Little Angleton, peu de temps après l'assaut...

« Attendez, je n'ai jamais entendu parler d'un localisateur capable de localiser une personne sans l'avoir rencontré, je vous le jure... Ne faites pas de mal, pitié...

- Soit. J'ai une sainte horreur, de ce qui n'a pas de symétrie parfaite, de pureté parfaite et voyez-vous... Votre nez mon cher, n'est point symétrique, serte je suis le responsable de sa difformité, mais vous manquez aussi cruellement de pureté... Je n'ai rien contre les mêlés, si ce n'est que cette impureté, ce mélange de sanguinité incompatible dont vous êtes issus... Vous me ferez grâce de me pardonner pour la forme peu symétrique que je compte à nouveau infliger à votre corps. »

Machette entre les mains, l'homme se tint face au mêlé dont il est question, suspendu à l'envers par les tendons d'Achille. L'homme respira lentement, non perturber pas la scène devant lui... Il positionna sa machette au niveau des intestins de l'homme, puis d'un geste vif, il lui ouvris le ventre, laissa son intérieur se déverser sur le carrelage gris. La victime resta conscient un moment avant de perdre connaissance et par la suite arrêter de respirer. L'homme déposa la machette sur le côté, pris une serviette et s'essuya soigneusement les mains, avant de s'attaquer à sa bière pas très loin de là. Il sortie un portable est composa un numéro, assez vite... Il resta un moment silencieux, puis déposa sa bière, l'air sérieux...

« Il est ici, mais je ne peux guère aller plus loin, tant que Dorian sera sur mon chemin... la taupe a certainement infiltré Croix ou Rosenrot... Mais je ne peux faire de conclusion hâtive, il se peut aussi, que ce ne soit qu'un corps de substitution, qu'il utilise. »

L'homme resta à nouveau silencieux et rajouta à la suite...

« Mathias ? Elle m'est utile, pour l'instant, c'est pour ça que je l'ai aidé à quitter le manoir... Nous verrons bien, je dois te laisser mon cher ami, un avion pour la Norvège m'attend. »

L'homme raccroche le téléphone, le regard perdu vers le paysage ravager qui s'étend en face de lui, au-delà de la fenêtre. Il remit sa veste l'air impassible, insensible au cadavre suspendu non loin et s'en alla aussitôt.

Norvège, ville de Vardø...

Je sirote mon café, calmement, le vent frais venant frappé mon visage de pleins fouets... Je respire un bon coup, une bonne matinée qui commence, d'un calme avant la bataille. Je dépose ma tasse de café une fois celle-ci terminer et je m'en vais verre le port. L'heure n'est plus à la pause café, je monte à bord d'un de mes bateaux, que j'ai pris soin de louer pendant encore quelque semaine. J'ouvre une mallette de couleur noire comme le costard que je porte en ce moment, j'y sors le contenue. Un pistolet a plomb, Beretta 92 XX TREME Umarex, un viseur point rouge Beretta Top Point, un stabilisateur en forme de silencieux et deux barillets de huit balles. Je rassemble le tout dans un silence et un calme olympien, il sera bientôt là... Je l'ai après tout permis de me localiser, néanmoins, je sais par où il va venir. J'ai laissé mon portable à l'endroit où j'ai pris excellent café noir, sans sucre, dans un petit restaurant. Une fois mon arme montée, pièce par pièce, je m'installe sur un siège et patiente.

La situation, je la connais, je l'ai analysé et scénarisé. Il va se rendre à l'endroit où son émetteur indique la puce active de mon portable et avant qu'il ne se rende compte du stratagème... Il sera déjà dans mon large champ de vision et donc dans ma ligne de mire. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Sebastian mord à hameçon, avec les jumelles, je peux l'apercevoir chercher autour de lui ma présence... Est-il énervé ? Sûrement que oui, cela doit être frustrant d'être si près du bute, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Ses peines ne sont pas terminées, j'appelle mon propre portable se trouvant à l'endroit où se situe Seb, avec un cellulaire. J'attends que celui-ci réponds, avant d'ouvrir le dialogue.

