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MESSAGES : 384 DATE D'INSCRIPTION : 05/01/2012
Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Re: Big black cloud Jeu 17 Juin 2021 - 11:45 | |
| Son sommeil avait été lourd et peu troublé, comme si elle avait été vidée de tout ce qui la constituait véritablement. Une parenthèse dans cette course effrénée où elle ne pensa ni à Luka qui était en danger par sa faute, si à Ange qui courait après elle, ni à Ian qui courait après eux, ni à Louis qui n’était au courant de rien. Leur petite bande, ne manquait que Hayley – au moins Louis n’était-il pas le seul dans l’ignorance. Leur petite bande qui s’aimait trop et qui parfois partait en vrac. Maudits par les ruines de leur adolescence.
Rapidement après qu’elle eut ouvert les yeux, on lui amena un petit déjeuner qu’elle toucha à peine. Elle demanda à pouvoir fumer, mais on lui refusa sa clope sous prétexte qu’elle était encore trop faible pour pouvoir se lever. Elle devait d’abord prendre des forces. Agacée, elle se força à manger une tartine supplémentaire avant de rendre ses boyaux ; il fallait se rendre à l’évidence, son corps refusait d’avaler quoi que ce soit. Peu après cet épisode, une femme en blouse blanche débarqua dans sa chambre afin de discuter. Carla n’avait pas grand-chose à lui dire, elle désirait juste sortir le plus rapidement possible. Lorsque la femme lui demanda s’il pouvait joindre un membre de sa famille – même un innocent, ils avaient apparemment une procédure pour cela –, elle hésita à lui dire de contacter Sylvester, puis finalement renonça. L’homme avait d’autres chats à fouetter. Alors que la guérisseuse était sur le pas de la porte, elle l’appela tout de même pour lui demander de lui ramener la pilule du lendemain, sans plus développer. Dans les yeux de la femme elle y trouva de la tristesse et ça l’agaça ; Harry ne l’avait pas violée ! Pas cette fois, cette fois elle était consentante et il n’y aurait pas de cauchemar du monstre aux yeux bleus. C’était elle la monstresse dans l’histoire.
En attendant le retour de la femme, elle but son jus d’orange qui lui tira une grimace ; l’acidité des agrumes sur son estomac fragile l’avait brûlée. Elle décida de se contenter d’eau ; il lui fallait une clope. À un moment, la porte grinça et elle ne se tourna même pas, certaine que c’était la femme qui revenait. Mais ce fut une voix masculine qui s’adressait à elle et elle sursauta.
– Bonjour Carla. Je m’appelle Alec et je suis également guérisseur. Comment vas-tu ce matin ?
Ils avaient décidé de lui envoyer tout l’hôpital ? Était-elle si monstrueuse que cela, une attraction de la foire, pour que ce soit le défilé des blouses blanches.
– J’ai besoin de fumer.
L’homme ressortit alors de la chambre et elle se dit qu’il avait dû abandonner. Mais il fut rapidement de retour avec une chaise roulante et un paquet de cigarette.
– J’espère que ça t’ira. Je les ai empruntés à un médecin, il n’y a évidemment pas de distributeur ici.
Il l’aida à se redresser dans le lit alors que ne disait rien, méfiante.
– Mais avant, tu voudrais peut-être prendre ceci ?
La pilule. Sous l’œil d’Alec, elle la goba avec un peu d’eau.
– Si tu veux en parler, je suis là pour toi. Si tu n’as pas envie d’en parler également, ou si tu préfères parler à une fe… – Je n’ai pas été violée.
Elle l’observa du coin de l’œil. S’il avait eu l’air surpris, il ne fit aucun commentaire, ne tenta pas de fuir, se contentant de l’aider à s’asseoir dans la chaise.
– Allons fumer.
Le guérisseur poussa la chaise dans les couloirs et elle se sentit terriblement ridicule. Elle n’était pas malade, pas vraiment, pourquoi ne pouvait-elle pas marcher ? Mais Carla savait bien au fond d’elle-même qu’elle n’en aurait pas la force. La force de rien.
Arrivés dehors, il lui tendit le paquet et héla un groupe qui fumait pour leur emprunter du feu. La patiente amena la cigarette à ses lèvres dans ce geste rassurant qu’avait l’habitude, exalté par tous les manques qui couraient dans ses veines. L’estomac à nouveau au bord des lèvres, la fumée dans les poumons. |
| | | CITATION DU PERSONNAGE : Be nice to people until it's time to stop. Then kill'em all.
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Niveau du personnage Point RP: (75/100) Point Membre: (53/100) Niveau: 6 - AffirméHarry M. Adelman Holding Doors | Sujet: Re: Big black cloud Jeu 17 Juin 2021 - 12:31 | |
| Le matin découvrit un Harry méfiant et étrangement peu confiant quant à son retour en France. Il avait peur (ah, cette bonne vieille peur qui berçait sa vie désormais) et les routes avaient pris un air bravache de décision contre le destin. La sensation des draps sur sa peau nue l’horripilaient, il avait faim ; il alla nager plus d’une heure jusqu’aux points noirs devant ses yeux. Enfin, il s’autorisa à manger pour de vrai, se remplissant pour combler les vides. De la patafix dans les fissures.
Son esprit erra jusqu'à l'immense manoir Adelman (signe de fabrique des sorciers noirs) qui était plein de nuit et d'errance, les murs faisaient remonter les insomnies jusque dans les chambres avant d'envoyer balader les malheureux dans la propriété. Il ne pourrait pas y rentrer avant une poignée de jours et, si ses animaux s'y trouvaient, il était pourtant soulager de ne pas devoir croiser le fantôme de ses parents, le piano qui ne résonnait plus et les cratères de souffrance qu'il avait abandonné ci et là lorsqu'il était adolescent. Lorsqu'il ne savait pas que les cicatrices, il devrait les croiser tous les jours, les ingérer tous les jours, les affronter tous les jours.
Supplice.
Il n’avait pourtant pas le temps de trainer et il entra dans la voiture avec un soupir de soulagement. Sa safe place, sa safe zone unique et véritable. Il tomba sur le dessin de Carla, nez à nez avec un vampire aux dents pointues qui lui arracha une grimace d’émotion, une moue contractée sur son visage. Ah, souffla-t-il, pas de dépit mais un débordement. Il reboucha la vasque aux humeurs et mis le contact, démarra, des milliards de questions de bousculant sous ses cheveux bouclés. Il espérait qu’elle n’avait pas claqué d’un coup dans la forêt — elle avait l’air bien partie pour. Il reprit entre ses doigts blancs et fripés le papier, se demandant s’il aurait un jour le charisme de Dracula, cette immortalité qui le faisait flancher pour les petites choses absurdes de la vie. Il pensa à Inès qui avait adoré binger The vampire diaries. Elle lui manqua un peu — il roula plus vite, traversa l’Écosse jusqu’à Edimburg, pris un avion jusqu’à la France. Essayant de se convaincre que par l’immobilité, il pouvait laisser couler toutes ses envies à l’extérieur de lui, il se força le temps du vol à ne pas s’occuper, à juste rester là, spectateur du brouillon qu’avait fait sa captive de ses émotions ; quand il mis un pied à terre en France, il avait repris les rênes, un contrôle parfait et cruel, un mors lui blessant la bouche, sur lui même. Le domaine de Croix l’accueillit avec toute la douceur qu’il savait faire et la beauté sanglante des lieues et il souffla de soulagement. Même s’il croyait avoir changé, le reste du monde était resté le même, plein et honnête.
