La lettre des Souvenirs; Chapitre I

Sujet: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Mar 18 Oct 2011 - 21:29

« La fin du monde n'est pas pour demain,
Mais tout s'écroule autour de moi.. »

La lettre est dissimulée sous la bureau, je ne risque rien. Pourquoi fait-il une entrée fracassante ainsi, j'ai cru que mon cœur allait lâché. Enfin, rien est de sa faute. Tout est de ma faute, si je ne serais pas née, rien de cela ne serait arrivée. Mais au fond, je sais que ces mots sonnent faux, car j'ai vécue deux belles histoires qui m'ont rendue heureuse, et l'une d'elle n'est pas encore finit. Alors je devrais en profiter, mais depuis la semaine ou mon père s'est rendu en France pour nous dire à moi et ma mère, qu'il me déshérite. Tout a changé dans ma vie. Ma mère est convaincue que rien ne changera au contraire, que notre amour grandira toujours et que ses parents n'auront rien contre.. J'en suis que l'un des parents aiment trop l'argent pour accepter que son unique fils sort avec une femme aisée et non plus riche. Oui, oui, ma mère a encore l'argent qu'elle gagne avec sa musique. C'est la seule chose qui nous reste malheureusement. Mais je ferais comme elle, dorénavant je gagnerais ma vie comme tout le monde, même si cette vie de riche me manquera.. La seule façon pour que je puisse le redevenir et d'abandonner l'homme que j'aime.. et cela est hors de question.. Je tiens plus à mon chéri, qu'à cet argent. Je le récupérerais, certes.. Mais pas en abandonnant la seule personne qui compte le plus pour moi... Il est hors de question !

Je me retrouve au bord de la fenêtre, un petite moue légèrement triste pour ne pas véritablement montrer l'état dans lequel je suis, aujourd'hui. Je ne veux pas que cela l'infecte, je préfère le voir heureux et insouciant de ce qui se passe, que malheureux et dans le soucie. Mais c'est décidé déjà, je lui donnerais cette lettre. En repensant justement à ça, quelques larmes coulent sur mon visage. Je sens mon cœur battre à cent à l'heure, comme si j'allais mourir d'une minute à l'autre, ou que je passais devant des dizaines de gens qui rigolent de toi, ou qui te jugent.. C'est l'horreur ! Je ne m'imagine même pas, comment je serais après qu'il est lu. Je serais morte, peut être... Mais pendant ce temps, il faut que je réagisse, un trop long silence signifie bien des choses et la plupart du temps sont mauvaises, donc gardons cela, jusqu'au dîner ou je lui remettrais après le repas, la lettre ou dans quelques jours.. Non, n'ayons pas peur et fonçons quoiqu'il arrive, je l'accepterais !

_ Mon amour ?

Toujours contre la fenêtre en face de lui. Je l'observe, me demandant ce qu'il pouvait me vouloir. Peut être est-ce qu'il a juste envie de passer des moments avec moi, ou pour me prévenir que le repas est prêt, qu'importe tant qu'il ne me quitte pas, tout me va. Je m'avance un peu vers lui en essayant de sourire du mieux que je peux, comme je l'ai tant fais pour cacher ce qui ne va pas, ou pour me montrer toujours au mieux de ma forme. Une fois face à face, je l'embrasse tendrement, et fait semblant de tomber sur lui, pour me changer l'humeur même si je sais qu'elle ne partira pas tant que je ne lui aurais rien dis. Je le regarde dans les yeux, me retenant de craquer pour ne pas qu'il me voit dans un état pitoyable. Je ne veux surtout pas qu'il s'inquiète ou qu'il soit triste parce que je le suis, alors chut !

Ref : Lettre des Souvenirs

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Jeu 20 Oct 2011 - 12:46

Si les problèmes pouvaient s'arrêter,
Je ne saurais plus comment vivre normalement.

Aujourd'hui, on peut vraiment affirmer que je suis de mauvais poil. ça ne m'arrive pas souvent, mais lorsque c'est présent, c'est vraiment dur à enlever. Les élèves l'ont compris en cours, il ne faut pas m'énerver, pas même me contredire. Ensuite, c'est un cercle vicieux. Plus je veux me calmer, moins j'y arrive et plus ça m'énerve. Résultat, en une matinée, je me suis enfilé quatre verres de café et j'ai décidé de me boucler les cheveux. J'ai aussi forcé sur le crayon autour des yeux, faisant ressortir davantage mon regard glacial. Takeji lui-même n'a pas réussi à m'extirper un mince sourire. D'où l'empressement de rentrer chez moi, d'aller fumer une cigarette tranquillement et de manger peu après. Ou bien le contraire, ça m'est égal.

De retour chez moi, j'ouvre et referme la porte ne la claquant. Pas trop durement, mais certainement pas doucement. Je m'étire en slience, dépose mes chaussures et mon manteau noir à l'entrée, puis jette mon sac sur le canapé. D'une autre main, je libère ma deuxième épaule de l'ordinateur portable en le déposant sur la table. Une fois dans la cuisine, je pousse un long soupir et sort une poêle. Ouvrant la porte du frigo, je me saisis de deux côtelettes de chez le boucher, assaisonne le tout et allume le gaz. J'ai horreur des plaques chauffantes ; ça démarre lentement, ça brûle rapidement, et ça prend du temps à refroidir. Et comme le gosse arrive bientôt, il va falloir faire un topo sur toutes les choses relatives à être dangereux dans cette maison. Et je pense qu'il y aura beaucoup de choses. Bref, revenons à cette nourriture. Je prends une deuxième casserole et prépare des pates. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre. j'allume le feu sous les pates, et comme une journée comme celle-ci est faite pour mal terminer, je me brûle. Un juron plus tard, je secoue la main avant de la passer sous l'eau. Saloperie. Je ne me laisse cependant pas intimider par le feu lorsqu'il s'agit d'allumer la cigarette. Une fois dans ma bouche, j'entends ces mots :

_ Mon amour?

Ah! J'avais oublié que Miyu était là! Je sors aussitôt de la maison en m'adossant à la porte-fenêtre. J'ai tellement l'habitude de fumer en intérieur lorsque je suis chez moi que j'oublie parfois totalement qu'une femme enceinte habite aussi mon logis. Bon! On se les gèle dehors, c'est un fait, mais mieux vaut éviter de faire sortir mes ondes négative sur ma petite amie. Je soupire dans un nuage de fumée, accentué encore plus par le froid extérieur.

-Je suis rentré, le repas est en train de chauffer.

J'ai pris l'habitude de parler japonais avec elle, car je garde un fort attrait pour ma langue maternelle. Je relâche un nouveau nuage de fumée, avant d'ajouter :

-Tu as passé une bonne journée?

Cloitrée dans ma maison, elle n'a pas pu faire grand chose, mais je préfère quand même demander. Une fois que Miyu s'approche de moi, je l'embrasse et l'entoure de mes bras en levant la tête pour lui éviter de recevoir les flots de fumée directement dans ses narines. Je me demande même si elle sait que je fume. J'ai l'habitude de le faire, mais je ne pense pas qu'elle soit au courant. En tout cas, maintenant le voile est levé. Cependant, comme elle vient de subir une opération des poumons il n'y a pas si longtemps que ça, je lui permets, dans la mesure du possible, de lui éviter de me voir en train de fumer. C'est rare certes, mais ça arrive. Et puis, ce n'est pas bon non plus pour le gosse, il paraît. Bon, c'est vrai que je l'ai embrassé, mais c'est ce que j 'appelle un réflexe. Je m'adosse davantage à la porte pour être à sa hauteur puis observe son visage. Une expression d'anxiété se lit alors sur le mien, teinté d'un légère frustration.

-Tu as pleuré?

Je m'exprime d'une voix douce mais légèrement rauque. L'effet de la cigarette. Pourquoi a-t-elle pleurée? Quelqu'un est-il venu pendant que je travaillais? Toutes sortes de scénarios s'imposent alors à mon esprit, toutes plus tordues les unes que les autres, et je tâche malgré de freiner le tout. Je préfère attendre la réponse. Je prends Miyaki par la taille, termine ma cigarette et referme la porte derrière moi. Il fait plus chaud à l'intérieur. Je reviens près de la cuisine, pose mes mains sur le plan de travail après avoir stoppé le feu, et attend la réponse de Miyaki, subitement mal à l'aise.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Jeu 20 Oct 2011 - 18:18

« Rattrape-moi avant que je m'écroule,
Il n'y a que toi, qui peut me sauver de ce cauchemar. »

_ Je suis rentré, le repas est en train de chauffer.
_ D'accord ! Soufflais-je en regardant un peu ailleurs.

Je commence à avoir faim, c'est vrai mais l'appétit n'est pas là. C'est plutôt l'enfant en moi, qui réclame de la nourriture. Moi je suis en train de me morfondre sur ce qui vient de m'arriver et ça me coupe l'appétit. On dit que si on rigole, ça nous évite de déprimer. Mais je n'ai aucune envie de rire ou de sourire. Sachant que mon couple est en jeu et que je pourrais tout perdre du jour au lendemain, me fait une énorme boule dans le ventre. C'est affreux d'avoir mal, j'espère que cela passera sinon je serais obligée de lui remettre en main propre. Je pourrais m'écouter sans cesse Britney Spears – Everytime. Ça convient parfaitement avec mon humeur d'aujourd'hui. Je ne peux rien faire d'autre à part, attendre son choix et voir comment il va réagir. De mon côté, je lui ai dis clairement à mon père que je refuse de garder l'argent, s'il faut que je l'abandonne. A présent, il a bloqué mon compte et le sien pour que nous ne pouvons plus y avoir accès. C'est mal de faire ça, mais c'est lui tout cracher, on ne peut pas faire autrement.

Sinon à part ça, il ne m'a jamais dis qu'il fumait. Ce n'est pas bien de cacher ce genre de chose à sa petite amie. Surtout que tout le monde sait que ça mais en péril la santé du fumeur et que ça ne sa sert à rien, que le soulagement de la cigarette n'est que psychologique et rien d'autre. Comme si une clope pouvait apaiser les gens, c'est idiot. J'aurais envie de lui d'arrêter de fumer, que tout ça c'est dans sa tête et rien d'autre, mais je sens qu'il n'est pas d'humeur et que je pourrais tout me prendre dans la figure, donc évitons le sujet. Mais j'aimerais qu'il évite de fumer en ma présence, vue que je viens de sortir de l'hôpital y a peu de temps et qu'aussi j'attends un enfant, ca serait bien pour ma santé et la sienne de ne pas recevoir ça. Après s'il veut me filer un autre cancer ou que sais-je d'autre, comme il veut.. Mais je lui en voudrais pour ça ! Parce qu'il savait très bien les risques et mon état de santé.

_ Tu as passé une bonne journée?
_ Pas dans son intégralité ! J'ai revu une personne qui ne fallait pas ! M'exprimais-je en le regardant avec une petite moue attristée.

