Il y a tant de choses à raconter sur Raphaël, mais si peu à la fois. Le jeune homme a une histoire qui pourrait se résumer drôlement rapidement. En quelque lignes sont histoire pourrait être écrite et personne ne pourrait rien y changer. Cependant, comme vous demandez un nombre de lignes minimum, on va se forcer pour être dans les règles. Alors c’est partit.
Raphaël est né dans la grande ville de San Francisco. Cette ville qui semble vouloir rarement dormir, mais qui n’est pas aussi pire que d’autres à travers le États-Unis. Les parents de Raphaël habitaient un minuscule appartement. À vrai dire, il faut plutôt dire qu’ils n’habitaient pas ensemble. Ils ont loués un petit logement afin de pouvoir faire passer la grossesse de sa mère sous le silence. La mère du jeune homme était une actrice extrêmement connue et elle avait si peur que la naissance d’un garçon par erreur lui brise sa carrière, qu’elle avait préférer devoir vivre neuf mois dans le noir, plutôt que d’avouer au monde entier qu’elle avait joué au jeu d’un soir. En effet, les parents de Raphaël ne se connaissaient pas. Ils se sont rencontrer comme ça dans un bar, on eut un coup de foudre comme dans les films et dans leur cas, c’était bien réel. Pour eux, un seul regard avait suffit pour qu’ils s’aiment. Cependant, la mère de ce petit bout d’homme ne voulait pas s’afficher avec un homme, par crainte de faire parler d’elle négativement. Pour la mère de Raphaël, rien ne comptait plus que l’apparence et ce que les autres pensaient d’elle. Après leur rencontre au bar, et une invitation silencieuse de la part de l’homme, ils se sont ensuite retrouvés dans une chambre de motel où l’homme a pris une chambre pour la nuit et tout à débuter. L’espace de quelque instant elle oublia son métier d’actrice et se livra corps et âme à cet homme si doux et fougueux à la fois. Elle l’a aimé, elle a rêvé… Tout semblait si parfait pour elle.
Du point de vue de l’homme, il a tout de suite aimé le petit minois qui s’offrait devant lui, ce fameux soir où il a décidé d’aller au bar. Jamais il n’y allait ou presque. Il était plutôt le genre d’homme à rester chez lui et prendre du bon temps avec des amis. Il s’est tant féliciter d’avoir sortit ce soir-là. À son arrivé au bar, elle était déjà là. Immédiatement il l’avait trouvé mystérieusement attirante. Sans l’approcher, il l’avait invité de loin à partir ailleurs. Il n’a pas voulu la brusquer, il voulait seulement lui parler, lui démontrer qu’il tenait à elle. Pourtant aucun mot n’avait été échangé. Il sentait déjà qu’il ferrait tout pour cette femme inconnue. Il l’avait attendu à l’extérieur de la bâtisse. Il avait espérer qu’elle vienne. Elle l’avait suivit. Secrètement il l’avait embarqué dans sa voiture et c’était diriger vers un motel. L’homme était entré pour réserver une chambre. Une fois que ce fut fait, il était retourné chercher celle qui faisait battre son cœur. Il l’avait prise contre lui comme s’ils étaient nouvellement mariés. L’homme était monté jusqu’à la chambre, avait déposé le corps de sa belle sur le lit et il c’était couché à son côté. Il l’a aimé, il a rêvé. Pour lui plus rien de mal pouvait l’atteindre.