Il s’y glissa sans confort mais avec sérénité. Il avait hâte de croiser Luka. |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Big black cloud Jeu 17 Juin 2021 - 12:43 | |
| « JE SAIGNE PAS VRAIMENT »
Ma propre voix, puisée des tréfonds de ma rage me surprend moi même mais mon supérieur roule juste des yeux, l’air de dire tu la boucles, kid.
Il est très grand, les cheveux noirs et d’étranges yeux marron clairs, les oreilles un peu décollées et il a un charme chelou qui fait que je la boucle une minute entière, une main pressée sur le crâne. C’est complètement con, et je m’apprête à ouvrir la bouche pour dire que c’est complètement con qu’il me dit « Tu n’es pas surhumain, ce n’est pas parce que tu as sorti Sakura Cross de là-bas, que tu peux sortir Luka également. » Je renifle. « Tu, ne, seras, pas, sur, la, mission, Luka, Cross. Suis-je clair ? » Je secoue la tête. Non, il n’est pas clair.
Il soupire alors qu’on entre dans l’IBMM. Mon crâne saigne jusque dans mes yeux, le long de ma nuque, trempe mon t-shirt. Je croise le regard interloqué d’une meuf de l’administration avant qu’un médecin arrive et que je ne dise « Sérieusement, c’est parce que c’est la peau du crâne, c’est trop vascularisé, mais en vrai y’a trois fois rien. ». Je me suis fait atomiser par une voiture, lancée à pleine vitesse sur ma caisse à moi, et j’ai de très bonnes raisons de penser que c’était Croix (ou Rosenrot, même délire) mais en vrai, à part le verre dans ma tête, j’ai rien.
Je passe par tic mes mains dans mes cheveux et forcément, je grimace ma race, parce que je suis trop con. Je vais exploser. Ou imploser.
« Coley. » siffle l’autre. « Ça va, chef. »
Je suis trimballé dans une salle où il attend, le con, il attend pour être sûr que je ne file pas. Mais il est coupé par un appel et se retrouve obligé de se barrer. Le médecin (la médecin en fait) se présente, blablabla Miranda, oui vous étiez avec Carla, blabla et j’me dis subitement que ça serait bien plus simple avec le téléphone qu’Harry lui a filé.
Il l’aura nécessairement touché, right ?
Je lui demande si elle est encore là, elle me dit mh, dans sa chambre, mais un collègue l’a prise en charge.
On me ressoude les parties de peaux qui avaient décidé de faire des îlots avant de me faufiler vers sa chambre, dans laquelle elle n’est pas. Et si Carla n’est pas dedans, c’est nécessairement pour aller fumer. Je sors, le t-shirt encore tâché mais la tête relativement proche, tombe sur un tas de vieux qui discutent d’un vilain naufrage dans un petit lac, fait le tour, tombe sur Carla et… et… et Alec.
« Sérieusement » je grommelle. Je notifie le malaise entre les deux, l’estomac grillé de Carla et l’eau qui y flotte. J’veux pas savoir. Le karma, cette sale race. « J’voulais juste récupérer le téléphone s’il te plaît, Carla. » Je souris mais j’ai envie de me défenestrer. « Pour aller découper Adelman en morceaux et le jeter dans un fleuve lamba. » Je rive mes yeux dans ceux d’Alec. « Ironique, n’est-ce pas ? »
J’ai pas dit bonjour, ouh la la. _________________darkslategreyg o n e |
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Niveau du personnage Point RP: (123/100) Point Membre: (80/100) Niveau: 6 - AffirméAlec Meyer Admin | Dirigeant de l'IBMM de Strasbourg | Sujet: Re: Big black cloud Jeu 17 Juin 2021 - 13:27 | |
| Alec regardait Carla, les yeux rivés dans le vague, en silence. Dans la fumée qui s’échappait de sa bouche, il voyait des histoires jamais écrites, des amours douloureuses et compliquées. L’humaine avait nié avoir été violée et, s’il avait été soulagé, il avait également été surpris. Puis il s’en était voulu pour ce jugement ; la jeune femme était en vie et c’était le principal ; elle avait subi déjà assez de supplices pour qu’il vienne en rajouter une couche. Si elle n’avait pas envie d’en parler, c’était son droit. Il espérait jusque ça irait, parce que sous le menton volontaire et l’air revêche derrière les cernes, il se doutait que ce n’était qu’une attitude de façade. Mais Carla avait, après tout, réussi à survivre à un sorcier noir ; c’est qu’elle était plus forte que le montrait sa frêle apparence.
La reconstruction serait la sienne et il n’y pouvait rien. Il grimaça ; il ne savait pas vraiment ce qu’il était venu faire là alors que Londres et Miranda pouvaient très bien prendre soin de la patiente.
Puis un boulet au T-shirt ensanglanté sembla sortir de nulle part et le visage éteint de Carla s’illumina un peu.
– J’voulais juste récupérer le téléphone s’il te plaît, Carla.
Mais qu’est-ce qu’il avait bien pu faire. Par réflex, Alec tendit son donc vers Ian et, s’il sentit bien la douleur qu’il identifiait être cella de la jeune femme, rien n’était émis par le soldat d’Orpheo. Soit il avait été soigné, soit l’énervement qu’il manifestait brouillait tout.
– Pour aller découper Adelman en morceaux et le jeter dans un fleuve lamba.
Du coin de l’œil, il lui sembla voir Carla tressaillir.
– Ironique, n’est-ce pas ?
Alec ne put s’empêcher de couler un regard vers la jambe de Ian, celle qu’il avait dû lui-même percer pour se couvrir. Ironie, oui… Le guérisseur avait accepté d’aider cet homme, se persuadant qu’il faisait le bien, mais où était le bien quand revenait d’entre ses bras des êtres détruits comme Carla ? Ce fut elle, d’ailleurs, qui prit la parole en premier.
– Les médecins ont gardé mes affaires personnelles. J’ai juste eu le droit de garder mes habits, parce que je menaçais de les mordre sinon.
Au moins ça expliquait la tenue absurde et tout aussi ensanglantée de la jeune femme.