Voilà comment a été ma journée. J'ai retrouvé mon père qui est venu juste en Écosse ou se trouvait ma mère et moi y à a peine quelques heures pour nous dire qu'il me déshérite. Tout ça parce que c'est mon père et qu'il croit, qu'il est encore capable de décider pour ma vie et mes amours. Ce qui me dégoutte chez lui, c'est justement ce comportement là. A l'apprenant, je me suis écroulée au sol en larmes, ayant peur de tout perdre d'un coup, l'homme que j'aime, et l'argent. Ca m'a fait un choc qui a gâchée ma journée. Puis c'est facile à deviner que la personne qu'il ne fallait pas que je revois est mon père. En même temps, c'est lui le responsable de notre malheur alors il n'y a pas à hésiter longtemps sur la question. C'est bête comme tout.

Vous voyez même les bras de mon amant, et ses baisers ne changent même pas mon humeur. C'est que j'ai vraiment peur de le perdre. Dans mon cas, c'est désespéré. Il y a plus rien à faire pour moi. Mes émotions sont tellement visible que je pense que mon amour ne tardera pas à savoir que j'ai pleurée. Même si ce n'est que quelques larmes, cela se voit sur le visage. Les yeux sont légèrement rougeâtre, le visage a une apparence triste, et l'humeur n'est pas des plus joyeuses. Au clair, on a les symptômes d'une dépression, si on ne l'arrête pas avant que cela justement s’aggrave.

_ Tu as pleuré?
_ Ce n'est rien ! Ne t'en fais pas ! Mentais-je pour ne pas qu'il en souffre ou qu'il apprenne par moi, car j'ai trop peur de sa réaction.

J'ai pleurée à cause de lui, de ce qui m'a fait. Je veux plus qu'il soit mon père, ni de ma famille. Qu'il disparaît et m'oublie comme il avait commencé à faire. M. Takahata m'avait prévenu qu'il reviendrait en Écosse pour me voir, j'avais fais attention qu'il ne revienne pas, mais c'était de trop courte durée. Je veux plus le voir, je veux qu'il meurt, je veux qu'il arrête de me poursuivre comme ça. Je ne le vivrais pas longtemps. Mes nerfs craquent finalement, me revoilà de nouveau en train de tomber dans ses bras en pleurant de chaudes larmes de tristesse. Je suis désolé de te faire subir ça, tellement désolé. Je crois que je ne te mérites pas, et je comprends si tu ne souhaites plus vivre avec moi à cause de tous ces soucies.

_ Je veux qu'il disparaisse...

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 22 Oct 2011 - 17:59

L'adrénaline rend les choses,
tellement difficiles.

Tout le monde me dit que la cigarette, c'est mauvais pour la santé. Moi, je trouve que c'est un antidépresseur très efficace. D'accord tout se passe peut-être dans la tête, mais en attendant pour moi, ça veut dire beaucoup de choses. Et je peux encore m'arrêter. C'est juste que j'en ai parfois envie. Voyez comme je n'utilise pas le "besoin" dans cette phrase. Ce n'est qu'une envie, et rien d'autre.

_ D'accord !

La volonté n'y est pas. Elle me reproche peut-être d'avoir travaillé aujourd'hui, sans passer de temps avec elle. D'accord, j'ai plutôt tendance à trouver des reproches. C'est normal, j'ai passé une mauvaise journée. Je passe une main dans mes cheveux de ma main libre. Je soulève un sourcil, l'air soucieux. Qu'a-t-elle donc? Je préviens, je ne suis pas très patient. Loin de là. Il ne faut pas m'énerver, je l'ai déjà dit. Je prends une nouvelle bouffée de cigarette pour évacuer mon subite stress. Si je ne suis même plus capable de me contrôler, cela ira très mal. Chewing gum. Voilà ce qu'il me faut. Mais bon, dans ce cas, Miyu risque de me prendre vraiment pour un gros dépressif addictif à toute chose susceptible de me calmer. Ce qui n'est pas tout à fait faux. C'est juste que ce genre de choses n'arrive que peu de fois. Ce qui ne fait pas de moi un toxico. Enfin bref. Je lui demande si elle a passé une bonne journée. Ça n'a pas l'air de lui faire plaisir.

_ Pas dans son intégralité ! J'ai revu une personne qui ne fallait pas !

Donc une personne est vraiment venue dans ma maison. Il va falloir que je vérifie le système de vidéosurveillance... Je ne savais pas que rentrer dans ma maison était si facile. Bon. Enfin, elle a le droit de sortir de la maison, c'est juste qu'elle doit éviter de se surmener. Ça me fait peur les femmes enceintes. C'est fragile et en même temps terriblement nerveux. Alors mieux vaut ne pas la vexer. Génial. Ne pas se vexer mutuellement, belle journée. C'est problématique étant donné l'élan tragique dans laquelle lentement cette conversation s'enfonce. Nous ne sommes pas sortis... Je cherche à savoir la raison du pourquoi elle a pleurée.

_ Ce n'est rien ! Ne t'en fais pas !

Je lui offre l'un de mes nombreux regards blasés. Celui-là lui est spécialement destiné. Du genre, parle, parle, je t'écoute d'une façon ironique. Autrement dit, je ne la crois pas. D'accord, je ne fais pas dans le léger. Ça pourrait être pris à mauvais escient. Mais peu importe, je m'en fiche.

_ Je veux qu'il disparaisse...

Bon, cette fois-ci, j'ai compris. Pas besoin d'un déchiffrage. Je n'aime pas beaucoup de ses connaissances, à Miyu, mais s'il y en bien un qu'elle et moi haïssons, c'est bien son père. Les mains toujours posées sur le plan de travail, je prends une mine sévère avant d'éteindre le feu sous les pattes. J'en ai marre. J'en ai vraiment marre qu'il s'amuse à la torturer. Un père ne se doit pas d'être aussi malveillant envers son enfant. Même ma mère ne fait pas preuve d'une grande volonté pour m'obliger à rentrer. Si elle avait employée tous les moyens pour me ramener, je serais contre mon gré à la tête de l'entreprise. Mais je le serais. Or, je suis toujours ici. J'ai peur du jour où elle trouvera le moyen de me ramener à ses côtés. Ce n'est pourtant pas si dur. Me destituer de ma richesse serait déjà source de réflexion. M'expulser de la famille signerait mon retour simple et direct pour la Japon. Alors si elle trouve mieux, je ne pourrais pas même discuter. Là n'est pas la question.

J'hésite vraiment entre faire ce qu'il faut et garder mon sang froid. Or, je n'ai absolument pas de sang froid aujourd'hui. Je sers les poings pour éviter d'exploser. Subitement et sans prévenir, je m'anime violemment. Je me saisis des clés de la voiture avant de me diriger vers la porte pour prendre mon manteau et mes chaussures. Je lâche d'un air haineux :

-Je vais le tuer.

Ma phrase est tellement haineuse qu'elle est terriblement vraie. Je n'aurais jamais pu penser que j'arriverai un jour à réfléchir à comment tuer quelqu'un. Car il s'agit bien ici de quelqu'un, et pas d'un fantôme.
Tout ira tellement mieux. Miyu deviendra la gérante, il n'y aura plus aucun problème. Ce sera enfin terminé.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 22 Oct 2011 - 18:41

« Pourquoi faut-il que ça tourne toujours comme ça,
J'aimerais enfin pouvoir être libre. »

Je vais le tuer.

Ne fait pas ça.. Mon amour, tu n'es pas obligé de te battre ! Puis.. ton père risque de te haïr, si tu viendrais à le tuer ! Même s'il le mérite, je ne veux en aucun cas que tu sois blessé ou que ton père devienne comme le mien suite à ce que tu vas faire ! Même si j'ai peur justement qu'ils refusent dorénavant que je sortes avec toi, à cause de mon dés-héritage !

Ou bien enferme le à Orphéo ! Au moins, tu ne risques pas de t'accrocher avec ton père à cause de ça ! Si tu ne veux pas, j'irais le faire moi-même ! Je m'en contre fiche que ton père m'en veut pour avoir tuer ou endommager mon père ! Tant que ce n'est pas toi, qui souffre..

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Lun 31 Oct 2011 - 19:50

C'était la première fois
que je pensais à ça.

Il y a des jours où l'on ne pense pas forcément si ce que l'on fait est bien. C'est un besoin qui se fait sentir, qui réagit jusque dans les profondeurs de son être. Alors, on ne trouve plus que tuer est mal, on trouve que tuer signifie t'arracher un parasite. Pour le coup, ce n'est pas un parasite facile à enlever, et il pollue ma moitié, procurant quelques démangeaisons inhumaines. Une mauvaise personne, cette personne est une mauvaise personne, voilà ce que mon cerveau me répète continuellement. Au début, je n'y faisais guère attention, privilégiant le bon sens. Cependant, depuis les menaces de son père, je ne peux m'empêcher d'éprouver une haine profonde envers ce personnage. Tout me répugne chez lui, dans ses façons de faire. S'il avait ne serait-ce qu'un minimum de classe, il grimperai d'un infime rang. Mais ce n'est pas le cas. Et il ne pourra désormais plus se rattraper. Cet homme est tombé bien bas dans mon estime. Aussi bas qu'un puits sans fond.

Pour cette raison j'irai le tuer, il n'y a plus rien à espérer d'un homme comme lui, et la Terre sera enfin débarrassé d'un déchet. Si mes propos sont pour le moins hargneux, c'est avant tout sur une fondation forte. Lorsqu'il sera mort de mes mains, Miyaki n'aura plus à le craindre et nous seront enfin heureux. Nous serions enfin un couple tranquille, sans problèmes irrésolues. Ce serait... vraiment bien. De vraiment bon goût. J'en rêve par moments. Cependant, avant que cela n'arrive, il faut régler quelques déficiences. À commencer par les parents, des deux côtés. Ensuite, le travail. Pour en arriver à la fortune. D'ailleurs, Miyaki finit par aborder le sujet tabou.

_Ne fais pas ça mon amour, tu n'es pas obligé de te battre. Puis ton père risque de te haïr, si tu viens à le tuer. Même s'il le mérite, je ne veux en aucun cas que tu sois blessé, ou que ton père devienne comme le mien suite à ce que tu feras. Même si j'ai peur justement qu'ils refusent dorénavant que je sorte avec toi, lorsque je serai déshéritée.