Aucun mot n’avait été échangé par l’un d’eux. Tout était si facile. Ils se comprenaient d’un rien. Aucun mot n’était nécessaire pour comprendre l’autre. Leur nuit avait passé si vite et si lentement à la fois. Ils s’étaient collés toute la nuit, il avait profité l’un de l’autre. Jamais ils n’auraient cru, d’un côté comme de l’autre, qu’un amour comme tel puisse être possible. Au petit matin, ils s’étaient éveillé l’un dans les bras de l’autre. Un seul sourire entendu fut échangé. La femme restait pour une semaine dans la grande ville de San Francisco. Le temps que son film soit rendu à l’affiche et que le tapis rouge soit passé. Ça leur laissait qu’une seule semaine d’amour après tout serait terminé. Il était hors de question, pour les deux côtés qu’ils voyagent ensemble. Lui voulait rester dans sa ville et elle voulait poursuivre sa carrière. Cependant, aucun des deux n’avait pensé à la suite des évènements. Aucun des deux n’avait pensé aux protections. La femme ce mit à avoir des nausées. N’ayant jamais eu d’enfant, elle pensait seulement qu’elle était malade. Elle retarda donc son départ, le temps de reprendre du mieux. La femme alla même consulté pour savoir ce qui se passait. Plus le temps passait, plus elle se sentait devenir différente. Ce fut le médecin qui lui fit passer des tests de grossesses. Au début, la femme n’y croyait pas. Comment pouvait-elle être enceinte ? Lorsque le résultat du test arriva enfin, la femme s’écroula sur sa chaise. Elle n’y croyait simplement pas. Elle… Enceinte… Elle avait un petit dans son ventre.
Lorsque lui il su, sa réaction ne fut pas de s’écrouler. Il était dérouté certes, mais il n’en fit pas un aussi gros drame qu’elle. Elle, elle pleurait toutes les nuits. Elle se refusait l’avortement, luttant elle-même contre ce genre d’opération. Pour elle cela revenait à tuer un être humain. Par contre, elle ne voulait pas d’enfants. Sa carrière en serait détruite à ses yeux. Lui, il tenta de la convaincre que ce n’étais pas la fin du monde. Que c’était même une bénédiction du ciel. Elle ne le croyait pas. C’était un fléau dans sa tête. La femme resta cachée pendant neuf mois à l’abri des caméras. C’était pourquoi l’homme avait décidé de louer un appartement plutôt qu’une simple chambre de motel. Vivant un peu comme une prisonnière de guerre, la mère de Charlie vivait sa grossesse comme un calvaire. Pourtant, elle aurait dû être heureuse comme lui répétait le futur père de l’enfant. Cependant, la femme ne voulait rien entendre, pour elle, ce n’était pas le bon moment et ça ne valait pas la peine de perdre son temps avec une idiotie pareille, sois celle de devoir s’occuper d’un enfant, une fois qu’il sera né. Elle le voyait venir d’un si mauvais œil, qu’elle songea même à trahir la cause qu’elle défendait elle-même. Elle ne voulait en rien un enfant. Pour lui venir en aide, l’homme lui assura de prendre l’enfant avec lui, une fois qu’il sera né et que personne, pas même l’enfant ne saurait qui était sa mère. Une sorte de pacte qui convenait aux deux. La mère pourrait continuer sa vie comme si de rien était et le père hériterait de son enfant, celui qu’il aimait déjà.
Les neufs mois de grossesses furent pour la femme, toute une épreuve. Elle aurait tant souhaité qu’une telle chose ne se produise pas. L’homme prenait soin d’elle, travaillait pour les deux, faisait la cuisine, les tâches ménagères. Il faisait tout, il aurait tant dû être exaspéré et pourtant, son amour pour cette femme ne semblait pas s’éteindre et il semblait ne pas être plein d’exaspération pour cette femme dont il lui fallait s’occuper aux petits oignons. Il prenait soin de cette femme légèrement odieuse avec les autres, mais peu lui importait, il l’aimait. Elle le regardait toujours avec des yeux doux, sans lui faire le moindre reproche. Il était le seul qui comptait à ses yeux pour le moment. Le seul à qui elle c’était attachée. Elle avait déjà mal au cœur en pensant qu’elle devrait le laisser partir. Ce n’était pas ce qu’elle voulait, mais elle n’en avait pas le choix. C’était bien la première fois qu’une sensation d’attachement ce produisait dans son être. Cela lui était si… soudain qu’elle en avait mal au cœur. Quand elle mit au monde l’enfant qu’elle portait, une seule larme coula sur son visage. Une seule. Cet enfant, elle ne le reverrait sans doute jamais et pourtant… La mère garda son enfant près d’elle toute la nuit. L’accouchement c’était dérouler dans la nuit et même s’il était tard, la femme ne put se résoudre à dormir, absorber par le minois de son bébé.
