La chaleur des corps, la froideur du silence - Page 2

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 La chaleur des corps, la froideur du silence

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Admin | Cheffe de Rosenrot ♛
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Anja L. von Duisbourg
Admin | Cheffe de Rosenrot ♛
MessageSujet: Re: La chaleur des corps, la froideur du silence   La chaleur des corps, la froideur du silence - Page 2 EmptyMer 18 Sep 2019 - 19:43

Éternel recommencement.
Toujours les mêmes altércations, les mêmes coups frappés contre la peau, la même fureur dans le bas ventre. Green savait,mieux que quiconque, faire fondre la glace dans le corps de sa reine, mais le feu qui y bouillonnait désormais n’était sans doute pas mieux que l’ignorance profonde de sa froideur.
Que préférer entre les coups et l’absence de mots ?

[...]

Des flash du passé remontent à la surface comme autant d’ainguilles dans le corps malmené d’une poupée vaudou. Je nous revois, ton père et moi, après des années de silence, dans une forêt à faire éclater, déraciner des arbres. Laisser exploser le feu intérieur. Et voilà que désormais je le laissais entrer chez moi, entre mes murs. La fureur n’avait qu’une seule volonté, celle de blesser, de faire mal, de torturer l’homme avec qui je partageais ma vie, le père de ma fille.
La cheffe froide de Rosenrot, peut-être vue comme un mosntre par ses ennemis, se muait en véritable monstre, identité longtemps refoulée qui la noyait désormais. Je devenais celle qui frappe, la tornade noire qui fout des bleus à ceux qu’elle aime, les poings en sang. Celle qu’on aimerait savoir fuir à la première gifle mais face à laquelle on a trop peur.
Telle Allen Soul, je me réfugiais dans la violence pour calmer mes pulsions.

Ton père disparut d’un coup, utilisant sa magie pour se téléporter loin de ma furie, des éclats que j’envoyais valser dans la pièce. À mes mains les bandages se tordirent sous la tension avant de se distordre puis de s’arracher violemment des mes mains. Aussitôt je vis le sang qui lui aussi pulsait dans mes paumes, souhaitant s’extraire de ma peau, se tirer de mes veines, me vidant immensément.
Mais soudain mon pouvoir est contré et les objets sont comme ligaturés au plafond, soutenu par la lévitation de Green. Douche froide, glacée, qui me donne d’autant plus envie de résister que je sais que mon amant ne pourra pas tenir aussi longtemps que ma propre télékinésie. Et pourtant, quelque chose coule en moi, se calme, alors qu’une voix jaillit dans mon dos.

- Et maintenant quoi Anja ?

Maintenant il me regardait, maintenant il m’écoutait alors qu’il maintenait les objets au plafond, la gravité presque à l’envers. Je me retournai et réalisai alors que ma lévitation s’était mêlée au jeu et m’avait faite décoller de quelques centimètre, juste assez pour être plus haute que lui, pour le dominer.
Le surplombant ainsi, je forçai le sang à sortir de ma main gauche, agrandissant encore plus mes plaies dans une douleur qui me tira une grimace. Une bulle écarlate se forma dans ma paume et grossit jusqu’à avoir la taille de mon poing. Je sentai l’essouflement parcourir mon cœur alors que je tirai mon propre sang, me vidant de ma force vitale. Puis, alors que le sang tournoyait toujours, que je sentais l’essence de mes pouvoirs vouloir me quitter également, je portai ma main à mon visage, laissant le sang échapper sur ma peau, tachant mes cheveux et glissant le long de mon corps, encore chaud.
Sale, sale, sale.
Les plaies sur ma main gauche s’étaient distordues, formant des rictus moqueur dans le creux de mon poing. Faille béante le sang ne voulait désormais plus cesser alors que mes pieds retrouvaient le sol. Du sang partout sur moi. Mon visage, dans ma bouche, mes paupières alourdies par le fard carmin, mes cheveux collant sous le rouge.

