Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner.

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 Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner.

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Alec Meyer
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MessageSujet: Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner.   Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner. EmptyJeu 5 Sep 2013 - 19:16

- L'os s'est remis en place. Je vais tout de même lui prescrire des antidouleurs et des anti-inflammatoires car malgré la magie, l'os reste fragile.

Alec Meyer remis doucement le pied de la petite fille de sept ans dont il s'occupait dans sa chaussure. Avec ses cheveux blonds en bataille et son air d'aventureuse, elle avait tout de la Cendrillon moderne.

- Et toi ma grande essaie de ne plus shooter dans les canapés avec tes orteils, d'accord ?

Il accorda sa phrase d'un clin d'oeil avant de raccompagner la mère et sa fille dans le hall de l'hôpital. Il vérifia qu'il n'y avait aucune vraie urgence (les poignets foulés et claquages pouvaient attendre le temps d'un café) et se dirigea vers la machine à café pour pouvoir enfin tremper ses lèvres dans un latté bien sucré. Ah le café... la drogue de tout médecin digne de ce nom. En touillant le liquide brûlant avec le petit bout de plastique loin d'être aussi efficace qu'une bonne vieille cuiller, Alec pensa à sa chère Remy. Où pouvait-elle bien être à l'heure qu'il est ? Les rares rumeurs qu'il avait entendu à son sujet disaient toutes que sa meilleure amie s'était cassé chez les noirs, abandonnant d'un coup tout ce en quoi elle croyait. Mais ce n'était pas possible, pas vrai ? Elle était bien trop intelligente et gentille pour faire ça.
Du moins c'est ce que le jeune homme espérait. Car il savait que la magie ne pouvait pas tout guérir. Et si la jeune sorcière avait décidé de changer de camps par elle-même... il ne pourrait peut-être rien y faire.

Alec balança le gobelet vide dans la poubelle avant de retourner au boulot. C'est pile ce moment là que choisis une ambulance d'arriver.

- Jeune homme sans papier d'identité sur lui, ayant perdu connaissance, trois coup de couteaux dans le ventre, aucun n'ayant touché une organe vitale. Ces fonctions vitales sont stables.

Le médecin se précipita vers lui accompagné de deux internes afin de prendre le relais sur les ambulanciers. Il commença immédiatement à diffuser sa magie dans les plaies assisté de ses deux internes. À eux trois ils parvinrent à contenir l'hémorragie puis Alec laissa l'un des deux étudiants suturer les plaies pendant qu'ils examinaient le reste du corps de son nouveau patient. Celui-ci garderait sans doute un oeil au beurre noir pendant un certain temps, mais rien de bien grave. Ce fut quelque chose d'autre qui alerta le jeune chef de l'IBMM.

- Il est totalement défoncé, regardez comme ses pupilles sont dilatées... Prévenez moi quand il se réveille.

Ce n'était pas son rôle de prévenir les jeunes des dangers de la drogue et pour tout dire Alec avait horreur de faire la morale, mais... quelque chose l'avait touché dans ce jeune patient. Une sorte d'aura peut-être ? Ou alors ce manque d'identité... Oui, c'était peut-être ça. Personne n'était venu le chercher ou le réclamer. Aucun flic n'avait appelé pour demander si un jeune homme disparu et dont les parents étaient morts d'inquiétude n'avait atterri dans leur hôpital. Ils ne semblaient pas avoir de famille ou en tout cas pas de famille qui veuille se manifester dans l'immédiat. Et quelque part, Alec se retrouvait en lui. Lui non plus n'avait plus de famille.
Nana...


Alec fini son service avant d'aller se reposer un peu dans la salle de repos. C'est justement là que le trouva l'infirmière qui venait le prévenir du réveil du jeune homme poignardé. Il refusait toujours de dire son nom, mais pour le médecin cela n'avait pas tant d'importance.
Il entra donc dans la pièce un sourire sur les lèvres et vérifia les moniteurs instinctivement. Son état était stable, mais il lui faudrait quelques jours de repos.

- Salut, je m'appelle Alec Meyer, je suis ton médecin. Tu as eu de la chance, tes blessures n'étaient pas sérieuse.

Il s'assit sur le fauteuil à côté du lit du jeune inconnu avant de reprendre :

- Mais il y a autre chose dont il faut que tu parles. Si tu as eu de la chance cette fois, ce n'est pas sûr que ce soit toujours le cas la prochaine fois. Tu n'étais pas dans un état normal lors de cette bagarre... Est-ce que tu as envie de me raconter ? Ne t'inquiète pas, je suis sous le secret professionnel !

En disant cette dernière petite boutade, Alec se rendit compte que ça n'avait pas l'air si drôle que ça une fois dit. Pourquoi tout avait l'air beaucoup plus marrant à la télé ?

