Je marchais sur la route.

Sujet: Je marchais sur la route. Mer 19 Jan 2011 - 11:59

C'est beau, la campagne, moi j'adore et ce qui m'éclate, c'est de voir l'herbe folle qui s'agite sous la brise matinale; ça donne une impression de liberté, de légèreté! J'aime sentir, quand je me promène dans les champs, les tiges de blé dure sous mes mains, ça me donne l'impression d'une caresse, d'un voile étendus à un mètre du sol, flottant et ondulant, comme des vaguelette de soie sur une mer mordoré. Le soleil reflétait ses rayons sur les épis en un éventail de couleurs irisées, et la fine rosée qui les recouvrait, rendait ces reflets séduisants. Je marchais, sur le chemin au bord de la route, laissant la fraiche bise jouer avec mes cheveux. Quelques voitures passaient, de temps en temps, brisant l'harmonie de cette atmosphère. Des arbres, bordant les champs, dansaient du bout des feuilles, et se paraient d'une nuance de vert, allant du plus foncé au plus doré. Je shootais dans des cailloux, des graviers éparpillé ici et là, Je soufflais sur les brins de pissenlit défloré. Je voyais, au loin, des lièvres qui fuyaient, toutes queues en l'air, et les oiseux, et les oisillons qui pépiaient, et les papillons, qui voletaient, toute cette beauté... c'est ennuyant à la longue! Soudain, j'aperçus un sublime objet, tout propre tout brillant au beau milieu de la route. Enfin sublime, peut-être pas; c'était juste brillant avec les rayons du soleil. Ça se trouve, c'était juste une superbe cannette écrasé par terre, ou une magnifique bouteille brisée. Je m'engageais donc sur la route, comme ça, genre normale quoi, et je me dirigeais genre normale aussi vers la pièce. Je me penchais et observais le superbe objet en question; un sublime couvercle de conserve en métal (a mais attention; ça peut être réutilisable; en arme! Ça coupe vachement un couvercle de conserve si si! ). Et c'est là que tout devint anormale; j'entendis un son effrayé de klaxon et les forts crissement de pneus qui précèdent en générale un accident se rapproché de moi. J'eus juste le temps de tourner ne serais ce qu'un dixième la tête avant de ressentir un violent choc. Je fus projeté en avant. Mon souffle fut coupé. Je suffoquais. Je vis trouble, puis noir. Noir...Néant...Je nait, j'ai cinq ans, dix, ce choc...Ma vie défile...Mon esprit chavire, je le sens tomber, au fond de mon cœur, comme un vertige...Je tombe, Je m'enfonce. AU SECOURS! Je remonte.

-MONSIEUR! MONSIEUR! EST-CE QUE ÇA VA?

Un homme se tenait au-dessus de moi, je ne savais pas qui s'était. Je me remis de mes émotion petit à petit. Ma tête tournait, tout tournait tout autour de moi.

Vous avez de la chance, je suis secouriste!

De la chance! Attends mais il déconne ou quoi! Il me rentre dedans et il me dit que j'ai de la chance! Et il se la pète en plus, genre je suis le meilleur et tout!? Il a de la chance que je sois dans les vapes, sinon je lui en aurait collé une!

-Et c'est vous qui m'êtes rentré dedans?

Bégayais-je, Pas très sur de moi. Je vacille sur place tellement le choc a été rude. Ou alors c'est l'extérieur qui tourne. Je ne sais plus.

-Nan, nan! C'est pas moi; je courais et j'ai vu l'accident!Mais reposé vous un peu! Allongé vous, laissé le sang circuler!

OK bas si c'est pas lui c'est qui le méchant pas beau qui m'a fait souffrir, là? Attend mais je vais lui faire sa fête! Sur ce, j'essaye de me relevé genre je suis énervé, mais je vacille je perd l'équilibre et je tombe. Le mecton a juste le temps de me rattraper avant que je me fasse, en plus, (en cadeau bonus!) une commotion cérébral.