- Maintenant je suis à l’extérieur le monstre que je suis à l’intérieur.

J’ai un flash du Joker, l’ennemi de Batman, figure emblématique du méchant et de la cruauté. Pauvre clown, surtout, qui voulait juste faire rire, mais dont tout le monde se moquait. Jusqu’à ce qu’il se dévoile, qu’il entaille ses joues et qu’il commence à tuer.
Rira bien qui rira le dernier.

- Pourquoi tu m’as sauvée dans cette ruelle ? Pourquoi tu n’as pas laissé cet exorciste me ramener à Orpheo ?

Mes jambes tremblaient sous la fatigue alors que le goût métallique du sang sur ma langue se trouvait mélanger avec le besoin de vomir.
Je n’étais que faiblesse. Monstrueuse et faible.

[...]


Le reflet du miroir renvoie pourtant l’image d’une femme belle. Le genre de personne dont on se plaît à fantasmer, qu’on n’ose pas désirer, même dans ses rêves les plus fous.
Et pourtant, sous le masque...
Sous le masque la chair et le sang éclatent.
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Solitaire | Âme verte
MESSAGES : 554
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Niveau: 7 - Confirmé
Green Soul
Green Soul
Solitaire | Âme verte
MessageSujet: Re: La chaleur des corps, la froideur du silence   La chaleur des corps, la froideur du silence - Page 2 EmptyMar 24 Sep 2019 - 8:34

Elle est juste au dessus de lui. C’est un fait physique bien entendu, ses pieds ont délaissé la terre pour pendre, crispés au dessus du sol. Il se lèche les lèvres en attendant ce qui va suivre ; elle est au dessus par le pouvoir qu’elle détient. Le visage d’Anja a pris les teintes monstrueuses des nérons qu’il faut fuir. Imprévisible pour le pire, délesté des chaînes de la raison.

Son sang vient danser avec elle sous le regard impuissant de Green qui se souvient, bien après leur rencontre, avoir pensé qu’elle déraillerait un jour. Qu’un humain sain ne peut pas ingérer ça petit à petit, tous les jours, un contrôle maladif et permanent. Dire que cette conversation a commencé comme celle de tous les matins brûlés qui n’ont plus de sens. Quand est-ce que ça a dérapé ? Pourquoi l’a-t-elle suivi en bas ? Pour lui faire mal à lui ? Pour la torturer elle ?

Elle trait son liquide de vie comme on extirperait des secrets d’une âme utile. Que faire si ce n’est attendre ? Couverte de son propre sang elle n’a rien d’humain, tout de brutal. Son âme a peut-être terminé de se briser. Si elle continue, sûrement qu’elle va mourir, folle et exsangue comme une arachnique sous un talon. Le talon de sa propre folie.

Il frissonne, déglutit, attend.

- Maintenant je suis à l’extérieur le monstre que je suis à l’intérieur.

L’image de mauvais film continue de se dérouler sous ses yeux sans que le brun ne puisse réagir. Il se dit que c’est comme au cinéma, voilà, mais au cinéma, les scènes sont coupées, tronquées, on n’est pas obligés de vivre seconde après seconde les conséquences. Que restera-t-il d’humain chez Anja après ça ? Comment expliquera-t-elle ses faits et gestes, sont excès de violence estampillé sur son corps ? Elle va redescendre et dire quoi, désolée, je suis réelle encore, prend moi dans tes bras ?

Mais elle n’a plus rien de réelle, sa femme est une illusion cruelle qui se distord et s’ouvre les plaies pour mieux se parer de carmin.

Elle n’existe peut-être déjà plus.

- Pourquoi tu m’as sauvée dans cette ruelle ? Pourquoi tu n’as pas laissé cet exorciste me ramener à Orpheo ?

Love is patience,
Love is kind.