Déshéritée? Elle a bien parlée de déshérité? Ai-je bien entendu ? Un souffle d'air chaud me parcoure l'échine. Cela fait l'effet d'une bombe, et je me retiens de lui sortir une tête d'ahuri. À la place, je serre les poings, le dos tourné à ma petite amie. Je ne suis pas quelqu'un privilégiant son argent avant tout, mais certainement pas quelqu'un qui se fiche de la monnaie. Il est clair que nous pourrions vivre par ma seule rentrée d'argent, et ce très bien. Mais croyez bien que lorsque l'on est habitué à vivre dans le luxe, on a du mal à s'en passer. Je passe une main dans mes cheveux, légèrement tendu. Je n'aurai jamais cru que ce sujet aurait pu me faire douter. Je secoue la tête, remettant en place mes idées. Ai-je un jour eu l'intention de rompre? Non? Alors il n'y a pas de raison que cela commence aujourd'hui. J'inspire profondément.

Deuxième problème, mon père. Il est vrai que ces deux-là possèdent une forte amitié. Je me demande comment fait mon père. Fréquenter une telle personne finit forcément par déteindre, d'un côté ou d'un autre. Pour le coup, j'aimerai qu'elle se fasse du bon côté. Mais ce n'est apparemment pas le cas. Sans doute devrais-je appeler mon père afin qu'il se décide à raisonner son « vieil ami ». Je soupire en pensant aux soucis que je me mets sur le dos. Il est sûr que sortir avec la fille d'une autre firme développée n'amène pas que de la joie, mais je n'imaginais pas sortir de ma vie tranquille aussi brusquement.

-Ça ne m'arrêtera pas, rassure-toi. Cependant, je n'en peux plus de subir sa présence continuellement à tes côtés. J'ai l'impression qu'il peut arriver à tout moment pour te tuer. Mon ange, comprends-le bien, je ne veux pas d'une personne comme lui. Ce n'est pas un homme, c'est le diable incarné!

La fin de ma phrase se solde par une exclamation, sans vraiment le vouloir. Dès qu'on parle de lui, je finis par m'énerver. C'est inhumain d'en arriver à vouloir tuer un membre proche. Pour moi, il n'est rien. Vraiment rien. Un destructeur qui ne s'arrêtera de détruire que par sa propre perte. Je me tourne vers Miyaki puis la fixe d'un regard haineux. Bien évidemment, cela ne lui est pas destiné, mais c'est clair que cela peut surprendre. Après tout, je m'énerve rarement. Et pour le coup, je ne suis pas de bonne humeur. Toujours mon manteau sous le bras, je ne bouge pas de ma place, sur le paillasson. Là, tout de suite, il lui suffit de quelques mots pour que je m'envole jusqu'au père de Miyaki. Pour une fois, je me fiche totalement de mon père. Il comprendra. Forcément. Quand bine même je me mettrait mon père à dos, j'aurai débarrassé la vermine.

_Ou bien enferme-le à Orphéo. Au moins tu ne risques pas de t'accrocher avec ton père à cause de ça. Si tu ne veux pas, j'irai le faire moi-même. Je m'en contre fiche que ton père m'en veuille d'avoir tué mon père. Tant que ce n'est pas toi qui souffre.

Je l'embrasse dès la fin de sa phrase. Elle est vraiment mignonne, à prendre ma défense alors que c'est elle la personne en danger. Et puis Orphéo reste une organisation, pas une entreprise secrète qui exécute les ordres sous réserve d'argent. Nous n'avons aucun preuve sur l'identité de son père, quand bien même il serait sorcier noir. Et s'il est connu, Orphéo se méfiera doublement. Et Miyaki risque d'être inculpée, en tant que fille, dans une affaire qui ne la concerne pas. De plus, elle risque aussi de m'embarquer dedans, et je pourrais bien y perdre mon job. Je connais suffisamment Orphéo pour savoir qu'ils restent méfiants avant tout. Il n'y a pas de gentils, et ils ne nous croiront pas forcément si nous leur expliquons la situation de Miyu. Après tout, son père doit bien savoir jouer la comédie. Il pourrait faire subir à Miyaki de bien tristes sorts, par le biais d'Orphéo.

-Non, ce n'est pas une bonne idée. Si nous devons faire quelque chose contre ton père, il ne faut pas passer par l'organisation. Tu ne sais pas encore de quoi ils sont capable. Tu pourrais être entraînée dans un débat qui te dépasse.

Alors, oui, chéri, restons en-dehors de tout ça, et prions pour que l'on ne remarque rien. Et puis, un dirigeant d'entreprise assassiné, ça fait forcément des vagues. Ce sera dur, mais il va falloir réfléchir. Réfléchir à un meurtre... c'est d'un morbide, et avec Halloween qui approche.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Lun 31 Oct 2011 - 20:35

Je l'ai bien ressentis au moment ou j'ai parlée du sujet « tabou », il a eux du mal à l'accepter. Cependant il ne doit pas s'en faire, ma mère et les avocats s'occupent de régler le problème dans les plus bref délais, essayant de mettre mon père comme « coupable ». Avec toutes les preuves qu'ils ont, il ne devrait pas y avoir de soucie pour l'enfermer et ainsi remettre mon compte bancaire au niveau qu'il était auparavant. Je lui fais confiance, ma mère est forte et s'est toujours battue pour moi. Sans elle, je serais encore boulimique et anorexique. Oui car il faut le dire, après tout ce que m'a fait mon père, c'est normale de sombrer. J'ai tentée les tentatives de suicide, les mutilations, je suis tombée dans l'anorexie et la boulimie.. Je faisais des crises de pleures, en ne dormant pas la nuit. A présent, j'en suis heureuse que tout ça, c'est du passé.

C'est vrai, tant qu'il sera en vie, ma vie est en danger comme la sienne. Mais faut aussi comprendre que son but est bien de le tuer pour me faire souffrir et que j'ose l'acte réellement « le suicide ». Mais rien ne nous arrêtera.. Je compte me battre moi aussi pour avoir mes biens et le voir devant mes yeux souffrir comme il me l'a fait. Certes, ce n'est pas vraiment moi qui parle mais Miyoko, mais en même temps, ni l'une ni l'autre n'a vraiment aimée mon père. Même si elle est le portrait que mon père aurait voulu que je sois, Miyoko est avant tout le côté de moi, que je déteste.. « ma colère ». Mon père n'est certainement un homme, cela depuis le début de ma naissance.. Il est le diable réincarné.. Un monstre qui veut que son seul enfant devienne comme lui. Mais cela n'arrivera jamais. D'ailleurs, j'ai réussis à contrôler Miyoko, je ne sais pas si je vous l'ai dis, mais c'est très utile.. Quand je suis en colère ou envie d'utiliser une dose de magie incroyable, je sais que je peux compter sur elle, à présent.

_Ça ne m'arrêtera pas, rassure-toi. Cependant, je n'en peux plus de subir sa présence continuellement à tes côtés. J'ai l'impression qu'il peut arriver à tout moment pour te tuer. Mon ange, comprends-le bien, je ne veux pas d'une personne comme lui. Ce n'est pas un homme, c'est le diable incarné!
_ C'est que maintenant que tu le réalises.. Rita n'est pas un homme, il est né d'une famille de sorcier noir.. Mmh ! Il a voulu que je devienne comme lui, mais dommage pour lui.. Le bien remporte toujours ! Dis-je sous l'influence de Miyoko qui est en moi.

Elle sait beaucoup de chose sur lui, même si je l'avais entendu de ma mère et de ma tante. Mais à présent tout est clair, le jour de ma naissance son mauvais côté est revenu. Peut être que tout cela est ma faute après tout. Si je ne serais pas née, il aurait été rester l'homme qu'il est, et ma mère aurait été heureuse avec lui. On ne le saura jamais, malheureusement. Cependant vue que Miyoko n'est plus, faut que je l'avertis du but réel de mon père, pour ne pas qu'il soit inconscient avec qui il se bat. C'est un combat définitif, si l'un ne meurt pas, la conflits ne se terminera jamais. D'ailleurs juste en repensant à ça, une larme glisse sur mes joues. Je ne veux pas le perdre, je ne veux pas que mon père le tue. J'ai comme une boule dans la gorge. Pourquoi faut-il qu'il y est une fin à chaque histoire et que tout simplement, une histoire paisible et heureuse comme tout le monde. Forcément avec moi, c'est impossible. Après tout, je suis Princesse et héritière d'une immense fortune, qui n'est plus à moi à présent...

_ Mon amour.. Mon père.. C'est ce qu'il veut, que tu te bats contre lui.. Il compte te tuer pour que je met fin à mes jours après.. Il n'attend que ça depuis le début ! Répliquais-je par la suite en détournant la tête.

Ou bien ma deuxième idée allait évité que ce conflit entre deux hommes ne finissent en sang. Mais apparemment cela serait une mauvaise idée. Je souris très peu à se baiser que j'aurais aimée prolonger, mais ce n'est pas vraiment le moment. On a des choses plus sérieuses. Mais apparemment on ne peut compter sur personne, ni sur eux, à moins d'être impliquer et être incarcérer avec lui et encore plus me pourrir la vie que ceux qui fait déjà. En plus, il aurait toutes les occasions pour me brutaliser et me violer... pour me punir ! Alors oui, je comprends aussi le but de ne rien dire. Mais comment allons-nous faire.. Pour le battre surtout, qu'il ne veut pas que je me bat, mais juste Ren. Je m'en fou, j'irais me battre aussi. Je ne veux pas le laisser seul contre lui. On est ensemble, alors on fait tout ensemble. Même si j'ai le bébé, cela ne m'arrêtera pas, et pire même Miyoko, plus les nerfs de femme enceinte, égale une fureur indestructible. Alors une raison de plus, pour aider mon amour, si j'ai la rage de vaincre.

_ Non, ce n'est pas une bonne idée. Si nous devons faire quelque chose contre ton père, il ne faut pas passer par l'organisation. Tu ne sais pas encore de quoi ils sont capable. Tu pourrais être entraînée dans un débat qui te dépasse.
_ Alors nous le tuerons ensemble ! Il est hors de question que tu y ailles seul ! Je m'en fou du bébé, tu comptes plus que l'être que je porte ! Tant que nous serons ensemble, il peut rien nous arriver ! Rajoutais-je à ses paroles en lui prenant sa deuxième main dans la mienne et le fixant amoureusement.

Dorénavant, je ferais tout avec lui. Même si cela va impliquer les médias vue la mort d'un être au pouvoir comme mon père. Mais je mentirais comme il joue aussi bien la comédie et dirait que je reprendrais son entreprise. J'y suis obligée et cela me fera gagner d'avantage d'argent et rattraper le retard que j'aurais maintenant. Bon ca va être dur la vie de château, l'orphelinat et la célébrité, mais je gérerais tout comme une grande fille.. Et on pourra enfin dire qu'on aura une vie paisible. Il faut absolument qu'on y arrive !

