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| Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] | |
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MESSAGES : 384 DATE D'INSCRIPTION : 05/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Mar 17 Jan 2012 - 18:55 | |
| C'était il y a longtemps, c'était quand elle n'avait que quinze ans. Lui en avait 23, peut-être 24, elle ne s'en souvenait plus vraiment... Elle avait pété un câble, tellement triste de voir la relation entre Katia et Louis... elle était jalouse. Oui, Carla était totalement et bêtement jalouse. Alors elle s'était barrée à Edimbourg le temps d'une soirée qui lui avait tourné la tête. Cette soirée c'était en grand pan effacée de son cerveau. Elle se souvenait encore de la façon dont elle avait maquillé sa carte pour entrer en boîte et à quel point son coeur avait battu alors qu'elle la présentait au videur. Elle se rappelait cet homme qui l'avait draguée, celui qui avait 23 ou 24 ans. Ou peut-être 23 et demi, qu'importe ? Des images plus floues des potes de l'inconnu lui revenait en tête, puis le chemin qu'ils avaient parcouru avant d'arriver enfin dans un petit parc isolé de tout. Mais la suite, la suite elle ne pouvait pas l'oublier. L'inconnu - décidément, son nom lui échappait - avait passé son bras autour des épaules de Carla et embrassait son cou alors que la jeune fille riait en regardant une autre des personnes présentes rouler un joint. C'était la première fois qu'elle voyait faire ça et, quand quelques minutes plus tard on lui avait tendu ce fameux joint, elle n'avait pas hésité une seule seconde à tirer dessus. C'était tellement bon, tellement grisant et puis ça la calmait. Et là enfin elle avait pu oublier Louis. Pour la première fois de l'été.
« Tu sais ce qui a de plus douloureux dans un chagrin d’amour ? C’est d’pas pouvoir se rappeler ce qu’on ressentait avant. Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s’en aller... Tu la perds à jamais. » Aujourd'hui Carla n'avait plus envie d'oublier Louis, parce qu'elle n'avait aucun raison de le faire. Cette pimbêche de Katia n'était plus dans la partie et... et Louis l'avait embrassée. Ça, ce n'était pas rien. Mais si Carla n'avait plus envie d'oublier son si charmant ami qu'elle aimait tant, il y avait encore bien d'autres éléments qui hantaient sa vie... Les bagarres incessantes de ses parents, ses examens ratés, le flou sur son futur... Alors lorsqu'elle arriva aux ruines, là où elle était pratiquement sûre de ne croiser personne, l'écossaise sortit une petite boîte en fer de sa poche et sourit en sortant un peu d'herbe et de papier. Elle se souvenait encore au début comme elle avait galérer pour apprendre à rouler. Puis au final les gestes étaient venus tout seul, elle s'était habituée à rouler. Parfois quand elle voulait arrondir ses fins de moi, elle roulait même ses cigarettes au lieu d'acheter des paquets qui étaient tous beaucoup trop chers pour le porte-monnaie dérisoire d'une étudiante. Une fois son bedo fait, elle le glissa entre ses lèvres avant de sortir son briquet. Puis elle inspira un coup alors qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle n'avait jamais parler de ça a Louis, de toute façon elle ne se considérait pas comme droguée ou accro. Un petit joins de temps en temps quand les jours de pluie balayaient ses joues et cela lui suffisait. Et si aujourd'hui le ciel ne pleurait pas, son coeur lui ne s'en privait pas.
« Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi... » Carla recracha une bouffée de fumée en regardant son joint à moitié entamé. Elle ressentait déjà les effets de la drogue qui lui faisaient peu à peu oublier les soucis de la vie quotidienne. Un sourire stupide se tenait sur ses lèvres alors qu'elle imaginait des éléphants roses courir en troupeau entre les ruines. Et sur un de ses éléphants se dressait un roi. À moi que le roi fusse à côté en train de marcher... ? La jeune fille n'était plus vraiment sûre de ce qu'elle voyait, mais bizarrement le roi ressemblait étrangement à quelqu'un qu'elle connaissait... Un jeune homme qu'elle avait déjà dû croiser alors qu'elle fréquentait les gens de l'orphelinat. Elle en était sûre à présent ; le roi était le portrait craché de Ian Colay.
- Ian ?
Ian, le roi des éléphants roses. |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Mar 17 Jan 2012 - 21:25 | |
| " Insensé, insensible, tu l'aimes mais pourtant tu la fuis.. "
BIIIIIIIIIIIIP BIIIIIIIIIIIIIP BIIIIIIIIIP BIIIIIIIIIIIIIIIP. Ma main s'écrase violemment sur le perturbateur qui me réveille subitement d'une manière très.. ingrate. J'entend un crac. Je l'ai peut être cassé. Tout ce qui compte, c'est qu'il a arrêté de sonner. Son bruit est juste insupportable. C'est.. un réveil, c'est l'objet peut être le plus indispensable en certaines situation, mais celui qui prend le plus cher aussi. Il fait être super courageux pour devenir réveil. Moi je dis, c'est une vocation. Bref. Je suis sorti hier soir, j'ai .. plutôt beaucoup bu. J'ai fais la fête quoi ! Bon, je n'ai pas non plus fait n'importe quoi avec n'importe qui. Autumn. Même bourré je ne l'oublie pas, bien sûr. Je me suis juste amusé. Avec les amis. C'était bien, je suis rentré tard. Un peu trop tard même. Bastet voulait qu'on s'entraîne mais je suis rentré à l'heure ou elle comptait partir. Et je n'alignais pas deux mots. Aucune phrase cohérente n'est sortie de ma bouche. Elle a laissé tomber. Sans me draguer. J'ai tellement été surpris que je n'ai rien dit. Alors soit elle a apprit un truc trop fou, soit elle a décidé d'être normale. Mais être normale, c'est pas son truc. OU alors elle attend le bon moment pour me tuer. Et me violer au passage. C'est possible. Vous voyez à quoi j'en suis réduis ? Je soupire et me décide à me lever après avoir regardé l'heure. Grave erreur. 14h3O. Nooon. J'aurai du arriver à .. 19 h ? Minimum. Je me lève. Un peu trop vite. Le monde se mets étrangement à tourner.. trop vite. Trop anormalement. Je grogne et porte la main à ma tête.
-" Ma têêêêêête... "
Deux mots qui prouvent à quel points j'ai l'impression qu'elle va éclater. C'est pas possible. Un bus m'a écrasé cette nuit. C'est obligé. J'ai trop mal. Seconde erreur ? Je m'approche de la fenêtre. Je l'ouvre. Trop de lumière d'un coup.. Je ferme subitement les yeux et recule précipitamment. J'ai l'impression qu'on me braque un spot en pleine face après huit heures de sommeil. C'est un peu le cas faut dire, c'est juste que ce n'est pas un spot. C'est juste le doux soleil d'hiver. Je soupire. Refais une tentation. Je grogne à nouveau c'est moins pire mais quand même. Je m'oblige à quand même rester là. Pour m'habituer. Je m'avance devant le miroir. Choc. Je ferme un oeil. Je suis vraiment comme ça .. là ? Oooooh mon dieeeeeeeuu. J'ai les cheveux complètement ébouriffés dans tous les sens j'ai.. la lèvre fendue aussi. Je suis un calbut, et on voit clairement la trace de bière sur ma cuisse. J'ai du avoir de la tequila sur moi aussi. L'odeur est.. spéciale. Ok .. douche ! Je ressors de la salle de bain cinq minutes plus tard, nettement plus réveillé et présentable. Un sourire sur les lèvres je me dis qu'il faut vraiment que j'aille prendre l'air. Sinon je vais mourir si je reste entre quatre murs. Ca me rend fou.. Je sors donc. Il doit faire 13-14 degrés. Je sors en T-Shirt parce que je ne crains pas trop le froid.. peut être mon côté animal ? Ouai. Peut être bien. Le pire quand on est humain, c'est qu'on a l'impression d'être trop lent, trop pataud, mal. Mais lent c'est le pire. J'ai pas trop envie de croiser Pandora ou un prof qui devinerait sans doute où j'ai passé la nuit .. ou du moins comment j'ai meublé ma soirée. Pas après pas je me rapproche de la forêt. Je ne sais pas très bien où je veux aller. Les ruines ? Je n'y suis pas retournée depuis qu'Autumn à refait une crise. La pire de toute. J'ai un sale souvenir de ce jour. Peut être que ça me ferait du bien au final d'aller là-bas. Que ça ne me rappelle plus uniquement Autumn inconsciente dans le froid. Il deviendra un moment solitaire de plus. Je serre les dents. Allez, on y va ! C'est loin, je marcherai vite. Après avoir.. Je déglutis. Après avoir tué mon père, j'ai sentis un poids disparaître de mes épaules. C'est affreux de dire ça, n'est-ce pas ? Moi je trouve. C'est aussi pour ça que je fais la fête, me rappeler que je suis normal. Et comme je ne vais plus au lycée.. Forcément, c'est plus dur. Vivre en permanence avec des gens magiques ça aide pas beaucoup faut dire. J'ai l'impression de mettre trois jours à arriver aux ruines. Je n'ai toujours pas froid et c'est tant mieux. J'aurai pu me transformer en animal. J'aurai pu, mais à mon avis, je me serai pris un gros échec dans les dents.. Je préfère pas. J'ai toujours la tête au bord de l'implosion. J'ai trop mal. Mais ça en valait le coup, n'est-ce pas ? Je suis un homme hein, je suis désolé mais les formes féminines restent ce qu'elles sont. J'ai un sourire qui flotte sur les lèvres. Je n'ai rien fait de mal. Quelques collés-serrés, câlins un peu osé, mais voilà, c'est tout. Et de l'alcool. Beeeaaauucouup d'alcool. Joints, clopes aussi. Bref, une fête, une vrai. Un beau bordel. Bref.
- Ian ?
Quoi ? Attention, la connexion s'établit entre le cerveau et l'oreille. C'est dur, et laborieux, mais ça finit par marcher. Attention.. Le cerveau essaie de comprendre l'information. On dit mon nom ? Mais qui ? Attention, connexion avec les yeux.. QUI EST CET INDIVIDU ? Retour au cerveau pour envoyer l'image. Le cerveau appelle la mémoire... Carla. Cet individu est Carla. Fille.. jolie.. très jolie fille du lycée. Retour au cerveau. Cordes vocales. Préparez vous à répondre ! Le diaphragme ! C'est parti !