– Ils ont probablement transmis le tout à Orpheo comme pièces à conviction. C’est la procédure.
La procédure. Le mot sonna faux dans sa bouche. Cette même procédure qu’ils avaient massacré plusieurs mois auparavant, épargnant à Harry la torture pour la décaler vers une innocente. Regrettera, regrettera pas ? Le monde semblait avoir décidé pour lui.
– Je… je crois que je vais vomir…
Alec lut la panique dans la voix de Carla et, oubliant la présence de Ian, l’existence de Harry et tout le reste, il se pencha vers elle, posant une main derrière sa nuque et l’autre sur son front. Il savait qu’elle avait peur que la pilule qu’elle venait de prendre ressorte et ne puisse pas faire effet. Le guérisseur fit pulser la magie de ses doigts à sa peau afin de calmer la nausée. Peu à peu, il la sentit refluer. Au moins ça.
Au moins ça… |
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Big black cloud Jeu 17 Juin 2021 - 17:52 | |
| Mon don vient les fouiller comme une tête chercheuse (ni bien ni mal intentionnée, codée pour faire ça c’est tout) et je vois Alec un peu dubitatif mais ok, Carla un peu mieux mais perdue, comme si ça allait, ça allait tant qu’ils surnagent tous les deux. Sacrée ambiance dans l’IBMM ! J’ai l’impression que je dois continuer sur ma lancée comme un boulet de canon, parce que si je m’arrête, je meurs.
Net.
– Les médecins ont gardé mes affaires personnelles. J’ai juste eu le droit de garder mes habits, parce que je menaçais de les mordre sinon.
J’ouvre la bouche pour râler (mais en vrai je suis content qu’elle puisse aligner autant de mots à la suite ET que ça soit Alec-le-gentil avec elle). J’suis en ébullition, presque littéralement.
– Ils ont probablement transmis le tout à Orpheo comme pièces à conviction. C’est la procédure. — Sérieusement, je rage enfin, parce que j’ai l’impression que tout le monde a fini de parler.
Mais en fait non.
– Je… je crois que je vais vomir…
Je sens la vague de gerbe au moment où elle le dit, et si Alec a le temps de poser ses gens sur Carla pour lui faire passer la sensation, moi, avec la perte de sang et tout, je me retourne pour vider mon estomac vide. Vidanger la non-huile. Vider la poubelle pas pleine.
Ça quoi.
— Pardon, je dis, et j’ai un peu chaud.
Si Alec s’approche j’le frappe au visage. Et je dis tout haut :
— J’aurais jamais accès aux pièces à conviction.
Ben ouais, puisque monsieur chef, il veut pas me laisser, donc j’dois être blacklisté. Et il doit bien se demander ce que je glande ici. Bon. J’arrêterais de fumer une prochaine fois. J’tape dans le paquet de madame, l’allume (sans briquet, avec ma magie, pour me la raconter un peu, c’est le seul trick de feu que j’aie en vérité), tire dessus, lève les yeux sur Alec tel un chat battu. Tu m’aides, gros ? Tu m’aides, non ? Steuplé ? Mais j’ose pas trop trop insister et reporte mes yeux sur Carlita sans savoir si je dois prévenir les gens. Et même si je déteste fort Louis à cet instant, j’me dis que moi, dans son cas, j’aimerais savoir et j’me promets de lui envoyer un texto dès hors de portée d’yeux humains innocents.
— Ça va mieux toi ? je demande à Carla, qui a quand même fait un sacré road trip (sans manger ou presque, j’en suis sûr).
La vague de chaud s'étiole sur mon front et je respire plus doucement, dosé à la nicotine. Je palpe mon crâne, conscient que la Miranda elle a fait ça vite vite quand même parce qu'ils étaient débordés : je sens les fines cicatrices. Putain de Croix de merde. Putain d'Harry de merde. Ils font tous chier, Carla aussi, elle fait chier, Louis aussi et Luka aussi.
Et la magie aussi.
Et surtout, surtout le karma. Fait chier le karma. _________________darkslategreyg o n e |
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Niveau du personnage Point RP: (123/200) Point Membre: (92/200) Niveau: 7 - ConfirméeCarla A. S. Lowett Humaine Innocente | Sujet: Re: Big black cloud Jeu 17 Juin 2021 - 19:20 | |
| Les mains du guérisseur étaient douce sur Carla, presque un peu fraîche et calmèrent immédiatement ses nausées. Qui cependant revinrent instantanément en apercevant Ian retourner ses tripes dans une poubelle. Heureusement, Alec était attentif et si l'acidité monta, elle redescendit bien rapidement. Elle toussa un peu, la gorge brûlée par tout ce qu'elle avait dégueulé ces derniers jours.
– Pardon, j'ai un peu chaud.
Elle repensa à l'appartement à Londres où Harry et elle avait sué et la piscine fraîche qui les avaient arrachés à cette torpeur de chaleur.
– J'aurais jamais accès aux pièces à conviction.
Le médecin soupira alors que Ian piochait allègrement dans le paquet de clope de Carla. Elle l'observa un peu mieux, la douceur avec laquelle il avait calmé ses hauts-le-cœur le faisant le regarder sous un œil nouveau. Il n'y avait pas à dire, Le dr. Alec était beau, extrêmement beau. Il devait y avoir une sorte de malédiction qui rendait toutes les personnes du monde magique magnifique. Malédiction, parce que ça n'aidait pas les hormones déchaînées de Carla. Elle se demanda si l'homme se tapait la moitié de son… hôpital – est-ce que le bâtiment dans lequel elle était portait ce nom ? –, comme dans les séries qu'elle bingewatchait. Elle se mit à glousser toute seule, ridicule.
– Sérieuseument Ian ? Deux fois ? Pour la même personne en plus…
La patiente fronça les sourcils. Comment ça deux fois ? Puis elle se rappela de ce que Harry avait dit ; Ian lui avait sauvé la vie une fois. Alec était-il impliqué ? Était-ce un hasard que ce soit lui son médecin et plus l'autre femme avec qui elle avait discuté le matin même ?
– Bon… je vais voir ce que je peux faire…
L'homme sortit un téléphone d'une de ses poches et commença à taper quelques messages pendant que l'esprit de Carla carburait. Ce n'était pas un hasard, ça ressemblait à tout sauf à du hasard. Elle aspira un peu de fumée et toussa à nouveau.
– Ça va mieux toi ?
Elle avait l'impression d'être une mourante à qui les gens n'osaient pas parler trop fort, de peur de ce qu'elle leur claque entre les doigts. La situation était ridicule.
– Ça irait mieux avec un peu d'herbe, mais les médecins de ton monde ont pas l'air de comprendre la vertu thérapeutique du canabis.
Le beau, mais très suspect, dr Alec sourit derrière son engin.
– Tu t'es fait ça comment ? T'as des nouvelles de Luka ? Ange ?