Le moment le plus dur qu’elle ait eu à faire dans toute sa vie, ce fut de se séparer de son garçon. Jamais elle n’aurait cru que ça serait si déchirant. Elle se força à se montrer forte, à faire ses valises sans verser la moindre larme, sans démontrer une seule émotion. Elle appela son taxi et chargea ses bagages. La femme ne retourna pas serrer son poupon, et n’embrassa jamais le père de l’enfant. Elle prit son taxi et partit. Ce qu’elle avait omis de dire à cet homme qui lui avant tant donner c’était le simple petit merci qu’elle lui devait. Elle n’avait jamais parlé qu’elle était une sorcière et il n’avait jamais mentionné qu’il était un sorcier. La femme était partit comme ça, sans laisser de traces d’elle et avais laissé d’elle son rejeton. Elle avait également oublié de préciser que cette grossesse imprévue était une deuxième dans sa vie, un deuxième dont personne ne connaitrais l’existence jusqu’à ce qu’elle le veuille. La femme avait confiance en le père de l’enfant. Elle savait qu’il ne dirait rien. Tout ce dont elle se souviendrait toujours, c’était les yeux de cet enfant. Des yeux qui lui rappelleront sa lâcheté à assumer ses responsabilités de mère.
Il l’avait regardé s’éloigner, de la vitre de sa maison, le poupon dans les bras. Il souhaitait tant de bien à cet enfant que soudainement, une pointe vint percer son cœur de père quand il vit que la mère de l’enfant le quittait. Il appréhendait déjà le futur et il était immensément triste pour ce bébé qui n’aura jamais eu le modèle féminin qu’étais celle qui l’avait mise au monde. Plus rien ne l’importait plus que ce qu’il tenait dans ses bras. Même la femme avec laquelle il l’avait conçu ne prenait plus autant de place que ce petit être grouillant de vie. Sans détesté la mère, c’est à partir de cet instant que son amour pour elle diminua, mais sans s’éteindre. Il se doutait que si un jour, par une simple coïncidence, ils se revoyaient, il était certain que son amour pour cette femme serait toujours présent, peut-être simplement à cause de la petite qui les reliaient. Il ne savait que dire pour le moment. Le destin déciderait pour eux.
***
Il courait partout, semant la pagaille sur son passage. Il filait rapidement entre les jambes de son père, riant comme un fou et criant pour lui échapper. Le gamin courrait ici et là et se frayait un chemin parmi les meubles et les petits endroits. Les bras tendus vers l’avant, l’enfant zigzaguait partout. Impossible de faire quoique ce soit avec lui. Il refusait ardemment d’aller trouver le sommeil. C’était ainsi bien des soirs. La majorité du temps, le père réussissait à attraper son enfant parce qu’il lui offrait quelque chose en compensation. Quelque chose qu’il ne lui offrirait jamais, mais qui faisait stopper l’enfant net. Cependant, la jeune Raphaël était maintenant habitué à ce subterfuge de son père. Il ne se laisse plus avoir par son paternel. Il y a quelques années de cela, alors que le jeune garçon avait trois ans, son père lui avait construit une petite cabane de bois dans un arbre. Depuis près de deux ans, le jeune garçon allait y passer beaucoup de temps. C’était son petit coin tranquille et seulement à lui. Alors que son père lui courrait après dans la maison, le téléphone c’était fait entendre, le stoppant pour aller répondre. Quant au gamin, il prit la fuite dans la cours arrière.Il grimpa l’échelle qui lui permettrait d’être à l’abri dans sa cabane. La jeune garçon se recroquevilla en boule dans un coin et attendit que le temps passe. C’était la première fois qu’il se mettait hors de la vue comme ça de son père. Enfin, qu’il comptait bien rester hors de sa vue. Raphaël était comme tout enfant, il adorait s’amuser, mais parfois, il lui plaisait bien de défier l’autorité de son paternel. Les bras repliés autour des jambes, la tête enfoncée dans les épaules, l’enfant ne faisait qu’attendre que le temps passe. Pour une fois, il aurait voulu les bras d’une mère qui l’aimait et qui lui faisait sentir qu’il avait une famille. Bien sûr il avait son père, mais n’avoir qu’un père qui essaie de remplir son rôle et celui de la mère du même coup, ce n’est pas la meilleure chose sur terre. Le souhait que faisait le petit à chacun de ses anniversaires, celui qui lui tordait l’estomac dès qu’il y pensait, le souhait de revoir un jour sa mère. Pour un gamin de cinq ans qui rentre à l’école, il aurait voulu avoir le soutient maternel auquel il n’aura pas eu le droit depuis cinq ans.