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Mar 1 Nov 2011 - 16:11

On s'en fiche,
On verra plus tard

Je ne peux m'empêcher de penser à cette vie que nous aurions lorsque l'homme qui cauchemarde les rêves de ma petite amie disparaîtra. Bien sûr, il y aura tout le temps quelqu'un pour se mettre en travers de notre route, mais pas à ce point-là. Pas au point de tuer sa propre fille. Ce sera un homme fou de moins sur Terre. Il ne pourra plus sévir, ce sera terminé. Mais je réfléchis, réfléchis à u moyen de me débarrasser de lui sans faire intervenir Miyu, sans faire intervenir quiconque. C'est un combat qui se veut singulier, au corps à corps et à un contre un. Uniquement. Alors, je ne laisserai prendre part à personne. Personne n'a le droit d'interférer dans cette chose ignoble mais obligatoire. J'ai envie de pleurer, presque. C'est rare, très rare même. Mais j'en ai marre, et ces larmes seraient un condensé de rage et de haine, pas de tristesse.

_ C'est que maintenant que tu le réalises.. Rita n'est pas un homme, il est né d'une famille de sorcier noir.. Mmh ! Il a voulu que je devienne comme lui, mais dommage pour lui.. Le bien remporte toujours !

Ça ne m'étonne même pas. Cependant, cela signifie aussi que Miyaki possède du sang de sorcier noir dans les veines. Et ça pourrait devenir problématique si Pandora venait à le découvrir. Utiliser la magie noire par inadvertance dans l'orphelinat pourrait déclencher une pagaille innommable, et je doute que Miyaki puisse y faire grand chose sous l'effet d'une colère quelconque. Et le bébé n'arrange rien. Je ne sais plus quoi faire. Chaque seconde, je change d'idée, et chaque seconde, je dois tout reprendre de zéro. Vous imaginez l'effet d'une minute ? Un mal de crâne incroyable. Voilà ce qui arrive. Je soupire et repense au repas qui attend sur le gaz éteint. Mangeons avant toute chose. Histoire de reprendre des forces. Je retire mes chaussures.

_ Mon amour.. Mon père.. C'est ce qu'il veut, que tu te bats contre lui.. Il compte te tuer pour que je met fin à mes jours après.. Il n'attend que ça depuis le début !

Un sourire carnassier s'étend sur mes lèvres. Me tuer ? Sait-il vraiment à qui il s'adresse en parlant de « tuer » ? Je ne suis certes pas indestructible, mais je n'ai pas non plus la taille d'un insecte. Loin de là. Avant de parler de tuerie, parlons d'abord de combat. D'accord, il a l'intention de me tuer, et j'ai l'intention de le tuer. Ensuite ? Nous verrons lequel des deux aura raison. Sauf que les deux ne pourrons pas témoigner à la fin. Ou bien, quelques secondes avant la fin.

-Qu'il vienne, je l'attends. On ne me tue pas si facilement.

En plus, on a droit à une rime. Quel poésie pour une chose aussi violente qu'une meurtre. Mais cela n’envenime pas les choses, au contraire, il les rend plus douces. J'aimerai pouvoir discuter avec lui à présent, m'expliquer pour régler ça autrement que par la force. Mais il semble que cela ne servirait à rien, et j'en suis sûr depuis longtemps. Ça ne sert à rien de rêver avec des énergumènes comme lui. Rita...

_ Alors nous le tuerons ensemble ! Il est hors de question que tu y ailles seul ! Je m'en fou du bébé, tu comptes plus que l'être que je porte ! Tant que nous serons ensemble, il peut rien nous arriver !

À nous voir tous les deux de l'extérieur, sans comprendre les paroles, on pourrait penser à un film. Tout est exagéré, on plonge presque dans la comédie. C'est tellement actif que je ne peux pas m'empêcher de pouffer légèrement. Ridicule. Les nerfs ont-ils lâchés ? Ou bien, c'est simplement un moyen de décompresser ? Je n'en sais rien, mais en tout cas, je rigole bien. Miyaki qui se fiche du bébé, elle est bien bonne celle-là. Nous ferons ce que nous devrons faire lorsque l'enfant sera né alors, ou bien très rapidement. Cela dépendra de beaucoup de choses. Je me suis précipité, et voilà où ça me mène. Quelle idiotie. Je lui embrasse le front avant de me diriger vers la cuisine, où je sors deux assiettes.

-Nous verrons ça plus tard, mangeons d'abord un morceau. Inutile de se précipiter, ça ne nous mènera qu'à notre perte.

Et je le sais en connaissance de cause.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Mar 1 Nov 2011 - 17:16

_ Qu'il vienne, je l'attends. On ne me tue pas si facilement.
_ Hors de question ! Je te jure que s'il arrive à te tuer, je te ressusciterais, et que je te tuerais de mes propres mains, est-ce que c'est clair Monsieur Takahata ?! prononçais-je d'un ton ferme et clair.

Et je ne rigole pas avec les mots, certes mon père est noir mais je ne le suis pas. Mais quand je suis en colère, je risque de déclencher une tempête monstrueuse, comme l'autre fois.. Alors qu'il n'essaie même pas de facilité la tache à mon père ou même de l'aider à se blesser.. Sinon je vais le chercher là bas par la peau des fesses et j'étripe comme un poulet. Quand je dis que je le veux vivant.. Je le veux vivant. Et non à moitié mort ou souffrant. Toute façon, j'ai dis que j'allais avec lui, j'irais avec lui.. Je veux m'assurer que tout ira bien dans les meilleurs des mondes. Bref, il comprendra avec le ton de ma voix que mes paroles ne sont pas à prendre à la légère. Je ne veux pas le perdre, alors s'il s'amuse à me donner des frissons ou à m'inquiéter d'avantage.. Je le tue ! Même si ça j'avoue que c'est impossible car je l'aime trop, mais il m'aura bien compris.. Je trouverais un moyen pour lui faire comprendre la leçon comme « partir une semaine dans un hôtel. » Comme ça il ne pourra pas me voir, ni m'entendre, ni même me toucher. Et tac.

Manger ? Ah hors de question.. même après le mariage de mon amie. Ils ont bien vue que même après ce qui vient de se passer, je ne mange presque rien. J'y peux rien, je suis habituée depuis toute petite à un règlement alimentaire stricte que je me suis imposée. Mes parents ou dirons nous ma mère n'a rien à voir là dedans, c'est la première à me faire suivre et à me forcer à manger pour ma survie. Et quand elle a su que j'étais enceinte.. Apocalypse, elle a voulu absolument que je mange beaucoup « pour deux ». Le médecin lui a dit que pour ma santé et la sienne, il faudra que je mange pour deux. Première réaction suite à la nouvelle, bouche bée, et hochement de la tête.. Oui, il est hors de question que je mange pour deux, déjà que je ne mange pas pour eux. Et n'appelez pas ça de la boulimie ou anorexie, à ne pas confondre, c'est pas une maladie c'est ma vie, okey. Je veux juste être mince pour plaire, ce n'est pas trop demander.

_ Nous verrons ça plus tard, mangeons d'abord un morceau. Inutile de se précipiter, ça ne nous mènera qu'à notre perte.
_ D'accord ! Mais je ne mange pas.. Pas d'appétit ! avertis-je de mon état.

Je fais une légère moue pour ne pas qui me force à manger, car je refuse. Je ne suis pas une machine à manger mais à vivre.. Autrement dis, je ne mangerais pas pour deux, car c'est beaucoup trop et inhabituel pour mon petit corps de Princesse. J'espère que ça va marcher, sinon je vais vomir mon repas, et ce n'est pas une maladie, c'est juste que j'aime pas manger énormément.. Je ne suis pas américaine. Oui parce que les américains mangent comme des porcs et que les porcs ca mangent le double de ce que c'est. Je ne sais même pas comment ils font. Ils me dégouttent.. Je ne pourrais jamais vivre là bas. Que de la nourriture grasse et dégoûtante, berk... Même si ma mère a abandonnée, je me demande si le professeur en face de moi, va abandonner au bout du premier mois. Je suis forte pour décourager les gens à manger, je sais très bien jouer la comédie, et en plus de ça, quand je m'énerve ça pète du feu donc du coup comme ils ont pas habitude, ca les surprend et les calment, c'est fou non. Moi je dirais plutôt pratique dans ce genre de situation ou ta famille t'encourage à grossir et devenir grosse.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 5 Nov 2011 - 14:46

Manger ou ne pas manger,
telle est la question

Oui, je n'ai pas peur de M. Yuuji. S'il se décide un jour à venir me voir, il me faudra beaucoup de sang froid pour ne pas déclencher une bataille. Je garde un mémoire une possibilité pour que son père reprenne un minimum d'humanité et ne souhaite pas régler le compromis par la violence. Je l'espère, mais je commence moi-même à perdre patience. La patience n'étant elle-même pas très développée dans mon cerveau humain. Voilà le problème.

_ Hors de question ! Je te jure que s'il arrive à te tuer, je te ressusciterais, et que je te tuerais de mes propres mains, est-ce que c'est clair Monsieur Takahata ?!

Je recule légèrement sous l'effet de la surprise. Cependant, mon visage garde son air naturellement neutre. Je fronce peu à peu les sourcils, pas vraiment décidé. J'ai une attitude d'égoïste, oui. Je l'ai toujours eu. Mais puisqu'une femme est à présent dans ma vie, avec en bonus un futur gosse, je vais devoir changer rapidement d'attitude. Tous dans mes manières prouve que je n'arrive pas à me décider : vieux tic de passer la main dans mes cheveux, expression de la bouche, yeux en l'air. Finalement, je finis par pousser un long soupir. Soupir qui annonce ma capitulation directe. Capitulation, qui, en fin de compte, n'est pas si mal. Si je veux penser pour plusieurs, je vais devoir m'y faire. La responsabilité, je n'aime pas ça. Alors faisons tout pour l'éviter.

Je reviens vers la cuisine l'air décidé. Puis débute une nouvelle conversation. Oui, la nourriture, c'est un très bon sujet. Les préférences culinaires et les nouveauté, c'est passionnant ! Bon, en vérité, il est vrai que je n'y accorde qu'un intérêt secondaire. Je souhaite juste changer de sujet le plus rapidement possible.

_ D'accord ! Mais je ne mange pas.. Pas d'appétit !

Je regarde avec déprime les deux assiettes que j'ai machinalement posé sur le plan de travail. Est-ce que je dois encore soupirer ? Ma flemme refait un curieux retour. Je n'ai pas envie de ranger l'assiette. Excuse pour dire que : Miyaki, tu dois manger. Et que tu pourras remuer toute la maison. Mais tu mangeras. Et je ne veux pas de non. Un point c'est tout. C'est moralement sans tenir compte des paroles de ma petite amie que je poursuis mon geste. Moi, j'ai faim, et malgré moi, je n'aime pas trop sentir la cigarette. Ça... pue. C'est tout. Je mets donc une fine portion chez Miyaki, et une beaucoup plus grosse chez moi. Je sors couverts et serviettes et mets le tout à table. Je connais bine le régime alimentaire de Miyaki, et même si elle mange peu, je souhaite qu'elle mange. Sinon, ce sera la première à se plaindre des carences du bébé. Le fer, le magnésium, le calcium, tout ça il faut en prendre.