Crochant sa clope à ses lèvres, elle utilisa ses bras pour pousser sur les accoudoirs du fauteuil afin de se relever. Elle en avait marre de pourrir assise, elle n'avait qu'une envie c'était rentrer, mais pour rentrer où ? Carla songea à son frère et à sa mère. Jamais ils ne lui avaient autant manqué que ce jour-là. Ces jambes tremblaient un peu, mais elle trouva son équilibre, alors que le guérisseur avait lâché son téléphone pour être prêt à la rattraper si elle vacillait un peu trop. Un sourire triomphant sur les lèvres. Petite victoire par petite victoire. Step by step.
La prochaine étape c'était de retrouver Luka et de niquer la gueule à toutes les personnes qui auraient pu lui faire du mal.
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MESSAGES : 1294 DATE D'INSCRIPTION : 08/10/2010
Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Big black cloud Ven 18 Juin 2021 - 9:39 | |
| – Sérieuseument Ian ? Deux fois ? Pour la même personne en plus…
C’était ça le problème des gens gentil. J’ai pas tant insisté et je vois qu’il est sur le point de craquer. Je réponds quand même :
— Non. Une fois pour, une fois contre. J’ai le droit de changer d’avis, non ?
Et de fantasmer mes crocs dans sa gorge ? Pas tant, en plus, pas tant. C’est un soldat à qui on a donné des ordres et, même si j’aimerais comprendre à quel moment c’est devenu du sexe, j’suis pas certain de vouloir l’atomiser. Enfin, une minute, oui. Et celle d’après, pas tant. On verra bien quand je l’ai entre les mains.
– Bon… je vais voir ce que je peux faire… — Merci, je réponds, le sourire d’un gamin sur la tête.
Trop gentil Alec, bien trop gentil.
– Ça irait mieux avec un peu d'herbe, mais les médecins de ton monde ont pas l'air de comprendre la vertu thérapeutique du canabis.
Je n’en ai pas non plus, malheureusement, et elle risque d’être mise sous morphine si elle le demande, ce qui est mille fois mieux qu’un peu de beuh. Mille fois mieux.
Voire Alec va lui en fournir, vu la tête qu’il tire.
Une fugace vision me montre Carla en train de coucher avec lui et je la repousse. Même pas que ça serait tant impossible que ça, hein. Tu juges fort là, Ian.
– Tu t'es fait ça comment ? T'as des nouvelles de Luka ? Ange ?
Ses mots comme un couteau dans une plaie qu’elle tournerait. Je jugule la rage qui me siffle des mots cruels, des nouvelles, de, Luka ? Des nouvelles de Luka à Croix ? Mais dans quel monde tu vis enfin putain Carla ! Non bien sûr que non ! Quelqu’un mourra sûrement pour ça, mais c’est pour ça qu’on le fait, pour que ça garde du sens et que rien ne soit facile.
Elle se lève et je suis aigri, acide même mais elle était choue, à sourire sur ses deux jambes. J’aimerais lui dire des mots cools genre, c’est pas de ta faute, je me fiche de ce qu’il s’est passé, vraiment, it’s only a matter of time avant qu’on les retrouve, et tout ce qu’on dit aux victimes, aux laissés derrière, à ceux pour qui on a de l’empathie.
Pas d’empathie pour les soldats, que des solutions, des idées, des missions, des après, pas d’empathie, oh. Okay. Tu vas pas te plaindre et feel sorry for yourself maintenant, Ian, si ? La fatigue se pose doucement sur moi alors que je viens poser mes lèvres sur son front sans répondre à ces questions.
— Faut que j’décolle, y’a mon chef en bas qui attend.
Je fais un clin d’oeil à Alec.
— Merci, mec.
Je tourne les talons en rajoutant :
— Pas de bêtise les enfants, hein, qu’on vous retrouve pas avec un dragon sur le toit de l’IBMM complètement défoncés.
Parce que Carla elle sait les rouler les dragons, ugh. Elle sait, et elle sait que je sais. Je dévale les escaliers deux à deux et I’m gone. _________________darkslategreyg o n e |
| | | MESSAGES : 155 DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2013
Niveau du personnage Point RP: (123/100) Point Membre: (80/100) Niveau: 6 - AffirméAlec Meyer Admin | Dirigeant de l'IBMM de Strasbourg | Sujet: Re: Big black cloud Ven 18 Juin 2021 - 13:13 | |
| Carla avait une force étonnante pour tout ce qu'elle avait traversé. Alec n'était pas sûr, lui, qu'il aurait eu l'envie de se relever comme elle l'avait fait. L'humaine était étonnante et, s'il ne comprenait pas tout à fait la relation qui la reliait à Ian – il y avait entre eux beaucoup de tendresse et d'attention, tout en semblant marcher sur des œufs déjà brisés –, il voyait bien que l'exorciste aurait beaucoup – tout – sacrifié pour elle.
– Faut que j'décolle, y'a mon chef en bas qui attend.
Du coin de l'œil il vit la jeune femme agiter ses doigts et Alec se demanda s'il était de trop dans cette scène. Mais Ian s'adressait à nouveau à lui :
– Merci, mec.
Le guérisseur grogna pour la forme et regarda son téléphone. Heureusement qu'il avait quelques amis à Orpheo Londres. Quoique Orpheo Berlin aurait été encore plus facile et lui aurait donné une bonne occasion de voir Sam. Il sourit en songeant à la jeune femme et, surpris, réalisa que son cœur se serrait un peu ; elle lui manquait dans ce tableau.
– Pas de bêtise les enfants, hein, qu'on vous retrouve pas avec un dragon sur le toit de l'IBMM complètement défoncés.
Alec fronça les sourcils, pas sûr de vraiment comprendre de quel dragon le jeune homme parlait, mais Carla elle, semblait avoir saisi ces paroles comme le montrait la langue rose qu'elle tirait en direction de l'espace qu'avait occupé Ian. Le guérisseur n'eut pas le temps de poser plus de question que cela que son téléphone vibra dans sa poche, affichant le numéro de Sam. En songeant
– Excuse moi, dit-il pour Carla, ça te dérange si…?
Elle hocha la tête avec un geste de la main qui envoya valser la fumée et Alec s'éloigna de quelques pas, assez pour avoir un peu d'intimité sans pour autant quitter la patiente du regard au cas où il y aurait une nouvelle alerte vomi.
– Hé! J'suis vraiment désolée d'appeler pendant les heures de boulot - tout va bien - mais j'suis sur Stras' d'ici une heure, ça vient de me tomber dessus... – Hello Sam, pas de soucis, mais je suis à Londres là... je te raconterai. Tu restes longtemps ? Je pense rentrer en France ce soir, tu veux dormir à la maison ? – ...Londres ? Il s'est passé un truc ? – C'est...c'est compliqué, moi même je ne comprends pas tout, mais un sorcier de Croix a enlevé une innocente... je suis avec elle là, ça va aller, je crois... – T'as le nom du sorcier ?
