui on peut faire une confaicne aveugle, surtout quand apparement on a été catégorié comme un de ses ennemis. J'aurai peut être du essayer de la laisser crever. La colère sourde est la pire des colère. Peut être pas pire que la haine. Car la colère, ça passe, la haine ça se tait. Un moment seulement. Je soupire. J'en est marre de ce petit jeu pour le moins puérile, mais je sais que je ne cèderai pas. JE NE CEDERAI PAS. Et si je cède, elle me laisse partir ? Ta g*eule Chace Leighton. Du cèdera pas, allez ! Je parlais pas de baffe par hasard tout à l'heure ? Ah non, de crochet du droit. Enfin c'est pareil, sa main sur ma joue quoi. Bien, et bah ça vient de se passer. Je serre les dents, et la regarde droit dans les yeux. Une colère danse dans mon regard bleu. Pas envie de ma battre. La douleur est intense mais se calme rapidement. Mais d'où elle me frappe celle là ?
- Écoute-moi bien espèce de petit merdeux, tu DÉGAGES !
J'aimerais beaucoup. Mais vois-tu ...
-" Sauf que je suis chez ...'
Impossible de finir ma phrase. Maadaame est télékinésiste. Super. Je vole complètement dans le couloir et ma tête tape dans un bruit mat le sol dur. Trop dur. Je grogne de douleur et me relève. La colère peut être se transformer en haine aussi rapidement ? Je passe mes doigts sur l'arrière de mon crâne. Je sens un liquide poisseux. Je regarde ma main. Humph. En effet, le liquide en question est rouge. M*rde. Si vous saviez comment à ce moment même plus qu'a un autre je me demande poruquoi je ne l'ai pas laissé crever dans la ruelle comme une chienne. Ce qu'elle est assurément. Tu t'entends Chace ? Ouai tais-toi vaut mieux. Elle finit par ouvrir la porte.
- Bon, je te laisse le lit.
Je restais interdit un moment. Elle remit son haut. L'envie était teeeellement forte. Je pourrai m'endormir dans le couloir je crois. Mais ça sent tellement l'arnaque. Enfin après .. Ca peut très bien ne pas l'être.. Rah ! Trop dur à choisir. Tu sais quoi ? Tu peut très bien dire c que tu penses aussi. Ouai enfin tu risque encore de te prendre une baffe. Ca cache tellement quelque chose de faire voler quelqu'un puis de lui laisser sa chambre ... Je la fixe un instant avant de demander :
-" Et ça cache quoi ça, sincèrement ? "
Allez dit que ça ne cache rien s'il te plait. Ou alors tu rentres dans ta chambre et tu la fermes à triples tours ? SAM. Autant elle va s'en prendre à elle. Je la siffle, elle raplique.
-" J'hésite beaucoup à te faire confiance ... mais si je dors pas je meurs ..."
Alors je rentre dans la chambre. Hésitant... Et sinon j'appelle Wanda et je vais dormir chez elle. Je jette un regard autour de moi. Beaucoup de chose ont volées par terre. ZEN Si vous saviez à quel point j'ai envie de la tuer. Ah oui, vous le savez déjà. Rien que pour ça j'aurai presque envie d'être sorcier noir. Presque. Mais .. Non. Je passe à côté d'elle. Doute. Hésitation. Et m*rde je peux plus tenir. Je rentre dedans, je ferme la porte. A clé. Je me sens trop obligé de faire ça. Au pire tu meurs, tu meurs, non? Non. Je sens tellement quelque chose se préparer que... déjà mon appartement est toujours ouvert, ce qui est toujours des plus rassurants faut avouer. Soupire. J'attrape la dague posée au sol. La glisse sous mon oreiller. Sam se met en face de la porte, les oreilles dressées. Mais le doute ne peut pas empêcher un homme de dormir aussi longtemps...
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: Dans les ruelles pavées [Bastet] Dim 7 Aoû 2011 - 1:16 | |
| -" Et ça cache quoi ça, sincèrement ? "
Ne pouvait-on pas la croire pure et innocente ? Non cela ne marchait pas ? Fort probable, surtout quand on parlait de l'exorciste, soit... Elle aurait tenté de faire sa bonne action de la journée après tout ! Bastet répondit par un sourire mystérieux, refusant de répondre au fond. Elle laissa la chienne s'enfiler dans la chambre alors que l'exorciste pencha la tête sur le côté, curieuse. Elle observait le beau jeune homme qui avait refusé ses avances, très franchement déçue mais bon, elle ferait avec. Peut-être qu'elle pourrait se venger ? Ouh la vilaine fille ! Elle voyait Chace qui était fatigué, elle-même était exténuée ! Elle avait envie de dormir mais ne dormirait pas ici, non et surtout pas avec cet homme. Il n'y avait pas photo, elle voulait dormir, il voulait dormir, alors pourquoi chercher plus loin, hein ? Des fois les gens étaient tellement compliqués... Ou c'était peut-être elle ? Difficile à dire ! Le sommeil faisait perdre la tête à la sorcière.
-" J'hésite beaucoup à te faire confiance ... mais si je dors pas je meurs ..." - Dommage, j'aurai voulu d'enterrer, une prochaine fois ?
Cynique et franchement glauque quand elle s'y mettait. C'était du Bastet tout craché quoi ! Elle était aussi aimable qu'une porte de grange quand elle s'y mettait ou alors devenait aussi capricieuse qu'une enfant de dix ans. Sourire carnassier de la part de la sorcière. Elle le laissa s'enfermer, elle aurait pu lui faire peur et forcer la porte mais elle était bien trop épuisée pour jouer l'enfant de seconde zone. Même s'il fallait avouer que c'était terriblement tentant au fond. Bah... Elle connaissait son adresse, rien ne l'empêchait de revenir pour le terroriser, pas vrai ? Bastet détestait quand elle réfléchissait ainsi, comme une bonne vieille psychopathe mais bon...
L'exorciste fit craquer sa nuque, méditant sur le fait de terroriser le pauvre humain ou pas... Alors ? Terroriser ou ne pas terroriser ? Tic, tac, tic, tac oh et puis zut ! Bastet partit de l'appartement sans demander son reste, elle erra dans les rues. Elle préférait le laisser mourir dans son lit que d'utiliser les dernières forces qu'il lui restait pour le terroriser. Elle se souvenait de la phrase de Chace, pas besoin de se mentir. Elle se mentait depuis des mois et sa mission chez les sorciers noirs la rendait chèvre. Bastet arriva exténué devant l'orphelinat et s'effondra. Ce fut un élève qui la trouva au petit matin et la mena d'urgence à l’infirmerie pour se faire soigner. Pas de blessure grave mais nul-doute que Bastet allait faire payer Chace ! Leur prochaine rencontre promettait d'être haute en couleur...
[ Terminé ]
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