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MessageSujet: Re: Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner.   Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner. EmptyVen 6 Sep 2013 - 21:42




    La liberté est une chose si incertaine et si impossible à atteindre. Jamais on ne peut être libre. Dans chaque moment de ta vie, dans chaque seconde, minute ou heure tu seras prisonnier. A-t-on aboli l'esclavage? Oui. Mais alors pourquoi les gens sont malheureux? N'est-ce pas parce qu'ils sont prisonniers de quelque chose? Oui. Prisonniers du travail, de l'argent, du sexe, de la drogue, de l'amour et de tous les autres sentiments et objets qu'il nous faut obtenir pour nous sentir supérieur. Prisonnier de la vie, prisonnier du destin. Jamais on ne sera libre et ça tout le monde le sait au fond. Mais le rêve, se dire qu'on aime avoir une liberté factice est une bonne chose. L'espoir est une sensation si agréable ! Sauf pour la descente qui est une douche froide.


    Assis sur ton banc, à regarder les passants, une clope à la bouche, c'est ce que tu te dis. Tu sais que cette femme au téléphone est prisonnière de son travail. Cet homme qui a le regard dans le vide est aussi prisonnier. Amour ou argent, tu ne saurais le dire. Mais tu sais qu'il est quelque peu déprimé.  Tu le sens grâce à ce que les gens appellent un don. Toi tu dis juste que c'est  "un truc que tu sais faire" et accessoirement un bon moyen pour draguer. Mais passons tes désirs charnelle  pour en venir à ceux que ton cerveau réclament. Pas de repos, pas de nourriture. Juste une poudre blanche. Tu as le petit sachet dans la poche antérieure de ton blouson et tu as l'impression qu'il te fait peser une tonne. Non, pas tout de suite. Le soleil n'est pas couché, tu dois attendre encore un peu. Et tu feras quoi une fois que l'obscurité ce sera abattue sur la ville? Tu iras dans un bar. Tu emprunteras les toilettes un moment. Tu plâneras. Tu reviendras et dragueras la première fille venue. Tu passeras la nuit avec elle et tu rentreras car tu te refuses de laisser Bliss aussi longtemps sans toi.

    Tu écrases ta cigarette contre le sol du parc et te lèves.  Tu passes devant un clochard et te sens âme charitable. Tu fouilles dans ta poche et trouves quelques pièces. Tu les lui balances et il te remercie. Tu ne lui accordes pas un regard mais tu ne peux t'empêcher de marmonner un Y'a vraiment pas de quoi... avant de partir. Même si le verbe s'enfuir aurait été plus judicieux à placer ici, ton orgueil ne peut l'accepter. Faisons ainsi. Tu as donc passé les quelques dernières heures à marcher dans les rues, ne sachant pas trop quoi faire. Tu devrais aller te trouver un job responsable pour pouvoir offrir quelque chose de beau à ta soeur mais bon sang que c'est dure! Tu es passé par le Bronx mais un petit travail de caissier t'effraie ! Tu es vraiment un homme imprévisible Jaden.

    Et la nuit tombe. Ni une ni deux tu cours presque dans un bar. Tu commandes une bière pour la forme et après quelques gorgées tu demandes si tu peux emprunter les toilettes. Le gérant acquiece et te montre la direction à prendre. Tu entres dans une pièce aussi petite qu'un placard puant la pisse et la merde mais tu t'en fous. Il y a un évier. Tu sors ton sachet et admire la petite poudre blanche pendant quelques instants. Comme d'habitude des questions se posent dans ta tête. Tu voudrais arrêter pour Bliss mais tu ne le feras pas. Tu le sais car tu es aussi prisonnier de cette merde que tu l'es du monde. Tu aligne des petites miettes et tu sors un billet de un dollar que tu as toujours sur toi. Ton billet porte bonheur. Celui que tu as trouvé dans la rue à l'âge de dix ans. Tu le roules et le places sous ton nez. Tu prends une grande inspiration rapide pour bien récupérer toute ta drogue. Et une fois le travail terminé...  tu attends que les effets se fassent sentir.