Quelque chose retint soudain le souffle d'Alec alors qu'il s'apprêtait à répondre.
– Tu sais, moi et les noms... mais la moitié d'Orpheo Londres à l'air d'être sur le coup. Ça concerne un certain... Luka ? Enfin bon, l'innocente est à l'IBMM maintenant et elle a l'air solide. Je sais qu'elle est entre de bonnes mains ici. – Okay Alec, okay. J'te tiens au courant pour ce soir. Bye. – Sam ? – J'te tiens au courant, promis
Et elle avait raccroché. Ce fut dans un combiné vide qu'Alec murmura :
– Tu manques à Gris…
Les mots étaient tombés à plat. Il soupira avant de retourner vers Carla qui avait terminé de fumer et s'était rassise dans la chaise.
– Je te ramène dans ta chambre, d'accord ? Et on peut passer te chercher un truc à boire sur le chemin, si tu veux, après il faudra que je rentre.
La jeune femme ferma un oeil et visa la poubelle avec son mégot. Celui-ci atterrit par terre. Alec le ramassa avant de pousser le fauteuil. Retour au point de départ.
[...]
Quelques heures plus tard, il était sur le tarmac et finissait de régler deux-trois détails pour gérer cette histoire de téléphone… Trop gentil Alec, toujours trop gentil.
– Monsieur, l'avion va décoller. Il faut que vous entriez maintenant et que vous éteignez cet appareil – Oui, désolé, je termine juste d'envoyer deux messages.
Il tapa à toute vitesse quelques lignes avant de rentrer dans l'avion et d'attacher sa ceinture. Direction la maison.
Ian, un agent d'Orpheo t'attendra à 13h dans le hall d'entrée de l'IBMM avec le téléphone de Harry.
Merci pour tout Sylvester ! Ian Coley te retrouvera à 13h dans le hall de l'IBMM. Je ne sais pas si tu vois qui c'est, mais il saura te trouver.
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Niveau du personnage Point RP: (63/100) Point Membre: (61/100) Niveau: 9 - MageSylvester A. Aonghus Admin | Exorciste d'Orpheo | Sujet: Re: Big black cloud Ven 18 Juin 2021 - 13:14 | |
| Sylvester soupira. Alec avait tout de même le chic pour se mettre dans les ennuis. Heureusement qu'il aimait bien son pote tout de même, parce que si Kurt le choppait en train de voler – emprunter corrigea-t-il pour lui même – une pièce à conviction, il allait encore l'envoyer dans une mission improbable et ennuyeuse, du type aller trier les ordures des sorciers noirs pour voir s'il n'y avait rien de compromettant contre eux. Et ce n'était pas une blague, il y avait vraiment un de ses collègues qui lui avait raconté avoir dû faire ça une fois.
Mais bon, le téléphone avait déjà été analysé et ne contenait pas grand chose si c'était un bref appel vers un numéro – un agent d'Orpheo, il avait vérifié – et l'envoi de coordonnées. Autant dire qu'il n'avait aucune idée de ce que le guérisseur comptait faire de l'engin, il ne le lui avait pas précisé. Qu'importe après tout, Alec lui avait assez souvent sauvé la vie en mission pour qu'il lui doive bien ce service. Kurt n'aurait juste à jamais l'apprendre où il inventerait une excuse et ça irait. Ça irait.
En sortant du QG de Londres, il eut l'impression que tout le monde était en effervescence, mais l'exorciste n'avait pas envie de s'attarder sur des ragots ; il était en vacances après une énième mission éreintante et comptait bien profiter de ces quelques jours avant qu'un de ses supérieurs ne l'attrape au détour d'un couloir pour une urgence. Si c'était si urgent que cela, ils avaient son numéro. À la base, il comptait profiter de ces quelques jours pour partir en Australie, mais Louis n'allait pas trop fort depuis le départ de Carla et il préférait rester dans le coin au cas où. Profiter de la chaleur, des glaces, visiter un ou deux musées et surtout, surtout, rester loin du boulot. Bon, Alec avait ruiné cet objectif dès le premier jour, mais au moins avait-il pu vite expédier la chose. Ça n'avait pas été très compliqué de se glisser là où il le fallait, de baratiner le mec qui gérait ça en lui assurant qu'il était sur le dossier et de se casser avec la pièce à conviction. Il ne lui restait plus qu'à amener le truc à Alec puis, avec un peu de chance il serait libre à midi pour aller chercher un fish and chips et se poser dans un parc le déguster. Non, ça n'avait rien de sain, mais il fallait bien se faire plaisir parfois. Il avait même sauté son jogging du matin.
Son téléphone vibra alors et il tomba sur un message d'Alec.
Merci pour tout Sylvester ! Ian Coley te retrouvera à 13h dans le hall de l'IBMM. Je ne sais pas si tu vois qui c'est, mais il saura te trouver.
Ian Coley. Ian Coley ?! Le cerveau de Sylvester émis un cours circuit. Ian Coley était agent à Orpheo, il n'y avait aucune raison pour qu'il ne puisse pas lui-même aller chercher la pièce à conviction. À moins que… À moins que l'histoire ne soit beaucoup plus complexe que ce qu'il s'était imaginé. Sylvester appuya nerveusement sur quelques touches de son téléphone, mais la sonnerie au bout du fil le fit basculer directement sur une boîte vocale.
Vous êtes bien sur la boîte vocal d'Alec, mais je ne suis actuellement pas disponible. Pour les urgences, n'hésitez pas à contacter l'IBMM de Stras…
L'exorciste raccrocha en grognant, l'impression de s'être fait rouler dans la farine. Il devait tirer cette histoire au clair. Sautant dans le premier taxi qu'il voyait, il lui indiqua l'adresse de l'IBMM de Londres. Avec la circulation, il en aurait pour une bonne heure de voiture. De quoi cogiter et maudire le guérisseur.
Un peu plus d'une heure plus tard, il se retrouva de l'autre côté de la ville devant le grand bâtiment qui abritait l'IBMM. Il ne s'attarda pas devant et entra pour demander à parler à Alec. La femme à l'accueil fut incapable de lui répondre et il était sur le point de s'énerver sérieusement lorsqu'une main se posa sur son épaule.
– Excusez-moi, vous parlez bien d'Alec Meyer ? Il était là ce matin, mais il est retourné en France.
Sylvester se tourna vers la femme en blouse blanche qui venait de lui adresser la parole.
– Je suis la doctoresse Miranda Goyle, je peux vous aider ? – Est-ce que vous savez pourquoi Alec était là ? – Il est venu voir une patiente. – Qui ça ? – Écoutez Monsieur, c'est confidentiel, je ne peux pas révéler le nom des patients comme ça.