Sujet: Re: Je marchais sur la route. Jeu 10 Mar 2011 - 13:34

Aujourd'hui, The Immortal est fermé. Je me doute bien que j'aurais dut inviter Eurydice à manger un morceau, ou je ne sais quoi, mais je le ferais sans doute plus tard. C'est que le matin pour l'instant, et j'ai tout mon temps. Mais pas question de faire la grasse. Si j'ai un jour de congé, ce n'est pas pour dormir toute la journée. Donc, comme tous les jours, je vais courir. Je décide néanmoins que prendre une douche avant -et après bien sûr-, comme ça, j'aurais l'air plus réveillé. Hier soir je suis sorti, et je me suis couché franchement trop tard. Le manque de sommeil ne me réussit pas. Il ne réussit à personne de toute façon je crois. Bref, je passe rapidement à la douche, m'habille vite fait également, et jette un regard sur Sam. Elle doit être le seul chien au monde qui a sa bouffe en permanence. Le véto m'a affirmé qu'elle était trop mince, sans doute à cause de moi. Parce que tous les matins, elle court avec moi. Mais pas que. Elle ne mange pas beaucoup ses croquettes.
Elle préfère les rats crevés.
J'hésite à l'emmener, mais elle ne sera que plus insupportable si je le fais pas. Bon. Allez c'est ok, tu viens, bien que c'est pas l'envie qui manque de te laisser là. Je descend l'escalier. Et comme j'ai le temps, je compte bien aller faire un tour à la campagne. Mais c'est un peu loin. Tant pis, j'ai le temps.
Je vous assure que pour le moment, ma bergère allemande n'a fait aucune bêtise. C'est hallucinant tout de même. Elle n'est pas allée dans le boue, n'a pas chassé de chose pestiférée, ne s'est pas jetée dans un ruisseau, ne s'est pas enfuie pour mâchonner une vieille pantoufle. Elle est obéissante, vraiment très obéissante même. Seulement, c'est que quand elle veut, c'est à dire pas très souvent. Mais elle est jeune, alors on lui pardonne. Elle s'améliore en plus. Un petit peu. C'est déjà pas mal.
Bref, j'arrivais donc dans la campagne, longtemps après mon départ tout de même. Je pris la route. Je ne savais même pas où elle menait, mais j'étais nouveau. Enfin, cela ne faisait que quatre mois que j'étais là. J'avoue qu'en quatre mois, on est censé avoir fait le tour de sa ville. Surtout une de la taille de Little Angleton. Mais je courrais toujours au même endroit, et quand j'avais du temps de libre, je préférais aller boire un verre, ou encore aller voir Wanda. Avec elle, s'était fou rire assuré. Sauf quand on parlait des sujets qui fâche, ou quand elle s'amusait à voir mon passé. Il était pas tout rose, j'avais fait des choses dont je n'étais pas très fier, et je détestais quand elle allait y faire un tour. Ce temps là, il m'appartenait à moi. Je partage pas ce genre de choses. Mais bon. Elle voulait savoir, et j'aurais aimé savoir son passé. D'ailleurs, elle n'étais pas une enfant de coeur non plus..
Bref.
Je disais que Sam n'avait pas fait de bêtises? Bah c'est finit. Elle a disparut. J'entendis alors un crissement de pneus. Sûr qu'elle y était pour quelque chose, j'accélérais le pas, quand je vis une voiture passer devant moi, vite. Très vite même.
Je savais que beaucoup de gens, qui avaient peur de leur acte, laissaient les animaux percutés comme ils étaient, au beau milieu de la route. Je fonçais, quand je vis, Sam, en train de lécher le visage de quelqu'un, allongé au milieu de la route. Waw. A mon avis, c'était pas Sam qu'il a percuté... Jeune garçon. Et il s'enfuit comme ça? Il abuse.
Bon, Sam, tu vas enlever ta langue de la joue de ce jeune homme. Nan mais. Je m'approche, attrape Sam par la peau du coup -vous inquiétez pas, elle a l'habitude-, la prend dans mes bras, et me range au côté de l'homme accroupis.

-" Excusez moi. Vous allez bien?!"

Bah oui, je m'excuse que mon chien se soit mis à lui léchouiller le visage, c'est pas toujours super agréable en plus. Surtout si il a peur des chiens, ce que j'espère pas..