« Avant que tu ne dises une quelconque insulte inutile, regarde, aux niveaux de ta poitrine. Tu vois ce petit point rouge, tu es en ce moment sur mon viseur... Je te saurais gré de suivre mes consignes à la lettre, mon cher jeune frère, dans le cas contraire, je serai désolé de tâcher ce haut que tu portes gracieusement, de ce sublime rouge écarlate qui coule dans tes veines. »

Comment allait-il réagir dans cette situation ? Connaissant sa manière d'être, la première idée qui me vient à l'esprit, c'est de prévoir une longueur d'avance sur moi, la question est... Quelle est cette longueur d'avance en question ? Je devais prévoir à mon tour plusieurs situations pour veiller à ma sécurité et ma fuite, je n'aime guère porter des gilets par balle, mais mon ennemi est un Cross... Ai-je le choix ?! Ce que je voulais avant tout, c'était de discuter avec mon jeune frère, j'ai dû mettre un plan à l'oeuvre pour que cela soit... Bien évidemment, il reste toujours le problème de cette longueur d'avance, qu'il a forcément joué, car oui... C'est un jeu, de grands échiquiers et mon frère a dû emmenez avec lui de bons cavaliers pour m'atteindre... Où se trouvent ces cavaliers ?

« Avant que tu n'oublies que je possède également un cerveau et que j'ai été aussi bien entraîné que toi, je ne suis pas stupide Dean. Accessoirement sache que je ne suis pas venu seul et qu'à présent tu devrais voir un petit point rouge semblable au mien sur ta poitrine. Une esclave tireuse d'élite qui m'a suivit. Et si, comme je n'en doute pas tu possède toi aussi un certain degré d'intelligence, tu portes un gilet pare balle, saches que je ne suis pas là pour te tuer et que tirer n'endommagera que quelques côtes pour toi. »

Peut-être qu'il n'est pas stupide, je n'ai jamais pensé qu'il l'était... De loin que je m'en souvienne au plus profond de mes souvenirs, Sebastian était le sérieux, l'intelligent et moi le fêtard. Je suis persuadée qu'il est plus intelligent que je ne le suis moi-même, c'est un Cross, un vrai. J'en suis fier de parler de lui dans mes conversations avec certaine de mes connaissances, mais voilà, l'heure n'est plus à la compassion, mais à la discussion entre deux frères ennemis désormais. Quoi qu'il en soit, j'ai repéré l'un de ses cavaliers, apparemment une esclave tireuse d'élite. Je doute fort, qu'il s'agisse d'une Hassanssin étant donné que Dorian en a, le plus grand besoin à l'endroit où il est en ce moment... Rosenrot ne sont pas ses amis, les Hassanssins plus les sorciers noirs de Croix dissuaderont Rosenrot d'une quelconque traitrise. Je trouverai bien assez tôt un moyen, de me débarrasser de son esclave.

« Que fait-on ? Je suis prêt à t'écouter m'expliquer pourquoi tu es partis. Je suis prêt à plein de chose frérot mais je dois avouer que vas te faire foutre est la première chose que j'ai envie de dire. Tu descends manger un bout à ce restaurant merdique avec moi ou tu m'obliges à monter ?

- Dois-je comprendre, que tu attends de moi des justifications ? Enfin soit. Un thé ne me fera pas grand mal, je te rejoins immédiatement. »

Je raccroche et je montre à la tireuse d'élite, que je dépose mon arme sur la table, pour ne pas qu'elle est la détente facile, sait-on jamais. A l'embouchure de la porte, où je sors temporairement du champ de vision de la tireuse d'élite, j'y attrape un poignard que je cache sous la manche de ma veste. Je n'ai pas envie de me battre avec celui que j'ai presque élevé en dépit des autres familles qui s'occupaient de nous et en dépit du peu d'années qui nous séparent. Je sors, du bâtiment et je le rejoins, avec un calme incontestable et une indifférence presque touchante face au retrouvailles avec Sebastian. En face de lui, je lui adresse, un sourire faussement enjoué et je l'invite à s'asseoir à une table précise. La table à laquelle j'étais plus tôt pour prendre un café, je reprends aussi la même place que j'avais à ce moment-là. Comme je l'ai dit... La situation, je la connais, je l'ai analysé et scénarisé. Je savais que je reviendrai ici, d'où le fait, que j'ai installé un révolver sous la table que j'attrape immédiatement.