L'exorciste inspira pour garder son calme et sortit sa carte d'Orpheo.
– Je ne vous demande pas des informations confidentielles, simplement un nom. Vous voyez, j'appartiens à Orpheo, je suis dans le camp des gentils !
La femme soupira et il sentit qu'elle allait craquer.
– Bon. Elle s'appelle Carla. Carla Lowett.
Quelque chose se glaça en lui et sa voix rugit.
– Carla ?! Comment elle va ? Que lui est-il arrivé ?
Et pourquoi n'était-il pas au courant ? C'était étrange que Louis ne l'ait pas appelé si Carla était à l'IBMM de Londres ; son maître aurait pu le rejoindre pour le soutenir. À moins qu'il ne soit même pas au courant…
– Calmez-vous Monsieur. Je ne peux rien vous dire de plus, mais rassurez-vous, elle est consciente et ça a l'air d'aller.
Le colosse soupira et jeta un œil à sa montre. 12h55, le rendez-vous était proche.
– Bien, merci.
Il tourna les talons pour se poster à l'entrée du hall. Ian Coley allait devoir lui fournir quelques explications.
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Big black cloud Ven 18 Juin 2021 - 22:25 | |
| J’arrive en roulant des mécaniques et en fanfare.
C’est faux !
J’aimerais arriver en chat et me couler entre les jambes des gens qui auraient dit : oh non ! mais trop mignon quoi ! le petit chat des sables ! mais y’aurait fallu que je redevienne humain pour capter l’homme au téléphone, Sylvester. À moins que l’exorciste ne soit disposé à filer un téléphone à un chat — j’pense que j’aurais une trop petite gueule pour déplacer un natel sur longue distance. Et une pantère, c’est pas discret, tout comme un mec à poil.
Aussi gaulé qu’il soit.
Aussi membré qu’il soit ?
J’suis fatigué, excusez moi.
13h pétante, j’arrive comme le mec ponctuel que je suis, qui n’a pas dormi depuis des années me semble-t-il et mangé que de la merde. J'ai l'impression que la journée, ça fourmille de gens qui ont des trucs moins grave que la nuit - comme quoi, quand la lune est levée on se débrouille toujours pour bien plus décéder. Comme l'hiver. Les gens décèdent plus en hiver. Vous saviez, ça ? Le froid, la neige et la nuit qui dure des millénaires ça motive ni les malades, ni les vieux à continuer à vivre. Et honnêtement, je les comprends. Enfin. Sylvester est déjà là, énorme, immense. Barbe de quelques jours, fatigue de quelques années. Reconnaissable entre mille. Il m’a toujours fait cet effet là et je pense bien que ça continuera jusqu’à ma mort. J’suis petit, aussi, alors que c’est pas bien compliqué de me regarder de haut.
Puis j’suis mêlé, aussi.
Donc bon. Bref.
Je me pointe donc en remerciant le petit jésus et Alec pour cette situation et je dis platement :
— Salut. Merci beaucoup d’être venu, c’est hyper important, ça compte de ouf et… t’as le téléphone ? J’sais qu’Alec s’est débrouillé pour qu’il me revienne.
J’en brûle d’envie de toucher l’objet, d’en savoir plus, de drainer la moindre particule de savoir que je peux arracher de là — et y’aura peut-être rien, il me restera plus qu’à hurler, comme dans les films, en tombant à genoux, au milieu de l’IBMM. Gesticulant ma souffrance et mon incapacité à gérer la situation ; jusqu’à ce qu’un petit coup de pouce du destin puisse permettre au protagoniste principal de gagner quand même. De coincer le méchant. Peut-être que je suis, le méchant de l’histoire et que derrière leurs télés, les humains (ou les aliens) scandent le nom de Harry, on des t-shirts « team bouclé » et espère que je vais crever rapidement.
Moi, pas.
— Ça va ?
J’essaie d’être poli et d’adopter le savoir-vivre humain quand j’en suis un, et croyez-moi, c’est pas bien simple. L’histoire commence à être sacrément longue (je crois que je ne repasserais pas voir Carla). Je crois que quand mon don aura léché les composants du-dit téléphone, j’irais pioncer quelques jours, quelques semaines mêmes, parce que j’aurais tourné comme un hamster dans une cage sans jamais retrouver Adelman. Cette petite fouine d’Adelman de merde. _________________darkslategreyg o n e |
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Niveau du personnage Point RP: (63/100) Point Membre: (61/100) Niveau: 9 - MageSylvester A. Aonghus Admin | Exorciste d'Orpheo | Sujet: Re: Big black cloud Sam 19 Juin 2021 - 0:06 | |
| Ian se pointa la bouche en cœur et Sylvester dut sérieusement juguler son envie de lui démolir les dents de devant. L'avantage c'était qu'au moins il pourrait directement être pris en charge par l'IBMM ; le désavantage c'est qu'il était étrangement toujours plus compliqué pour les gens de parler sans dent qu'avec.
– Salut. Merci beaucoup d'être venu, c'est hyper important, ça compte de ouf et… t'as le téléphone ? J'sais qu'Alec s'est débrouillé pour qu'il me revienne.
Ce… cet… ce hmghgm d'Alec Meyer – Sylvester n'arrivait pas à insulter un pote, mais il n'en pensait pas moins – allait l'entendre gueuler la prochaine fois qu'il remettrait les pieds à Londres. En attendant, dommage pour Ian, tout retomberait pour sa pomme. Et s'il n'était pas content, c'était la même.
– Ça va ?
Si ça allait ? Vraiment ? Ce gamin haut comme trois pommes était-il aveugle pour ne pas voir que non, ça n'allait pas. Est-ce que c'était si important que ça, les dents, pour parler ?
– Ian. Dis moi que Louis est au courant, qu'il est actuellement au chevet de Carla et qu'il ne m'a simplement pas prévenu.
S'il avait été un chien, il aurait déjà découvert ses canines.
– Dis moi que dans cette histoire, c'est moi qui ai pas été tenu au courant, et pas le mec avec lequel elle est depuis des années ?
Et puis, c'était quoi toute cette histoire dont il n'était pas au courant, d'ailleurs ? Comment Carla, une humaine innocente, pouvait se retrouver dans un IBMM réservé aux personnes magiques. D'accord, elle était au courant du secret, mais ce n'était pas comme s'ils allaient l'accepter pour lui recoudre une arcade ou lui coller un plâtre. C'était donc forcément que l'histoire était plus grave, bien plus grave que ça.
– Et explique moi ce bordel ?! Et résume le truc fissa, si tu veux voir ce téléphone avant de voir mon poing de très près.