Je m'assoie sur la chaise et observe simultanément Miyaki et le plat face à mon assiette. Je repose mon regard sur ma petite amie. D'un air pire qu'insistant. Je croise mes mains au-dessus de mon menton en prenant appui sur les coudes posés sur la table. Je ferme les yeux. Compte jusqu'à trois. J'ouvre les yeux. Miyaki a très bien compris, amis elle continue de refuser. Je hausse un sourcil. C'est un dialogue de sourd qui s'engage, mais je vais le tenter. J'ai l'habitude de faire face à des adolescents rebutants. Alors je devrais pouvoir m'en sortir avec une femme enceinte. Je ferme de nouveau les yeux, avant d'ajouter :

-Je n'aime pas gâcher de la nourriture.

Et tu dois manger. Et pour une fois, ce n'est pas accessoirement. J'ai pas le droit de m'en faire pour le gosse, parce que je suis censé détester ça, mais j'avoue que plus le temps s'écoule, et plus je vois grossir le bout du ventre de Miyaki. Et ça me stresse. Pire qu'un stress, c'est une grosse saloperie.

-Miyaki, tu dois manger. Et ton gosse aussi. Je suis sûre que tu vas te plaindre plus tard quand il aura des carences. Et ce ne sera pas faute de te répéter inlassablement que tu ne t'es pas suffisamment nourrie.

En gros, laisse tomber ton régime et mange. Je te fais un cadeau, je ne t'ai pas beaucoup servi. Mais comme je vois, en ouvrant mes yeux, que tu n'as pas bougé d'un pouce, j'ajoute, fixant brutalement mes prunelles dans les tiennes :

-Je ne mangerai pas tant que tu ne le feras pas. Et j'ai faim. Alors mange.

Et c'est un ordre, Mlle Yuuji.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 5 Nov 2011 - 15:27

La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sans_t18

La lettre des Souvenirs; Chapitre I A_mits11

_ Je n'aime pas gâcher de la nourriture.

Ben tu n'avais qu'à pas poser l'assieste sur la table sans me demander mon avis. Je suppose que monsieur a la flemme de se lever pour la remettre et va m'obliger de manger comme ma mère. Les chats s'est pire que des hommes. Quoique là c'est un mélange des deux, donc ça fait flemme x3. Moi je suis loin d'être fainéante, donc ça va changer avec moi. Puis il peut garder pour demain, ce n'est pas le problème, ma mère fait souvent ça.. de refaire un nouveau plat avec de la nourriture de quelques jours. Ce n'est pas mauvais même délicieux, donc qu'il arrête de râler avec son gaspillage, car on peut garder et le manger un autre jour. J'avoue que je n'ai pas manger énormément au mariage, mais j'ai mangée.. Et ça fait que deux jours quoi, c'est rien.. J'ai habitude de me faire pire que ça.. Roow, c'est qu'il m'enquiquine, le chaton là !

_ Miyaki, tu dois manger. Et ton gosse aussi. Je suis sûre que tu vas te plaindre plus tard quand il aura des carences. Et ce ne sera pas faute de te répéter inlassablement que tu ne t'es pas suffisamment nourrie.
_ Je croyais que tu n'aimais pas les enfants, Monsieur ! Mais ne t'en fais pas, je mange.. mais aujourd'hui je n'ai pas faim ! Je me plains plus depuis un certain temps, d'abord !

Depuis quand le chat s'inquiète-t-il pour l'avenir d'un enfant qui n'accepte pas encore, dis-moi hein. Puis il ne va pas se mettre à dos contre moi juste pour de la nourriture. Il va être pire que ma mère, je le sens.. à vouloir justement que je mange le double pour l'enfant vue qu'on est deux pas un à présent. Ce n'est pas possible. Mais ne croit pas que ça va être tes beaux yeux de félins qui vont me faire craquer. Attend toute ta vie, je ne mangerais pas aujourd'hui. Je n'ai pas faim, je n'ai pas faim. En faite, j'aurais faim.. mais c'est le besoin du bébé, donc ça serait plutôt des fraises qu'autre chose.. D'ailleurs, j'aimerais bien dire, qu'il n'a qu'à m'apporter des fraises, s'il veut que je grossisse à vue d’œil. Puis peut être qu'il ne le sait pas justement mais si je mange trop.. pour moi, ca me donne envie de vomir et mon corps va être habituée à rejeter ces aliments, donc ça revient au même.

_ Je ne mangerai pas tant que tu ne le feras pas. Et j'ai faim. Alors mange.
_ Alors toi mange ! Tu n'y arriveras pas ! Je tiens de mon père pour ce caractère... Puis peut être que tu ne le sais pas, mais si je mange une certaine quantité.. ca me donne envie de vomir donc ca finira au toilette coute que coute.. Ce n'est pas une maladie, loin de toi l'idée.. Mais mon corps a appris à accepter le peu de nourriture.. et si on change, il ne va pas aimer !

D'ailleurs en parlant de vomir, je sens que ça revient.. Je pose ma main sur la bouche et court au toilette pour rendre. Les nausées matinales, vive la grossesse dite moi.. Pas une fois, mais deux fois.. Encore une fois, ca me donne pas envie de manger.. Les nausées ! Je peux manger tout à l'heure si ca lui fait plaisir, mais là j'ai vraiment mais vraiment pas envie de manger. Et il aura beau me forcer en me le mettant devant les lèvres ou faisant comme un enfant avec « une part pour maman », ben justement ça n'aura aucun effet. Puis il a de la chance d'être un homme, pas de nausées matinales, pas de règles, rien qui le ferait dégoutter d'être ce qu'il est.. Nous on a tous les malheurs du monde, en clair..

_ Je déteste la grossesse.. Vous avez de la chance les garçons, pas de règles, pas de grossesse.. A croire qu'on est maudite !

Je me lève en baillant, oui ça me fatigue tout ça.. En plus, je dois faire une répétition pour ma chanson, dont j'ai encore un concert à faire. Vive la vie de célébrité quand on est une femme enceinte et qu'on est faible. Mon père a tous les avantages là. Bref, je suis arrivée devant la porte de la cuisine, et finalement.. Juste parce que je sais qu'il est borné et qu'il ne mangera pas si je ne mange pas, comme ce n'est pas des paroles en l'air et que je l'aime. Un tout petit effort.. mais je vais réellement avoir du mal. Je m'assois sur la chaise, en regardant l'assieste avec un air dégoutte comme d'habitude. Puis commence à trier ce que je mangerais en premier et ce que je mangerais en dernier, tout en sentant le regard de mon homme. C'est bon je vais manger, pas la peine de faire Renoudator.

_ Un peu alors ! Juste pour te faire plaisir.. d'accord !? Mais j'aurais préférée les fraises o/

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 5 Nov 2011 - 19:08

C'est pas bon de parler,
la bouche pleine.

Je suis borné, mais j'ai de bonnes raisons, alors on excusera. Et même si on m'excusera, j'aurai au moins réussi à lui faire manger trois pâtes. Ce qui, malgré tout, est une bonne chose. La prochaine fois, je ferais des raviolis comme ça, elle mangera de la viande aussi. Si elle commence à devenir végétalienne, je ne pourrais plus rien faire. Et après, c'est le gosse qui va en souffrir. Je sais ce que c'est d'être en carence quand on est petit. C'était mon cas. Je manquais de calcium et j'ai dû prendre plein de compléments alimentaires pour grandir comme les autres sans avoir des problèmes d'articulations. Il faut avouer qu'avoir ce genre de problème n'est pas génial. On a plutôt tendance à dire ça pour des vieux. Mais bon, maintenant c'est terminé. Alors, bon, oui, pour une fois, je m'en fais pour le gosse. Et notamment pour la santé de ma petite amie. Parce qu'elle râlera quand il sera né. Et je veux pas d'une râleuse avec moi.

_ Je croyais que tu n'aimais pas les enfants, Monsieur ! Mais ne t'en fais pas, je mange.. mais aujourd'hui je n'ai pas faim ! Je me plains plus depuis un certain temps, d'abord !

Je fronce de nouveau les sourcils. Ce que j'entends, n'est-ce pas une excuse ? Elle dérive sur le gosse alors j'ai à peine parlé de lui. Et je ne veux pas que tu me sortes « je n'ai pas faim ». Ça, c'est les enfants qui le disent. Alors, s'il te plaît, pas d'excuse. D'un côté, ça m'amuse de la torturer. Parce que je sais que je gagnerai à al fin. Nous sommes deux caractères dominants, mais l'avantage, c'est qu'on ne se marche pas sur les pieds. C'est rare, mais ça marche. Et j'espère que ça durera encore, même quand le... gosse sera né. Comment je vais assumer ça ? J'en sais rien. Terriblement rien. C'est étrange de se penser père. Et moi, pour le coup, je suis pas, mais alors pas du tout près à l'assumer. Mais ne retournons pas sur ce sujet, il est suffisamment tabou. Je reste les yeux rivés sur Miyaki.

_ Alors toi mange ! Tu n'y arriveras pas ! Je tiens de mon père pour ce caractère... Puis peut être que tu ne le sais pas, mais si je mange une certaine quantité.. ca me donne envie de vomir donc ca finira au toilette coute que coute.. Ce n'est pas une maladie, loin de toi l'idée.. Mais mon corps a appris à accepter le peu de nourriture.. et si on change, il ne va pas aimer !

Je soupire, jusqu'au moment où Miyaki coure jusqu'aux toilettes. Je déduis l'endroit par la vivacité de ses pas. Je commence à avoir l'habitude. Au début, je courais partout pour lui faire plaisir mais je me suis rapidement retrouvé étalé sur le canapé, exténué. J'ai donc compris que les femmes enceintes, ça souhaite tout et n'importe quoi. Voilà pourquoi je reste assis, sans bouger, en attendant que Miyaki revienne de sa gerbe. Ne croyez pas que je m'en fiche. Ne pas bouger pour moi, c'est une façon de décompresser. Vous voyez, en ce moment, ce que je vois, c'est le gosse qui est train de bousiller ma petite amie de l'intérieur. Et ça franchement, j'ai beaucoup de mal à l'accepter. De nombreuses fois, j'ai eu envie de maudire l'enfant, mais toujours et encore, je me repose sur l'idée que Miyaki le voulait à tout prix. Une façon de faire tout reposer sur ses épaules, je l'avoue oui. Ne pas se rendre coupable. Concernant le repas, ce n'est pas difficile de reprendre un régime alimentaire comme tout le monde. Il suffit d'augmenter lentement la dose. Quand on vomit, c'est parce que l'estomac est trop petit pour la dose de nourriture ingurgitée. Mais si on mange de plus en plus, l'estomac grandit doucement. Mais ça ne veut pas dire qu'on grossit. Tiens, Miyaki reviens.