Des jours passaient. Des semaines passaient. Des mois… des années. Le jeune bambin du début de l’histoire vieilli. Il n’a qu’un père, aucune mère. Il a grandi, pris de l’âge. Le temps passait et faisait son devoir sur le corps du jeune garçon. Raphaël avait maintenant la taille d’un préadolescent. Il fréquentait l’école et il avait des amis. Plusieurs était déjà peu recommandable, mais Raphaël aimait bien trainer avec eux, de toute façon, il était le même style de personne. Déjà à dix ans, les mauvais coups avaient commencé à pleuvoir. Plusieurs fois, le jeune garçon devait se faire remettre à sa place. Autant les mauvais coups pouvaient être insignifiants, autant c’était suffisant pour devoir rencontrer les spécialistes dans les écoles et la direction. Raphaël faisait par moment, exprès de faire de mauvais coups pour échapper à quelques cours ennuyants. Évidemment, le père du garçon finit par être au courant et il réagit. Raphaël se retrouva puni pour plusieurs de ses mauvais coups et eu le droit à plusieurs sermons. Sur le coup, le jeune garçon se calma et tenta de plaire à son paternel, cependant… C’était une tâche ardue pour lui puisque ses amis l’avaient pris en admiration et lui demandait de poursuivre sa mauvaise habitude de vie. Déchiré entre plaire à son père et plaire à ses amis, Raphaël commença à se retirer de ses amis et à se refermer auprès de son père. Il se sentait incompris et futile à ce qu’il l’entourait.
Ce ne fut qu’une question de temps avant que l’ont retrouve l’ancien Raphaël. Pendant un moment, on remarqua bien que le jeune garçon faisait des efforts pour plaire à son père et ne pas lui donner trop de fil à retordre, par contre, ce n’était pas lui. Il avait l’impression de mener une double vie. Non pas comme celle d’Hanna Montana, Raphaël ne chante pas et il ne sait pas chanter, mais plutôt comme s’il enfermait une personne au fin fond de lui et que cette personnalité ne demandais qu’à sortir et s’exprimer… Un peu comme Gabriella Montez dans High-School musical. Tous les jours lui semblaient être plus pesant l’un que l’autre. Graduellement, l’ancien Raphaël faisait surface. Le changement n’étais pas radical, mais tout le monde voyais bien le changement de caractère du garçon. Le père du jeune homme se mit à se poser des questions et à se demander si ce n’étais pas le fait que sa mère avait été inexistante de la vie de son fils ou s’il était tout simplement turbulent. Néanmoins, il laissa les choses allées, pour voir jusqu’où sa progéniture irait. Jusqu’ou il pousserait les limites cette fois. Il fut fortement déçu lorsqu’il reçut de nouvelles de l’école que fréquentait Raphaël. Il était maintenant rendu à manquer des cours volontairement et à répliquer aux professeurs. Son garçon avait 15 ans. Le père ne savait que faire de son fils. Il savait difficilement quoi en penser. Est-ce qu’il faisait exprès ou était-il lui tout simplement ? Étais-ce par un manque qu’il agissait ainsi ou c’étais simplement pour le désespéré ? Quelques mois passèrent et le père de Raphaël se mit à faire des recherches sur le net afin de trouver une nouvelle maison. Lorsqu’il eu trouvé leur nouveau domaine, il en parla à son garçon qui fut grandement mécontent.
«
Pas question ! »
C’était la troisième fois qu’il répétait ces deux mots. Le père soupira et regarda son fils.