Les menaces ce n'était probablement pas nécessaire, mais Sylvester était trop énervé pour rester calme. Ça lui faisait monter les tours toute cette histoire ; il prenait un pauvre jour de vacances et déjà tout Orpheo était sans dessus-dessous. Heureusement que l'âge de retraite dans le monde magique n'était pas le même que chez les innocents. Clairement les jeunots n'étaient pas capable de gérer quoi que ce soit. Et Kurt… Kurt allait l'entendre. Il ne savait pas encore pour quoi Kurt allait l'entendre, mais il entendrait. Et tiens, il irait bien gueuler également du côté du bureau d'Edwin ; que les cris soient partagés, après tout Kurt méritait de ne pas être le seul à se faire taper sur les doigts. Mais tout ça, il verrait après. D'abord c'était régler la situation avec Ian, s'assurer que Carla aille bien et, suivant la réponse de l'autre débile avec ces questions idiotes – ça va, comme si ça pouvait aller, merde – trouver un téléporteur pour ramener Louis fissa à Londres. Il songea à Louis, en larmes quand il l'avait récupéré un mois plus tôt, et grinça des dents. C'était vraiment n'importe quoi, les histoires d'amour en 2021.
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Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Big black cloud Sam 19 Juin 2021 - 16:49 | |
| Franchement, pas besoin d’être empathe pour comprendre qu’il a envie de m’en coller une, mais alors une grosse et que c’est les lois civiles et sociales qui l’en empêchent.
– Ian. Dis moi que Louis est au courant, qu'il est actuellement au chevet de Carla et qu'il ne m'a simplement pas prévenu.
Je roule des yeux, les pupilles au ciel voilà, tu m’exaspères monsieur l’inconnu qui débarque. Je pensais que Meyer ou Orpheo auraient eu la décence de le mettre au courant, mais visiblement il ne sert que de messager. C’est ridicule, pauvre monsieur Aonghus.
– Dis moi que dans cette histoire, c'est moi qui ai pas été tenu au courant, et pas le mec avec lequel elle est depuis des années ?
Je sens sa colère se congestionner en lui comme des vers de terre à la recherche de la surface. Par temps trop sec. Quand c’est dur, pour eux, la vie. M’voyez ? Ça à l’air dur pour le porteur-de-téléphone, et j’ai pas envie de trop le froisser, parce que j’y tiens, à ce fucking téléphone.
– Et explique moi ce bordel ?! Et résume le truc fissa, si tu veux voir ce téléphone avant de voir mon poing de très près.
Je lui sers un immense sourire avec ma face de petite personne adolescente (je vieillirais pas, j’pense que y’a eu un problème dans l’équitation) et je lâche :
— Tu vas adorer.
Je me gratte un oeil avec nonchalance. J’suis totalement en roue libre, incapable de gérer moi, les autres, toutes les émotions du monde (surtout dans un IBMM), la situation, ce que j’compte faire, ce que je dois faire, ce que je vais réellement faire. J’ai faim. Je me dirige vers un distributeur automatique en continuant à parler ; emboite moi le pas, l’ami.
— En fait Harry Adelman de Croix a kidnappé Carla (alors qu’il voulait Luka). Mais il l’a gardée parce que… parce que moyen de pression.
J’y colle des pièces, ça sort des petites madeleines en sachet unique. Go buter les baleines et les étoiles de mer.
— T’en veux ?
J’en déchire une, la boulotte en entier. Il surnage dans sa frustration de la vie, c’est très agaçant comme vibe. Très agaçant.
— Et bref, Luka a foncé tête baissée à Sarzeau, moi, alors qu’on savait pas que c’était l’autre abruti, j’ai compris alors j’suis allé torcher son appartement et finalement, euh,
J’en boulotte une autre.
— C’est pas très clair, si ? Mais en gros, du coup, quand Luka est arrivée à Croix, Adelman a laissé partir Carla, qui a prévenu Ange, qui m’a prévenu moi, qui suis allée récupérer Carla. En vrai elle va ok bien.
Une troisième.
— Autant qu’elle peut aller bien, quoi. Tmtc. C’est Alec Meyer d'ailleurs avec elle, il est top !
Je lève un pouce en l’air. Top.
— J’lui ai dis que j’allais prévenir Louis, mais elle voulait pas, parce qu’ils sont plus trop ensemble parce qu’elle lui a dit qu’elle l’avait trompé (j’suis en roue libre, les mots s’en vont sans que j’ai à les penser, c’est très énergy-saver, mais j’pense que Sylvester va trouver ça energy-très-lourd) avec moi, et comme là, elle a fait du sexe avec Adelman, j’pense qu’elle se sentait coupable-coupable. Et perdue-perdue.
Un sprite tombe dans le bac. Pssschiiiit j’en bois une rasade.
— Mais du sexe consenti, pas un viol. Donc ça va.
Moi, ça va pas, mais alors pas du tout.
— Et du coup j’ai besoin du téléphone, pour aller brûler en bonne et due forme tout ce qui ressemble à un adolescent bouclé d’1m85 et qui pense que kidnapper des humains innocents est une solution dans la vie. Ange est sur la piste de Luka, j’le rejoins vite.
Glou, glou.
— Et j’ai eu besoin d’Alec parce que mon chef il veut pas que ça soit moi, il dit que je suis pas lucide. Ce qui est peut-être vrai hein, je dis pas qu’il a tord hein (madeleine et rasade de soda pour faire passer le tout) mais ça reste moi le plus fucking compétent dans l’histoire pour qu’il aille dormir avec les poissons. Ce fils à merde.
J’ai l’estomac gonflé qui fait des bulles.
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| Le récit de Ian était interminable. Pire qu'une de ces mauvaises séries pour adolescents avec des centaines de rebondissements et étrangement zéro parent dans le paysage – le syndrome Disney ça, on éliminait les parents pour se focaliser sur les orphelins ; sauf que dans les contes au moins ils assumaient le truc jusqu'au bout en les tuant alors que dans les teen séries, les parents existaient vraiment mais étaient juste… absents. Sylvester regrettait déjà d'avoir suivit l'autre jusqu'au distributeur automatique et failli écraser les petites madeleines qu'il lui tendait. C'était compliqué, son cerveau avait décroché et il avait toujours envie de refaire le portrait à Ian. Rien que pour voir son visage éclaté contre le mur. Ou dans le distributeur automatique, tiens. Comme ça il aurait toutes les madeleines désirées.
– […] Carla, qui a prévenu Ange, qui m'a prévenu moi, qui suis allé récupérer Carla […]
Et blablabla, et blablabla. Oui, il aimait beaucoup Louis et Carla, mais parfois ces gamins lui donnaient envie de gueuler un bon coup dans un coussin. Ils rendaient les choses mais tellement, tellement compliquées. Au moins, de son temps les choses étaient plus simple : les gens se mariaient, trompaient leur conjoint qui faisait semblant de n'avoir rien remarqué et la vie continuait. Bon, d'accord, ce n'était pas forcément plus heureux comme histoire, ni plus sain. Mais au moins c'était simple. Ça se sentait que ces gamins avaient été bercés dans des histoires trop romantiques et trop alambiquées. Merci Netflix.