-" Carla ? "
Intelligent. Je passe une main sur mon visage. Un joint ! Par contre là, pas de problème de connexion. L'odeur n'est pas du tout celle d'une cigarette. Puis une clope, à côté d'un joint, c'est pas grand chose. C'est comme une Twingo à côté d'une Porsche. Voilà, c'est exactement ça. Vous savez que ça fait un joint ? Vous en avez déjà fumé un ? Partage Carla, pitié... Moi j'aime fumer ! Y'a une belle fumée qui sort.. c'est... ouah ! Géant. Même que j'ai appris à faire des anneaux. C'est le mieux dans tout ça hein, les anneauuux ! C'est trop stylé. Bref. En vrai, c'est quand même pas le mieux. Je me contredis.. Dur la vie. J'ai toujours la gueule de bois. Théoriquement, je ne sens plus l'alcool. Mais ma tête, ma tête quoi.. Osef. Carla.. Revenons à Carla.
-" Tu fais quoi ici.. toute seule ? "
Elle plane ? Je suis sûr que oui. Mais elle reste la belle Carla quand même. Mais la voir toute seule comme ça, ça me fait de la peine. C'est mon amie Carla hein ? Bien sûr. Enfin je crois. On est pas super potes. Mais moi je l'aime beaucoup. Elle n'est pas au courant de la magie comme tellement. Mais elle, c'est une de celle à qui on aimerait en parler. Mais on ne le fera pas bien sûr. On n'a pas le droit. Foutues règles ! La fumée est plutôt épaisse. J'aime bien l'odeur. J'ai beau ne pas tout connaître de Carla, là, faut être aveugle pour voir que y'a un truc qui ne tourne pas rond. Enfin c'est peut être juste une impression. Je vais m'asseoir à côté d'elle. Sur un des blocs de pierres du coin. Imaginez un peu on voit un fantôme ? Les fantômes, c'est chiant. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je veux devenir exorciste. Parce qu'en vrai, c'est pas vraiment ce que je veux. Je veux.. me battre. Contre les sorciers noirs. C'est le mieux ! Ouai, parce que les ectoplasmes, moi, j'en ais ras les pâquerettes hein ! Trucs geignards et débiles. Imaginez je finis comme fantôme ? Je pourrai même pas me suicider ! Le drame.. Le drame total..
-" Ça va pas ? "
Dis moi que ça va bien, sourit, dis que t'avais juste besoin d'une pause mais que tu allais partir, dis moi que tout, absolument tout va bien. Mais ça, ce n'est que dans les films. Dans la vraie vie, s'en suit un léger sourire qui continu par un 'sisi, ça va.. ' Complètement faux parce qu'on a pas envie de s'expliquer. Parce qu'on est blasés, fatalistes. Ca ne va pas, mais c'est comme ça ! Je ne changerai pas le monde d'un jour à l'autre ! Alors on fait aller. Il faut bien n'est-ce pas ? Comme si on avait le choix... J'ai bien l'impression qu'elle plane déjà. Tu vois quoi, dis, tu vois quoi ? Vous avez déjà essayé les champignons hallucinogènes ? C'est trop génial ! J'ai essayé plusieurs fois, aux Pays-Bas, c'était.. Ouah ! Magique. Tellement drôle ! Et des champignons hilarants. Tu rigoles sans savoir pourquoi. Mais franchement, c'est top ! En hallucinations j'ai eu le droit à des trucs vraiment géants ! J'ai volé, j'ai dansé aussi, j'ai fait la fête, je suis devenu baaaaambi aussi ! Epique. Et j'en passe. Mais les joints, c'est différent. C'est un peu traître des fois. Mais au final, on a le sourire aux lèvres, n'est-ce pas ? Oui. C'est tout ce qui compte. Qu'on arrive encore à dessiner un sourire sur un visage triste. Comme celui de Carla. Vraiment ? La vie n'est jamais toute noire ou toute blanche. Des fois, elle est gris foncé. Resté à deviner si celui-ci est clair ou foncé. Moi, il s'éclaircit ces derniers temps. Il était temps ! Il était temps.. ouai, vraiment. " Regarde moi brûler. " _________________darkslategreyg o n e |
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Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Mer 25 Jan 2012 - 21:49 | |
| Le roi des éléphants roses marchait majestueusement au milieu de ses serviteurs. Cette fois ci, Carla n'avait plus de doute, c'était bel et bien Ian Coley qui avançait vers elle au milieu de ses animaux. Elle se mis à pouffer toute seule en voyant les trompes des éléphants imaginaires se dresser devant leur chef adoré. Puis elle tenta de se concentrer sur l'image du jeune homme qui approchait vers elle. Il semblait avoir bien changé depuis les six mois où ils ne s'étaient plus vu... Quelque chose de plus mature dans le regard, de plus sûr aussi. Tout en restant toujours aussi beau. Entre deux bouffée la jeune fille ferma les yeux et se rappela la première fois qu'elle l'avait vu.
« Si tu ne trouves pas d'ami sage, prêt à cheminer avec toi, résolu, constant, marche seul, comme un roi après une conquête ou un éléphant dans la forêt. » Elle n'avait d'yeux que pour Louis. On aurait presque dit une petite fille qui s'accrochait à son doudou de peur de le perdre. Un peu comme si le beau norvégien était une part d'elle même dont elle était dépendante. Un instant passé loin de lui était comme une amputation. Evidemment, elle faisait tout pour le montrer. On est Carla ou on ne l'est pas. L'adolescente de 14 ans cachait sa dépendance au jeune homme derrière la fumée de ses cigarettes ou ses moues boudeuses. Mais au fond, elle ne pouvait pas se le cacher ; elle était tombée totalement amoureuse... Et puis il y avait les autres. Elle connaissait quelques prénoms des gens de sa classe... Luka et Ange évidemment parce qu'ils étaient les meilleurs amis de Louis ainsi que ceux du village avec qui elle avait été en primaire et au collège avec. Mais dans la vingtaine des élèves de la seconde du lycée de Little Angleton, il y avait pour elle encore quelques inconnus. Dont lui. Lui c'était un jeune homme blond qu'elle n'avait pas encore remarqué durant la semaine de cours à laquelle ils avaient eu droit. Mais voilà qu'en ce mercredi de septembre, il avait levé la main lors d'un cours de français et balancé une réponse si bien tournée que Carla s'était tournée vers lui, étonnée de ne pas avoir vu son camarade plus tôt.
- Très juste Mr. Coley.
Leur vieux professeur de français avait alors développé la réponse du jeune homme un moment avant de passer à un autre sujet pendant que Carla regardait d'un autre oeil le dénommé "Mr. Coley". Comment avait-elle fait pour ne pas remarquer plus tôt à quel point il était beau ?
« Rencontre. Regards. Échanges. Esquisse d'un possible différent. Ailleurs. Si près... »
" Carla ? "
La jeune fille revint à la réalité dans un sourire et sourit à Ian. Il n'avait rien perdu de sa beauté depuis ce jour en cours de français où elle avait remarqué son existence. Au contraire même, il semblait même être devenu plus beau. Et en plus il était gentil... S'il n'y avait pas eu Louis... Oui, s'il n'y avait pas eu Louis, peut-être aurait-elle pu tomber amoureuse de lui. Mais Carla n'osait pas imaginer un monde sans le jeune homme blonde dont elle était depuis si longtemps amoureuse et qui l'avait enfin embrassée, quelques jours auparavant. Un présent sans lui aurait été un Univers trop cruel, trop ennuyeux et vide de sens. Et les mots "je t'aime" n'auraient jamais eu la même importance qu'en ce jour...
- En chair en os et en fumée !
La jeune fille amena encore une fois le joint à ses lèvres avant de recracher la fumée doucement puis de tendre l'objet illégalement illégale à son ami.
- Tu fumes ?
Si Carla lui avait demandé ça comme une question, elle n'attendit pas vraiment la réponse du jeune homme avant de lui fourrer le pétard dans la main. Puis, ayant les mains libres, elle se dirigea vers ce qui avait dû être le mur d'une maison il y a très très longtemps et qui n'était maintenant plus qu'une assemblée de pierre branlantes d'environ deux mètres avant de commencer à l'escalader ce qui, dans son état, n'était pas la chose la plus intelligente à faire. Pourtant elle finit par arriver en haut et à se mettre debout avant d'écarter les bras. Vêtue simplement d'un pull couleur sapin et d'un jeans clair, on aurait dit la représentation même de la mélancolie, pendant que dans sa tête l'adolescente rêvait de s'envoler loin de ses problèmes et loin de sa vie, un peu comme un oiseau.
-" Tu fais quoi ici.. toute seule ? "
Carla rouvrit les yeux, regardant Ian en dessous d'elle avant de lui répondre du tac-au-tac.
- Je baise.
Bêtises et conneries... La fumée avait envahie le cerveau de la jeune femme et les mots qui tournaient dans sa tête ne semblaient plus avoir de vraie logique. C'est pour ça qu'elle disait n'importe quoi. Un peu aussi parce qu'il était plus simple de dire une bêtise qu'une vérité qu'elle n'avait pas envie d'évoquer.
-" Ça va pas ? "
Carla pencha la tête sur le côté, observant Ian un instant avant de le sourire. Puis elle se décida à cesser de vouloir faire l'oiseau et s'assit sur le muret, ses longues jambes pendant dans le vie. La jolie blonde tendit alors sa main en direction de son ami avant de lui répondre :
- Avec un joint, ça va toujours. Tu montes me rejoindre ?
« Je ne veux jamais l'oublier Ma colombe ma blanche rade Ô marguerite exfoliée Mon île au loin ma Désirade Ma rose mon giroflier. » |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Lun 30 Jan 2012 - 13:37 | |
| " Tout le monde ment... "
La fumée danse devant son visage. Elle est plus épaisse que celle d'une cigarette normale, et avec, c'est plus facile de faire des anneaux. Ne me dites pas que vous qui avez déjà essayé de fumer ou fumez régulièrement n'avez jamais essayé de faire des anneaux. C'est super dur l'air de rien. Faut de l'entrainement. Entraînement que j'ai acquis. Je respire la fumée qui sort de sa bouche. C'est un peu comme la tabagisme passif... a vrai dire, c'est du tabagisme passif. Et même si c'est pas aussi fort que quand c'est nous qui fumons, ça fait quand même quelque chose. Même si c'est moins drôle.
-En chair en os et en fumée !
Je rigole un peu. Sans trop savoir pourquoi. Elle a un sourire sur les lèvres, et moi aussi. Elle retire dessus. J'ai envie, moi aussi. Elle recrache la fumée. Je souris toujours. Elle est belle Carla.
- Tu fumes ?
Elle me fou le bedo entre les doigts.