«
Tu as fait exprès pour que l’on déménage, maintenant assume les conséquences de tes gestes. Nous allons recommencer une nouvelle vie ailleurs et où tu recommenceras ta vie à zéro et où j’espère que tu auras des fréquentations bien meilleures qu’ici. Tu n’as plus rien à dire, nous déménageons dans une semaine. »
Le ton cassant de son père prit Raphaël au dépourvu. Il allait répéter, mais son paternel avait tourné les talons et claquer la porte de sa chambre. Assis sur son lit où il avait été puni pour la prochaine semaine pour s’être battu à l’école, Raphaël regarda par la fenêtre de sa chambre. Parfois, il se demandait ce qu’aurait été sa vie s’il y avait eu sa mère au côté de son père. Aurait-il été pire ? Mieux ? Quel aurait été son caractère ? Il aurait été plus faible ? Moins fier d’être « un gros dur » ? Il ne le saurait jamais. Se laissant tomber sur le dos, il prévoyait faire la grève, ne pas faire ses valises et tenir tête à son père. Sa vie était ici, à San Francisco, pas dans cette ville de Little Angleton. Tout cela signifiait de laisser tomber tous ces amis, très peu fréquentables, mais tout de même ces amis, et sa petite amie. Tout cela signifiait que tout ce qu’il était s’effondrait. Tomber dans une nouvelle ville annonçait refaire sa vie et refaire sa réputation. À San Francisco, Raphaël était reconnu pour être le garçon qu’on n’écœure pas, mais qu’on cherche plutôt à mettre de son côté. Tout ce qu’il avait monté en quinze ans ne tenait plus à rien. Ce soir-là, Raphaël était sortit par la fenêtre de sa chambre et était partit rejoindre ses amis à l’endroit où ils se rencontraient normalement. Vêtu de son sweat-shirt noir avec capuchon, il avait pris le temps de prendre sa casquette. Les deux mains dans les poches de son jeans, c’était la nuit où il s’apprêtait à faire la plus grande bêtise de sa vie.
Lorsque Raphaël était arrivé à leur lieu de rencontre à lui et sa joyeuse bande, il leur annonça la nouvelle de l’heure soit, son déménagement. Ses amis manifestèrent leur mécontentement. Tous se mirent d’accord qu’ils devaient souligner son départ. Plus ou moins en accord, mais n’étant pas contre une petite fête, Raphaël devint enjouer à l’idée de faire la fête. Se pavanant dans les rues, n’allant à aucun endroit précis. Ils avaient envie de faire une chose qu’ils n’avaient jamais fait, mais quoi ? N’ayant aucune idée précise, ils c’étaient contentés de se promener. C’est en passant devant une maison dont toute les lumières étaient éteintes, avec raison puisqu’il était prêt de 2 heures du matin, et où les habitants étaient partis en vacances que leur idée germa. Ce qu’ils allaient faire, dérobé de l’argent et des objets de valeur aux absents. Personne n’eut à convaincre Raphaël de le faire. Complètement sobre et sous l’influence de personne, il se dirigea vers la demeure sombre et silencieuse. Les autres derrière lui, jamais il n’aurait cru que la fin de cette aventure serait ainsi. Il y eu l’entrée dans la maison, la bruit assourdissant du système d’alarme, le vol de quelques trucs à porter de la main, la fuite, les policiers, l’arrestation, la prison. Lors de l’arrestation, seul trois personnes furent attrapées. On passa les menottes à Raphaël et on l’emmena au poste de police. Son père fut appeler et si vous aviez vu la tristesse dans les yeux du père de Raphaël, vous auriez compris que pour la première fois, Raphaël se sentait coupable d’avoir agit sur l’envie du moment. Bien qu’il se soit montré impassible avec un regard dur, l’immense voile de tristesse dans les yeux de son père suffit à démolir l’adolescent. Raphaël vit de ses yeux son père parler avec les policiers et repartir. Il avait décidé de ne pas payer la caution de son garçon. De toute façon, que pouvait-il y faire ?