– […] parce qu'elle lui a dit qu'elle l'avait trompé avec moi, et comme là, elle a fait du sexe avec Adelman, j'pense qu'elle se sentait coupable-coupable. Et perdue-perdue.
La respiration de Sylvester s'était bloquée ; lorsqu'il avait récupéré Carla, en miettes, quelques années auparavant, qu'il s'était occupé d'elle pendant des semaines entières, il avait bien vu que quelque chose clochait, et que ce n'était pas juste le départ de Louis, mais plus profond et douloureux. Et, si la jeune femme n'avait jamais mis de mots là-dessus, il avait peu de doutes sur la teneur de ce qui avait pu se passer au Mystery Orphanage, avec une bande de sorciers fous. Il grinça des dents.
– Mais du sexe consenti, pas un viol. Donc ça va.
Sa respiration se débloqua un petit peu, même si, du coup, il retombait dans un schéma compliqué qui le tendait. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pendant cet enlèvement, qu'est-ce qui avait pu se passer dans sa tête, ou dans celle de Luka, Ange, Ian, pour ne pas qu'ils préviennent Louis ? Ces gosses étaient amis, non ? Et Carla, mais Carla. Il avait envie de la secouer et de pleurer en même temps pour elle.
– […] Ce fils à merde.
Ian semblait être arrivé au bout de son histoire et l'australien se demanda brièvement si un médecin ne pouvait pas lui filer une aspirine pour avaler tout ça. Ça le fatiguait par avance.
– Tu sais tout !
Ok. Soit. Si Sylvester aurait beaucoup aimé refaire le portrait de Ian – juste comme ça, gratuitement, il fallait dire qu'à ce moment absolument tout l'agaçait, de son débit de paroles trop élevé aux miettes de madeleine qui tombaient par terre –, il avait d’autres chats à fouetter. Il remit la pièce à conviction entre les mains de Ian – qu'il aille se faire péter les dents dans le nid de vipères qu'était Croix, ça ui ferait des vacances – et sortit son propre téléphone.
– J'en ai assez entendu. Dégage avant que je ne change d'avis et t'arrache ce portable. Et un bras avec.
Sans s'attarder plus longtemps, il retourna vers l'accueil, le combiné déjà accroché à son oreille.
– Allo Jenny ? Tu te rappelles le service que tu me devais ? J'ai besoin que tu ailles chez Louis à Edimbourg et que tu la ramènes le plus rapidement possible à l'IBMM de Londres.
Encore quelques mots échangés pour lui donner l'adresse exacte et il raccrocha, ses doigts filant sur le clavier pour écrire un message pour Louis.
Louis, Carla est à l'IBMM de Londres. Sa vie n'est pas en danger, mais je pense qu'elle a besoin de toi. J'ai envoyé quelqu'un te chercher.
Il ferma ensuite le téléphone et hésita à aller demander à l'accueil le numéro de chambre de la jeune femme. Mais il sentait que ce n'était pas sa place, ni son moment. Après tout ce chemin, c'était le moment pour que Carla et Louis, Louis et Carla, se retrouvent en fin. Parce qu'ils se retrouveraient toujours, non ?
Le visage flou de Lily s'imposa en lui et il ferma les yeux pour repousser l'image.
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MESSAGES : 1294 DATE D'INSCRIPTION : 08/10/2010
Niveau du personnage Point RP: (266/300) Point Membre: (216/300) Niveau: 8 - ReconnuIan Coley Exorciste | no faith no more | Sujet: Re: Big black cloud Mar 29 Juin 2021 - 8:32 | |
| Sylvester veut tout savoir, mais finalement pas vraiment. Je sais bien qu’il allait prévenir Louis quand même parce que blablabla c’est son mentor, et je ne sais pas pourquoi, une lame se fiche dans mes tripes. Enfin, si, je sais pourquoi. Parce qu’il n’y a pas de mentor pour moi à l’horizon, personne qui me fasse passer au-dessus du rester parce qu’il m’a formé, parce qu’on a traversé les mêmes forêts, les mêmes dégouts, les mêmes ruines, les mêmes dégats et qu’on est liés. Points. Qu’un placard à cadavres pour moi.
J’ai la flemme de ressentir ça un peu.
Je me coule dans ses émotions à lui mais elles sont assez colériques et confuses finalement, et, quand il me colle le téléphone dans les pattes je l’attrape avec un mouvement de recul. Je suis trop épuisé pour comprendre les tumultes qui l’agitent et tout ce que je sais, c’est que je suis un pas plus proche d’Harry Adelman et ça me va. J’ai un sourire carnassier qui étire mes lèvres : enfin. Le chat aura la souris, ne jouera pas avec avec de lui creuser les organes.
J’sais pas c’que j’veux, putain.
– J'en ai assez entendu. Dégage avant que je ne change d'avis et t'arrache ce portable. Et un bras avec.
Okay, Sylv, okay. Je sors ; le devant de l’IBMM est assez désagréable pour moi parce que les gens y vont fumer une clope, téléphoner, penser bref, lâcher du lest sur leur contrôle sur leurs émotions et c’est souvent des gens trempés de douleur. Je fais quelques pas, puis vise un parc, pas loin. J’essaie de m’y asseoir, de tenir ce téléphone, de trouver une piste, un bout de ce gars sur le cellulaire mais je n’y trouve ni lui, ni Carla, complètement épuisé, drainé par la suite d’aventures, la voiture éclatée dans ma tête, Croix, Carla, Alec, tout ça, tout ça, tout ça.
Je me traine en dehors de la ville et si le loup rode, je suis complètement incapable de l’invoquer ; incapable aussi de me poser et dormir, incapable de lâcher l’affaire, lâcher la corde et je tripote le téléphone comme je tripoterai ma misère. Je ne sais plus quoi penser de rien, j’aimerais des vacances de la vie, être balancé quelque part au milieu des étoiles dans une navette spatiale pour regarder la Terre avec beaucoup de recul.
Mais ça n’existe pas, right ?
Mon supérieur m’envoie un message au moment où j’entre dans mon appartement. Je jette les clés quelque part, mes pompes ailleurs, ma carcasse sur mon lit. « Pas toutes les réponses, pas toutes les solutions, pas toutes les vérités. Pour personne ; va dormir. » et je me dis que finalement, j’ai ptet un quelqu’un qui est là pour me poser des gardes fous. Enfin c’est ce que je crois, jusqu’a ce que deux heures plus tard je reçoive « y’a une alerte polter’ en centre-ville, tu prends ? Cas facile »
Je prends ouais. Usez-moi, plutôt vous que moi. _________________darkslategreyg o n e |
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