-" Merci. "
Je tire dessus un bon coup avant d'inspirer profondément, les yeux mis-clos. Je reste un court moment comme ça avant de recracher la fumée qui forme un nuage dans le froid. Rapidement ça me monte à la tête. Je me mets à sourire plus que tout à l'heure, un sourire un peu naïf, forcé par la drogue qui agit dans tout mon corps. Mes muscles se détendent. Ce qui est drôle avec la drogue, c'est qu'après, vous êtes incapable de vous servir de la magie. J'ai un instant envie de me demander si ça lui fait pareil avant d'ouvrir deux yeux ronds. Carla, elle n'est pas magique et n'est pas au courant du Secret. Lèvres pincées je me dis qu'il faudra surtout éviter d'en parler. Parce que drogué, j'ai du mal à ne pas faire les choses que je ne dois pas faire... C'est juste ... compliqué. Elle entreprend d'escalader une ruine. La pierre est usée. Mon cerveau à du mal à réagir, mais c'est vraiment super agréable. Je retire une fois, moins fort cette fois-ci. J'essaie de faire des anneaux. Un. Deux. Le troisième est raté. Je recrache tout dans une fumée d'un gris clair assez épaisse. Je regarde Carla grimper agilement. Arrivée en haut elle écarta les bras. Moi aussi j'aimerai voler, mais mes pieds sont fermement encrés dans le sol. Seul mon esprit vol. On dit merci au pétard.
- Je baise. -" Haha. "
Ou comment éviter une question un peu trop dérangeante. Je la regarde un peu mieux. Il y a un peu de vent et son pull vert foncé flotte un peu et son jean clair se découpe dans le ciel. Je soupire.
- Avec un joint, ça va toujours. Tu montes me rejoindre ?
Totalement d'accord. Je tire encore une fois et garde le joint dans la bouche pour rejoindre Carla. En deux ou trois prises je suis en haut. C'est plus joli. Je reprend une bouffée. Avant de lui tendre à nouveau l'objet illicite. Il doit rester quatre ou cinq fois encore. Je le sens mal. C'est obligé, je vais finir par lui dire quelque chose. Et je serai incapable de me rattraper, le cerveau totalement embrouillé. Je pense un peu à Auty. J'ai le cerveau vraiment embrouillé. C'est pas grave. Il ne fait pas super froid et pourtant je frissonne. J'ai du mal à organiser ce que j'aimerai dire avant de me raviser. Laissons le silence s'installer encore un instant, pour éviter de raconter n'importe quoi. Carla, elle est un peu troublée. Enfin, j'ai l'impression. Mon don aussi fait un peu n'importe quoi. Parce que les dons et pouvoirs ça part un peu du cerveau quand même, et quand ce dernier est inactif, forcément, ça galère. Du début jusqu'à la fin. Je ferme un peu les yeux. La chaleur à finalement finit par m'envahir. Je passe une main dans mes cheveux. Je ne sais plus très bien ce que je fais là. Je n'en ai pas besoin après tout. Je suis là, c'est tout ce qui compte. Et je ne suis pas seul, c'est agréable. La solitude finit par être un peu pesante, même si c'est un peu pour ça que je suis venu ici. Les cheveux de Carla volent un peu. Elle est belle. J'ai l'impression que ça fait plusieurs fois que je répète ça, mais c'est peut être parce que je le pense. C'est un peu bizarre de dire ça je trouve. Le problème quand on vient de fumer ce genre de choses, c'est qu'on ne maîtrise pas tout. Pas du tout. Je m'entend parler. Oui, je m'entend. Parce que si j'avais été dans mon état normal, j'aurai pas dit ça. Bien que je le pense.
-" T'es vraiment belle, Carla. "
Cela n'empêche pas que j'aime Autumn, mais voilà, j'ai un compliment comme un autre non ? Non. J'ai bien conscience d'être embrouillé et que mes paroles une sonorité bizarre. Elles sonnent un peu trop... vraies. Lèvres pincées je me demande si je peux sauter de là où je suis. C'est haut. Mais y'a encore plus haut. Je me lève. Faut sauter sur une autre ruine, et puis se crocheter à l'étage. On dirait le troisième étage d'une maison là-bas. Je veux y aller. Embrouillé ou pas, je veux y aller. Je me lève. Je saute sur la ruine d'en face, mais je sens que c'est plutôt laborieux. J'ai un peu la tête qui tourne beaucoup. Mmm ... Je crochette le toit. Le toit cède. Chute libre. Je m'écrase en dessous. Deux mètres plus bas je crois. Je crois juste. Mais comme je suis complètement à l'envers ou presque, je me mets à rire. En me relevant, je vois une rune en face de moi. Je ne la connais pas. On a jamais été potes moi et les runes. Donc je suis bien incapable de dire le pourquoi du comment. Je fronce les sourcils avant de lever les yeux vers Carla. Elle est super loin ... A non, c'peut être juste moi qui délire.
" L’âme humaine puise sa substance dans des expériences inédites. "
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| | | MESSAGES : 384 DATE D'INSCRIPTION : 05/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Dim 5 Fév 2012 - 2:54 | |
| Carla regarda Ian faire des anneaux de fumée avec une pointe de jalousie. Elle, elle n'y arrivait pas et ça l'énervait un peu. Pourtant elle fumait pas mal, même carrément beaucoup. Mais non, impossible de faire le moindre anneau. Ni avec une cigarette, ni avec un joint. À croire qu'elle n'avait pas la morphologie adéquate pour cela... Après tout, il y a bien des gens incapable de siffler ou de claquer des doigts, non ? Et bien elle, elle était incapable. Et c'était déprimant.
Alors Maître Carla sur une ruine perchée se mit à regarder Ian Coley. Elle l'observa rire à ses mots, le regarda escalader la ruine pour venir ce glisser à côté d'elle. Lorsque le jeune homme lui tendit le joint, la demoiselle blonde le repris entre se doigts avant de l'amener à nouveau jusqu'à sa bouche, aspirant la fumée pour la recracher doucement. C'était marrant... et le monde semblait tourner un peu plus vite.
« Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! » À travers la fumée, Carla revisitait les ruines qui les entourent. C'était l'été de ses 16 ans et, accompagnée de Louis et de lui seul, ils couraient jusqu'à ce fameux endroit abandonné par le temps. Quand elle était enfant, l'adolescente y allait souvent pour jouer à cache-cache, mais à présent elle était bien trop grande pour ce genre de jeu. Ils vont aux ruines pour traîner, comme traînent les adolescents de leur âge. Une cigarette entre les lèvres, Carla alla se percher sur un petit muret. Un peu plus loin, Louis essayait de faire le malin en escaladant la plus haute ruine du site. Un sourire un peu inquiet échancrait les lèvres de la demoiselle ; elle avait une peur bleue qu'il tombe.
- Redescends Louis, tu n'es pas un oiseau !
Le jeune homme carra les épaules, faisant semblant de maîtriser la situation. Mais en se retournant, il remarqua l'air étrange que lui lançait son amie et décida de revenir sur la terre ferme, là où elle ne risquait plus de s'inquiéter pour lui.
- J'allais pas tomber Carla, je suis bien trop fort pour cela !
L'adolescente le regarda droit dans les yeux, se demandant si c'était le moment de tout lui déballer. Ses sentiments, ce qu'elle voulait, combien elle l'aimait. Et de lui faire promettre aussi de ne pas tomber. Car elle ne voulait pas qu'il tombe. La seule chute à laquelle il avait le droit, c'était de tomber amoureux de Carla. Mais la jeune fille ne trouva pas le courage et se contenta de quelques mots dans un haussement d'épaule.
- Je m'en fiche que tu tombes, c'est ta vie.
Menteuse.
« Mentir c'est la chose la plus facile à faire. »
La nostalgie relâcha Carla dans le monde réel, juste à côté de Ian et au milieu du silence et de la fumée. En quelques bouffées, le joint fut fini et ne resta alors plus qu'un silence qui n'attendait que d'être brisé. Ce que fit le jeune homme d'ailleurs, de quelques mots qui semblaient bien maladroits et pourtant adroitement placés...
-" T'es vraiment belle, Carla. "
C'était bizarre comme ces quelques mots sonnaient à la fois juste et faux. Parfaitement en place dans le décor, tout en dérangeant un peu l'ordre des choses. La jeune femme tourna alors la tête vers son ami, tentant de lui répondre sans vraiment savoir que dire. Mais celui ci ne lui laissa pas le temps de placer un mot, sautant du muret pour tenter d'attraper un toit avant de se rater - lamentablement il fallait bien en convenir - et de s'écraser sur le sol. Comme un oiseau mort. Ces garçons... tous les mêmes ! Mais Ian ne semblait pas s'être fait mal, du moins c'est la conclusion à laquelle arriva la jolie blonde en l'entendant rire depuis son perchoir. Elle secoua un peu la tête, celle ci tournant de plus en plus vite, avant de se décider à descendre à son tour pour retourner sur le plancher des vaches.
- Et toi un peu bête Ian. Mais je t'aime bien quand même.
Elle avait l'impression d'avoir la bouche pâteuse, sans doute à cause du bedo. Les désavantages de la drogue... Qui pouvaient aussi parfois se retrouver dans l'alcool. Mais ça n'avait aucune importance. Carla s'avançait vers Ian, un sourire un peu bizarre sur les lèvres.
- Je suis avec Louis maintenant.
Peut-être qu'il le savait, peut-être pas. En tout cas, maintenant elle le lui avait dit. Pourquoi ? Aucune idée, elle avait juste envie de le lui dire. Et elle continua à s'approcher, de plus en plus proche, à quelques centimètre à peine de son visage. Elle resta là à le regarder un millième de seconde qui lui paru un temps infini avant de se dresser sur la pointe des pieds et d'embrasser Ian. ... Merde. Qu'avait-elle fait ?
- Je sais pas ce qui m'as pris...
Le joint peut-être et toute cette fumée. Ou peut-être parce que Ian était terriblement canon aujourd'hui. Et tout le temps en fait. Comment faisait-il pour être aussi beau ? Et... ... et ça tournait dans sa tête. Ça faisait mal... Aïe, bobo ! Le monde lui semblait aller de plus en plus vite autour d'elle alors Carla se recula de quelques pas et commença à tourner sur elle-même, tourner avec le monde. De plus en plus vite. Jusqu'à ce que sa tête lui sembla sur le point d'exploser. Puis elle se laissa tomber. Poum. |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Mer 8 Fév 2012 - 21:17 | |
| " - On peut se tutoyer ? Hein c’est plus sympa. - Ouais. - T’es lourd. "
Carla redescend. C'est ce que je crois mais pendant un court instant, je vois une forme plutôt flou descendre. C'est assez affligeant quand on sait que c'est les détails qui font toute la beauté de toute chose. La faute au joint. Vous savez quoi ? On peut trouver une trace de cannabis six mois après consommation dans les cheveux. Et bien un mois dans le sang. Imaginez un peu si jamais vous faites une prise de sang et qu'on vous dit ' Bien.. les résultats sont normaux.. à part le fait que vous avez fumer du cannabis. ' Vous répondez quoi à ça ? Oups j'ai pas fait exprès ? Non non, totalement pas crédible du tout. On fait en général exprès de fumer du cannabis.. je dis en général parce que avec 3 grammes d'alcool dans le ventre, il est possible et probable de faire des choses sans s'en rappeler... Non, c'est presque évident. Je sais bien que du style au far-ouest y'a des gens qui pouvaient se faire une bouteille de rhum sans broncher et en récitant toujours l'alphabet à l'envers, mais c'est plus trop possible je crois. L'alcool est devenu trop cher pour avoir un entraînement suffisant. Bien trop cher. Bref.