« Alors, veux-tu boire quelque chose, ou ton gosier a déjà été hydraté par une quelconque boisson ? »

Le champ de vision de la tireuse d'élite ne permet point percevoir l'arme, que je tiens sous la table en ce moment. Mon visage exprime un air décontracté, pourquoi ne serais-je pas alaise, l'air de la Norvège est revigorant. Je claque du doigt de la main libre, pour faire venir la serveuse.

« Un thé je vous prie, celui dont j'ai l'habitude de prendre... Mon frère voudra sûrement prendre un en-cas. »

Demandais-je en l'observant dans le bleu de ses yeux, ce regard bleu qui nous unisse Dorian, Seb et moi, ce regard dont nous ont laissé nos parents. Quand la serveuse, disparaît à l'intérieur du restaurant, je rajoute.

« Et donc, tu as ramené qu'un seul esclave avec toi ? Tu m'insultes, petit frère... Ne me fais pas croire, que tu es seulement là pour papoter. »

Je me demande si Sebastian me trouve quelque peu changé, depuis que j'ai quitté le manoir... Le café, le thé, ce n'est pas réellement une chose sur laquelle je m'attardais autrefois. Whisky, rhum, bière, étaient ma consommation de boisson favorite. Je ne prenais rien au sérieux, toujours à vouloir faire la fête... Il a fallu que ce type apparaisse de nulle part pour que j'ouvre enfin les yeux, que j'admette que jusqu'à présent, je ne foutais rien. Un type qui m'a fait passer pour un idiot, moi un Cross... Je devais reprendre ma vie en main, même si cela m'a coûté de renoncer à mon nom « Cross ». Pour retrouver ce type et pour accomplir ma vengeance, pour être quelqu'un de plus compétent que je ne l'ai été autrefois. Donc oui, Seb n'a plus à faire à son frère fêtard qu'il connaissait, l'idiot même qui lui servait de frère. Toutefois, Sebastian a toujours été et l'est encore aujourd'hui, le malin...

« A vrai dire pas totalement. Tu vas revenir avec moi. J'enlève le chargeur seulement si tu fais de même avec celui que tu pointes sous la table. Ah et non j'en ai amené trois en tout. Notre cher tireuse d'élite, un inconnu qui traîne dans le coin, armé cela va sans dire, et une putain pour me satisfaire la nuit. »

Bien joué, évidemment impossible de localiser d'où je suis les deux autres personnes, inutile de jeter un coup d'oeil autour de moi, cela ne ferait que les alerter. Je lui souris et je lui lance d'un temps calme.

« Eh bien tentons d'être diplomate... J'admets que cette fois, la balle est dans ton camp. »

Je range mon Beretta que je tenais sous la table et lui montre mes deux mains libres, pour lui prouver ma bonne foi. La charmante serveuse nous apporte notre substance chaude d'effusion, Seb m'invite à collationner notre thé. Je me revois quelques mois plus tôt, dans cette même position, bière à la main, lui en face de moi. Quelques mois suffisent à changer un homme, le monde est plein de surprise. Je demande à ce qu'on m'apporte trois sucres en plus, le thé manquait de saveur aujourd'hui, ou peut-être est-ce dû aux mauvaises ondes, émanant de mon frère envers moi. Cela doit être ça, pour sûr...

« Tu m'as abandonné.

- Je t'ai surtout épargné d'une honte. »

Dis-je en rajoutant les trois sucres, que l'on m'avait rapporté, je remue la cuillère dans la tasse et prend de nouveaux une petite gorgée. Il était ici pour comprendre mon action, il pense que je l'ai abandonné... D'après moi, je ne suis seulement pas retourné au manoir après ma dernière mission et accessoirement, j'ai emmené Mathias avec moi... Enfin, j'arrête de plaisanter à ce sujet, heureusement que Seb n'est pas un lecteur de penser, n'est-ce pas ?!

« Tu sais, que je suis une personne rancunière, je n'apprécie pas d'être battue sur mon terrain... Je ne fais pas référence à notre situation présente, je te rassure, ce n'est pas mon terrain. Vois-tu, je suis à la recherche d'une certaine personne et malheureusement, Croix protège cette personne, Rosenrot de même. J'ai dû prendre une décision et faire un choix, mon frère... »

Je dépose ma tasse encore remplie, du liquide chaud. Je rajoute...