_ Je déteste la grossesse.. Vous avez de la chance les garçons, pas de règles, pas de grossesse.. A croire qu'on est maudite !

Vas-y soupire, baille, fais ce que tu veux, mais mange. Je t'en prie. Je vais pas utiliser les vieilles méthodes pour bébé, je suis certaine que tu es bien plus grande que ce que je pense. J'espère. J'inspire. Les femmes ne sont pas maudites, elles portent beaucoup de choses, mais les hommes ont aussi leur désavantages. L'humain en soit n'est pas parfait. Les hommes meurent plus tôt en général que les femmes. Ce n'est pas négligeable. Je souris. Enfin, elle se décide à manger. Aussitôt, je m'empare de ma fourchette. Eh oui, on est en pays occidental, on mange avec la fourchette. J'avoue que j'ai eu du mal quand je suis arrivé ici, mais comme je mangeais souvent à la cantine de l'orphelinat, j'ai dû m'y habituer. Mais heureusement, avec Takeji dans le même état que moi, ça ne m'a pas posé trop de problèmes. Maintenant, je n'arrive plus à me passer de la fourchette et du couteau. Il faut croire que c'est quand même plus pratique. Je mange de temps en temps avec les baguettes, ça dépend. Bref, là n'est pas la question. Je commence à manger.

_ Un peu alors ! Juste pour te faire plaisir.. d'accord !? Mais j'aurais préférée les fraises o/

Je bloque mon mouvement. Puis observe Miyaki avant de prendre ma bouchée. Des fraises ? Je dois noter le fait qu'elle veule des fraises ? Ou non ? Je ne suis pas expert au niveau de la saison des fruits, mais je peux dire que les fraises, c'est en février. Par-là en tout cas. Tout l'opposé. Et maintenant, elles doivent pas être très bonnes. Venir de loin. Donc c'est cher. Je mange la moitié de mon repas sans attendre que Miyaki ne s'attaque au sien. Je pose la fourchette sur le bord de l'assiette, avant de répondre :

-Tu n'aurais pas pu choisir un autre fruit ? Les fraises, c'est en début d'année. Mais merci de manger, tu peux tout manger, je ne t'ai pratiquement rien mis.

Et c'est le cas. Une dizaine de pâtes se battent en duel. L'équivalent d'une louche. Et je lui ai mis la plus petite partie de viande. Ce n'est pas le bout du monde. Bon, maintenant, j'ai bien une question à poser, mais reste à savoir si je la pose. Amen, voyons, ce que ça donnera.

-À propos du gosse, c'est quand ta prochaine échographie ?

Ces choses-là aussi, c'est flippant...

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 5 Nov 2011 - 20:42

La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sans_t19

La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sans_t20

_ Tu n'aurais pas pu choisir un autre fruit ? Les fraises, c'est en début d'année. Mais merci de manger, tu peux tout manger, je ne t'ai pratiquement rien mis.

Malheureusement le fruit des femmes enceintes est « la fraise ». Enfin ça dépend, certaines ce n'est pas un fruit mais du chocolat. D'ailleurs ne me parlait pas de chocolat, ca me donne envie d'en manger, c'est affreux. Voilà que je pense comme des américains, manger, manger, manger. Oui vous avez compris, j'ai peur de grossir en étant enceinte donc je me prive de manger. Mais je ne veux pas être grosse et repoussante. Puis Ren après va me repousser parce que je ne serais plus attirante et belle. Alors il aura une raison de me tromper ou d'aller voir ailleurs. Ah non faut pas que je pense à ça. Sinon à part ça, tu peux en trouver des fraises aux supermarché du coin. Les fruits se font exporter jusqu'en Écosse à présent. Mais j'irais m'en chercher toute seule, à près tout ce n'est pas loin et ce n'est pas le bébé qui va m'arrêter. Cependant je sens que je vais me faire taper sur les doigts. Parce que je ne dois pas m'épuiser et que je dois me reposer.. Mais je vais me sentir inutile si je ne fais rien à l'intérieur. Même hier, Lestat a fait son retour sous les ordres de ma mère pour qu'il s'occupe de tout dans la maison. Mais je lui ai dis que Ren m'aiderait, qu'elle ne devait pas s'en faire, mais c'est plus fort qu'elle après tout, elle est forcée à être « mère poule » et s’inquiéter chaque fois pour moi. D'ailleurs faut que je lui en parle là de suite..

_ Le supermarché ont des fruits exporter de d'autre pays à présent ! Je vais manger, c'est bon.. -râlais-je en faisant une mine boudeuse- Au faite, ma mère sous les ordres du médecin qui a dit « du repos, du repos et ne pas faire des efforts » à demander à Lestat de s'occuper de moi ! Je lui ai garantis que tu t'occupais de moi ! Mais je crois qu'elle est persuadée que tu es un chat paresseux et fainéant ! -dis-je en rigolant légèrement, mais en même temps, elle n'a pas tord- Elle a le stéréotype du chat, je crois.. Elle est persuadée que tu es comme ces félins, en même temps... -rajoutais-je en rigolant légèrement.

Je viens me lever doucement pour m'asseoir sur lui, puis vient embrasser ses lèvres avec amour. Loin de toi de croire que je suis contre ton caractère, ce qui fait que tu es comme.. fait ton charme. Puis j'ai habitude, donc ça ne me gêne pas. Mais c'était drôle de voir comment ma mère a dit ça, en soupirant, croyant que tu étais le chat par excellence. Bien sur, je lui ai garantis le contraire, mais je n'ai pas pu m'empêcher de rire à l'occasion, c'est tellement rare quand ma mère est comme ça, que j'en profite. On a bien ris un moment, mais cependant cela n'empêche pas qu'elle te trouve parfait tout comme moi. Oh tient au faite, je n'ai pas finis de manger, allez let's go. Je vais en profiter pour manger sur lui, ce n'est pas grave. Tant qu'il ne dit rien, je peux en profiter non. Et un tout dernier petit truc à rajouter.. C'est qu'il est très confortable alors il ne faut pas négliger mon confort. Surtout pas sinon le médecin va être furieux. -ris- Avant de prendre mes couverts ici et de finir mon assieste, je fixe un long moment mon amour. Qu'est-ce qu'il est parfait, beau, sexy.. et je le tue s'il me trompe. Non mais je sais que les hommes comme ça, sont désirés des femmes, donc je me méfie même si j'ai entièrement confiance en lui, n'oubliant pas avant tout que c'est un homme..

_ À propos du gosse, c'est quand ta prochaine échographie ?

Combien de fois, je lui ai déjà dis que voilà.. à la place d'être vulgaire et dire gosse, d'appeler le nourrisson qui est dans mon ventre « l'enfant » ou encore « bébé » mais il aime tellement ce mots, que je le vois bien marié avec lui. Puis pourquoi il veut savoir, j'en suis qu'en plus ça doit lui faire peur. Et je sais très bien à combien de mois, j'en suis. 4 mois, et j'entame le 5 mois avec le mois de Novembre. Au faite, j'y pense maintenant.. Bientôt Noél, je me demande s'il voudrait le fêter avec l'orphelinat ou moi.. Parce que ma mère tient à son principe de fêter Noél dans un pays près du Pole Nord, sans y être.. et j'aime bien car cela me détend et m'amuse et ça me permet d'inviter des amies, donc Maiko, BoA et être en famille. Ca me ferait énormément plaisir, s'il pouvait venir là bas. Car être seule, ça ne va pas m'encourager à manger ou profiter des vacances. Surtout que depuis un moment c'est « Qu'est-ce que tu veux pour Noél ? » ou encore « Oh tu voudrais pas des habits pour ton enfants ? Tu me diras le sexe du bébé! ».

_ Dans deux trois jours pourquoi ? Mais de toute façon ne compte même pas fuir.. Je comptes sur toi pour être là.. Je serais énormément déçue, si tu ne viendrais pas ! Puis cela te permettrait de savoir si c'est une fille ou garçon ! -informais-je mon chéri avant de l'embrasser une nouvelle fois-

Je ne sais pas si c'est une bonne chose de le savoir, ca cache la surprise. Mais j'aimerais le savoir tout de même, c'est palpitant.. Puis je n'ai pas encore poser la question « qu'est-ce que tu veux pour Noél ? » même si après il le serait, je ferais en sorte de lui offrir le double sans qu'il le sache, aux moins il sera quand même surpris. Mais je ne sais pas comment entamer la conversation, c'est assez complexe.. sachant que je passerais d'un sujet à l'autre, sans raison.. Et il va encore se faire des idées, que je passe du cop à l'âne sans raison. Mais bon, je veux savoir tout de même. Alors bon, je commence pour le moment à finir mon plat, comme ça sa sera fait. Et j'espère trouver une solution pour ce soucie de... conversation spécial.

_ Mon amour.. Je sais que c'est un peu bête comme question.. Mais j'aimerais savoir ce qui te ferait plaisir pour Noél ? Eto.. si tu souhaitais le fêter avec moi ? -demandais-je en me titillant les cheveux, un peu gêner de parler de ça, maintenant.-

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Dim 6 Nov 2011 - 22:00

M. le chat,
oui c'est moi.

C'est bien, elle se décide à manger. Cela m'arrache un sourire. Un vrai sourire. C'est bien si j'ai un peu d'autorité. Au moins, je l'empêche de s'empêcher de manger. C'est vrai que j'accorde beaucoup d'importance au physique, mais je l'aime, même si elle devient grosse à cause du bébé. C'est son caractère, après tout, qui m'a approché d'elle. Et maintenant, maintenant qu'il y a quelques chose qui nous lie malgré moi ensemble, je resterai fidèle. Qu'est-ce qu'il doit penser, le gosse, si son père batifole avec des autres ? Ben c'est pas un bon exemple. Et ma mère m'a souvent dit que l'enfant est ce que le père veut de lui. Je n'ai jamais vraiment compris cette phrase, mais je pense la comprendre lorsque je serai face à cet enfant. POUR l'instant, ce n'est pas le cas, alors rien ne presse. Revenons-en au problème de fraises. Pourquoi elle ne veut pas du chocolat ? Le chocolat, on le cueille pas. Donc y'a pas de problème. Pas de saison particulière, ça ne perd pas sa saveur. Alors que bon, les fraises maintenant, elles ne doivent pas être très bonnes.

_ Le supermarché ont des fruits exporter de d'autre pays à présent ! Je vais manger, c'est bon.. Au faite, ma mère sous les ordres du médecin qui a dit « du repos, du repos et ne pas faire des efforts » à demander à Lestat de s'occuper de moi ! Je lui ai garantis que tu t'occupais de moi ! Mais je crois qu'elle est persuadée que tu es un chat paresseux et fainéant ! Elle a le stéréotype du chat, je crois.. Elle est persuadée que tu es comme ces félins, en même temps...