- Et toi un peu bête Ian. Mais je t'aime bien quand même.
Cool, elle m'aime quand même. Parce que oui, si tu commences par le négatif, et que tu finis par positif, et bien forcément c'est la fin qui reste ( surtout après avoir fumer, moins que Carla certes, mais fumer quand même ) donc elle m'aime bien. Y'a le quand même qui reste vaguement fâcheux, mais vaguement, c'est pas assez pour faire retomber mon sourire tandis que je la rejoins. Je voix mes pieds aussi un peu bizarre... Je me dis que si jamais je dois me transformer, je serai totalement incapable de retenir tout ça. Et ça serait super fâcheux de devenir subitement un loup sous les yeux de Carla. Au pire, je mettrait ça sur le compte du joint. Il a bon dos le joint ..
- Je suis avec Louis maintenant.
Oh. C'est un bonne nouvelle. Louis, il est un peu vantard des fois, mais c'est un bon pote qu'est vraiment gentil et drôle. Il a le sourire facile et je dois avouer qu'il est beau. Alors elle a tout réussit. J'inspire un bon coup ( je sais pas pourquoi, j'ai un peu du mal à respirer mais c'est la faute du joint ) avant de lui répondre... enfin... de commencer à lui répondre...
-" Et moi av... "
... ... ... ... ... Vide. Vide de la part de mon cerveau. Vide de la part d'a peu près tout, je reste interdit. Je ne comprend pas l'espace d'un court instant. Carla m'a embrassé après m'avoir dit qu'elle était avec Louis. Alors là, je ne comprend pas, mais alors pas du tout. Soit tu dis pas ça et t'embrasse la personne, soit tu le dis et tu le fais pas. T'a pas le droit de faire les deux. Mais après tout. Qui fixe les règles ? Pas moi. Pas elle. Nous.
- Je sais pas ce qui m'as pris...
Je réfléchis à toute allure. Je l'ai pas repoussé. Je suis avec Autumn. POURQUOI je ne l'ai pas repoussé, c'est juste insensé ? Pourquoi j'ai fais ça hein ? Je fronce les sourcils. C'est pas super normal. Non, super anormal même. Mais après tout je suis trop lent pour réagir.. Bien trop lent.
-" Je suis avec Autumn. T'es avec Louis. Ils ont pas besoin de savoir. Puis de toute façon demain on aura sans tout oublié. Et puis on sait tous les deux que c'est la faute au joint."
1 2 3, trois p'tis chats, trois vilains petits chatons, l'autre nuit, sans un bruit, sans entrés dans ma maison. Excusez, c'est une chanson d'Adibou. Bref, on en était où ? Ah oui. Bizarrement j'ai pas envie de m'en souvenir. Pas que ça ait été un acte affreux en soit. Mais parce que je me sens coupable et que je suis incapable de cacher quoi que se soit à Autumn. Je prie pour ne pas m'en souvenir. CARLA?! Pendant mon -très ennuyeux- débat intérieur, la belle est tombée. Comme ça. Pouf. J'ai un manque de réaction évident durant trois bonnes secondes, ce qui me fait tout drôle parce que tandis que mon cerveau est déjà tout près de Carla, mon corps n'a pas bougé. Attention la jambe est partie ! On est enfin au près de Carla, moi, ma tête, mes jambes mes bras, enfin tout moi quoi.
-" Carla ?! Ça va ?! "
Ian, t'es aussi con qu'un canard. Sans doute que ça ne se dit pas, mais je le dis quand même. Parce qu'un canard c'est un volatile, et ça a un tout petit cerveau, donc c'est con. Et dans l'instant présent, il est impossible que Carla aille bien. Je prend sa main dans la mienne. On sait tous que c'est la faute du joint, c'est toujours la faute du joint, de toute façon, il est finir, mort et enterré, et les absents ont toujours tord. Je pose l'autre main par terre pour m'asseoir. CA PIQUE. Arg pas vrai ! On dirait que j'ai foutu la main sur un cactus ! Rageant. Je serre donc sa main de la main qui est n'est pas bourrée de piquant. En plus, c'est la gauche qu'a prit cher. Et je suis gaucher. Et puis c'est avec la gauche qu'on passe les vitesses. Avec quoi je tiens le levier de vitesse moi après ? Incohérent.
-" Serre moi la main, s'il te plaît .. "
Allez, répond, je sais pas quoi faire moi sinon !
-" Après je dis quoi moi à Louis hein ?! Excuse moi, Carla elle est tombée, pouf, comme ça, et après elle m'a plus jamais répondu? Nan, c'est trop triste, je veux pas une fin tragique moi ! Je veux un ' Et elle ouvrit les deux, dit qu'elle allait parfaitement rien et retourna dans les bras de son copain. Elle vécut heureux et eut beaucoup d'enfants. "
Oui, je réfléchis à voix haute, oui j'ai fumé et je suis d'une incohérence totale, oui je suis désemparé, non je ne sais pas quoi faire, oui Carla est jolie, oui ça n'a aucun rapport, oui je me sens coupable, non je ne sais pas pourquoi, oui ça se finira bien. Parce que je l'ai décidé. Hé.. ça compte non ?
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| Carla avait cru entendre quelque chose comme " Et moi av... " juste avant d'embrasser Ian. Pourtant elle n'y pris pas garde, l'ignorant volontairement. Elle savait que la fin de la phrase serait quelque chose comme " Et moi avec Machine ". Mais ça, la jeune femme préférait l'ignorer totalement, parce qu'elle avait un tel besoin d'embrasser son ami à ce moment là... Mais pourquoi ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi... Alors qu'elle était avec Louis maintenant, qu'elle était heureuse. Pourquoi allait-elle embrasser Ian ? Il y a des gens comme ça... dès qu'ils ont le bonheur à portée de main, ils font tout pour le perdre. Ils s'autodétruisent. Et Carla s'autodétruisait. Comme si elle refusait d'être heureuse. C'était stupide. Stupide, immature et destructeur. C'était Carla.
-" Je suis avec Autumn. T'es avec Louis. Ils ont pas besoin de savoir. Puis de toute façon demain on aura sans tout oublié. Et puis on sait tous les deux que c'est la faute au joint."
Elle hocha la tête. Ian avait raison, Autumn et Louis n'avait pas besoin de savoir. Et il fallait que Carla arrête ses bêtises maintenant, si elle ne voulait pas perdre son copain. Elle ne le voulait pas. Car elle aimait Louis, de tout son coeur. Elle l'aimait depuis tellement longtemps... il fallait qu'elle arrête ses conneries. C'était vraiment trop con de risque de perdre l'homme qu'elle aimait à cause d'un simple baiser. Vraiment trop. Puis soudain Carla réfléchit au début de la phrase de son interlocuteur. N'avait-il pas dit "Je suis avec Autumn" ? Autumn... Autumn Bowen. Le cerveau de la demoiselle blonde avait mis du temps à faire toutes les connexions avant de pouvoir remettre en place qui était cette fameuse Autumn. Mais maintenant c'était clair. Elle voyait tout à fait qui c'était...
« La sottise pousse sans qu'on l'arrose. » Carla avait de la peine à supporter ses congénères féminines. Non, mais parce qu'il fallait être un peu sérieux. Les filles, c'était tellement stupides des fois... Bon, il était vrai que, quand la demoiselle Lowett était enfant, elle s'entendait plutôt bien avec ses copines de primaire. Elles jouaient à la poupée et au Barbies. À cette époque là les garçons étaient tous des nuls - c'était écrit sur son mur par ailleurs - et ils ne l'intéressaient pas, ni en tant qu'amoureux, ni en tant qu'ami. Et puis le collège était arrivé. Le début de la sixième c'était plutôt sympa. À l'époque, ses parents étaient déjà en froid, mais Carla faisait tout pour éviter d'avoir à y penser. À cette époque là elle traînait avec des petites pimbêches du genre à se maquiller beaucoup trop pour leur âge et glousser dès qu'un garçon les regardait. Ça au bout d'un moment, ça avait commencé à agacer Carla. Les hypocrisies, les mensonges, les histoires compliquées... Au bout d'un moment la jeune fille avait pété un câble et étalé ses quatre vérités à la petite dirigeante de la bande de pimbêches qu'elle peinait de plus en plus à supporter. Évidemment, la cheffe en fut plus qu'offusquée et Carla fut rayée de leurs amies en moins de deux. Avec insultes, gifles et cris. Mais l'adolescente rebelle avait relevé la tête, ignoré ses filles et décidé qu'au final, avoir des mecs pour potes c'était plus agréable. Quand on s'entend pas sur quelque chose ; une petite bagarre, deux trois coups et une heure plus tard on est de nouveau amis comme cochons. Alors la petite blonde avait commencé à passer tout son temps avec les garçons de sa classe, à jouer au foot et autres sports durant les récréations. C'était autrement plus marrant. Puis le lycée était arrivé. Là-bas aussi Carla avait repris les bonnes vieilles habitudes. La seule fille de sa classe qu'elle supportait était Luka, mais il fallait dire aussi que Luka ne ressemblait en rien à une des pimbêches du collège. Entre la boue et le mascara, son amie aurait sans aucun doute choisi la boue. Et puis c'était la meilleure amie de Louis. Rien que pour ça Carla lui offrait son respect. Hayley aussi était sympa comme fille. Avec sa tignasse de feu et son énergies débordantes. Alors Luka et Hayley étaient ses amies. Avec le reste des filles... Carla avait déjà beaucoup plus de peine.
Et il y avait eu Autumn un jour. Carla en avait déjà entendu parler, pas beaucoup de fois. Après tout la petite Bowen était en Première pendant que l'arrogante Lowett était déjà en Terminale. Pourquoi traîner avec une gamine ? Non, en vrai, tout ce que Carla connaissait de la jeune fille aux long cheveux châtain, c'était son prénom. Elle ne lui avait jamais parlé et cela n'aurait sans doute pas changé si, un jour, Carla n'avait pas maladroitement bousculé Autumn au détour d'un couloir.