    Quand tu as fini tu sors avec un grand sourire aux lèvres.  Tu retournes au bar et bois un verre. Deux verres. Trois. Et tu remarques la présence d'une damoiselle près de toi. Tu te demandes depuis combien de temps elle est là et finalement tu t'en moques. Elle est mignonne et tu sais que nue elle le sera encore plus. Tu t'approches d'elle et commences à l'aborder. Elle rigole et tu sens que c'est déjà dans la poche. Jusqu'à ce qu'une ombre se profil au dessus de toi. Tu tournes la tête pour découvrir un groupe de jeunes. Grands. Forts. Et sûrement dans un meilleur état mental que toi. Tu n'aurais pas dû leur répondre par [#ff3333]Allez voir ailleur les gosses.[/color]. Tu aurais dû te taire. Peut-être que le copain de la fille -parce que tu as finalement compris qu'elle était déjà en couple- et ses amis ne t'auraient pas traîné dehors et qu'ils ne t'auraient pas massacré à mort. Tu avais mal mais ça te rappelait les États-unis. Le bronx et toutes ses merdes... En temps normal tu aurais massacré ses guss, ou alors tu aurais filé à l'anglaise. Sauf que tu n'es pas vraiment dans ton état normal. Complètement bourré et high, tu ne savais même plus ton nom. Tu as juste compris qu'ils t'ont frappé, que tu t'es retrouvé sur le sol à cracher du sang et qu'une brillance de lame a été la dernière chose que tu pourrais décrire.  Le reste est un noir complet.

    Tu ouvres les yeux et tout est un paradoxe. Pas de noir mais du blanc. Bien vite, à l'odeur tu comprends que tu es dans un hôpital.  Tu voudrais t'en aller, partir loin de là parce que.... parce que quoi déjà ? Tu as un truc à faire mais quoi? Tu entends une petite voix mais tu n'essaies même pas de la comprendre. Tu plisses les yeux à cause de la lumière des néons et tu entends une voix plus rauque. Cette fois, tu comprends ce qu'elle te dit. Mais il y a autre chose dont il faut que tu parles. Si tu as eu de la chance cette fois, ce n'est pas sûr que ce soit toujours le cas la prochaine fois. Tu n'étais pas dans un état normal lors de cette bagarre... Est-ce que tu as envie de me raconter ? Ne t'inquiète pas, je suis sous le secret professionnel ! Tu ne regardes pas le... gars. Il t'a dit son prénom mais tu n'as pas écouté. Tu as mal à la tête. Peut-être les coups ou le manque? Tu prends ta tête entre tes mains et tu sens l'agacement venir. Trop de lumière. Et tout s'éteint. Il fait sombre dans ta chambre et tu te sens mieux. Seulement maintenant, tu poses ton regard sur le docteur. Secret médical mon cul... moi aussi je pourrais le faire. Mettre une blouse blanche, dire que je suis le docteur machin et que je suis tenu de ne rien dire. Car tu ne fais pas confiance. À personne. Certes tu n'es plus aux USA mais tu ne sais pas la ténacité de tes " ennemis" . Et tu te rappelles que Bliss doit se faire un sang d'encre pour toi. Tu commences à tirer mollement sur les câbles attacher à toi. Faut que j'y aille... Ta bouche est un peu pâteuse et il t'es difficile de parler. Encore une fois tu ne sais pas si c'est la drogue ou les coups.

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Alec Meyer
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MessageSujet: Re: Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner.   Certaines blessures sont trop profondes, trop près de l’os, on a beau faire, elles ne s’arrêtent jamais de saigner. EmptyVen 6 Juin 2014 - 18:27

Alec savait par expérience que, un nombre élevé de patients drogués qui atterrissaient dans son hôpital y revenaient avec une overdose. S'ils n'étaient pas déjà crevé dans une vieille bâtisse grisâtre après avoir dépensé tout leurs euros en drogue. C'est pour ça qu'ils avaient un psychiatre spécialiste dans les drogues, pour ce genre de cas. Étienne - puisque tel était son nom - savait leur parler. Il avait reçu la formation pour ça.
Et l'homme trentenaire commençait à se dire qu'il n'aurait peut-être pas dû se mêler de ça. Que son collègue aurait mieux fait l'affaire et qu'il n'était pas d'habilité à se mêler de la vie privée de ses patients.
Les lumières s'éteignirent d'un coup et le jeune drogué rembarra son médecin sèchement :

- Secret médical mon cul... moi aussi je pourrais le faire. Mettre une blouse blanche, dire que je suis le docteur machin et que je suis tenu de ne rien dire.

Pourtant, malgré le dédain évident de son patient à son égard, le sorcier ne pouvait s'empêcher de sentir une sorte de connexion avec cet inconnu. Comme si quelque chose au plus profond de lui le persuadait que l'adolescent avait besoin de lui.

- Faut que j'y aille... ajoute faiblement le jeune homme en essayant de retirer les câbles qui le soignent.

En se redressant, Alec aperçu du sang qui coulait du nez du malade. Sortant un mouchoir de sa poche il le lui tendit.

- Tu ferais mieux de rester allonger. Tu saignes du nez... La coke, hein ?