« Je ne retournerai pas au manoir, fais-toi donc une idée... »

La colère, est quelque chose de vraiment passionnant. Voir mon frère, se mettre dans tous ses états, pour quelque mot ne me lasse pas. Je devrais prendre cela, un peu plus au sérieux néanmoins, que ce serait-il passé s'il avait eu le doigt sur la gâchette ? Je sais, qu'il n'a pas envie de me tuer, cependant, il pourrait le faire par la colère. C'est intrigant le phénomène de colère, cela vous pousse agir de façon moins réfléchis, ça vous transforme un homme en ce qu'il n'est pas au fond, étonnant. Me défaire de la colère, est l'une des principale chose, que j'ai défait en premier en renonçant à mon serment, faisant de Croix mon ennemi. J'ai de l'admiration pour mon petit frère, faire tout ce chemin pour rien obtenir à la fin... Il deviendra l'esclave de sa propre rage, au du moins, jusqu'à ce qu'il se tienne face à Dorian où il ravalera sa salive. Après mes dernières paroles, il se laisse légèrement emporter par la colère et m'attrape par le col.

« Te fou pas de ma gueule !

- N'est-ce pas ce que je fais en ce moment ? »

Je le regards avec des yeux impassibles, pas vraiment surpris par sa réaction si facilement prévisible. Tandis qu'il me tient toujours parle col, je continue à prendre quelque gorgé de mon thé habituel. Cela fait deux semaines que je suis ici, l'air frais est reposant, un bon endroit pour une famille qui souhaite séjourner pour oublier les péripéties de la vie quotidienne. Enfin, je n'étais pas ici pour la même raison touristique que certaine famille néanmoins, j'avais un rendez-vous d'affaire avec un certain James Tom Campbell, un enchanteur d'arme qui disait avoir des informations sur l'homme que je recherche. L'idée de contacter mon frère met venu peu après le rendez-vous. Aujourd'hui, il a la possibilité de me revoir ici, mais une fois ce petit café terminer, Dean Cross, n'existera plus... Sebastian décide, enfin, à lâcher mon col (que j'arrange à nouveau) à l'arriver non désirer d'une serveuse, je toussote un moment avant d'afficher un sourire à la serveuse en question qui repartie à l'intérieur.

« Qui est au dessus de Dorian ? Qui ? Personne ! Si tu avais un problème avec un type tu n'avais qu'à en parler à Dorian. Et puis bordel ! Tu vas te mettre Croix à dos si tu ne te la joues pas réglo ! Les Cross tirent les ficelles d'en haut mais un fil a deux extrémités : on peut tirer de chaque côté. Nous ne sommes plus assez nombreux pour nous permettre tes conneries ! On se fout de la gueule de Dorian depuis que tu es partis avec Mathias. »

Je réfléchie un moment, l'air perplexe... D'un côté, je ne sais pas si l'homme que je recherche est au courant que je le recherche, de l'autre je me demande si j'ai bien fait de ne pas me servir de l'influence de Dorian pour capturer l'homme que je recherche... Non. J'ai bien fait... L'homme que je recherche, ne sais pas que je le cherche, il est donc moins sur ses gardes, surtout s'il sait que Croix est contre moi. Si j'avais parlé à Dorian de ce que je comptais faire, je ne doute pas, qu'il aurait tenté quelque chose, car celui que je cherche est notre ennemi en commun. Le problème. C'est que si notre ennemi s'aperçoit que Croix le traque, il va redoubler de vigilance, je n'aurai aucun moyen de découvrir sa véritable identité. Je sais néanmoins une chose, c'est que l'homme que je recherche, est allé jusqu'à pénétrer dans le Manoir Cross, pour voler mon esclave, qu'il n'a jamais rencontré auparavant, j'en mettrai ma main à couper.

« Désoler, j'ai forcé Mathias à m'accompagner pour la mission, que j'ai choisi "seul" d'effectuer, je vous la rendrai quand elle me sera devenue inutile. »

Je mens, bien évidemment... Mathias m'a volontiers suivi pour retrouver sa salope d'esclave, je n'aime pas son lien avec Kara, mais je n'ai pas le choix. Je dois me servir de Mathias pour qu'elle retrouve Kara et qu'elle retrouve l'homme qui a pénétré le Manoir pour obtenir Kara. Une fois que j'aurai repéré l'homme, je renvois Mathias au manoir, seul. En gros, elle me sert d'appât.