Allons bon, je suis vraiment un chat pour tout le monde, ou bien quoi ? D'abord, Takeji, ensuite les petits de l'orphelinat... et maintenant Miyu et sa mère. Je JURE qu'un jour, je m'achèterai un panier, je me métamorphoserai en ocelot toute une journée et je foutrais RIEN pendant une journée entière. En fait, je parlerai avec Rin. Mentalement bien sûr, car les chats ne parlent pas. Et je ferais tout ce qu'un chat fait. C'est à dire : dormir, manger, bailler, jouer, dormir, somnoler, dormir, manger, dormir. Vous verrez. Et ce jour, j'en profiterai pour que ça se passe un jour de cours. Comme ça, je sécherai tout. Pas de prof, juste un chat qui fait sa vie de chat. Et voilà. J'inspire, quand je sens un poids s'abattre sur mes cuisses. Ah ! Miyaki s’assoit sur mes genoux. Je prolonge un peu le baiser, mais déclare que ce n'est pas le moment et qu'elle doit manger avant tout. Alors je mange à mon tour, comme je peux bien sûr. Et elle m'observe. Voyons. Qu'est-ce qu'il y a. je stoppe mon mouvement pour l'observer à mon tour. Mais comme elle n'a pas l'air de vouloir me demander quelques chose, je reprends mon mouvement.

La question sort de mes lèvres, et je lui demande la date de son échographie. J'ai pas envie de l'accompagner, parce que ça me fait plutôt peur. Et que je m'en fiche un peu. Même si c'est mon futur gosse oui. Manquerai plus que ce soit des jumeaux comme Takeji. Je pourrais pas supporter. Mais heureusement, il n'y en a qu'un. J'espère. Son ventre est trop petit pour qu'il y en ai deux, n'est-ce pas ? Mes yeux louchent sur son ventre. Nan, c'est trop petit. Je lâche la fourchette et me projette en arrière, la main dans mes cheveux. Je m'en fais pour rien. Mais ça me rassure pas.

_ Dans deux trois jours pourquoi ? Mais de toute façon ne compte même pas fuir.. Je comptes sur toi pour être là.. Je serais énormément déçue, si tu ne viendrais pas ! Puis cela te permettrait de savoir si c'est une fille ou garçon !

Et elle m'embrasse. Deux jours ? C'est dans pas longtemps ça. Je peux pas fuir ?... Mince, j'aurai bien voulu pourtant... ça tombe un jour de cours ça non ? J'ai dit que j'allais jouer mon rôle de chat pendant une journée de cours non ? Et me déresponsabiliser de tout ce qui m'entoure... pourquoi ne pas le faire ce jour-là ? Bon d'accord, ce n'est pas la bonne chose à faire. Et puis, je dois l'emmener là-bas, donc je suis bien obligé d'y aller. Je pousse un long soupir. Cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire. Je me demande si cela s'applique à chaque soupir de ma part. Je n'ai jamais eu ce que je désirai, sinon. Bref.

-Non, ne t'inquiète pas, je demandais simplement. Je dois t'emmener à l'hôpital, alors je suis bien obligé d'y assister. Quoique rester dans la voiture n'est pas non plus une mauvaise solution.

Ren, la prochaine fois que tu penses, profite-en pour le faire dans ta tête, idiot ! Maintenant, je vais me faire taper dessus parce que je pense à haute voix. Je me retiens de soupirer, car ce n'est pas bon de trop soupirer. Ça devient un toc. Elle continue de manger et finis son repas. Eh ben voilà, je lui achèterai ses fraises, puisqu'elle a fait ce que je voulais. J'irai les chercher plus tard par contre, parce que je ne sais pas si le magasin du coin va se fournir à Édimbourg tous les jours. Et c'est pas ici qu'on va réussir à faire pousser des fraises. J'ai entendu dire qu'il y avait des télépathes végétaux. C'est génial ça, je me demande comment ça discute. Je devrais me renseigner sur le sujet. Mais c'est un pouvoir très rare. C'est trop bien de demander à une plante de pousser et hop ! Elle te fait des fruits ! La prochaine fois que je vais au QG d'Orphéo, je cherche un homme ou une femme dans ce cas-là. Au moins, Miyu pourra avoir des fraises. Avec un peu de chance bien sûr.

_ Mon amour.. Je sais que c'est un peu bête comme question.. Mais j'aimerais savoir ce qui te ferait plaisir pour Noél ? Eto.. si tu souhaitais le fêter avec moi ?

Noël ? C'est dans longtemps encore ça. C'est dur de savoir ce que je veux. À mon âge, on ne souhaite plus grand chose. Si, je souhaite revenir en arrière dans le temps pour pas avoir fait ce gosse, mais je pense pas qu'elle va apprécier. Donc bon, il faut voir. Ensuite, j'ai déjà tout chez moi, et je peux m'offrir ce que je veux. Donc, à proprement parler, j'en sais rien du tout. Fêter Noël avec elle ? C'est vrai que l'orphelinat risque d'avoir besoin des professeurs pour organiser la fête. Je ne sais pas si Mystery va bien vouloir que je m'évade comme ça. Je ne peux pas non plus lui donner de réponse.

-Pour le voyage, je n'en sais rien. Je vais devoir m'occuper des préparatifs de Noël à l'orphelinat. Il faut que je demande à la directrice. Je ne peux pas te donner ma réponse avant ça.

Ensuite...

-Et du moment que tout va bien, je n'ai pas besoin de cadeau.

Ajouté à cela un bisou dans le cou. Bon, nous parlions de ces fraises... il va falloir que j'aille en acheter.

-Bon, puisque tu as tout manger, je vais aller t'acheter des fraises. Pas tout de suite, mais tu en auras bientôt.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Lun 7 Nov 2011 - 21:34

La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sans_t24

J'ai un mots à dire là dedans.. Premièrement je ne suis pas handicapée, je peux très bien me débrouiller toute seule et le fait de conduire.. de marcher ou de conduire, ne nuit pas à ma santé. Certes en tant que fille de bourge, je n'ai pas mon permis, mais je peux très bien apprendre et conduire jusqu'à là bas.. mais c'est trop tard. Deuxième, il est hors de question qu'il reste dans la voiture, sinon je dors dans mon hôtel. Je vous le dis, je vais finir par le faire à la fin du mois.. Je le dis et redis, mais ça se faire. Ce n'est pas non plus la fin du monde, c'est juste une visite chez un spécialiste comme si c'était un généraliste dit médecin.. Puis l'enfant tu ne vois que la forme pas l'enfant en tant que tel, donc il s'en fait trop. Au bout d'un temps, ses nerfs vont lâcher et je vais tout prendre dans la figure dans la figure, c'est comme un mauvais pressentiment..

_ Non, ne t'inquiète pas, je demandais simplement. Je dois t'emmener à l'hôpital, alors je suis bien obligé d'y assister. Quoique rester dans la voiture n'est pas non plus une mauvaise solution.
_ Est-ce que tu es obligé d'en faire trop ? Ce n'est pas comme si tu assisté à l’accouchement, c'est comme si tu allais voir un généraliste ! Puis je ne suis pas handicapée, que je sache.. Je pourrais très bien me débrouiller toute seule ! Puis.. par pitié arrête de t'en faire.. cela va te tuer à force, et j'ai encore besoin de mon homme.. Même si Monsieur n'aime pas les enfants et non « gosse », qui te dit que tu ne vas pas aimer, alors arrête de dramatiser, veux-tu ! On dirait que c'est la fin du monde pour toi !

On me le reproche souvent de ne pas m'arrêter de parler ou d'être hyperactive. Mais j'y peux rien, si je ne met pas la tonalité suffisante dans la phrase ça pourrait être prit à la légère ou encore je ne vais pas employer le bon ton avec le personne. Et là c'est important, c'est un certain bonhomme qui en fait trop pour une naissance, on dirait l'inverse d'un père qui s'inquiète trop pour sa femme.. C'est angoissant.. S'il ne s’abstient pas, c'est moi qui va finir dans l'hôpital en dépression. Puis s'il a du mal à assumer, je m'en occuperais toute seule comme ma mère et ca va être la même scène qui va se reproduire ainsi de suite.. L'enfant va ressentir le mal être de son père qui va se sentir de trop de la famille ou mal aimé.. alors après ça va le mettre dans un sale état et il va devenir comme Ren, à ne pas aimer ses futurs enfants. Il peut encore changer et devenir un exemple comme son père. La preuve pour M. Takahata, Ren était tout ce qu'il y a de plus cher au monde et il était très heureux de l'avoir.. Alors il ne doit pas s'en faire, pour sa mère.. par moment y a des gens qui faut ignorer et vivre sans..

Spoiler:

Trois réponses en un, c'est pratique. Comme ça me rappelle d'un truc que ma sœur à regarder y a pas longtemps 4C « Cape, Caleçon, Ceinture, Collant » pour avoir la tenue de superhéros. Sinon les légumes et fruits c'est obligatoire pour tout le monde mais les fraises, c'est à moi et rien qu'à moi. Je me mange un panier de fraise dans même pas une heure, c'est affreux. Sinon à part ça, je vais mourir ce soir à cause de ma mère qui va s'énerver et paniquer parce qu'elle aura réservée pour rien, je crois. Et le cadeau qui va avec.. euh, Takeji j'ai besoin de ton aide là, s'il te plait.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Ven 11 Nov 2011 - 22:49

Y'a des fois où j'aimerai bien,
être chat parmi les chiens.

Pourquoi souhaite-t-elle tout savoir absolument ? Je pose simplement la question pour me mettre au courant, rien de plus. Alors bon, si j'ai le choix entre y aller et ne pas y aller, je choisirai de ne pas y aller. Mais comme mon choix se limite à une seule option, ce choix sera ma fois très restreint. Accompagner ma copine voir l'échographiste. Mon dieu, quelle plaie. Je déteste ça, c'est arrivé uniquement par malheur. Et elle a insisté pour le garder. Alors que moi, je ne suis pas prêt. Vraiment pas prêt. Et je ne le dirai jamais de trop. Ça va faire bientôt un an qu'on se connaît. Une seule année. Et elle est déjà enceinte. Je ne veux pas faire croire que ce n'est pas de ma faute. Je dirai même qu'une grande partie de la faute me revient. Mais tout de même, c'est un peu précipité. Je sortais d'une relation saine et tranquille qui a pourtant viré à la monotonie, et je me suis retrouvé envoyé dans un vortex d'émotion. Et le gosse est né. Vulgaire petit gosse qui a voulu naître alors que son père ne le voulait pas. J'appelle ça un enfant non désiré...

_ Est-ce que tu es obligé d'en faire trop ? Ce n'est pas comme si tu assisté à l’accouchement, c'est comme si tu allais voir un généraliste ! Puis je ne suis pas handicapée, que je sache.. Je pourrais très bien me débrouiller toute seule ! Puis.. par pitié arrête de t'en faire.. cela va te tuer à force, et j'ai encore besoin de mon homme.. Même si Monsieur n'aime pas les enfants et non « gosse », qui te dit que tu ne vas pas aimer, alors arrête de dramatiser, veux-tu ! On dirait que c'est la fin du monde pour toi !