- Pardon !
Carla s'était retournée vers la jeunette de Première, un air surpris sur le regard. "Pardon" ? Pourquoi diable Autumn lui avait-elle dit "Pardon" ? Ce n'était pas à elle de s'excuser...
- Pourquoi tu t'excuses, c'est d'ma faute ! - Et bien... je ne sais pas...
Carla avait levé les yeux au ciel, agacée. Autumn devait être une de ces filles gentilles qui, quand on les gifle, au lieu de rendre le coup, tendent l'autres joues. C'était moins chiant que les pimbêches, mais très très ennuyeux. Carla n'aimait pas vraiment ce genre de personnes ; trop plates, inintéressantes.
Carla ne parla plus jamais avec Autumn, mais cette première et dernière impression n'était peut-être pas très en faveur de la jolie brune...
« - Les Cendres sont multitude, expliqua le fou du roi sans tenir compte de la remarque. Pareils à ces grains impalpables qui s'accumulent dans les foyers de nos cheminées, ils se dispersent au moindre souffle, se balaient sans difficulté et n'ont aucune consistance, aucune véritable réalité. Pourtant... - Pourtant ? demanda Nawel, attentive malgré elle. - Lorsque l'on arrose la cendre, elle devient aussi dure que la pierre. L'inconscient qui ignore cela court le risque de voir son foyer se fendre. »
- Avec Autumn ?
Carla haussa les épaules, un peu déçue par Ian. Elle s'attendait à mieux du jeune homme, elle l'aurait plutôt vu avec une fille avec un peu plus de caractère. Tant pis. C'était son choix après tout. Mais Autumn... De toute façon, la jeune femme a trop mal à la tête pour réfléchir maintenant. Elle avait l'impression de danser, puis elle tomba sur le sol, ses jambes se dérobant sous son poids.
-" Carla ?! Ça va ?! "
Carla avait fermé les yeux, mais elle sentit tout de même la présence de Ian près d'elle. Pour une raison qui était propre à son cerveau enfumé, elle ne lui répondit cependant pas, se contentant de rester coucher là. La jeune femme se sentait tellement lourde et tellement fatiguée... Une petite sieste n'aurait pas été de trop. Il lui sembla que Ian glissait sa main dans la sienne. Elle se demanda pourquoi il faisait ça et elle hésita même à le lui demander. Elle hésita. Mais elle ne le fit pas, parce qu'elle n'avait pas envie de parler. Pas encore.
-" Serre moi la main, s'il te plaît .. "
Et si elle ne le voulait pas ? C'était drôle de ne pas bouger. Un peu comme un jeu. Alors Carla ne bougea pas, s'amusant de cette rocambolesque situation où Ian semblait paniqué chaque seconde un peu plus. C'était marrant.
-" Après je dis quoi moi à Louis hein ?! Excuse moi, Carla elle est tombée, pouf, comme ça, et après elle m'a plus jamais répondu? Nan, c'est trop triste, je veux pas une fin tragique moi ! Je veux un ' Et elle ouvrit les deux, dit qu'elle allait parfaitement rien et retourna dans les bras de son copain. Elle vécut heureux et eut beaucoup d'enfants. "
Carla rouvrit les yeux d'un coup, venant planter son regard dans celui de son ami, son jeu stupide totalement oublié.
- Des enfants ? Pourquoi j'aurais des enfants d'abord ? Les enfants ça met le bordel dans les couples. Les enfants ça nous bouffe l'amour. On doit partager notre coeur en plusieurs parties et au final, on en a plus assez pour chacun. Personne n'aime plus personne et on souffre tous. Moi, j'veux pas d'enfant.
Carla soupira en pensant à ses propres parents. Peut-être que si sa mère n'était pas tombée enceinte d'elle, peut-être que si elle n'était pas née... Peut-être bien qu'ils s'aimeraient encore. En fait, la jeune fille blonde se sentait coupable de toutes ses bagarres entre ses parents. Quelque part, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que c'était sa faute. Qu'elle avait manger l'amour de sa mère pour son père. Que son père l'avait mal pris. Et qu'il avait décidé d'arrêter de les aimer toute les deux. Parfois, Carla se disait juste qu'elle n'aurait pas dû naître... _________________Ton coeur et mon coeur à l'unisson. Color nutella |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Ven 10 Fév 2012 - 13:35 | |
| " J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. "
C'est assez drôle. En soit, rien n'est comique dans la situation présente. Mais moi, je trouve qu'être là avec Carla aux ruines, c'est drôle. Je crois que c'est la faute au joint. Je le répète trop souvent, je le sais, mais sans lui, y'aurait pleins de choses qu'on aurait pas fait. Je passe une main dans mon dos. Un bleu à commencé à prendre forme. Hématome même. Voilà. Ça, ça ne serait pas arrivé déjà.
- Avec Autumn ?
Elle hausse les épaules. Soit elle ne la connait pas, soit elle la connait et n'en a rien à taper d'elle. Je ne sais pas. Je ne l'ai pas vu au collège, Auty. Parce que quand on a commencé à se fréquenter plus souvent, j'avais dix-huit ans. Enfin... non, c'est faux là. Je l'ai vue 6 mois. C'était ouahou. Ca l'est toujours. J'pense bien que Carla ne la connait pas. Ou pas beaucoup. J'en suis sûre même. Parce que quand tu la connais, c'est obligé que tu l'apprécies. J'ai jamais vu Auty détester quelqu'un. Même, ça ferait bizarre. Autumn, c'est un magnifique regard azuré, de longs cheveux châtains foncé ou brun, c'est un sourire parfait. Je pense à ça quand je ferme les yeux. Et à sa forme lupine aussi. Bref, Auy déteste personne - à part les fantômes mais je crois pas que ça compte vraiment - et je ne vois pas pourquoi on la détesterait. On ne la connait pas et on l'ignore. Je crois que c'est tout.
C'est marrant, - non, ça l'est toujours pas mais c'est une expression - mais j'ai l'impression qu'on est vingt fois plus dramatiques quand on a fumé. On vrai quelque chose je parle pas d'une clope là ! Parce que je m'imagine déjà des tas de trucs. Du genre que je devrais la ramener on ne sait où parce qu'elle s'est fait je ne sais quoi, que c'est grave, que je devrais aller le dire à Louis que Carla à fait ça ça ça et ça après m'avo.. Non. Ca faut pas dire à Louis. Bref. Tout est trop dramatique parce qu'en fait elle ouvre les yeux. Donc elle est pas morte. Je suis perspicace..
- Des enfants ? Pourquoi j'aurais des enfants d'abord ? Les enfants ça met le bordel dans les couples. Les enfants ça nous bouffe l'amour. On doit partager notre coeur en plusieurs parties et au final, on en a plus assez pour chacun. Personne n'aime plus personne et on souffre tous. Moi, j'veux pas d'enfant.
J'ouvris la bouche, m'apprêtant à répliquer quelque chose, mais rien ne sorti. Elle avait tord et pas tord à la fois. J'aimais pas particulièrement les enfants, sauf ceux de l'orphelinat. Comme Naomie ou Myaw. Deux trop mignonnes. Entre autres. Elle avait sans doute avoir vécu. Parce qu'on balance pas cette phrase sans avoir vécu quelque chose. Normalement les gens, les jeunes filles souvent ça aime bien les enfants je crois. Mais peut être que ses parents sont divorcés. Y'a bien une histoire comme ça d'ailleurs. Ouai, ça me dit quelque chose. Lèvres pincées je me redressais, tendant la main à Carla pour l'aider à se relever.
-" Je crois pas que ça bouffe l'amour. Si personne n'aime personne, avec ou sans enfants ça se serait passé. Enfin.. j'crois. "
Oui, j'crois. Parce que 1. J'ai l'esprit super embrouillé. 2. Parce que j'ai pas compris pourquoi elle était tombé, et que du coup ça me fait réfléchir, par en revenant au 1, j'ai l'esprit trop embrouillé pour réfléchir. 3. .. Non, y'a pas de 3 en fait. Quand je vous disais que j'avais l'esprit embrouillé... Je fronçais les sourcils, tandis que j'attrapais une pensée au vol qui traversait mon esprit clandestinement. Essayant de se faire oublier. Et ba oui, c'est raté ! Je demandais donc.
-" Tu la connais Autumn ? "
Ouai parce que si tu dis non, ça serait cool. Parce que si jamais je lui dis parce que je suis pas super doué pour lui cacher des choses ... y'a qu'a voir la lettre ! Bon certes, c'est cool de cacher si ça finit toujours comme ça.. Non je blague. Bref, et si jamais je lui dis et qu'elles se connaissent forcément.. Non, en fait faut pas que je lui dise. A part lui faire du mal ça ne changera rien.. presque de la méchanceté gratuite même je trouve. Alors va falloir tenir sa langue comme il faut pour une fois. ... ça va pas être du gâteau ! Elle sort d'où cette expression ... ? Mm. Et moi, j'connais Louis. Non mais face à Louis je dirai rien. Mais si Carla elle dit quelque chose, là parce contre je.. Nan, parce que c'est elle qui m'a embrassé. Elle a intérêt à tenir sa langue elle aussi. Face à Louis ou n'importe qui.