Il se souvient avec précision des raisons qui l’ont poussé à la sauver, il avait dit, ma femme, il avait dit, perdre et puis, ma fille. Mais sa femme n’est plus là, elle s’est cassée pour vomir des immondices à son visage. Accroc à la douleur comme si son désespoir blond était la seule manière d’attirer l’attention de Green ; je souffre aide-moi, je galère viens, viens et serre moi, je me meurs, regarde.

Mais Green n’a pas son rôle à jouer ici, il ne tendra pas la main, il ne serrera pas de corps ce soir ; il ne connait pas cette masse de rage et de désespoir qui lui fait fasse. Il ne connait plus rien si ce n’est que s’il reste alors, s’il reste elle continuera comme ça, ouverte et béante d’immondices accumulées.

Ah, qu’ils sont beaux les amoureux.

— Je ne sais plus, murmure-t-il.

Ah, qu’ils sont malheureux les amoureux.
Est-elle encore vivante là-dessous, avec ses mots qui quémandent ? Il aurait dû s’en douter, pourtant, depuis ce jour-là où elle râclait le sol pour trouver de ce qu’elle désirait. Tu ne voulais pas dire que tu l’aimais et elle était partie chasser ces quelques mots débiles, encore, encore jusqu’à ce que tu les dises, malgré-toi, soldat obéissant qui était obligé de quitter sa place d’amant pour lui plaire et la satisfaire. Tu te souviens de ses doigts dans ta plaie et de l’attention qu’elle voulait, indivisée et solitaire. Dis-moi que tu m’aimes, regarde je te jette la bague au visage et ta fille, oh Green allons voir ta fille, tu ne voudrais pas lui enlever ce qu’elle connait non, non non, manipulons ton frère et tuons l’humaine, vite, bien, quoi, tu ne veux pas ? Ne me tourne pas le dos, souffre quand j’explose et reste au creux de ma paume.

Il déglutit.

Comment en est-il arrivé là ? Marionnette de rien aux fils tirés au hasard, abusive Anja, corrompue Anja, malsaine Anja, bourreau Anja.

Et pendant un instant l’idée l’effleure, il sont en bas dans le sous-sol runé, comment va-t-elle faire pour s’en sortir, comment va-t-elle faire pour survivre à autant de sang sur le sol, autant de rancoeur de la part de ton mari ? Comment va-t-elle faire pour vivre quand ses minutes son désormais comptées ?

Jolie reine se meurt mais le roi a les mains tranchées.

Qui les lui a enlevées ?

_________________


Image.

Dc de : Ian, Nawel, Rhyan, Lola, Josh, June.



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Admin | Cheffe de Rosenrot ♛
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Anja L. von Duisbourg
Anja L. von Duisbourg
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MessageSujet: Re: La chaleur des corps, la froideur du silence   La chaleur des corps, la froideur du silence - Page 2 EmptyMer 23 Oct 2019 - 8:13

La sorcière caresse du dos de la main le bois du bureau. Sa maison. Ce qui aurait pu être un foyer, à l’écart de la ville et des dangers. Un nid d’amour, peut-être l’occasion de tout reconstruire, de laisser l’amour flamber entre Green et Anja. Peut-être créer une famille, pour de vrai cette fois.
Mais le feu avait brûlé trop vite.

[...]

Mes yeux tentaient péniblement de rester ouverts alors que la fatigue engourdissait mes membres. Reine de porcelaine à la structure fragile qui venait de s'ouvrir sous l'oeil impitoyable de son chien de garde. De son fou qui ne semblait pas désireux de faire un geste pour m'attraper, me sauver.
Pas cette fois.

- Je ne sais plus.

Ses mots n'avaient été qu'un murmure qui me parvenaient douloureusement dans l'océan de coton dans lequel je nageais. Mes pouvoirs me lâchais et je réintégrais lentement le sol, mes jambes de chiffon incapable de me soutenir s'écroulant sous mon poids.
Lentement, usant des dernières forces qui couraient encore dans mes veines, je me relevai pour affronter ton père de mon regard blafard. Blanche sous le rouge. Reine de glace et de sang.