Tous les symptômes trahissaient son addiction : un rythme cardiaque plus élevé que les jeunes de son âge, une température légèrement au dessus de la norme, la bagarre dans laquelle il avait été embarqué et qui révélait une certaine violence, les pupille dilatée et, maintenant, les saignements du nez.
Ce n'était pas la première fois que le médecin voyait ces signes alarmant ; l'image d'une jeune femme blonde aux yeux translucide s'imposa d'elle-même dans son esprit. Elyse.
Il avait connu la jeune femme souriant et lumineuse pendant ses études de médecine. Et, comme la moitié de la section médecine, il était tombé amoureux d'elle. Il faut dire qu'elle attirait les regards avec ses longues jambes, son sourire éclatant, ses mèches blondes et ses grands yeux vacillant entre le gris et le bleu. Elle était, comme le disait vulgairement la plupart de ses amis en médecine « vachement bien foutue ».
Alec pensait que la jeune femme ne serait rien de plus qu'un fantasme beaucoup trop bien pour lui. L'histoire aurait donc pu simplement en rester là si, lors d'une fête de médecine un peu trop arrosée, la belle future "chirurgienne" - comme elle l'affirmait si bien elle-même - ne l'avait pas abordé. Et, à la grande surprise du jeune homme timide qu'il était, elle l'avait embrassé et avait fini la nuit dans son lit.
Le jeune homme subjugué avait tout de même tenté d'être réaliste ; cette histoire n'était sans doute rien de plus qu'un coup d'une nuit et il lui faudrait accepter de ne revoir Elyse que quelques rangs plus loin, dans un auditoire. Pourtant, la belle blonde semblait bel et bien être tombé sous ses charmes. Et une véritable histoire s'installa entre eux.

Alec s'aperçut bien vite que, en plus d'être belle, Elyse était une sacrée bosseuse. Elle rêvait depuis toute petite d'être une grande chirurgienne et faisait tout pour réaliser son rêve. Même le sorcier qui était pourtant un habitué de la bibliothèque ne pouvait pas rivaliser avec les capacités de travail incroyables de sa copine.
Le jeune homme avait été un peu inquiet au début que sa nouvelle chérie se détruise la santé au boulot, mais en voyant qu'elle pétait la forme, il ne s'était pas posé plus de question que ça. Et pourtant...
Les signes étaient là. Mais pour chacun elle savait se justifier. Les saignement de nez ? Elle avait ça depuis enfant, c'était un mal classique et sans trop de gravité. Le rythme cardiaque élevé quand sa peau de satin était appuyée contre la sienne ? C'est parce que leurs ébats la faisait voler au septième ciel et que son coeur s'emballait. Les troubles de l'humeur ? L'approche des examens. Les crampes au ventre ? Rien d'autre que les déboires féminins que lui apportait ses règles. Comment se méfier devant toutes ces excuses assurée ? La drogue n'était pas la spécialité d'Alec et il était trop éblouit pas sa belle pour se rendre compte du cercle sans fin dans lequel elle était en train de tomber.

Il n'avait rien vu jusqu'au jour où la droguée avait fait une overdose dans son appartement. Son colocataire s'en était heureusement aperçu à temps et avait pu appeler les secours pour la sauver. Mais après cet événement traumatisant, Elyse s'était rendu compte que la spirale infernale dans laquelle elle s'était enfermée était trop dangereuse et que ça ne valait pas la peine de risquer sa vie pour un rêve.
Ses parents l'avaient envoyé dans une maison de désintoxication puis, à sa sortie, la jeune femme avait arrêté ses études pour partir vivre aux Etat-Unis, coupant dans la foulée ses liens avec Alec. Le jeune homme, bien que choqué par tous ces évènements, s'était dit qu'au moins là-bas elle irait mieux et qu'elle arrêterait la drogue.
Ce n'est que quelques années plus tard, au détour d'une conversation avec une amie commune, qu'il avait appris la mort pas overdose de son ex.
Depuis ce jour, une part de lui se sentait coupable de n'avoir pas pu aider et sauver la femme aux yeux translucide. Et il n'avait pas envie que le jeune homme devant lui subisse la même chose.

- Je pense qu'on a déjà dû te faire la morale sur les dangers de la drogue à l'école. Mais tu devrais penser aux gens qui t'aiment. Que penses-tu qu'ils diraient s'ils te voyaient dans cet état là ?

C'était un pari risqué. Après tout, personne ne s'était présenté pour voir le jeune homme. La police ne les avait pas appelé avec un avis de recherche. Et les drogués avaient souvent tendance à être des grands solitaires. Mais Alec ne pouvait pas imaginer que ce jeune homme soit tout seul. Il devait forcément avoir quelqu'un. Un parent, un ami, un grand-parent...

- Tu veux qu'on prévienne quelqu'un ? Tes parents ?

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