Je lève un sourcil interrogateur. Elle peut se débrouiller ? Ça m'étonnerai. Elle ne va pas faire trois mètres que son ventre va commencer à la taper de l'intérieur, provoquant par là même un afflux de douleur dans le dos, puis dans le bassin. Alors non, entre retrouver ma copine étendue sur le sol et souffrante ou bien dans ma voiture, tranquillement installée, je préfère la seconde option. Alors hors de question qu'elle se « débrouille toute seule ». Et je n'en fais pas trop. Si j'ai la phobie des petits trucs qu'on appelle des humains, c'est bien pour une raison. Raison qu'il me reste bien sûr à déterminer, mais raison quand même. Et puis voilà. Moralité, un « enfant », c'est la fin du monde. Et je ne reviendrais pas sur ma parole, parce que je suis égoïste et surtout résigné sur mon sort. Papa... brr, ça me fout des frissons dans le dos. Manquerait plus que ce soit une fille. Encore un garçon, il s'y ferait, mais alors les filles, ça colle le papa pendant longtemps. J'ai même entendu dire que c'était secrètement amoureux de son père pendant un certain temps de sa maturité. Ignoble. Vraiment ignoble. Alors, non, pas de fille. Sinon, je fais une dépression.

_ J'ai oubliée, mercredi ! Ce soir, ca va être ma fête ! Ma mère insiste pour que j'aille avec elle à la montagne ! Mia m'a fait un caprice ! Elle va me le reprocher toute la journée..

Montagne ? Arg, c'est vraiment pas le genre d'endroit où j'aime me balader. Quoique, ça pourrait me permettre de me défouler un peu en tant que panthère des neiges. Le problème est cependant toujours là. Je sèche pas mal d'heures de cours, et ça, Mystery ne va pas l'accepter longtemps. Moralité, je vais devoir me rattraper sur les fêtes pour me racheter comme je peux. Cette vieille a beau être très gentille, je comprends que sa patience puisse s'altérer un moment. Pour moi, le choix est fait, même s'il reste encore silencieux. Je vais devoir rester à l'orphelinat, sinon mon boulot pourrait bien pencher à disparaître. Vous me direz, aucun problème, je peux m'en sortir avec l'argent mensuel de ma mère, mais j'avoue que mon boulot de prof est sympa en soi. J'aime ce que je fais, et ça suffit à mon bonheur personnel.

_ Je trouverais donc.. Hors de question, que j'offre rien à l'homme que j'aime !

Parlons du cadeau. Il vaut mieux que j'y songe moi aussi. Ne serait-ce que pour commencer à trouver quelque chose dans un des magasins. Je dirai bien une nouvelle robe, mais dans ce cas-là, il va falloir faire du nouveau, car la garde robe importée de France a violemment restreint le choix de mes habits. Au final, j'ai même dû racheter une armoire pour elle. Ses robes prennent trop de place, et la majorité possède des paniers... alors bonjour le rangement. Partie robe, et partie paniers. Heureusement qu'elle ne vit pas non plus avec trois millions de paniers. Parce que les trois millions de robes, avec elle, c'est possible. Mais passons, je verrais pour le cadeau de Noël.

_ C'est pour ma santé, c'est important ! Cinq fruits et légumes par jour !

Tu parles. Je souris. Elle est vraiment amusante.

-Bien sûr, j'irai te chercher ça quand je pourrais. Mais il est un peu tard pour le moment.

Juste un peu. Je suis juste rentré à 21h. Alors que je termine plus tôt. On m'a retenu pour des cours particuliers en japonais. Donc j'ai terminé plus tard. Pour ainsi dire beaucoup plus tard. Ça m'énerve, mais comme j'aide des élèves, ça compense. En fait, vous savez quoi ? J'ai bien envie d'aller me coucher, là, tout de suite. Parce que j'ai bien mangé. Et puis voilà... Alors, je me lève tranquillement de ma chaise et commence débarrasser.

-Tu es fatiguée ?

Parce que moi oui.

[HRP : Je sais plus quelle heure il est dans le rp si jamais on en a parlé, alors je me base sur l'heure de ton premier post]

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 12 Nov 2011 - 13:46

_ Bien sûr, j'irai te chercher ça quand je pourrais. Mais il est un peu tard pour le moment.
_ Quel heure est-il ? Parce que j'ai rendez vous avec des amies !

Mais c'est vrai qui se fait tard, j'espère que je ne vais pas arriver en retard ou qu'elles ne vont arriver maintenant, sinon je suis morte. Vite vite, faut que je me prépare.. Sinon elles vont me reprocher de me ramollir parce que je suis enceinte et en couple. Mais ce n'est pas le cas, j'ai simplement oubliée le fait qu'on devait aller en Discothèque, ce soir. J'oublie beaucoup de chose, je suis au courant, mais j'y peux rien.. J'ai l'impression que la grossesse a plein de défaut, en partie.. la fatigue et les nerfs. Et vue que quand je suis fatiguée, j'ai tendance à oublier des choses, ça tombe mal. Même très mal à vrai dire. Donc je jette un coup d'oeil sur la pendule de la maison, 21h. Merde, faut que je me dépêche, j'ai qu'une heure avant qu'elle arrive.

_ Tu es fatiguée ?
_ Un peu mais je vais en Discothèque avec des amies ! Ne soit pas trop jaloux.. même si tu es chou quand tu l'es ! Toi par contre, tu devrais te reposer, tu as une mine triste!

Je l'embrasse tendrement, en caressant sa joue doucement. Il est trop chou quoiqu'il fasse même en colère et pourtant ça ne devrait pas l'être mais sur lui, toutes les humeurs lui vont bien. D'ailleurs en parlant d'humeur, moi je ne suis pas d'humeur à me presser. Mais faut tout de même que je me dépêche. J'accours dans la chambre pour me choisir une tenue qui irait parfaitement avec ce genre de soirée. J'aurais dis : mini-jupe, débardeur, et talons.. Je vais me mettre « Kawaii » juste pour le fun. Alors je vais mettre cette robe mignonne avec ce nœud dans les cheveux et cette paire de chaussure, ça devrait être parfait. Je devrais me lisser les cheveux, donc.. Bon maintenant que j'ai choisit passons à la douche, froide comme d'habitude.. Je vais dans la salle de bain et me met nue petit à petit. J'entre à l'intérieur et me met à me rincer avant de me frotter le corps et la tête avec le shampoing et gel douche. Voilà qui est mieux, je me rince et sort toute mouillée. Je me sèche partout même les cheveux et me met ma tenue.. Je suis adorable, une vrai petite princesse comme dirait M. Takahata. Je me lisse les cheveux pendant 10 minutes et vient me mettre le ruban à nœud dans les cheveux. Et la touche finale le maquillage, je vais me maquiller léger, far à paupière, noirs et voilà.. Je suis parfaite pour la soirée.. Je vais demander ce qu'il en pense de ma tenue, j'ai hate de danser.

_ Mon chaton, tu me trouves comment ?

Après lui avoir demander, je me met à tourner en rond, comme les ballerines des boites à musique. Maintenant que je suis prête, j'attends juste qu'elles arrivent me chercher. Elles ne devraient pas tarder à arriver, mais je vais profiter du peu de temps qui me reste pour être avec mon chaton qui est justement son surnom. Même s'il va en avoir marre de l'entendre à force mais c'est à mes risques et périls. Et il n'oserait pas me faire du mal quand même.

Sujet: Re: La lettre des Souvenirs; Chapitre I Sam 12 Nov 2011 - 18:03

Dormir...

Je suis fatigué. Ça doit se voir sur mon visage, fatalement. Si fatigué que je serais capable ici même, de m'effondrer sur mon assiette. Or, il se trouve que je n'en ai pas envie. Je vais donc atteindre mon lit avant 22h.

_ Quel heure est-il ? Parce que j'ai rendez vous avec des amies !

Merci de me prévenir. Bon, c'est pas que je suis juste ton petit copain, mais bon, ça me dérangerai pas que tu me dises où tu vas, histoire que je vois si tu es en état ou non pour te déplacer. Oui, j'ai bien dit pour te déplacer. On sait jamais : chute de tension, évanouissement, et j'en passe. Ça doit bien se passer comme ça pour les femmes enceintes. Je ne suis pas sur protecteur, simplement prévenant. Les gosses, ça me fait flipper, alors j'ai pas envie non plus d'avoir peur parce que Miyu s'en va je ne sais où. Enfin bon, je n'ai pas vraiment la tête à m'énerver, j'ai déjà lâché toute ma haine sur le père de Miyaki. Alors bon... je ressens simplement une frustration intérieure. Je lui demande tout de même si elle est fatiguée, même si je songe bien qu'elle a d'autres objectifs pour ce soir. Objectifs que je découvre ce même soir. Elle n'aurait carrément pas dû en parler...

_ Un peu mais je vais en Discothèque avec des amies ! Ne soit pas trop jaloux.. même si tu es chou quand tu l'es ! Toi par contre, tu devrais te reposer, tu as une mine triste!

Ouais... vas-y, embrasse-moi. Je coupe rapidement le baiser, peu amène à me lancer sur des discussions que je n'ai pas envie d'entamer. Pour moi, le silence est parfois préférable. Et c'est justement lorsque je reste silencieux que l'on voit mon énervement. Je me lève et fourre le tout dans le lave vaisselle. Encore une fois, merci de m'avoir dit où tu allais... discothèque. Elle veut danser ? Eh bien, du moment qu'aucun garçon ne l'approche de trop près, ça me va. Qu'elle ne se plaigne pas si elle se fait agresser. Humeur de chien, bonjour. Autant dire que je ne suis pas content du tout. Puisque traiter un chat de chien, c'est comparer deux opposés. Elle monte et j'entends l'eau couler. Allons bon, je devrais aller me coucher moi. Douche demain matin, je suis claqué pour l'instant. Je monte à l'étage, me change en pyjama puis tombe dans mon lit. Pas de copies ce soir, je respire. Je m'apprête à m'endormir lorsque ma jeune copine entre dans la chambre.

_ Mon chaton, tu me trouves comment ?
-Magnifique, radieuse, etc.

Boudeur, moi ? Peu importe. Elle est magnifique, radieuse, etc. Je peux pas trouver autre chose, j'ai la foi uniquement pour dormir. Rien d'autre. Même pas pour dire qu'une personne est jolie. Mon lit m'appelle, et les couvertures aussi.

-Bonne nuit.

Et je rabats les couvertures sur ma tête, ne laissant dépasser qu'une touffe de cheveux, avant de fermer les yeux et de m'endormir.

[fin]