" - Quel kiff ce nom, le mec il s’est appelé Monet ! - Tu l’a payé combien ? - 600 000. - 600 000 €. Pour une poire et une banane ?! ... Heureusement qu’il a pas peint une salade de fruits ! " _________________darkslategreyg o n e |
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Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Mar 13 Mar 2012 - 22:52 | |
| Fermer. Ouvrir. Fermer. Ouvrir. Fermer. Ouvrir. Fermer. C'était marrant, quand Carla fermait les yeux elle pouvait voir des sortes de petites lumières dans sa paupière. Un peu comme des flash qui tourbillonnaient, crépitaient, inondaient son cerveau comme des milliers de petites étoiles. Une, deux, trois, quatre, cinquante, cent, mille,... la jeune femme n'arrivait plus à les compter, elle les voyait juste tourner, tourner, tourner... Ouvrir. Ian juste au dessus d'elle, terriblement beau avec ses cheveux blond et son air légèrement paniqué. Mais la demoiselle n'y pensait déjà plus, trop occupée à balancer tout ce qu'elle a sur le coeur, à propos des enfants, des parents, de l'égoïsme incongru que c'est que de vouloir avoir une descendance. Elle lui lança tout ça à la figure, sans se demander ce qu'il allait bien pouvoir faire. Elle avait juste besoin de sortir les mots, les éloigner, les jeter de sa bouche, de son coeur, de son être tout entier. Jeter sa vie à la poubelle. Jeter sa haine dans le vent. Avec un peu de chance, parler résoudrait ses problèmes ? Non, certainement pas. C'était des conneries tout ça. Parler n'avait jamais rien résolu et ça ne changerait pas aujourd'hui. Sinon on aurait déjà résolu la faim dans le monde, les gens ne se suicideraient plus et les larmes ne seraient plus que des larmes de bonheur. Monde utopique, monde impossible. Mais c'était trop tard de toute façon, Carla avait parlé, avait balancé ses mots, sans vraiment réfléchir, sans prendre le temps de se poser les bonnes questions. Elle avait offert ce lourd cadeau à son ami et maintenant il pouvait bien en faire ce qu'il voulait. En rire, en pleurer, se moquer d'elle, lui répondre une bêtise, se foutre de sa gueule. Elle ne lui avait pas entièrement ouvert son coeur, mais une petite partie c'était dévoilée d'elle même. Carla regarda Ian. Ian regardait Carla. Le jeune homme ouvrit la bouche, sembla vouloir dire quelque chose, la referma, finit par se terre. Puis il se releva. Comme si se relever pouvait changer quelque chose. Il avait l'air plus grand comme ça. Il avait l'air plus grand et il tendait sa main à la demoiselle blonde toujours allongée par terre. Comme s'il lui disait "Allez viens, relève-toi, ce n'est pas si grave". Elle saisit sa main, attendant toujours que l'un d'entre eux brise le silence. Ce ne fut pas elle. Ce fut donc lui. Forcément. Il n'y avait personne d'autre à part eux. Eux contre le monde entier.
-" Je crois pas que ça bouffe l'amour. Si personne n'aime personne, avec ou sans enfants ça se serait passé. Enfin.. j'crois. "
« Danbury n’était pas une prison, c’était l’école du crime. J’y suis rentré avec un baccalauréat en marijuana, j’en suis sorti avec un doctorat en cocaïne. » - Tu sais, j'ai vraiment l'impression qu'avoir un gosse c'est un acte égoïste. C'est comme si t'acceptais pas le fait que tu sois mortel et que tu cherchais une solution pour continuer à vivre. Un enfant c'est un peu la moitié de toi. Donc forcément après c'est un peu comme si tu continuais à vivre. Et si tu fais deux enfants, ça fait deux moitié de toi. Ça fait deux gosses. C'est simple, non ? C'est mathématique. J'aime bien les mathématiques moi.
Carla jeta un coup d'oeil aux mecs à côté d'elle. C'était quoi son prénom déjà ? Cédric, Jean, Arthur, Guillaume,... ? Elle n'en avait aucune idée et elle s'en fichait. Ils avaient bu, ils s'étaient défoncés, ils avait baisé, ils s'étaient à nouveau défoncés. Et maintenant elle elle parlait et lui écoutait. Ou faisait semblant. Dans l'espoir de la baiser à nouveau. Ça aussi elle s'en fichait. Sa tête tournait trop pour qu'elle réfléchisse de toute façon. Elle ne se souvenait même plus pourquoi elle était là. Elle avait pété un câble... oui c'était ça. Ses parents l'agaçaient et elle était partie. Partie apprendre l'école de la vie, parce que c'était plus marrant. Elle avait 15 ans. La vie devant elle. Et elle apprenait l'art et la manière de faire des conneries.
- Le truc après, c'est qu'on se rend compte que ces gosses c'est pas nous. Ça défie les lois des maths, mais c'est pas nous. Truc de fou. Alors ça nous énerve. Alors on arrête de les aimer. Forcément, parce qu'ils nous rappellent qu'on est pas immortel. Qu'on a failli. Qu'on va mourir. Et ça fait mal de savoir qu'on va mourir. Je crois. Je sais pas. Mais je sais que moi, je veux pas d'enfant.
L'homme à côté d'elle n'en a vraiment rien à faire de son monologue. Mais il la laissait parler. Fallait que ça sorte. C'était l'alcool, c'était la drogue. Fallait juste que ça sorte. Et il respectait ça. De toute façon, il n'écoutait pas vraiment. Lui aussi était trop défoncé pour réfléchir.
« Je respecte ton avis tu vois mais en même temps c’est pas le mien donc c’est pas le bon... »
Carla ne se sentait pas mieux debout. Elle ne se sentait pas bien couchée non plus en fait. Comme si elle n'avait pas sa place dans ce monde. Ça lui tordait les tripes, ça la blessait. Elle avait l'impression d'être le résultat d'une expérience égoïste de ses parents visant à découvrir l'immortalité. Une expérience foireuse. Ça lui donnait des haut-le-coeur. Ça lui donnait envie de pleurer. Ça lui donnait envie de crier. Mais rien ne sortit. Rien. Comme le vide intersidérale. Elle se contenta de regarder Ian et de hocher la tête. Si personne n'aime personne, de toute façon l'amour serait passer. Peut-être que ses parents ne s'étaient jamais aimé ? Et puis au fond, c'était quoi l'amour ? Un sentiment violent qui vous tordait les tripes, vous faisait sourire, pleurer, rire, crier ? Un truc qui vous rendait totalement dépendant à quelqu'un ? Peut-être. Peut-être bien que c'était ça. Peut-être aussi, qu'au fond, l'amour ça n'existait pas. Peut-être. Seulement peut-être. Parce que Carla avait l'impression d'aimer Louis. Mais si elle se trompait ? Si elle s'était toujours trompée ? Ça voulait dire quoi aimer ?
-" Tu la connais Autumn ? "
La jeune femme vrilla son regard dans celui de son ami. Pourquoi diable lui parlait-il d'Autumn alors qu'elle était en train de se poser une question aussi existentielle que qu'est-ce que l'amour ? Puis l'adolescente se rappela que Ian ne pouvait pas lire dans ses pensées. Comme si quelqu'un pouvait... Et puis quoi encore ? Bientôt on lui dirait que les fantômes existent ! Mais ce n'était pas le sujet de conversation. Le sujet c'était sa copine. La fille pâle et sans relief qu'elle connaissait à peine. Et qu'elle connaissait pourtant bien trop pour pouvoir l'apprécier. Même si des fois on se trompe. Des fois on pense que la personne est idiote alors qu'elle est adorable. Sauf que Carla n'aimait pas les personnes adorables. Carla aimait la boue, les cigarettes, les maths, crier et Louis.
- Ouais.
Pas vraiment. Un peu. Un peu seulement. Mais elle n'avait pas envie de la connaître plus. C'était méchant, terriblement méchant. Surtout pour Ian qui était son ami. Sûrement qu'il aurait bien voulu que la demoiselle blonde fasse un effort pour sympathiser avec sa copine. Mais Carla n'avait pas envie de faire d'effort. Carla était chiante. Carla était Carla. Et Carla avait mal à la tête.
- Vite fait.
Elle haussa les épaules. Le regarda à nouveau. Lui sourit. C'est fou comme il était mignon. |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Lun 9 Avr 2012 - 14:30 | |
| " C'est quoi ton rêve dans la vie ? " - Moi, je veux avoir un beau mari. Gentil aussi. Avec pleins de gamins qui nous courent autour pendant que je serai assise sur une chaise longue au téléphone. Mon mari qui s'appellera Phil ou un dérivé rentrera du boulot, m'embrassera, puis dira bonjour aux enfants avant d'aller jouer à l'avion avec eux. "C'est ça ta conception du futur ?" -Oui. Ce n'est pas la tienne ? " Non. Moi, je veux être heureux. " La petite fille le regarde un peu étrangement. Elle ne comprend pas. Puis hausse les épaules. Après tout, c'est un garçon. Il ne peut pas comprendre.
Je regarde Carla. Je me demande à quoi ressemblerait ma vie, sans la magie. Mais je ne crois pas que ça puisse manquer aux gens qui ne connaissent pas l'essence de la magie. Qui n'ont jamais pratiqué, jamais vu. Peut-on jalouser quelque chose que l'on ne peut imaginer ? Je ne crois pas. Est-ce que vous, vous pensez avoir besoin d'un enfant pour être heureux ? Oh oui, je parle d'un besoin. Paraît que c'est un besoin féminin souvent, mais parfois masculin aussi. Je ne sais pas si des bambins braillants et pleurants entrent dans ma conception du bonheur. Je ne crois pas. Enfin, je suis encore jeune -oui je sais, dix-huit ans c'est plus jeune jeune mais je vous emmerde - et je ne sais pas si je serais encore longtemps avec Autumn. Pour toujours peut être ? Bref. Moi, je ne suis pas du genre à désirer des enfants. Mais si je suis toujours avec elle, et qu'elle en veut, et bien pourquoi pas ! Enfin, c'est un acte d'égoïsme après tout. J'en veux. J'en veux pas. J'en ai besoin. J'en ai pas besoin. Comme un chiot, un chaton. Ca existe les 'J'en veux plus ' chez les humains ? Ouai. La preuve, pas tous les enfants de cet orphelinats sont vraiment orphelins. Certains sont justes ... abandonnés. C'est triste à dire non ? ... N'est-ce pas Papa ? Ce n'était pas trop dur d'abandonner le gamin qu'on avait fait sembler d'aimer ? Le gamin de la femme qu'on venait de tuer ? Sans doute pas trop pour toi, sinon je crois que tu m'aurais emmené. Tu aurai caché que j'étais mêlé, personne ne l'aurai remarqué. Mais après tout, toi tu ne m'as jamais voulu ! C'est ta femme le problème, elle voulait absolument ce gosse. En plus, elle était humaine, et inutile. Alors quand on t'a demandé de l'éliminer .. enfin, exigé que tu l'élimines, oh, mais ça tombait trop bien ! Tu t'étais lassé après tout. Vous étiez jeunes, et elle t'a fait un gosse. Qu'elle impertinente ! Alors tuer la mère, c'était une bonne raison pour abandonner le petit Ian. Moi. Tu vois, j't'en veux encore. Mais moi, je me suis pardonné, je t'avoir tué. Elle hoche la tête. Je me demande si elle d'accord ou si elle a seulement envie de ne pas me contredire. Au final, ça revient au même. Elle hoche la tête.
- Ouais.
Je me demande si elle ment, ou pas. On ne peut pas détester Autumn, c'est impossible. On peut ne pas avoir envie de rester avec elle - et encore - mais on ne pouvait pas la détester. Ce n'était pas le genre de personnes qui avait une meilleure ennemi avec qui elle se crêpait le chignon en hurlant, criant, se débattant. Autumn, s'était la fille gentille, qui voulait bien faire. Celle qui des fois avait un peu peur. Celle qui pouvait se métamorphoser, comme moi. Elle me ressemblait un peu. Entre détraqués on se comprend, n'est-ce pas ? J'ai un soupire amer.