« Père nous a toujours dit que le sang était tout. Tu me l'as dit. Tu m'as fait grandir avec cette idée. Je suis qui maintenant hein ? PUTAIN JE SUIS QUI DEAN ? Alors tu vas rentrer avec moi, que cela te plaise ou non et cette putain de phrase de père je te la ferai bouffer entre deux cris. Ton sang pur coulera pour l'affront et après on en reparlera.

- Par la barbe de Merlin, arrête où je vais finir par avoir peur et puis... Dis-je en lâchant un rire froid. Et tu m'as l'air bien fatigué, qui penses-tu amener dans ton état ? »

Le silence règne tandis que la lumière disparaît peu à peu, m'engouffrant dans les profondeur abyssaux de l'obscurité. Je ne perçois à peine les dernières lueurs de la luminosité du ciel, qui se fait rare, tout comme l'oxygène. La fraîcheur me taillade la chair, mais la douleur disparaît peu après...

Je regarde mon frère, je n'arrive pas à me mettre en colère contre lui... Je l'ai blessé et je le regrette, je ne le souhaitais pas vraiment, mais il faut dire que je ne le connaissais pas aussi sentimental. Je souris mentalement, faut croire qu'on se ressemble beaucoup moi et lui, sur ce point. Dorian, je ne l'admire pas, je ne le considère nullement comme mon chef et encore moins comme mon frère. Je ne crois pas que c'est la même chose de son côté, donc nous voilà bien.

« Merde ! LE LAISSER PAS SORTIR ! TIREZ LUI DESSUS, IMMOBILISEZ LE ! »

Les coups de feu retenti peu après, de justesse je frôle une balle, sûrement pas celle de la tireuse d'élite, je doute qu'elle m'aurait loupé. Mon frère m'agrippe inutilement le bras, bras que je retourne contre lui pour lui faire un clé pour me retrouver derrière lui. Je pense qu'il est temps de partir à présent et aux galops... Me servir de mon frère comme bouclier ne me sciait guère, mais je n'avais pas vraiment le choix dans cette situation, encore heureux qu'il soit dans les vapes.

Oui. J'aurai plus de mal et de loin, je vous l'assure... C'est que Seb est un petit guerrier, un petit Sparte. Je lui chipe son arme qu'il avait soigneusement ranger et tire sur ses acolytes m'ayant pris en chasse afin de gagner du temps. Je me dirige vers mon bateau, bientôt je commence à traîner Seb qui s'endormait dans mes bras presque. Malgré, qu'ils ont cessé de me tirer dessus, je continue à leur tirer dessus pour les empêches d'approcher.

« Je te laisse ici mon vieux... Adieux ! »

Je lâche sur le quai avant de monter rapidement dans le bateau et le démarrer tout aussi rapidement, pour m'échapper... Un coup de feu retenti au loin venant briser la vitre de la fenêtre du navire, le tachant de sang au passage. J'avais eu le temps décrocher lien qui retenait le bateau, le bateau partait au large quand deux des esclaves avait atteint Sebastian sur le quai. Je suppose que ma folie aura causé ma mort, car mais si mon ennemi était un Cross, en vérité...

Je ne portais pas de gilet pare balle et je crois que je le regrette bien... Je sors de la cabine contemplant le paysage s'éloigner. Je desserre ma cravate, étrangement l'air ce fait tellement plus rare que d'habitude. Finalement, c'est le rouge de mon sang qui vient tâcher le haut de ma chemise, quel magnifique teinte, vous ne trouvez pas ? Je viens me poser mes mains sur le rebord du navire, tandis que celui-ci fonce vers le large.

Hémorragie, perte de sang, vertige et voilà que je bascule par dessus bord... Voilà que Poséidon va me faire grâce de me bercer une dernière fois dans les profondeur de ses bras aquatique. Le silence règne tandis que la lumière disparaît peu à peu, m'engouffrant dans les profondeur abyssaux de l'obscurité. Je ne perçois à peine les dernières lueurs de la luminosité du ciel, qui se fait rare, tout comme l'oxygène. La fraîcheur me taillade la chair, mais la douleur disparaît peu après...

L'aventure s'arrête ici, pour moi...