Trois jours suivant l’arrestation, c’était le grand départ. Le père de Raphaël avait décidé de devancer leur départ et ce dès que son garçon sortirais de prison. Bien qu’il fût toujours mineur, on l’avait gardé enfermé pour trois jours, espérant que ça lui donnerait une leçon. Le père du jeune homme rempli la voiture de tous leurs effets pour le déménagement, passa chercher son fils et se dirigea à l’aéroport. Aucun mot ne fut échanger que ce soit dans la voiture ou dans l’avion. Le paternel de l’adolescent en voulait terriblement à son fils d’être descendu aussi bas. Quant à Raphaël, il regrettait d’avoir déçu son père. Il se promit de redevenir sage et de regagner la confiance de mon père qui m’avait toujours aimé qui que je sois et pourtant, il doutait fortement qu’il l’aime encore. Après avoir atterrit en avion et avoir fait de la route pour trouver leur nouvelle maison, Raphaël regarda la modeste demeure qu’il habiterait désormais. Le regard vide, il prit sa valise dans le coffre du taxi et emboita le pas à son père qui ouvrait le chemin. Sans échanger un seul mot, les deux hommes entrèrent dans la maison et la découvrir. Tous deux montèrent à l’étage et chacun d’eux y prit une chambre. Il en restait une pour les invités, mais qui viendrait ici. Déposant sa valise dans la chambre déjà meublée par les soins de l’agent immobilier avec lequel le père du garçon avait fait affaire, Raphaël alla s’asseoir sur son lit, enfonça sa tête dans son oreiller et resta là à fixer le plafond tout en se maudissant d’être aussi stupide et impulsif.
***
Le garçon dont vous connaissez désormais l’histoire est toujours bien vivant. Je vis à Little Angleton avec mon père depuis près de quatre ans. Je m’en veux toujours de l’avoir déçu et j’ai tant bien que mal essayé de récupérer les tords que j’avais causé. La relation entre mon pète et moi à repris du dessus, mais le chemin est long pour le reconquérir et je n’ai pas la patience d’attendre. Pendant plus de deux ans je m’étais efforcé de me tenir tranquille. De toute façon, arriver dans une nouvelle école n’est pas évident. Cependant, on ne peut chasser la personne que nous sommes par une qui est complètement différente. Après deux ans, le vieux Raphaël, l’arrogant et le fier revinrent, mais je m’étais efforcé de me contrôler. Ces effets furent bien moins dévastateurs. Je n’en avais gardé que quelques traits, par respect pour mon père qui m’a élevé seul. Après tous les tords que je lui avais causé, qu’est-ce que ça changeait dans ma vie de lui rendre ce service? Comme dit plus haut, j’ai gardé des traits de qui j’étais avant. Je suis toujours arrogant, mais seulement avec mes amis ou les élèves. Je garde un contrôle sur moi et je tente de faire mon possible pour décevoir le moins possible mon père. Pour le moment j’y parviens assez bien. En arrivant dans la nouvelle école, j’ai du faire de nouvelle rencontre, elles ne sont toujours pas recommandables, puisque ce sont tous des sorciers qui pratique la magie noire et que comme eux j’ai de l’ambition pour ce style de magie puisque je me suis révélé être un sorcier également. J’ai entreprit des études en génie civile, bien que mon père m’eus dit qu’il ne souhaitait pas que je construise quoique ce soit sur lequel il risquait de passer un jour. Évidement je le comprenais, moi qui n’avais jamais été très assidu dans mes travaux, par contre j’avais toujours eu de gros scores. J’avais réussi à être accepté dans le domaine dans lequel je désirais étudier. En attendant, je fais mon possible pour mener une vie à peu près correcte, tentant d’oublier une partie de mon passé. Au et au fait, le vœu que le gamin faisait lorsqu’il était petit, il ne c’est jamais réalisé. Jamais je n’ai revu ma mère et bien que ça me fait poser pleins de questions, la seule chose que je sais, c’est que j’ai la même couleur de cheveux qu’elle, mit à part cela, je ne sais rien d’elle et pour être bien honnête, je ne souhaite plus la connaître. J’ai fait une partie de ma vie sans elle, je ne vois pas pourquoi je serais incapable de continuer sans elle. Quand j’avais eu besoin d’une mère, elle ne c’est jamais montré, maintenant je considère que je n’ai plus besoin d’elle, ayant tout ce dont j’ai besoin pour me sortir du pétrin et puis, mon père à fait un travail auquel personne n’aurait jamais dû être confronté et j’en suis bien conscient du fardeau que j’ai du être pour lui…