- Vite fait.
Elle hausse les épaules, et je vois bien qu'elle n'en a rien à faire de cette jeune fille moins âgée qu'elle, qui ne fume pas, n'a pas de personnalité aussi affirmée qu'elle. Je me demande si Carla fait la fête. Je parle des vraies fêtes. Celles qui dégénèrent quoi que tu fasses. Celles ou tu bois trop. Ou tu te dis qu'il faudrait vraiment que tu arrête, le lendemain, quand t'a la gueule de bois. Celles où tu fais des trucs que tu n'as pas envie de te rappeler. Celles où tu fais des trucs dont tu ne te rappelles pas le lendemain. Celles où t'as l'impression t'atterrir à des endroits, sans te rappeler où, comment, pourquoi t'es ici. Celles où tu pries pour qu'il n'y ait pas de photos, pas de souvenirs. Celles où tu joues à des jeux débiles, gamins et obscènes, mais tu t'excuse, t'étais bourré, et puis t'avais pas le choix, on t'aurait lynché sinon. Oh, et puis celles où certains finissent la tête dans les toilettes. Mais pas toi, toi, t'es un bonhomme. Celles où tu bois trop, alors t'es surexcité. Alors tu fumes un pétard. Tu comprends, ça équilibre. Celles où tu te dis 'Lui, j'l'aime pas' mais tu ne sais même pas pourquoi. Celles où tu te dis que t'as bien fait de ne pas l'organiser. Celles où, finalement, tu t'amuses bien. J'hausse les épaules aussi. Puis la regarde. Regarde autour de nous. Souris. J'l'aime bien Carla. Même si elle n'a pas atterrit dans l'orphelinat, j'vois bien que y'a quelque chose qui cloche. Mais je sais bien que ce n'est pas sa faute. C'est la faute au parents. Ils n'avaient qu'à pas vouloir d'enfants.
-" Tu sors des fois Carla ? J'veux dire.. tu fais la fête des fois ? "
Je ne sais même pas pourquoi je demande ça. Peut être pour combler le silence qui m'est devenu insupportable. Pourquoi ? J'pense trop. Et quand j'pense trop, tout y passe. Mon père, ma mère, mes amis.. Bastet, mes pouvoirs, dons, Autumn, mes amis, les morts, les vivants, me laissant seul avec mes pourquoi. Ca m'est devenu de plus en plus insupportable. Mais par fierté, j'me tais. Je suis sûr qu'elle sait ce c'est la fierté, Carla. Y'a juste à la regarder.
-Pourquoi tu pleures ? " Ma maman, elle a refusé de m'acheter la robe que je voulais. Elle était si belle, j'aurai été une princesse. " -Tu ne devrais pas pleurer pour ça. " Ah bon ? Et t'a pleuré pour quoi, toi, la dernière fois ? " -Pour ma maman. "Pourquoi ?" -Parce qu'elle est morte.
Le petit garçon hausse les épaules. Elle n'est pas orpheline. Elle ne peut pas comprendre. Y'en a qui pleurent pour des poupées. D'autres qui pleurent sur des tombes. _________________darkslategreyg o n e |
| | | MESSAGES : 384 DATE D'INSCRIPTION : 05/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Sam 16 Juin 2012 - 11:35 | |
| Elle pensait. Elle pensait à ses parents qui s'entredéchiraient. À son frère et elle qui n'avaient pas choisis d'être au milieu de tout ça. À tous les éclats de malheur que ça projetait dans chacune de leur ombre. Chacun de leur geste. Chacun de leur sourire. De leur larmes. Sauf que Carla ne pleurait pas. Non, Carla était forte, ce n'était plus une enfant. Ce qui se passait dans son coeur restait sur son coeur, pas sur ses joues. Et puis de toute façon, à quoi cela servait-il de pleurer ? Ça n'allait pas arranger les choses, bien sûr que non... pleurer n'avait jamais aidé personne. Alors pourquoi continuer ?
« Personne n’aura envie de baiser avec toi si tu passes ton temps à pleurer. » - Maman, pourquoi Jeremy et moi on doit rester chez mamie ?
Petite Carla, neuf ans et demi se jeta dans les jupes de sa mère. Elle n'a aucune envie de rester chez cette vieille femme un peu bizarre qui leur fait des soupes aux orties et qui n'a même pas la télé. L'enfant préférerait partir en voyage avec ses parents et son petit frère, loin de la maison hantée de sa grand-maman.
- Ma chérie, il faut que tu comprennes que ton père et moi avons besoin de nous retrouver un peu seul tous les deux.
La jeune mère leva les yeux au ciel, peu patiente devant sa fillette. Les choses étaient déjà suffisamment tendues comme ça entre son mari et elle pour qu'une gosse de trois pommes de haut l'empêche de tenter une réconciliation le temps d'un weekend.
- Au revoir les enfants !
Et dans un soupir de désespoir, elle tourna les talons, laissant les deux petits aux soins de sa belle-mère qui ressemblait - il fallait bien l'accorder à Carla - un peu à une sorcière. Mais bon, elle avait su élever ses enfants alors pourquoi ne saurait-elle pas s'occuper de ses petits-enfants le temps d'un week-end ? C’est sur cette conviction là qu’elle disparu au bout du chemin, laissant sa fille pleurer derrière elle. Pourquoi maman était-elle partie ? Elle ne les aimait plus ? Carla n’arrivait pas à comprendre… La petite fille avait l’horrible impression de se faire abandonner sur le pas d’une porte, comme si c’était la dernière dois qu’elle voyait sa mère. Elle avait mal, elle souffrait, mais personne ne l’écoutait, personne ne la comprenait. Jeremy était déjà en train de boire du lait et de manger des cookies, comme si tout était normal, comme si leur maman ne les avait pas laissés là, tout seuls, avec une sorcière. Carla pleurait.
- Il faut arrêter de pleurer ma petite. Ça ne changera rien au monde que tu pleures ou non. Ça montrera juste au monde à quel point tu es faible.
L’enfant c’était retournée, regardant sa grand-mère juste derrière elle avec un plateau de cookies dans les mains. Les deux femmes s’étaient observées un instant, la jeunesse défiant la vieillesse, les pleurs défiant la sagesse. Puis Carla avait séché ses larmes et avait pris un cookie. Ce fut le plus beau week-en de sa vie.
« Aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes. »
Carla regarda Ian, sourit, ravala ses larmes. Elle n’avait pas le droit de pleurer, pas maintenant, pas aujourd’hui. Elle était forte et elle devait rester forte. C’était tout. Parce que c’était la vie. C’était sa vie. Alors elle sourit, comme si un sourire pouvait tout cacher, tout dissimuler. Au fond, on utilise bien trop souvent le sourire comme une illusion ; quand on veut faire croire que tout va bien, on sourit. C’est dommage tout ça, ça fait perdre au sourire sa véritable valeur…
-" Tu sors des fois Carla ? J'veux dire.. tu fais la fête des fois ? "
La jeune femme haussa les épaules, pourquoi voulait-il savoir ça ? Peut-être qu’il avait peur du silence comme d’autre ont peur du noir. Carla elle n’avait pas peur du silence, parce que ça voulait dire que la tempête était passée. Quand ses parents criaient, il y avait toujours du bruit, un tonnerre de bruit. Et puis d’un coup, plus rien. Tout était calme. Alors Carla regardait par la fenêtre et voyait son père dehors, foncé on ne sait où, s’enfoncer dans la nuit. Secrètement, elle espérait le voir partir pour toujours qu’il ne revienne plus jamais, que le silence gagne enfin. Mais les bruits étaient plus fort.
Carla se demanda si Ian avait connu ses parents où s’il était arrivé à l’orphelinat trop petit. Elle aurait aimé lui demander s’il avait été abandonné ou s’ils étaient morts. S’il leur en voulait. S’il les aimait. Elle ne posa aucune de ses questions parce qu’elle respectait trop son ami pour laisser sa curiosité déborder. Et puis ce n’était pas ses affaires, après tout elle aurait détesté qu’on lui demande « Et toi ? Tu les aimes tes parents ? ». Parce qu’au fond, elle n’était pas sûre de sa réponse. Vraiment pas sûre.
- Ça m’arrive. Pas à Little Angleton, mais à Édimbourg. Parfois. Trop de fois.
Moins de fois ces derniers temps. Mais parce que ces derniers temps elle avait trouvé un moyen de décompresser différent que l’alcool ou la drogue. Oh, certes, ça y ressemblait aussi parce qu’on pouvait y devenir dépendant sans même s’en rendre compte. Mais c’était moins dangereux pour la santé. Les lèvres de Louis. Tous les deux se comportaient comme deux adolescents qui redécouvraient l’amour, se baladant main dans la main, s’embrassant sur les bancs publics, riant sans raison, se murmurant des mots dos, chantant dans la rue… C’était le bonheur, oui, c’était définitivement le bonheur. Pourquoi avait-elle embrassé Ian déjà ? Alors, comme prise d’une impulsion, elle se glissa dans ses bras pour lui faire un câlin. Un simple câlin d’ami à ami. C’était assez drôle de constater que Ian était bien plus grand qu’elle en taille, la jeune femme se souvenait encore de l’époque où ils avaient à peu près la même taille. Son ami avait bien grandit depuis lors. Dans sa tête et dans son corps. Elle aussi d’ailleurs. Sauf que ce n’était que dans sa tête.
- Tu sais si je t’ai embrassé avant c’était pas uniquement à cause du joint. J’t’aime bien Ian. Le truc, c’est que Louis je l’aime encore plus.
Elle n’aurait peut-être pas dû lui balancer tout ça comme ça. Normalement c’est le genre de trucs qui restent dans votre tête, qui ne doivent pas sortir. Mais… trop tard. C’était fait. Et elle le pensait vraiment. |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Lun 2 Juil 2012 - 19:23 | |
| Je crois que c'est la chose la plus stupide de ma vie. De quoi ? D'avoir brisé ce silence, de paroles inutiles et plus futiles que les précédentes. Mais surtout, imposer une réponse à Carla. Je n'aurai pas du, mais le silence, il n'a jamais représenté quelque chose de bien dans ma vie. Quand maman est morte, un silence choqué s'en ait suivit. Plus personne ne bougeait, pendant une bonne minutes. J'avais haï ce moment. Puis quand je suis loup, il n'y a jamais de silence. Et être loup, c'est mon souffle de vie... Et puis avec Autumn, quand on est fâchés, on se toise. Mais on ne se dit plus rien. Plus un mot, juste une rancœur palpable. Juste une tension qui flotte dans l'air et mon coeur qui se demande si il est bien utile de continuer à battre si elle n'est plus à ses côtés. Moi aussi je me le demande.