- Alors fais tes bagages. Je ne veux plus te voir dans ma maison ou dans ma vie.

Mes jambes tremblantes avancèrent alors, ignorant l'ombre qu'était devenu le soldat Soul, le frôlant comme un fantôme venu du passé. Et pourtant, au lieu de le fuir, de m’éloigner de son poison, je ne pus m’empêcher une dernière fois de m’arrêter à côté de lui, comme un aimant trop puissant. Ma main glissa, douloureusement contre sa joue, le marquant d’une trace écarlate.
Combien de temps garderait-il cette peinture, cet éclat de moi encré sur sa peau ?
Puis je cessai de le regarder et il cessa d’exister. Aussi timidement qu’un chatouillement qui s’éteignait, la présence de ton père dans cette maison qui n’avait jamais été celle de notre couple, disparut. Son odeur sur l’oreiller serait lavée en un claquement de doigt de la reine, la trace de ses lèvres sur un verre partirait sous l’eau, son ombre serait mangée par la lumière. Ne resterait que mon âme et mes cauchemars que tu hantais, mon imagination fébrile qui rêvait à ta chambre d’enfant dans le bureau, puis à tes éclats de maturité qui me forceraient à transformer la salle de sport en studio pour adolescente. Des rires qui ne péterait pas dans le vide sans fin d’une demeure qui n’était qu’à moi, qui n’avait jamais été qu’à moi.

Je traînai les pieds sur les escaliers, essouflée par le moindre effort, les fleurs de coquelicots brisant le béton derrière moi pour saisir la surface. Flaque rouge de ma décadence, trace d’une perte dont je me remettrai. Une couleur puissante qui terminait un chapitre comme elle l’avait ouvert ; en coulant. Le souvenir d’une tache carmin au fond de ma culotte m’effleura dans une grimace qui était presque un sourire. Une tache qui avait mené à une histoire trop compliquée peut-être, mais qui avait surtout mené à toi, ma fille.
Alors voilà. Le cœur s’écroulait pendant que le corps survivait, difficilement, la main crochetée à la rambarde pour ne pas faillir. Mais enfin le seuil, la chaleur de la maison et bientôt le réconfort d’un lit depuis lequel je pourrais appeler un soldat fidèle pour panser mes blessures. Et pourquoi pas un autre pour ouvrir mes cuisses ?
Le repos de la reine.

Et demain. Demain serait un autre jour. Il faudrait se remettre au travail dans cette maison dans laquelle j’allais désormais pouvoir apprécier la solitude. Créature obscure est celle qui règne dans l’ombre. Demain il faudrait que je gère Allen et ces Soul, mais déjà mon cerveau élaborait des stratégies, loin de se laisser abattre par le chagrin d’un cœur qui se solidifiait ou d’un corps qui se fânait. Rhyan, puisqu’elle avait refusé d’être une arme contre Orpheo, pouvait être une arme contre les Soul. Une guerre au sein de la guerre.
Et une fleur qui nâquit à la place du cœur, en filigrane dans la poitrine. Il y avait dans cette nouvelle guerre un espoir, un désir qui était commun avec l’ennemi. La présence d’une fille. Et déjà les armes devaient être aiguisées afin d’un jour, après la défaite sur le champ de bataille, pouvoir s’envoler pour te retrouver, loin du traître rouge dans mon passé.

Ich liebe dich Elaïa,
Deine Mutti.


Comme lorsque Diego était mort, il faudrait désormais vivre seule. Un voile qui se lève sur le grenier et le passé, un soulagement qui éclot dans une poitrine souillée.

_________________

La chaleur des corps, la froideur du silence - Page 2 0a90


« Oiseau moribond, elle est plus proche de l'envol que je ne l'ai jamais été et j'ai mal.
Déchirure.  »



« Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d’ pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures »


- Do you know how to fight ?
- And you, do you know how to die ?
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