- Ça m’arrive. Pas à Little Angleton, mais à Édimbourg. Parfois. Trop de fois.
Pas à Little Angleton. C'est plutôt logique. Y'a rien ici. C'est qu'un patelin. On ne peut définitivement pas devenir quelqu'un de connu ici. Mais c'est pas grave. On peut devenir quelqu'un tout court, c'est aussi bien. Et moi, ça me suffit. Mais je sais ce que c'est. Les grosses fêtes. Les inconnus, l'alcool, les clopes et les pétards. Les bédos qu'on te tend, tu ne sais pas très bien pourquoi. Les gens complètement morts par terre. Ceux qui vomissent et les filles qui te draguent, encore plus saoules qu'il ne doit être possibles. Les réveils difficiles. Les inconnues. Dans ton lit. La barre à la tête. Et puis les regrets ? Non non. Le retour des problèmes. L'impression qu'ils ne sont pas partis assez longtemps. N'est-ce pas Carla ?
- Tu sais si je t’ai embrassé avant c’était pas uniquement à cause du joint. J’t’aime bien Ian. Le truc, c’est que Louis je l’aime encore plus.
J't'aime bien. Je souris. Parce que Carla, moi, je l'aime beaucoup. Grand comme ça, même. Peut être un peu moins que Autumn, je ne sais pas, et je ne tiens pas à savoir la réponse, elle ne m'intéresse pas. C'est juste différent. Carla c'est une amie. Comme Nawel. Et puis Louis. Louis, j'l'aime bien, aussi. C'est mon ami. Comme Hayley. Comme Luka, comme Ange, comme Sakura. Ah, Sakura.. Et j'hésite, à répondre à ça. C'est gentil. Enfin, je crois. Que voudrait-elle entendre ? Que si je l'ai embrassé, c'était un peu parce que j'avais envie, un peu parce qu'elle est vraiment jolie, un peu plus parce que j'avais fumé, un peu parce que c'est une amie. Beaucoup de un peu qui construisent un acte, que, même si je n'en ai pas honte, je tiens à ce que personne ne le sache. Enfin, pas Autumn. Elle m'en voudrait terriblement. Je sais je .. Je devrais regretter n'est-ce pas ? Et pourtant je n'y arrive pas. Parce que pour moi, ça ne voulait rien dire, rien dire du tout. Et je suis dans ses bras. Je la serre contre moi. Je suis plus grand qu'elle, mais c'est plutôt normal. Je n'ai pas envie de la lâcher. Parce que c'est mon amie, et que j'aime bien quand on se fait un câlin. Alors je ne bouge pas. Je me dis que quand je la lâcherais, je devrai rentrer. J'me dis que je ne la verrai plus avant un petit bout de temps. Et qu'avec la fin des cours, je ne la verrai plus du tout. J'espère qu'elle viendra voir Louis. Parce que ne plus la croiser du tout, ça me ferait chier. Un peu. Beaucoup.
- Tu me manqueras, Carla.
Parce que t'es mon amie. Parce que je t'aime bien. Parce que je t'aime beaucoup. Parce que tu es la petite amie de mon amie. Parce que t'es drôle. Parce que t'es pas toujours gentille. Parce que c'est toi. _________________darkslategreyg o n e |
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Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Re: Un éléphant rose au milieu de la fumée... [PV Nounou] Jeu 27 Déc 2012 - 10:24 | |
| Elle se blottit un peu plus fort entre les bras de Ian, consciente de sa chance d'avoir un ami pareil. On aurait pu croire que c'était une amitié ambigu, mais ce n'était pas du tout le cas ; tout était clair. Ils étaient amis et elle était amoureuse de Louis, comme lui était amoureux d'Autumn. Il n'y avait rien de bien compliqué si ce n'est cette petite attirance physique qui trahissait parfois un regard, un sourire, un baiser. Mais ce n'était rien d'autre que de l'amitié. Juste de l'amitié.
« Good friends are the ones who tell us the truth about ourselves, even if this truth might be something we’re locked in to admit. » L'enfant regarde fascinée la cours de l'école. Ça y est maintenant, elle est une grande ! Elle entre en primaire, enfin ! Elle en a tellement rêvé de ça, devenir une grande, responsable, se tourner un peu plus vers les adultes. Maintenant, plus personne ne pourra lui dire "Ma chérie, tu es trop jeune pour comprendre, tu verras ça quand tu seras plus grande". Elle était presque une adulte. Presque. En tout cas assez pour s'en rendre compte.
S'avançant dans la cours, elle dit au revoir de la main à sa maman et s'approcha d'une petite fille avec de longue natte et qui jouait à la marelle. La petite fille la regarda un long moment avant de lui sourire.
- Salut, moi c'est Amandine. - Moi c'est Carla. Tu veux être mon amie ?
La fillette avait acquiescé avant de lui tendre un petit caillou plat en forme de coeur pour que Carla puisse jouer avec elle à la marelle. Et les deux enfants avaient passé l'après-midi à jouer et à rire.
Voilà. L'amitié c'était aussi simple que ça.
« Regarde moi ça. Dans dix ans, cette petite garce sucera des bites comme sa mère. Oh, tu imagines comment la nature est bien faite ? ... Incroyable, ça. Elle n’en sait rien encore. Si ça tombe, elle n’a pas vu la couleur d’un gland... » C'est fou comme grandir nous corromps. On ne devient plus les mêmes, on change. Il ne suffit plus d'une question pour être amis... D'un autre côté l'amitié est plus profonde, comme le prouvait le sourire de Carla sur ses lèvres alors qu'elle serrait Ian contre elle.
- Tu me manqueras, Carla.
Elle soupira ; lui aussi lui manquera. Elle n'a d'ailleurs aucune envie de quitter le cocon des bras de son ami. Elle se sent juste bien là, acceptée comme elle est. Peut-être qu'au final elle devrait faire des efforts pour Autumn, ça devrait sans doute faire plaisir à Ian. Et il pourrait se voir tous les quatre, Ian, Louis, Autumn et elle. Sans bien sûr révéler qu'ils s'étaient embrassé. Ça c'était leur secret à eux, leur petit jardin à qui personne ne devait toucher. C'était juste un trop plein d'amitié et de joint, rien d'autre, vraiment rien d'autre. Ian était quand même quelqu'un d'exceptionnel.
- Autumn a de la chance de t'avoir.
Carla se demanda si, dans un autre monde, un monde où ni Autumn ni Louis n'aurait existé, Ian et elle aurait fini ensemble. Peut-être. Ou peut-être pas. Au final ils étaient peut-être juste fait pour être amis, incroyablement amis. Mais peut-être que dans cet autre monde ils auraient couché ensemble. Peut-être que dans ce monde aussi ils coucheraient une fois ensemble. Ça serait drôle qu'ils se retrouvent dans longtemps, vraiment très longtemps, veuf et veuve éplorés, mais encore vivant. Ils pourraient prendre du bon temps ensemble, en souvenir de leur amitié. Cette pensée la fit rire un moment et elle imagina leur deux corps, parcheminés par la vieillesse, ridés jusqu'à la moelle, s'enlacer, se serrer l'un contre l'autre, se mélanger.
- Il faut que j'y aille. Mais je te promets qu'on se reverra. Bientôt.
Elle le serra un peu plus fort contre elle et posa un baiser sur sa joue avant de se détacher de l'étreinte de ses bras et de s'éloigner en sautillant, sans oublier de se tourner mainte fois sur le chemin pour saluer son ami de la main. Comme une enfant. Une enfant heureuse.- Spoiler:
J'ai conclu ce rp, tu peux y répondre ou directement poster la fin de rp, comme tu veux !
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| " J'ai dit que j'étais un drogué, j'ai jamais dit que j'avais un problème. "
Je ne voulais plus bouger. Plus jamais. Je n'étais plus sûr d'avoir le courage d'affronter tout ce que la vie voulait pour moi. Je n'étais pas sûr, d'avoir un jour, choisis ce qui se déroulait sous mes yeux, et rester ici pour toujours me semblait la solution la plus simple, la plus facile. Les lèvres de Carla ne me semblaient plus attirantes, seuls ses bras m'intéressaient.
Je suis terrifié. Qui serait là, encore un peu près de moi, quelques minutes, pour me dire que ça va ? Même si rien ne va, je veux quelqu'un qui me le fasse croire. Par des gestes, des mots, des regards, un rire.
- Autumn a de la chance de t'avoir.
J'ai envie de rire. Autumn a de la chance de m'avoir ? Non. J'ai de la chance de l'avoir elle je crois. Pour qu'elle supporte tout ça, avec son sourire, sa gentillesse et sa gaieté. Je la serre juste un peu plus fort contre mon coeur. Carla est peut être la seule qui sache être aussi proche de moi, sans créer de fossé parce qu'elle ne sait pas pour le Secret. Ca ne nous sépare pas, parce que tout ça est trop fort, trop puissant pour qu'on puisse s'en remettre à un non dit. Et je regarde la jolie blonde la joue écrasée contre ma peau. Je soupire. C'est presque cliché. C'est trop cliché même. Je ferme les yeux, fort. J'veux pas partir d'ici parce que demain ça sera sans doute plus dur que ça ne l'est déjà maintenant. Dans les livres il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses. La rencontre, L'espoir, La chute, comme des tableaux. Mais dans la vie il n'y a rien, pas de titre, pas de pancarte, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusion imminente. Dans la vie on est tout seul avec son costume, et tant pis s'il est tout déchiré.
- Il faut que j'y aille. Mais je te promets qu'on se reverra. Bientôt.
Je me mord la lèvre en la sentant se détacher. J'ai envie de lui hurler que peut être pas, parce que je risque de partir loin. Mais j'ai envie d'y croire. Certaines promesses sont faites pour être réalisées, d'autres pour être crues. J'essaie de me contenter de ce que j'aie, de ce qu'elle me laisse, et je me tais pour que le silence continue de faire résonner sa voix. Elle me manque, déjà, et c'est effrayant. Je regarde sa silhouette s'éloigner de son pas sautillant et je souris. Je suis fier d'avoir une amie comme ça. Elle se retourne soudain pour me faire signe de la main, et un rire éclate sur mon visage. Parce que je me sens mieux. Tellement mieux.
- Au revoir, soufflé-je avant de contourner les ruines pour muter. Vous devriez essayer, d'avoir une Carla près de chez vous. Près de votre coeur de préférence. Ca aide.
« Nous laissons une part de nous même sur tout ce que nous touchons » _________________darkslategreyg o n e |
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